March 24, 2007

Le CRIF : « On est jamais obligé d'obéir »


TF1-LCI - "Je n'ai pas de commentaire à faire là-dessus", a déclaré vendredi en Martinique, Nicolas Sarkozy, le candidat UMP à l'élection présidentielle et encore ministre de l'Intérieur jusqu'à lundi prochain. "Un procureur de la République indépendant a demandé à la police, à la suite de violences faites à un policier, et donc absolument pas en fonction d'une famille immigrée, de mettre en garde à vue cette personne", a-t-il poursuivi.

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy est la cible de critiques tous azimuts après la garde à vue pendant sept heures, vendredi à Paris, d'une directrice d'école accusée d'être intervenue contre l'arrestation d'un étranger sans papiers.

Outre des représentants du monde enseignant et associatif, tous les candidats de gauche à la présidentielle ainsi que l'UDF ont dénoncé une escalade dans la répression, à trois jours du départ du candidat UMP du ministère de l'Intérieur.



Communiqué du CRIF,
Le Parisien du 23 mars


ROUEN (AP) - Le sang retrouvé dans la gamelle du détenu soupçonné d'acte de cannibalisme sur un codétenu début janvier à la prison de Rouen (Seine-Maritime) est bien celui de sa victime, a-t-on appris vendredi auprès de son avocat, Me Fabien Picchiotino.

Les analyses ADN réalisées par l'Institut génétique de Nantes-Atlantique (IGNA), ont révélé qu'il s'agissait du sang de Thierry Baudry, 31 ans, mort dans la nuit du 2 au 3 janvier dernier.

Dans cette affaire, Nicolas Cocaign, 35 ans, a été mis en examen le 5 janvier dernier pour "homicide volontaire avec préméditation" et "atteinte à l'intégrité d'un cadavre". Il est depuis écroué à la prison de Bois d'Arcy (Yvelines) où il purge une peine de 45 jours de cellule disciplinaire après avoir été interné plusieurs jours à l'unité pour malades difficiles de l'hôpital Paul-Guiraud de Villejuif (Val-de-Marne).


Le Monde, La polémique sur l'identité nationale enfle, entre M. Sarkozy, M. Bayrou et Mme Royal
M. Bayrou dénonce "l'obsession nationaliste" de ses deux rivaux, après que Ségolène Royal a souhaité que les Français se réapproprient le drapeau tricolore. M. Sarkozy se dit fier d'avoir "montré le chemin".

Le Monde, Garde à vue d'une directrice d'école : "C'est une décision judiciaire", dit M. Sarkozy
"Il n'y a vraiment pas de quoi faire une polémique", a affirmé le candidat-ministre, après la garde à vue vendredi de la directrice d'une maternelle parisienne, qui s'était opposée à l'interpellation d'un parent d'élève sans-papiers.

Le Monde, Dominique Bodin : "le hooliganisme est très différent des violences urbaines"
Dominique Bodin, sociologue de l'université de Rennes, spécialiste des supporteurs et de la sécurité, commente la résurgence de la violence dans les stades de football français


PPDA, « dans un instant, la météo d'Evelyne Dheliat, suivi de "Mensonges et trahisons et plus si affinités". Ce n'est pas une emission politique. » :






RIVIERE SALEE, Martinique (AP) - (...) Les Antillais rencontrés par le candidat n'ont pas été dupes. "Vous nous avez fait beaucoup de promesses (...) J'espère que vous n'allez pas nous oublier", lui a dit une étudiante. "La meilleure façon de voir si je tiendrai mes promesses, c'est de m'essayer", a répondu Nicolas Sarkozy.

PARIS (Reuters) - Le parquet de Paris a jugé légitime, samedi, l'intervention de la police près d'une école maternelle à Paris et le placement en garde à vue de sa directrice, qui ont suscité de vives protestations.

(...) Le ministère de l'Intérieur a cependant fait remarquer que les policiers avaient normalement instruction de ne pas opérer dans ou à proximité des écoles. Philippe Maitre a expliqué que le parquet de Paris n'avait pas connaissance de cette instruction.


- Quand Nanterre ordonne, tu écrase -


Posted 18 years, 9 months ago on March 24, 2007
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Re: Le CRIF : « On est jamais obligé d'obéir »
samedi 24 mars 2007, 16h01
Le parquet juge légitime la garde à vue d'une enseignante

PARIS (Reuters) - Le parquet de Paris a jugé légitime, samedi, l'intervention de la police près d'une école maternelle à Paris et le placement en garde à vue de sa directrice, qui ont suscité de vives protestations.

Le procureur adjoint, Philippe Maitre, a affirmé que la justice ne visait ni l'école ni les sans-papiers. "Rien n'indique que c'est l'école qui était visée par les policiers", a-t-il déclaré aux agences de presse.

L'arrestation, mardi, d'un Chinois en situation irrégulière dans un café situé près d'une école maternelle de la rue Rampal, avait provoqué des échauffourées entre un groupe qui s'y opposait et la police.

La directrice de l'école, Valérie Boukobza, a été placée en garde à vue durant plusieurs heures, vendredi.

Partis de gauche et associations de défense des étrangers dénoncent ce qu'ils estiment être une "chasse aux étrangers" qui gagnerait les écoles où leurs enfants sont scolarisés et ils accusent Nicolas Sarkozy.

Selon le procureur adjoint, l'opération de mardi ne visait pas l'école, mais s'effectuait dans le cadre juridique de "réquisitions de contrôle d'identité" sur un secteur assez large du XIXe arrondissement, dans le but de rechercher notamment des infractions au séjour sur le territoire.

Les policiers seraient donc arrivés par hasard dans le bar où le Chinois de 57 ans, sous le coup d'un arrêté d'expulsion, attendait la sortie de son petit-fils de l'école en jouant aux dominos.

"Ce sont des réquisitions usuelles contre la délinquance de voie publique", a dit le procureur, qui souligne que le Chinois a été arrêté à 17h10, bien avant la sortie de l'école.

"EN GARDE A VUE PARCE C'EST LA LOI"

Les échauffourées qui ont suivi ont vu la dégradation d'un véhicule de police et un policier a reçu un détergent qui l'a brûlé au visage.

Les policiers affirment que la directrice de l'école a injurié les policiers et participé à la dégradation du véhicule, ce qu'elle nie. Un policier a fait usage de gaz lacrymogène mais assure ne pas avoir touché d'enfants.

La garde à vue de la directrice était normale procéduralement, a dit Philippe Maitre. "Elle a été placée en garde à vue parce que c'est la loi. Il n'y a pas d'équivoque possible. Quand elle doit être confrontée à d'autres personnes et interrogée, c'est juridiquement incontournable et cela lui ouvre le droit à l'accès à un médecin, un avocat, qu'elle a utilisé", a dit Philippe Maitre.

La directrice a été libérée après le tollé suscité par son placement en garde à vue. Le parquet décidera après d'autres auditions s'il doit engager ou non des poursuites à son encontre, a dit Philippe Maitre.

Dans la nuit de vendredi à samedi, Nicolas Sarkozy et la préfecture de police de Paris ont exposé une version similaire des faits.

Le ministère de l'Intérieur a cependant fait remarquer que les policiers avaient normalement instruction de ne pas opérer dans ou à proximité des écoles. Philippe Maitre a expliqué que le parquet de Paris n'avait pas connaissance de cette instruction.

Le Chinois arrêté a été libéré très rapidement, comme cela se produit pour beaucoup d'étrangers sans papiers, qui s'avèrent être juridiquement inexpulsables, notamment parce qu'ils ont des enfants ou petits-enfants français.

La controverse sur l'immigration bat son plein depuis la décision de Nicolas Sarkozy en septembre de régulariser 6.924 personnes sur 30.000 personnes ayant des enfants scolarisés en France et demandaient donc à y rester, chiffre jugé trop limité et arbitraire par la gauche et les associations.

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