March 24, 2007

Les propriétaires américains sont inquiets

ALBANY, New York (AP) - Un produit chimique utilisé comme mort-aux-rats a été trouvé dans de la nourriture pour animaux qui aurait provoqué au moins 16 décès de chiens et chats, a annoncé vendredi une porte-parole du Département de l'Agriculture et des marchés de l'Etat de New York. La porte-parole Jessica Chittenden n'a pas voulu identifier le produit chimique ni son origine.

La FDA, l'agence du médicament et de la sécurité des aliments aux Etats-Unis a précisé que l'enquête se concentre sur du gluten de blé présent dans cette nourriture pour animaux vendue dans toute l'Amérique du Nord. Le gluten lui-même n'aurait pas pu provoquer de défaillance rénale, mais il aurait pu être contaminé par des métaux lourds ou des toxines, selon la FDA.

Les décès enregistrés ont entraîné le rappel de 60 millions de boîtes et conserves de nourriture pour animaux produite par l'entreprise Menu Foods et vendues sous 95 marques différentes. Plusieurs cas de défaillance rénale chez des animaux qui avaient été nourris avec ces produits ont été signalés et la compagnie a confirmé le décès de 15 chats et un chien.

Ce rappel a provoqué l'inquiétude des propriétaires d'animaux de compagnie en Amérique du Nord.


Ce logo est celui de www.addiopizzo.org. Voir « Le racket mafieux » pour plus d'informations en français.
 
Avril 1986, Tchernobyl.

Mars 1999. « Avant la récente épidémie propagée par un fromage d’Époisses, la listériose avait massivement tué en France en 1992. Un scandale sanitaire soigneusement étouffé. » Voir l'article du 19 novembre 2006.

novembre 2005, États généraux de l’alcool : 45 000 morts par an et 5 millions de malades.

décembre 2005, suite au naufrage d'Outreau, « inquiets, les magistrats doutent et s'interrogent ».

Janvier 2006, un appel à des États généraux de la condition pénitentiaire.

mars 2007, malades surirradiés à Epinal : un 24e cas grave et de nouvelles victimes

...





Charlie hebddo du 21 mars 2007,
d'autres ont inventé l'industrie du placement


- Il y a tellement plus grave que le sort d'humains -



Posted 18 years, 9 months ago on March 24, 2007
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Re: Les propriétaires américains sont inquiets
vendredi 23 mars 2007, 17h46
Malades surirradiés à Epinal: un 24e cas grave et de nouvelles victimes

EPINAL (AFP) - L'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a annoncé vendredi la découverte d'un 24e cas grave d'irradiation survenu à l'hôpital d'Epinal, ajoutant que tous les malades traités dans cet établissement de 2001 à 2006 pour un cancer de la prostate avaient été surirradiés.

Le nouveau cas détecté concerne un patient qui a été traité, comme 23 autres, entre mai 2004 et août 2005 à l'hôpital Jean Monnet d'Epinal, a indiqué l'IRSN, chargé par le ministre la Santé Xavier Bertrand de faire la lumière sur les pratiques de radiothérapie dans cet établissement.

"Le dossier de ce patient, qui a une symptomatologie grave, n'avait pas été vu par l'équipe médicale de l'hôpital. L'IRSN, par une étude extrêmement précise et systématique, a permis de l'informer", a expliqué le directeur de l'Agence régionale d'hospitalisation (ARH) de Lorraine, Antoine Perrin, lors d'une conférence de presse à Nancy.

L'enquête a également mis au jour un dysfonctionnement récurrent qui a entraîné l'administration d'un petit surcroît régulier de radiations aux malades de la prostate depuis 2001.

Les 397 autres personnes traitées pour ce type de cancer par "radiothérapie conformationnelle" entre 2001 et novembre 2006 à Epinal ont été victimes d'une "erreur de comptage des doses délivrées qui a conduit à une surirradiation plus faible, de l'ordre de 8%", souligne le rapport. Les 24 cas graves (4 morts, 20 blessés) avaient subi des surdosages de 20%.

Dans un communiqué, le ministre de la Santé Xavier Bertrand a demandé que ces 397 personnes fassent l'objet d'un suivi médical personnalisé.

Pour 32% d'entre elles, soit 140 personnes, la radiothérapie a entraîné soit des rectites (complication au niveau du rectum liées à l'irradiation) avérées (17%), soit une suspicion forte de rectite (15%), un taux d'incidence bien supérieur à ce qui est normalement attendu.

L'IRSN a par ailleurs analysé l'ensemble des interventions radiothérapiques menées à Epinal de 2001 à novembre 2006, qui concerne 3.602 patients, sans trouver d'autre problème. "Aucune erreur systématique n'a été relevée pour les autres indications et les autres protocoles", selon un communiqué du ministère.

Un premier rapport, rendu il y a deux semaines par l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), avait ciblé des défaillances à répétition à l'origine de l'accident de radiothérapie, le plus grave du genre jamais survenu en France.

Seize plaintes ont à ce jour été déposées, dont cinq pour homicide involontaire et 11 pour blessure involontaire, auprès du procureur d'Epinal Bernard Marchal à la suite de l'accident. Trois de ces plaintes concernent des femmes, dont deux sont décédées, l'une d'un cancer du sein, l'autre d'un cancer de la gorge, après avoir été traitées à Epinal.

En raison du "caractère exceptionnel de gravité de l'accident", M. Marchal a demandé mercredi au juge d'instruction en charge de l'affaire de se dessaisir au profit du pôle de santé publique de Paris, a-t-on appris vendredi.



vendredi 23 mars 2007, 12h00
Accidents de radiothérapie d'Epinal : 400 patients concernés

Un nouveau rapport de l'Institut de Radioprotection et de Sûreté nucléaire (IRSN) remis au ministre de la Santé, permet de mieux cerner l'ampleur des accidents de radiothérapie survenus à Epinal : au total, 421 malades ont subi des sur-irradiations » depuis 2001 !

Ce sont finalement 24 personnes et non 23 comme annoncé antérieurement qui ont reçu une surdose d'au moins 20% lors du traitement d'un cancer de la prostate entre mai 2004 et août 2005 », souligne le ministère. Vingt-quatre patients donc, auxquels il convient d'en ajouter 397 qui eux, ont reçu une sur-dose de 8%, « suite à une erreur de comptage » entre 2001 et novembre 2006.

Environ un tiers de ces 397 patients présente des effets secondaires. C'est pourquoi Xavier Bertrand demande « qu'un suivi individualisé soit mis en oeuvre, et qu'un examen soit proposé à chacun d'entre eux pour faire un bilan précis de leur état médical » Un numéro vert est également à leur disposition : le 0 800 641 612.

Source : Ministère de la Santé, 23 mars 2007
(Destination Santé)
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