March 24, 2007

Face à la polémique naissante : un télégramme aux préfets


Le Monde - La tentation de la politique-spectacle
Pour doper l'audience des émissions politiques, télévisions et radios essaient d'innover. Des initiatives controversées.

PARIS (Reuters) - (...) Le ministère de l'Intérieur a cependant fait remarquer que les policiers avaient normalement instruction de ne pas opérer dans ou à proximité des écoles. Philippe Maitre (le procureur adjoint) a expliqué que le parquet de Paris n'avait pas connaissance de cette instruction.




Une video de source http://www.latelelibre.fr.

PARIS (AFP) - (...) Le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, avait estimé vendredi "inacceptable d'organiser des formes +d'embuscades+ près des établissements scolaires".

De leur côté, une vingtaine de directeurs d'écoles maternelles du XVIIIe arrondissement ont sollicité l'intervention du recteur d'académie, pour qu'il condamne "le procédé de rafle" de sans papiers aux abords des établissements scolaires, selon eux contraire à un engagement de la préfecture de police.

Face à la polémique naissante, le ministère de l'Intérieur avait rappelé vendredi aux préfets, via un télégramme, qu'aucune mesure d'éloignement d'étrangers sans papiers ne devait donner lieu à des interpellations dans les écoles où à leur proximité.

Quant au placement en garde à vue de Mme Boukobza
, il relève d'"une décision judiciaire", a précisé Nicolas Sarkozy depuis la Martinique où il était en déplacement de campagne.

La police s'est exécutée à la demande d'"un procureur de la République indépendant (..) à la suite de violences faites à un policier, et donc absolument pas en fonction d'une famille immigrée", a ajouté le candidat UMP à la présidentielle et encore ministre de l'Intérieur jusqu'à lundi.

Le syndicat Alliance (deuxième syndicat de gardiens de la paix) s'est déclaré samedi "scandalisé et choqué" par les "accusations" portées contre les policiers. Il a demandé au ministère de "déposer plainte contre les auteurs des accusations diffamatoires", sans préciser à qui il faisait allusion.

La grogne des riverains du canal Saint-Martin s'amplifie
22/03/2007 - source : Le Monde.fr : A la une
Après l'élan de solidarité impulsé par les Enfants de Don Quichotte, en décembre, de plus en plus de riverains du canal Saint-Martin, à Paris, n'acceptent plus la présence des tentes et de leurs occupants accusés de nuire à la tranquillité du quartier.

La mort de deux SDF près du canal Saint-Martin ravive les critiques sur la lenteur des relogements
17/03/2007 - source : Le Monde.fr : France et Société
L'un avait 21 ans, l'autre 30. Tous deux vivaient depuis près de deux mois dans le campement de SDF, installé par l'association Les Enfants de Don Quichotte, au bord du canal Saint-Martin, à Paris.




Quelques photos de Paris et du canal Saint Martin





La fédération de Paris de l'UMP, 15 février 2007


(...) Coïncidence : le bâtiment parisien du leader mondial des télécommunications se trouve juste en face de celui de la fédération de Paris de l'UMP. Voisinage oblige, le dispositif policier mis en place "déborde" naturellement du cadre.

Pendant près d'un mois, l'image a sommeillé. La manifestation européenne des salariés d'Alcatel lui a redonné vie. L'intense activité des blogueurs militants à ce moment a accéléré sa diffusion. Elle investit le Web, en changeant de nom et de taille.

De source Le Monde - Sarkozy piégé par les CRS
La photographie fait partie d'une série diffusée par le site de la CFDT de l'entreprise Alcatel. Elle a été prise rue de La Boétie à Paris, dans le 8e arrondissement, le 15 février.

Les faits - Les premiers projets de loi de Nicolas Sarkozy seraient prêts

PARIS (AFP) - Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi en fin de journée à Paris derrière une banderole réclamant "la régularisation globale des sans-papiers".

Parti de Censier (Ve arrondissement), le cortège s'est dispersé peu avant 20H00 devant l'église Saint-Ambroise (XIe), qui avait été occupé par des sans-papiers en mars 1996. Des manifestants ont allumé quelques lampions devant l'église

Le défilé concluait une journée de colloque sur l'immigration tenue par plusieurs associations à la faculté de Censier et à laquelle a assisté José Bové, candidat à l'élection présidentielle.

A la suite de ce colloque, une quarantaine d'organisations ont signé une déclaration commune intitulée : "uni(e)s contre une immigration jetable", dans laquelle elles réclament "la régularisation de tous les sans-papiers présents sur le territoire national par délivrance d'une carte de résident" ou encore "la fin des rafles de sans-papiers et des contrôles d'identité discriminatoires contraires à la loi et aux pratiques éthiques".

"La chasse aux sans-papiers de M. Sarkozy est un danger pour la démocratie" a déclaré à l'AFP Jean-Claude Amara, porte-parole de l'association Droits devant. "Plein de gens disent stop, M. Sarkozy, cela suffit!", a-t-il ajouté.


- La pagaille -


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Re: Face à la polémique naissante : un télégramme aux préfets
samedi 24 mars 2007, 19h00
Sans-papiers: la justice s'explique sur l'affaire de la rue Rampal

PARIS (AFP) - La justice s'est expliquée samedi sur les conditions de l'interpellation d'un sans-papier aux abords d'une école maternelle du quartier parisien de Belleville (XIXe arrondissement) et de la garde à vue de la directrice de l'établissement.

Par ailleurs, plusieurs voix dont celle de Nicolas Sarkozy se sont élevées pour défendre l'attitude de la police, dans une affaire qui continue de susciter l'indignation du monde éducatif.

De violents incidents avaient opposé mardi des parents d'élèves aux forces de l'ordre après l'interpellation, dans un café de la rue Rampal voisin d'une école maternelle, d'un grand-père chinois en situation irrégulière qui venait chercher ses deux petits-enfants.

A la suite de cette affaire, la directrice de l'école maternelle, Valérie Boukobza, soupçonnée d'outrage et de dégradations sur une voiture de police a été longuement gardée à vue vendredi.

Alors que cette mesure a été vivement critiquée à gauche et par le monde enseignant, le parquet de Paris a indiqué samedi qu'elle était "conforme à la loi" et "nécessaire à l'audition" de Mme Boukobza ainsi qu'à la confrontation de sa version des faits avec celle des policiers.

Concernant l'interpellation du Chinois sans papiers, "les policiers ont agi dans le cadre de réquisitions du parquet sur les étrangers (en situation irrégulière, ndlr) et le port d'armes prohibées qui prévoyaient des contrôles d'identité mardi entre 16H30 et 18H30" dans ce secteur, a déclaré le procureur adjoint à l'AFP.

"En l'état actuel de l'enquête, rien n'indique que la police se soit rendue dans un débit de boissons parce qu'elle pensait y trouver des personnes en situation irrégulière qui attendaient la sortie d'enfants d'une école", a-t-il ajouté.

Le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, avait estimé vendredi "inacceptable d'organiser des formes +d'embuscades+ près des établissements scolaires".

Des parents d'élèves du groupe scolaire Lasalle-Rampal ont appelé samedi à une manifestation "en fin de semaine" prochaine devant l'IGS (la police des polices) à Paris. Ils n'ont pas précisé s'ils comptaient déposer plainte contre des policiers.

De leur côté, une vingtaine de directeurs d'écoles maternelles du XVIIIe arrondissement ont sollicité l'intervention du recteur d'académie, pour qu'il condamne "le procédé de rafle" de sans papiers aux abords des établissements scolaires, selon eux contraire à un engagement de la préfecture de police.

Face à la polémique naissante, le ministère de l'Intérieur avait rappelé vendredi aux préfets, via un télégramme, qu'aucune mesure d'éloignement d'étrangers sans papiers ne devait donner lieu à des interpellations dans les écoles où à leur proximité.

Quant au placement en garde à vue de Mme Boukobza, il relève d'"une décision judiciaire", a précisé Nicolas Sarkozy depuis la Martinique où il était en déplacement de campagne.

La police s'est exécutée à la demande d'"un procureur de la République indépendant (..) à la suite de violences faites à un policier, et donc absolument pas en fonction d'une famille immigrée", a ajouté le candidat UMP à la présidentielle et encore ministre de l'Intérieur jusqu'à lundi.

Le syndicat Alliance (deuxième syndicat de gardiens de la paix) s'est déclaré samedi "scandalisé et choqué" par les "accusations" portées contre les policiers. Il a demandé au ministère de "déposer plainte contre les auteurs des accusations diffamatoires", sans préciser à qui il faisait allusion.
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