March 26, 2007

« Un vrai réseau mafieux »


C'est ça la France
Du chili dans les gamelles et du vin dans les bidons
C'est ça la France
Du laguiole à l'opinel, partager les saucissons
C'est ça la France
On est tous des frères selon les déclarations
Enfin, je pense
, faut jamais les oublier
Les trois qui terminent en Té

Ça avale son vichy et ça Dreyfus la joie
Jean Moulin Rouge aussi, Pierre Bérégovoy
Sa liberté de la presse, c'est pas qu'une impression
Le plus souvent ça O.S. chez renault, chez citron


Marc Lavoine, « C'est ça la France »

Carnets de justice
«Evidemment, il n'y a pas de facture»
Par Jacqueline COIGNARD
Libé, lundi 26 mars 2007
Tribunal correctionnel de Bobigny

Yessil, flanqué d'un traducteur turc-français, se cramponne à la barre, face au président. Comme beaucoup de gérants de bars-restaurants de Seine-Saint-Denis, il a hébergé une machine à sous, courant 2006, et il s'en mord aujourd'hui les doigts. Cette passagère clandestine lui a déjà valu une fermeture administrative d'un mois, et il risque une amende de plusieurs milliers d'euros. «Un vrai réseau mafieux démarche tous les patrons d'établissements du département et place des machines qui portent une sorte de logo de la préfecture, résume le président. Mais vous savez bien que c'est illégal, qu'il y a un monopole du jeu en France ?»

L'avocat de Yessil assure que non. La fausse estampille de la préfecture aurait trompé son client
, qui, en plus, ne maîtrise pas le français. Après avoir payé 1 600 euros pour l'installation du bingo, Yessil recevait 600 euros par mois des mains du placier, un certain Ali. «Il n'avait pas de clé, pas de contrôle sur la recette. Il était persuadé de la légalité de son contrat», assure l'avocat. Lors du débarquement des enquêteurs, en octobre, la machine était en panne. Elle n'avait que 12 euros dans les entrailles. Et l'avocat déplore la saisie d'un bol à soupe, près de la caisse, qui contenait 125 pièces de 2 euros. «C'était la recette des sandwichs, vendus à 4 euros pièce», explique l'avocat.

...

Rencontre in extremis en Irlande du Nord • Les deux partis majoritaires, le Sinn Fein et le parti protestant unioniste, vont se rencontrer ce lundi, alors que l'ultimatum fixé par Londres pour former un gouvernement expire à minuit.
Le Figaro, le 25 mars 2007

PARIS (AP) - Après avoir succédé à Dominique de Villepin au poste de secrétaire général de l'Elysée puis l'avoir suivi au gouvernement, le très discret Philippe Bas a été promu lundi ministre de la Santé et des solidarités, après le départ du gouvernement de Xavier Bertrand.

PARIS (AP) - Nicolas Sarkozy a quitté le ministère de l'Intérieur lundi sur une déclaration d'amour aux policiers avant de repartir en campagne présidentielle, "libre d'aller vers les Français".

PARIS (AFP) - François Baroin a été nommé lundi ministre de l'Intérieur pour succéder à Nicolas Sarkozy, qui quitte le gouvernement à quatre semaines du premier tour de la présidentielle, et sera lui-même remplacé à l'Outre-Mer par le député UMP Hervé Mariton, a annoncé l'Elysée.

Sans-papiers : fronde contre les sorties d'école policières • Une semaine d'actions prévue après la garde à vue d'une directrice de maternelle.
Libé, lundi 26 mars 2007

PARIS (AFP) - Un millier de personnes étaient rassemblées lundi à 18h00 devant la direction du rectorat de Paris (Ve) pour protester contre la garde à vue vendredi de la directrice d'une école du XIXe, a constaté un journaliste de l'AFP.

PARIS (AFP) - L'appel des policiers de l'Unsa-police à manifester, mardi à Marseille, en pleine campagne pour la présidentielle et alors que Nicolas Sarkozy vient de quitter l'Intérieur, ne fait pas l'unanimité parmi les syndicats de policiers, qui dénoncent son "caractère politique".

NANTERRE (AFP) - Le siège départemental du Parti socialiste des Hauts-de-Seine, situé au Plessis-Robinson, a été ravagé par un incendie probablement d'origine criminelle, lundi vers 04H00, a-t-on appris auprès de la fédération du PS et de la police.


Femmes battues : «La France est arriérée» • Marie Bellanger, responsable du 3919, le nouveau service d'écoute des violences conjugales.
Libé, lundi 26 mars 2007

Ils ont défilé derrière une banderole blanche tachée de lettres rouges : «Le machisme tue tous les jours, le féminisme n'a jamais tué personne». Quelque 2 000 personnes, dont José Bové, ont manifesté samedi après-midi à Paris sous la pluie pour exiger une loi-cadre contre les violences faites aux femmes et un ministère d'Etat pour la parité hommes-femmes. Le service d'écoute des violences conjugales, le 3919, ouvert le 14 mars, a reçu près de 10 000 appels en dix jours. Entretien avec sa responsable, Marie Bellanger.

Depuis son ouverture, le 3919 connaît un rush. C'est une surprise ?
Nous avons cinq à six fois plus d'appels que d'habitude. Environ 980 appels par jour. Si la demande continue comme ça, cela fera 62 400 appels en un an ! On s'attendait seulement à un doublement. Il y a peu d'appels parasites. ...

Que racontent-elles ?
Elles font part, plus qu'avant, de violences psychologiques.
...

Qu'attendent-elles de vous ?
30 % des femmes déclarent avoir porté plainte ou fait une main courante. C'est plutôt courageux, parce que, après, elles retournent vivre avec leur conjoint. Les femmes comme les hommes sont plus informés. Beaucoup de femmes sont en colère parce que les plaintes sont classées sans suite. Elles disent : «Vous mettez en place ce numéro d'appel, mais après ?»

Que faire ?
La loi existe.
Par exemple, elle prévoit l'éviction du mari, mais il faut un dispositif pour prendre en charge le conjoint et pour être sûr qu'il ne revienne pas. Ce ne sont pas des hommes qui vont bien. C'est de la responsabilité de l'Etat, or, là, pratiquement tout repose sur le secteur associatif. ...


Xème parlement des enfants
17 mai 2003
, Assemblée nationale
Orléans – Tours,
Ecole élémentaire Michelet 2, Dreux
Proposition de loi visant à protéger les citoyens qui osent briser la loi du silence


Bataille contre « Marchand de Sable »

ERDEVEN (AFP) - Drapeaux bretons au vent, près de 10.000 personnes se sont rassemblées dimanche sur une plage du Morbihan pour protester contre un projet d'extraction de sable en mer au large de la presqu'île de Quiberon, piloté par Lafarge, le premier cimentier mondial.

PARIS (AP) - Le débat sur l'identité nationale "évite, une nouvelle fois, de parler des vrais problèmes" de la France, a estimé lundi Arlette Laguiller, dénonçant de "la poudre aux yeux".

3/7/07, chantiers du premier ministre
Justice : La modernisation du système judiciaire
Améliorer, simplifier, adapter : depuis 2002, le Gouvernement s’est attaché à moderniser le fonctionnement de la justice souvent critiquée pour sa lenteur et sa complexité. L’affaire d’Outreau a conduit à une réforme de la justice portant principalement sur le recrutement, la formation et la responsabilité des magistrats et sur un rééquilibrage de la procédure pénale.

PARIS (Reuters) - L'Association des maires de France (AMF) annonce le lancement d'une action en justice à l'encontre de Gérard Schivardi, qui se présente à l'élection présidentielle comme le "candidat des maires", ce que conteste l'association.


Scéance à l'assemblée nationale
Présidence de M. Laurent FABIUS, Président
Extrait du procès-verbal de la séance du 5 février 1998 :

En ce qui concerne les statistiques relatives aux allégations des enfants – vraies ou fausses – je n’en connais pas. Il y a là un travail à organiser.

M. Baroin, oui, la loi du silence existe.
Nous sortons d’un procès dont vous avez sans doute entendu parler mettant en cause l’hôpital du Kremlin-Bicêtre. L’instruction a duré quatre ans ! Les parents ont subi des pressions pour ne pas porter plainte, pour que l’affaire soit réglée au sein de l’institution. Il y a un tel consensus que les plaignants se sentent presque coupables d’avoir à porter plainte !

La parole d’un enfant n’a pas de poids par rapport à celle d’un adulte.


(...) Cette loi du silence, cette protection est-elle calculée ? Non, je crois que lorsqu’un enfant se plaint d’avoir subi de son instituteur, d’un maire ou d’un médecin, des violences sexuelles, on ne veut pas le croire – la parole d’un enfant a encore moins de valeur en présence d’une personne titulaire d’une autorité.


- « La France est arriérée » -


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Re: « Un vrai réseau mafieux »
lundi 26 mars 2007, 13h33
Jean-Paul Leconte reconnaît le meurtre de Patricia Leclercq lors de son procès en appel

BEAUVAIS (AFP) - Jean-Paul Leconte a reconnu lundi à l'ouverture de son procès en appel devant la cour d'assises de l'Oise le meurtre de Patricia Leclercq, 19 ans, en 2002 dans la Somme, qu'il avait toujours nié et pour lequel il a été condamné à la réclusion à perpétuité en 2005.

"Je reconnais la totalité des faits qui me sont reprochés, sauf le viol, j'admets le meurtre de Patricia Leclercq et des attouchements", a déclaré Jean-Paul Leconte, devant la cour à Beauvais qui le juge pour le meurtre et le viol de la jeune fille.

En février 2005, la cour d'assises de la Somme l'avait jugé coupable du meurtre et de tentative de viol de Patricia et l'avait condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Leconte, mis en examen pour le meurtre d'une autre jeune fille aussi dans la Somme en 2002, avait fait appel du jugement.

A Amiens, l'accusé avait alors défendu une version confuse des faits, selon laquelle il aurait aidé deux inconnus rencontrés sur une route à maquiller à leur demande un accident, dont Patricia était la victime, en crime sexuel.

Dans des propos enregistrés en prison en 2003 lors d'un parloir avec sa grand-mère, il avait pourtant dit à propos de Patricia: "Y' a pas eu viol, juste meurtre", "je l'ai trouvée sur la route", "je l'ai frappée".

Patricia Leclercq, pupille de la DDASS, avait disparu le soir du 6 juillet 2002 après avoir quitté le McDonald's d'Albert où elle travaillait, pour rejoindre à vélo le village voisin de Buire-sur-l'Ancre où résidait sa famille d'accueil.

Son corps avait été découvert le surlendemain, à moitié dénudé, roué de coups, écrasé par un véhicule, et abandonné au bord d'un champ, à 3 km de Buire.

Confondu par son ADN grâce à des traces de sang et de sperme retrouvées sur la culotte de la victime, l'accusé, sorti de prison au printemps 2002 après avoir été condamné en 1991 à 17 ans de réclusion criminelle pour plusieurs viols commis dans la région, avait été interpellé et mis en examen en novembre 2002.

Avant son aveu lundi matin, Leconte, vêtu d'un col roulé et d'une veste sombre, a répondu posément à des questions portant sur son identité après la sélection des jurés. Ayant récusé ses précédents conseils, il est défendu par deux avocates du barreau de Beauvais désignées à sa demande.

La cour devait entendre dans l'après-midi la famille de l'accusé. Une vingtaine de témoins sont attendus lors de ce procès prévu jusqu'à vendredi.

Jean-Paul Leconte a aussi été mis en examen en janvier 2005 pour le meurtre de Christelle Dubuisson, 18 ans, tuée fin août 2002 dans la Somme. L'affaire est toujours en en cours d'instruction.
Posted 18 years, 9 months ago by Anonymous • • • Reply
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