March 26, 2007
Il affirmait qu'il avait changé
AVIGNON (AP) - Nicolas Sarkozy a prôné à nouveau lundi la "rupture" avec un système "à bout de souffle", à Avignon lors de son premier déplacement de campagne depuis son départ du ministère de l'Intérieur quelques heures auparavant."Je m'en suis fait l'écho et j'en serai l'interprète tout au long de cette fin de campagne", a déclaré le candidat UMP lors d'une réunion avec des militants UMP au Palais des papes. Nicolas Sarkozy avait mis entre parenthèses cette thématique de la "rupture" lors de sa déclaration de candidature le 29 novembre dernier, parlant de "rupture tranquille". Il n'a quasiment pas prononcé le mot ces dernières semaines pour obtenir le soutien de Jacques Chirac.
"Les Français sentent que notre système est à bout de souffle. Ils sentent que de nouvelles idées, de nouvelles solutions, de nouvelles propositions doivent être tentées. Jusqu'au dernier jour, je serai l'homme qui bouscule les certitudes et les habitudes car je ne me résoudrai pas à répéter ce qui a été fait et a échoué depuis 20 ans", a ajouté M. Sarkozy.
Le candidat UMP a donc proposé de "traiter" les problèmes de la France "à la racine". "Pour l'emploi, pour la relance du pouvoir d'achat, pour l'égalité des chances, pour l'immigration choisie et l'intégration réussie, je veux changer les logiques politiques", a-t-il dit. "La rupture que je préconise n'est pas une révolution sans buts, elle est au contraire une transformation réaliste, méticuleuse et ambitieuse de la France éternelle."
Posted 18 years, 9 months ago on March 26, 2007
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Re: Il affirmait qu'il avait changé
lundi 26 mars 2007, 21h22
"Je ne vous trahirai pas", promet Nicolas Sarkozy, candidat à temps plein
SAINT-DIDIER (AFP) - "Je ne vous mentirai pas, je ne vous trahirai pas, je ne vous décevrai pas": sur une estrade, devant la mairie du village de Saint-Didier (Vaucluse), entouré d'élus arborant l'écharpe tricolore, Nicolas Sarkozy a fait lundi son premier discours de candidat à temps plein.
Devant quelques centaines de sympathisants, Nicolas Sarkozy, qui a quitté dans la matinée le ministère de l'Intérieur, exalte de nouveau la "valeur travail", "l'identité nationale", le "respect".
Il vient de descendre la rue principale bordée de platanes et fermée à la circulation pour l'occasion, rendant visite aux commerçants, serrant les mains par dizaines, au milieu d'une grappe de caméras et micros.
Le maire, Gilles Veve, un agriculteur de 43 ans, évoque en l'accueillant un village qui réussit à maintenir ses commerces, mais aussi les difficultés des agriculteurs, le "système inique" de la grande distribution, l'inquiétude pour la Poste locale...
"J'accueille avec un très grand intérêt votre proposition" de défiscaliser les heures supplémentaires, dit-il également.
M. Sarkozy est lancé: il affiche sa volonté d'écouter "ces commerçants qui disent +on a travaillé dur, on s'est endetté, il faut nous laisser le fruit de notre travail+.
Ces commerçants disent "on est prêt à la solidarité, mais on ne veut pas que celui qui ne travaille pas gagne autant que celui qui travaille", lance-t-il, provoquant les applaudissements de la foule.
"On est accueillant, mais on veut que celui qu'on accueille nous respecte, et respecte notre pays", ajoute-t-il encore sous les applaudissements.
"Il y a une identité française, avec des valeurs, sur lesquelles nous ne transigerons pas", souligne-t-il encore, avant de réclamer le retour du "respect" dans l'enseignement, avec "des élèves qui se lèvent quand le professeur rentre".
Et dans ce département du Vaucluse, où le FN réalise traditionnellement des scores élevés, M. Sarkozy lance un appel direct aux électeurs qui "ne votent plus" ou qui "dans un coup de colère" ont voté FN, parce qu'ils ont eu "le sentiment d'être trahis".
"Je ne vous mentirai pas, je ne vous trahirai pas, je ne vous décevrai pas", promet-il, dans un discours qui se termine par la Marseillaise chantée avec une assistance qui agite des petits drapeaux tricolores.
Le discours de M. Sarkozy plaît à Annette Chastan, 67 ans, viticultrice retraitée des environs d'Orange, qui a réussi à se faire dédicacer une biographie par le candidat.
"Il y a beaucoup de gens qui vont voter Sarkozy au premier tour" chez ceux qui ont voté Le Pen au premier tour de 2002, explique-t-elle. "J'en appelle au téléphone, ils me disent +on a fait une erreur, on ne va pas la refaire", a-t-elle dit.
Nicolas Sarkozy ira ensuite visiter une exploitation maraîchère, avant de retrouver des militants UMP réunis à Avignon, sur le site du Palais des Papes, où il reprend les mêmes thèmes du travail et de l'identité nationale, mais aussi de la lutte contre l'insécurité.
"Je suis fier d'être patriote, oui patriote, et en même temps européen", lancera-t-il, avant de demander de "rompre avec cette détestation de la nation qui n'est rien d'autre que la détestation de soi".
M. Sarkozy salue le soutien de Jacques Chirac, "important sur le plan politique et sur le plan personnel". Mais il se présente en même temps comme le candidat de la "rupture".
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"Je ne vous trahirai pas", promet Nicolas Sarkozy, candidat à temps plein
SAINT-DIDIER (AFP) - "Je ne vous mentirai pas, je ne vous trahirai pas, je ne vous décevrai pas": sur une estrade, devant la mairie du village de Saint-Didier (Vaucluse), entouré d'élus arborant l'écharpe tricolore, Nicolas Sarkozy a fait lundi son premier discours de candidat à temps plein.
Devant quelques centaines de sympathisants, Nicolas Sarkozy, qui a quitté dans la matinée le ministère de l'Intérieur, exalte de nouveau la "valeur travail", "l'identité nationale", le "respect".
Il vient de descendre la rue principale bordée de platanes et fermée à la circulation pour l'occasion, rendant visite aux commerçants, serrant les mains par dizaines, au milieu d'une grappe de caméras et micros.
Le maire, Gilles Veve, un agriculteur de 43 ans, évoque en l'accueillant un village qui réussit à maintenir ses commerces, mais aussi les difficultés des agriculteurs, le "système inique" de la grande distribution, l'inquiétude pour la Poste locale...
"J'accueille avec un très grand intérêt votre proposition" de défiscaliser les heures supplémentaires, dit-il également.
M. Sarkozy est lancé: il affiche sa volonté d'écouter "ces commerçants qui disent +on a travaillé dur, on s'est endetté, il faut nous laisser le fruit de notre travail+.
Ces commerçants disent "on est prêt à la solidarité, mais on ne veut pas que celui qui ne travaille pas gagne autant que celui qui travaille", lance-t-il, provoquant les applaudissements de la foule.
"On est accueillant, mais on veut que celui qu'on accueille nous respecte, et respecte notre pays", ajoute-t-il encore sous les applaudissements.
"Il y a une identité française, avec des valeurs, sur lesquelles nous ne transigerons pas", souligne-t-il encore, avant de réclamer le retour du "respect" dans l'enseignement, avec "des élèves qui se lèvent quand le professeur rentre".
Et dans ce département du Vaucluse, où le FN réalise traditionnellement des scores élevés, M. Sarkozy lance un appel direct aux électeurs qui "ne votent plus" ou qui "dans un coup de colère" ont voté FN, parce qu'ils ont eu "le sentiment d'être trahis".
"Je ne vous mentirai pas, je ne vous trahirai pas, je ne vous décevrai pas", promet-il, dans un discours qui se termine par la Marseillaise chantée avec une assistance qui agite des petits drapeaux tricolores.
Le discours de M. Sarkozy plaît à Annette Chastan, 67 ans, viticultrice retraitée des environs d'Orange, qui a réussi à se faire dédicacer une biographie par le candidat.
"Il y a beaucoup de gens qui vont voter Sarkozy au premier tour" chez ceux qui ont voté Le Pen au premier tour de 2002, explique-t-elle. "J'en appelle au téléphone, ils me disent +on a fait une erreur, on ne va pas la refaire", a-t-elle dit.
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"Il nous faut retrouver cette foi dans l'avenir, cette foi dans les capacités humaines et dans le génie français", a dit Nicolas Sarkozy en se référant à "la France des croisades et des cathédrales, la France des droits de l'homme et de la Révolution". De source BESANCON (Reuters), 13 mars 2007.
PARIS (AFP), 14 janvier 2007, extraits - Nicolas Sarkozy, plébiscité dimanche par l'UMP pour porter les couleurs du parti à la présidentielle, s'est immédiatement tourné "vers tous les Français", en affirmant vouloir être "le président de la France réunie".
(...) "Je veux être le président d'une France réunie (...) le président qui va remettre la morale au coeur de la politique (...) Je veux une démocratie irréprochable", a-t-il dit.
Affirmant vouloir se "tourner vers tous les Français", M. Sarkozy a prévenu qu'il ne serait "pas que le candidat de l'UMP". Alors que plébiscité dans son parti il suscite des réactions hostiles au dehors (il inquiète 51% de français selon un sondage IFOP/JDD), il s'est efforcé de prouver que, mûri par les épreuves, il avait "changé", répétant ce mot plusieurs fois.
mercredi 29 novembre 2006, 21h37
Sarkozy a manqué son effet de surprise
PARIS (AP) - Comme Jacques Chirac en 1995, Nicolas Sarkozy a choisi la presse régionale, média de proximité par excellence, pour déclarer officiellement sa candidature à l'élection présidentielle.
(...) M. Sarkozy n'a pas brillé par l'originalité puisque Jacques Chirac avait annoncé sa candidature à l'élection présidentielle de 1995 dans un entretien à la "Voix du Nord". Mais celui qui revendique la "rupture tranquille" a voulu s'adresser à tous les journaux en même temps afin de toucher le maximum de lecteurs.
(...) Il a été réalisé mercredi matin par six représentants des journaux, et communiqué ensuite en fin d'après-midi à l'ensemble des titres.
PARIS (AP) - (...) La France est le théâtre depuis quelques années d'un raidissement certain autour des symboles nationaux.
Le 6 octobre 2001, "La Marseillaise" est copieusement sifflée au Stade de France lors d'une rencontre France-Algérie. L'épisode fait scandale. Le 11 mai 2002, nouvel affront: l'hymne est chahuté dans la même enceinte par les supporters corses lors de la finale de la Coupe de France de football entre Lorient et Bastia. Jacques Chirac réagit aussitôt en quittant la tribune. "C'est inadmissible et inacceptable", tonne-t-il. Le président de la Fédération française de football, Claude Simonet, devra même se fendre d'une déclaration d'excuse "à la France".
La réaction ne tardera pas: la loi de sécurité intérieure défendue en 2003 par Nicolas Sarkozy crée un "délit d'outrage" au drapeau et à l'hymne national, passible de six mois de prison et de 7.500 euros d'amende. Dans la foulée, la loi Fillon rend obligatoire à compter de la rentrée 2005 l'enseignement de "La Marseillaise" à l'école primaire.
Dans un sondage Ifop paru en octobre 2005, huit Français sur dix approuvaient cette décision, et ce quelles que soient leurs sympathies politiques. Signe de leur attachement à "La Marseillaise", 72% s'opposaient à ce que l'on en modifie certaines paroles.