March 30, 2007

Une affaire qui a démarré grâce à « des renseignements précis et vérifiables »


Le grand maître du Grand Orient à l'amende - Sa condamnation est le résultat de querelles internes au sein de l'obédience maçonnique.
Libé, 30 mars 2007

Jean-Michel Quillardet, grand maître du Grand Orient de France, a été condamné mercredi pour usage de faux. La peine prononcée par le tribunal correctionnel de Paris est symbolique (1 000 euros d'amende avec sursis), mais, s'agissant du plus haut dignitaire de la principale obédience maçonnique française, elle fait mauvais genre. Ce n'est certes pas l'affaire du siècle, plutôt le symptôme d'une dégénérescence intellectuelle et institutionnelle de la maçonnerie, censée se préoccuper de philosophie ou d'éthique républicaines, minée par les querelles internes.

Convocation. Les plaignants, Guy Worms, haut fonctionnaire, ancien membre du cabinet de Pierre Bérégovoy (lire ci-contre), Hugues Leforestier, directeur du Caveau de la République (un café-théâtre parisien), ou encore Gérard Pappalardo, imprimeur toulousain et ancien grand maître du GO, autant de contestataires internes, reprochaient à l'actuelle direction de l'obédience une tentative de putsch afin de les évincer des instances dirigeantes de la filiale immobilière du GO, Sogofim, en charge de la gestion des temples et qui plombe depuis des années les comptes du Grand Orient.

(...) Dans une institution aussi attachée à la démocratie interne que le GO, le barouf était garanti.

(...) La vitalité de la contestation interne prouve au moins que des membres du GO, bien qu'en panne d'idées, ne sont pas près d'accepter des moeurs dignes d'une République bananière.

STRASBOURG (AFP) - Une greffière du tribunal de Strasbourg et un policier de la brigade des stupéfiants ont été mis en examen et écroués pour trafic de drogue et blanchiment d'argent après la découverte de 4,5 kg d'héroïne au domicile de la femme, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.

Une troisième personne, mise en examen dans cette affaire uniquement pour des infractions à la législation sur les stupéfiants, a également été écrouée, selon un communiqué du procureur de la République de Strasbourg, Jacques Louvel.

Les juges d'instruction saisis de l'affaire ont suivi les réquisitions du parquet et le juge des libertés et de la détention a ordonné le placement en détention provisoire de ces trois personnes qui ont été incarcérées, selon la même source.

La greffière, mise en examen pour infractions à la législation sur les stupéfiants et blanchiment d'argent, avait admis lors de ses auditions que les 4,5 kg d'héroïne et les produits de coupe découverts lors d'une perquisition en janvier à son domicile avaient été apportés par son amant, un capitaine de police.

Elle avait aussi reconnu qu'elle avait conditionné cette drogue en sachets et qu'elle avait "reçu de son amant des sommes d'argent en espèces qu'elle aurait fait transiter sur son compte bancaire avant de les reverser sur celui du policier", selon le procureur.

Le policier a été mis en examen pour abus de confiance après avoir reconnu qu'il avait détourné des stupéfiants placés sous scellés qu'il était chargé de détruire dans des conditions réglementaires. Il est également poursuivi pour importation, exportation, détention, acquisition, offre ou cession et emploi de stupéfiants.

Le fonctionnaire de police a reconnu qu'il avait effectivement déposé l'héroïne saisie chez sa maîtresse et détourné des scellés de stupéfiants.

Il a cependant réfuté d'autres accusations et expliqué que ses agissements n'avaient d'autre but que "d'approvisionner des informateurs".


Grâce aux indications de la troisième personne mise en examen, les enquêteurs de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) ont pu saisir d'autres produits stupéfiants auprès de deux autres personnes, notamment 370 g d'héroïne qui lui auraient été remis par le policier, selon ses déclarations.

Cette affaire a démarré en janvier 2007 grâce à "des renseignements précis et vérifiables" qui ont été communiqués à l'IGPN, la police des polices.

Une information judiciaire a été ouverte dès le 18 janvier et une commission rogatoire délivrée à l'IGPN a abouti dimanche à la mise en garde à vue des trois suspects, selon le procureur.

COPENHAGUE (AFP) - Des passagères et hôtesses à l'aéroport de Copenhague se plaignent quotidiennement des contrôles jugés trop rapprochés des agents de sécurité pour vérifier d'éventuelles armes dissimulées dans leur soutien-gorge, rapporte vendredi le quotidien gratuit Nyhedsavisen.

(...) "Nous enregistrons cinq plaintes par jour de femmes qui sentent que les agents de sécurité vont trop loin", a indiqué Mogens Kornbo, directeur-adjoint de l'aérport international Kastrup.

Le président du syndicat des hôtesses de l'air de Scandinavian Arlines (SAS), Verner Lundtoft, a reçu également des plaintes de ses membres "offensées", qui "sentent qu'on leur caresse les seins".

(...) Le porte-parole de l'aviation civile, Thorbjoern Ancher, a défendu ces contrôles intimes. "Les agents doivent tout simplement sentir si les passagers ont des armes sous les vêtements. Pensez-donc (aux réactions) si des femmes pouvaient passer avec des grenades entre les seins car nous ne les avions pas contrôlées", a-t-il dit.


- trois suspects mis en examen et écroués -


Posted 18 years, 9 months ago on March 30, 2007
The trackback url for this post is http://justice.cloppy.net/b.blog/bblog/trackback.php/985/

Re: Une affaire qui a démarré grâce à « des renseignements précis et vérifiables »
vendredi 30 mars 2007, 12h35
Un journaliste mis en examen et écroué

PARIS (AP) - Un journaliste, Marc Francelet, a été mis en examen jeudi soir et écroué dans le cadre d'une enquête sur des faits de blanchiment, d'escroquerie et de corruption, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.

M. Francelet, placé mercredi en garde à vue, s'est vu signifier ces charges par le juge d'instruction Philippe Courroye qui l'avait déja mis en examen dans l'affaire "pétrole contre nourriture", a-t-on précisé de même source. Collaborateur à "Choc", il est soupçonné entre autres d'avoir escroqué les Assedic à hauteur de 150.000 euros entre 2001 et 2004 et d'avoir bénéficié de fonds d'origine suspecte d'une galerie d'art suisse, a précisé une source judiciaire.

M. Francelet, âgé d'une soixantaine d'années, se voit également reprocher des faits de corruption d'agent privé. En l'occurence, il aurait reçu 150.000 euros d'un homme d'affaire libanais, Iskandar Safa, visé par un mandat d'arrêt dans une procédure instruite par le juge Courroye, pour qu'un journaliste écrive un article favorable sur celui-ci.

L'auteur de cet article, Jean-François Jacquier, journaliste à l'hebdomadaire "Le Point", a été entendu mercredi par les enquêteurs et a nié avoir perçu une quelconque somme d'argent. "Il n'a jamais donné d'argent à un journaliste", a déclaré Me Daniel Vaconsin, avocat de M. Francelet, à l'Associated Press. "Il a eu un rôle d'attaché de presse", a-t-il ajouté.

Sur les fonds provenant de la galerie suisse, Me Vaconsin assure qu'ils correspondaient à des "commissions" sur des ventes d'oeuvres d'art pour avoir mis en relation vendeur et acheteur. Me Vaconsin a fait appel du placement en détention de son client et devrait déposer ce vendredi après-midi une demande de référé-liberté afin que cet appel soit examiné le plus rapidement possible.

Posted 18 years, 9 months ago by Anonymous • • • Reply
Comment Trackback URL : http://justice.cloppy.net/b.blog/bblog/trackback.php/985/22971/

Add Comment

( to reply to a comment, click the reply link next to the comment )

 
Comment Title
 
Your Name:
 
Email Address:
Make Public?
 
Website:
Make Public?
 
Comment:

Allowed XHTML tags : a, b, i, strong, code, acrynom, blockquote, abbr. Linebreaks will be converted automatically.

 
Captcha:
captcha image

Please type the content of the above image into the following form-field.