December 16, 2005

Bientôt noël


Freud voit en Rebekka la victime tragique du complexe d'Oedipe et d'un passé incestueux. L'analyse en dit sans doute davantage sur Freud que sur Ibsen.

« La où le point de départ est le plus fou,        
    le résultat est souvent le plus original... »
            Henrik Ibsen (1828-1906)


Ces fêtes de fin d'années seront étranges car la plus grande de mes deux filles ne sera pas à la maison.

Du vivant de sa maman et même en périodes « conflictuelles », ma plus grande fille et moi passions régulièrement des moments ensemble, y compris à l'occasion des fêtes de fin d'année et ce même sans décision de Justice. En effet, sa maman et moi nous parvenions à nous entendre pour notre enfant, malgré nos différends d'adultes.


Mon ex est décédée mi 1999, le grand-père maternel est décédé en 2002. L'Aide Sociale à l'Enfance a été saisie en 2003 et la Justice a tranché en novembre 2005. Il s'ensuit que je ne pourrais même pas faire part de mes voeux à ma plus grande fille pour 2006 : elle et moi nous ne devons plus communiquer (les travailleurs sociaux n'apprécient pas les difficultés qui s'ensuivent).

Une tante maternelle a obtenu la garde de sa nièce. Cette tante a construit sur un terrain qui lui a été donné par ses parents. L'héritage du grand-père maternel laisse 3 terrains mitoyens à celui sur lequel cette tante a construit...

Ce serait un dossier d'assistance éducative. Mais l'affaire relève d'avantage de la séquestration, du rapt d'un mineur de moins de 15 ans et de l'accession à la propriété sur fond de collusions et de corruption. Ce dossier est devenu très « complexe » pour un travailleur social mais les problèmes sont connus des professionnels de la protection de l'enfance : certains feraient n'importe quoi pour un enfant. De tels sujets sont tabous en France, les institutions préfèrent généralement sacrifier les enfants voire parfois retenir le dossier d'enquête administrative.

Bientôt 3 ans sous l'opprobre jeté par la famille maternelle de ma plus grande fille et les travailleurs sociaux, 3 ans sans aucun soutien des services qui pouvaient en apporter, pas même à l'enfant concerné par ces mesures : refusé eu égard au contenu du dossier socio judiciaire et à la réputation des travailleurs sociaux. Hormis une plainte récente pour recel, les autres sont sans suites connues, probablement classées.


En 2003 ma plus grande fille vivait à nos côtés (petite soeur, belle-mère, proches, ...) mais les tantes maternelles m'ont accusé (maltraitance, diverses défaillances, ...). Comme ces tantes et les travailleurs sociaux jouissent d'une certaine réputation, je n'ai rien pu faire sinon des constats tout au long de la procédure. Je conserve évidemment mes éléments matériels, depuis plusieurs années.

Ses tantes maternelles auraient aussi souhaité que je sois destitué du statut d'administrateur légal... Je ne suis pas non plus déchu de l'autorité parentale ni d'ailleurs de son exercice ou des droits de surveillance. Le collège m'a d'ailleurs récemment fait parvenir le bulletin scolaire et le relevé des absences pour ce trimestre.

Je pense que les tantes maternelles confondent « garde » et autorité parentale, voire même « garde » et filiation. L'une des deux tantes maternelles est assistante sociale à l'ASE(57), elle ne devrait donc pas ignorer l'éthique, la déontologie, la jurisprudence, les textes de loi et leurs évolutions qui s'appliquent depuis fin 2002 (main courante pour menaces).


J'ai une deuxième fille née début 2003. Les services de l'Aide Sociale à l'Enfance ont été saisis de suite après sa naissance mais, par chance, ces services travaillent à ce point en surface que cet enfant a été ignoré et, par là, épargné.

De nombreux travaux du Service Central de la Prévention de la Corruption, les enquêtes menées par la cour des comptes ainsi que diverses conclusions et rapports récents confirment que le dispositif de la protection de l'enfance permet d'échapper aisément à tous contrôles.

Le Conseil Supérieur du Travail Social a aussi rendu un rapport en février 2001... Mais parfois les services sociaux savent tout, ils pourraient intervenir et prévenir le scandale, et ils n'en font rien.


J'ai du faire le tour de tout ce que contient ce dossier, l'essentiel est dans le blog (références aux écrits et non-dits des écrits). Je ne me suis pas écarté de la version que je livrais et du signalement que j'ai fait en août 2005. Je viens même de découvrir un autre ouvrage de référence puis un article qui me confirme que les assistantes sociales peuvent être au fait des lois.

J'ai surtout découvert un autre monde qui oeuvre comme en 1889 et dans lequel la justice est rendue comme en 1850 voire même comme en 1664. Les travaux de référence, l'éthique et les bibliographies des travailleurs sociaux sont tout aussi surprennants. Je me demande encore quoi en penser car nous sommes en 2005 et parce que je me référais aux savoirs et aux textes en vigueur ainsi qu'à la jurisprudence la plus récente... Dans cet autre monde, vous êtres noirci par des tiers et les travailleurs sociaux puis un juge vous retire votre enfant.

Un petit travail de synthèse et la constitution d'un épais dossier motivé s'impose car téléphoner au 119 ne suffit pas lorsqu'il y a un tel cumul et enchevêtrement de dérives : ce ne seraient que des « difficultés familiales » et, de l'avis des travailleurs sociaux, elles seraient évidemment à imputer au père !


J'ai encore quelques lettres à rédiger et à envoyer...

Ainsi qu'à reprendre rendez-vous avec l'expert psychiatre qui m'a fait faux bond pour une seconde fois. Mais selon l'esprit des textes relatifs à la corruption, il appartiendrait maintenant aux travailleurs sociaux de fournir la preuve de mes prétendus troubles psychiatriques ; si tel est bien le cas, les travailleurs sociaux vont une fois de plus être en difficultés.

« j'étais ainsi : pour moi deux et deux ne faisaient jamais quatre,
s'il y avait moyen de croire que cela faisait cinq. »
        L.P. Hartley, The Go Between

La préface par Colm Toibin est pas mal aussi :
« The past is a foreign country : they do things differently there. »

Voir à ces sujets trait d'union de l'histoire et réviser les fondements de la psychologie sociale...

Et la conclusion pourrait être la suivante, de la préface du rapport 2005 du Défenseur des Enfants, sa première phrase :

« Tant qu'il existera, par le fait des lois et des moeurs, une damnation sociale créant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers [...] ; »
Victor Hugo, préface aux Misérables, 1862.

Posted 20 years, 2 months ago on December 16, 2005
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