September 11, 2005

L'incendie de voiture devient une banalité

Dans l'Isère, les chiffres de la délinquance ont beau reculer, notamment grâce à l'action de l'énergique préfet Michel Bard, les gendarmes sont confrontés depuis plusieurs mois à des problèmes de violences urbaines en périphérie des grandes villes. (...) Les suspects ont souvent le même profil. «Des jeunes, majeurs mais aussi des mineurs», précise le patron des gendarmes isérois. Leurs motivations peuvent en revanche être multiples. «Il y a ceux qui agissent par désoeuvrement, d'autres par provocations vis-à-vis de la société ou par vengeance, dit le lieutenant-colonel Baradel. Quand ils s'estiment brimés par la mairie ou la gendarmerie, ils n'hésitent pas à passer à l'acte. L'alcool et les stupéfiants peuvent aussi favoriser ces violences gratuites.» (...)

Le Figaro, le 9 septembre 2005


Sarkozy mobilise contre les violences urbaines

L'incendie de l'Haÿ-les-Roses dimanche dernier en fournit une autre triste illustration. «Songez que cette nuit-là, il a fallu protéger des caillassages les pompiers venus secourir les habitants !» confie, indigné, un haut responsable policier.

«Si sur le reste de la délinquance, la police a su améliorer son efficacité, il n'y a pas de raison qu'elle cale sur les violences», affirme un préfet.


Le Figaro, le 9 septembre 2005


Du dossier de IFRAP, Société Civile N°43, page 15 et 16:

"Cependant, certains enfants, agés de 13 à 18 ans, comprennant que le système - ASE/.../Juge des Enfants - risque de les garder jusqu'à leur majorité, ont trouvé le moyen de s'en sortir: il leurs suffit de commettre un délit, et d'être condamné à une peine de prison. Celle-ci sera courte, puisque la loi prévoit que les peines infligées aux mineurs sont la moitié des peines prévues pour les majeurs. A leur sortie de prison, ils seront libres, et auront échappé au système de la "protection de l'enfance".


Libération, Portrait des incendiaires présumées d'une HLM de L'Häy-les-Roses
Audrey, 18 ans, réside dans un foyer de l'enfance des Hauts-de-Seine, mais traîne dans le Val-de-Marne au pied de la tour aujourd'hui sinistrée.

CRETEIL (AFP), 6 septembre 2005, 23h31
Les faits reprochés aux jeunes filles peuvent être réprimés par la réclusion criminelle à perpétuité pour la majeure, et 20 ans d'emprisonnement pour les mineures.

Les cités pyromanes - Depuis des années sévit chez les jeunes de banlieue une culture de l'incendie à laquelle sont confrontés habitants, pompiers et policiers.
Le Point 08/09/05 - N°1721 - Page 67

Posted 20 years, 3 months ago on September 11, 2005
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