September 4, 2005

Et la correctionnelle, où en est-ce ?

C'est la question qui revient à chaque fois lorsque j'ai une assoc au bout du fil et que j'annonce que j'ai été accusé d'avoir maltraité ma première fille ou que j'annonce qu'elle a fait l'objet d'une mesure de placement - puis de prorogation de la mesure et enfin, de mesures qui tendraient à rompre définitivement la relation père-enfant.[1]


Selon la lecture faite en février dernier par les Magistrats de la Cour d'Appel de Versailles en ouverture d'audience, il figurerait au dossier que j'ai puni ma fille de manière excessive[2] et que je serais rigide.


Or ma fille n'a jamais de réels problèmes de santé ou relationnels ailleurs que dans l'établissement de Taverny.


Pour que je passe en correctionnelle il faudrait des preuves ou des éléments de preuves et non simplement des allégations sans cohérence ni fondements.

Récemment il m'a été fait le repproche d'avoir fait inscrire ma fille au fichier des mineurs disparus et de l'avoir fait rechercher par les gendarmes. Ma fille a été cachée aux gendarmes et des tiers ont été mis en difficulté ce qui a été le motif de ces repproches.

Je ne pense pas que je sois passible de correctionnelle pour avoir fait rechercher ma fille disparue.

Je ne pense pas non plus être passible de correctionnelle pour avoir exercé mes droits dans le but de remplir et de tenter de remplir mes devoirs de père et de citoyen.

Je ne pense pas être passible de correctionnelle parce que personne n'a jamais saisi le Juge aux Affaires Familiales dans le but d'entretenir des relations avec ma fille.

Je ne pense pas être passible de correctionnelle parce que certains membres de la famille maternelle ont disparus sans laisser d'adresse, parce qu'ils sont tous passés en liste rouge et parce qu'ils ne répondent pas ou refusent mes courriers.

Je ne pense pas être passible de correctionnelle pour avoir envoyé des plis et des fax ou parce que Taverny ainsi que d'autres n'ont pas fait leur travail ou ont fait n'importe quoi.


Il m'est encore fait le repproche de ne pas accepter que ma fille ai des relations avec sa famille maternelle. Or elle en a eu au cours de l'année écoulée et j'ai toléré ces relations malgré les difficultés graves que celles-ci posent à la relation père-enfant - jusqu'à la rupture pure et simple de la relation père-enfant si je m'en fie aux objectifs que s'est fixé le Juge des Enfants.


J'ai aussi été accusé d'avoir acheté ma maison avec de l'argent qui aurait du revenir à ma première fille. Le Juge des Tutelles a levé ces accusations.

Le Juge des Tutelles m'a ensuite prié de progresser sur le traitement de deux successions ce que j'ai fait : récemment et après qu'il ait déposé une plainte auprès de la Chambre des Notaires, j'ai informé le Juge des Tutelles que je souhaiterais qu'une banque soit priée de me répondre.


J'ai encore été accusé et suspecté de diverses autres choses mais un rapport rendu récemment par un expert désigné par le Juge des Enfants a aussi levé tout cela.

Ce même rapport d'expert auquel s'est ajouté - pour ne pas dire substitué - le rapport de l'établissement de Taverny fonde le dernier jugement et mesure de placement en famille d'acceuil, à plus de 500km de la maison.[3]

Ce rapport d'expert mentionne cependant que je n'ai pas changé depuis le début des mesures socio-judiciaires - ce qui renvoie à rigide qui a été dit auprès de la Cour d'Appel de Versailles. Mes discours et écrits ont toujours été cohérents, mettant en avant des faits et leur chronologie. Pourquoi changer puisque j'ai les preuves de ce que j'affirme et que j'ai le sentiment d'avoir d'excellentes raisons de m'en tenir à mes positions initiales ?


Une autre question qui revient systématiquement est : « où en est la procédure et l'enquète concernant votre deuxième fille ? »

Ma deuxième fille va avoir 3 ans en janvier. Ma compagne et moi souhaitions qu'elle aille en maternelle à la rentrée car elle est en demande ; elle est rentrée ce 1er septembre.

Elle est en parfaite santé, très éveillée et n'a jamais fait l'objet de la moindre mesure ni d'aucune enquête. Il n'y a pas l'ombre d'un motif qui justifierait une enquête la concernant.


Une dernière question pourrait être : « mais pourquoi souhaitez vous délaisser votre première fille ? »

C'est une idée qui a germée à 400km de chez nous et que les services socio-judiciaires souhaiteraient imposer depuis près de 3 ans au dossier en m'imputant l'avoir eue.

Dernièrement il m'a été imputé de ne pas pouvoir cèder mon rôle et ma place de père ce qui deviendrait motif pour placer ma fille à 500km, en un lieu qui devrait m'être tenu secret.


Par le passé il y a eu instruction parce que la famille maternelle souhaitait poursuivre certains membres de l'équipe médicale qui avaient pris en charge la maman de ma fille  la maman est décédée en milieu hospitalier ; il a été conclu à un non-lieu.


Ma compagne et moi aurions été passible de correctionnelle si nous n'avions pas pris soin de ma fille (l'établissement de Taverny ne le fait pas bien qu'il ait en sa responsabilité le quotidien de ma fille).

J'aurais été passible de correctionnelle si je n'avais pas fait un signalement pour maltraitance institutionnelle auprès des institutions concernées.


Je rappelle que ma fille souhaite vivre avec nous - son papa, sa soeur, sa (belle-)mère - tout en entretenant des relations avec sa famille maternelle et plus particulièrement sa grand-mère. Je souhaiterais que ce soit possible sans que soit compromis l'avenir des miens mais un tel concept parait dépasser les services socio-judiciaires.


Ce sont là mes conclusions eu égard à ce que j'ai perçu au fil de quasi trois ans d'acharnement des services socio-judiciaires. Je peux me tromper et ne pas répondre correctement car je suis dans une situation d'exception du droit français où je dois me défendre sans que je puisse prendre connaissance de ce qui m'est repproché[4]. J'attend de savoir s'il y a autre chose que des placets et lettres de cachet à ce dossier...


[1] La relation parents-enfant des Fournirets aurait été rompue définitivement et sans aucune possibilité de recours.

[2] par definition, il s'ensuit des marques telles que des cicatrices, des plaies, des bleus, des fractures et il y a y a surtout des incidences sur le développement, le comportement, les attitudes, les résultats scolaires (...) de l'enfant.

[3] Il semblerait qu'il ne faut surtout plus que je puisse parler avec ma fille car nos échanges mettent des tiers en difficulté.

[4] Seul mes avocats - trois - ont pu accéder au dossier du Juge des Enfants et je ne dispose d'aucun rapport ni même synthèse d'un seul rapport.

Posted 20 years, 6 months ago on September 4, 2005
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