Mot(s) clef: dsk banon
Flottille vers Gaza : début du procès à Istambul
NDLR : D'après cette brève, Israël ne se soumettra pas à la justice d'Istanbul. C'est insuffisant, un avocat commis d'office ? Serait-il réellement nécessaire d'exposer les accusations aux présumés coupables ? En France, à huis-clos, les prétoires ne convient pas systématiquement, et ne notifient parfois pas bien mieux lorsqu'ils statuent ou déblatèrent. A huis-clos, en France, le contradictoire et la présence d'un avocat à l'audience, etc, les juges s'en torchent. Des pratiques de cette nature, archaïques ou très vaguement et bassement médiévales, conviendraient-elles mieux à Israël ?
LE FLASH > Actualité
Flottille vers Gaza : début du procès
AFP Mis à jour le 06/11/2012 à 13:34 | publié le 06/11/2012 à 12:05
Le procès de quatre anciens chefs de l'armée israélienne accusés d'avoir ordonné un assaut meurtrier contre un navire turc d'aide humanitaire à destination de Gaza en 2010 a débuté aujourd’hui à Istanbul, en l'absence des accusés. La procédure a été dénoncée comme un "spectacle" par Jérusalem.
Affaire Diallo : les avocats de DSK font appel
NDLR : Ces avocats peuvent faire appel, ça ne fâche ou n'ennuie pas trop les petits juges, ni ceux juchés plus haut ? En France, la justice aurait déjà perdu ou détruit le dossier pénal Diallo c/ DSK ; que foutent ces greffes et ces facteurs américains, ils ne connaissent pas la broyeuse ou la poubelle ? #LOL Si, si, en France, en pleine procédure, un dossier sensible, d'abord retenu par l'instruction, peut ensuite faire #pschitt, surtout lorsqu'il est réclamé par un expert, pour éclairer un tribunal administratif... et là, quelques avocats et plus me regardent encore tous de travers #LOL J'ai mal lu, ou la brève du Figaro renseigné par AFP et Reuters l'est bien trop ? Les avocats de Diallo seraient-ils réellement allés au civil sans preuves, rien qu'avec des paroles, juste du vent, et en espérant rafler un jour le contenu du dossier pénal ? Au cours du procès au civil qui suivra, les avocats de Diallo pourront toujours brandir la lettre du parquet que Tristane Banon a pu décrocher avec le concours de Me David Koubbi...
ACTUALITÉ > International
Affaire Diallo : les avocats de DSK font appel
Mots clés : New York, Nafissatou Diallo, Dominique Strauss-Kahn
Par lefigaro.fr
Mis à jour le 12/06/2012 à 17:01 | publié le 12/06/2012 à 08:34
Ils contestent la décision du juge d'autoriser la poursuite de la procédure civile visant l'ex-patron du FMI, dont l'immunité diplomatique n'a pas été reconnue. Le bureau des procureurs a aussi saisi la justice pour empêcher le camp Diallo d'avoir accès à leur enquête.
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Le militaire tétraplégique, victime de Merah, fait des progrès
NDLR : Des cervicales, ce n'est aujourd'hui plus très utile, même sans, et grâce à de bons médecins, on peut encore faire des progrès... lorsqu'on a une soeur trisomique et traversé, un jour, un petit épisode dépressif, car épuisé par des pressions et de la diffamation, tout est différent, on ne s'en rétablit jamais, tout un troupeau de magistrats de Nanterre et de Versailles devrait pouvoir le confirmer, des éducateurs ou travailleurs sociaux tels que ceux de l'OSE France devraient également pouvoir confirmer, en tous cas, Richard Josefberg, de l'OSE, connait bien le sujet, l'internat et ces séparations. L'histoire de ce militaire et de ses proches serait à soumettre à Boris Cyrulnik, ce spécialiste de la résilience ? Inutile de m'expliquer que certains de mes tweets ou billets pourraient, ont pu ou peuvent faire chier, au cours des années passées, des juges me l'ont assez souvent lancé. En me lisant, d'autres pourront penser que je me moque encore, surtout de quelques magistrats français ; je ne pourrais qu'acquiescer.
Accueil » Toulouse » Tueries de Toulouse et Montauban
Montauban et sa région
Publié le 05/06/2012 10:13 - Modifié le 05/06/2012 à 10:15 | avec Agence, la Dépêche
Le militaire tétraplégique, victime de Merah, fait des progrès
Loïc Liber, militaire pris pour cible par Mohamed Merah le 15 mars dernier à Montauban, continue sa rééducation et semble « faire des progrès », selon son avocate Me Laure Bergès-Kuntz. Cette dernière a également indiqué au micro de RTL ce mardi que le jeune homme de 25 ans, seul survivant de cette terrible tuerie, a souffert d’une « amnésie post-traumatique ».
Le jeune militaire d’origine antillaise avait passé 11 jours dans le coma après avoir reçu deux balles tirées par Mohamed Morah, en plein dans la nuque, lui détruisant les vertèbres cervicales. Désormais tétraplégique, Loïc Liber est actuellement en soins dans un centre de rééducation spécialisé. « Il a eu une sorte d'amnésie post-traumatique, et la psychologue lui a dit la vérité, considérant que c'était très important qu'il se souvienne pour pouvoir commencer à faire son deuil », explique son avocate. « Cela a été effectivement un choc terrible, comme une deuxième agression, lorsqu'il a appris le décès de ses deux camarades, Mohamed Legouade et Abel Chennouf ».
Très entouré, le jeune para peut compter sur le soutien de ses proches du 17ème Régiment de génie parachutiste de Montauban et de sa mère, Emilienne, qui a quitté la Guadeloupe et son travail pour rester au chevet de Loïc. Un entourage protecteur qui pousse le militaire à se battre chaque jour : « Tous les jours il se passe quelque chose », confie Laure Bergès-Kuntz. « Et sa maman est très heureuse de nous dire : Loïc a fait ça, Loïc a fait ceci. Et nous sommes effectivement remplis d'espoir. » L’avocate de Loïc Liber se bat également pour « que les coupables soient punis » dans cette affaire et devrait être auditionnée par les magistrats dans les prochains jours.
Outreau : Eric Dupond-Moretti « tue les Experts comme jadis...»
Super intéressant, ces histoires, ces débats récents, ces réactions et ces palabres sur ce thème d'Outreau. Je pense que je vais tout de même me pencher d'avantage sur ce bouquin, « La bête noire », le livre, ainsi que sur ses détracteurs ou ceux qui houspillent cet animal, m'intéresser à nouveau à Eric Dupond-Moretti, et encore à Mathieu Aron... puis plus à Serge Garde, je découvre, j'hallucine ; revoir les discours et les écrits de Houillon, revoir l'affaire dite de Zandvoort ou de ce cédérom, des histoires de réseaux aussi, m'intéresser à Yvon Tallec encore, éventuellement retrouver puis relire aussi L'enfant proie, etc... Ce monde est petit, comme je le bloguais bien, en octobre dernier. On sollicite souvent les mêmes individus, matières, ouvrages ou sujets. #courage et #force, « acquittator », c'est juste un mauvais cap à passer. Moi je cherche encore du temps libre, quand j'en aurais plus, je ferais encadrer Technikart de novembre 2011.
En mai 2011, j'avais pu discuter une petite minutes avec Mathieu Aron, suite à une « conférence du barreau » ; « 2. Faut-il faire souffrir les uns, pour faire rire les autres ? » très #LOL ce mois de mai 2012 ; il n'est pas certain que Mathieu Aron se souvienne de moi, même si à l'époque, je l'informais que France Info avait publié un lien vers l'un de mes propres articles, au sujet d'Outreau et d'enfants, précisément... Dupond-Moretti, je l'avais aussi bien écouté, encore à la « conférence » ; « 1. Etre crédible, est-ce dire la vérité ? 2. L'attaque est-elle la meilleure défense ? », encore une soirée très #LOL ; mais j'avais ensuite trop hésité, car à quoi bon discuter avec ces gens, puis je n'avais finalement pas pu parler avec « acquittator ». C'est un arrêt du printemps 2011 que la cour de cassation pourrait sous peu décider de ne jamais examiner, « en raison de la majorité de mon aînée », intervenue en septembre 2011... je crois en avoir déjà suffisamment écrit à ce sujet, mon troisième pourvoi en cassation, ce tout en constatant que pas un chat ne s'y intéresse. Au cours des années passées, j'ai beaucoup et souvent parlé « d'assistance éducative », ça n'a intéressé personne.
Plus j'en lis encore, aujourd'hui, au sujet d'Outreau et de ses victimes, plus je me penche sur les nouveaux débats que cette déjà ancienne affaire suscite, et d'avantage le contenu de blogs ainsi que de Mediapart me paraissent farfelus. Je maintiens en tous cas ce que je déclarais, début mars dernier, au Mémorial de Caen ; de mon point de vue, Magalie Bodon-Bruzel est un vrai charlatan ; où faut-il que je signe pour mieux appuyer ou graver mes déclarations, les mêmes qui semblaient être parfaitement inaudibles pour Yannick Lecuyer ?
J'ai le sentiment que tous ces experts, sachant mieux et autres talentueux n'apprécient pas du tout la critique, les commentateurs et leus railleries... alors, comment ces mêmes spécialistes pourraient-ils accepter les critiques, les mesquineries et petites vacheries d'avocats ou de journalistes ! Ais-je bien lu, Marie-Christine Gryson entendrait-elle elle-même défendre, de façon plus générale, le « travail des experts psychologues » ? En ce cas, je serais susceptible de me faire un petit plaisir à mon tour, en la raillant ou en la ridiculisant, prochainement. Elle s'exposera à mes railleries si elle s'aventurait à défendre Bouffon-Bruzel, Claire Davidson, « psychologue », les « professionnels » de l'OSE France ou les divers magistrats qui ont trempé cul et robe, puis jusqu'au cou, dans mes petites affaires « d'ordre privées ».
Petit lexique pour l'usage du travailleur social,
« Règle 12. Soyez `'psy"... C'est le sommet de leur mise en échec. »
Entre 2004 et 2006, j'avais beaucoup lu et étudié des discours de l'association l'Enfant d'Abord, ainsi que de ses soutiens et de ses contradicteurs ; puis juste avant la parution du « livre noir de la garde alternée », après avoir pu bien étudier et critiquer l'ouvrage qui allait être publié, j'anticipais en publiant moi-même Le code noir, un billet toujours cruellement d'actualité. J'en avais vaguement parlé le mois dernier, à un certain Crapouille, via Twitter, où il avait ensuite rapidement cessé de me troller. Crapouille discutait déjà d'Outreau et de ce livre, « La bête noire », ainsi que de ce qui pourrait encore paraitre à ces sujets, « les victimes » et une relecture d'Outreau, en septembre prochain ; mais j'étais alors moi même déjà très occupé, par l'actualité, affairé, avec et parmi beaucoup d'autres, je trollais les présidentielles...
« Tuer comme jadis », il n'y a que des « psychologues », des sociaux trouvailleurs et quelques blogueurs ou « tueurs » de Mediapart à qui ça pourrait poser problème ; ça ne m'en pose aucun. Jadis déjà, on utilisait la plume pour combattre, je crois que de nombreux littéraires et historiens pourraient un jour confirmer. Et en 2008, pour ma procédure de prise à partie engagée contre le juge pour enfant de Nanterre, je m'étais bien inspiré de la Gazette du palais, des feuilles du 19e siècle, d'ouvrages ou de coutumes, de procédés et procédures plus anciennes encore. Quand à ce que Agathe a du endurer, en décembre dernier, n'en parlons même pas. Je n'ai pas de plume. J'utilise du vitriol, beaucoup de vacheries, occasionnellement un peu de droit, et surtout des tampons taillés dans une patate.
Henry James, cité par Jacques Bouveresse, dans « Satire et prophétie » : « - Vous avez ajouté des choses que je n'ai jamais dites. Il me semble que c'était différent, ajouta la jeune fille. - Tout est différent quand c'est imprimé. A quoi serviraient les journaux, sinon ? »
J'en profite ici pour anticiper une question que pourrait se poser très prochainement Marie-Christine Gryson, « Psychologue Clinicienne », ou des blogueurs de Mediapart, et pour leurs glisser déjà une bonne ébauche de réponse. Je ne crains pas les juges, et encore moins les charlatants. Je pense que l'ENM de Paris ainsi que quelques vrais « psychiatres » pourraient confirmer ; « ça dérange », m'avait lancé la police, début septembre 2010... Quel « psy » - ou pourquoi pas, quel « tueur » publiant chez Mediapart - va se précipiter aujourd'hui, s'avancer pour me recevoir, me « survoller », puis rapporter, ou même, se précipiter pour bien lire, puis répondre un jour à ce billet : Un cas clinique, histoire d'en rire ?
Outreau : Eric Dupond-Moretti tue les Experts comme jadis on tuait les messagers
01 Mai 2012
Par Marie-Christine Gryson, blogs.mediapart.fr, extrait
Trois semaines après la sortie de « La bête noire », j'ai eu l'occasion de feuilleter ce livre d'auto-justification biographique1 et j'ai lu le passage concernant les Experts d'Outreau, j'en suis restée stupéfaite, puis diverses réflexions me sont venues à l'esprit. D'abord me suis-je dit, cet avocat ne doit pas avoir peur du ridicule ni craindre de passer pour une personne ignare ou de très mauvaise foi, pour oser écrire de telles stupidités à propos du travail des experts psychologues afin de détruire leur crédibilité ! Pire, il doit vraiment prendre ses lecteurs pour des déficients intellectuels pour tenter de leur faire croire à de telles énormités. Et que doit -il penser au final, des Magistrats et des officiers de police judiciaire qui nous missionnent régulièrement pour expertiser les plaignants ou les personnes mises en examen ?
Certes EDM craint les psys,- qui se bousculeraient pour l' expertiser s' il advenait que ce fût nécessaire-et cela s' explique, mais je ne ferai pas l' analyse clinique du personnage pour des raisons déontologiques. Je me contenterai de commenter ses déclarations publiques lorsqu'il dit que...
Clash, au Mémorial de Caen
Je n'aurai pas conscience des troubles que je crée autour de moi, pensait le Docteur Magalie Bodon-Bruzel, ce « précieux atout », mais parfois malade. J'ai le sentiment d'avoir encore bien foutu le bordel, ce coup-ci, au Mémorial de Caen, au cours puis à la fin d'une journée d’étude, « La perpétuité perpétuelle ». « Foutez le bordel », m'avait dit un magistrat, lors d'une manifestation historique de la justice, fin novembre 2007... foutre le bordel, agacer ou même sérieusement embarasser des pros, je n'ai fait que cela, depuis 2003.
Que faudrait-il que je fasse de plus, maintenant ? Aurai-je dû poignarder un juge, comme cette mère du secteur de Metz, et risquer de prendre 20 ans, voire même perpert à vie, puis expier en UMD, un trou du cul de l'univers carcéral ? Ou aurai-je du agir comme Chantal Clos et attirer Agathe dans un bois plutôt que de lui répondre efficacement dans un prétoire ? Je pense qu'on ne me reverrait plus de si tôt non plus... « quel soulagement », pourraient ensuite lâcher quelques cyniques !
Foutre le bordel dans la rue, parler, crier, médiatiser, dans des prétoires aussi, et jusque dans ceux de la cour de cassation, ça m'occupe. C'est parfois amusant, souvent enrichissant aussi, même si j'ai très souvent le sentiment que les pros de cette justice poussent le bouchon un peu trop loin. Jusqu'où vont ils oser le pousser, justement ? Ce 2 mars, à Caen, on m'a répliqué que j'étais hors sujet. Ah bon ? Je traitais publiquement l'un de leurs intervenants annoncés, l'un de leurs contributeur, de charlatant ! Je pense m'être rendu une fois encore au bon endroit, pour m'adresser aux bonnes personnes. Je crois que le juge pour enfant Jean-Pierre Rosenzweig ne se risquera jamais à me contredire. Foutre le bordel et même parler dans un Mémorial, oui, je n'hésite pas, surtout lorsque je crois avoir de bonnes raisons de l'ouvrir.
Je n'en suis en effet pas à mon coup d'essai. En septembre 2008, au cours du colloque international « Culture psychiatrique et culture judiciaire : relire Michel Foucault », j'avais parlé également, puis il me semble que le juge Jean-Olivier Viout m'avait répondu. Je venais de rappeler qu'en 1983, Michel Foucault nous avait mis en garde contre l'erreur judiciaire. J'avais aussi évoqué le fiasco Dils ou de l'affaire de Montigny-lès-Metz, et que des experts psy n'avaient pas pu lire le passé. Jean-Olivier Viout m'a simplement répondu qu'il fallait respecter l'autorité de la chose jugée. En 2010, on nous reparlait encore du cas Dils, de la qualité des auditions ou des expertises : « une petite précision », un élément « essentiel », « qu'on oublie souvent », « Patrick Dils, à l'époque de sa garde à vue, a huit ans de maturité, il est expertisé comme tel par les... par les experts euh... par un psychologue ». Evidemment, je ne sais pas lire l'avenir. Quand Jean-Olivier Viout me répondait, en septembre 2008, je pensais surtout à son rapport sur l'affaire d'Outreau, ainsi qu'à Lire et écrire l'avenir, L'astrologie dans la France du Grand siècle (1610-1715). Du colloque de septembre 2008, je retenais ensuite d'abord une définition de Daniel Zagury, celle de « l'expert bouffon », dont le rôle est, selon lui, de « déculpabiliser le juge ».
Ce vendredi 2, après la seconde table ronde et au cours des débats avec la salle, on m'a répondu que le sujet du colloque était la perpétuelle à perpétuité, et pas autre chose. Je venais d'expliquer un peu d'où je leurs parlais, de mon parcours ou périple chez le juge pour enfant, lui-même assisté par des crevures, épaulé par un « psychologue » et puis enfin sauvé par le Docteur Magalie Bodon-Bruzel. Je parlais aussi d'iFRAP. On aurait voulu m'interrompre, mais j'ai rebondi et insisté, car en janvier 2005, iFRAP avait publié un dossier complet sur la protection de l'enfance, paru dans sa revue Société civile : « Enfants placés : les `'rapts" de l'Administration ».
J'avais parlé d'un « rapt de mineur » à Bodon-Bruzel, lorsque ce « psychiatre », expert auprès de la cour d'appel de Paris, me recevait enfin ; ma fille Justine avait alors bel et bien « disparue ». J'avais aussi expliqué à Bodon-Bruzel que les travailleurs sociaux de l'OSE France avaient oeuvré comme en 1850, période à partir de laquelle un père pouvait être déclaré « indigne » ; j'aurais l'opportunité de reparler de cela à la fin du mois, je pense, avec Irène Théry, à l'université de Caen. Ensuite, à Caen, j'ai parlé de la trisomie 21 de ma soeur aînée, un « antécédant familial », pour le Docteur Magalie Bodon-Bruzel... puis tout est parti en vrille, je venais de lancer aussi que si elle avait été présente, je n'aurai pas hésité à traiter publiquement Magalie Bodon-Bruzel de charlatant ; un modérateur m'a répondu qu'il s'y serait opposé alors que je venais de l'exprimer !
Tandis que je parlais, on me demandait aussi de formuler une question. Me sentant pressé, j'ai alors demandé si l'ouvrage présenté, La perpétuité perpétuelle, et les intervenants du jour étaient crédibles, puisque le Docteur Magalie Bodon-Bruzel, elle-même contributeur, juge des contenus, pourtant publiés par iFRAP, inpertinents. Les modérateurs m'ont renvoyé à mes « difficultés personnelles » ou à mes affaires « d'ordre privé » ; je leurs ai rendu leur micro. Quelqu'un d'autre que moi a également jeté le discrédit sur l'expertise d'iFRAP, les renvoyant vers le ministère de la justice et des statistiques officielles... mais potentiellement inexploitables. Bref, ces débats sont souvent houleux.
Aujourd'hui, je regrette de ne pas être allé déja au clash à la préfecture de Créteil, fin avril 2009, au cours du colloque Autour de l'enfermement. J'en conserve des photos. Bodon-Bruzel intervenait. Mais j'allais d'abord à Créteil pour rencontrer Françoise Sironi, et pour sa propre présentation, « Psychopathologie de l’incarcération politique ».
Autour de l'enfermement... à Créteil, le 30 avril 2009
Après la cloture du colloque de ce 2 mars, à Caen, j'ai persisté, j'ai insisté auprès des modérateurs. L'un deux, Yannick Lécuyer, je crois, celui qui m'avait répondu qu'il ne m'aurait pas permis de traiter Magalie Bodon-Bruzel de charlatant, m'a assuré qu'il se battrait pour que je puisse critiquer l'ouvrage présenté ce 2 mars, à Caen ; merci ! Ce vendredi, et alors que leur présence était pourtant annoncée, Magalie Bodon-Bruzel était absente, le Directeur de iFRAP également, il me semble ; dommage. Une copie papier de mon billet du 27 février pourrait bientôt parvenir à Sébastien Huygue, un RAR attend d'être retiré à la Poste. Dans les prochains jours, je vais également envoyer une courte baffouille au Directeur de iFRAP.
J'ai bientôt encore du pain sur la planche. Ce vendredi 2 mars, la chambre des mineurs de la cour d'appel de Versailles me rendait un ultime délibéré, il me sera notifié, dans les prochains jours, par la Poste. Quand j'en aurais pris connaissance, je pense que je critiquerais à nouveau le travail et d'avantage encore la thèse de Richard Josfsberg, Educateurs en internat, Tentative d'élucidation... Ca m'occupera, en attendant que la cour de cassation me rende elle également un ultime arrêt. Ce week-end, en ressassant l'ensemble de mes affaires « d'ordre privé » ainsi que les actualités du moment, je me disais finalement qu'il y a pire comme périples, parasites ou même comme aventures. On aurait pu partir en famille avec Costa croisières, aujourd'hui parfois bradées à -70%, et toujours présentées avec un avis « excellent ».
Pour m'occuper encore, je n'ai plus mieux à faire de mon existence et de mes jours de congés... Anastasie me convie, pour discuter de l'un de mes billets d'août dernier. Il semblerait que la Police Nationale n'apprécie pas de voir une photo dans mon blog ou journal, celle que j'ai prise dans le bureau d'un policier, l'été dernier. L'Administration me refusait alors un écrit, souhaitant me faire part d'un avis du parquet, mais oralement uniquement. Passant outre le refus et la consigne du parquet au commissaire, ignorant ce que souhaitait m'imposer la police, une notification orale uniquement, j'ai très discrètement pris une photo, d'assez bonne qualité. Je n'ai pas l'intention de modifier ce déjà vieux billet, ni d'en supprimer la moindre image ou photo. Il y a quelques temps, nous apprenions que Tristane Banon était tout contente avec une lettre du parquet au fond de son sac à main ; que dirait-Banon, si elle devait, un jour et sous la contrainte, la déchirer ? Qu'aurait dit Banon si le parquet ne lui avait jamais rien communiqué ? Je vais pouvoir en discuter, en débattre, très prochainement, avec un commandant de police, pour commencer... Ca ira, je pense. Anastasie et moi, nous avons déjà flirté ensemble, plus d'une fois même, ce que Maître Delphine Roughol, cafard d'enfants, devrait pouvoir confirmer.
Quelle farce, « jailli un fleuve de liberté » Anastasie convie... |
Un chapitre est clos, des affaires ou procédures ont fait pschitt
Depuis quelques temps, je murissais un ultime billet. Je l'ai rédigé, édité en ligne, sur plusieurs jours, comme d'habitude, ici. J'avais deux sujets à développer, à priori, sans rapports avec le « placement » de ma fille aînée et, à priori encore, sans rapport entre eux non plus. Très brièvement, que Valentine et Arthur ne seront manifestement pas « placés » ; un jugement du JPE de Paris semble avoir été annulé. Plus ou moins sobrement, que la décision rendue par un JAF de Nanterre, en décembre dernier, est aujourd'hui définitive ; j'ai « gagné », s'il est possible de remporter quelque chose dans ces affaires là...
Des butineurs pourraient s'égarer dans ce blog, à la recherche d'un contact ou du site Internet de la SCP Cordeliers et Associés, Paris, ou encore, se perdre ici, à la recherche du Réseau Eurojuris France. Stop, ce site n'est d'aucune façon en relation avec la SCP Cordelier, 7 Avocats , 4 Assistantes et 1 Comptable, ni avec Eurojuris France, 160 cabinets d'avocats, huissiers et notaires. Ici, il n'y a rien d'autre à trouver que le blog ou des notes d'un simple particulier. Mon blog est encore en ligne même si au cours des années passé, on m'a fréquemment menacé, fermement suggéré ou intimé de le supprimer, ou de cesser au moins d'y publier... J'ai résisté, je suis resté droit dans mes bottes, plus même, comme Staline aurait pu le faire.
QUESTION. - Que pensez-vous du bruit soulevé ces jours-ci dans la presse étrangère à l'occasion de l’essai d'une bombe atomique en Union soviétique ?
RÉPONSE. - En effet, il a été procédé récemment chez nous à l'essai d'un des types de la bombe atomique. L’expérimentation de bombes atomiques de différents calibres se poursuivra également à l'avenir d'après le plan de défense de notre pays contre une attaque de la part du bloc agressif anglo-américain.
La suite de l'interview de Joseph Staline du 6 octobre 1951, http://www.cvce.eu
Staline, et du nucléaire, ça peut laisser pantois ou dubitatif. En 2008, j'ai quand même fait sauter un juge de son siège, on les dit inamovibles. Début 2011, j'ai infligé un vent à une étude de notaire... Et fin 2011, je me suis battu comme un chien, contre Maître Agathe Cordelier, elle a perdu. En 2010, j'ai fait recasser Versailles, et je faisais fermer des blogs à l'étranger... Staline, quoi, droit dans mes bottes, avec des réponses énergiques. Pour justifier tout ce bordel, des magistrats français avanceront une expertise « psy » et la trisomie de ma soeur aînée, on se situe toujours, quelque part, en union soviétique !
Staline, mais aussi Brejnev et ses psychiatres ? Je crois qu'avec de pareilles pirouettes, allusions ou parallèles, je dois être illisible pour plus d'un professionnels de la justice, je pense que la famille et les proches de Ilan Halimi confirmeront... Pareils sujets sont sensibles et susceptibles de heurter, surtout lorsqu'ils sont évoqués en cours d'audience.
Je me demande si Stéphane Guillon ne serait pas aujourd'hui le plus à même de me comprendre, lui, ainsi que Françoise Sironi, auteure de Bourreaux et victimes. Ce 16 au soir, pour Médiapart, Stéphane Guillon a tenté d'expliquer son malaise, ce qu'il a véçu ou perçu, il estime avoir été licencié par Radio France pour des motifs ou du fait de pressions politiques. Un jour, j'aurais peut-être l'opportunité de discuter avec Guillon d'une audience, fin mai 2008, en chambre du conseil, au cours de laquelle j'ai été humilé par le procureur, rabroué par un pasteur, houspillé puis débouté par le juge... Je pourrais lui parler aussi d'autres audiences au cours desquelles prévalaient souvent une morale juive, douteuse, parfois une morale catho ou plus humaniste, mais pas plus radieuse, et fréquemment la morale d'un pasteur à la perception apocalyptique du monde.
Un pasteur ? Ce Pays est laïque, pourrait-on me répondre. D'où je parle, m'a-t-on demandé sur Twitter. Pour moi, c'est assez évident. J'avais déjà ébauché une réponse, depuis la Moldavie française, un espace d'infra-droit où un et un ne feront jamais deux, où la justice rendue est entre médiévale et coutumière, archaïque, sauvage, où, comme conformément à des usages, ce sont toujours les mêmes qui sont priés de se taire, d'aller se faire « mieux conseiller », puis les mêmes qui se font débouter : la juridiction du juge pour enfant. D'accord, dans ces espaces, on peut occasionnellement « gagner » quand même, mais ce n'est parfois qu'au prix d'efforts soutenus et intenses, j'ai pu le démontrer entre le printemps 2008 et l'été 2009.
Staline, ces essais ou cette menance nucléaire, d'accord, c'est un peu excessif. Et je n'ai jamais envisagé de pirater ou de détourner ni des crevettes, ni le moindre missile M51 français, je le jure ! Au lieu de Staline, il aurait peut-être été préférable que je cite plutôt et à nouveau Deleuze, alors qu'au cours des années passées, j'ai mis à l'épreuve et parfois à genoux plus d'un professionnel du corps ou de ce qu'on appelle la « grande profession du droit ». Des théories, j'en ai développé ou réadapté plus d'une, « il faut que ça serve. Il faut que ça fonctionne... » et « on en fait d'autres. »
Sur twitter ainsi que sur Facebook, j'ai déjà abordé un peu ce que je développe dans ce billet. Sur Twitter, on m'a suggéré de ne plus trop m'épancher, m'avertissant que Maître Agathe Cordelier pourrait attraper le « blues ». Je vais donc faire un immense effort d'humilité dans ce billet, essayer en tous cas, tâcher d'être bref et concis, pas trop incisif. Mais en me lisant maintenant, d'autres que Maître Cordelier pourraient également soupirer... « M. KANT a récidivé, et il publie encore ! »
Sur Facebook, amusée, et tout en me soumettant une lecture, une amie très avisée m'a supplié d'arrêter de « briser des coeurs [ NDLR : de qui donc, Tristane Banon ? ] et des magistrats »... Un article récemment paru sur Psychopium explique que « la douleur physique aurait [ NDLR: je reste un grand sceptique, surtout lorsqu'il s'agit de « psychologie » ] deux composantes – sensorielle et affective –, chacune d’elles étant associée à une partie différente du cerveau. Les chercheurs en psychologie qui étudient la douleur ont montré que le cortex cingulaire antérieur dorsal (CCAd) et l’insula antérieure, qui seraient cruciaux pour la composante affective ou déplaisante de la douleur, seraient également impliqués dans l’expérience de la douleur sociale. [...] Il pourrait y avoir une explication évolutionniste à la sensation de douleur éprouvée en cas de rejet social. » J'ai le sentiment que mom amie souhaitait me parler d'opprobre et d'ostracisme, des expériences sociales que je connais très bien, et que Gérard Carreyrou, éditorialiste chez France Soir, connait également. J'ai le sentiment encore que mon amie, sur Facebook, a très bien perçue, elle-aussi, cette « forte animosité » déjà discernée par une chambre civile de la cour d'appel de Versailles, en janvier 2011. Les mots ont un sens, qui ne le sait pas encore, et les situations, leurs évolutions ainsi que les discours peuvent produire des effets assez variés... souvent inattendus, je pense que l'étude de Maître Charles Halter, Notaire à Saint Avold (57), pourrait aujourd'hui encore confirmer, je crois que le juge Xavier Serrier pourrait également un jour acquiècer.
A mon interlocuteur sur Twitter ainsi qu'à mon amie, je répondrais de façon lapidaire, en renvoyant à la lecture d'un article de Psychonet, à son châpeau au moins : « [ La tristesse a-t-elle des bienfaits ? ] Aussi étrange que cela paraisse, le blues est bon pour la santé car il aide les personnes à entreprendre de nouvelles choses en changeant de cap. » Je ne leurs ferais pas l'affront de leurs infliger la lecture de la prose ou des insinuations de Maître Eolas... ni d'ailleurs, celle de Daniel Zagury, « tout se soigne désormais », nous expliquait-il. A mon interlocuteur, sur Twitter, ainsi qu'à mon amie, Facebook et IRL, je répondrais surtout en plagiant So incredible !, de Jean-Loup Chiflet : « Si vous avez attrapé un éléphant [rose] par une patte de derrière et qu'il cherche à s'enfuir, il vaut mieux lâcher prise. »
Passé cette introduction, pour ceux qui s'intéresseraient à la situation de Valentine et de Arthur, je renverrais en priorité vers le blog de leurs soutiens, l'assocation ARVA. Ces enfants ne seront donc pas « placés », ils restent avec leur mère, je suis content, comme je l'étais par le passé, lorsque Aude et Jamel récupéraient leurs bébés « placés ». Il y a peu, Mallaury Nataf, SDF, refaisait surface avec Pause Café car son petit dernier a été récemment « placé » par un juge pour enfant de Paris, puis nous apprenions encore que la garde de deux autres enfants lui avait déjà été rétirée. Nataf qui a récemment commis un braquage médiatique pour sa manucure et pour se reloguer, ce tout en narguant ATD Quart Monde et l'AFMJF, n'imaginera certainement pas à quel point je suis content de savoir que Arthur et Valentine resteront avec leur mère !
Ce monde est petit, avais-je publié en octobre dernier. En lisant ce billet d'octobre, en lisant ensuite un billet de novembre (Chambon ?), je pense que #legens (même les plus débiles) comprendront rapidement pourquoi je ne souhaitais pas que Arthur et Valentine soient à leur tout « placés ». En lisant le Nouveau Détective de cette semaine, découvrant l'histoire de Chantal, 11 ans, caricaturale, un ultime plagiat de L'enfant proie, je me disais encore que Valentine et Arthur l'ont échappée belle. D'autre part, la cour d'appel de Paris ayant donc manifestement annulé une décision du juge pour enfant Hervé Hamon, un jugement motivé par un avis du « psychologue » ou charlatant Claire Davidson, l'arrêt rendu en faveur de Valentine, d'Arthur et de leur mère me sera d'une façon ou d'une autre utile pour critiquer encore plus vertement d'anciennes décisons et arrêts rendus par Nanterre et sa cour d'appel, Versailles. J'évoquais d'ailleurs ce sujet, très récemment, en chambre du conseil, à Versailles, dans des conclusions écrites... un arrêt doit m'être rendu tout début mars, je n'entre pas d'avantage dans les détails de ces « affaires d'ordre privées », mais aux dénouements tout de même susceptibles d'influencer les situations de milliers d'enfants français et de leurs familles. Je peux cependant déjà ajouter que mes conclusions, déposées le 20 janvier dernier, à Versailles, pourrait certainement faire blémir Nadine Morano, aujourd'hui à l'apprentissages, et par le passé, à la famille, à l'enfance aussi.
Sur Twitter, juste avant de me blacklister et en refusant des débats, après m'avoir parlé de « blues », un membre m'a encore parlé de « compréhension », je pourrais en avoir besoin... De la compréhension et même de la compassion, j'en ai, j'en éprouve suffisamment, notamment lorsque je publie dans ma rubrique Victimes.
De la compréhension, il m'est aussi arrivé d'en avoir pour Maître Eolas, surtout lorsqu'il me répondait sans s'être donné la peine ni de me lire, ni d'approffondir mes affaires en cours ou celles remportées, ni surtout la peine d'approfondir celles qui ont été foirées dans des prétoires, par ou avec la contribution de professionnels de son milieu, la justice. De la compréhesion, j'ai pu en avoir déjà pour Maître Agathe Cordelier, il est probable qu'elle ne m'ai pas lu ou qu'elle m'ait que très mal lu. Mais il est également probable que Maître Cordelier ait estimé inutile de me lire avant de me répondre, en décembre dernier, auprès d'un juge, qui a donc tranché. Un JAF a en effet récemment tranché, et je suis satisfait du résultat, je n'ai d'ailleurs pas fait appel - mon ex non plus, m'a-t-elle dit, le jugement rendu le 13 décembre dernier devrait donc aujourd'hui être définitif.
D'observations, parvenues à Maître Agathe Cordelier, le 5 décembre 2011,
puis remises au JAF de Nanterre, le lendemain, 6 décembre
« Une religieuse, mon ami, cela se prend dans une cellule, une nuit de mai, au pied d'un crucifix... » Anna de Noailles, que j'ai déjà citée dans ce blog, dans un billet parvenu au parquet général de Versailles. Plutôt que Noailles, j'aurai pu citer à nouveau Sartre, Sade ou même Jean Genêt... Genêt, peut-être un peu trop cru, très « explicite » et surtout trop direct, illisible ? Peut-être dans un prochain chapitre, ma fille aînée est déjà majeure, mais j'attend encore des arrêts de Versailles ainsi que de la cour de cassation.
L'été dernier, je recevais une requête couchée sur du papier à entête de la SCP Cordelier, un document duement signé et paraphé ; j'étais hilare, en larmes, avant même la fin de ma première lecture. En juillet ou en août dernier, entre des cours de salsa et de bachata, je publiais que « j'avais d'abord eu l'impression de lire une débutante. Après relectures, j'avais plus le sentiment que Maître Cordelier demandait à être déniaisée, en tous cas, ce serait fait, bientôt. » Je pense qu'à la Nuit du Hack, chez Mickey, fin juin dernier, je n'ai pas lâché un lapsus par hasard ; au cours de ma présentation, j'avais dit « érotique... » j'en parle un peu dans ce billet : Rachida Dati fait appel de sa condamnation pour diffamation.
Dès la fin de l'audience, chez le JAF, en décembre dernier, à Nanterre, j'estimais que tout s'était assez bien tramé et déroulé. Dans une réplique et ses conclusions, Maître Agathe Corderlier avait alors qualifié mes observations en réponse à sa requête de « diatribe » ; je réagissais ensuite rapidement, dans mon blog, en citant Victor Hugo, Choses vues, 1885 : « Lire des diatribes, c'est respirer les latrines de sa renommée. ». Puis à peine plus tard encore, alors qu'on m'avait fait part du résultat, je me disais que la tempête était passée, que je ne ferais pas appel, cela ne me paraissait pas nécessaire du tout.
Comment j'ai fait ? Quelques 80% de français qui pourraient un jour souhaiter échapper ou se soustraire de procédures parfois longues, douloureuses et onéreuses voudront peut-être plus de détails, comprendre mieux comment j'ai procédé, comment je me suis défendu. Je suis navré, ici, dans ce blog, tout est « d'ordre privé », le ministère de la justice confirmera.
Le plus éprouvant ou terrible, dans cette histoire, c'est que je trouve Agathe ravissante, surtout lorsqu'elle est fâchée. D'après le site Internet de la SCP Cordelier, depuis 2007, elle développe leur business ou « Pôle Droit des Personnes (Famille, Succession) », dirige leur « département Droit de la Famille ». J'ai le très net sentiment qu'elle et moi, nous ne sommes pas conçus pour nous comprendre. Elle est ravissante, je pense que beaucoup pourraient partager cette opinion, mais de toutes les façons, après la déculottée que je viens de lui infliger, rare, pour moi, c'est sans le moindre espoir - à vrai dire, je n'en cogne.
Sur Twitter, le Nouveau Détective de la semaine pourrait avoir un peu heurté, mais surtout pour des opinions sur les conditions d'incarcération en France : « le Club med »... un projet de loi récent semble un peu viser à faire changer ces choses. La protection de l'enfance, je pense que tous #lesgens s'en cognent : une unique réaction seulement concernant Chantal, 11 ans, et aucune ou peu, il me semble, concernant Valentine et Arthur. Mais sur Twitter, j'ai surtout perçu un peu de combativité puis un BL - je devrais être blessé ? - en faveur de Maître Agathe Cordelier. Dont acte.
Ce 17 courant, j'ai twitté, c'était plus fort que moi : « @Senat_Info Deux vitesses, l'une pour le suivi et le contrôle des familles, et une autre, tous freins serrés, pour le contrôle des pros :-) » Alors que certains étaient occupés par la garde à vue de DSK, je lisais que la commission des affaires sociales du Sénat avait adopté une proposition de loi sur le « suivi » des enfants en danger. Ca progresse, le dispositif est sur une voie d'amélioration, des améliorations qui pourrait suivre tranquillement, sans bousculer personne. Ce 17, je repensais assez rapidement à la dalle de Marina, à un mea culpa des services sociaux, ainsi qu'à septembre 2009... puis surtout à Lilly Alen, son tube Fuck You (very much).
Au cours des années passées, pour tenter de comprendre ce qui avait motivé leurs auteurs, j'ai souvent décortiqué ou suivi l'élaboration de discours, de rapports et de projets de lois. En 2010, Nadine nous avait fait des annonces, pour le moment, elles semblent avoir été suivies d'effets ; applause ! Encore des efforts dans nos assemblées, puis peut-être un Canard ou des couacs de plus, et cette nouvelle loi pourrait un jour être appliquée. D'ici là, les familles très en froid avec des services ou des travailleurs sociaux devraient s'empresser de déménager, lorsque c'est raisonnable et possible...
Enfance maltraitée : Morano veut améliorer le signalement Plus de 265 000 enfants sont sous le coup d'une mesure de protection. En septembre 2009, le corps de Marina, 8 ans, tuée par ses parents après des années de maltraitance, était découvert dans la Sarthe. Signalée à trois reprises, sa famille avait déménagé pour échapper aux services sociaux. Quelques mois plus tard, Lorenzo, 10 mois, mourait de faim et de soif dans son lit alors que sa mère, toxicomane, était hospitalisée. Le bébé avait été signalé à sa naissance à un juge des enfants, en Isère. |
Depuis quelques semaines, sur Twitter, beaucoup sont très critiques envers le bilan de Nicolas Sarkozy, critiques et souvent très préoccupés par la censure et la liberté de la presse ou d'expression également. J'observe et fréquemment, j'interviens dans ces flots de brèves, de petites phrases et d'altercations. Il y a quelques temps, un porte voix de l'UMP lançait que « avec le PS, c'est l'excuse permanente ». Tout en m'expliquant, en répliquant, je lui répondais que « avec l'UMP, c'est la fuite permanente ». Après ces échanges, j'ai lourdement insisté, ce porte voix de l'UMP, juste une enthousiaste, m'a finalement suggéré d'écrire à Sébastien Huyghe, membre de leur « cellute riposte ».
Quoi envoyer à Sébastien Huyghe ? Il me semble qu'il est un spécialiste du « fossé entre les citoyens et la justice », je vais lui faire imprimer et parvenir ce billet de blog, par la Poste. Récemment, une prof a été sanctionnée pour une correspondance parvenue à Sébastien Huyghe. Cette prof pourrait surtout avoir été sanctionnée pour avoir elle-même placardé sa lettre en public. Je suis curieux de la suite, quelle sera la réaction de Sébastien Huygues, lorsqu'il aura pris connaissance de mon envoi et appris que ce billet est public, comme de précédents billets, tous de nature et aux contenus tout à fait similaires ?
Boche pour beaucoup...
Une bonne allemande, encore | Boche pour beaucoup, comme je l'ai souvent exposé dans mon blog. En plus, j'ai donc couché avec une allemande, une vrai. J'aime bien les allemandes, je crois... et je l'assume très bien, surtout après avoir été accusé puis trainé dans la boue et tondu par des français, avec le très franc soutien de leur Magistratüre. Mais ça repousse, et pour plagier ou comme me l'écrivait Sarah Choukroun de l'OSE France, en 2005, « lors de votre prochaine visite, il n'y paraitra plus ». Dans ce blog, des fables ? Mais pas du tout |
Deux petits garçons massacrés au couteau
NDLR : Evidemment, des histoires avec des coups de couteaux, par exemple dans des petits garçons, ou même dans de plus grands, ça retient plus l'attention. Où en sont les investigations, à Plougastel-Daoulas ? Le procureur, les enquêteurs et les psychiatres ont-ils pu progresser ? J'ai le sentiment que ça n'a plus avancé ou qu'il n'y a plus grand chose à en dire... Le secteur est-il toujours interdit à toutes personnes étrangères au lotissement ? Est-il utile de préciser que je suis fâché ? Je découvre la une du dernier Nouveau Détective, je le trouverais demain matin. Quelle est cette « effroyable hypothèse » ? Je suis fâché, comme fréquemment, mais ça va ; je ne dois pas l'être beaucoup plus que d'autres blogueurs. .
Ajout du 17 au matin : Le Nouveau Détective est un hebdo assez trash mais tout de même sérieux. Comme les blogueurs, comme la presse people ou d'autres journaux, ce bon tabloïde est susceptibe d'être sanctionné, leurs journalistes ne peuvent pas écrire ou publier n'importe quoi. Dans ce numéro 1522, on peut lire des informations intriguantes. Cette « jeune mère » suivait-elle « récemment » un traitement pour une « petite dépréssion » ? Mais selon le Nouveau Détective, resterait une autre hypothèse, « terrible », émise par un spécialiste... D'après les plus récents articles des quotidiens de l'ouest, personne ne savait si cette mère de famille avait ou non des « antécédants psychiatriques ». J'ai téléphoné à Ouest-France Brest, leur rédaction reste elle-même dans l'attente ; mon interlocuteur n'avait pas lu le Nouveau Détective. D'ici quelques temps, éventuellement des mois, le procureur et surtout les psychiatres pourraient à nouveau communiquer de nouvelles informations. Patientons...
Le Nouveau Détective n° 1522 du 16 novembre 2011
« Je devrais dormir pourtant... »
Je rentre d'un séjour à l'étranger, quelques semaines durant lesquelles je n'avait pas fait relever le contenu de ma boite aux lettres. Je n'ai pas mal dormi, bien au contraire, même si je me disais qu'à mon retour, dans ma boite aux lettres dégorgeante, je trouverais peut-être une citation à laquelle je n'aurai donc pas pu répondre. Je n'aurai pas pu me défendre, au cours de ces dernières semaines, mon blog était en effet « techniquement » vulnérable, susceptible d'être « fermé ». Ca ne s'est pas produit, « dommage », se diront certains ; ça m'aurait plu, amusé, comme beaucoup d'autres choses.
Dans ma pile de courrier pas relevé, j'ai trouvé une correspondance de ponctionnaire, datée du 25 octobre. Ayant été absent, loin de tout, je n'ai évidemment pas pu réagir. Par le passé, en 2003, je n'aurai pas payé une ou deux amendes, de petites banalités et des montants pas plus élevés. Les services du Trésor public fonctionnent et ponctionnent généralement assez bien ; je pense que pour ces retards ou ces amendes, peanuts, ils ne se sont pas trompé. Par contre, j'ai le sentiment que l'Administration a décidé de me prélever plusieurs fois la même petite somme... probablement par précaution ? Pour la même référence amende, j'ai trois références d'oppositions administratives distinctes dont deux sont déjà parvenues à ma banque ainsi qu'à mon employeur. Je ne suis pas sûr que cette gourmandise ou cette soudaine frénésie soit normale ; les finances publiques sont-elles vraiment si mal en point, aujourd'hui, en France ? Quoi qu'il en soit, je vais téléphoner à Paris lundi, pour tenter au moins d'y voir plus clair, pour essayer si nécessaire de débuger le poste informatique du Comptable public ; ça pourrait m'épargner des correspondances ultérieures pour obtenir des remboursements d'une pluie de prélèvements qui ne me semble pas justifiée, m'épargner pire, des procédures contre un Etat ou pays déjà très endetté... et demain, peut-être insolvable.
Sous cet amas de lettres et de brochures, j'ai trouvé Le bal des hypocrites, le dernier livre de notre nouvelle icône. J'ai commencé à le lire. Arrivé à la page 15, je n'en pouvais déjà plus de rire. Je vais devoir recommencer, lire et relire cet ouvrage, car je voudrais tout de même comprendre un peu mieux Tristane Banon. Ce qu'elle raconte est loin d'être inintéressant. « C'est pourquoi, quand on invente, on précise `'roman" sur les livres »... Ici, dans mon blog, j'édulcore à peine, je n'invente pas ; je n'ai d'ailleurs jamais mentionné qu'ici, il s'agirait d'un « roman ». D'où je m'exprime, la Moldavie française, les gens n'attendent évidemment pas « le nez en l'air [...] que Batman descende du ciel ». Qu'attendre lorsque la justice est saisie, sinon que ça lui passe, ou comme Alain Marécaux, Noël et la joie de hurler par les barreaux ? Qu'attendre ou espérer, sinon « tout et rien », comme Joël Censier, puis essuyer ensuite une déferlante de violentes désillusions... D'accord, d'accord, dans mes petites histoires ou affaires « d'ordre privé », rien n'est très dramatique, « il n'y a pas mort d'homme », on s'en remettra facilement, je me plains juste et depuis plusieurs années déjà de broutilles et beaucoup d'une sorte de rapt de mineur de moins de 15 ans, celui de ma fille aînée, « placée », après le décès subit de sa mère dans des conditions déjà suffisament douteuses.
En couverture du livre de Tristane Banon, je ne lis pas qu'il s'agirait d'un roman. Pourrait-il s'agir d'un bon essai ? « L'auteur m'invente une vie, des intentions, mauvaises... L'auteur n'est pas écrivain, il est tisserrand, il tricote des farces... présente des tissus de mensonges comme de la soie véritable... » Qu'a lu Banon, DSK, un livre en vente à la FNAC ou des jugements de Nanterre, des arrêts de la cour de confirmation de Versailles ? Les jugements et les arrêts, ça se veut un peu plus sérieux qu'un livre en vente à la FNAC, quoi qu'ils exposent sous les cachets de la République, tout le monde a tendance à y croire. Si elle ne connait pas l'essai, Tristane Banon pourrait maintenant lire L'éloge de la barbarie judiciaire, par Thierry Levy. Comment se porterait-elle aujourd'hui si la version initiale de DSK ou cet ouvrage maintenant en vente à la FNAC, chez Virgin et sur Amazon lui était retombé dessus comme une « vérité lâchée du ciel », s'imposant à tous ?
Le bal des hypocrites, page 15... « Et je suis sûr[e] qu'il dort la nuit. »
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Quand les hypocrites daigneront enfin ouvrir le bal...
Ces histoires de peoples, de politiciens, de calls-girls et de coucheries vont-elles virer à l'hypocrisie absolue et à un grand bal franco-québecois ? Je viens de constater que Tristane Banon s'est confiée à Paul Arcand, pour 95.8 fm Montréal :
Oui, tout à fait, notre nouvelle icône a raison, en France, « on en veut pas à la personne qui a le vice, mais à celui qui le montre », quelques personnalités de ce pays devraient pouvoir confirmer ou nous creuserons à l'Assemblée nationale, et en France, comme le dit si bien Tristane Banon, « des gens sont en effet très puissants »... mais tous ne sont pas tout à fait intouchables, je connais maintenant plusieurs magistrats français qui devraient pouvoir confirmer, ou souhaiteront-ils tous se taire, se terrer, par exemple, en raison du devoir de réserve, d'une obligation de loyauté, de servilité ou d'obéissance, comme des employés de bureaux ? J'en connais plein qui se taisent, ou qui murmureront que ces histoires là, c'est pas possible, j'en connais même qui défendront plutôt la pédophilie à cheval et éducative !
En trouvant cette interview de Banon, sur Facebook, j'ai immédiatement reconnu la voix d'Arcand... ou peut-être, son accent, son style et ses réactions aux propos de notre toute nouvelle icône française, de cet « objet d’actualité » du moment que nous partageons maintenant avec le Québec, Tristane Banon. Par le passé, Voleurs d'enfances, l'un des reportages d'Arcand sur la DPJ (protection de la jeunesse ou de l'enfance québecquoise), avait suscité un très vif émois parmi les professionnels québecquois... puis « Jamais sans ma mère », un reportage d'Envoyé spécial, avait fait brailler les professionnels de l'ASE, les français confirmeront-ils ou ont-ils déjà oublié, comme DSK ou comme un Mirmand ?
Voleurs d'enfance by bkant
Sur France 2, dans leur forum, Envoyé Spécial avait suscité une vague de contestations et des critiques supplémentaires, ces échanges sont toujours lisibles. L'UNASEA avait également réagit à ce reportage, Jamais sans ma mère : « Il est inacceptable que les travailleurs sociaux soient présentés comme des « voleurs d’enfants », agissant de manière arbitraire. » Aujourd'hui, je ne peux que persister, signer, comme depuis 2003, comme depuis 2005, les faits ainsi que de très nombreux écrits le confirmeront : par le passé, des travailleurs sociaux sont venus « prélever » l'une de mes deux filles, en région parisienne, pour la « donner » à ses tantes maternelles, pour « placer » mon ainée en Alsace. Que répondra aujourd'hui l'UNASEA ? Avant de me répondre, les professionnels de l'UNASEA pourraient envisager de se renseigner auprès de ceux de l'Oeuvre de Secours aux Enfants France, ainsi qu'auprès de ceux de l'ARSEA Alsace...
Depuis, l'UNASEA est devenue officiellement la CNAPE (Convention nationale des associations de protection de l’enfant), voir ce communiqué sur le site de la Fondation Enfance. La CNAPE restera-t-elle parfaitement aphone, comme d'autres, ou me répondra-t-elle dans les prochains jour ? La CNAPE renverra peut-être vers des magistrats ou vers le parquet de Nanterre, eux même parfaitement aphones, depuis plusieurs années déjà ! Fin mai 2008, des caméras m'avaient accompagné jusqu'au tribunal de Nanterre, pour France 2, Faits Divers le mag ; le parquet avait alors refusé de répondre aux journalistes, ce qui est encore gravé dans l'inathèque. Au cours des années passées, ma présence avait été très fréquemment remarquée par des caméras ; mais le parquet, comme absent, n'a jamais répondu.
« Voleurs d’enfants » ou « Voleurs d’enfances », à qui pensait alors l'UNASEA, au reportage d'Arcand ou à celui d'Envoyé spécial ? Voleurs d'enfants, un ouvrage de Henri Darbes, ne paraissait qu'en septembre 2007, aux éditions du Geai Bleu : « Le choc des mots ! Voleurs d'enfants, vie volée... Nous voici en dehors du cadre défini. Qui contrôle et pourquoi ? La machine administrative s'ébranle, lourde, prétentieuse, trop souvent aveugle. » Nous voici donc une fois de plus en dehors du cadre défini, ce que je pense avoir à nouveau assez bien décrit dans mon billet du 8 octobre dernier, Ce monde est petit ; mais la CNAPE va répondre, « communiquer », nous rassurer ou nous enfumer à nouveau en retour, bientôt
Hé oui, contrairement à DSK et à notre nouvelle icône, Tristane Banon, contrairement à ce qu'exigeait le juge pour enfant Xavier Serrier, fin juin 2008, contrairement à ce qu'exigeait encore, ensuite, la cour d'appel de Versailles, je ne change pas de discours, je maintiens quasi les mêmes discours, depuis des années déjà, en me fondant essentiellement sur des écrits, des livres et des documents d'archives. Tristane Banon et ses conseils semblaient un moment envisager de saisir un juge d'instruction, de poursuivre au civil... après avoir déjà bien fait fouiner et fouiller le parquet de Paris ?
Comme depuis plusieurs années déjà, je n'ai pas besoin de juge d'instruction pour m'exprimer, librement, et maintenir mes discours, approfondir, développer ou préciser mes opinions et critiques. Je pense avoir suffisamment d'éléments entre mes mains ou répartis dans divers fichiers, où je peux puiser, assez facilement.
Des psychologues, des psychiatres, de prétendus scientifiques, des madame Irma des temps modernes, pourraient brûler d'envie de me répondre, souhaiter me répondre avant des juges, le parquet et la CNAPE. Je les inviterais d'abord à faire un gros ménage par chez eux, leurs travaux ou fonds documentaires manqueraient cruellement de pertinence. Une fois leurs sources assainies et leurs travaux corrigés et revus, je les inviterais une fois de plus à commenter cet ancien billet, toujours sans la moindre réponse : Un cas clinique, histoire d'en rire. Mais avant cela et tout en le développant, je soulignerais aussi que, malgré ses discours et son passé, Tristane Banon a récemment été suivie par le parquet, personne ne s'est vraiment ou officiellement aventuré à la faire passer pour une débile.
Oui, j'en ai bien conscience, arrivé à ce paragraphe, tout peut devenir très « compliqué » pour des QI de pétoncles. Ceux qui sont déjà perdus peuvent toujours téléphoner au Conseil général des Hauts de Seine, ils recrutent peut-être toujours. A présent, beaucoup pourraient être en train de bouillir, c'est normal. Contrairement à ce que supposait le Docteur Magalie Bodon-Bruzel, un « précieux atout », dans un rapport très contestable versé au dossier de mon ainée, en 2006, pour le juge pour enfant de Nanterre, j’ai conscience des troubles que je crée autour de moi. Quand je publie, très souvent, ça irrite. Je pense que Claire Davidson, psycho quelque chose ou charlatant, confirmera ou restera aphone, elle aussi
Quand Tristane Banon s'exprime, je pense qu'elle agace ou irrite aussi, beaucoup. Mais cela ne fait pas d'elle quelqu'un de « dangereuse », ou ses livres seraient supprimés, comme des blogs, et nos médias ne lui tendraient plus de micro... Je me trompe ? DSK et ses avocats pourraient maintenant grincer, geindre ou avoir envie de répondre à ce paragraphe précis, nous exposer qu'il serait souhaitable que Banon passe bientôt, tout de même, et au minimum, pour affabulatrice
De source Rue89 | Ces histoires « d'ordre privé », « à tiroirs » ou « à dormir debout » sont souvent assez « complexes » ou « compliquées », à elles seules, les affaires ou les plans sauteries de DSK nous le démontrent. Il faut que je me repose un peu, que je me remettre de toutes ces lectures, écoutes et émotions parfois très vives. |
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Une toute nouvelle icône française : Tristane Banon
Je renseigne ou préviens d'abord mes lecteurs habituels ainsi que ceux qui me découvriront. Tristane Banon est d'un milieu auquel je n'appartiens pas, celui des peoples, des militants approuvés, des romanciers et des journalistes. En cas de pépin, ces gens s'enlisent puis s'enfoncent très bien tous seuls, parfois épaulés par des avocats, ils n'ont pas besoin de mes contributions, bien au contraire. Tristane Banon pourrait avoir beaucoup couché, c'est ce qu'elle exposait ce mercredi soir, pour « Semaine d'enfer ». Mais ce genre de choses n'arrive qu'aux autres, elle n'a jamais couché avec moi et je ne crois pas que je coucherais un jour avec elle, même pas par imprudence ou par inadvertance. Je n'ai donc pas d'intérêts particuliers à faire la promotion de cette nouvelle icône, Tristane Banon. Coucher, j'y ai déjà songé, c'est peut-être une nécessité, quand on a surtout trop couché, voire découché, ces gens finissent parfois par parler de vous, le cas DSK nous l'a amplement démontré. Ces précisions faites, je peux poursuivre, livrer une opinion susceptible d'être assez neutre ?
Comme beaucoup, je lis toujours les journaux et j'écoute des discours des peoples. Par moments, j'ai le sentiment d'halluciner et, souvent, je suis partagé entre hilarité et complaisance, celle qui trahirait qu'au fond de moi, je reste d'abord hilare. Je pouffais encore ce 3 novembre, en découvrant une interview de Banon pour Elle. « Tristane Banon est déterminée, habitée par ses convictions et l’envie que son affaire, tant médiatisée, permette de faire changer les choses. Mais elle reste encore fragile, usée par ces mois de combat médiatico-judiciaire et ces huit ans et demi de `' vie volée " ». N'est-ce pas émouvant ?
Dans cet interview pour Elle, je pouffais encore en lisant que « considérant que la reconnaissance de son statut de victime par le parquet de Paris était suffisante », Banon s'était adressée au château, « avec Olivia Cattan, demandant à être reçues par Nicolas Sarkozy sur cette question », le délai de prescription dans les cas d’agression sexuelle. Pour le moment, Tristane Banon et Olivia Cattan n'auraient pas reçu de nouvelles des résidents du château.
Alexandre, ce gamin de 13 ans qui ne souhaite pas être « placé », a aussi écrit à Sarkozy. Je crois que ce collégien attendait également des « nouvelles », Alexandre et sa soeur, un peu plus jeune, en attendent peut-être encore. Je pense que nous sommes nombreux à écrire ou à nous bousculer parfois aux portillons du château, mais que pas grand monde n'y sera reçu. Ce 26 octobre, une femme tentait de s'y immoler, je pense qu'elle avait aussi été refoulée...
De temps en temps, j'écris ou j'envoie encore des trucs au château, mais je n'attends plus de réponses pertinentes de la part du Président de cette République. En tant que femme, « victime », et profitant d'une entrée de Marie Georges Buffet, Tristane Banon sera peut-être mieux reçue par Sarkozy ? En février 2011, le château avait très bien reçu gilles Patron, le père d'accueil de Laeticia et de sa soeur jumelle, Jessica Perrais... c'était avant que le drame de Pornic n'éclate vraiment, puis suscite un scandale national
Après un « calvaire » de huit ans, une « vie volée », puis quelques mois passés à s'épancher dans la presse ou pour des plateaux people, Tristane Banon a donc enfin remporté un « statut de victime »... et une très simple correspondance du parquet de Paris. On croit rêver, on en reste pantois. Vivons nous dans le même pays ou sa justice est-elle effectivement rendue de façon si différente dans Paris intra-muros, de façon si différente pour la classe ou la caste des people ?
Le 21 mai dernier, dans le JDD et une tribune intitulée « Le retour du mâle dominant », se demandant encore si « L’Omerta serait [...] une tradition française », Olivia Cattan, Présidente de Paroles de femmes, et Fadila Mehal, Mariannes de la diversité, soulignaient, entre autres, que « La présomption d’innocence concernant Dominique Strauss-Kahn fut légitimement érigée par les uns et les autres mais présumer que la victime disait peut-être la vérité ne fut pas envisagé. Seules quelques voix politiques s’élevèrent comme celle de François Hollande, Jean-Luc Mélenchon ou François Bayrou. » Le titre de cette tribune était-il un clin d'oeil à NQF, septembre 2002 ? Où en sommes nous aujourd'hui, après toutes ces semaines et mois au cours dequelles on nous a beaucoup bercé avec ces scandales et affaires dites DSK, puis du Carlton de Lille, ou avec ces affaires qui concernent plus précisément Tristane Banon, qui a dit vrai, qui a dit faux, qui est maintenant discrédité et qui l'est peut-être un peu moins ?
On nous avait parlé d'une tentative de viol, de violence, de la violence de DSK à l'encontre de Tristane Banon. On nous avait parlé de faits très graves, passibles des assises, ou les journalistes nous ont-ils exposé n'importe quoi ? Début octobre dernier, nous apprenions ensuite que la plainte de Banon contre DSK a été classée sans suite. Il semblerait que contrairement à ce qu'elle nous avait pourtant annoncé, Tristane Banon ne contestera pas ce classement par le parquet de Paris. Ce dénouement me surprend alors que la « victime » se voulait toujours très persuasive. Aurais-je loupé des épisodes ou le parquet de Paris ne nous aurait-il pas tout dévoilé des charges susceptibles de peser contre DSK ? Aujourd'hui, et de l'avis même de Tristane Banon, nous ne pouvons plus parler que d'une assez banale agression sexuelle, « un baiser volé », des faits reconnus par DSK, mais du bout des lèvres, et des faits d'ailleurs « prescrits ». Je suppose qu'ici et là, dans des commentaires ou dans des bistrots, certains parleront longtemps encore de violence et d'une tentative de viol... en brandissant donc une simple lettre du parquet de Paris. Dites moi que j'hallucine ou offrez moi un p'tit rouge.
On nous expose que DSK a pu mentir, qu'il a parfois changé de version, qu'aujourd'hui, qu'hormi avoir tenté d'embrasser Tristane Banon, DSK ne se souvient plus de rien, qu'il a pu tout oublier, comme un Mirmand. Je suis vivement déçu, par DSK comme par tristane Banon et leurs soutiens. Pourquoi ne sont ils pas chacun allé au bout de leurs combats, l'un d'eux pour être effectivement « blanchi », l'autre pour obtenir une véritable condamnation, un jugement, autre chose qu'une très banale « lettre du parquet » ? Je suis déçu par DSK comme par tristane Banon, elle n'a pas maintenu sa version non plus. Le premier a tout oublié, ne se souvient plus, et la mémoire de la seconde aurait soudainement également flanchée ? J'ai surtout le sentiment que DSK et Banon sont tous les deux normalement intelligents et qu'ils sont chacuns assez bien entourés et conseillés.
Je suis d'autant plus déçu que j'ai acquis le livre de Tristane Banon, « Le bal des hypocrites ». Je m'étais même précipité pour acquérir ce « roman » dès sa première parution, pensant que de prochaines éditions allaient être « censurées », dépouillées de quelques paragraphes portant atteinte à « l'homme babouin », dépouillées de quelques portions « trop engagées ». Il semblerait maintenant plutôt que Tristane Banon, comme le parquet de Paris, ne pouvaient pas maintenir l'hypothèse ou l'accusation de la « tentative de viol » par DSK, des faits qui n'auraient pas été prescrits, selon les explications qui nous ont été communiquées. « Le bal des hypocrites », aux côtés de quels objets d'études le classer ?
Une simple « lettre du parquet » de Paris, qu'en pensera Nafissatou Diallo, elle qui a finalement été discréditée par le parquet et par un juge de New-York ? D'après ce qui s'est propagé jusqu'en France, la salive de Diallo a été retrouvée mèlée au sperme de DSK... mais du fait des incohérences de Diallo et de son entourage, de leurs revirements ou de changements de versions, le procureur avait préféré abandonner les poursuites. Ne se serait-il pas produit quelque chose d'assez similaire en France, dans le cadre de cette affaire Banon contre DSK, mais sans l'intervention d'un vrai juge ?
Des lettres, des « lettres du parquet », des constats ou des extraits de minutes d'huissiers de justice, des lettres de l'Elysée, d'une étude de notaire, des extraits de cadastre, des lettres du Ministère de la Justice ou de l'Intérieur, de la MIVILUDES, des jugements, des ordonnances, des arrêts, etc, et même de nombreux livres ainsi que des articles de presse et de bonnes vidéos, j'en ai personnellement rassemblé un très gros paquet au cours d'environ dix années et de multiples procédures. Il semblerait que ça ne prouve rien, rien de bien intéressant, en tous cas, pas pour certains juges, pas pour le parquet du coin non plus. Cherchez la cohérence chez ces peoples, journalistes et militants parisiens alors que je n'ai jamais changé de version, parfois d'avis ou d'objectifs, mais jamais de version
Une simple « lettre du parquet » de Paris... Quelques temps après mai 2010 et après avoir soufflé dans des bronches à la chancellerie, le parquet de Paris avait aussi fini par me répondre en me communiquant une « lettre ». L'été dernier, je n'ai pas eu de lettre, j'avais du voler une photo dans le bureau d'un OPJ. Je me demande si Tristane Banon, « victime », et ses soutiens savent ce que peut être un « combat » lorsque la justice est saisie. J'ai des doutes, d'assez sérieux doutes. Au cours de ces dernières années, j'ai connu des gens qui se sont battus, pour déccrocher autre chose que de simples « lettres du parquet ». Mémé Mireille avait même combattu jusqu'au bout, comme ça arrive parfois lorsque la justice est saisie. D'accord, d'accord, des gens comme ça, ou comme moi, nous ne somme pas des journalistes ni des peoples parisiens. Mais mémé Mireille, la grand mère de Sébastien, avait gagné quand même. Bref
Si une « lettre du parquet » suffisait à octroyer un statut de victime, voire même à condamner quelqu'un comme par décrêt, circulaire ou simple correspondance administrative, cela se saurait. Je pense que nous n'hésiterions plus à couper la tête de nos 8 500 magistrats et à les remplacer par d'assez banals employés de bureau ou par des juges pour enfants.
Une « lettre », après des débats, après une confrontation ou avec quelques éléments de preuves en main, c'est en réalité assez facile à écrire. Des avocats ou des experts - tel que des médecins, pas des « psychologues », ni des charlatants - peuvent souvent en produire d'assez pertinentes. Quand le parquet produit un écrit, il est parfois plus joli ; pour le conserver au fond d'un sac à main, c'est évidemment mieux ; mais pour parler librement, ce genres d'écrits, du parquet, sont à mon avis tout de même souvent très insuffisants. Je pense que Tristane Banon ne parlera plus jamais ou que très exceptionnellement d'une « tentative de viol » ; mais je peux me tromper. Elle n'avait peut-être pas besoin de beaucoup plus dans le cadre de ces histoires qui l'opposaient depuis huit ans quand même à DSK. Après sa version, elle a peut-être aussi changé tous ses objectifs ? Depuis ce mercredi, il semblerait que notre nouvelle icône houspille beaucoup Anne Sinclair.
Ces jours-ci, un autre litige a aussi retenu mon attention. Selon une interview pour l'Express, cet été, Tristane Banon critiquait aussi le Cherche Midi. Selon Europe 1 avec AFP, le Cherche Midi a rapidement réfuté les accusations :
L'Express, le 04/07/2011 : Et sur le plan professionnel ?
Tristane Banon : A plusieurs reprises, je me suis retrouvée blacklistée, sans comprendre. Je travaillais dans un endroit et, du jour au lendemain, tout se passait mal. Un exemple: j'étais directrice de collection au Cherche Midi depuis l'été 2009. Tout se passait bien jusqu'au mois de septembre 2010, où tout d'un coup le patron, Philippe Héraclès, me dit que je travaille mal, etc. Je n'ai pas compris. Et il y a peu de temps, sur Internet, j'ai lu une interview de lui révélant qu'il avait un accord de principe avec les collaborateurs de DSK: quand celui-ci annoncerait sa candidature, le Cherche Midi publierait son livre de campagne. Je trouve la coïncidence étonnante. Nous avons rendez-vous aux prud'hommes le 25 octobre pour requalification de contrat.
On apprend que de grosses tuiles en auraient suivies de précédentes ? D'après Europe 1, dès juillet, nous pouvions donc lire une réaction de Philippe Héraclès, PDG du Cherche Midi : « C'est avec stupéfaction que j'ai pris connaissance des propos diffamatoires de Tristane Banon me mettant en cause dans une interview de l'Express ». Puis ce 26 octobre, par exemple sur l'Express, nous pouvions lire que « Le jugement du tribunal des prud'hommes de Paris dans l'affaire qui oppose l'écrivaine Tristane Banon et Le Cherche Midi éditeur sera connu en juin 2012, a indiqué mercredi la maison d'édition, au lendemain d'une audience de conciliation. » Notre nouvelle icône vendrait-elle parfois la peau de l'ours avant de l'avoir tué ? Les journalistes qui la reçoivent ne pourraient-ils pas parfois inciter Tristane Banon à être un peu plus prudente ? Je n'ai pour ma part que très peu parlé d'un litige dont j'ai récemment retrouvé des traces dans des comptes-rendus analytiques de scéances du conseil municipal de la ville d'Asnière-sur-Seine (9-2). Lorsque je n'ai pas de traces, je me tais.
Quand une tuile tombe du toit, il arrive que d'autres suivent. Dans certaines histoires, il peut parfois pleuvoir des tuiles et on peut occasionnellement penser à d'étranges ou « d'étonnantes coïncidences ». Les plus fragiles et les vrai paranos développeront des théories conspirationnistes, ils soutiendront, martelleront que ce sont toujours les mêmes qui font tomber toutes ces tuiles, les jetant les unes après les autres du toit. Des travailleurs sociaux, des juges, des « psychologues » et des « psychiatres » peuvent développer et soutenir des théories tout aussi fantasistes ou farfellues que des conspirationnistes. DSK aurait-il pu tirer des ficelles du Cherche Midi ? Rho, c'est pas possible, « l'homme babouin » aurait-il vraiment osé ?
Début 2004, la ville d'Asnières n'a pas honoré un contract, c'est ce que soutenait une « victime », ma compagne d'alors, qui s'est ensuite tournée vers le tribunal administratif. En 2009 seulement, je crois, le tribunal administratif de Versailles a condamné la ville d'Asnières. Mais malgré cette condamnation, la « victime » était insatisfaite et a donc fait appel. Ce genre de procédures peuvent s'étendre sur des années, ces litiges ne se résolvent pas avec de simples « lettres » du parquet. Voyons donc, en juin 2012, comment notre nouvelle icône s'en sera sortie, contre le Cherche Midi, ou inversement.
Seins nus, elles scandent « DSK : Fuck me in Porsche Cayenne »
J'ai pas de seins ou je pourrais les montrer, c'est dommage, ça passionne les français, nos photographes et nos journalistes. C'est en tous cas ce que je perçois depuis peu, sur les sites de nos quotidiens nationaux comme le Parisien et France Soir, ainsi que dans quelques vidéos publiées sur la toile. « Fuck me in Porsche Cayenne », ça doit faire grincer plus d'un socialiste... et ricaner chez Porsche ? Car dans ce genre d'histoire, les bad buzz d'un policitien emporté par la tourmente doivent pouvoir faire le bonheur ou une bonne promotion d'un gros véhicule de luxe.
Porsche va peut être nous lancer une fois de plus que ils font de belles mécaniques, et pas dans la polémique ? Porsche pourrait aussi bientôt s'en lasser à son tour et finir par réagir comme Kärscher, lorsqu'ils en auront eu assez de l'utilisation de leur marque par des millitants et nos politiciens. D'autres marques, comme Dim, nous rappelleront ensuite que les poitrines et les fesses de jolies créatures, sous nos contrées, ça sert plutôt à faire la promotion de sous-vètements ou une bonne publicité pour la foire de Nice... la promotion de jolis trucs ou de services, pas n'importe lesquels.
De source l'Express, « Des féministes ukrainiennes manifestent contre DSK »
Mon billet d'août dernier, 567..., va rester en l'état. Je n'ai plus l'intention de le mettre à jour ni de le complèter, de le reécrire, il s'est passé et tramé trop de choses depuis. En l'état, il rappelle l'essentiel : je dois répondre très prochainement à une requête du cabinet d'avocat Cordelier associés, Paris.
Je devais poster des photos. Courant octobre, Copé, pour l'UMP, et Sarkozy, pour l'Elysée, ont chacun du recevoir une belle photo au format A4, la photo que j'avais prise de la note adressée par le parquet de Nanterre au commissariat de Bagneux. S'ils me répondaient que la photo et cette note sont illisibles, je leurs renvoie des posters.
Fin août dernier, j'envisageais aussi d'aller saluer les élus de la ville de Bagneux, la cité s'apprétait alors à commémorer la Libération. Mais je n'ai pas pu les rejoindre, ce n'était pas possible, j'étais déjà sur le départ. Le matin même du 28 août et de leur fiesta, je signais un bail autre part qu'à Bagneux. Je suis très content pour ces élus, il y a plus de 60 ans, des gens avaient pu, su ou osé se battre. Aujourd'hui, ça rassemble à Bagneux, en attendant qu'il y arrive enfin le métro. Comme celle de la commémoration de l'abolition de l'esclavage, la Libération y rassemble, la qualité des services publics et l'arrivé du métro aussi. Parler de justice à Bagneux peut parfois rappeler le spectre du « gang des barbares », ça rince...
« Fuck me in Porsche Cayenne » m'amuse beaucoup. Ceux qui m'ont lu au cours de ces dernières années ont pu remarquer qu'à la fin 2009, j'avais fait la promotion de Fuck You (very much), un succès de Lily Allen. J'en avais envoyé un extrait significatif à l'Agence France Presse ou Frousse, à la chambre des mineurs de Versailles, à l'Elysée, etc. A peine plus tard, pour les 20 ans de la CIDE, j'avais déambulé dans paris avec une grande banderolle « Fuck You - Sarkozy - Very Much ». Ca n'avait pas plus, notament à l'Unicef. J'avais d'ailleurs fini en garde à vue, puis ensuite fini admonesté ou grondé par le parquet de Paris, il m'avait convoqué en janvier 2010, dans l'entresol du palais de justice : « s'il vous plait, ne recommencez pas, c'est tout de meme le chef de l'Etat français ». « Fuck me », je n'y avais presque pas pensé
Pourquoi aurai-je rennoncé à faire le pitre dans Paris et sa région, ou même à Blois ? Quelques temps plus tard, à l'occasion de la journée des enfants disparus de 2010, au sortir de la cour d'appel de Versailles, je m'adressais à Madame le Ministre de la Famille, née Pucelle, rouspétant, vociférant, exaspéré par le fonctionnement de ces prétoires de la famille et de l'enfance. En octobre 2010, la cour de cassation cassait, annullait et renvoyait à Versailles. En janvier 2011, je faisais enfin désavouer deux juges des tutelles, en infligeant un blâme à l'étude de Maître Charles Halter, notaire à Saint Avold (57). Et ce n'est donc pas fini, même si mon aînée est depuis quelques temps majeure. Je dois donc maintenant répondre à Maître Agathe Cordelier, à la requête qu'elle a signée, dans le cadre d'une nouvelle procédure, et attendre aussi que la cour de cassation rende une ultime décision, retourner encore à Versailles, auprès de la chambre des mineurs...
On s'amuse beaucoup lorsque des juges pour enfant et des juges des tutelles ont fait, ordonné ou rendu n'importe quoi. J'aurais cependant eu d'autres choses et projets, mieux et plus intéressants, pour m'occuper au cours des années passés ou même, pour me distraire au cours des mois ou années de procédures qui suivront encore... « In Porsche Cayenne », pourquoi pas, mais en attendant que cela se concrétise, ce dont je doute très fort, et selon le Figaro, « Cayenne » concernerait plutôt David Sénat, un magistrat.
L'affaire DSK, la chute d'un ex-présidentiable, d'un intouchable du FMI, le lynchage ou la mise au ban d'un puissant, est fascinante. Ce n'est pas la première affaire menée de cette façon, sur du long terme, en exploitant des affaires, parfois du sexe, et des décisions de justice pour écarter plus ou moins durablement un individu du pré carré de nos élites. Je pense que Pierre Hontang, ex-magistrat, pourrait confirmer. Loïc Le Floc Prigent, ex-big boss d'Elf, bien connu d'Eva Joly, pourrait à mon avis également confirmer. Le cas DSK est tout à fait particulier, il semble chuter alors qu'il n'a même pas été condamné, qu'il ne le sera peut-être jamais dans le cadre de ces affaires en cours - Diallo, Banon, Carlton de Lille... DSK « est dans une tragédie », nous explique Michèle Sabban, « fidèle parmi les fidèles » qui le soutient encore. Selon le Parisien, Michèle Sabban affirme sa « déception » mais continue à défendre « l'ami » DSK.
J'ai le très net sentiment que DSK est savamment mis au banc par la classe politique et par nos médias, nos plumes, des railleurs et des journalistes, par des paires de seins aussi, c'est en tous cas ce qui transpire aujourd'hui dans les articles du Monde, du Parisien, etc. Après le scandale du Carlton de Lille, je crois que la République des camarades ne souhaitera plus parler de ces affaires, hier, potientiellement, une « conspiration », aujourd'hui, d'assez banals « faits divers », ni surtout d'affaires qui pourraient encore émerger, eclater, éclabousser au cour des mois ou des années à suivre. Il sera en tous cas essentiel que nous gardions tous bien à l'esprit que DSK est toujours « présumé innocent »
La chute de DSK ou sa mise au ban a-t-elle déjà inspirée Philippe Bilger ? Philippe Bilger nous avait déjà exposé ce qu'est, selon lui, le lynchage de précaution, une mise à l'écart plus ou moins violente, expéditive, parfois temporaire ou transitoire, qui concerne d'avantage les « présumés coupables » aux yeux de tous, « coupables »... parfois pour un temps au moins, par exemple, le temps que certains esprits se ressaississent ou se refroidissent, que des meutes se dispersent. Pour le moment, DSK n'a été déclaré coupable de rien - seul des juges pourraient le faire, s'ils en ont envie, s'ils en ont les moyens ou s'ils y sont contraints. Beaucoup semblent lui reconnaitre de grandes qualités d'économiste, DSK refera donc peut être surface un peu plus tard, en arrière plan, un plan d'où ses frasques et sa vie privée n'affecteront plus ses « amis » ni la classe ou caste politique française.
Cet été, on nous a rappelé que, contrairement à certaines apparences, le juge Fabrice Burgaud restait toujours au ban, au placard, qu'il comptait encore parmi les pestiférés d'Outreau. Pauvre juge, le laissera-t-on jamais tranquille... ou redouterait-on une nouvelle bavure collective, un gros scandale, si le juge Fabrice Burgaud revenait un jour sur le devant d'une grande scène médiatico-judiciaire ? De nouvelles bavures pourraient à nouveau discréditer des procédures, des fonctions, des corps, voire même à nouveau jeter l'opprobre sur cette institution qui rend la justice, en France. Quelques journalistes nous ont assuré que l'affectation du juge Fabrice Burgaud à la cour de cassation n'était pas une « promotion », qu'il n'y tiendrait jamais qu'un second rôle. DSK, brillant économiste, pourrait lui aussi bientôt être « chargé de certaines missions ou de recherches documentaires »... Laissons encore couler un peu d'eau sous les ponts.
Les précisions de cet été concernant la « promotion » de Fabrice Burgaud m'ont fait marrer, j'ai repensée à une « promotion » du juge pour enfant Xavier Serrier. Ce dernier trône-t-il toujours à Nanterre ou a-t-il depuis été affecté à d'autres « missions ou recherches documentaires » ? Cet été, j'ai été très amusé par un arrêt rendu en mars 2011, par la cour d'appel de Paris, en lisant que « M. Xavier Serrier, magistrat, au nom de Mme la Présidente du tribunal de grande instance de Paris », n'avait présenté que quelques « observations » à d'autres magistrats... pour que ces derniers statuent dans le cadre d'une procédure récusation. « PAR CES MOTIFS : Déboute la Sci Guillaume Marceau [...] Condamne la Sci Guillaume Marceau, représentée par sa gérante Mme Marie Y... à payer une amende civile de 3000 €. » J'aurai du penser à faire récuser le juge pour enfant Anne Valentini, au plus tard fin juin 2005 ; maintenant, c'est un peu tard, mais cela ne m'empêche pas d'en parler encore.
DSK, ceux qui s'opposent à lui ainsi que les journalistes me rendent depuis quelques semaines de très bons services. On nous expose assez souvent que tous les litiges ou conflits ne peuvent pas être résolus dans des tribunaux, qu'il faut parfois trouver des voies alternatives. Entre 2003 et 2004, j'avais déjà bien perçu que les prétoires du coin, Nanterre et sa cour d'appel, Versailles, ne fonctionneraient pas, ou très mal. Dès 2005, j'en avais eu la confirmation. Vers 2005, je m'étais déjà orienté vers les médias et surtout tourné vers Internet, sans me détourner des prétoires. Je pense que DSK et les journalistes ne me contrediront pas, les médias constituent un bon terrain pour résoudre des litiges, surtout, pour ce qui me concerne, lorsque des prétoires ont fait montre d'une très grande inefficacité, de partialité assez franche aussi.
Au cours de ces dernières années, Nanterre a ordonné, Versailles n'aura quasi fait que confirmer ou de me débouter, et ces juges refuseront de « réviser », sauf « à charge », ce que les juges de Versailles m'ont déjà démontré. Jamais les juges de Versailles et de Nanterre ne reconnaitront qu'ils ont contribué à un « rapt » de mineur de moins de 15 ans, que l'une de mes deux filles a été « prélevée » puis « donnée » à ses tantes maternelles. Jamais ces juges ne reconnaitront qu'ils ont dénaturé les éléments de ce dossier « d'assistance éducative » puis qu'ils ont refusé de le relir, plus sérieusement. Jamais le juge pour enfant ne reconnaitra qu'il a eu tord de placer une enfant de boches dans une juiverie, un établissement de l'Oeuvre de Secours aux Enfants France, et que ce juge a eu tord de confier l'essentiel des missions (investigations, service gardien, organisation des DVH, orientation, etc) à ces mêmes travailleurs ou gorets du social. Mais ce placement à Taverny, au château de Vaucelles, n'était pas la seule erreur ou connerie commise, exigée ou encouragée par le juge pour enfant de Nanterre et la cour d'appel de Versailles.
« Enfant de boches » et « juiverie » sont des mots durs, chargés d'histoire ou par l'Histoire, des mots qui peuvent heurter. J'utilise ici ces mots sciemment, délibérément, pour raffraichir ou éveiller la Mémoire de certains. Ces mêmes mots finiront par laisser les plus émus et les plus critiques pantois. Ca fera peut-être, un jour, l'objet de quelques débats dans un prétoire ? D'ici là et s'il suivait des débats, j'aurais eu le temps d'en approfondir d'autres, par exemple, les débats ou les controverses que suscitent les discours actuels d'Arno Klarsfeld. Dans le pire des cas et comme je n'ai pas de seins à exhiber en public, pour distraire la galerie, pour parler de ces deux mots, de leur poids et de ce choix, je retournerais dans des prétoires avec mon chapeau du plus fou, avec un entonnoir bien vissé sur ma tête
Lancer « fuck me » à DSK, dans ces tenus, c'était risqué, non ? En septembre 2010, avec mon entonnoir et devant l'ENM, j'ai du négocier fermement avec la police qui voulait que je ne me sois jamais planté là bas, je passais alors à deux doigts d'un séjour en services psychiatriques... « Vous l'avez bien cherché », nous aurait-on lancé si ça s'était produit.
Ce monde est petit
Je me doutais qu'un juge pour enfant ainsi que l'ASE et un « expert », un « psychologue », allaient se prendre un gros vent, mais à ce point là... Dans le cadre de la journée mondiale des premiers secours, ce samedi 10 septembre, à Paris, la Croix Rouge enseignait « les gestes qui sauvent ». Mais cette édition du 19/20 de France 3 présentait d'abord une histoire « très sensible », celle d'Arthur et Valentine qui ne souhaitent pas être « placés ». Reportage à Limeil-Brévannes :
Le 19/20 de France 3 région Paris IDF,
samedi 10 septembre au soir
Ce samedi 10 septembre, sur place, j'ai d'abord relevé la lucidité, l'ambiguité, la dangerosité et la virulence de certains slogans et discours. « La violence, si tu te tais, elle te tue, mais si tu parles, la justice t'achève ». « La justice sacrifie les innocents et protège le bourreau »... « Un juge peut-il bafouer les lois ? » Présent, Joseph Rossignol, maire (DVG) de la ville, a proposé d’accrocher les ballons du cortège au fronton de la mairie « jusqu’à ce que Valentine et Arthur aient l’esprit tranquille ». Dans son 19/20, France 3 en ajoutait, présentant d'abord une mobilisation de soutien pour ces deux enfants qui sont sous la menace de l'exécution prochaine ou possible d'une décision de « placement », un « placement » auquel Valentine et Arthur sont opposés, ils souhaitent bien évidemment rester et vivre auprès de leur mère.
Michel Rocard aurait été le bienvenu au cours de cette marche puis pour ce rassemblement, devant la mairie de Limeil-Brévannes. L'ex ministre aurait à nouveau pu plaider en faveur du droit fondamental de dire « n'importe quoi » et de l'immunité ou de l'impunité pour tous
Au dela de tous ces slogans, opinions et discours susceptibles d'être « interprétés », voire même dévoyés, puis retournés contre leurs auteurs et leurs protégés, cette marche puis ce rassemblement de 250 à 300 personnes - dont de nombreux enfants - était un succès. Mais comme je l'ai expliqué à la mère de Valentine et de Arthur, ce succès est evidemment susceptible d'irriter l'ASE et le juge pour enfant actuellement saisi.
Ce samedi 10 septembre, à Limeil-Brévannes, la protection de l'enfance a surtout été surprise en situation d'échec, des échecs multiples et, depuis ce samedi, flagrants. Comment réagiront maintenant le juge pour enfant et l'ASE de Paris ? De façon maladroite et virulente, en retirant bientôt Valentine et Arthur de leur milieu actuel, matérialisant alors un échec de plus, un « placement » non ou très mal préparé ? Face à cette mobilisation dans Limeil-Brévannes, il est aussi possible que l'ASE attende à présent de nouveaux et prochains débats auprès de la cour d'appel de Paris...
Il y a peu, le juge pour enfant ordonnait un placement, un placement déjà confirmé courant août dernier, suite à référé suspension. Une telle décision, « confirmée », s'impose à tous. Mais il semblerait que l'ASE de Paris n'a pas su ou pu préparer « l'accueil » de Valentine et de Arthur, qu'il n'y ait pas de solution sauf « d'urgence », ce qui relèverait bien d'un ultime échec de la Dass. Couac après couac, Valentine et de Arthur finiront-ils prochainement en foyer ou en familles d'accueil, comme l'a récemment exigé le juge pour entant ? Pour le moment, ils restent auprès de leur mère avec cette menace de « placement », une épée de Damoclès, un glaive susceptible de trancher ou non au cours des semaines ou des mois qui suivent. Mais nous devrons bien évidemment parler de « mesures de protection », « en faveur » de ces deux enfants, des mesures tout à fait appropriés et parfaitement adaptées à leur développement, leur épanouissement, etc...
Arthur et Valentine subiraient ces « pressions » ou des menaces de « placement » depuis plusieurs années déjà. Leur père avec qui ils ne veulent plus avoir de relations en raison de « maltraitance » pourrait être à l'initiative de ces mesures « d'assistance éducative », je n'ai pas connaissance de son opinion à tous ces sujets. Selon le Parisien et des discours entendus ce samedi, à Limeil-Brévannes, ces mesures auraient été demandées pour cause « d’aliénation parentale ». Ces enfants ainsi que leur mère se plaignent de faits précis, mais des faits qui n'ont fait l'objet d'aucune sanction ; pour des juristes, pour des juges, ces faits ne sont donc pas « avérés »... Le juge pour enfant de Paris parlera plutôt d'une mère et d'un environnement « toxique » dont il faut éloigner ces enfants, probablement pour qu'ils puissent renouer avec leur père ? D'ici 6 mois, connaissant ces pratiques de sauvages et leurs résultats, très variables et aléatoires, Valentine et Arthur pourraient très bien ne plus avoir aucune relation avec leur mêre et toujours pas de bien meilleures relations avec leur père. Si cette affaire foirait complètement, comme d'autres, nous en dirons que ces enfants n'auront pas su « profiter » du dispositif, ou que leur mère était « vraiment très toxique »...
Cette affaire, également « d'ordre privé », m'intéresse de plus en plus, du fait des acteurs en scène ou dans ses coulisses. Nous retrouvons donc le juge pour enfant Herve Hamon ainsi que le charlatan ou pédo-psychanalyste Claire Davidson, co-auteurs d'un ouvrage rejeté par la cour d'appel de Versailles et le juge pour enfant de Nanterre, la revue Dialogue n° 165, de Erès (rubrique Sciences humaines « et les pratiques qui s'en inspirent »). La cour d'appel de Versailles ne sait qu'instruire et revisiter ou réviser à charge ; en faveur de ma fille Justine, Versailles n'a donc conservé qu'une « expertise » de Madame Davidson et a écarté cette revue. Car Claire Davidson est également intervenue dans mes propres affaires « d'ordre privées », rendant un rapport « en faveur » de ma fille ainée, un document me décrivant moi-même « toxique » ou « dangereux ».
J'ai pour ma part conservé la revue Dialogue n° 165. En regard d'arrêts et de jugements rendus au cours de ces dernières années, par la cour d'appel de Versailles et le tribunal pour enfant de Nanterre, cette revue Dialogue me permet d'affirmer qu'un bon juge ou bourreau pour enfant a pour fonction de définir un cadre dépourvu de bases légales et morales, un cadre qui s'impose à tous, qui plonge les enfants dans une sorte de chienlit éducative et qui intime aux parents de se taire ; tout parent qui s'aviserait de « critiquer », de « faire appel » ou de « rouspéter » sera estampillé « défaillant » ou « toxique », voire même « indigne » ou tout simplement « débile ». En ce sens, j'approuve tout à fait l'un des slogans que j'ai aperçu, ce 10 septembre, à Limeil-Brévannes : « La violence, si tu te tais, elle te tue, mais si tu parles, la justice t'achève », un joli clin d'oeil aux services de communication du Conseil régional de l'Ile-de-France ainsi qu'à des placards affichés dans ses commissariats de police.
J'ai toujours été bavard, prolixe, particulièrement sur Internet, et lorsque j'en avais l'opportunité, auprès de journalistes ainsi que devant des caméras. Au cours des années passés, j'ai souvent pu constater que cette forme de justice, pronfondément inique, rendu par le juge pour enfant ou pour créatures inférieures, ne supporte pas la médiatisation. En retour, les juges se sont fréquemment dévoilés d'autant plus virulents, et très couards ; ils ne m'ont toujours répondu qu'à huis clos, en chambre dite du conseil. « C'est une affaire d'ordre privé », reprendra le ministère de la justice.
En 2005, j'avais bien compris que la Dass et ces magistrats allaient tolérer, ordonner, encourager et même faire n'importe quoi. A l'époque, je protestais et contestais déjà beaucoup ; pour me répondre, les juges ont alors convié un expert psychiatre, un « précieux atout ». En octobre dernier, à Blois, à l'occasion des rendez-vous de l'Histoire, un modérateur m'a confirmé qu'un peu partout à travers le monde, les critiques ou les opposants se font fréquemment traiter de fous par le pouvoir en place... La réaction du juge pour enfant et de la cour d'appel de Versailles n'avait donc rien d'exceptionnel ni de bien inattendu. A défaut d'autres moyens pour me faire taire, un avis psychiatrique tendait à me discréditer, aurait pu me dissuader de bavarder et de publier. Ces palabres indignes d'une femme de ménage ne me touchent pas, ce que j'ai bien fait comprendre, en avril dernier, à la chambre des mineurs de la cour d'appel de Versailles. Peu avant avril dernier, probablement moins naïve ou moins téméraire, une chambre civile de la cour d'appel de Versailles reconnaissait tout de même qu'elle avait perçu une « forte animosité » à mon encontre ; c'est toujours ça.
Beaucoup plus tard, j'apprennais qu'en 2005, l'association OSE France ou l'Oeuvre de Secours aux Enfants faisait face à de sérieuses difficultés financières. A la même période, l'OSE France, ces experts du sauvetage et de la mémoire ou de la Shoah, essuyait déjà le scandale des tomes perdus de la BNF... Je pense qu'en s'efforçant de me discréditer alors que je critiquais déjà beaucoup la Dass, l'OSE, ces professionnels et juges se sont d'abord épargné un gros désastre financier et social (leurs emplois). Mais ces mêmes professionnels et juges martelleront bien évidemment qu'ils ont toujours tout fait et ordonné dans l'intérêt de ma fille aînée, pour sauver son « psychisme ». « Un juge peut-il bafouer les lois ? » Oui, et la morale aussi
Ce 10 septembre, j'ai été surpris par les discours de monsieur Jacques Rousseau. Il disait représenter un collectif d'associations, des associations que je connais pour les avoir beaucoup lues ou étudiées. J'ai le sentiment que ces associations et moi, nous sommes « en froid » ; dans mes propres affaires, ce même collectif serait susceptible de soutenir le pasteur d'Uhrwiller, une femme... Claire Davidson et le juge Anne Valentini sont aussi des femmes. Lise Geraud-Charvet, magistrat, et Magalie Bodon-Bruzel, psychiatre, sont également des femmes. Je pourrais en nommer beaucoup ; selon mes sources, les femmes sont surreprésentées dans le secteur de la Dass ou de la protection de l'enfance, un constat qui peut cependant être nuancé, elles sont souvent chaperonnées par des hommes.
« La justice sacrifie les innocents et protège le bourreau »... Qui sont les bourreaux, dans ces histoires ? Lorsqu'on lit L'Enfant d'Abord et Maurice Berger, pédo-psychiatre, ce ne seraient que très rarement les femmes et systématiquement les hommes. Pour s'en convaincre, il suffit de feuilleter le livre noir de la garde alternée, un contenu qui m'avait inspiré un article peu avant sa parution, en octobre 2005, le Code noir. Claire Davidson, une femme, et le juge pour enfant de Paris vont pouvoir persister et marteller que la mère d'Arthur et de Valentine ainsi que leurs soutiens sont tous très « toxiques », avançant pour preuve qu'ils contestent, protestent, font appel et osent même médiatiser cette histoire, celle de Valentine et Arthur
Début 2005, la chambre des mineurs de la cour d'appel de versailles affirmait que pour son équilibre, Justine devait maintenir des relations avec sa famille maternelle ainsi qu'avec sa famille paternelle. Plus tard, Claire Davidson affirmait que j'empêchais Justine d'aimer les femmes de sa famille maternelle. Aujourd'hui et depuis longtemps déjà, Justine n'a plus la moindre relation avec moi qui suis son père. Je pense que c'est assez représentatif, caricatural même, de ce fabuleux travail dont sont capables ces professionnels de la Dass, de l'Aide Sociale à l'Enfance ou de la Protection de l'Enfance française. « Ne l'écoutez pas, M. KANT est débile, dangereux, indigne », se risqueront les magistrats du coin ?
On baigne dans l'irrationnel. La mère de Valentine et d'Arthur serait-elle moins neutre, plus « toxique » et moins digne de confiance que le pasteur d'Urwiller ? On s'apperçoit surtout qu'effectivement, avec les mêmes idéologies, théories ou « psychologues », les juges pour enfant font la pluie et le beau temps, choisissant un parti, de façon discrétionnaire, puis dénigrant et écartant l'autre des enfants. J'ai tout de même le sentiment que le père de Valentine et d'Arthur pourrait avoir des explications à nous fournir ; pourrons nous les entendre ? Le couple Clementz a toujours refusé de s'exprimer en public, de répondre à des journalistes ; DSK n'a pas parlé non plus, on se demande encore ce qui s'est passé, selon lui, dans la suite du Sofitel, à NYC... « mais rien du tout, le parquet a d'ailleurs abandonné les poursuites. »
Si mon intuition est bonne, si la Dass de Paris travaille comme Nanterre et l'OSE France, d'ici quelques temps, Arthur et Valentine seront finalement « placés », puis pour le juge ou bourreau des enfant de Paris, leur parole sera enfin « authentique » lorsqu'ils accepteront d'être confiés à leur père. Les juges et ces gorets du social savent « réformer » la pensée, comme des chinois ont pu le faire, dans les années 50 (lire
De pressions en pressions, sur les enfants comme sur les parents, les enfants finissent par se détacher de leur milieu de vie, parfois par y renoncer, puis à se résigner à être « placés » ou « déplacés », confiés à quelqu'un d'autre. « Le modèle de toute séparation est celui de la naissance, une renaissance, ailleurs, loin du précédent milieu de vie, jugé toxique », pourrait expliquer Richard Josefsberg, « l’agrippement est à la base à la fois de l’attachement et de la séparation, une fois établie la confiance de l’enfant, la séparation définitive de la mère a lieu soit du fait de la mère soit du fait de l’enfant », poursuivra-t-il.
Mais pour le moment, Valentine et Arthur ne sont pas encore « placés » et refusent encore ces mesures dont ils sont supposés « profiter », bientôt. Je les soutiens dans ce refus. Même si je suis loin de partager les opinions de l'association ARVA, ce 10 septembre, à Limeil-Brévannes, j'ai rempli un bulletin d'adhésion, il sera fondu parmi les autres.
Un arrêt du 18 mai 2005 rappellait le droit des mineurs capables de discernement d'être entendus dans toutes les procédures qui les concernent. Un juge pour enfant peut cependant écarter l'audition d'un mineur, surtout si les palabres de psychologues ou de charlatants tendent à le discréditer. Les juges pour enfant de Nanterre et de Versailles s'éclaireront d'abord auprès de Claire Davidson. En septembre 2008, un juge de Nanterre a réclamé l'audition d'un dalmatien, il avait fait rire la France entière...
Je pense cependant que Arthur et Valentine ont été assez bien reçus par le juge pour enfant de Paris. Ces enfants refusent leur « placement » et l'idée que leur mère pourrait être « toxique », ils refusent également des relations avec leur père. Arthur et Valentine refusent tout simplement le « cadre éducatif » que souhaite leurs imposer le juge pour enfant et Claire Davidson (lire ou relire la revue Dialogue n° 165, « L'autorité parentale et les mutations de l'ordre familial »).
Jusqu'à la mi-2005, ma fille Justine souhaitait rester ou rentrer à la maison. Le juge pour enfant de Nanterre estimait qu'elle était alors inaudible. J'ai foutu le Conseil général du Val d'Oise dans la merde, l'OSE France dans la merde, le juge pour enfant de Nanterre dans la merde... puis les pressions de ces professionnels sur ma fille Justine se sont faites de plus en plus intenses (relire Bulles n°40, la réfome de la pensée, et Richard Josefsberg, « internats et séparations »), pour qu'elle accepte enfin un « placement » en Alsace, dans sa famille maternelle. Tout a basculé en octobre 2005, je venais d'écrire un peu partout, à l'Elysée, à l'IGAS, etc... puis tous mes droits de visite et de correspondance avec ma fille Justine ont rapidement été suspendus. Un peu plus tard, les juges de Versailles ont affirmé que c'était à ma fille de 13 ans (comme Arthur, aujourd'hui) de décider quand elle renouerait avec nous, sa famille naturelle, celle de son père (la mère de Justine est décédée en 1999). Je n'ai pas eu la moindre nouvelle de mon ainée, pendant bien plus de deux ans.
Début 2008, j'ai appris que Justine souhaitait renouer avec nous. Elle avait déjà 15 ans. Les juges ont refusé de l'entendre. J'ai engagé une procédure de prise à parti contre Xavier Serrier, juge pour enfant alors saisi. Il a refusé d'entendre Justine. J'ai fait appel ainsi qu'un référé suspension. La cour d'appel a refusé d'entendre Justine et a blanchi Xavier Serrier (dans la foulée, la cour d'appel et ce juge ont cependant perdu contre moi, en cassation, une première fois). C'était très virulent... mais au cour de l'été 2009, Justine avait tout de même pu passer deux mois à la maison. Elle avait 16 ans. Peu après, Justine refusait à nouveau des relations avec nous et les juges l'ont à nouveau et très volontiers entendue... J'ai alors fini par me faire une raison, Justine allait rester « placée » jusqu'à sa majorité, comme l'avait « recommandé » l'ASE des Hauts de Seine, dès début 2003, puis comme l'avaient exigé ensuite le juge pour enfant de Nanterre et la cour d'appel de Versailles.
Tant que la parole ou les désirs d'un enfant s'opposent au « cadre éducatif » ou à la volonté du juge pour enfant, l'enfant est inaudible, son audition est écartée par les juges, ou les juges n'en conserveront que ce qui est susceptible d'accabler leur(s) parent(s), par exemple, des comportements ou des propos « interprétables » ou dont pourront s'emparer des psychologues, des psychiatres ou des travailleurs sociaux... En novembre 2005, au cours d'une audience très dure, Justine, 12 ans, n'avait pas dit un mot, n'avait qu'un peu pleuré ; le juge pour enfant Thierry Reveneau a « interprété » ou lu dans ses larmes comme d'autres auraient pu lire dans des entrailles d'un poulet : « les larmes de l'enfant démontrent que... » Tous mes droits ont été suspendus. Quoi et comment répondre à ce genre d'allégations, à pareils tyrans ou gurus dans la toute puissance ?
Arthur et Valentine vont devoir se faire une raison, à leur tour, ils ne seront pas entendus tant qu'ils s'opposeront à la volonté du juge pour enfant de Paris ? Sébastien, le petit fils de Mireille Millet n'a pas été entendu non plus. Macha, la fille de Natalia Zakharova, n'a, à mon avis, pas été entendue non plus, on peut le lire dans un arrêt de rejet rendu par la CEDH.
Ce 10 septembre, certains ont parlé du Défenseur des enfants, du Défenseur des Droits également. Je n'ai pas pris la peine d'écrire au second. J'ai parfois écrit au premier. Il y a longtemps, j'ai également écrit à la HALDE ainsi qu'à la MIVILUDES. Je pense que seule la MIVILUDES pourrait m'avoir assez bien lu et compris, elle m'a répondu, en 2006, il me semble.
Ces services n'interviennent pas lorsque le juge ou bourreau pour enfant est saisi, ne réfléchissent ou ne répondent parfois même pas. Le juge pour enfant est souverain, comme dieu tout puissant ; on ne peut que faire appel de ses décisions, user les voies de recours prévues par la loi, mais lorsqu'on fait appel, on ne fera que démontrer à ce même tout puissant ou bourreau pour enfant qu'on s'oppose à sa volonté, au cadre ou la chienlit éducative qu'il impose...
En novembre dernier, une réponse du Défenseur des Enfants me laissait consterné ; je ne suis pas sur qu'il m'ait lu avant de me répondre. Puis en janvier 2011, alors que j'avais fait appel, je faisais désavouer deux juges des tutelles, le parquet se prennait encore un revers et une étude de notaire se prennait une bonne déculottée ; je n'ai pas pris la peine d'en faire part ou de répondre à nouveau au Défenseur des Enfants, ni d'ailleurs à d'autres de ces obéissants ou soumis services non plus.
Il y a peu, ces services et autorités ont tous pu souffler ; mon aînée est aujourd'hui majeure. Cette semaine, j'ai cependant fait appel de l'ultime et dernière décision rendue par le juge pour enfant de Nanterre. Après cela seulement, et lorsque la chambre des mineurs m'aura une fois de plus débouté, ce marathon judiciaire sera enfin derrière moi et tout le monde sera tranquille ?
Pierre Pedron, Yvon Tallec, l'Enfant d'Abord ou Maurice Berger, cet extrémiste pas très rigoureux... ce monde de la protection de l'enfance est assez petit, nous retrouvons très souvent les mêmes acteurs, contributeurs ou intervennants. Avec ces noms, en farfouillant sur la toile, j'ai remis la main sur le rapport de la commission Varinard et ses propositions de réforme de l'ordonnance de février 45. Rachida Dati soutenait ce projet de réforme, elle affirmait alors que la prison dès 12 ans relève du « bon sens », suscitant une polémique assez vive, quelques juges pour enfants, des militants de gauche, DEI-France ainsi que le Défenseur des enfants devraient s'en souvenir.
Ce 10 septembre, à Limeil-Brevannes, on nous a lu une lettre que Arthur, 13 ans, a envoyé à Nicolas Sarkozy, Président de cette République. Arthur lui exposait sa déception, ses désillusions, constatant déjà que les idéaux de justice présentés et décrits au collège ne prévalent plus lorsque le juge pour enfant est saisi. Arthur a déjà pu comprendre qu'il est largement en âge d'être condamné, au pénal, et bien pu percevoir aussi qu'il ne sera pas entendu par les juges... où prévaudront les opinions toutes particulières de Madame Claire Davidson, « psychologue ». J'ai aujourd'hui 43 ans ; récement encore, la cour d'appel de Versailles a une fois de plus refusé de m'entendre, avançant, comme depuis 2005, les palabres du charlatant Davidson. Je doute fort que les juges ou bourreaux pour enfants de Paris entendront d'avantage ou bien différement Athur, 13 ans. Mais attendons la suite, ainsi qu'une éventuelle réponse de l'Elysée à la lettre de Arthur...
Le Défenseur des enfants produisait également des rapports et des avis, parfois des condensés d'opinions, des contenus pas toujours convainquants et tous manifestement inutiles lorsque le bourreau pour enfant est saisi. J'ai souvent évoqué son rapport annuel de 2005, ce que j'en retenais et que je rappellerais récemment encore est aujourd'hui susceptible d'embarasser l'association ARVA, des adultes qui soutiennent Valentine et Arthur, de la page 99 : « Il arrive que les adultes se cachent derrière les voeux exprimés par l’enfant pour échapper à leurs propres responsabilités ou pour faire valoir leur propre point de vue ».
Mais je ne pense pas que ARVA ait à échapper à de quelconques responsabilités ; je n'en dirais pas tant de certains professionnels de la Dass... Quand au point de vue de cette même association, ARVA, j'ai le sentiment qu'il est assez conforme à celui encore promu et enseigné dans nos collèges, ainsi qu'assez conforme également à celui promu par de nombreux spécialistes en matière de droit de la famille et de l'enfant ; et j'en connais donc d'autres, des professionnels moins sérieux ou plus illuminés, qui n'hésiteront pas à lire dans des larmes des enfants pour faire valloir n'importe quoi !
Dans sa présentation, ARVA est suffisamment explicite, avançant d'abord que « Les avis d’Arthur et Valentine ne sont pas pris en compte alors qu’à 13 et 10 ans ils sont capables de discernement ». De nombreux avocats pourraient soutenir un discours assez similaire puis tenter ensuite de le faire valloir dans un prétoire ; des avocats de Mme Bettencourt, la mère, n'en font pas moins ni d'avantage lorsqu'ils dénoncent des irrégularités et contestent des expertises ou leur validité.
Mais comme exposé plus haut, personne ne devrait jamais critiquer le cadre ou la chienlit éducative souhaité et imposé par le juge pour enfant, c'est également valable pour tout représentant, avocat ou cafard pour enfant. Je pense que, avec les magistrats de mon secteur, Maître Delphine Roughol a assez bien défini le rôle ou le parfait profil de l'avocat pour enfant. Certains cafards sont noirs et la plupart ont la réputation de fuir la lumière, était-il utile de le rappeler ?
« Un juge peut-il bafouer les lois ? » Bien sûr ! Ce bourreau pour mineurs ou créatures inférieures dispose d'abord d'un concept mou qui permet voire même encourage toutes sortes de pratiques et dérives, un concept qui pousse aux naufrages : « l'intérêt de l'enfant », son « intérêt supérieur ». La Dass et ce juge disposent encore d'autres outils de mystification, par exemple, le « dossier d'assistance éducative » : « strictement confidentiel », « dans l'intérêt de l'enfant », bien évidemment. La Dass et ce juge disposent également d'une bonne caution : le cafard d'enfant, sa contribution à l'histoire assurera aux plus naïfs que les droits du « mineur protégé » sont systématiquement ou ont toujours été respectés. Au cours de toutes ces années de procédures qui concernaient ma fille aînée, Maître Delphine Roughol n'a jamais critiqué ou contesté la moindre décision du juge pour enfant de Nanterre, ni de la cour d'appel, ça démontre et prouve que les droits de l'enfant ont toujours été respectés...
Il me semble que l'avocat qui représente Arthur et Valentine a également contesté les décisions du juge pour enfant de Paris. Il ne fera certainement pas carrière dans ce milieu, la protection de l'enfance, ces juges pour mineurs et la Dass ne supportent pas les critiques... et vous le rendent bien, il n'y a qu'à lire les jugements de Nanterre et les arrêts de Versailles pour le constater, j'en ai pris plein la tronche, d'abord pour avoir été beaucoup trop « bavard », dans ces prétoires comme en public ou auprès d'autres autorités de ce même pays, la France ou, plus précisément, la Moldavie française. Lorsque la Dass s'occupe si mal d'une famille ou de ses enfants, il faut toujours tout accepter, ne jamais se plaindre ni surtout parler de quoi que ce soit, « ça porterait préjudice aux mineurs concernés », poursuivront les magistrats et les travailleurs sociaux.
Je pense que pour « plaire à la Cour », l'avocat de Valentine et Arthur devra plutôt s'inspirer des stratégies ou des maladresses de Maître Roughol. Il devra se tourner résolument vers l'avenir et ce fabuleux cadre défini pour eux, par le juge pour enfant de Paris. Il devra toujours sourir, saluer et tendre la main à tout le monde, bien maitriser aussi la procédure, surtout celle du renvoi d'audiences aux calendes grecques ainsi que les solutions pour faire capoter les référés. Après un ou deux renvois à la cour d'appel, la Dass de Paris aura enfin pu trouver un nouveau foyer ou des familles d'accueil pour séparer Valentine et Arthur ? Leur avocat devra évidement aussi contribuer à noircir le tableau de leur mère, à édulcorer celui de la Dass, et, si nécessaire, plaider même en faveur du juge pour enfant... ce qui n'est pas très compliqué. La cour d'appel passera systématiquement l'éponge, balayera sous le tapis, fera toujours tout pour emplatrer mieux le « cadre éducatif » qui s'impose à tous.
En 2009, la cour d'appel de Versailles a rendu un arrêt qui pourrait plaire à plus d'un terroriste, à nos politiciens les plus corrompus et à nos ex-magistrats au passé trouble : ponctuellement, il ne pouvait être fait aucun reproche à Maître Roughol, la justice en a conclu que rien ne pouvait donc mettre en doute ses compétences et sa probité. Cet arrêt a cependant été cassé et annulé... et aujourd'hui, le temps ayant fait son oeuvre, toutes ces procédures sont « sans objet », bâclées et bouclées. Entre 2008 et 2010, la cour d'appel de Versailles en a également rendu de bien bonnes en faveur du juge pour enfant Xavier Serrier. Quelle était au juste la mission de tous ces professionnels, « sauver » ou « protéger » ma fille Justine ? Depuis 2003, j'ai d'avantage perçu un milieu constamment hostile à l'enfance et à la famille, ainsi que des professionnels principalement prompts à s'auto-protéger, des spécialistes oeuvrant coûte que coûte à la préservation de leur pré-carré.
Je ne crois pas que ce milieu, cette Dass et pareils prétoires, puisse être apte à faire beaucoup mieux « en faveur » de Valentine et Arthur. De mon point de vue, ce milieu ne pourrait aller et errer à nouveau que de naufrages en fiascos... En tous cas, c'est après avoir assez bien étudié et même longuement éprouvé ce même milieu, des pédo-criminels et des complices, que, ce 10 septembre, à Limeil-Brévannes, j'ai adhéré à l'association ARVA en les assurant de mon soutien, surtout lorqu'ils s'opposent au « placement » de ces deux enfants, à la séparation de la fratrie et à leur séparation d'avec leur mère.
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Avec Internet, on n'est plus vraiment sûr de rien
Le papier, ce serait fiable aux coquilles près, palpable, matériel, et présenterait donc des garanties. Internet, avec son foisonnement et certaines interprétations, par moments, j'en doute beaucoup. Je viens de trouver un document qui traite de la révolution des sciences, mais je ne sais pas s'il a fait l'objet de débats, d'une relecture, de publications et d'un consensus. Cependant, je pense qu'il s'agit bien d'un débat d'actualité :
The Last Scientific Revolution
Andrei P. KIRILYUK
Solid State Theory Department, Institute of Metal Physics
36 Vernadsky Avenue, 03142 Kiev-142, Ukraine
Critically growing problems of fundamental science organisation and content are analysed with examples from physics and emerging interdisciplinary fields. Their origin is specified and new science structure (organisation and content) is proposed as a unified solution.
1. The End of Lie, or What's Wrong With Science. Whereas today's spectacular technologic progress seems to strongly confirm the utility of underlying scientific activities, the modern state of fundamental science itself shows catastrophically accumulating degradation signs, including both knowledge content and organisation/practice [1-49]. That striking contradiction implies that we are close to a deeply rooted change in the whole system of human knowledge directly involving its fundamental nature and application quality rather than only superficial, practically based influences of empirical technology, social tendencies, etc. Science problems, in their modern form, have started appearing in the 20th century, together with accelerated science development itself [50-55], but their current culmination and now already long-lasting, welldefined crisis clearly designate the advent of the biggest ever scientific revolution involving not only serious changes in special knowledge content but also its qualitatively new character, meaning and role [33-39,44-49,56]. We specify below that situation, including today's science problems, related development issues and objectively substantiated propositions for sustainable progress. La suite sur http://hal.archives-ouvertes.fr...
Le libre, on pourrait en douter... Il a pourtant largement contribué à l'émergence d'Internet. Je viens de recevoir le livre d'Alan Sokal et Jean Bricmont, Impostures intellectuelles, sa deuxième édition, un poche de la collection essais. Certaines ont fait couler beaucoup d'encre, je pourrais citer l'astrologie judiciaire, la phrénologie mais aussi des histoires qui ont pu ébranler de grands labos, y compris dans des domaines de la recherche fondamentale financés par de grands industriels. J'ai cherché le sommaire où le titre et le chapitre 8 m'ont immédiatement fait sourire :
Gilles Deleuze, récemment décédé, est réputé être l'un des plus importants philosophes français contemporains. Seul ou en collaboration avec le psychanalyste Félix Guattari, il a écrit une vingtaine de livres de philosophie. Nous analyserons la partie de cette oeuvre où ces auteurs invoquent des concepts provenant de la physique et des mathématiques.
La principale caractéristique des textes qui suivent est leur absence de clarté. évidemment, on pourrait nous rétorquer que ces textes sont tout simplement profonds et que nous ne les comprenons pas. Mais, en les examinant, on trouve une forte densité de termes scientifiques, utilisés hors de leur contexte et sans lien logique apparent, du moins si l'on attribue à ces mots leur sens scientifique usuel. Bien-sûr, Deleuze et Guattari sont libres d'utiliser ces termes dans des sens différents : la science n'a pas le monopole sur l'usage de mots commme « chaos », « limites » ou « énergie ». Mais comme nous allons le montrer, leurs textes sont truffés de termes très techniques qui ne sont pas utilisés d'habitude en dehors de discours scientifiques bien précis, et Deleuze et Guattari ne donnent aucune définition alternative de ces termes.
Je reviens de la cour d'appel où j'ai déposé les assignations. L'audience pourrait bien avoir lieu demain.
Tant que l'autorité inspire une crainte respectueuse, la confusion et l'absurdité renforcent les tendances conservatrices de la société. En premier lieu, parce que la pensée claire et logique entraîne un accroissement des connaissances (dont le progrès des sciences naturelles donne le meilleur exemple) et tôt ou tard la progression du savoir sape l'ordre traditionnel. La confusion de pensée [...] ne conduit nulle part en particulier et peut être indéfiniment entretenue sans avoir d'impact sur le monde.
Stanislav Andreski,
Les sciences sociales : Sorcellerie des temps modernes ? (1975, p. 98)
En intro, page 33 du livre de d'Alan Sokal et Jean Bricmont