June 12, 2007

Une manifestation pour exiger plus de sécurité


CAEN (AP) - Un détenu de la maison d'arrêt de Caen (Calvados) a été retrouvé mort samedi matin dans sa cellule alors qu'il devait être libéré le jour même, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

Le jeune homme de 22 ans, qui occupait seul sa cellule, a été retrouvé mort sur son lit avec une plaquette de cachets anxiolytiques à ses côtés.

Une autopsie du corps de la victime doit être pratiquée mercredi pour déterminer les causes exactes du décès sachant qu'aucune trace de coup n'a été constatée.

Au 20h de France 2 du 11 mai, une manifestation au palais de justice de Paris, « après l'agression d'un juge, au couteau (...) spoliés-tués par les magistrats » :






BERLIN (Reuters) - Une grand-mère allemande a failli envoyer son petit-fils de 19 ans en prison en lui expédiant un faux billet de cent euros qu'il s'est empressé d'aller dépenser.

La police d'Oberhausen, dans le nord-ouest du pays, a été alertée par le caissier d'un magasin qui avait repéré le faux billet, envoyé par la grand-mère pour féliciter son petit-fils d'avoir réussi ses examens.

"Le jeune homme était assez surpris et a dit avoir reçu le billet de sa mamie par la poste. Il ne pouvait pas croire qu'elle était impliquée dans un trafic de faux billets", a déclaré lundi la police dans un communiqué.

Un coup de téléphone a suffi à résoudre l'affaire.

L'adolescent avait juste oublié de lire le mot accompagnant le billet: "Je transférerai les véritables cent euros sur ton compte, en voilà une copie."




Le collectif « justice pour tous » à Paris


Actualité | International
La nouvelle stratégie à haut risque des Etats-Unis en Irak
Le Figaro, le 11 juin, extrait

Armer d’anciens ennemis pour combattre les nouveaux : c’est le pari controversé de l’armée américaine.

C’est une stratégie risquée mais que l’Etat-major américain espère payante. L’armée américaine a décidé d’étendre une expérience réussie dans la province d'Anbar, à l’ouest de Bagdad, qui consiste à rallier et armer des responsables tribaux sunnites pour lutter contre al-Quaida.

(...) Au sein même de l’armée américaine, certains craignent que les armes distribuées se retournent contre les GI’s ou constituent le socle d’une future guerre civile.

(...) il sera difficile de distinguer «les gentils» groupes sunnites des «méchants» et encore plus ceux «qui sont entre les deux».


Le conseil général préfère les couples composés d'un père et d'une mère. Les célibataires privés d'adoption en Vendée
Libé, le 12 juin

La Vendée, terre hostile à l'adoption pour les célibataires ? C'est ce que pensent trois femmes, «hétérosexuelles» insistent-elles, qui ont essuyé fin 2006 le refus du conseil général de leur accorder l'agrément nécessaire à toute démarche.

(...) Mathieu Durquety (PS) et Stéphane Frimaudeau (Parti radical valoisien), membres de l'association Pour une Vendée républicaine, sont scandalisés : «Est-ce que cela veut dire que les femmes, tout comme les hommes, qui élèvent seules leur enfant mettent l'équilibre psychique de celui-ci en danger ?» Pour Bruno Cirade, d'EFA, l'affaire est entendue : parce qu'il n'a pas suivi l'avis de la commission, «le conseil général de Vendée va perdre devant le tribunal administratif. C'est certain.»


- Un coup de téléphone a suffit à résoudre l'affaire -

June 11, 2007

une journée mémorable

Les bagnes d'enfants, dieu merci, ça n'existe plus
   « textes à l'appui / pédagogie »

Jacques Fresco
Ed. François Maspero, Paris, avril 1974





TOULOUSE (AFP) - Le premier établissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) en France a ouvert lundi à Lavaur (Tarn) tandis que la grande majorité de ses éducateurs entamaient un mouvement de grève pour obtenir plus de moyens financiers et humains.

La grève des éducateurs est intervenue alors qu'une douzaine de jeunes venaient d'être transférés du quartier pour mineurs de la prison de Seysses, en banlieue de Toulouse.

"La grève est reconductible et illimitée", a précisé un des manifestants stationnant devant l'EPM.


Pour cette journée d'accueil des adolescents, les 20 éducateurs, les deux professeurs techniques et un chef de service n'ont pas pris leur poste et ont déployé devant le centre une banderole "Travailler plus pour gagner plus".

Les grévistes, qui se déclarent en majorité "favorables à l'EPM", protestent contre le régime indemnitaire qui leur est proposé et qu'ils ne jugent pas satisfaisant. "Pour ceux qui travaillaient en foyer ou en milieu ouvert, les pertes de salaire vont de 300 à une centaine d'euros pour une amplitude horaire revue à la hausse", a indiqué à l'AFP Bertrand Mappas, secrétaire régional de la CGT de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), à l'origine du mouvement avec la CFDT.

Dans cet établissement, érigé non loin d'un terrain de football et d'un supermarché, "les mineurs, garçons ou filles sont pris en charge collectivement pour des activités obligatoires scolaires, sportives ou ludo-culturelles d'une durée hebdomadaire de 60 heures", a précisé un des éducateurs.

"Le manque de personnel pourrait nous conduire à effectuer des tâches de surveillance ou de la fouille de l'établissement", a fait remarquer l'un des éducateurs craignant que "le mélange des genres (surveillance et éducation, NDLR) ne perturbe les jeunes".

Interrogée par l'AFP, la PJJ à Paris fait valoir d'une part que les éducateurs connaissaient leur salaire "au moment de leur affectation" et, d'autre part, qu'à Lavaur, l'accueil se limiterait, dans un premier temps, à 40 mineurs (contre 60 dans les autres EPM), d'où le fait que l'effectif d'éducateurs soit réduit à 24.

Créés par la loi de programmation de la justice du 9 septembre 2002, les EPM (prévus au nombre de 7 d'ici 2008, dont un à Meyzieu qui devrait ouvrir dns le courant de la semaine) ont pour vocation "de réinsérer les jeunes, qui peuvent être admis à partir de 13 ans, en cas de crime", a-t-il poursuivi.

L'objectif des éducateurs est d'individualiser les situations des mineurs admis, même si les repas ont lieu collectivement.

Outre l'aspect financier de leurs revendications, les éducateurs grévistes mettent également l'accent sur les risques actuellement encourus. Ils citent "l'absence d'alarmes portatives individuelles, le nombre insuffisant de surveillants pour les ateliers d'horticulture, du bâtiment et de cuisine ou l'absence actuelle d'un médecin psychiatrique".

Ces salariés de la PJJ, qui ont déjà participé à une grève d'avertissement d'une journée le 4 juin, attendent désormais une proposition de rencontre de leur administration pour cesser (ou non) leur mouvement.


- « Dieu merci, ça n'existe plus » - Paris, 1974 -


Economie et statistiques N° 391-392, 2006

Influence des événements de jeunesse
et héritage social au sein de la population
des utilisateurs des services d’aide
aux sans-domicile
ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N° 391-392, 2006
Pauvreté
Un document de l'INSEE
L’auteur, Jean-Marie Firdion, appartient à l’Ined.

D’autre part, certains établissements, comme les « villages d’enfants » (implantés en France par deux associations), cherchent à recréer un climat familial dans de petites unités de vie et, dans ce cadre, le support émotionnel par les professionnels est recommandé et valorisé.

Cela se retrouve aussi dans d’autres structures (certaines maisons d’enfants à caractère social, des lieux de vie) qui accueillent des jeunes en petit nombre, avec une présence importante d’éducateurs.

Cependant, dans certains établissements ou familles d’accueil, les règles de neutralité dominent, privant les jeunes de tout rapport affectif et ne favorisant pas l’expression d’un mal-être lié à la violence d’autres jeunes ou d’adultes. Le fait de vivre son enfance dans un contexte rude où l’affect n’a pas sa place, et où les rapports entre pairs sont autant d’épreuves de force, contribue aussi à priver l’individu d’un apprentissage des modes de résolution non violente des tensions et des conflits, ainsi que de capacités de coopération (pro-social skills) ce qui peut avoir pour conséquence davantage de violence agie et subie à l’âge adulte (Dumont et al., 2004).




iFRAP, Société Civile N°43, janvier 2005


« La société en recevant l'enfant se met à la place de la famille; elle en accepte les devoirs (...) elle doit faire pour l'enfant ce que ferait la famille elle-même, supposé qu'elle connût ses devoirs et qu'elle eût la volonté et le pouvoir de les remplir (...) elle doit veiller au développement des facultés morales de l'enfant trouvé » - Paris, 1838


- Paris, 1838 -

« Jamais sans ma mère », les lendemains


Voir au 2 juin, « La clause des femmes », extrait :

trois ingrédients : 1) les accusés ne demandent pas pardon ; 2) on dépasse les faits pour mettre en accusation la loi qui vous accuse ; 3) on s'adresse, par-dessus la tête des magistrats, au pays tout entier.

1 message sent to group members.

En réponse à maya317, dans le forum de France 2 :

Le 10-06-2007 à 09:22:24, maya317 a écrit :

1) La Loi est dure, parfois injuste, aveugle, silencieuse ect....nous parents et pro nous devons obligatoirement la respecter et appliquer une décision.

2) Chacun de nous à des droits, si ses droits étaient respectés nous ne serions pas sur ce forum.

3) N'oublions pas, les cas de maltraitances, que penserions nous si l'ase n'existait pas ?

4) l'histoire d'oliver twist n'est pas très éloigné de notre siècle !!!!

1) si l'Etat - et donc les professionnels - remplissait correctement toutes ses missions, nous n'en serions probablement pas là, sur ce forum. mais il se trouve qu'il y a des juges et des professionnels qui ne respectent ni la loi ni d'ailleurs les décisions rendues par les juges, encore moins les enfants eux même.

2) des droits et des devoirs. l'Etat - et donc les professionnels - a également des obligations positives. en certains secteurs, les droits de l'homme et plus encore ceux de l'enfant semblent n'avoir jamais émergés.

3) personne n'a nié que ces cas existaient aussi, ce n'était pas le sujet de l'émission. mais ces cas ne devraient pas être un prétexe pour que l'Etat - et donc des professionnels - se défaussent de leurs missions et responsabilités, en d'autres dossiers.

4) les misérables et les Ténardiers, c'est de la même période.


De la préface du rapport 2005 du Défenseur des Enfants, sa première phrase :

« Tant qu'il existera, par le fait des lois et des moeurs, une damnation sociale créant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers [...] ; »
Victor Hugo, préface aux Misérables, 1862.


En 1865 la SPE (Société Protectrice des Enfants) ouvrait ses portes à Paris.

Aujourd'hui, mi 2007, c'est bien d'un enfer créée artificiellement par l'ASE et la PJJ dont certains parents et associations se plaignent.


En réponse à florise...

Le 10-06-2007 à 15:37:54, florise a écrit :

Un jour, une élève m'a dit : "Ca y est, mon père est revenu" Je lui ai demandé où il était. Elle m'a répondu : "en prison". La mère de cette fille est une prosituée et la fille n'est pas placée. Etc, etc, etc.


ma compagne et moi avons tous les deux bac+4, et nous travaillons tous les deux depuis 15 à 20 ans. une de nos deux enfants a comme disparue, placée, raflée, donnée à d'autres.

l'un de nos crimes : cette enfant n'avait jamais fait ski dans sa vie. par contre, et ce dont personne n'a voulu entendre parler, la mome a fait cheval, voyages à l'étranger, randos à roller, j'en passe et des meilleurs. ah, si elle n'avait pas été placée - dans son intérêt, n'est-ce pas ? - elle aurait aussi pu faire plongée soumarine (et toujours pas de ski... mais par chance, la DDASS a rectifié cela).

cherchez l'erreur.


En réaction à une intervention de lojeci...

Le 10-06-2007 à 22:50:59, lojeci a écrit :

les maltraitances vienne de l'ase, maltraitance psychologique, les enfants mal nourri, ..., le suivi scolaire qui n'est pas fait, et des frateries qui sont séparé durant des années et ne se voient pas, des enfants placer dans des familles qui n'ont pas du tout la meme culture que leur parents, du coup on leur imposse une autre culture que le culture maternelle, des aliments qui sont interdit.

mon aînée a des origines allemandes. elle a été placée dans établissement d'une association juive (une ONG et non l'ASE). mon aînée en a bavé durant deux ans. j'ai déposé plusieurs plaintes pour violence volontaire, violence volontaire en réunion, discrimination raciale. le Proc' de Nanterre a tout balayé sous le tapis préférant très certainement préserver la réputation de l'association.


En réponse à aleana0 :

Le 10-06-2007 à 23:03:03, aleana0 a écrit :

bkant,

Vous nous parlez de votre injustice, qui apparemment dure depuis très longtemps. Si je peux me permettre, avez-vous épuisé tous les recours en Justice possibles ?
N'y a-t-il pas aujourd'hui une procédure à réengager ?

l'un des noeuds du problème (largement envenimé par la DDASS depuis que le tout traine, 5 ans), c'est un juge qui siège à Nanterre. si la justice finissait par être rendue, ce juge aurait certainement des difficultés.

ce même juge est déjà en difficultés du fait des actions en justice et du tapage médiatique que Mireille Millet alimente avec l'affaire Sébastien. Un mome qui allait bien chez mémé Mireille mais que les juges se sont obstinés à placer chez son père (maltraitance), puis en famille d'accueil (le mome ne pesait plus que 28kg à 13 ans, la peau sur les os), puis chez sa mère (qui est sous tutelle et qui devrait sous peu purge 21 mois de prison)...

peut être encore une année ou deux de procédure et de médiatisation? pour le moment, j'attend un arret de la cour d'appel. à sa réception, j'aviserais.

la DDASS, quand on gratte un peu le merveilleux, c'est d'un glauque... et les procédures, en France, sont telles qu'elles sont totalement incompatibles avec le temps de l'enfance et de la famille.


Le 10-06-2007 à 23:03:03, aleana0 a écrit :

Si je peux me permettre, avez-vous épuisé tous les recours en Justice possibles ?

je vous en prie. j'étudie le dispositif de la protection de l'enfance et de l'avis des groupes de recherche, il n'y a pas de voies de justice en France lorsque le juge pour enfant est saisi. tout ce qu'on peut faire en tant que parent, s'est s'épuiser, des années durant.


Réponse à florise...

Le 11-06-2007 à 00:03:09, florise a écrit :

Mais aucun des jeunes dont je parle n'a été hospitalisé comme la petite Manon dont il était question dans le reportage (Ah oui, oui, vous avez oublié ? malgré la partialité du reportage, les faits n'ont pu être niés : la mère a fait hospitaliser sa fille parce que le père avait cogné dessus et les faits sont têtus).

justement, c'est ce qui s'avère être impartial : les motifs de l'intervention sociale et du placement ont été précisés. mais peut on priver un enfant de ses parents, de sa famille, alors que le père a fait l'effort de changer (l'alcool), que la mère avait tout de même eu la bienveillance d'emmener l'enfant aux urgences ?

préféreriez vous que les parents n'emmènent plus les enfants à l'hopital en cas de "pépin", parfois sévère ? car il arrive que des enfants décèdent des suites à des coups.

n'est-ce pas une double peine particulièrement dure, de la correctionnelle pour une giffle puis, pour certains, à vie, quoi qu'ils fassent, l'interdiction d'avoir et d'élever des enfants ?

si ces parents de ce reportage sont indignes, il va falloir placer des milliers d'enfants, et d'urgence. en effet, l'alcool en France, ce sont 5 millions de malades - des dépendants, près de 10% de la population - et 60 000 décès par an - et donc, des orphelins. car ces alcooliques ont très certainement aussi des enfants, beaucoup, et tous ceux-ci pourraient un jour prendre une giffle et chuter.

quelle leçon faut-il retenir de ce témoignage qui a été diffusé ?


Réponse à aleana0 :

Le 10-06-2007 à 23:58:03, aleana0 a écrit :

bkant,

Et que penser de la Cour Européenne de Justice ? Un cas de placement abusif y a déjà été plaidé, avec succès.

mon aînée a bientôt 14 ans. la CEDH, 2 à 3 ans de plus, n'apporterait pas grand chose sinon une ultime condamnation de la France. le cas est tout à fait similaire à l'arrêt Kutzner contre Allemagne (Allemagne condamnée en 2002), j'en ai déjà fait part à la cour d'appel de Versailles.

mon aînée serait alors bientôt majeure. je pense aussi à d'autres voies de justice plutôt qu'auprès des tribunaux : la médiatisation, les juges y sont très sensibles. d'autre part, sa garde a été confiée à un pasteur, en Alsace. ce pasteur a des intérêts financiers. je pense qu'il sera lui aussi très sensible à la médiatisation.


- En pleine civilisation, des enfers -


June 10, 2007

« Sans mes enfants », reportages sur ARTE

Le combat douloureux, par-delà les frontières, d'hommes et de femmes privés de leur enfant.

Ce sujet ne concerne qu'indirectement l'ASE et la PJJ. Dans le cadre de ces rapts internationaux, la justice est saisie et le placement provisoire des enfants, l'implication des services de la protection de l'enfance est très fréquent.

Sans mes enfants - 1. L'absence
lundi, 18 juin 2007 à 20:15

Sabine, qui n'a pas revu sa fille depuis deux ans, s'efforce de faire valoir ses droits auprès des tribunaux allemands et des autorités belges. La souffrance est vive chez Olivier, un Français coupé de son petit Julian depuis sept ans, qui explique à quel point cette séparation a bouleversé sa vie. De son côté, Gilles recherche Raphaël, qui vit au Brésil et dont il est sans nouvelles. Ex-"rapteuse" rattrapée par la police, Brigitte cherche à plaider sa cause devant la justice américaine.


Sans mes enfants - 2. Le combat
mardi, 19 juin 2007 à 20:15

Malgré une grève de la faim pour interpeller les autorités belges et allemandes, Sabine ne parvient pas à revoir sa fille Maëliss, retenue en Allemagne chez son ex-mari. Gilles, lui, a décidé de partir au Brésil avec son avocate sur les traces de son ex-femme Claudia et de son fils Raphaël...


Sans mes enfants - 3. Les retrouvailles
mercredi, 20 juin 2007 à 20:15

À Porto Alegre, Gilles et son avocate font la connaissance de Luis Carlos Piva, un avocat brésilien qui les représente devant la justice locale. En route pour l'Allemagne, Sabine a retrouvé le sourire. Des médiateurs lui ont permis de voir sa fille dans un centre de protection pour l'enfance. En Floride, Brigitte a obtenu des tribunaux le droit de passer le réveillon de Noël avec son fils Mattew.


Sans mes enfants - 4. Les cadeaux
jeudi, 21 juin 2007 à 20:15

Le lendemain de Noël, Brigitte, Franck, Mattew et Olivier ouvrent les cadeaux au pied du sapin. Franck annonce à Olivier qu'il a pardonné à Brigitte le rapt de Mattew et la fuite en France pendant deux ans. Au tribunal de Porto Alegre, Gilles, Catherine et Luis Carlos attendent en vain Claudia, l'ex-femme de Gilles. Sabine, elle, accompagne Pascal à Francfort, sur les traces de son ex-femme et de leur fils, enlevé depuis huit ans en Allemagne.


- Des années de « combat » -

Le pape appelle à la libération des victimes d'enlèvements

CITE DU VATICAN (Reuters) - Le pape Benoît XVI a lancé dimanche un appel à la libération de toutes les victimes d'enlèvements peu après celui, aux Philippines, d'un prêtre italien par des rebelles musulmans.

Le souverain pontife a exprimé ce souhait dans sa traditionnelle homélie dominicale sur la place Saint-Pierre, quelques heures après l'enlèvement de père Carlo Bossi, dans le sud des Philippines, où il venait de célébrer la messe.

"Je reçois fréquemment des demandes d'aide, en faveur notamment de prêtres catholiques, qui sont enlevés pour différentes raisons en divers points du monde", a déclaré le pape.

"Je les porte tous dans mon coeur et ils sont tous présents dans mes prières, et je pense notamment à la Colombie."

"J'adresse mon appel, qui vient du fond du coeur, aux auteurs de ces terribles actes, pour qu'ils prennent conscience du mal qu'ils font et qu'ils rendent tous leurs prisonniers à ceux qui les aiment."


- Un appel qui vient du fond du coeur -

Paris Hilton arrivée à l'infirmerie de la prison de Los Angeles

LOS ANGELES (Reuters) - Paris Hilton n'a ni mangé ni dormi depuis son arrivée à l'infirmerie de la prison de Los Angeles et elle a été placée sous traitement médicamenteux, écrit le site TMZ, spécialisé dans les célébrités, en citant des sources pénitentiaires.

L'héritière de l'empire hôtelier homonyme, héroïne de l'émission de télé-réalité "The Simple Life", a été renvoyée en pleurs en prison vendredi, un juge ayant rejeté la décision du shérif de Los Angeles de commuer sa peine en assignation à résidence en raison de problèmes psychologiques.

Elle n'avait passé derrière les barreaux que trois jours sur les 45 que compte sa peine.

Paris Hilton, qui est âgée de 26 ans, a été condamnée en mai pour avoir enfreint les règles de sa mise à l'épreuve pour conduite sous l'emprise de l'alcool.

Son psychiatre, le Dr Charles Sophy, lui a rendu visite samedi matin pendant plus de deux heures. Elle est seule dans une cellule munie d'une porte vitrée, sous surveillance constante, selon TMZ.

La libération de Paris Hilton avait provoqué une vive polémique aux Etats-Unis, d'aucuns y voyant un traitement préférentiel accordé à une célébrité, même si la peine de 45 jours a largement été considérée comme étant excessive.


- Une peine considérée comme étant excessive -

Lecture subversive pour les plus petits


A l'école des sans-papiers
Une lecture pour enfants, jugée subversive…

Le jeudi 7 juin matin, je suis allée rendre visite à Sephora et ses parents.
De Toulouse, ils avaient été transférés au centre de rétention de Lyon Saint-Exupéry, un centre spécialisé pour les familles et les enfants en bas âge.
La maman ne va pas fort. J'ai apporté des jouets, des habits pour les parents, des gâteaux et du chocolat pour le moral.

Avant d'entrer dans la cellule de visite, j'ai laissé sur le comptoir un livre d'enfant qui s'appelle Au panier de Henri Meunier et Nathalie Choux aux éditions du Rouergue en disant avec un grand sourire «ça vous fera de la lecture». (C'est une histoire d'hommes en uniforme qui mettent au panier tout ce qui est différent.)

En sortant de la visite, ils n'ont pas voulu me laisser partir, ils m'ont gardée. J'ai eu la visite du lieutenant Sèvre qui m'a dit qu'il me confisquait l'ouvrage pour subversion (comme au bon vieux temps !).
Toujours avec un grand sourire, je lui ai répondu que je lui donnais bien volontiers…
Ils m'ont gardé un petite heure, pour noter mon identité en long et en travers, ainsi que les références du bouquin (que je vous recommande, il ne va pas rester longtemps sur le marché).

Je suis interdite de visite au centre !

• Martine Vuaillat •

Dans un parc, une femme noire, un chat vert et un drôle d’oiseau sans papiers d’identité se font arrêter par la police... Un jeune garçon semblant être "bien de chez nous" avoue, sans qu’on le lui ait demandé, ne pas avoir de papiers non plus, et monte dans le fourgon. Malin, il dénonce le soleil qui vient de l’est ; ni une ni deux, le policier l’enferme avec les autres... Tous ensemble, ils retrouvent le sourire, tandis que le policier se retrouve dans le noir... Tel est pris qui croyait prendre !
Une manière simple de dénoncer les abus d’un État obscurantiste et policier. MB

De source Comptines.fr


Au panier !

Henri Meunier (texte)
et Nathalie Choux (ill.)

Éd. du Rouergue, octobre 2004
10,50 €
Album à partir de 5 ans

Livre sur la différence, les conséquences d’un État policier, sur le droit de libre circulation et de résidence.


- Album à partir de 5 ans -

« C'était vraiment effrayant », a raconté le rescapé


PARIS (AP) - La Fédération nationale des accidentés du travail et des handicapés (FNATH), tout en saluant le discours "important" de Nicolas Sarkozy sur le handicap samedi à Tours, a dit rester "sceptique" devant l'application du droit opposable pour tout enfant handicapé à être scolarisé dans son quartier, rappelant que ce droit figure déjà dans la loi de février 2005.

GRAND RAPIDS, Michigan (AP) - Un Américain de 21 ans se déplaçant en fauteuil électrique a parcouru malgré lui plusieurs kilomètres à 80km/h, sa chaise coincée dans la calandre d'un semi-remorque. Des policiers ont fini par arrêter le camion et libérer le jeune homme, indemne.

"C'était vraiment effrayant", a raconté le rescapé vendredi aux chaînes WDIV-TV de Détroit et WOOD de Grand Rapids, dans le Michigan, où s'est produite la mésaventure mercredi. "Je me disais que cela allait continuer et ne pas s'arrêter avant au moins 80 ou 100 kilomètres!"

Plus d'infos...


- « Je me disais que cela allait continuer » -

Le fondateur de l'entreprise Jallatte se suicide

MONTPELLIER (AP) - Pierre Jallatte, fondateur de l'entreprise de chaussures de sécurité Jallatte menacée de délocalisation, s'est suicidé à l'âge de 89 ans dans sa villa de Nîmes (Gard) vendredi après-midi, a-t-on appris samedi auprès du commissariat central.

Son entreprise fondée dans les Cévennes en 1947 était devenue le leader des chaussures de sécurité en Europe mais les nouveaux dirigeants de la marque avaient annoncé le 30 mai la délocalisation des deux usines gardoises vers la Tunisie, ce qui entraînait la suppression de 285 emplois.

Plus d'infos...

- Les dirigeants sous la pression des pouvoirs publics -

Les magistrats français arrêteront le travail lundi, malgré « l'annonce » d'un plan

PARIS (Reuters) - Les magistrats français arrêteront le travail lundi et se rassembleront avec les avocats et les greffiers dans tous les palais de justice du pays, malgré l'annonce vendredi soir d'un plan d'urgence pour la sécurité des tribunaux.

La ministre de la Justice, Rachida Dati, a annoncé vendredi le déblocage de 20 millions d'euros
pour l'achat de portiques de sécurité et le recrutement d'urgence de personnels pour les faire fonctionner, à la suite de l'agression d'un magistrat cette semaine au tribunal de Metz.

Elle a annoncé aussi que cinq autres millions d'euros seront débloqués pour renforcer, par le recrutement de 500 vacataires, les greffes des tribunaux. La pauvreté du système français, situé dans le peloton de queue des 27 pays européens avec 2,34% du budget de l'Etat en 2007, empêcherait actuellement l'application d'environ un tiers des peines pénales prononcées.

"(Le plan) est une mesure très positive, la ministre reconnaît qu'il y a un problème majeur de sécurité. Mais c'est un rassemblement en solidarité avec notre collègue que nous avions prévu, je ne vois pas pourquoi on annulerait quoi que ce soit", a déclaré à Reuters Bruno Thouzellier, président de l'Union syndicale de la magistrature (USM), à l'origine du mouvement.

"De plus, une annonce de 20 millions d'euros, c'est bien, mais il faut la mettre en musique. Je suis inquiet sur la capacité de l'institution à la transformer en prise de décision réelle sur le terrain", a-t-il ajouté.

Les magistrats sont appelés à se rassembler sur les marches des palais de justice lundi en début d'après-midi. Les organisations d'avocats et les syndicats de greffiers ont déjà annoncé qu'ils se joindraient à l'action.

L'action n'est en revanche pas soutenue par le deuxième syndicat du corps, le Syndicat de la magistrature (SM, gauche), qui estime que le problème du système judiciaire ne peut se résumer à une question de sécurité.

Plus d'infos...


- La ministre reconnaît qu'il y a un problème -

June 9, 2007

« Déblocage immédiat » de 20 millions d'euros


TORONTO (Reuters) - Un Canadien a été condamné pour conduite en état d'ivresse après avoir été arrêté au volant du fauteuil roulant motorisé de sa mère, a rapporté la police.

Criminologie
Les femmes et la justice pénale
Crimino, Volume 16, numéro 2 (1983)
Du côté des filles et des femmes, leur délinquance, leur criminalité

CONTEXTE THÉORIQUE
Une des premières constatations scientifiques qui alimente les propos au sujet de la délinquance des femmes et des filles réside sans nul doute dans le fait que la participation de ces dernières à la criminalité est faible sur le plan de l'ampleur et sur celui de la gravité des actes. En 1899, Lombroso affirmait: «Toutes les statistiques s'accordent pour démontrer que la proportion des crimes est beaucoup moindre chez les femmes que chez les hommes» (p. 214). Le discours de la littérature scientifique a fort longtemps qualifié cette différence de naturelle pour des raisons tantôt biologiques, tantôt psychologiques ou sociologiques. La criminalité des femmes et des filles a été expliquée à partir d'éléments issus d'une conception bien particulière des rôles féminins et masculins. Qualifiée d'insignifiante par comparaison statistique avec celle des hommes, cette criminalité a souvent été décrite comme n'étant qu'une activité prostitutionnelle ou celle d'une cleptomane. Ces pôles explicatifs relevaient et relèvent encore d'une vision étroite et souvent erronée de la réalité. ...

Yahoo! - Le Dr Charles Sophy avait déjà préparé le terrain, il y a 3 semaines, en témoignant que Paris Hilton était « affolée et traumatisée » et qu’elle « appréhendait l’incarcération », concluant qu’ « elle est émotionnellement décomposée et traumatisée par la sentence rendue le 4 mai à son encontre et la pensée d’aller en prison ».

LOS ANGELES (AP) - Paris Hilton retourne en prison. Au lendemain de sa remise en liberté par un shérif de Los Angeles, le juge qui l'avait condamnée à 45 jours de détention pour conduite en état d'ivresse et violation d'une suspension de permis, a estimé vendredi qu'elle devait purger sa peine comme prévu.

La riche héritière âgée de 26 ans a quitté le tribunal en pleurant et criant. "Ce n'est pas juste!" a-t-elle lancé avant de crier "Mam!" en direction de sa mère.


Au G8, « y a-t-il des questions ? » Nicolas Sarkozy n'aurait pas bu que de l'eau :






PARIS (AFP) - La Chancellerie a décidé le "déblocage immédiat" de 20 millions d'euros pour la sécurisation des tribunaux, après l'agression au couteau dont a été victime mardi un magistrat de Metz dans son bureau, a annoncé à l'AFP le premier syndicat de magistrats, l'USM.

Par ailleurs, on a appris vendredi de source préfectorale que la femme de 35 ans qui a poignardé mardi un juge pour enfants dans son bureau à Metz a été internée à l'hôpital psychiatrique de Jury (Moselle) par décision du préfet de Lorraine.

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- Internée d'office -

June 8, 2007

La France et l’Allemagne en perspective

Je comprend de mieux en mieux pourquoi j'ai fait palir la Cour d'appel de Versailles en 2006, lorsque je citais Kutzner-c-Allemagne (Allemagne condamnée). Mais selon que vous ayez des copains puissants ou que vous soyez misérable devant la Cour...

AFFAIRE KUTZNER c. ALLEMAGNE
(Requête no 46544/99)
ARRÊT
STRASBOURG
26 février 2002
DÉFINITIF
10/07/2002


(...) (13). L’arrêt mentionne que les relations entre une assitante sociale et les requérants devinrent très vites conflictuelles, ce qui, d'après ces derniers, conduisit à l'établissement d'un rapport très négatif sur eux. En effet, (14), l’assistante sociale fit un rapport à l'office de la jeunesse dans lequel elle mit l'accent sur les déficiences intellectuelles des requérants, les rapports conflictuels entre les membres de la famille. (15). A la suite de ce rapport, le 13 septembre 1996, l'office de la jeunesse demanda au tribunal des tutelles de retirer aux requérants l'autorité parentale sur leurs deux enfants. (18). Entre février et juillet 1997, les deux filles furent placées dans le service d'une association privée. (20). Le 27 mai 1997, le tribunal des tutelles retira aux intéressés l'autorité parentale sur leurs deux filles.

(...) (82). Partant, il y a eu violation de l'article 8 de la Convention.


Déviances et modalités de contrôle
La France et l’Allemagne en perspective


La comparaison en matière de déviance et de contrôle social, lorsqu’elle est employée en sciences sociales, est principalement convoquée à l’aune de la comparaison entre la France, ou l’Europe continentale et les Etats-Unis ou la Grande Bretagne ; facilité de langage oblige. On est alors souvent contraint à comparer l’incomparable : des doctrines juridiques ainsi que des formes et des niveaux de criminalité complètement hétérogènes. Sont présentés ici, au contraire, des travaux menés sous l’égide du Laboratoire européen associé (CNRS/MPG) consacré à la comparaison franco-allemande dans le domaine de la déviance et du contrôle. La France et l’Allemagne, en effet, ont toutes les deux hérité du droit pénal napoléonien, leurs structures sociales restent semblables, ainsi que les problèmes posés par les différentes formes de déviance. Du coup, c’est une nouvelle compréhension de ces phénomènes que rélève la comparaison entre deux pays si proches : leur mobilisation au service de la connaissance des déviances et du contrôle satisfait l’ambition même de la sociologie, que posait Emile Durkheim, il y a plus d’un siècle, en ces termes : « on n’explique qu’en comparant ».

Déviance & Société
2005 ~Vol. 29 ~N°3
Editions Médecine et Hygiène


Revue publiée avec le concours
Du Centre National de la Recherche Scientifique


Voir également au 25 août 2005, « Vu sur Oasis, l'avis de la CEDH », des extraits de la jurispridence qui avait été revue par Catherine Laurent, docteur en droit. Pour plus de détails, se référer au Journal du Droit des Jeunes de mars 2004, P. 19 à 25, l'article « Le placement d'enfants et le droit au respect de la vie familiale » ou à la Revue Droit en Quart Monde, n° 37-38, janvier 2004, P. 3 à 21, même article.

Voir encore le Précis sur les droits de l'homme n°1, mars 2003, du Conseil de l'Europe : « Le droit au respect de la vie privée et familiale ; Un guide sur la mise en oeuvre de l’article 8 de la Convention européenne des Droits de l’Homme »


- Il y a eu violation de l'article 8 de la convention -


« Jamais sans ma mère », les premières réactions

Dans le forum de France 2, rubrique Envoyé Spécial, les réactions ne se sont pas fait attendre. Des travailleurs sociaux et des familles d'accueil se sont immédiatement plaints, objectant que le reportage ne reflèterait pas la réalité du terrain.

Il y a cependant les faits, les ouvrages et les rapports officiels qui ne font que confirmer que l'action sociale est à la dérive tandis que la justice souffre, entre autre, de sa misère budgétaire.




Un article à lire sur SciencesHumaines.com




Un article à lire sur iFRAP.org


« La société en recevant l'enfant se met à la place de la famille; elle en accepte les devoirs (...) elle doit faire pour l'enfant ce que ferait la famille elle-même, supposé qu'elle connût ses devoirs et qu'elle eût la volonté et le pouvoir de les remplir (...) elle doit veiller au développement des facultés morales de l'enfant trouvé » - Paris, 1838

Dès 1850, la société était alors patriarcale, les pères pouvaient être déclarés « indignes ».

En 1865, la SPE (Société de Protection de l'Enfance) ouvre ses portes à Paris.


Voir ensuite au 9 avril 2007, « Etat des lieux dans le 9-3 : l'association `'En Temps" », quelques commentaires et notes de « Justice, la bombe à retardement », Robert Laffont, mars 2007. Un brûlot assez sévère.



- C'est la misère, c'est à la dérive -

Un avertissement implicite à Nicolas Sarkozy, Président de la République

BOGOTA (LatinReporters.com), extrait - "En libérant des guérilleros des FARC, vous dites à ce groupe impitoyable que la prise d'otage paye" prévient l'organisation humanitaire Human Rights Watch (HRW) dans une lettre au président colombien Alvaro Uribe. Sans le citer, l'avertissement s'étend implicitement au président français Nicolas Sarkozy, qui a obtenu la libération d'un chef des FARC dans l'espoir de favoriser celle d'Ingrid Betancourt, otage de la guérilla.

PARIS (AP) - La réforme de la justice et le projet de loi sur la fiscalité seront les deux premiers textes soumis au Parlement après les législatives, précise François Fillon dans un entretien au "Parisien/Aujourd'hui en France" de vendredi.

"Le texte sur les peines plancher et les mineurs récidivistes sera débattu par le Sénat dès le début de la session. Le texte travail-emploi-pouvoir d'achat le sera au même moment par l'Assemblée nationale", détaille le Premier ministre.

Deux autres projets de loi suivront "immédiatement", à savoir celui sur le service minimum dans les transports en commun et celui sur l'indépendance des universités.

Après les législatives des 10 et 17 juin, le Parlement doit siéger en session extraordinaire au mois de juillet pour adopter les premiers projets du président Sarkozy.


SAINT-VENANT, Pas-de-Calais (AP), 20 juillet 2006, extrait - Près de quatre ans après leur création, le ministre de la Justice Pascal Clément a jugé "très positif" le bilan des centres éducatifs fermés (CEF). En visite jeudi matin à Saint-Venant (Pas-de-Calais), dans l'un des derniers des 17 établissements ouverts à ce jour, le garde des Sceaux a promis vingt centres de ce type de plus l'an prochain en France. Il s'est félicité que "plus de la moitié des jeunes sortant de ces structures ne récidivent pas, contre 1 sur 50 avant".

DIJON (AFP), le 24 juillet 2006 - Le directeur et trois hommes encadrant des jeunes au centre "Défense deuxième chance" d'Etang-sur-Arroux (Saône-et-Loire) ont été licenciés à la suite d'un stage de cohésion qui s'est transformé en entraînement militaire, a-t-on appris lundi auprès de leur tutelle. (...) Deux cadres, des anciens militaires, auraient fait faire aux jeunes des exercices tels des simulations de commandos, des prises et libérations d'otages, des entraînements d'auto-défense, en totale contradiction avec les valeurs des centres "Défense 2e chance".


- La prise d'otage payerait -