June 18, 2007

Porte de Passy, périph extérieur

A la suite, des extraits d'un texte paru dans le Journal des Droits des Jeunes de décembre 2000. Certains prétoires et professionnels de la protection de l'enfance ne doivent pas être abonnés à cette revue.

Je continue mes manifs et actions. Ce soir je suspendais une grande banderole sur le périph extérieur de Paris, à hauteur de la porte de Passy : 10 000 véhicules sont passés dessous.





Le contradictoire en assistance éducative
par Michel Rissmann
en réponse à Michel Huyette

Extraits d'un texte paru dans le Journal des Droits des Jeunes de décembre 2000 :

Le texte de Michel Huyette paru dans le Journal du droit des jeunes n°197 de septembre 2000 a incontestablement le mérite de rappeler l'ambiguïté des dispositions actuelles de l'article 1187 du Code de procédure civile, qui, tout en n'interdisant pas formellement la délivrance de copies aux avocats, ne la prévoient pas expressément pour autant.

(...) l'égalité des armes est posée comme une exigence fondamentale, afin, nous dit-on, de mettre fin à des siècles d'absolutisme social : l'auteur évoque là des pratiques inadmissibles de professionnels qui, non seulement refuseraient pour les familles une place identique à la leur, mais aussi les mépriseraient dans leurs écrits par des commentaires rapportés de façon approximative, hâtive, peu argumentée, avec un vocabulaire inapproprié ou inutilement blessant.

Cette présentation du travail social, délibérément provocatrice et dévalorisante pour les travailleurs sociaux ne reflète pourtant pas la pratique de terrain telle que nous la vivons dans nos cabinets. Elle est surtout contraire aux principes organisant l'intervention des équipes éducatives dans le cadre judiciaire. Les professionnels du travail social ne sont pas, sauf le cas particulier du service gardien, désignés par la loi comme parties au procès; ils n'ont donc pas, effectivement, une place identique à celle des familles dans la procédure; ils reçoivent de la loi en général et des magistrats en particulier, une mission spécifique (signaler une situation de danger, mener une investigation ou une action éducative en milieu ouvert ou dans le cadre d'un placement) qui leur donne une place particulière dans le dispositif : acteurs certes, mais non parties ; ils n'ont donc pas le rôle d'"accusateurs publics", qui revient de par la loi au ministère public, paradoxalement singulièrement absent des cabinets des juges des enfants : c'est en effet au procureur de la République qu'il appartient de demander, au nom de la société, des comptes aux parents sur la façon dont ils assument leurs responsabilités éducatives.

(...) La procédure devant le juge des enfants serait archaïque et moyenâgeuse : elle ne respecterait pas les droits fondamentaux des parents, bref, il serait temps, nous dit-on, de mettre fin à des siècles d'absolutisme judiciaire.

Nos cabinets seraient donc ainsi devenus, plutôt que le lieu symbolique où la loi se décline, un espace de non droit où règne l'arbitraire et la tyrannie sociale ; cette façon de présenter le travail des magistrats de la jeunesse, si elle heurte bien sûr notre sensibilité de professionnels, nous paraît surtout en contradiction avec l'esprit et la procédure judiciaire authentique (dans laquelle le contradictoire a véritablement toute sa place), mais aussi très originale par ses aspects relationnels, sur le fond, dans la forme.


- Une banderole bien en vue, 10 000 véhicules -

Une greffière agressée au tribunal de Nanterre

PARIS (AP) - Un couple en instance de divorce a été placé lundi en garde à vue après l'agression d'une greffière du tribunal de grande instance de Nanterre, dans les Hauts-de-Seine, a-t-on appris de sources judiciaires.

Lundi matin, ce couple s'est présenté à l'annexe du TGI de Nanterre où sont notamment traitées les affaires familiales. Le ton est monté très rapidement entre ce couple et l'agent d'accueil qui expliquait à la femme et l'homme qu'il ne pouvait joindre leur avocat par son poste téléphonique. Des insultes ont fusé, a-t-on expliqué de sources judiciaires. La greffière en chef est sortie de son bureau et a tenté de calmer le couple. L'homme s'est alors énervé et lui a donné deux coups de poing, un seul atteignant le visage de cette femme âgée d'une cinquantaine d'années, a-t-on précisé de mêmes sources. La femme aurait menacé de mort la greffière. "Je vais te crever, t'es morte", aurait-elle lancé.

Les forces de l'ordre sont intervenues et ont interpellé ce couple, qui se trouvait toujours en garde à vue en début de soirée.

La greffière et l'agent d'accueil ont porté plainte pour violences volontaires sur personne dépositaire de l'autorité publique et outrage.

L'annexe où a eu lieu l'agression est surveillée par une entreprise de gardiennage, a-t-on souligné de sources judiciaires.

Plus d'infos...


- Un couple en garde à vue -

« Justine, 14 ans, otage de Nanterre »

En vidéo, de Dailymotion.com, « luttons, luttons encore longtemps contre toutes les ignominies, contre ce scandale mondial qui est le rapt, et la violence, et la maltraitance, quelle qu'elle soit » :


Grande Marche de la Détermination du 23 Mai 2007
envoyé par smallmoon












Une autre photo de cette marche du 23 mai 2007 vue sur ingridbetancourt-idf.com, un écriteau discret, en retrait, mais bien présent ce jour là :




Haute définition


PARIS (AP) - Le Comité de soutien à Ingrid Betancourt a exigé lundi des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) qu'elles fournissent des preuves de vie de l'otage franco-colombienne dont on reste sans nouvelles directes depuis plus de quatre ans. Son ex-époux Fabrice Delloye n'exclut pas que la candidate à l'élection présidentielle colombienne soit morte.

"Quand bien même les FARC ont répété, ce week-end, qu'elle était en vie et en bonne santé, cela ne nous suffit pas (...) Si nous n'avions pas (de nouvelles directes) dans les plus brefs délais, nous serions alors conduits à considérer qu'Ingrid Betancourt est morte", prévient le Comité dans un communiqué.

"Il y a un moment où on est légitimement en droit de s'interroger sur la pertinence de notre action (...) Si cela continue sans preuve de vie, on va poser un ultimatum: si on n'a pas de preuve de vie tout s'arrête", a expliqué Hervé Marro, porte-parole du Comité, dans un entretien téléphonique à l'Associated Press. "On continuera à agir pour les autres otages, mais certainement pas avec le même poids."

Le Comité de soutien à Ingrid Betancourt, proche de Mélanie Betancourt, qui a critiqué par le passé l'attitude du gouvernement français jugé insuffisamment ferme avec le président colombien Alvaro Uribe, sera reçu jeudi matin par le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner.

Ingrid Betancourt, sénatrice écologiste de 45 ans, mère de deux enfants, Lorenzo et Mélanie, a été enlevée par la guérilla d'extrême gauche le 23 février 2002 avec sa directrice de campagne Clara Rojas. En 2003, dans un enregistrement vidéo, elle appelait à des négociations entre les FARC et le gouvernement de Bogota. Depuis, un otage récemment libéré a déclaré qu'il l'avait côtoyée et qu'elle se portait bien mais il n'existe pas de preuve de vie directe.


- « Mobilisons nous » -


« Qui peut garantir que nous ne serons jamais dangereux ? »

Actualité | France
Le lourd défi du suivi des délinquants sexuels
Le Figaro, le 16 juin 2007

Magistrats et médecins réclament des moyens supplémentaires pour mettre en oeuvre l'obligation de soins prévue par le gouvernement.

MARGINALE jusqu'à présent, l'obligation de soin faite au condamné pour un crime ou un délit sexuel pourrait devenir quasi systématique.
C'est en tout cas l'objectif affiché du projet de loi évoqué hier par le premier ministre dans les colonnes du Figaro. Durant la campagne électorale, le futur président de la République, déjà, avait donné le ton en relevant : « Si l'on attend de ces individus qu'ils soient volontaires pour se soigner, on peut attendre longtemps ». Dès juillet, le Parlement devrait examiner plusieurs dispositions sur le suivi socio-judiciaire, dans le cadre du « projet de loi renforçant la lutte contre la récidive des mineurs et des majeurs ».

Depuis 1998, tribunaux correctionnels et cours d'assises ont la possibilité d'imposer un suivi socio-éducatif pouvant comporter une injonction de soins - pendant 10 ans pour les délits, 20 pour les crimes - aux personnes condamnées pour des infractions sexuelles. En pratique, toutefois, une étude publiée en février dernier par la Chancellerie révèle que cette mesure est rarement appliquée. En 2005, seuls 1 066 justiciables se sont vu imposer un suivi socio-judiciaire, soit 10,5 % des quelque 10 000 condamnés éligibles. « Le recours encore insuffisant à ce dispositif s'explique en grande partie par le manque de médecins coordonnateurs censés organiser cette obligation de soins », analyse Laurent Bédouet, membre du bureau de l'Union syndicale des magistrats (USM).

Pénurie de personnel et de structures

Soucieux de renforcer la surveillance des délinquants sexuels, le gouvernement envisage de rendre le suivi socio-judiciaire automatique en cas de condamnation. Le juge conservera alors la faculté de passer outre cette obligation, mais il devra motiver sa décision - et portera dès lors une lourde responsabilité en cas de récidive.

En pratique, un délinquant sexuel ne pourra plus bénéficier d'une remise de peine ni d'une libération conditionnelle s'il refuse le traitement qui lui est proposé dès son incarcération. Par ailleurs, un criminel sexuel non visé par un suivi socio-judiciaire lors de sa condamnation devra, au moment de retrouver la liberté, être soumis à une expertise médicale. Si le psychiatre le juge nécessaire, il pourra ensuite faire l'objet d'une injonction de soins.

Cet ajout ne semble pas indispensable au psychiatre Michel Dubec qui estime : « La loi de 1998 est un bon texte. Il suffit que le parquet prenne toutes les dispositions pour requérir ce suivi socio-médical en cas de récidive. »

Plus coercitif, en théorie, ce dispositif sera-t-il adossé à des moyens suffisants pour permettre un vrai suivi médical des délinquants sexuels ? C'est la question que posent, en choeur, magistrats et psychiatres. Depuis plusieurs années, ils dénoncent l'impossibilité d'appliquer correctement le suivi socio-judiciaire. Avec toujours cette pénurie de personnel et de structures. Selon les estimations de l'Association nationale des juges d'application des peines (Anjap), il n'y a qu'un seul médecin coordonnateur pour deux tribunaux de grande instance.

« Si l'enjeu est de faire porter une responsabilité encore plus lourde sur les juges sans renforcer les effectifs psychiatriques, cela présente un intérêt limité », observe-t-on à l'USM. Les praticiens spécialistes de la délinquance sexuelle se feraient rares et un certain nombre d'entre eux se montrent réticents à jouer un rôle qui relève du « contrôle social ».
D'autres s'interrogent sur la possibilité de s'engager à long terme sur la non-dangerosité d'un individu. Ainsi, le docteur Sophie Baron-Laforêt, membre de l'Association pour la recherche et le traitement des auteurs d'agressions sexuelles, résume : « Déterminer la dangerosité psychiatrique, ce n'est pas mon domaine. Qui peut garantir que nous ne serons jamais dangereux ? »


- Les astrologues de Nanterre ? -

Education : les assistants sociaux en grève et dans la rue mardi


Brutalités et harcèlement physique et psychologique exercés sur des enfants par des personnels du ministère
Rapport présenté par Nicole Baldet
Inspectrice de l’académie de Paris
Chargée de mission d’inspection générale
Octobre 2004

Le ministre de l’éducation nationale a fait part de sa préoccupation en prenant connaissance des observations de la Défenseure des Enfants, dans son rapport d’activité de novembre 2003 portant sur l’école, et plus particulièrement sur les violences parfois supportées par les enfants au sein même de l’école. Celle-ci signalait, en effet, un grand nombre de réclamations émanant de parents d’élèves qui dénonçaient des agissements agressifs et humiliants (claques, coups de règle, fessées déculottées, privation de récréation, dénigrement, etc.) de maîtres et de maîtresses en école maternelle ou élémentaire.

PARIS (AP) - Les principaux syndicats des assistants sociaux de l'Education nationale appellent à une journée de grève et à des manifestations mardi, pour exiger la création de 4.000 postes, dont 500 dès la rentrée prochaine.

Des rassemblements sont notamment prévus le matin devant les académies et les rectorats à Amiens, et en Ile-de-France à Créteil et Versailles près de Paris. Un rassemblement est également prévu à Paris dans l'après-midi à proximité de l'Assemblée nationale.

"Vingt postes d'assistants sociaux seulement, pour l'ensemble des trois services de l'Education Nationale -élèves, étudiants et personnels- ont été créés en quatre ans", assure l'intersyndicale SNUASFP-FSU et SNASEN Unsa-Education dans un communiqué.

L'intersyndicale "demande au ministère de l'Education nationale de mettre en oeuvre une véritable politique sociale avec des personnels qualifiés en nombre suffisant".


"Nous manifesterons notre détermination afin d'obtenir un plan pluriannuel de 4.000 postes", dont "500 postes dès la rentrée 2007", précise l'intersyndicale.

"La session parlementaire qui fera les choix budgétaires se réunira en juillet, c'est pourquoi nous devons agir ensemble, dès maintenant, pour peser sur les décisions que le gouvernement devrait prendre rapidement (...) En septembre il sera trop tard!", prévient l'intersyndicale.

Selon l'UNSA-Education, les assistants sociaux "sont fatigués par des conditions de travail de plus en plus dégradées".

"Actuellement", selon l'organisation syndicale, "la gestion de la pénurie permet à un assistant du service social en faveur des élèves d'intervenir, au mieux, une journée par semaine dans un établissement scolaire, un assistant social du CROUS d'intervenir auprès de 10.000 étudiants, et un assistant social des personnels d'intervenir auprès de 10.000 à 20 000 personnels actifs et retraités".

"Comment dans ses conditions remplir nos missions?", interroge le syndicat. AP


- Grève et manifestations mardi, pour exiger la création de 4.000 postes -

June 17, 2007

La Chine censure « Pirates des Caraïbes »

PEKIN (Reuters) - La Chine a censuré des extraits du dernier opus de la trilogie "Pirates des Caraïbes" sous prétexte que le film était "diffamant et dégradant pour les Chinois", a rapporté vendredi une agence de presse locale.

Le rôle de la star hong-kongaise Chow Yun-Fat, quijoue un seigneur pirate aux côtés de Johnny Depp, a été réduit de moitié pour ne finalement apparaître à l'écran que dix petites minutes.

Le rapport des censeurs chinois cite un extrait du magazine The Popular Cinema pour justifier ces coupes dans le scénario.

"Le capitaine incarné par Chow est chauve et son visage est terriblement effrayant. Il a une barbe fournie et des ongles longs, dont l'image renvoie à la vieille tradition d'Hollywood de diaboliser les Chinois", indiquait le magazine.


- L'image renverrait à la vieille tradition d'Hollywood -

Puteaux : six adolescents tyrannisaient des écoliers

Actualité | France
Puteaux : six adolescents tyrannisaient des écoliers
lefigaro.fr (avec AFP). Publié le 16 juin 2007

Les six jeunes ont été mis en examen pour avoir racketté des enfants de 8 à 10 ans, pendant de longs mois.

Six adolescents scolarisés dans un collège de Puteaux, dans les Hauts-de-Seine, ont été mis en examen au parquet de Nanterre pour "violences volontaires accompagnées d'actes de torture et de barbarie sur mineur de moins de quinze ans", "vols" et "extorsions" commis en bande organisée. L’affaire, révélée par le Parisien/Aujourd'hui en France, a été confirmée par des sources policières.

Agés de 14 à 16 ans, les adolescents exerçaient, depuis le début de l'année, une véritable tyrannie sur les "petits" qui fréquentaient le même parc qu'eux.
Les victimes subissaient toutes sortes de brimades de leurs aînés qui les obligeaient à voler et qui les rackettaient.

"Amusement"

Il y avait, par exemple, la partie de football, au cours de laquelle un "petit" ne devait pas se faire passer le ballon entre les jambes sinon il se faisait frapper. Un autre jeu consistait à faire sauter en l'air un enfant et à le faire tomber en lui balayant les jambes jusqu'à qu'il pleure. Les victimes devaient encore descendre une rue en skate-board au milieu des voitures ou effectuer différents vols d'argent ou de vélos. "Si les enfants ne surmontaient pas ces défis, ils s'exposaient irrémédiablement aux coups de leurs aînés", explique une source proche de l'enquête.

Interpellés, les collégiens soupçonnés d'être à l'origine de ces violences ont avoué les faits tout en les minimisant. Ils ont indiqué avoir agi par "amusement" et pour que les "petits leur témoignent du respect". Un mandat de dépôt a été requis à l'encontre de l'instigateur présumé des faits, un adolescent de 15 ans.


- Pour que les « petits leur témoignent du respect » -

Du bleu pâle ?




De source Yahoo!


PARIS (Reuters) - Six semaines après l'élection de Nicolas Sarkozy, la droite a reconquis la majorité absolue à l'Assemblée nationale mais de la vague bleue annoncée ne reste que l'écume, la gauche réalisant contre toute attente une percée après la contre-performance du premier tour des élections législatives.




De source Le Figaro


L'UMP Jean-Louis Bruguière a perdu contre le socialiste Jérôme Cahuzac
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 17.06.07 | 20h31

Dans la troisième circonscription du Lot-et-Garonne, le socialiste Jérôme Cahuzac obtiendrait 52,29 % contre 47,71 % pour l'UMP Jean-Louis Bruguière qui obtiendrait 47,71 % au second tour des élections législatives du dimanche 17 juin, selon les premières estimations.


PARIS (Reuters) - La droite a remporté dimanche la majorité absolue à l'Assemblée nationale mais de la vague bleue annoncée ne reste que l'écume, avec une victime emblématique, Alain Juppé, la gauche réalisant contre toute attente une percée après sa contre-performance du premier tour des législatives.

Autre coup de théâtre d'un second tour-surprise : François Hollande et Ségolène Royal, couple dont les dissonances politiques se faisaient de plus en plus aiguës, se séparent.


- La droite a reconquis la majorité absolue -


Discrimination : Rachida Dati fait des promesses


BLOIS, Loir-et-Cher (Reuters) - Un homme a été placé en garde à vue à Blois après s'en être pris à un plaignant dans le bureau d'un juge d'instruction au palais de justice de Blois, apprend-on de source judiciaire.

L'agression s'est produite vendredi lors d'une confrontation entre les protagonistes d'une affaire de séquestration remontant au mois de février.

LYON (Reuters) - La ministre française de la Justice, Rachida Dati, a annoncé vendredi soir à Vaulx-en-Velin où elle était venue soutenir le candidat UMP aux législatives, qu'elle annoncerait prochainement des mesures de lutte contre la discrimination.

"Dès la semaine prochaine, je vais faire des annonces importantes en faveur de la lutte contre les discriminations", a-t-elle déclaré au cours d'un réunion publique organisée dans une salle de cette commune populaire de la banlieue lyonnaise. "Je vais faire un discours dans ce sens et des propositions très précises."

"Non, la France n'est pas raciste", a-t-elle riposté
avec vigueur à un jeune intervenant qui se plaignait des contrôles policiers trop fréquents à son goût. "Ne dites pas que la France est raciste, il y a dans ce pays des valeurs et des principes qui ne sont pas négociables."

Elle a déclaré qu'au ministère de l'Intérieur, des mesures étaient déjà prises pour favoriser l'accession et la promotion des jeunes les moins favorisés.

"Les policiers, les commissaires sont maintenant aux couleurs de cette France qui se sent exclue, discriminée."

Elle a également souhaité que "les jeunes les plus modestes ayant un bac+3, ou un bac+5 puissent intégrer des classes préparatoires pour devenir commissaires en étant pris totalement en charge financièrement".

La ministre de la Justice est également revenue sur le principe de la suppression de la carte scolaire en considérant qu'elle était aujourd'hui devenue "un outil de ségrégation sociale".

A Vaulx-en-Velin, commune populaire qui a voté massivement en faveur de Ségolène Royal à la présidentielle, puis à la Croix-Rousse, quartier "bobo" du centre ville de Lyon, où elle était venue soutenir le député UMP sortant Emmanuel Hamelin, Rachida Dati a reçu le même accueil triomphal.

"Je vois sur vos visage une partie de ma vie", a-t-elle lancé aux nombreux personnes d'origine immigrée venues la voir, "sans vous je n'aurai jamais été nommée garde des Sceaux".

CAEN (AP) - Le tribunal correctionnel de Caen (Calvados) a condamné jeudi à quatre mois de prison une jeune femme de 27 ans récemment sortie de prison et déjà condamnée à dix-huit reprises pour violences, menaces et outrages, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.

La jeune femme était jugée en comparution immédiate. Deux jours plus tôt, elle avait menacé de mort une surveillante de la maison d'arrêt de Caen puis elle s'en était pris à la voiture de cette dernière en brisant ces rétroviseurs.

Sortie de la prison de Fresnes le 9 juin dernier, elle avait refusé d'être défendue pour cette affaire. Elle a, à l'issue de l'audience, été écrouée à la maison d'arrêt de Rouen (Seine-Maritime)


- La France aurait des valeurs et des principes -


June 14, 2007

Cour d'assises de l'Aisne : un accusé se suicide à l'énoncé du verdict

PARIS (AP) - Un accusé qui comparaissait libre devant la cour d'assises de l'Aisne à Laon s'est suicidé dans la nuit de mercredi à jeudi à l'énoncé du verdict. La garde des Sceaux Rachida Dati a immédiatement envoyé sur place l'inspecteur général des services judiciaires, tandis que la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie ordonnait l'ouverture d'une enquête administrative confiée à l'IGPN.

Selon des sources judiciaires, les faits se sont déroulés entre 3h00 et 4h00 du matin. L'accusé, poursuivi pour des faits de viols sur mineur dans le cadre familial, a sorti une arme de poing et s'est suicidé à l'énoncé du verdict qui le condamnait à 12 ans de réclusion criminelle.

Plus d'infos...


- Malgré la présence d'un portique de sécurité -

June 13, 2007

Reuters : « Sarkozy confirme des moyens supplémentaires pour la Justice »


PARIS (AFP) - Rachida Dati, ministre de la Justice, a affirmé que la question des peines alternatives à la prison serait ouverte "d'ici la fin de l'année", mercredi à la sortie du Conseil des ministres.

La Garde des Sceaux, qui a présenté en Conseil des ministres son projet de loi sur les peines plancher pour les récidivistes, a assuré, à propos des peines alternatives: "c'est un chantier qu'on aura d'ici la fin de l'année, développement du bracelet électronique, centres de semi-liberté, placements extérieurs et développement des hôpitaux prisons".

PARIS (Reuters) - Le président Nicolas Sarkozy confirme que des moyens supplémentaires seront affectés à la sécurité des tribunaux et au recrutement de greffiers, annonce l'Elysée.

"Le président de la République a reçu un groupe de huit magistrats avec lesquels il s'est entretenu pendant une heure", déclare le porte-parole de la présidence, David Martinon, dans un communiqué.

"Il leur a confirmé que des moyens supplémentaires allaient être affectés à la sécurité des juridictions, ainsi qu'au recrutement de personnels de greffe", poursuit le communiqué.

La question de la sécurité dans les tribunaux a été relancée après l'agression au couteau, début juin, du vice-président du tribunal de Metz par la mère d'un jeune enfant lors d'une audience d'assistance éducative.

Des magistrats ont manifesté lundi pour réclamer un renforcement de la sécurité dans les tribunaux.

Le recrutement de greffiers est une demande récurrente des syndicats de magistrats.


- Un renforcement de la sécurité -


Ophélie Winter en garde à vue


Actualité | France
Plongée au coeur de la cité la plus violente du "9-3"
Le Figaro, le 13 juin 2007, extrait

Dans le quartier du Clos-Saint-Lazare, à Stains, la "vendetta" entre trafiquants de drogue vire à l'hécatombe. Les habitants, exaspérés, ne sont pas mécontents de croiser des patrouilles de CRS.

« 3 + 5 + 2 + 7 + 3 + 4 : 24 homicides en un an au total ! » Dans le deuxième district de police de la Seine-Saint-Denis qui couvre onze communes d'Aubervilliers à Épinay-sur-Seine, le taux de mortalité criminelle est quatre fois supérieur à Paris. « Ces morts brutales ne sont pas toutes liées à la guerre des gangs, mais toutes traduisent la dégradation du climat dans les quartiers », estime un haut responsable policier.

La cité du Clos-Saint-Lazare, à Stains, au coeur même de cette zone, vient donc de ramasser ce week-end son quatrième cadavre en deux mois dans le cadre d'un règlement de comptes entre trafiquants pour le contrôle du marché local de la cocaïne et de l'héroïne. Les victimes avaient entre 26 et 35 ans. Et le cycle de la vengeance n'est pas terminé.

Actualité | France
Ophélie Winter en garde à vue
Le Figaro, le 13 juin 2007

La chanteuse, interpellée mercredi dans le cadre d’une affaire de drogue, apparaîtrait « comme simple utilisatrice ».

Ophélie Winter convoquée à Nanterre
dans les locaux de l'Office central de répression du trafic de stupéfiants (Ocrtis). La jeune chanteuse de 33 ans a été interpellée mercredi matin à son domicile de Neuilly-sur-Seine et placée en garde à vue, dans le cadre d'une enquête sur un trafic de drogue.

L’interprète de « Dieu m’a donné la foi » apparaîtrait seulement « comme simple consommatrice ». La police a déclaré qu'il n'était pas sûr qu’elle soit poursuivie dans l'immédiat.

Une autre femme de 31 ans a également été interpellée en même temps que la chanteuse, dans le cadre d'une enquête qui a débutée fin 2006 sur un trafic portant sur d'« énormes quantités de cocaïne et de cannabis », confiée à la police judiciaire de Lille.

Dans ce dossier, six hommes ont été mis en examen et écroués, dont Mohammed Denfer, soupçonné d'avoir blanchi l'argent provenant du trafic. Ce serait la jeune femme interpellée qui aurait mis en relation Ophélie Winter avec Mohammed Denfer, lors du dernier festival de Cannes.

D'autres personnes ont aussi été interpellées aux Pays-Bas par la police néerlandaise.


- Comme « simple consommatrice » -

14 juillet : « il y aura des mesures de grâce présidentielle »


PARIS (AFP) - Elisabeth Borrel, veuve du juge Michel Borrel, mort en 1995 à Djibouti, a lancé mercredi à Paris un appel au président Sarkozy pour qu'il fasse respecter l'indépendance de la justice dans l'enquête sur les circonstances du décès de son mari, après la publication de documents montrant des interventions politiques présumées dans ce dossier.

PARIS (AP) - La garde des Sceaux Rachida Dati a refusé mercredi de commenter la convocation supposée de Jacques Chirac par la justice au nom de "l'indépendance" des magistrats, mais elle a précisé qu'"il n'y a pas eu de réclamation d'aucune sorte" pour un traitement particulier.

"Je n'ai absolument pas d'information (...)et je suis garante de l'indépendance de la justice, je n'ai pas à commenter des initiatives des magistrats instructeurs", a-t-elle expliqué sur Europe-1.

PARIS (AP) - La garde des Sceaux Rachida Dati a déclaré mercredi qu'"il y aura des mesures de grâce présidentielle" le 14 juillet prochain, qui ne concerneront pas "les infractions routières".

"C'est une tradition républicaine, il y aura des mesures de grâce présidentielle, le décret est en cours d'écriture", a précisé Rachida Dati sur Europe-1. "On favorise beaucoup les détenus qui s'engagent sur la voie de la réinsertion".

La ministre de la Justice a assuré qu'"il n'y aura pas les délits les plus graves, comme les atteintes aux personnes", ni les infractions routières. "Le champ est extrêmement réduit".

PARIS (AFP) - La prêtrise ne tente plus grand monde en France: seulement une centaine de jeunes hommes par an choisissent "le service de Dieu et de l'Eglise" alors que dans le même temps quelque 500 prêtres abandonnent leur paroisse, atteints par la vieillesse ou la mort.


- C'est une tradition républicaine -

June 12, 2007

La schizophrénie torpide


D'une lettre ouverte à Philippe Bas, alors qu'il était ministre de la famille :

Question : La réforme du dispositif de protection de l’enfance envisage-t-elle de renforcer l’enquête afin d’épargner aux familles des signalements abusifs à l’institution judiciaire ?

Question : La réforme prévoie-t-elle des voies de recours auprès d’une commission ou d’un médiateur qui puissent exercer un réel contre-pouvoir, y compris lorsque la justice est saisie, surtout lorsque les missions sont déléguées au secteur associatif et privé ?

Extraits du rapport Naves Cathala de juin 2000... Ceux-ci - signalements de l'ASE - se caractérisent essentiellement par : (...) des affirmations souvent à caractère psychologique mais rarement étayées par des faits précis


De l'ordonnance du 26 novembre 2006 rendue par Thierry Reveneau, juge pour enfant : « ... le rapport d'expertise médico-psychologique de M.Bruno KANT déposé au greffe le 13 mars 2006 - par Madame Magalie Bodon-Bruzel, expert auprès de la cour d'appel de Versailles - relève l'existence chez ce dernier `' d'une personnalité de type paranoïaque où l'orgeuil, la surestimation de soi, les aspects narcissiques, la méfiance, la psychorigidité et finalement le sentiment d'injustice profonde, sincère domine le tableau [...] ", de sorte que...  »




« Une nouvelle maladie mentale : l'opposition »
Préface d'un ouvrage de 1971


Bourreaux et victimes
La psychologie de la torture
De Françoise Sironi
Chez Odile Jacob
1999 (reédition de 2006)

Pages 38-39 : « Dans les régimes totalitaires, toute différence avec l'ordre social établi est considéré comme une déviance mentale, une maladie, inhérente à la nature du sujet. L'internement psychiatrique abusif entre dans la catégorie de la torture blanche(*). En ex-URSS des internements psychiatriques abusifs ont pu avoir lieu en vertu d'un glissement nosographique vers un socio-diagnostic. Les psychiatres sovétiques, formés dans un pays où l'idéologie tenait lieu de pensée, pathologisaient l'écart à la norme. Dans leur nosographie psychiatrique, les Soviétiques avaient rajouté le diagnostic de `' schizophrénie torpide " : cette maladie était décrite comme une atteinte mentale grave à l'origine du comportement antisocial des opposants politiques. La schizophrénie torpide était caractérisée par de l'agressivité, une démotivation, un délire interprétatif et `' une perte du sentiment civique(**) ". On comprend aisément pourquoi les ex-détenus de l'ex-URSS sont encore plus méfiants que la population générale à l'égard de la psychiatrie. Ils sont à l'affut de l'intentionnalité de leur interlocuteur, ils cherchent, au dela de ses paroles, à mettre à jour sa théorie, comment il pense l'autre. »

*) Elle ne laisse pas de trace, de visu.

**) ... « Mais gardons nous de montrer du doigt ces psychiatres là et de faire après coup de l'anti-communisme à peu de frais. A l'heure du mondialisme, de plus en plus de psychologues et de psychiatres pathologisent les chomeurs et les laissés-pour-compte de notre société. »


« Le parent désigné comme coupable doit se plier ou se démettre. (...) S’il se soumet, c’est un bon parent. S’il se récrie, veut donner son avis, conteste les mesures, réclame son enfant, et fait valoir ses droits, il est mauvais   soit on le rejette, soit il faut le dresser. » - Joseph Rouzel, voir son article sur psychasoc : « Du bon usage des parents »



- Ex-URSS, 1971 -

Plusieurs usines violeraient les normes internationales du travail

PEKIN (AP) - Un responsable du comité organisateur des Jeux de Pékin a menacé lundi d'annuler les contrats d'entreprises fabricant des produits dérivés des JO 2008 après la publication d'un rapport qui accusent plusieurs usines de violer les normes internationales du travail.

PEKIN (AFP), extrait - Les organisateurs des JO de Pékin ont promis lundi de faire toute la lumière sur les accusations d'exploitation d'enfants et de violation des droits des ouvriers dans des usines chinoises fabriquant des articles sous licence olympique.

"Nous enquêtons et si les faits sont avérés, nous prendrons des mesures sérieuses", a déclaré le vice-président du Comité d'organisation des jeux Olympiques (BOCOG), Jiang Xiaoyu, au lendemain de la publication d'un rapport pointant quatre entreprises chinoises.

Plusieurs organisations de défense des travailleurs dont la Confédération syndicale internationale (CSI) ont dénoncé dans un rapport les "abus" et "atteintes flagrantes" aux droits des ouvriers dans des usines de Chine fournissant des sacs, casquettes, articles de papeterie, estampillés JO.

"Recours à la main d'oeuvre infantile", "salaires représentant la moitié du salaire minimum légal", "horaires à rallonge", travail "dans des conditions insalubres et dangereuses", "travailleurs obligés de mentir aux inspecteurs indépendants", "non-déclaration à la sécurité sociale"...: le réquisitoire, concernant un pays connu pour sa main d'oeuvre docile et bon marché, est sévère.


- Travailleurs obligés de mentir -