June 7, 2007

L'horreur d'être parent


Actualité | France
Un essai provocateur sur l'horreur d'être parent
Le Figaro, le 7 juin

Corinne Maier veut choquer à tout prix pour dénoncer l'idéalisation de la parentalité dans « No Kid ».

POTS de colle, ingrats, chronophages, conformistes, pollueurs, coûteux et futurs loosers : les enfants sont parés de tous les défauts dans le dernier essai de Corinne Maier, publié aujourd'hui.

(...) Ai-je bien fait d'avoir des enfants, se demande-t-elle, iconoclaste : « Certains jours, je regrette, et j'ose le dire. » « C'est une question taboue. Le simple fait de se la poser est considéré comme scandaleux. C'est ce que je voulais relever », explique l'auteur qui joue à fond la carte de la provocation.
Éd. Michalon, 170 pages.

Actualité | France
Ces femmes qui refusent de devenir mères
Le Figaro, le 7 juin

Une Française sur dix n'a pas d'enfant. Mais rares sont celles qui le décident. Car le refus de maternité est difficile à assumer.


- Mais pourquoi ne pas en vouloir du tout ? -

Elle a dit qu'elle voulait « crever le juge »


Voir aussi au 27 mars, « Une évolution encouragée, voire suscitée », pour un rappel de ce que peut être l'assistance éducative :

Pédophilie. Trois enfants identifiés parmi les petites victimes d’un réseau international de trafic pédophile.
L'Humanité, mars 2000

Et elle a reconnu son fils...

(...) Pour contrer cette décision aberrante, une juge des enfants à Nanterre (Hauts-de-Seine) décide de placer provisoirement Olivier au Clair logis, un centre d’accueil parisien pour enfants en difficulté. Et organise un égal droit de visite et d’hébergement aux deux parents. Chantal ne peut oublier la scène cauchemardesque, lorsqu’on est venu lui arracher son fils.

Olivier s’est agenouillé devant moi. Il me suppliait de le garder. Il pleurait. Je ne pouvais rien faire. Il a fini par se résigner. Il a enfilé son blouson. Il a suivi, complètement abattu, l’éducateur qui le menait vers un "foyer" inconnu.

Comment un système judiciaire peut-il justifier ce résultat ? Une situation kafkaïenne dans laquelle un enfant se retrouve placé, alors qu’il était très bien auprès de sa mère. Depuis ce jeudi 19 novembre 1998, Olivier vit entre parenthèses. Tous les deux week-ends, il est "confié" à son père. Lequel retrouvera la pleine garde de son fils d’ici trois mois...

STRASBOURG (Reuters) - La femme qui avait poignardé un juge des enfants du tribunal de Metz en Moselle mardi lors d'une audience d'assistance éducative a été déférée devant un juge d'instruction.

Le juge Bertrand Buzon doit mettre Fathia Benzioua en examen pour tentative de meurtre sur la personne d'un magistrat dans l'exercice de ses fonctions, apprend-on auprès du parquet qui a requis son placement sous mandat de dépôt.

Cette femme sans emploi âgée de 35 ans encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

Si la préméditation n'a pas été mentionnée dans le chef de mise en examen, "elle est démontrée, elle est établie sous réserve du débat contradictoire", a expliqué le procureur de la République Joël Guitton.

Fathia Benzioua a frappé le juge Jacques Noris à l'abdomen avec un couteau qu'elle avait dans son sac quand le magistrat a confirmé le placement de son fils, âgé d'un peu moins de trois ans, auprès de sa grand-mère paternelle qui en avait la garde depuis un an.

"Elle a dit qu'elle voulait 'crever le juge'", a précisé Joël Guitton.
Jacques Noris, vice-président du tribunal de Metz, était toujours hospitalisé jeudi mais "on pense qu'il est tiré d'affaires", a ajouté le procureur.


- La préméditation « est démontrée » -

Lobbying : des députés sous pression

Lobbying : des députés sous pression
LEMONDE.FR | 07.06.07 | Extrait

Une enquête réalisée auprès de plus de 80 députés et sénateurs, publiée mercredi 6 juin, révèle que deux parlementaires sur trois ont "fréquemment" fait l'objet de démarches de lobbying. Le plus souvent, ils sont démarchés sous la forme de "demandes écrites", mais aussi "d'invitations et de colloques". A l'origine de cette enquête, deux députés UMP, Arlette Grosskost et Patrick Beaudoin, coprésidents du groupe de travail parlementaire "lobbying et démocratie".

Pour Séverine Tessier, assistante parlementaire du député Christian Paul (PS) et présidente de l'association de lutte contre la corruption Anticor, les résultats de ce sondage n'ont rien de surprenant. "L'institution de badges de collaborateurs pour les lobbyistes à l'Assemblée nationale, les invitations à des voyages, ces pratiques... ça s'est toujours su dans le microcosme politique", explique-t-elle.

DES ACTIONS SOUTERRAINES

Les enjeux de pouvoir souterrains ne datent pas d'hier, expliquent les auteurs du livre Députés sous influence (Fayard, 2006), Vincent Nouzille et Hélène Constanty (également auteurs d'un blog sur le sujet). Il n'y a pas si longtemps, les entreprises pouvaient directement financer les campagnes des candidats. Même si ces pratiques sont désormais interdites, les lobbies sont toujours présents mais agissent de façon occulte. ...

Sons Assistants parlementaires : une cible de choix pour les lobbies

Enquête La difficile reconversion des assistants parlementaires

Extrait. Installée dans une pièce exiguë, perdue dans le dédale des couloirs du Palais-Bourbon, Sylvie Guittard partage son bureau avec son employeur. Son nom n'apparaît ni sur la porte ni sur l'annuaire de l'Assemblée nationale. Elle y travaille pourtant depuis dix ans, comme assistante du député de Saône-et-Loire, Arnaud Montebourg (PS). Comme elle, ils sont plus de 3 000 "collaborateurs", rattachés à l'Assemblée nationale ou au Sénat, à oeuvrer dans l'ombre des parlementaires. D'autres, un peu partout en France, travaillent pour des exécutifs municipaux ou régionaux : en Ile-de-France, par exemple, une cinquantaine d'entre eux assistent la présidence ou les groupes politiques. Leur fonction : préparer les dossiers des élus, gérer leur agenda, mais aussi répondre au téléphone, trier le courrier ou réserver un taxi. Un travail discret, "polyvalent", aux contours mal définis, et à l'issue aussi incertaine que les échéances électorales, comme celles qui s'annoncent au printemps. ...



- Assistants parlementaires : une cible de choix -


Le prix de la détention abusive

Le prix de la détention abusive
LE MONDE | 05.06.07

C'est la première fois que Claude Michelot vient à Paris. "Je connais le périphérique mais pas le centre", explique ce chauffeur routier quadragénaire. Il est au coeur de la ville, au Palais de justice de Paris. Mais il n'est pas au tribunal. La justice l'a reconnu innocent. Il est devant la Commission nationale de réparation de la détention (CNRD) de la Cour de cassation, là où ceux qui ont fait de la prison pour rien viennent demander réparation. "J'ai l'impression que ma vie a un prix", s'excuse presque Claude Michelot. "Oui, vous avez été innocenté, lui répond le président Bernard Gueudet, vous avez été mis à l'écart de la vie pendant huit mois."

M. Michelot veut qu'on ferme son dossier, ne plus avoir les "jambes flageolantes" quand il voit le panneau Draguignan, où il a été emprisonné 263 jours, en 2000. Il a été relaxé en 2004. "Ce n'est pas un cancer que j'ai, c'est comme une gangrène qui me ronge. J'ai passé cinq ans sans voir mes enfants." Le cas de M. Michelot est classique. Un divorce difficile et les gendarmes qui viennent le chercher, lui passent les menottes. Il est soupçonné de viol par ascendant sur ses deux enfants. Il a la voix cassée, quand il se remémore la prison. La cellule, "ça allait" : "On était entre 6 et 8. Mais je ne suis sorti que deux fois dans la cour, car j'étais sans arrêt insulté. Je me suis fait agresser trois fois dans les couloirs."

Laurent Pardo a vécu la même expérience. "Ces gens qui frappaient à la porte de la cellule et qui me disaient : tu vas mourir, pointeur !" Il est resté trois mois et vingt-six jours en prison, mais son calvaire judiciaire a été plus long. "Je suis resté huit ans sans voir ma fille, elle n'arrive plus à m'appeler papa", dit-il en pleurant. Incarcéré en 1997, remis en liberté trois mois plus tard, il n'a été relaxé qu'en 2006. Dans son cas comme dans celui de Claude Michelot, la juge aux affaires familiales a attendu que le dossier pénal se termine pour qu'il revoie ses enfants.

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- La jurisprudence progresse de façon artisanale -

Une garden-party consacrée aux victimes


Le temps des victimes
Caroline Eliacheff, Daniel Soulez Larivière
Chez Albin Michel

Alors que notre société prône le culte du gagnant, la figure de la victime en est arrivée à occuper celle du héros. (...) Jusqu'où irons-nous dans cette « victimisation » généralisée ?


Le sexe et ses juges
Collectif, Syndicat de la Magistrature (gauche)
Chez Syllepse, mai 2006

Page 23, la victime, sujet de droit ou objet politique ? Frédéric Gros

PARIS (AP) - Le président Nicolas Sarkozy précise mercredi qu'il souhaite consacrer la garden-party du 14-Juillet à l'Elysée "aux victimes" et à tous ceux "qui ont traversé des épreuves" ou "fait un acte de bravoure". Il entend également organiser un grand concert à Paris "en l'honneur de la France et de l'Europe".

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- Le temps des victimes -

June 6, 2007

Retrouvée, l'adolescente a été placée

BLOOMFIELD, Connecticut (AP) - Une adolescente de 15 ans qui avait disparu depuis près d'un an a été retrouvée mercredi dans une petite pièce cachée sous une cage d'escalier dans la maison d'un couple du Connecticut, a-t-on appris de source policière.

La police de Bloomfield a expliqué qu'elle avait été retrouvée vivante dans une pièce dont l'accès était bloqué par une armoire. Deux personnes qui vivaient dans la maison ont été arrêtées.

Adam Gault, 41 ans, a notamment été inculpé pour séquestration. Il a été placé en détention en attendant le versement d'une caution de 500.000 dollars (plus de 370.000 euros). Ann Murphy, 40 ans, devra débourser 100.000 dollars (plus de 74.000 euros).

L'adolescente a été placée et est examinée par des médecins.


- Placée et examinée par des médecins -


A Metz : la mère de famille « voulait tuer »


Les sales dessous de dame justice
Laurent Lèguevaque & Frédéric Mazé
Regain de lecture, 2007

Quand un juge d'instruction démissionnaire - Laurent Lèguevaque - parle de justice avec un candide - Frédéric Mazé - sans « devoir de réserve », sans langue de bois, sans censure aucune, au fil de libres entretiens...

Un texte au vitriol, une balade parmi les erreurs judiciaires ; celles, retentissantes, qui font la « une » de la presse, mais aussi celles, ordinaires, qui émaillent le quotidien de nos tribunaux et pourrissent nos vies.

Un carnet de route pour les candidats aux éléctions, contenant des propositions de réformes concrètes. De la démocratie participative appliquée à la justice. Puisque aujourd'hui enfin, les propositions viennent d'en-bas...

En clair, un réquisitoire et un plaidoyer pour une justice enfin humanisée.


A lire également :
La réforme restera un voeux pieux
Par Laurent Lèguevaque, ancien juge d’instruction.
Pourquoi la justice n’est pas un sujet de la campagne électorale ?
L'Humanité, 5 mai 2007

... A-t-on fantasmé l’affaire Dills ? A-t-on collectivement inventé les six cents détenus provisoires finalement innocentés, chaque année - d’après les propres statistiques du ministère ? Allons ! Il suffit de guetter sous le péristyle de n’importe quel palais de justice, en France, pour remarquer que les justiciables sortent furieux ou frustrés de leur audience de divorce, de leur procès civil ou correctionnel.

METZ (AFP) - La femme de 35 ans qui a poignardé mardi un juge dans son bureau de Metz, a reconnu mercredi qu'elle "voulait tuer" ce magistrat "qui lui prenait son enfant".

Au lendemain de cet acte qui illustre aux yeux des syndicats de magistrats la nécessité d'un renforcement de la sécurité dans les tribunaux, l'Union syndicale des magistrats a appelé tous les juges de France à cesser le travail lundi.

"Elle a reconnu qu'elle voulait le tuer", a indiqué sous le couvert de l'anonymat à l'AFP une source proche de l'enquête dans la capitale lorraine. "Toute sa haine s'était cristallisée sur ce juge qui lui prenait son enfant", a-t-on ajouté de même source, sans préciser si le geste était prémédité.

Le procureur de Metz, Joël Guitton, s'est refusé à tout commentaire.


Fatiah B., décrite comme une femme ayant de "graves problèmes psychologiques", a porté plusieurs coups de couteau au juge pour enfants Jacques Noris, 62 ans, qui venait de prolonger le placement de son fils James, âgé de trois ans.

Le magistrat était considéré mercredi comme "hors de danger" à l'hôpital Bon Secours de Metz où il a été opéré d'urgence à l'abdomen mardi.

Le président de la République lui a téléphoné dans la matinée pour "s'assurer de son état de santé", a-t-on appris auprès de l'Elysée.

Les enquêteurs tentaient par ailleurs de comprendre pourquoi Fatiah B. avait introduit dans le cabinet du juge un couteau de boucher dont la lame faisait une vingtaine de centimètres pour, le cas échéant, retenir contre elle la préméditation.

Toxicomane et prostituée selon des sources concordantes, la jeune femme vivait dans un foyer de Metz. Sans antécédents judiciaires, elle était toujours en garde à vue mercredi dans le cadre d'une enquête de flagrance ouverte sous la qualification de "tentative de meurtre avec préméditation sur la personne d'un magistrat dans l'exercice de ses fonctions".

Il n'est pas sûr que cette qualification, passible de la réclusion criminelle à perpétuité, soit retenue dans sa mise en examen, estime-t-on dans les milieux judiciaires de Metz.

Selon Me Charlotte Cordobar, qui assistait mardi Fatiah B. dans le cabinet du juge et qui s'est depuis désistée du dossier en arguant qu'elle avait été "témoin d'une scène qui l'a affectée", "il s'agit d'une "femme fragile issue d'un milieu défavorisé".

Celle-ci s'était vu retirer en octobre 2006 la garde de James mais également de deux autres enfants qu'elle avait eus avec des hommes différents, selon le quotidien Le Républicain Lorrain de mercredi.

Elle voyait son dernier enfant une fois par semaine à La Marelle, association messine servant de médiateur pour des parents privés de la garde de leurs enfants. "Chez nous, elle (Fatiah B.) a déjà pété les plombs à plusieurs reprises", a déclaré la directrice de l'association, Véronique Morvan.


La colère des juges, estimant que leur sécurité n'était pas assurée dans les juridictions, s'est encore manifestée mercredi avec un appel de l'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire) à un arrêt de travail dans toutes les juridictions, lundi 11 juin.

Il s'agit "d'exiger du gouvernement un plan immédiat de sécurisation des juridictions", a ajouté l'USM, précisant qu'il réclamait "au moins un portique de sécurité dans chaque juridiction et le recrutement du personnel nécessaire à son utilisation".

Le procureur de Metz avait déploré mardi que seulement l'une des trois entrées du palais soit équipée d'un sas de sécurité et que celui-ci ne fonctionne pas parce qu'il n'y avait "personne à mettre derrière".

NEW YORK (AP) - On a coutume de dire que les plus courtes sont les meilleures. Christopher Woods, un new-yorkais de 29 ans, est certainement de cet avis, lui qui a porté plainte contre le fabricant d'une boisson énergisante qui, affirme-t-il, a entraîné chez lui une érection impossible à faire disparaître.

Dans sa plainte enregistrée lundi, Christopher Woods explique avoir acheté la boisson Boost Plus, produite par le groupe pharmaceutique suisse Novartis, le 5 juin 2004 et l'avoir bue dans la foulée.

Il s'est réveillé le lendemain matin "avec une érection qui refusait de se calmer" et s'est rendu chez le médecin pour soigner ce cas de priapisme sévère. Son état a nécessité une intervention chirurgicale destinée à lui implanter un objet médical appelé shunt, qui permet de court-circuiter la circulation du sang en mettant en communication le circuit artériel et le circuit veineux.

Selon sa plainte, Christopher Woods a ensuite connu de nouveaux problèmes qui ont nécessité son hospitalisation: il a dû subir une embolisation des artères de son pénis. Cette pratique consiste à arrêter en partie l'irrigation en sang de la verge, ce qui réduit la probabilité d'une érection.

Le site Internet de Novartis décrit la boisson Boost Plus comment ayant "un très bon goût, haute en calories, avec un supplément buccal complet au niveau nutritionnel pour les gens qui ont besoin d'énergie supplémentaire et de protéines dans un volume limité" de vanille, chocolat ou framboise.

Christopher Woods demande des dommages et intérêts à Novartis, qui n'a pas souhaité commenter cette affaire.


- Personne à mettre derrière -


Les institutions « contribuent [...] à perturber la dynamique familiale »

Les institutions « contribuent, par leurs actions, à perturber la dynamique familiale et donc, à produire les symptômes qu'elles sont chargées de " traiter " » - Placements d'enfants : Les contradictions de l'institution, Sciences Humaines n°169, mars 2006. Voir au 5 juin 2006 ainsi qu'au 19 avril 2006 pour l'article de Sciences Humaines.

La facon dont R. est entrainée dans le conflit conjugal va la faire exploser... Il est temps qu'on s'occupe d'elle! (Educateur AEMO, audience préalable à un placement)

Le magistrat, persuadé par les acteurs éducatifs de la nécessaire perpétuation de l'action, va alors prendre des mesures autoritaires sans se soucier de ce que pensent les parents.

Le travail psychosocial des enfants placés
Michel Giraud
Déviance&Société 2005, vol. 29, n°4

France 2, 20h, « la garde à vue de la mère de famille a été prolongée quand au juge, son état de santé s'améliore ». « Toxicomane, prostituée, la jeune femme est décrite comme ayant de graves problèmes psychologiques (...) elle ne supportait plus l'absence de son fils ». « le père et la mère se disputaient la garde depuis plus d'un an ». Le père : « moi, ça me surprend (...) elle ne mord pas (...) elle aboie (...) j'ai découvert une personne que je ne connaissais pas » :






Les confidentiels
de nouvelobs.com
NOUVELOBS.COM | 06.06.2007 | 16:39

MERCREDI 6 JUIN | Extrait

Tribunal de Metz. Jacques Noris, le juge des enfants poignardé par une mère en plein audience, hier, est une figure très controversée du tribunal de Metz. Réputé dur et imprévisible, il avait même été boycotté, entre novembre 1998 et janvier 1999, par les travailleurs sociaux de la juridiction. Proche du MNR de Bruno Megret, Jacques Noris était accusé de multiplier les remarques désobligeantes envers les employés de l'aide sociale à l'enfance et de remettre en cause leur compétence devant les justiciables. Après trois mois de polémique, il semble qu'il s'était amendé.


- Les contradictions de l'institution -

Il ne demande plus que 54 millions de dollars à son pressing


PARIS (Reuters), extrait - Les six avocats du groupe Total, de deux de ses filiales et de son ancien responsable de la sécurité Bertrand Thouillin ont plaidé une relaxe générale mercredi au procès du naufrage du pétrolier Erika en 1999, se disant victimes d'une aberration juridique.

"Dans tout grand sinistre qui provoque l'émotion du public, il faut trouver un diable disponible. Ca explique le mal, la douleur. Ce diable, c'est Total. Le diable est puissant, a tout fait, est responsable de tout", a dit Me Daniel Soulez-Larivière, ténor du barreau parisien qui a conclu une journée de plaidoiries.

Pour lui, l'accusation contre la première société française et quatrième groupe pétrolier mondial n'a aucun fondement juridique sérieux et le parquet a maltraité le droit.

"Ca s'apparente à de la boucherie juridique pour la découpe et à de la charcuterie pour le pâté juridique. Le droit devient quelque chose sans rapport avec la réalité, qui s'apparente à un tour de magie", a dit Me Soulez-Larivière.

WASHINGTON (AP) - Le juge américain qui demandait 67 millions de dollars (plus de 49 millions d'euros) à un pressing pour avoir perdu son pantalon semble revenir à la raison. Il ne demande plus que 54 millions de dollars (près de 40 millions d'euros).

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- Le juge semble revenir à la raison -


L'absence de greffier à l'audience

« Les portails de sécurité n'empêcheront pas les agressions » Après l'agression d'un magistrat, ce mardi à Metz, Hélène Franco, vice-présidente du syndicat de la magistrature et juge pour enfants à Bobigny, demande davantage de moyens humains dans les tribunaux. Entretien.
Libé, le 6 juin 2007, extrait

Hélène Franco, vice-présidente du syndicat de la magistrature et juge pour enfants à Bobigny, dénonce le manque de greffiers et la disparition des emplois jeunes danns les tribunaux.

Les agressions contre le personnel des tribunaux sont-elles récurrentes ?

Il y a déjà eu des violences mais d'un telle gravité jamais. Ce type d'audience, comme celle de ce matin sur la tutelle d'un enfant, est le plus susceptible d'engendrer des réactions violentes. Les familles qui se présentent à l'audience sont en détresse et l'enfant est seul face au juge. Parfois il y a de graves débordements. Mais c'est parce que certaines mesures ne sont pas respectées comme la présence obligatoire de greffiers à l'audience. Il n'y en a plus par manque de moyens, mais c'est illégal.

Une agression similaire à Montargis
Libé, le 6 juin, extrait

Le 29 mai, une juge pour enfant du tribunal de Montargis (Loiret) a subi l'agression de toute une famille venue entendre sa décision de placer en foyer d'accueil l'un de ses enfants mineurs. Il s'agissait de personnes dont elle assurait le suivi régulier.

La nouvelle de ce placement a été mal accueillie par la mère. Cette dernière s'est précipitée derrière le bureau de la juge, l'a attrapée et violemment prise à partie. Pendant ce temps, l'un des enfants a saccagé le mobilier. Le père, enfin, l'a apostrophée et menacée de revenir l'après-midi même avec un fusil.

Quelques heures plus tard, les policiers interpellaient les parents à leur domicile. Selon Franck Graviou, délégué régional de l'Union syndical des magistrats (USM), cet «incident grave» n'est pas le fruit du hasard. «Les personnels subissent une exposition maximale à ce type de risques. Et un tribunal est moins bien protégé qu'une préfecture ou un aéroport.»


- « ... Mais c'est illégal » -

Les juges et la violence


En réaction à cet édito : Lorsque des juges s’arrogent le droit de dire ce qui a été ou n’a pas été, que l’un d’eux a fait montre de partialité, que l’enquête est viciée, que les moyens n’ont pas permis l’exécution de précédentes mesures, que les juges ne se relisent même pas, probablement faute de temps, quand il n’y a pas de voies de justice du fait des procédures elles-mêmes, il ne faut pas s’étonner s’il y a parfois quelques contestations auprès des juges et même auprès du législateur.

Les juges et la violence
Extraits d'un édito du Monde, 6 juin

La gauche judiciaire avait pour sa part minimisé le problème, tout en mettant en avant la violence institutionnelle exercée sur les populations fragilisées qui ont affaire à la justice. De fait, c'est dans les cabinets des juges pour enfants, quand se décident les placements, comme cela s'est passé à Metz, ou chez les juges aux affaires familiales qu'éclatent le plus souvent les incidents violents. Dans les audiences correctionnelles, la confrontation entre les juges et les jeunes des banlieues produit aussi de fréquentes frictions.

Les uns dénoncent l'arrogance de l'institution ou l'incapacité pour les juges de tenir un langage accessible. Les autres mettent en avant la remise en question de l'autorité de la loi et de ceux qui sont chargés de la faire respecter. Mais ces faits relancent la controverse sur les moyens de la justice, insuffisants aux yeux des professions judiciaires.

(...) Mais ces violences révèlent aussi les difficultés sociales profondes qui fracturent la société. Le quotidien des juges est bien celui des carences parentales, de la pauvreté et du chômage, de la maladie du déracinement, des parcours de vie en dents de scie. Une sombre litanie dont ils ne sortent pas toujours indemnes.

Justice : la sécurité des tribunaux en question
Le Monde | 06.06.07 | extrait

Après l'agression d'une greffière en 2005, au tribunal de Rouen, l'ancien ministre de la justice, Pascal Clément, avait annoncé un renforcement des mesures de sécurisation des tribunaux. "Rien n'a été fait", indique Bruno Thouzellier, président du syndicat majoritaire, l'Union syndicale des magistrats (USM). La chancellerie reconnaît elle-même que "les mesures prises ont été insuffisantes". Ségolène Royal, ex-candidate du PS à l'élection présidentielle, critique "le manque de moyens humains" dans les tribunaux et considère que "l'annonce d'une mission par le ministère de la justice n'est absolument pas à la hauteur des problèmes".

La sécurité des tribunaux est longtemps restée un sujet tabou. Il a fallu attendre 2003 pour que l'USM tire la sonnette d'alarme dans un Livre blanc qui recensait les petites agressions quotidiennes et parfois violentes dans les tribunaux.

En 2004, un rapport de la chancellerie demandait "des moyens adaptés ainsi qu'une action déterminée et suivie dans le temps".


- Les uns dénoncent l'arrogance de l'institution -

Une mère, sans domicile et toxicomane


PARIS (AP) - Le président Nicolas Sarkozy a téléphoné mercredi matin au juge des enfants de Metz (Moselle) blessé mardi d'un coup de couteau en pleine audience par une justiciable.

Selon la présidence de la République, M. Sarkozy "a joint ce (mercredi) matin le magistrat blessé pour s'assurer de son état de santé et pour lui renouveler tout son soutien. Dès son rétablissement il le recevra à l'Elysée".

Nicolas Sarkozy a demandé mardi un renforcement de la sécurité des tribunaux après l'agression dont a été victime le juge. Jacques Noris, 62 ans, vice-président du tribunal de grande instance et président du tribunal pour enfants se trouve dans un état stationnaire à l'hôpital Bon-secours de Metz et ses jours n'apparaissent pas en danger, explique-t-on de source judiciaire.

Peu avant 10h mardi, le magistrat a été frappé de trois coups de couteau à l'abdomen par une mère de famille de 35 ans, furieuse de ce qu'il ait confirmé le placement de son fils de deux ans et demi chez sa grand-mère paternelle en raison de carences éducatives.

A Metz, un magistrat a été grièvement blessé hier par une mère, sans domicile et toxicomane, qui refusait le placement de son enfant de 3 ans. Un juge des enfants poignardé
Libé, le 6 juin 2007

Il était près de 10 heures, hier matin, et l'audience touchait à sa fin dans le bureau du juge Jacques Noris, au tribunal de grande instance de Metz. Le magistrat, président du tribunal des enfants, annonce qu'il va prolonger le placement d'un enfant de 3 ans, suivi en assistance éducative. Fathia, la mère, crache par terre. Puis, elle sort un couteau de boucher de son sac et se précipite sur le juge. Elle lui enfonce la lame de 20 cm dans le ventre.

Réactions politiques.

(...) Me François Battle, son ancien conseil, estime aussi que «rien ne laissait prévoir ce geste». Fathia est une jeune femme de 35 ans en grande déshérence sociale : pas de domicile, des problèmes de toxicomanie, une incapacité psychologique et sociale à s'occuper de ses enfants. Aujourd'hui, elle se retrouve accusée d'une «tentative de meurtre avec préméditation sur la personne d'un magistrat dans l'exercice de ses fonctions». Un crime puni de la perpétuité.

(...) «Dossiers douloureux». Les uns et les autres renvoient à certains hommes politiques, si prompts à attaquer les juges, notamment les juges des enfants. «Or ils gèrent des dossiers particulièrement douloureux avec des gens très fragiles», explique Catherine Sultan, présidente de l'Association française des magistrats de la jeunesse et de la famille. «A force de stigmatiser les magistrats, on encourage ce genre de réactions», estime Bruno Thouzellier, le président de l'USM. Tandis qu'Emmanuelle Perreux souligne : «Si on délégitime le juge, rien n'empêche alors la violence des populations les plus fragiles.» Hier, Nicolas Sarkozy a tenu à «rendre hommage» à ces professionnels qui «exercent leurs fonctions dans des conditions souvent difficiles».


- Un crime puni de la perpétuité -

Les dangers de la reality TV, du docu-fiction


De source www.radio-canada.ca. Une émission Enjeux suite à la réaction de l'ombudsman peut être regardée sur le site de la radio :

« La DPJ et les grands-parents : les choses bougent

Nous avons reçu près de 800 lettres à la suite de notre reportage sur la petite Amélia, dont les grands-parents se sont battus pendant cinq ans contre la DPJ (Direction de la protection de la jeunesse) pour en obtenir la garde. Rarement un de nos reportages a suscité autant de commentaires.

Dans ces lettres, on trouve de nombreux témoignages de familles ayant vécu des situations similaires à celle des grands-parents. Certaines lettres provenant d’intervenants du secteur social critiquent la DPJ, et d’autres en font l’éloge.

Ce reportage a même fait réagir le ministre de la Santé du Québec. Philippe Couillard a accepté de rencontrer les journalistes Pierre Gagné et Sylvie Fournier, qui ont réalisé le reportage sur la petite Amélia. M. Couillard revient sur la nécessité de modifier, après 25 ans d’existence, la Loi sur la protection de la jeunesse, pour favoriser le plus possible le maintien des enfants dans leur milieu naturel, ce qui inclut la famille élargie. »

« La bataille des grands-parents contre la DPJ »
Émission Enjeux diffusée le 16 novembre 2004
Chaîne principale de la télévision française de Radio-Canada
1. CHRONOLOGIE DES ÉVÉNEMENTS
...

CONCLUSION

« La bataille des grands-parents contre la DPJ » est un reportage qui présente le témoignage de grands-parents désireux d’obtenir la garde de leur petite-fille ; il les accompagne et épouse leur point de vue. Dans ce sens c’est un traitement partiel et partial d’une situation : par la sélection des faits, par les témoins entendus, par les commentateurs invités, par l’utilisation du son et des images.

Ce reportage est le fruit d’une enquête qui a conduit ses auteurs à être convaincus de la justesse du point de vue des grands-parents ; il a confondu l’intérêt des grands-parents et l’intérêt de l’enfant Amélia. Les faits ou points de vue retenus ont été ainsi mis au service de la vision des grands-parents. Quant aux faits et points de vue qui n’entrent pas dans cette vision, ils ont été minimisés ou laissés de côté.

Le combat de grand-mère
En quatre parties, à regarder, sur le site de la radio.

(16 novembre 2004) La DPJ – Direction de la protection de la jeunesse – veille-t-elle toujours au bien-être des enfants qui sont sous sa protection ? C’est la question qu’on se pose en regardant le reportage présenté cette semaine à Enjeux. Ce reportage raconte l’histoire d’un couple de grands-parents qui lutte sans relâche depuis cinq ans pour obtenir la garde de leur petite-fille.

Ces grands-parents sont convaincus que l’enfant a fait l’objet d’une grave méprise de la part de la DPJ. Malgré de nombreux obstacles, puisque tout est confidentiel à la DPJ, les journalistes Sylvie Fournier et Pier Gagné ont tenté de reconstituer l’histoire troublante de ces grands-parents et de leur petite-fille. Il s’agit de l’autopsie d’un drame humain qui soulève de graves questions sur le pouvoir de la DPJ et sur l’impuissance de la famille à se faire entendre. Au centre de cette querelle, une petite fille qui ne cherche qu’un foyer où elle sera aimée.

Journaliste : Sylvie Fournier
Réalisateur : Pierre Gagné


- Des familles sont déchirées, des droits sont menacés -

June 5, 2007

Un état des lieux : « la misère »


France 2, 20h, « un juge a été poignardé en pleine audience (...) l'agresseur est une mère de famille qui n'a pas obtenu la garde de son fils (...) c'est une agression rare et qui provoque ce soir une vie émotion chez les magistrats (...) le débat sur la sécurité dans les tribunaux a été immédiatement relancé (...) un seul portique de sécurité qui, en plus, ne fonctionne pas (...) Rachida Dati est venue apporter son soutien aux magistrats (...) `'je luterais contre cette banalisation de la violence... il n'est absolument pas acceptable que la justice ne soit pas respectée" (...) opéré ce matin, il est hors de danger (...) la misère de la justice en France (...) Quand l'heure du verdict est aussi celle des échanges de coups (...) cette agression rappelle aussi que les affaires de placement d'enfants sont toujours très sensibles (...) une décision judiciaire provoque la mobilisation de tout un quartier et de la mairie, trois enfants ont été retirés à leurs grands-parents qui les élevaient depuis toujours, ils seront placés en foyer, à la DDASS (...) il y a six mois, le grand-père cherche à régulariser la situation (...) », les enfants seraient très perturbés par les relations très difficiles entre leurs grands-parents et leur père :






METZ (AFP) - Un magistrat de Metz a été poignardé mardi dans son bureau par la mère d'un enfant dont il venait de prolonger le placement, une agression dénoncée par des magistrats et des avocats scandalisés qui ont estimé que leur sécurité n'était pas assurée dans les palais de Justice.

Le magistrat messin, Jacques Noris, 62 ans, vice-président du Tribunal de grande instance (TGI) et juge pour enfants depuis 2002, a été grièvement blessé vers 10H30 par trois coups de couteau à l'abdomen au cours d'une audience dans son cabinet.

Evacué sans connaissance par le Samu, il a été opéré à l'hôpital Bon-Secours de Metz. "Le processus vital n'est pas engagé", a-t-on précisé de source médicale après l'opération.

Le juge a été poignardé par une femme de 34 ans, Fatiah B., domiciliée à Metz, qui l'a frappé avec un couteau dont la lame mesurait une vingtaine de centimètres, a-t-on précisé de sources judiciaires.

Ancien juge d'instruction et magistrat confirmé qui a fait toute sa carrière en Moselle, M. Noris venait de prolonger le placement de l'enfant chez ses grands-parents paternels en raison, semble-t-il, de "carences éducatives" constatées chez la jeune mère, a précisé une source judiciaire anonyme.

"L'audience s'achevait calmement", a raconté son avocate, Mme Charlotte Cordebar. "Le magistrat venait de rendre une décision à laquelle ma cliente pouvait s'attendre. Elle a manifesté son mécontentement, puis elle est devenue incontrôlable", a-t-elle ajouté.


Me Stanislas Louvel, l'avocat du père également présent dans le cabinet du juge Noris, a poursuivi: "Elle a d'abord craché sur le bureau du juge qui a gardé son calme. Quand il lui a demandé de se lever, elle est passée derrière le bureau et lui a mis un coup de couteau. Je n'ai vu qu'un seul coup".

"Cette personne m'est apparue dépressive et prostrée, incapable d'expliquer son geste", a par ailleurs indiqué Me Samira Ghemarra, une avocate qui a vu la jeune mère dans le cadre de sa garde à vue.

L'agression a causé émoi et colère au TGI de Metz ainsi que parmi les syndicats de magistrats et d'avocats qui ont dénoncé les "carences inadmissibles" de la sécurité dans les tribunaux. Quelque 200 d'entre eux se sont rassemblés, en robe, en début d'après-midi sur le parvis du palais de Justice de Metz.

"Ce drame résulte exclusivement du manque de moyens donnés à la Justice pour assurer la sécurité de ses personnels", a déclaré le procureur de Metz, Joël Guitton, par ailleurs président de la Conférence nationale des procureurs, une association regroupant 62 des 180 procureurs en exercice en France.

M. Guitton a expliqué que seulement l'une des trois entrées du TGI était équipée d'un sas de sécurité et que celui-ci ne fonctionnait pas parce qu'il n'y avait "personne à mettre derrière".

"Depuis 2002, les palais de Justice ont été désertés par la police à la demande de l'ancien ministre de l'Intérieur, M. (Nicolas) Sarkozy, qui considérait, avec ses services, que c'était une tâche indue que d'assurer la protection et la sécurisation des tribunaux", a accusé à Paris le secrétaire national de l'Union syndicale des magistrats (majoritaire), Christophe Regnard.

Prenant la mesure de l'indignation, le président de la République, Nicolas Sarkozy, a dépêché la ministre de la Justice, Rachida Dati, à Metz où celle-ci a rencontré l'ensemble des magistrats et fonctionnaires du TGI.

A l'issue des entretiens, la garde des Sceaux a déclaré qu'un plan de sécurisation des enceintes judiciaires serait annoncé d'ici à un mois. "Une mission est lancée dont les conclusions seront rendues dans un mois", a-t-elle dit.



- Des conclusions dans un mois -

le policier parle de « respect », les mères doublent de l'adjectif « réciproque »

ROSNY-SOUS-BOIS (AFP) - "On n'est pas contre la police, mais pourquoi avoir embarqué au poste des enfants de 8 ans?" Alors qu'un rapport accablant sur les relations population-police vient d'être divulgué, une femme s'interroge lors d'une "médiation" organisée par le maire de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), après une interpellation perçue comme une "provocation".

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- Tentative de « médiation » -