Mot(s) clef: chambon
Chambon ?
L'actualité ravive une fois de plus quelques un de mes souvenirs, ceux d'épreuves variées ou même de faits plus ou moins divers que la Mémoire et la Magistratüre des français m'intiment de taire et d'oublier. Chambon, Chambon-sur-Lignon, ce pays des Justes, et depuis peu, celui d'une utopie éducative ?
Avant de poursuivre, plus bas, dans des développements qui porteront à nouveau d'avantage sur ce qui s'est passé et tramé il y a longtemps déjà, à Taverny, dans le Val d'Oise, il pourrait être utile d'apporter quelques précisions à nos journalistes et surtout aux parents des enfants actuellement scolarisés ou en internat à Chambon. Par prudence, et suite à ce drame récent, la mort d'Agnès (inutile d'entrer d'avantage dans des détails déjà livrés par tous nos médias), si ce n'est pas déjà fait, ces parents pourraient tous être tentés de retirer définitivement leur progéniture de cet internat cévenole, tentés de renoncer à « son projet éducatif » aux valeurs « humanistes » et « laxistes », d'après le Figaro.
Selon un article du Point de ce 21 au soir, « dimanche », Jean-Michel Hieaux, vice-président de l'Association unifiée du collège Cévenol « s'indignait [...] de ce que l'établissement n'ait pas été informé des raisons pour lesquelles le meurtrier présumé d'Agnès était poursuivi : s'il l'avait su, dit-il, il ne l'aurait pas accepté. » Je crois qu'à ce jour, au lendemain de cet ultime drame ou naufrage de la protection de l'enfance, pour ce cas précis, d'abord un fiasco de la PJJ, après relecture de faits et de « signaux » récents, toutes les opinions convergent et s'accorderont à soutenir qu'un prédateur ou un individu simplement susceptible d'être dangereux ne devrait jamais être « placé » dans une bergerie.
Ceux qui nous gouvernent envisagent d'ailleurs maintenant d'augmenter déjà le nombre de places en CEF (qui n'a de « fermé » que le nom), de renforcer ainsi l'encadrement et le suivi, de renforcer peut-être aussi le contrôle de ces mineurs suspects ou délinquants. Partant d'un tel constat, dans quelques temps, des bergeries telles que celles de Chambon pourraient être un peu plus sûres ? Il faut tout de même lire la presse avec prudence ; on peut souvent y lire tout et son contraire, sans compter que ceux qui nous gouvernent pourraient soudainement changer à nouveau d'avis.. ou, en cette période de disette, avoir du mal à mettre en oeuvre ce qui vient d'être annoncé à ces sujets.
Mais admettons que ces bergeries tel que ce Cévenol soient très prochainement plus sûres. Serait-il alors encore raisonnable de renoncer à l'internat de Chambon et à son « son projet laxiste », cette solution d'un genre « transitoire », mais une solution manifestement maitrisée par les parents et non imposée par des décisions de justice ou l'ASE, très probablement une solution mûrement choisie par ces parents et acceptée par leurs enfants ? A 8 000, puis 12 000 euro par an hors vacances, selon la presse, je veux croire que ces parents ainsi que l'association unifiée du collège Cévenol y avaient bien réfléchi
Balayons rapidement le sujet des frais de scolarité à Chambon, ce « lycée de la seconde chance », ou le sujet de l'argent, un sujet fréquement indécent voire même parfois embarassant lorsqu'il s'agit d'enfances et qu'un juge pour enfant est saisi. Ces parents déboursent donc plus de 1 000 euro par mois pour leurs enfants, lorsqu'on inclue frais divers, tels que transports, et des vacances. Je ne pense pas qu'il s'agisse d'allocations familiales, à mon avis, la « seconde chance » ou la « réinsertion » de leur progéniture ne coûte pas grand chose à nos collectivités, elle pourrait même, bien au contraire, profiter à Chambon et à sa région. Avec un tel établissement et 200 internes, jusqu'à 2,4 million d'euro par mois peuvent être insufflés dans l'économie locale. La région restera, à mon avis, longtemps nostalgique ou encore très attachée à son lycée, ses valeurs, ainsi qu'à ces parents en quête d'une solution unique et adaptée au profil de leurs enfants Mais suite aux faits récents et après ces critiques formulées par nos journalistes, ces mêmes parents pourraient être actuellement en quête d'une alternative à l'internat de Chambon. Envisageraient-ils plutôt de faire maintenant leur mea culpa, de s'orienter enfin vers l'ASE afin de définir un projet décent et « durable », élaboré par des pros, en faveur de leur progéniture ? Des voisins ou proches ont-ils déjà signalé les situations de tous ces internes à des juges ou bourreaux pour enfants ? Dans le doute et alors que le signalement est une obligation prévue par la loi, nous devrions peut-être tous nous empresser d'écrire à l'ASE ou à des juges, dans l'intérêt de tous ces internes | Voir parmi mes références |
Après ces « signalements » puis quelques jours à plusieurs années, le temps nécessaire à quelques investigations, pour des actions ou pour des prises de décisions appropriées, quelques uns de ces internes de Chambon pourraient finir sous AEMO, à 16 euro par jour, ou être « placés provisoirement », à 150 euro par jour, aux frais de la princesse, nos collectivités. Pour la prise en charge d'un mineur un peu désemparé et pour soulager nos consciences, nous déboursons très volontiers jusqu'à 4 600 euro par mois pour une place ou une couche en foyer. Certains de ces parents pourraient toujours protester ; nous les inciterions alors à faire appel, comme tout le monde. Lorsque le juge pour enfant est saisi, les couacs sont beaucoup plus rares, voire même inexistants - nous en parlons beaucoup moins, ou lorsque nous en parlons, nous les envisageons d'une façon un peu différente, en accablant d'abord les parents ou des proches, surtout ceux qui rouspètent.
Selon le Cahier d'automne 2011 de l'EFPP, la Maison Elie Wiesel, à Taverny, prend actuellement en charge jusqu'à 50 mineurs ou « cas sociaux », ce qui représente un budget mensuel d'environ 200 000 euro, autant que Chambon pour 200 enfants, mais puisés dans nos caisses et non dans les poches des parents. En 2005, le prix de journée de cet établissement s'élevait à 136 euro, il était publié sur le site Internet de la préfecture du 92. Qui penserait à contrôler occasionnement un tel cloaque ou même à lui sucrer ses fonds ou ces prix de journées ? Nous songeons pourtant et de plus en plus souvent à sanctionner les parents de déviants, en les privant de leurs allocations familiales...
Ma fille aîné a donc été « placée » pendant un peu plus de deux ans à Taverny, le temps de me noircir suffisament tout en dépeingnant tout « retour » de ma fille à la maison, auprès des siens, « impensable » - lire ou relire Internat et séparations, par Richard Josefsberg. C'est un processus de dénigrement, de stigmatisation et de manipulation assez long, la rupture des relations parents-enfants doit toujours être parée d'une certaine légitimité, ce qui nécessite également un peu de temps. C'est aussi un processus relativement onéreux pour les caisses sans fond de nos collectivités : pour « sauver » ma fille aînée, il aura fallu plus de 100 000 euro entre prix de journée et toutes les enveloppes pour des missions d'investigations ou d'orientation. C'est assez éloigné des budgets de Chambon-sur-Lignon.
Parlant de Taverny, je n'hésite pas à employer le mot « cloaque », ce qui se veut satirique, moqueur, railleur et surtout, incisif, descriptif d'une réalité assez aisée à mettre en lumière. Lorsqu'aujourd'hui, on lit « cas social » dans un Cahier de l'EFPP, cela se veut « ringard » ? Même s'ils contesteront, une définition de cas social de Wikipedia pourrait être employée pour parler des internes de Chambon : « Situation grave entrainant des risques d’exclusion sociale et nécessitant une prise en charge par la société. » Est-ce suffisament « ringard » alors que l'Oeuvre de Secours aux Enfants ou OSE oeuvre historiquement en faveur de populations juives « défavorisées » ?
J'ai facilement trouvé une définion populiste, populaire à souhait, dans le forum de 123auto.com, un joli carcan linguistique, les parents et cet établissement de Chambon contesteront vivement, l'OSE peut-être aussi : « Habitent généralement en centre ville dans des vieux apparts degueulasses.. 5 ou 6 enfants.... Toujours sales les cheveux gras, des dents en moins pour le père de famille, tatouage bleu sur les avants bras. Se déplacent a pied avec des sachets Norma ou Aldi dans les mains. Au RMI, et bénéficient de toutes les prestations sociales possibles et imaginables. » J'habite en ville, je m'y déplace régulièrement à pied, souvent avec des sachets et très fréquemment avec des journaux... Mais aurais-je quelque chose à prouver ou à contester ?
En découvrant le site de l'EFPP et son Cahier d'automne 2011, il y a 8 jours, j'ai d'abord été outré, j'ai ensuite envisagé de demander l'insertion d'un droit de réponse, puis je me suis dit que de telles démarches seraient parfaitement superflues. Qui peut bien lire ce genre de reflexions pour des éducateurs, ces feuilles à diffusion restreinte ?
Par Richard Josefsberg, une sorte de sachant mieux, un guru de l'internat
« Cloaque », serait-ce excessif ? Je ne le pense pas. A Chambon, on nous dépeint bien un projet éducatif même s'il peut paraître utopique ; sauf cette exception qui n'y avait pas sa place, les enfants s'y autodisciplinent et advienne que pourra. A l'OSE, les professionnels ne semblent pas avoir d'autre projet que celui de « sauver » des enfants, en dévoyant l'assistance éducative, en travaillant comme en 42 ; j'en ai déjà suffisament écrit à ces sujets. A partir de 2004, l'OSE devait organiser des DVH pour ma fille aînée ; mais l'OSE a organisé des disparitions de mineur... etc, etc.
A Chambon, les enfants s'autodisciplinent ? A Taveny, un foyer mixte hébergeant des enfants, à partir de 5 ans, et des jeunes majeurs, jusqu'à 21 ans, ça s'autorégule ; les plus petits vont solliciter les services de plus grands pour taper fort sur de plus téméraires ; Richard Josefsberg expliquera que ses moyens d'alors ne lui permetaient pas de faire surveiller tous les enfants... Et les faire examiner et soigner lorsque nécessaire, les effectifs ne le permettaient pas non plus ? Qu'est-ce que ça a pu m'énerver, m'énerver d'autant plus lorsque je constatais que la Magistratüre fermait les yeux ! Les juges du coin n'ont cependant jamais eu le culot de me répondre que, rue de la Tuyolle, ils connaissaient peut-être pire.
A Chambon, advienne que pourra, ce qui, selon le Figaro, « se paye par un faible taux de réussite au bac pour un établissement privé sous contrat : 63% toutes filières confondues en 2010. » Quel est le taux de réuissite au bac des jeunes « placés » à Taverny, « sauvés » par l'OSE France ? D'après mon expérience et mes lectures, à Taverny, la scolarité, la moralité et la santé des enfants ne sont pas du tout des priorités. A mon avis, Richard Josfesberg ni d'ailleurs la Direction de l'OSE France n'oseront répondre ni, d'aucune façon, s'aventurer à contester quoi que ce soit...
Au colloque « Mon enfant, son école et moi »,
lire Bêtise, un billet de novembre 2009
Chambon... En primaire et alors qu'elle était placée à l'OSE, leur cloaque de Taverny, ma fille aînée, une enfant de boches, a appris ce qu'était la Shoah. Il faudrait que je fasse quelques vérifications dans mes papiers, enterrés depuis un récent déménagement. Sauf erreur, dans le cadre d'une classe découverte, mon aînée a elle-même séjourné quelques temps à Chambon-sur-Lignon ou dans ce secteur, le pays des Justes. Quelle hypocrisie, quelle indécence... surtout de la part du 119, ce numéro national de l'enfance maltraitée ?
Quelques mois avant son départ pour ce pays des Justes, début décembre 2004, dans ce foyer de l'OSE, loin des parents et où tous les monstres sont gentils, mon aînée avait véçu une expérience tout à fait particulière, au cours de la projection d'un film de Polansky, le pianiste. Dans ce film, un handicapé se fait jeter par la fenêtre, par des nazi. Ma fille n'a pas vu la fin du film. Elle s'est fait passer à tabac, ce que l'OSE France s'était bien évidemment efforcé de cacher... Très récemment, j'en avais un peu reparlé à Lise Geraud-Charvet, magistrat à la cour d'appel de Versailles ; je n'ai pu lui en parler qu'un peu. Là bas, à Versailles, il faut toujours plaider en abrégé, puis s'user ensuite à épuiser des voies de recours. Je viens de refaire appel, j'attends une audience. Je pense que j'en reparlerais encore une fois à la Cour.
A l'époque, début décembre 2004, j'aurai souhaité pouvoir faire comme quelques parents d'internes de Chambon, récemment, et retirer ma fille de ce cloaque d'utilité publique, ce foyer de l'OSE France. Mais ça n'a pas été possible. Même les flics de Taverny m'avaient envoyé chier, en me menaçant avec une lacrimo ; je m'y étais déplacé ; j'aurai du insister devant le commissariat, on m'y expliquait que ce qui se passait à l'OSE ne me regardait pas ; si j'avais insisté, j'aurai pu finir en garde à vue, puis déféré au parquet, jugé et condamné pour avoir demandé de l'aide aux flics. Début 2005, la cour d'appel de Versailles avait finalement insisté pour que mon aînée reste « placée » là bas, à l'OSE, malgré tout ce qui avait été exposé au courd d'une audience. Lorsque la justice est saisie, ses décisions s'imposent à tous, c'est ce qui s'en dit. Je pourrais être le seul à les avoir respectées...
En janvier 2010, je ne prennais aucun risque lorsque je publiais Sieg Versailles ! Je n'en prennais pas d'avantage en avril 2011, lorsque je publiais Lise... Je n'ai jamais pris trop de riques dans ce blog, ni même ailleurs, par exemple, devant l'Ecole Nationale de la Magistratüre, à Paris. Je pense avoir toujours été suffisament prudent ou diplomate. Et de surcroit, tout le monde s'en fout, les magistrats, ces irresponsables, en premier
A suivre... je dois encore reprendre mes esprits et me relire un peu. J'en rajouterais.
Envoyé Spécial. Cinq ans après, enfants placés, enfances gâchées ?
NDLR : Encore une vidéo qui me fait bondir... du journalisme couché, un tissus de mensonges, une absence de sens critique. Des enfant pourraient avoir envie de rentrer chez eux mais les travailleurs sociaux affirment le contraire ? On ne peut rien vérifier lorsque quelqu'un affirme qu'il s'est passé des choses dans un foyer ? Qu'en dire d'autre, sinon que les journalistes d'envoyé spécial, comme des travailleurs sociaux et des magistrats, sont ici d'une mauvaise foi crasse ? J'adore la prestation de Boutin : « une société se juge à la façon dont elle traite ses enfants ». Elle était sincère, Boutin, sur ce plateau, ou ne fallait-il y voir que l'ultra-catho s'autoflagellant pour nous plaire ? 800 euro par mois par enfant « placé » ? A l'OSE, dans le Val d'Oise, aujourd'hui, le prix de journée serait plutôt de 150 euro par enfant... et à Plaisir, dans les Yvelines, chez Boutin, selon l'ONED, le prix de journée de Villages d'Enfant SOS serait d'environ 140 euro. L'ONED nous exposerait n'importe quoi, comme Dalloz ? Les ouvrages de Dalloz ne servent à rien lorsque le juge pour enfant est saisi ; les miens ont d'ailleurs flambé en décembre 2008, pour le soixantenaire de la DUDH. « Un placement met nécessairement les enfants hors de danger », quelle farce, même Versailles en a souvent douté. Laeticia, je la connais ; je l'ai rencontrée il y a 3 ou 4 ans ; je suis ravi de voir Manon, et surtout, ravi de constater qu'elle est toujours avec sa mère. Je note également que Boutin est à la recherche de 500 signatures ; si elle maitrise ses sujets comme celui de la famille et celui de la protection de l'enfance, la présidence de la Ripoublique devrait lui passer sous le nez.
Cinq ans après, enfants placés, enfances gâchées ?
Mots clés : Consommation Société
France 2, une vidéo
Divorces conflictuels, familles recomposées, fins de mois difficiles, les histoires de Karine, Lætitia et Jocelyne se ressemblent.
Impossible pour elles d’oublier ce jour où la justice les soupçonna d’être de mauvaises mères et ordonna le placement de leurs enfants en foyers ou en familles d’accueil. Il y a cinq ans, Envoyé Spécial avait suivi leur combat pour récupérer la garde de leurs filles et de leurs fils et enquêté sur le fonctionnement des services de l’aide sociale à l’enfance, cette administration chargée de protéger les mineurs victimes de maltraitance.
A l’époque, un rapport estimait qu’un placement d’enfants sur deux pouvait être évité. Comme si le remède était-il pire que le mal… Cinq ans plus tard, Karine, Lætitia et Jocelyne ont-elles remporté leur combat face à l’administration ? Traumatisme ou sauvetage, comment leurs enfants ont-ils vécu cette séparation ? Quelles alternatives au placement ont été mises en place depuis notre précédent reportage ?
L’émission est présentée par Guilaine Chenu. Son invitée sera Christine Boutin.
Maltraitance de chiens : prison ferme requise contre le couple
NDLR : Ce cas de maltraitance de tant de chiens me fait repenser à ces six pauv' créatures, obligées de bouffer des enfants, que sont-elles devenues ? Et à Taverny, encore rue de la tuyolle, ça se passe comment, aujourd'hui, avec autant de « cas sociaux » ? « Ils étaient heureux chez nous », pourrait un jour reprendre la Direction de l'OSE France...
Actualité > Oise
Maltraitance de chiens : prison ferme requise contre le couple
Le Parisien | ÉLISA PERRIGUEUR | Publié le 23.02.2012, 05h28
« Ils étaient heureux chez nous. » Pour Pascal Dupont, accusé de maltraitance de 46 chiens de race dans sa demeure à Séry-Magneval, il n’y a jamais eu de problème au sein de son élevage. Le procureur de la République de Senlis a toutefois, devant les preuves rassemblées, requis hier contre lui dix-huit mois de prison dont douze avec sursis, avec interdiction d’élevage, de diriger une société et de détenir des animaux.
Un chapitre est clos, des affaires ou procédures ont fait pschitt
Depuis quelques temps, je murissais un ultime billet. Je l'ai rédigé, édité en ligne, sur plusieurs jours, comme d'habitude, ici. J'avais deux sujets à développer, à priori, sans rapports avec le « placement » de ma fille aînée et, à priori encore, sans rapport entre eux non plus. Très brièvement, que Valentine et Arthur ne seront manifestement pas « placés » ; un jugement du JPE de Paris semble avoir été annulé. Plus ou moins sobrement, que la décision rendue par un JAF de Nanterre, en décembre dernier, est aujourd'hui définitive ; j'ai « gagné », s'il est possible de remporter quelque chose dans ces affaires là...
Des butineurs pourraient s'égarer dans ce blog, à la recherche d'un contact ou du site Internet de la SCP Cordeliers et Associés, Paris, ou encore, se perdre ici, à la recherche du Réseau Eurojuris France. Stop, ce site n'est d'aucune façon en relation avec la SCP Cordelier, 7 Avocats , 4 Assistantes et 1 Comptable, ni avec Eurojuris France, 160 cabinets d'avocats, huissiers et notaires. Ici, il n'y a rien d'autre à trouver que le blog ou des notes d'un simple particulier. Mon blog est encore en ligne même si au cours des années passé, on m'a fréquemment menacé, fermement suggéré ou intimé de le supprimer, ou de cesser au moins d'y publier... J'ai résisté, je suis resté droit dans mes bottes, plus même, comme Staline aurait pu le faire.
QUESTION. - Que pensez-vous du bruit soulevé ces jours-ci dans la presse étrangère à l'occasion de l’essai d'une bombe atomique en Union soviétique ?
RÉPONSE. - En effet, il a été procédé récemment chez nous à l'essai d'un des types de la bombe atomique. L’expérimentation de bombes atomiques de différents calibres se poursuivra également à l'avenir d'après le plan de défense de notre pays contre une attaque de la part du bloc agressif anglo-américain.
La suite de l'interview de Joseph Staline du 6 octobre 1951, http://www.cvce.eu
Staline, et du nucléaire, ça peut laisser pantois ou dubitatif. En 2008, j'ai quand même fait sauter un juge de son siège, on les dit inamovibles. Début 2011, j'ai infligé un vent à une étude de notaire... Et fin 2011, je me suis battu comme un chien, contre Maître Agathe Cordelier, elle a perdu. En 2010, j'ai fait recasser Versailles, et je faisais fermer des blogs à l'étranger... Staline, quoi, droit dans mes bottes, avec des réponses énergiques. Pour justifier tout ce bordel, des magistrats français avanceront une expertise « psy » et la trisomie de ma soeur aînée, on se situe toujours, quelque part, en union soviétique !
Staline, mais aussi Brejnev et ses psychiatres ? Je crois qu'avec de pareilles pirouettes, allusions ou parallèles, je dois être illisible pour plus d'un professionnels de la justice, je pense que la famille et les proches de Ilan Halimi confirmeront... Pareils sujets sont sensibles et susceptibles de heurter, surtout lorsqu'ils sont évoqués en cours d'audience.
Je me demande si Stéphane Guillon ne serait pas aujourd'hui le plus à même de me comprendre, lui, ainsi que Françoise Sironi, auteure de Bourreaux et victimes. Ce 16 au soir, pour Médiapart, Stéphane Guillon a tenté d'expliquer son malaise, ce qu'il a véçu ou perçu, il estime avoir été licencié par Radio France pour des motifs ou du fait de pressions politiques. Un jour, j'aurais peut-être l'opportunité de discuter avec Guillon d'une audience, fin mai 2008, en chambre du conseil, au cours de laquelle j'ai été humilé par le procureur, rabroué par un pasteur, houspillé puis débouté par le juge... Je pourrais lui parler aussi d'autres audiences au cours desquelles prévalaient souvent une morale juive, douteuse, parfois une morale catho ou plus humaniste, mais pas plus radieuse, et fréquemment la morale d'un pasteur à la perception apocalyptique du monde.
Un pasteur ? Ce Pays est laïque, pourrait-on me répondre. D'où je parle, m'a-t-on demandé sur Twitter. Pour moi, c'est assez évident. J'avais déjà ébauché une réponse, depuis la Moldavie française, un espace d'infra-droit où un et un ne feront jamais deux, où la justice rendue est entre médiévale et coutumière, archaïque, sauvage, où, comme conformément à des usages, ce sont toujours les mêmes qui sont priés de se taire, d'aller se faire « mieux conseiller », puis les mêmes qui se font débouter : la juridiction du juge pour enfant. D'accord, dans ces espaces, on peut occasionnellement « gagner » quand même, mais ce n'est parfois qu'au prix d'efforts soutenus et intenses, j'ai pu le démontrer entre le printemps 2008 et l'été 2009.
Staline, ces essais ou cette menance nucléaire, d'accord, c'est un peu excessif. Et je n'ai jamais envisagé de pirater ou de détourner ni des crevettes, ni le moindre missile M51 français, je le jure ! Au lieu de Staline, il aurait peut-être été préférable que je cite plutôt et à nouveau Deleuze, alors qu'au cours des années passées, j'ai mis à l'épreuve et parfois à genoux plus d'un professionnel du corps ou de ce qu'on appelle la « grande profession du droit ». Des théories, j'en ai développé ou réadapté plus d'une, « il faut que ça serve. Il faut que ça fonctionne... » et « on en fait d'autres. »
Sur twitter ainsi que sur Facebook, j'ai déjà abordé un peu ce que je développe dans ce billet. Sur Twitter, on m'a suggéré de ne plus trop m'épancher, m'avertissant que Maître Agathe Cordelier pourrait attraper le « blues ». Je vais donc faire un immense effort d'humilité dans ce billet, essayer en tous cas, tâcher d'être bref et concis, pas trop incisif. Mais en me lisant maintenant, d'autres que Maître Cordelier pourraient également soupirer... « M. KANT a récidivé, et il publie encore ! »
Sur Facebook, amusée, et tout en me soumettant une lecture, une amie très avisée m'a supplié d'arrêter de « briser des coeurs [ NDLR : de qui donc, Tristane Banon ? ] et des magistrats »... Un article récemment paru sur Psychopium explique que « la douleur physique aurait [ NDLR: je reste un grand sceptique, surtout lorsqu'il s'agit de « psychologie » ] deux composantes – sensorielle et affective –, chacune d’elles étant associée à une partie différente du cerveau. Les chercheurs en psychologie qui étudient la douleur ont montré que le cortex cingulaire antérieur dorsal (CCAd) et l’insula antérieure, qui seraient cruciaux pour la composante affective ou déplaisante de la douleur, seraient également impliqués dans l’expérience de la douleur sociale. [...] Il pourrait y avoir une explication évolutionniste à la sensation de douleur éprouvée en cas de rejet social. » J'ai le sentiment que mom amie souhaitait me parler d'opprobre et d'ostracisme, des expériences sociales que je connais très bien, et que Gérard Carreyrou, éditorialiste chez France Soir, connait également. J'ai le sentiment encore que mon amie, sur Facebook, a très bien perçue, elle-aussi, cette « forte animosité » déjà discernée par une chambre civile de la cour d'appel de Versailles, en janvier 2011. Les mots ont un sens, qui ne le sait pas encore, et les situations, leurs évolutions ainsi que les discours peuvent produire des effets assez variés... souvent inattendus, je pense que l'étude de Maître Charles Halter, Notaire à Saint Avold (57), pourrait aujourd'hui encore confirmer, je crois que le juge Xavier Serrier pourrait également un jour acquiècer.
A mon interlocuteur sur Twitter ainsi qu'à mon amie, je répondrais de façon lapidaire, en renvoyant à la lecture d'un article de Psychonet, à son châpeau au moins : « [ La tristesse a-t-elle des bienfaits ? ] Aussi étrange que cela paraisse, le blues est bon pour la santé car il aide les personnes à entreprendre de nouvelles choses en changeant de cap. » Je ne leurs ferais pas l'affront de leurs infliger la lecture de la prose ou des insinuations de Maître Eolas... ni d'ailleurs, celle de Daniel Zagury, « tout se soigne désormais », nous expliquait-il. A mon interlocuteur, sur Twitter, ainsi qu'à mon amie, Facebook et IRL, je répondrais surtout en plagiant So incredible !, de Jean-Loup Chiflet : « Si vous avez attrapé un éléphant [rose] par une patte de derrière et qu'il cherche à s'enfuir, il vaut mieux lâcher prise. »
Passé cette introduction, pour ceux qui s'intéresseraient à la situation de Valentine et de Arthur, je renverrais en priorité vers le blog de leurs soutiens, l'assocation ARVA. Ces enfants ne seront donc pas « placés », ils restent avec leur mère, je suis content, comme je l'étais par le passé, lorsque Aude et Jamel récupéraient leurs bébés « placés ». Il y a peu, Mallaury Nataf, SDF, refaisait surface avec Pause Café car son petit dernier a été récemment « placé » par un juge pour enfant de Paris, puis nous apprenions encore que la garde de deux autres enfants lui avait déjà été rétirée. Nataf qui a récemment commis un braquage médiatique pour sa manucure et pour se reloguer, ce tout en narguant ATD Quart Monde et l'AFMJF, n'imaginera certainement pas à quel point je suis content de savoir que Arthur et Valentine resteront avec leur mère !
Ce monde est petit, avais-je publié en octobre dernier. En lisant ce billet d'octobre, en lisant ensuite un billet de novembre (Chambon ?), je pense que #legens (même les plus débiles) comprendront rapidement pourquoi je ne souhaitais pas que Arthur et Valentine soient à leur tout « placés ». En lisant le Nouveau Détective de cette semaine, découvrant l'histoire de Chantal, 11 ans, caricaturale, un ultime plagiat de L'enfant proie, je me disais encore que Valentine et Arthur l'ont échappée belle. D'autre part, la cour d'appel de Paris ayant donc manifestement annulé une décision du juge pour enfant Hervé Hamon, un jugement motivé par un avis du « psychologue » ou charlatant Claire Davidson, l'arrêt rendu en faveur de Valentine, d'Arthur et de leur mère me sera d'une façon ou d'une autre utile pour critiquer encore plus vertement d'anciennes décisons et arrêts rendus par Nanterre et sa cour d'appel, Versailles. J'évoquais d'ailleurs ce sujet, très récemment, en chambre du conseil, à Versailles, dans des conclusions écrites... un arrêt doit m'être rendu tout début mars, je n'entre pas d'avantage dans les détails de ces « affaires d'ordre privées », mais aux dénouements tout de même susceptibles d'influencer les situations de milliers d'enfants français et de leurs familles. Je peux cependant déjà ajouter que mes conclusions, déposées le 20 janvier dernier, à Versailles, pourrait certainement faire blémir Nadine Morano, aujourd'hui à l'apprentissages, et par le passé, à la famille, à l'enfance aussi.
Sur Twitter, juste avant de me blacklister et en refusant des débats, après m'avoir parlé de « blues », un membre m'a encore parlé de « compréhension », je pourrais en avoir besoin... De la compréhension et même de la compassion, j'en ai, j'en éprouve suffisamment, notamment lorsque je publie dans ma rubrique Victimes.
De la compréhension, il m'est aussi arrivé d'en avoir pour Maître Eolas, surtout lorsqu'il me répondait sans s'être donné la peine ni de me lire, ni d'approffondir mes affaires en cours ou celles remportées, ni surtout la peine d'approfondir celles qui ont été foirées dans des prétoires, par ou avec la contribution de professionnels de son milieu, la justice. De la compréhesion, j'ai pu en avoir déjà pour Maître Agathe Cordelier, il est probable qu'elle ne m'ai pas lu ou qu'elle m'ait que très mal lu. Mais il est également probable que Maître Cordelier ait estimé inutile de me lire avant de me répondre, en décembre dernier, auprès d'un juge, qui a donc tranché. Un JAF a en effet récemment tranché, et je suis satisfait du résultat, je n'ai d'ailleurs pas fait appel - mon ex non plus, m'a-t-elle dit, le jugement rendu le 13 décembre dernier devrait donc aujourd'hui être définitif.
D'observations, parvenues à Maître Agathe Cordelier, le 5 décembre 2011,
puis remises au JAF de Nanterre, le lendemain, 6 décembre
« Une religieuse, mon ami, cela se prend dans une cellule, une nuit de mai, au pied d'un crucifix... » Anna de Noailles, que j'ai déjà citée dans ce blog, dans un billet parvenu au parquet général de Versailles. Plutôt que Noailles, j'aurai pu citer à nouveau Sartre, Sade ou même Jean Genêt... Genêt, peut-être un peu trop cru, très « explicite » et surtout trop direct, illisible ? Peut-être dans un prochain chapitre, ma fille aînée est déjà majeure, mais j'attend encore des arrêts de Versailles ainsi que de la cour de cassation.
L'été dernier, je recevais une requête couchée sur du papier à entête de la SCP Cordelier, un document duement signé et paraphé ; j'étais hilare, en larmes, avant même la fin de ma première lecture. En juillet ou en août dernier, entre des cours de salsa et de bachata, je publiais que « j'avais d'abord eu l'impression de lire une débutante. Après relectures, j'avais plus le sentiment que Maître Cordelier demandait à être déniaisée, en tous cas, ce serait fait, bientôt. » Je pense qu'à la Nuit du Hack, chez Mickey, fin juin dernier, je n'ai pas lâché un lapsus par hasard ; au cours de ma présentation, j'avais dit « érotique... » j'en parle un peu dans ce billet : Rachida Dati fait appel de sa condamnation pour diffamation.
Dès la fin de l'audience, chez le JAF, en décembre dernier, à Nanterre, j'estimais que tout s'était assez bien tramé et déroulé. Dans une réplique et ses conclusions, Maître Agathe Corderlier avait alors qualifié mes observations en réponse à sa requête de « diatribe » ; je réagissais ensuite rapidement, dans mon blog, en citant Victor Hugo, Choses vues, 1885 : « Lire des diatribes, c'est respirer les latrines de sa renommée. ». Puis à peine plus tard encore, alors qu'on m'avait fait part du résultat, je me disais que la tempête était passée, que je ne ferais pas appel, cela ne me paraissait pas nécessaire du tout.
Comment j'ai fait ? Quelques 80% de français qui pourraient un jour souhaiter échapper ou se soustraire de procédures parfois longues, douloureuses et onéreuses voudront peut-être plus de détails, comprendre mieux comment j'ai procédé, comment je me suis défendu. Je suis navré, ici, dans ce blog, tout est « d'ordre privé », le ministère de la justice confirmera.
Le plus éprouvant ou terrible, dans cette histoire, c'est que je trouve Agathe ravissante, surtout lorsqu'elle est fâchée. D'après le site Internet de la SCP Cordelier, depuis 2007, elle développe leur business ou « Pôle Droit des Personnes (Famille, Succession) », dirige leur « département Droit de la Famille ». J'ai le très net sentiment qu'elle et moi, nous ne sommes pas conçus pour nous comprendre. Elle est ravissante, je pense que beaucoup pourraient partager cette opinion, mais de toutes les façons, après la déculottée que je viens de lui infliger, rare, pour moi, c'est sans le moindre espoir - à vrai dire, je n'en cogne.
Sur Twitter, le Nouveau Détective de la semaine pourrait avoir un peu heurté, mais surtout pour des opinions sur les conditions d'incarcération en France : « le Club med »... un projet de loi récent semble un peu viser à faire changer ces choses. La protection de l'enfance, je pense que tous #lesgens s'en cognent : une unique réaction seulement concernant Chantal, 11 ans, et aucune ou peu, il me semble, concernant Valentine et Arthur. Mais sur Twitter, j'ai surtout perçu un peu de combativité puis un BL - je devrais être blessé ? - en faveur de Maître Agathe Cordelier. Dont acte.
Ce 17 courant, j'ai twitté, c'était plus fort que moi : « @Senat_Info Deux vitesses, l'une pour le suivi et le contrôle des familles, et une autre, tous freins serrés, pour le contrôle des pros :-) » Alors que certains étaient occupés par la garde à vue de DSK, je lisais que la commission des affaires sociales du Sénat avait adopté une proposition de loi sur le « suivi » des enfants en danger. Ca progresse, le dispositif est sur une voie d'amélioration, des améliorations qui pourrait suivre tranquillement, sans bousculer personne. Ce 17, je repensais assez rapidement à la dalle de Marina, à un mea culpa des services sociaux, ainsi qu'à septembre 2009... puis surtout à Lilly Alen, son tube Fuck You (very much).
Au cours des années passées, pour tenter de comprendre ce qui avait motivé leurs auteurs, j'ai souvent décortiqué ou suivi l'élaboration de discours, de rapports et de projets de lois. En 2010, Nadine nous avait fait des annonces, pour le moment, elles semblent avoir été suivies d'effets ; applause ! Encore des efforts dans nos assemblées, puis peut-être un Canard ou des couacs de plus, et cette nouvelle loi pourrait un jour être appliquée. D'ici là, les familles très en froid avec des services ou des travailleurs sociaux devraient s'empresser de déménager, lorsque c'est raisonnable et possible...
Enfance maltraitée : Morano veut améliorer le signalement Plus de 265 000 enfants sont sous le coup d'une mesure de protection. En septembre 2009, le corps de Marina, 8 ans, tuée par ses parents après des années de maltraitance, était découvert dans la Sarthe. Signalée à trois reprises, sa famille avait déménagé pour échapper aux services sociaux. Quelques mois plus tard, Lorenzo, 10 mois, mourait de faim et de soif dans son lit alors que sa mère, toxicomane, était hospitalisée. Le bébé avait été signalé à sa naissance à un juge des enfants, en Isère. |
Depuis quelques semaines, sur Twitter, beaucoup sont très critiques envers le bilan de Nicolas Sarkozy, critiques et souvent très préoccupés par la censure et la liberté de la presse ou d'expression également. J'observe et fréquemment, j'interviens dans ces flots de brèves, de petites phrases et d'altercations. Il y a quelques temps, un porte voix de l'UMP lançait que « avec le PS, c'est l'excuse permanente ». Tout en m'expliquant, en répliquant, je lui répondais que « avec l'UMP, c'est la fuite permanente ». Après ces échanges, j'ai lourdement insisté, ce porte voix de l'UMP, juste une enthousiaste, m'a finalement suggéré d'écrire à Sébastien Huyghe, membre de leur « cellute riposte ».
Quoi envoyer à Sébastien Huyghe ? Il me semble qu'il est un spécialiste du « fossé entre les citoyens et la justice », je vais lui faire imprimer et parvenir ce billet de blog, par la Poste. Récemment, une prof a été sanctionnée pour une correspondance parvenue à Sébastien Huyghe. Cette prof pourrait surtout avoir été sanctionnée pour avoir elle-même placardé sa lettre en public. Je suis curieux de la suite, quelle sera la réaction de Sébastien Huygues, lorsqu'il aura pris connaissance de mon envoi et appris que ce billet est public, comme de précédents billets, tous de nature et aux contenus tout à fait similaires ?
Taubira confirme une loi « très vite » sur le harcèlement
NDLR : Un article de Durand-Souffland... cette connaissance d'Eric Dupond-Moretti, lui-même plus connu sous le sobriquet « acquittator » ? C'en est fini des roquets, procs et procurettes à la botte ? Une valse, « épuration » ou « purge socialiste » du parquet va suivre, pour remplacer tous ceux qui avaient été juchés par #UMP et le nabot ?
Taubira confirme une loi «très vite» sur le harcèlement
Mots clés : Justice, Conseil constitutionnel, Réformes, Christiane Taubira
Par Stéphane Durand-Souffland
Mis à jour le 18/05/2012 à 15:39 | publié le 17/05/2012 à 20:35, le Figaro, extraits
La nouvelle garde des Sceaux se trouve confrontée à deux priorités : apaiser une magistrature qui s'est souvent sentie rudoyée sous le précédent quinquennat et adopter des réformes phares du programme d'Hollande.
Faire adopter une loi nouvelle contre le harcèlement sexuel...
Nommer les procureurs comme les juges du siège...
Supprimer les peines planchers..
Multiplier les centres éducatifs fermés pour les mineurs délinquants...
Supprimer la Cour de justice de la République...
Mineurs : Taubira réaffirme la fin des tribunaux correctionnels
NDLR : Le principe de la chienlit éducative est donc à nouveau renforcé. C'est bien, très bien même. C'est à Chambon-sur-Lignon ainsi qu'à #toulouse que ces d'informations seront accueillies avec le sourire en coin
LE FLASH > Actualité
Mineurs: Taubira réaffirme la fin des tribunaux correctionnels
AFP Publié le 20/05/2012 à 17:18
La ministre de la Justice, Christiane Taubira, a confirmé aujourd'hui l'intention du gouvernement de supprimer les tribunaux correctionnels pour mineurs et de garantir la spécificité de la justice des mineurs, comme annoncé par François Hollande durant la campagne.
"Le président de la République s'y est engagé, nous ferons en sorte que la justice des mineurs redevienne spécifique et qu'on annule les dispositions consistant à traiter les mineurs comme les majeurs", a déclaré Christiane Taubira après une visite aux services de la justice des mineurs de permanence au palais de justice de Paris.
Instaurés par la loi du 10 août 2011 et fonctionnant depuis janvier 2012, les tribunaux correctionnels pour mineurs, composés de trois juges professionnels, jugent les récidivistes de 16 à 18 ans encourant une peine égale ou supérieure à trois ans. Avant la réforme, ces jeunes comparaissaient, comme les autres mineurs, devant un tribunal pour enfants composé d'un juge des enfants et de deux assesseurs citoyens ayant une expérience des questions liées à l'enfance.
Cette réforme a été vivement critiquée par nombre de professionnels, estimant qu'elle va à l'encontre de l'esprit de l'Ordonnance de 1945 sur la justice des mineurs qui privilégie l'éducatif par rapport au répressif.
"Le principe est posé" de leur suppression, "cela fait partie des priorités" du nouveau gouvernement, a ajouté la ministre de la Justice.
Centres éducatifs fermés : Taubira les remet en cause, Urvoas approuve
LE FLASH > Actualité
Bébé tué:une dispute sur la crème solaire
AFP Publié le 08/08/2012 à 19:48
Une dispute sur de la crème solaire est à l'origine de la mort d'un bébé de 8 mois, tué hier après-midi à Bessèges (Gard) par son père qui lui a fracassé la tête à deux reprises sur le sol et était toujours recherché aujourd'hui, a indiqué le procureur de Nîmes, Robert Gelli.
L'homme, qui a pris la fuite en forêt, torse nu, simplement vêtu d'un short et de sandales, a été vu pour la dernière fois ce mercredi vers 10h près de Florac (Lozère). Il est activement recherché par quelque 60 gendarmes appuyés par un hélicoptère. Un appel à témoins a été lancé et sa photo diffusée, a déclaré le magistrat, reconnaissant que l'hypothèse du suicide de cet homme de 21 ans n'était pas exclue puisqu'il avait tenté, il y a quelque temps, de mettre fin à ses jours lors d'un voyage en Inde alors qu'il venait d'être quitté par sa compagne.
Selon les déclarations de la mère du bébé encore sous le choc, son compagnon, dont elle était séparée depuis le mois de mai, a projeté hier vers 16h30 à deux reprises le bébé au sol alors qu'elle venait de lui demander de mettre de la crème solaire à leur enfant. Un scénario corroboré par "les constatations médico-légales avec deux impacts constatés", a précisé M. Gelli, selon lequel le drame est la conséquence d'une profond désaccord entre les parents sur le mode de vie et l'éducation du bébé, à l'origine déjà de la séparation du couple.
Drame à l'école : « Je viens en tant que père »
NDLR : Certains drames nous touchent évidemment un plus que d'autres... Voir également Chambon ?
Actualité > Société
Drame à l'école : "Je viens en tant que père"
Le Point.fr - Publié le 17/05/2013 à 21:10 - Modifié le 17/05/2013 à 21:21
François Fillon s'est rendu dans l'école primaire privée parisienne où un homme s'est suicidé, jeudi matin. L'un de ses fils y est scolarisé.
Source Sipa Media
Ils étaient plusieurs hommes et femmes politiques à se déplacer après le suicide d'un homme dans une école primaire privée du 7e établissement de Paris, jeudi matin. Parmi eux, les élus parisiens Bertrand Delanoë, Anne Hidalgo, Rachida Dati, ainsi que le ministre de l'Education, Vincent Peillon.
Mais l'un d'eux est personnellement concerné par le drame : François Fillon. "Je suis à la fois élu de cet arrondissement mais je suis aussi père d'un enfant dans le même établissement", explique devant les caméras le député de Paris. A un journaliste qui lui demande si "c'est le père d'abord qui vient", il répond : "C'est les deux. Je viens soutenir les enseignants, les parents d'élèves. Voila."
Meurtre d'Agnès : « si l'accusé n'avait pas été libéré, elle serait vivante »
NDLR : On va nous reparler de Chambon... sujet qui avait ému jusqu'à gauche. « Toutes les instances qui sont en charge des différentes étapes qui ont mené à cette atrocité ont déclaré que finalement, tout s'était passé dans des conditions normales ». Comme pour Marina, je suppose, et comme aux Pavillons sous bois, etc
Actualité > Faits divers
Meurtre d'Agnès : «Si l'accusé n'avait pas été libéré, elle serait vivante»
Le Parisien | Publié le 08.06.2013, 19h17 | Mise à jour : 20h01
Alors que le procès du meurtrier présumé d'Agnès, la collégienne violée et tuée en 2011 au Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire), s'ouvre le 18 juin prochain, la famille de la victime et son avocat dénoncent «un dysfonctionnement de l'institution judiciaire» qui ont mené au drame.
Lors d'une conférence de presse samedi, Me Francis Szpiner, l'avocat de la famille, a estimé que «si la justice n'avait pas libéré une première fois l'accusé, il serait en prison et leur fille serait vivante». En effet, un an plus tôt, les parents du meurtrier présumé, Mathieu, âgé de 17 ans au moment des faits, avaient convaincu le collège-lycée Cévenol d'accepter leur fils comme élève. Or, ce dernier venait d'effectuer quatre mois de détention provisoire pour un viol sur une mineure dans le Gard. Un fait pour lequel il sera également jugé le 18 juin.
«Toutes les instances qui sont en charge des différentes étapes qui ont mené à cette atrocité ont déclaré que finalement, tout s'était passé dans des conditions normales», a dénoncé devant la presse le père d'Agnès, Frédéric Marin, entouré des grands-parents de l'adolescente, Armel et Solange Marin.
Me Berton : « le viol de 4 femmes coûtait 340 euros »
NDLR : Avec le témoignage paru dans Maxi n° 1391, « à peine sorti de prison, cet homme a fait une autre victime ! », encore une histoire qui détonne dans celle du Chambon ou du meurtre d'agnès... « si l'accusé n'avait pas été libéré, elle serait vivante ». « Si l'on avait fait cette expertise [NDLR : ADN, à Rennes], on aurait pu permettre à trois victimes successives de ne pas êtres violées », affirme Me Berton. Tout le monde sait bien que avec des si, on referait le monde. Si la police m'avait mieux reçu, en janvier 2005, si j'avais alors pu déposer une plainte plutôt qu'une simple main courante, mon récit serait aujourd'hui également un poil différent ; le parquet de Nanterre l'aurait ensuite ignorée ou classée, comme toutes les autres plaintes que j'ai formulées. Je note que le Cévenol est maintenant en sursis jusqu'en mai prochain. A l'époque, en 2005, l'OSE France parraissait déjà devoir faire des efforts, pour ne pas avoir à se redresser ; si j'avais été mieux reçu par la police et par le TGI de Nanterre, entre l'été 2004 et la fin 2005, les comptes de cette association auraient-ils pu brutalement plonger dans le rouge, comme ceux du Cévenole ? J'en rediscuterais peut-être, un jour, avec Jean-François Guthmann. Dans Ouest-France, le procureur de Rennes, Thierry Pocquet, répond à Me Berton : les choix qui ont été faits ne résultent « nullement de préoccupations financières ».
Société | Faits divers | 28/06/2013 - 08:10, le JDD
Me Berton : "le viol de 4 femmes coûtait 340 euros"
L'avocat Franck Berton s'est emporté vendredi matin contre la justice, qui a fini par procéder à une expertise ADN sur les sous-vêtements d'une femme violée six mois après l'agression, ce qui aurait permis à l'agresseur présumé - retrouvé en prison - d'avoir commis d'autres viols.
"Aucune expertise ADN n'a été faite parce que ça coûte cher : 340 euros. A priori le parquet n'a pas validé la dépense auprès des services de police qui avaient l'intention de le faire. La conséquence est catastrophique puisqu'a priori, l'auteur du viol de ma cliente a perpétré trois autres viols dans les semaines qui ont suivi", a expliqué le célèbre avocat sur Europe ;1. "Si l'on avait fait cette expertise, on aurait pu permettre à trois victimes successives de ne pas êtres violées, et notamment la dernière, laissée pour morte dans une benne à ordures. C'est quand même très choquant. L'agression de quatre jeunes femmes coûtait 340 euros, et on a estimé que c'était trop cher", a-t-il conclu.
Dans Ouest-France, le procureur de Rennes, Thierry Pocquet, se défend. "Compte tenu du déroulement des faits, les chances de trouver un ADN masculin sur la culotte apparaissaient infimes. Les choix qui ont été faits résultent d'une recherche d'efficacité dans les investigations, et nullement de préoccupations financières", a-t-il dit.
Encore une « affaire », ou d'ultimes histoires
Je profite d'abord de ce billet pour noter que notre si médiatique et précieux Eolas s'est mangé un gros râteau ; devant le CSM, il défendait encore proc' Gascogne. En décembre dernier, après l'avoir entendu, je me disais bien que l'expérience de cet avocat pouvait être limitée, surtout à la défense de « présumés coupables »... Par le passé, Bruno Roger-Petit, journaliste, se demandait déjà qui était Maître Eolas, ce dernier lui avait alors répondu ; en réaction à mon billet de décembre, j'avais tout juste perçu quelques tweets de basse-cour, rien qui ne soit d'un réel intérêt. Aujourd'hui, et vu ce qu'a rendu le CSM, où Eolas n'a manifestement pas trouvé moyen de museler toute contradiction, j'ai le sentiment que nous sommes encore mieux renseigné sur sa personne, le fond de ses discours ou ses compétences ; sur Twitter, j'ai depuis remarqué un très surprenant « Fuck » ayant suivi « Not Good #LeDélibéréDuJour », ça renseigne aussi
Je profite également de ce billet pour bien noter ce qui me semble être l'essentiel de l'interview du père d'Agnès Marin, de janvier dernier ; je ne blogue plus que rarement, mais il m'arrive encore de suivre l'actu, quelques sujets ou thèmes précis. « Je ne la souhaitais pas comme ça. Je regrette qu'il ferme pour des raisons économiques. C'est pas pour des raisons économiques qu'ils ferment mais pour les affaires, les casseroles qu'ils se traînent. Malheureusement, Agnès est une grosse casserole. C'est terrible à dire, de penser que sa fille est une casserole. C'est un fait divers... Et d'ailleurs, dans le communiqué que le collège a diffusé, ils disent bien qu'ils ne se sont pas remis de cette affaire : mais Agnès n'était pas une affaire. Et je regrette qu'ils n'aient pas dû fermer. Parce qu'on va les traîner de toute façon : la personne morale ne disparaît pas. Mais je regrette qu'ils ferment avant qu'on ait pu leur demander des comptes. », nous disait le père de Agnès. Ce n'était pas sans me rappeler qu'aux alentours de 2005, l'OSE france était déjà confronté à d'assez sérieuses difficultés financières ; je reste persuadé qu'un petit scandale aurait alors pu leurs fiche un très mauvais coup aussi.
J'ai depuis entrepris d'entrer en relation avec la famille de Agnès, entre autres, pour leur exposer un peu mieux mon point de vue sur ce genre d'établissements ou « d'affaires ». Je suis ravis que Chambon ferme, autant que par le passé, j'ai été déçu lorsque le château de Vaucelles ou la maison d'enfant Elie Wiesel a été épargnée... Je vais surtout suggérer très fortement à la famille de Agnès d'écrire au plus vite un petit ouvrage d'une centaine de pages, au contenu explicite, aisément diffusable et accessible au plus grand nombre. J'ai déjà pu leurs faire savoir combien j'avais été ennuyé par l'absence du Monde et de ses chroniqueurs pourtant si pointus et spécialisés, lors de la première instance, alors que le huis-clos du « procès de Matthieu » avait été partiellement levé ; je trouverais regrettable que tout ce qui nous a été dévoilé à cette occasion reste confiné de façon si éparse aux archives d'un canard local, la Montagne (qui a très bien couvert « l'affaire ») ; « deux poids, deux mesures », pourrait tweeter Maître Eolas, s'adressant à nos journalistes ! Avec un pamphlet incisif en librairie, dont quelques professionnels de la justice ne se relèveraient jamais, « l'affaire » du meurtre d'Agnès ne serait plus qu'une simple « casserole », un banal fait divers parmi tant d'autres relégués à l'oubli.
J'envisage moi-même d'écrire, un jour, un petit ouvrage, cruel, susceptible de porter un bon coup au juge pour enfant et aux professionnels de ces sphères, à ceux de l'ASE, de l'OSE France, à ceux de l'ARSEA, à une étude de notaire également, à plus encore... Ce projet, qui ne presse pas, se concrétisera maintenant probablement lorsque les ultimes « histoires » auront eu un terme. Car pour ce qui me concerne, « les affaires » semblent reprendre ; une requête m'est parvenue, d'un avocat de Metz. Ca m'amuse. Aujourd'hui et selon ce que qui m'a été donné à lire, il semblerait que pour certains, tout soit de ma faute (comme toujours, par le passé...). Il est surtout plus probable que cet avocat ignore tout de ce qui sera ravivé, prochainement, dans des prétoires de Metz. J'y peux quoi, moi, si, notamment, Nanterre et la cour d'appel de Versailles étaient très longuement et totalement bouchés, ces années passées, si des hurluberlus, des crevures et des ordures se sont si mal occupés de ma fille ainée ? Je dois encore finir d'étudier puis ensuite réagir à ce qui m'est parvenu de Metz, j'ai déjà entrepris de le faire un peu sur les réseaux sociaux...
Je me souviens que fin 2009, la cour de confirmation de Versailles lançait que la quille suivrait en 2011. Il me semble qu'en 2012, la cassation me rendait encore du papier... Début 2013, les journalistes se désintéressaient, estimant probablement que dans ce que j'avais pu leurs exposer avant que la préfecture de Paris ne me fasse bâillonner,, tout d'un « combat sur le droit de garde » n'était plus que « symbolique » - voir mes archives d'alors. Nous sommes en 2014, et voilà donc que ça reprend, dans le prolongement et sur le fond de ce même passé !
Metz, pas de chance ; en 2010, j'ai pu heurter cette cour d'appel avec mes billets de blog, particulièrement avec « c'est pas Auschwitz, c'est juste la Ddass » ; pourvu qu'aient depuis suivies des « promotions »
RG n° 14/01410, procédure devant le JAF (hors divorce)
A l'attention de François Baroin : « oui, la loi du silence existe » !
Je vais m'amuser avec ce billet, et comme fréquemment, ici, dans mon blog, je vais le rédiger sur plusieurs jours. Je ne suis pas pressé, d'autant moins que ce que je publie ne suscite que rarement quelques réactions, très peu. 10 minutes par ci, quelques heures par là, puis lorsque j'en aurais assez, je passerais à un autre projet d'article, il m'en reste.
Ce 29 septembre, j'ai repéré une grosse coquille dans un article de Nouvel Obs... via Twitter, j'ai suggéré à son auteur, Marie Vaton, de la corriger. Ca m'a occupé un peu aussi. Les travailleurs sociaux, les juges, police, gendarmerie et procureurs, l'institution dissuaderaient les parents de « ne pas » porter plainte ? J'avais perçu tout l'inverse au fil de plusieurs années dans des tribunaux, et d'autant d'années de confrontations avec ces milieux, « l'ASE »
#éducspé #ASE
C'est ceci qu'il faut bien retenir: pas le droit de parler, jamais http://t.co/ELYXuGlUof pic.twitter.com/JeofWSmRrU
— Bruno Kant (@bkant) 29 Septembre 2014
On ne peut pas porter plainte, non ; se plaindre non plus, ni réclamer un contrôle, nul part ; je l'avais perçu depuis très longtemps, peut-être dès 2003, ou au plus tard, en 2004. Les autorités les refusent lorsqu'elles sont trop bien exprimées et dirigées, ou sinon, elles les classent, les foirent. La plupart de ceux qui seraient susceptible de donner un peu de leurs voix ont toujours d'autres choses à faire, haussent les épaules ou les baissent...
.@marievaton Pour les parents, porter plainte, ester en justice, publier, parler aux journalistes, tout est interdit! pic.twitter.com/wxkEqmfo2b
— Bruno Kant (@bkant) 29 Septembre 2014
« Attendu que M. KANT est bien trop bavard » (c) Xavier Serrier, 2008
Par contre, en France, il nous reste toujours des outils fabuleux, notamment la liberté d'expression, qui permet de décrire en long et en large tous ces rouages, pratiques et moeurs, pour un résultat certainement aussi marquant qu'une bonne condamnation par un prétoire. Bien sûr, publier, s'exprimer, c'est moins efficace qu'un jugement rendu par des assises ou la correctionnelle ; on le constate bien lorsqu'on retrouve des contributions de certaines ordures, ici et là, et jusque dans des publications officielles, telles que celles de l'ONED. Mais publier ou tweeter fait toujours passer le temps.
C'est Lardon-Galéote, avocat, qui lançait à Baroin que la loi du silence existe. Le discours de Lardon-Galéote était très orienté pédophilie, sexe, mais j'ai le sentiment que le même discours s'appliquera aisément à d'autres dérives et abus tolérées, commis par, ou dans ces milieux, « l'ASE » :
D'un rapport enregistré en 1998, et d'auditions à l'assemblée nationale, deux extraits :
M. François BAROIN : Mme Lardon-Galéote, j’ai été très frappé par votre intervention, car elle suppose qu’une loi du silence est établie en France autour des drames que vivent les enfants.
Qui en porte la responsabilité ? Les médias, qui ne relaient pas ? Les structures, qui ne sont pas suffisamment dénoncées ? Y a-t-il des protections ?
Les associations telles que la vôtre, représentées par des personnalités éminentes, ne suffisent-elles pas à mettre en lumière tout ce qui se passe ? Quelle est la faille du système et de quelle manière, selon vous, pourrait-on y remédier ?
Mme Catherine LARDON-GALEOTE : M. Baroin, oui, la loi du silence existe. Nous sortons d’un procès dont vous avez sans doute entendu parler mettant en cause l’hôpital du Kremlin-Bicêtre. L’instruction a duré quatre ans ! Les parents ont subi des pressions pour ne pas porter plainte, pour que l’affaire soit réglée au sein de l’institution. Il y a un tel consensus que les plaignants se sentent presque coupables d’avoir à porter plainte !
La parole d’un enfant n’a pas de poids par rapport à celle d’un adulte. Imaginez la parole d’un enfant face à une institution qui s’autoprotège ! En matière de pédophilie, l’on sait que les pédophiles se trouvent dans toutes les classes sociales ; alors imaginez la parole d’un enfant de sept ou huit ans face à un homme ayant une responsabilité publique ou institutionnelle !
Cette loi du silence, cette protection est-elle calculée ? Non, je crois que lorsqu’un enfant se plaint d’avoir subi de son instituteur, d’un maire ou d’un médecin, des violences sexuelles, on ne veut pas le croire – la parole d’un enfant a encore moins de valeur en présence d’une personne titulaire d’une autorité.
A l'époque, vers 2000, on nous parlait souvent de sexe, de pédophile. Et, parfois, de l'Education Nationale comme d'une annexe du Vatican. De cette même période, je retiens également la publication d'une circulaire Royal, DGA 5/SD 2 n° 2002-265 du 30 avril 2002 « relative au renforcement des procédures de traitement des signalements de maltraitance et d'abus sexuels envers les enfants et les adultes vulnérables accueillis dans les structures sociales et médico-sociales ».
De cette période déjà lointaine, nous pouvons aussi retenir le rapport Naves-Cathala, des opinions de ATD Quart Monde, de Catherine Gadot, nous pouvons retenir beaucoup d'autres choses encore du domaine du social et de « l'ASE ». Je pense qu'il faut en retenir également des avis de l'AFMJF, des magistrats de la jeunesse et de la famille, pour qui tous les « placements » d'alors, vers 2000, étaient chacun très convenablement motivés.
Avaient suivies les affaires d'Outreau, plusieurs saisons, les affaires de Drancy, d'Anger... Mi 2005, le gouvernement, Philippe Bas, nous avait assuré que rien ne nous scandaliserait plus, que toutes ces écuries avaient ou allaient enfin être curées. 20 années se sont écoulées depuis l'affaire dite du Kremlin-Bicêtre, et voilà que nous reparlons à nouveau d'omerta ; il semblerait bien qu'il nous resterait à récurer quelques autres établissements encore
La loi du silence, une omerta, un club des étouffeurs, ce seraient des mythes ? Nous disposions déjà d'un bon ouvrage sur ces thèmes, L'omerta française, chez Albin Michel, paru en 1999 ; il en existe d'autres, tel que La torture dans la République, par Pierre Vidal-Naquet, historien engagé (comme d'autres intellectuels, celui-là s'est parfois vautré). Excessives, ces références, mettant en cause jusqu'à la justice d'aujourd'hui et des magistrats ? Non, je ne le pense pas. Quand on sait ce que ces derniers peuvent déclarer, accepter, tolérer, et ainsi, même encourager...
Lorsqu'on a perçue, longuement subie, et même retrouvé la loi du silence imprimée dans un épais ouvrage de Dalloz, on n'a plus trop de doutes : « la tutelle ou un placement à l'Aide sociale à l'enfance », à « l'ASE », « met nécessairement (totalitaire) à l'abri du danger ». Nous avons bien vu de quoi il en retourne, quelle peut être la réalité dans ces milieux, récemment encore, avec la diffusion de #LMEF « enfants en souffrance... la honte ! »
@Aurore_Zo Quel raisonnement suivait Dalloz pour publier cela, en 2007, en suivant ces deux arrêts? pic.twitter.com/g6LpUI2iUB
— Bruno Kant (@bkant) 29 Septembre 2014
Cet extrait d'un Dalloz figure dans l'épais volume Droit de la famille 2008-2009, paru en 2007. Pour mieux le comprendre, on peut relire deux jurisprudences, de 2004 et de 1991 ; on peut lire également le Dalloz Droit de la famille 2014-2015, une 6ième édition, de 2013, au contenu assez différent du pavé de 2007... Dans ce dernier ouvrage, de 2013, je n'ai pas encore remarqué de mention ou des commentaires relatifs à une jurisprudence de la fin 2010, publiée au BICC n°736, en février 2011 ; mais je n'ai pas encore fini de feuilleter ce plus récent Dalloz de la famille et de la protection de l'enfance.
La loi du silence et ses effets, les travailleurs sociaux eux-même connaissent ? C'est lorsque parler trop, en risquant de déplaire, fini par tuer ; assez souvent, on nous rappelle que ce phénomène peut se produire dans le milieu :
D'un dossier de France 3, Maltraitance en maison de retraite: 20 cas graves...
La loi du silence et des dogmes, des diktats de cette nature, je connais, je maitrise. Depuis longtemps, je pourrais en discuter avec Montesquieu en me rangeant aux côtés de Machiavel, pour en rire avec ce dernier - lire Dialogues aux enfers, une fiction imaginée par Maurice Joly, en 1864.
J'ai commencé à douter sérieusement dès début 2003, puis j'ai fini par écrire au Conseil général des Hauts de Seine ; Michèle Estraillier, à la Direction famille-enfance-jeunesse, m'a répondu en octobre 2003. J'avais pu constater que des pratiques, stratégies et moeurs de terrain de ses services semblaient très éloignés du lumineux des enseignes et du fabuleux que prétendait pouvoir accomplir l'Aide Sociale à l'Enfance (l'ASE ou la STASE, les travailleurs sociaux du secteur de Bagneux et d'Antony). Mais malgré mes développements qui sont parvenus au Conseil général et les reproches que j'aurais alors encore pu formuler, par sa réponse, Michèle Estraillier balaya tout et me jura que « chaque instance administrative ou judiciaire concourant à la protection de l'enfance s'attache à veiller à l'intérêt et au bien être de l'enfant au sein de sa famille », ajoutant même « dans le respect de la vie privée de chacun » :
Pour plus de détails et toute la correspondance d'Estraillier, cliquer ici
A la même période, dès mi-2003, je doutais également du juge pour enfant de Nanterre, d'abord très vite du bon fonctionnement de son cabinet, de ce qui m'en était parvenu ; je lui ai évidemment écrit aussi. En retour, déjà juge, inquisiteur et parti, lui-même m'assura que son cabinet fonctionnait bien. Par ce même retour d'août 2003, ce magistrat m'informait qu'il me serait aisé de consulter son dossier ; mais bien plus tard, cherchant à avoir accès personnellement au dossier tenu par le juge pour enfant de Nanterre, un RAR, ma requête à ces fins, semblait s'être perdu... Dans ces milieux, tous vous jureront que quoi qu'on puisse constater ou percevoir, tout va toujours parfaitement bien chez eux :
Pour plus de détails, cliquer ici
J'avais été menacé assez sérieusement, dès la fin 2002, par l'une des deux tantes maternelles de ma fille ainée. Cette tante est assistante sociale de l'ASE, mais en Moselle. Fin 2002, elle m'assurait qu'elle saisirait un juge si je ne cèdais pas à ses exigences, si je lui refusais des droits de visite et un droit de regard sur l'éducation de ma fille ainée. J'avais pris ces menaces assez au sérieux, j'avais d'ailleurs rapidement déposé une main courante au commissariat du coin.
Avait ensuite suivi une sorte de signalement à l'école de mon ainée, ainsi que beaucoup de choses également à l'ASE du coin, dans les Hauts de Seine... puis également auprès du juge pour enfant de Nanterre. Après des pressions de cette tante maternelle, des pressions de l'école de mon ainée, des répercussions sur les comportements de mon ainée, des pressions d'un service de pédo-psy où j'avais un moment fait admettre mon ainée, des pressions de l'ASE ainsi que de la part d'une seconde tante de ma fille ainée... puis des pressions du juge pour enfant de Nanterre, des pressions de travailleurs sociaux de l'OSE France désignés par Nanterre... des flots de diffamations et de calomnies durant des mois, d'avantage encore de répercussions sur les comportements de mon ainée, j'avais fini par gravement déprimer. En novembre 2003, résolu, je suis allé voir le juge, effondré, accompagné de ma fille ; après une audience au cours de laquelle le juge Anne Valentini m'a plusieurs fois demandé si je pourrais protéger ma fille... donc, de tout ce monde qui s'obstinait pour que je « délaisse » ma fille ainée, ainsi que du juge pour enfant lui même, du milieu, je finissais de fondre en larmes. Le juge décidait alors de placer mon ainée dans un foyer de l'OSE France, un cloaque, à Taverny.
Bien plus tard et alors que j'avais depuis longtemps connaissance d'une opinion assez similaire exprimée au barreau du Québec en 2003, sur le thème « Conflits de garde et signalements à la DPJ », je me demandais quoi penser de ce que pouvait au juste signifier le paragraphe 235.135 du Dalloz Droit de la famille 2008-2009, extraits : « Le juge... ne justifie pas sa compétence selon les causes des carences. Aussi, dans la requête adressée à ce magistrat, il est déconseillé de stigmatiser la conduite de l'enfant ou celles des parents. De même, le juge, parce que la loi lui prescrit d'oeuvrer avec la famille plutôt que contre elle, comme nous le verrons, évite d'accumuler les reproches contre les parents pour légitimer son intervention. (...) Il n'est pas plus judicieux ni approprié de rappeler systématiquement les parents à leurs devoirs (...) Réciproquement, une requête sera dite mal fondée si aucun danger pour la santé, la sécurité ou la moralité de l'enfant n'y est caractérisée, ou encore l'échec éducatif grave. Tel est souvent le cas des requêtes en réalité dirigées contre un parent par l'autre, et fondées par de prétendues carences. » En 2006, la cour d'appel de Versailles plaigiat l'arrêt CEDH Kutzner contre Allemagne. Au cours des années passées, le principal « devoir » auquel on me rappelait régulièrement était celui de me taire, de me taire en public ainsi que dans les prétoires ! D'autres paragraphes de ce même Dalloz paru en 2007 me laissaient autant dubitatif, franchement sceptique ou même carrément hilare
Par le passé, j'avais une petite famille... ma seconde fille, ma cadette, allait venir au monde, elle naissait tout début 2003. Depuis, « l'ASE » est est arrivée, passée par là, s'est obstinée, acharnée, a « prélevé » ma fille ainée dans ma famille pour la « donner » à ses tantes maternelles. Il s'agissait « d'assistance éducative », de mesures et d'une « aide » dont « bénéficiait » ma fille ainée, tout le milieu crachera et jurera... J'ai pour ma part très souvent parlé d'un rapt de mineur - « non, ces procédés sont parfaitement moraux et légaux », reprendra le milieu. En 2013, j'avais une ultime fois entamé de résumer un peu mieux toute cette histoire, du « placement » ou du « sauvetage » de ma fille ainée par « l'ASE », c'est à lire ici ; après cette date, en mars 2013, je n'avais pas pu finir ou poursuivre la rédaction de ce résumé, la préfecture de Paris me faisait enfermer, longuement museler, j'y reviendrais, plus bas. Je rassure d'abord tout le monde, ma cadette va très bien, cette enfant n'a pas les mêmes tantes et famille maternelles, pas du tout la même histoire personnelle, et n'a jamais été « aidée » par « l'ASE » ou ce milieu prétendu expert et professionnel, heureusement pour elle.
J'en reviens à mon sujet initial, la loi du silence, ce fameux mythe, ces pressions, ces menaces, ces chantages, ces stratégies, ces procédés d'intimidation bien connus, toutes ces solutions voilées ou ces bonnes raisons de se taire, de se faire très discret, surtout lorsqu'un juge ou tel bourreau pour enfant est saisit. Non, bien sûr, la réalité reste là encore très contrastée, on ne reçoit pas toujours et systématiquement des réponses ou des correspondances types, débiles. D'une réaction de 2006, de l'Intérieur ; on peut parfois tirer d'assez bonnes cartes à ces jeux, d'échanges d'écrits :
Pour plus d'infos et quel était le sujet de cet échange, cliquer ici
Même la cour d'appel ou de confirmation de Versailles ne m'a pas toujours rendu tout à fait n'importe quoi. En janvier 2010, la chambre des mineurs, alors encore présidée par Olivier Echappe, me rendait un arrêt au contenu souvent intéressant. Je venais de critiquer sévèrement ce que m'avaient rendu les juges jusqu'à cette période, de critiquer aussi vigoureusement ce que beaucoup s'étaient attachés à bricoler « dans l'intérêt » de ma fille ainée. A cette période, passé l'été 2009, je finissais par ne plus contester le « placement » de mon aînée ; elle avait déjà 16 ans et faisait alors le choix de rester en internat scolaire, en Alsace... elle imaginait qu'accompagnée par « l'ASE », elle ferait facilement des études supérieures. Il serait aujourd'hui difficile de nier que je me suis souvent plaint de travailleurs sociaux et d'autres « professionnels » du milieu :
D'un arrêt du 15 janvier 2010 de Versailles, pour plus d'infos...
Je n'avais pas déclaré de pourvoi pour cet arrêt de janvier 2010, rendu par un collège présidé par Olivier Echappe ; j'avais informé le juge pour enfant de Nanterre que j'y renonçais, cela ne me paraissait pas vraiment utile. Cependant, un arrêt rendu en mai 2009 par ce même collège et président, Olivier Echappe, avait été bien cassé, annulé plus tard, en octobre 2010 ; revoir le lien ou la jurisprudence déjà évoquée plus haut, publiée au BICC n°736 ; cette jurisprudence d'octobre 2010 contribue à nous renseigner suffisamment bien sur qui étaient ces magistrats, même à nous renseigner sur la cour d'appel, sa première présidence d'alors, et plus largement, sur le milieu, « l'ASE ».
Tout ce que ces prétoires me rendaient à partir de la mi 2008, l'était dans le prolongement ou était directement articulé autour d'un même jugement, de juin 2008, une décision rendue par Xavier Serrier, juge pour enfant à Nanterre... égaré, happé dans le cadre d'une procédure de prise à partie. En effet, mi 2008, alors que je venais de le faire sommer par deux fois de juger (c'est à l'INA), ce magistrat ne s'était pas déporté, puis il m'avait très fermement intimé de me taire, de cesser de publier, de renoncer à ester en justice, de renoncer surtout à renouer avec mon ainée... Xavier Serrier me rendait encore un jugement en septembre 2008, ce n'est qu'ensuite qu'il lâchait enfin le dossier de mon ainée. Pas très malin non plus, Xavier Serrier utilisait ensuite ses éléments, son jugement de la mi 2008, pour sa défense ou contre moi, auprès de la cour de cassation, dans le cadre de la procédure de prise à partie...
« Actuellement, lorsqu'un collègue prend une décision, au lieu de le contrôler, les autres magistrats sont solidaires. Une chaîne de solidarité se met en place et le contrôle n'existe plus. » • Libé, décembre 2005, Serge Portelli, vice-président du tribunal de grande instance de Paris, réagissant au fiasco judiciaire de l’affaire d’Outreau
DÉSAVOUER, verbe trans. sur CNRTL, extraits
A. Refuser de reconnaître comme vrai ou d'approuver. Quasi-synon. blâmer, condamner, renier.
1. [L'obj. désigne un acte ou une attitude du suj.] Nier quelque chose, ne pas le reconnaître. Ne jamais me repentir de mes actions ou de mes paroles en désavouant le passé (PONSON DU TERR., Rocambole, t. 2, 1859, p. 197).
Emploi pronom. réfl. Se dédire, se renier. Je prends honte de moi [...] ... on a rarement le cœur de se désavouer et de crier sur les toits qu'on a cru un jour les menteurs sur parole; il faut être bien fort pour ces aveux publics, on aime mieux avoir été complice que naïf. Nizan, La Conspiration,1938, p. 48.
Un peu plus tard, vers tout début 2011, une chambre civile de la cour d'appel de Versailles percevait une ou de « fortes animosités » dans « mes affaires » ; sans en rire ; et comme si cela ne suffisait pas déjà, deux juges des tutelles finissaient désavoués tandis qu'une étude de notaire se prenait un gros vent
Plus haut, nous pouvions donc lire ou comprendre que, selon deux Dalloz de 2007 et de 2013, « la tutelle de l'ASE met nécessairement à l'abri du danger ». En pratique, lorsqu'on gratte un peu le vernis (j'ai gratté très fort, pendant des années), on s’aperçoit qu'en réalité, dans ces histoires, les professionnels de ces milieux, notamment le ministère public, le parquet, les magistrats, les juges des enfants, des tutelles et de la cour d'appel, peuvent avoir méconnu tout de leurs missions et rôles, et qu'ils peuvent être passés tout à côté de ce qui devait les guider dans leurs décisions, « l'intérêt de l'enfant », du plus vulnérable, qu'ils prétendaient « protéger ». Depuis la procédure de prise à partie de l'un de ces magistrats « professionnels » et les dénouements qui ont suivis, je peux même me plaindre sans gène du plus abject qui soit, d'avoir eu à me défendre longuement dans des tribunaux alors que les magistrats qui y siégeaient avaient perdu tout sens de leur statut, tout sens surtout de la notion d'indépendance du magistrat du siège. Qu'on ne s'étonne donc plus, si en décembre 2008, lorsqu'il se défendait contre moi, auprès de la cour de cassation, Xavier Serrier n'obtenait pas les dommages et intérêts substantiels qu'il me réclamait.
J'avais déclaré un troisième pourvoi, pour un arrêt rendu en avril 2011, par une autre composition de la chambre des mineurs, suite à la cassation de fin 2010 et renvoi à Versailles. Mais cet arrêt là, de 2011, n'avait pas passé le cap de l'admission ; dommage, car cet éclairage aurait également pu être très intéressant.
Oui, la règle, ou ce qu'on vous intime lorsque « l'ASE » s'occupe d'un enfant, en toutes circonstances et quoi qu'il arrive, c'est celle du silence. Et j'ai passé outre, toujours et systématiquement. J'ai informé tout le monde, au cours des années passés. Tout le monde savait, surtout pour ce qui se passait et se tramait à Taverny, à Nanterre, le TGI, et à Versailles, la cour d'appel. Mais à la fin de l'été 2005, et malgré tout ce que j'avais alors déjà diffusé, nos journalistes se sont juste intéressés à ce qui s'était tramé rue de la Tuyolle, derrière la haie, de l'autre côté du mur :
Le Parisien, septembre 2005
#ASE #éducspé
@NajatPaix @lpenou @Working_Claire Juste une question de volonté de ces
princes, les juges. Quasi :-) pic.twitter.com/yKe2LzUM7z
— Bruno Kant (@bkant) 3 Octobre 2014
J'ai lu Laurence Rossignol, Secrétaire d'Etat chargée de Famille, des Personnes Agées et de l'Autonomie (sûrement de l'enfance aussi, sinon, à la communication), qui répondait à un interview de Marie Vaton, pour NouvelObs. D'après Laurence Rosignol, il n'y a pas de loi du silence, pas d'omerta, mais il y aurait bien un « angle mort ». Il serait alors important que la municipalité de Taverny installe rapidement un ou plusieurs miroirs dans la rue de la Tuyolle, il y circule des enfants ; on y verrait peut-être mieux des deux côtés de la chaussée, surtout en cas de manoeuvres ?
Dans cet interview, Laurence Rossignol nous faisait également remarquer qu'on ne voit que rarement des parents d'enfants « placés » dans la rue. Quelques uns sont parfois sortis, puis ont eu des surprises une fois de retour, chez eux, pour avoir trop parlé, pour avoir trop distribué de tracts... Au cours des années passées, je suis très souvent sorti dans la rue, d'où les autorités, des services d'ordre ou la police, m'ont assez systématiquement chassé, et occasionnellement même embarqué et trainé au poste, pour de petits entretiens avec des OPJ, parfois même avec le commissaire ; début 2013, les poulets du Val-de-Marne m'ont infligé un contrôle long et approfondi de papiers parfaitement en règle... En mars 2013, après mon passage remarqué sur le toit de Beaubourg, les autorités m'ont infligé le pire : 5 longues semaines d'enfermement au cours desquels des spécialistes m'intimaient de ne plus jamais sortir dans la rue ! Ce que j'expose à ces sujets ne surprendra pas parmi les anti-Sarkozy, n'étonnera pas trop non plus la LDH, qui devrait elle-même connaitre plus d'un de ces procédés d'intimidation ou dissuasifs pour beaucoup :
Un militant écolo interné huit jours
4/4/2012, Midi Libre, l'essentiel
"Nous voulons dénoncer la psychiatrisation de la contestation. Les cas d'hospitalisation d'office ne cessent de se multiplier depuis la loi du 5 juillet 2011", martèle Benjamin Deceuninck, délégué régional de la Ligue des droits de l'homme. Avec d'autres organisations, la Ligue est vent debout contre ce texte né d'un dramatique fait divers survenu à Grenoble fin 2008. Ce jour-là, un étudiant avait été poignardé à mort par un malade échappé d'un hôpital psychiatrique. Hier, c'est devant la mairie de Loupian dans l'Hérault que quelques militants de ces organisations s'étaient rassemblés, au grand dam du premier magistrat socialiste de cette petite commune des bords de l'étang de Thau. Un militant écolo s'enchaîne devant la mairie. Pour Christian Turrel, les faits que ces organisations dénoncent ne méritent pas une telle levée de boucliers. Le 26 mars en fin d'après-midi, l'un de ses administrés, connu pour faire feu de tout bois sur les questions environnementales débarque en mairie et s'enchaîne à l'aide d'un gros antivol de moto à la grille qui couvre un puits intérieur.
Je suggère à Laurence Rossignol de se faire communiquer une copie de mon fichier figurant au STIC, si nécessaire, qu'elle la demande à Ulcan. Puis qu'elle nous jure ensuite que ces phénomènes dissuadant ou chassant les parents des rues n'existent pas du tout, ou que s'ils se produisent, ce n'est que d'une façon tout à fait exceptionnelle. Tout peut parfois sembler être organisé ou prévu pour dissuader les parents de sortir, de manifester, de parler, et à mon avis, la police confirmera, lorsqu'on se plante dans la rue, sur certains trottoirs, ça dérange
#ASE #éducspé
Mauvaise nouvelle pour le milieu? #Mouahaha http://t.co/QDBPXoiHIS pic.twitter.com/XIpPlIpZl4
— Bruno Kant (@bkant) 4 Octobre 2014
Ils doivent être déçus, nos travailleurs sociaux, ou ce milieu. Très vite, au lendemain de la diffusion de « Enfants en souffrance... la honte ! », le CNAPE s'est mis à crier contre la télévision. Peu après, les voix de l'ANAS et de Organisation Nationale des Educateurs Spécialisés se sont jointes à celle du CNAPE ; nous attendions alors découvrir ce qu'allait lâcher l'ADF, l'Association des Départements de France. Nous sommes depuis renseignés ; après un déjuge d'informations accablantes, particulièrement le témoignage de Lyes, puis la parution d'un livre noir qui complétait la diffusion #LMEF, l'ADF accablait à son tour le milieu, nous assurant qu’un jour, suivront enfin des contrôles
Il était grand temps ? Je viens de trouver un rapport très dense, fouillé, sur le thème de ce mythe, la loi du silence, précisément. Il paraissait environ 10 ans après le scandale du Kremlin-Bicêtre, une histoire d'enfants handicapés moteurs violés par des aides soignants, et des responsables de l´hôpital « mis en examen » pour « abstention volontaire d´empêcher un crime » : Rapport de commission d'enquête n° 339 (2002-2003) de MM. Jean-Marc JUILHARD et Paul BLANC. Rien qu'un angle mort, nous assurait donc Laurence Rossignol.
#ASE #éducspé
Intéressant, ce rapport de 2003, sur la #presse, son utilité, et tout ça http://t.co/GTcleN5Yop pic.twitter.com/P4mTet042g
— Bruno Kant (@bkant) 5 Octobre 2014
En reparcourant les maigres ou inaccessibles archives de cette affaire dite du Kremlin-Bicêtre, au final, le procès de la loi du silence, puis la condamnation d'un responsable (à une peine légère assortie du sursis), j'ai repensé à l'affaire de Chambon-sur-Lignon. J'avais été surpris par le silence du Monde, par l'absence de ses talentueux chroniqueurs justice/PJJ en première instance, pour le procès de Mathieu ; la Montagne, le canard local, était des quelques uns qui avaient décemment suivi le déroulement de ce procès au cours duquel le huis-clos avait été partiellement levé. J'avais fait part de mon étonnement à la famille de Agnès Marin.
Selon ce que je viens de lire sur la Montagne, le Monde et ses spécialistes n'auront pas l'opportunité de se rattraper : « La première surprise est intervenue dès le premier jour, lorsque le président de la Cour d'appel Noël Picco a prononcé un huis-clos total des débats. » Quelques petites phrases de Frédéric Marin, « consterné » et « abattu », se sont répandues dans la presse : « De toute évidence, il semblerait que les citoyens soient trop immatures pour savoir ce qui s'est passé. (...) Je suis vraiment désespéré de me dire : parce que ma fille est absente, en plus elle a tort, en plus on n'a pas le droit de faire savoir ce qui s'est passé et quels sont les événements, qui sont liés comme vous le savez à la justice et à l'Éducation nationale, qui ont amené à cette abomination ». C'est assez l'usage dans ces maisons et milieux, ces moments et petites petites difficultés passagères sont autant que possible surmontées, réglées en interne. J'avais suggéré aux Marin d'écrire un livre, un bon petit pamphlet accablant la PJJ, la justice des mineurs, ou ces quelques « profesionnels » qui s'étaient occupés de Mathieu et de son suivi, un pamphlet accablant également l'établissement de Chambon, en reprenant tout du menu qui nous avait été dévoilé au cours du procès en première instance ; une telle publication, à la veille du procès en appel, était susceptible de contrainte à nouveau la justice au lever partiel du huis-clos.
Accueil > Actu > Justice
Chambon-sur-Lignon : l'assassin d'Agnès Marin rejugé en appel
Par Guillaume Gaven, France Info
Dimanche 28 septembre 2014 09:24,
mis à jour le lundi 29 septembre 2014 à 05h00, extrait
Le procès en appel doit se tenir pendant dix jours, devant les assises des mineurs de Riom, dans le Puy-de-Dôme. Il examinera les deux affaires concernant Mathieu, celle de l'assassinat d'Agnès, et du viol de Julie.
La personnalité de l'accusé, son addiction aux stupéfiants et aux jeux vidéo, sera à nouveau au coeur des débats. Tout comme les failles du contrôle judiciaire strict assuré par la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) du Gard. Un pédopsychiatre montpelliérain avait conclu à la non-dangerosité de Matthieu, qui avait été alors jugé apte à intégrer cet internat, pourtant critiqué pour son laxisme. Ses dirigeants ont toujours affirmé n'avoir pas eu connaissance de la nature exacte des faits reprochés à Matthieu.
J'apprends qu'un livre sur la Shoah et la Mémoire, un roman de Tova Reich, une satire, pourrait nous faire bien rire - ou crier, selon la façon dont on percevra son contenu. « La profanation du souvenir » de l'holocauste ou de la Shoah, je comptais bien y revenir moi-même, dans la suite de ce billet et de son développement. J'ai déjà tout publié à ces sujets, depuis les « sauvetages » d'enfants, ou sur ce qu'ils ont pu inspirer, et même sur « l'affaire Finaly », ce fameux « sauvetage » qui oppose toujours autant l'Eglise et la communauté juive. Mais quelques petites piques de plus ou une ultime piqûre de rappel sur ces thèmes ne pourra que faire du bien :
« Mon Holocauste est l'ouvrage impitoyable d'un génie de la satire. Il fait partie des romans sociaux et politiques les plus lucides de ce début de siècle. [...] Sa sortie va à coup sûr créer un raffut de tous les diables, mais si un livre le mérite, c'est bien celui-là. Et pourtant, cet auteur incroyable vise tout sauf la destruction. Elle nous montre la profanation du souvenir de l'Holocauste. Tout ce qu'elle veut, c'est le restaurer. » • Cynthia Ozick. De source le Cherche-Midi
« C’est à partir de la seconde moitié du XXème siècle que les études sur les séparations deviennent plus systématiques et `'avec le recul une synergie apparaît entre les thèmes investis par le chercheur et le contexte social, entre l’histoire des idées et celle des hommes : ce n’est pas un hasard si l’étude de la séparation prend naissance au détour d’une période de l’humanité marquée par des millions de morts et de déportations". » (...) « Je me suis aussi aperçu que toutes les situations de séparation ne sont pas équivalentes et que certaines sont plus agitatrices que d’autres, mais cela, dépend souvent de l’histoire de chaque enfant. » • Richard Josefsberg, de l'OSE France, Internat et Séparations, aux Cahiers de l'Actif n°306/307, 2001
Je me demande auprès de qui les travailleurs sociaux vont aujourd'hui aller geindre, je publie encore. Par le passé, lorsque mon ainée était « placée » à l'OSE, à Taverny, ou en Alsace, et suivie par l'ARSEA, ces professionnels pouvaient très simplement se plaindre auprès des juges de Nanterre et de Versailles, rendre un rapport, ou me reprocher tout et n'importe quoi, calomnier au cours d'audiences. Plus haut, j'écrivais que les magistrats de Nanterre et de la cour d'appel de Versailles avaient perdu pieds, fumé la moquette, avaient perdu tout sens de leur mission, qui devaient consister à protéger le plus vulnérable, l'enfant, mon ainée, voire même, qui devait consister à se soucier de mes deux enfants ; au lieu de cela, ces magistrats se sont obstinés à protéger tantôt leurs pairs, tantôt quelques compères et compagnons, notamment des travailleurs sociaux, ce qui transpire jusque dans les moyens annexes de l'arrêt d'octobre 2010, qui mentionne le « harcèlement dont M. X... a accablé la MECS du Château de Vaucelles » !
A l'époque, entre 2004 et 2005, puis au delà encore, je ne « harcelais » pas la MECS de Taveny, je me plaignais déjà de dysfonctionnements et d'anomalies avérées ! Plus tard, je raillais aussi les travailleurs sociaux de l'ARSEA, pour des motifs qui avaient fini par inquiéter le juge pour enfant de Nanterre lui-même, vers 2009 ou 2010, puis par embarrasser ensuite la chambre des mineurs de la cour d'appel de Versailles, vers 2011 : la négligence de la santé de ma fille ainée par les travailleurs sociaux et par les magistrats, et les répercussions possibles sur la scolarité de mon ainée !
Début 2006, j'avais déjà bien compris et détaillé le fonctionnement de ces milieux : sectaire, pas d'autres termes. J'en avais fait part à la MIVILUDES, qui m'a répondu. A l'époque, j'avais un blog un peu différent, je l'ai refondu début 2008, pour plus ce clarté. Je vais republier ce que la MIVILUDES avait pu lire par le passé, un contenu qui avait scandalisé, touché, affecté Richard Josefsberg. A l'époque, comme beaucoup d'autres, la MIVILUDES me renvoyait vers les tribunaux, elle devait les supposer moins défaillants ou débiles qu'ils ne l'ont été. Début 2006, la MIVILUDES « comprenait » cependant déjà « bien » mes « inquiétudes » et « interrogations ». On ne lutte pas contre une secte, surtout lorsqu'elle est chaperonnée et protégée par des magistrats, épaulée, soutenue par les autorités :
La lettre de la MIVILUDES est ici
Mouais... on ne demandait qu'à voir RT @Maitre_Eolas Punaise. Un suivi par le juge des enfants l'aurait sauvé mais jamais signalé. #LTGAV
— Bruno Kant (@bkant) 19 Décembre 2013
Billet en cours d'édition, de rédaction. Je veux encore ajouter quelques trucs sur l'OSE, ce qui s'y tramait, de 2003 à 2005, sur la façon dont manoeuvraient Taverny, sur comment ma fille ainée avait finalement « disparue », en 2005, alors que j'avais écrit partout, puis à l'IGAS, pour un contrôle, je veux aussi ajouter des trucs sur Jean-François Guthmann, de l'OSE, ce spécialiste de la loi du silence, et depuis médaillé de la légion d'honneur, comme Papon. J'ajouterais peut-être encore quelques points sur ce qui se tramait en Alsace, entre 2005 et 2011. A suivre donc...
Remise de hochets de la Légion d'Honneur http://t.co/mr9z6DpMdX
Par @elysee Rubrique : Nation, institutions et réforme de l'État #LOL
— Bruno Kant (@bkant) 5 Octobre 2014
Agnès ou #Chambon : Matthieu condamné à la perpétuité perpétuelle
Je note. Je note d'abord que ce n'est pas depuis cet angle, ce qui s'est tramé à Chambon, en 2011, que nous reparlerons davantage de carences et de déficiences de la protection de l'enfance. Je trouve aujourd'hui doublement et même triplement plus curieux que nous n'ayons pas parlé davantage que cela de cette affaire mettant assez sérieusement en cause quelques « professionnels » ou leur fabuleux travail, une affaire ou des faits pour lesquels un mineur n'aura pas pu bénéficier de l'excuse de minorité, que nous n'ayons pas pu parler davantage de ce second procès, à l'issu duquel Matthieu semble avoir été condamné plus sévèrement qu'en première instance, manifestement à la perpétuité perpétuelle, quelque chose d'assez rare et grave ou conséquent, une peine d'exclusion - relire aussi Foucault
Mais des tribunes récentes en faveur de Matthieu m'ont peut-être échappées, entre autres, des tribunes de spécialistes en éducation, en compassion et en droits de l'enfant. Je n'ai pas trop fouillé la presse et les blogs à ces sujets, je me suis désintéressé du procès en appel de Matthieu lorsque j'ai appris qu'il allait se dérouler sans levée partielle du huis-clos. Il suivra cependant peut-être un troisième ou ultime procès, des voix pourraient alors encore s'exprimer, par exemple, pour que le peuple, « nous », les tribunaux, ne soient pas aussi sévères à l'encontre de Matthieu. Les avocats de ce dernier ont déjà évoqué l'hypothèse d'un pourvoi en cassation, cette voie de recours occasionnellement très utile à des déviants. Il faut bien que ça serve à quelque chose, la cour de cassation et les droits de l'enfant, les voies de recours et le droit, et si ce n'est pas de temps en temps utile à des déviants, à des récidivistes, à qui ça pourrait servir ?
Je note encore que le Monde avec AFP évoquait une accusation de viol « en 2012 »... une coquille ? Les journalistes ou les stagiaires du Monde et de AFP pourraient en discuter avec Paris Match, qui vient de publier que : « En août 2010, il avait été condamné pour agression sexuelle sur mineure dans la Gard. ... après un viol commis en août 2010. » J'ai le sentiment que les archives du canard local resteront la référence incontournable pour cette affaire ou histoire, à Chambon : le dossier spécial sur l'affaire Agnès, par la Montagne. « Si les manquements dans le suivi de l'accusé ont été vivement dénoncés, a commenté le président de la Cour ce vendredi, l'attitude calculatrice de Matthieu M. y a eu un rôle déterminant. » « Saloperie de mineur », qui pourrait avoir dupé, trompé quelques « professionnels » de la PJJ, autant que Sture Bergwall semble avoir berné la justice suédoise, allons nous bientôt en conclure ? Nous allons devoir patienter quelques temps avant d'être fixés ; d'ici à ce qu'on en sache plus au sujet de très hypothétiques responsabilités de la PJJ, nous aurons toujours l'affaire « Kerviel » et ses suites pour nous distraire : « Les magistrats devront, à l'issue de ce nouveau procès, définir le partage des responsabilités civiles entre Jérôme Kerviel et la banque. »
Je note aussi et surtout des déclarations récentes du père de Agnès, Frédéric Marin. Pour France 3, il nous lâchait que « il y a plein de choses à cacher » ! Je me demande s'il n'est pas un peu naïf, cet homme. S'imaginait-il que la protection de l'enfance allait céder, s'exposer et même s'effondrer puis évoluer, grandir si facilement, que les tribunaux ou ces milieux tels que de « l'ASE » et sa voisine, la PJJ, pouvaient s'ouvrir aussi aisément qu'une huitre ?
Voir cet article, de France 3, du 29/9/2014
Je note également que Nexus n°94 contient un épais dossier sur la protection de l'enfance ou « le scandale des placements abusifs », des pages souvent étoffées, argumentées, parfois très bien étayées et occasionnellement sibyllines, mais toutes susceptibles de faire hurler encore les plus fragiles, les illuminés, ceux qui croient aux ovnis, à tout ce qui s'en dit, ceux qui croient aux conspirations, aux pouvoirs occultes, aux manipulations et cachoteries de toutes natures. J'attends maintenant surtout que me parvienne Lien Social #LMEF n°1148 du 2 octobre 2014, pour un article ou deux qui pourraient être plus sérieux, plus crédibles que ceux de Nexus, des articles qui semblent faire suite à ce que nous ont exposé Riguet et Laine, à la télévision puis dans un livre. Avec ce numéro de Lien Social, selon son sommaire, Jacques Tremintin parait vouloir nous inviter à réfléchir : « La protection de l’enfance est-elle une honte ? »
Nexus, une revue « Science et Alternative SECRET D'ETAT Le rapport qui dit tout », ce n'est pas assez sérieux ? Après avoir repéré leur n°94 sur Twitter, j'ai remarqué cette même référence dans un article d'un « cabinet de psychologie », dans un billet qui houspille la protection de l'enfance et plus. Nexus, en kiosques, peut être lu. Nous lisons bien le Parisien, nous pouvons lire France 3, nous pouvons bien lire l'Express aussi... Oui, je sais, inutile de m'expliquer que certaines publications ainsi que des propos rapportés par nos journalistes peuvent laisser pantois ou hilares.
Je note enfin que après des excuses de « militantes » de FEMEN en Tunisie, une ex-FEMEN s'est excusée à Paris.
Assassinat d'Agnès Marin : Matthieu M. condamné à la réclusion à perpétuité en appel
Le Monde.fr avec AFP | 10.10.2014 à 19h36 • Mis à jour le 11.10.2014 à 07h37
Rejugé depuis onze jours à huis clos devant la cour d'assises du Puy-de-Dôme pour le meurtre d'Agnès Marin en 2011 au Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire), Matthieu M., aujourd'hui âgé de 20 ans, a été condamné en appel à la réclusion criminelle à perpétuité après six heures trente de délibération, vendredi 10 octobre.
Jeudi soir, les avocats généraux étaient allés au-delà des trente ans requis en juin 2013 par la cour d'assises du Puy-en-Velay, en réclamant de confirmer la peine de réclusion à perpétuité prononcée en première instance, fait rarissime pour un mineur au moment des faits, ce qu'était l'accusé.
Le 18 novembre 2011, le corps carbonisé d'Agnès Marin, 13 ans, élève de troisième au collège-lycée Cévenol, établissement privé du Chambon-sur-Lignon, avait été retrouvé dans une forêt des environs sur les indications de Matthieu M., placé en garde à vue la veille. Outre des violences sexuelles, l'autopsie avait révélé 17 coups de couteau.
ACCUSÉ DE VIOL EN 2012
Selon la défense, jeudi, le ministère public entendait faire payer à l'accusé les « erreurs du système judiciaire » : les défaillances de son premier suivi socio-judiciaire, dénoncées lors des deux procès.
Car l'accusé, âgé alors de 17 ans, avait intégré le collège Cévenol dans le cadre d'un contrôle judiciaire strict, après quatre mois de détention provisoire pour le viol, sous la menace d'une arme, d'une camarade de 15 ans un an auparavant dans le Gard. Des faits pour lesquels il est également rejugé à Riom.
Pour la partie civile, très loquace en marge des débats à huis clos, si le ministère public a durci sa position en appel, c'est à cause de l'attitude de l'accusé lui-même, dont les déclarations « faisaient parfois froid dans le dos ». Muet en première instance, Matthieu M. a cette fois joué la carte de la sincérité selon ses avocates, jusqu'à les désemparer en livrant de nouveaux éléments sur la manière dont il avait assassiné Agnès.
Sévère rappel à l'ordre à l'Aide Sociale à l'Enfance de la capitale
Je me demandais encore ce que le milieu de Maître Eolas, dont des talents empreints d'une grande humanité, pouvait aujourd'hui penser de « l'ASE », de la PJJ, et maintenant de la condamnation récente de Matthieu, rare, sinon unique par sa sévérité. Mais les pages #LMEF et #Chambon sont certainement déjà tournées ; ces pages auront été tournées d'autant plus rapidement avec ce que vient d'exposer le Défenseur des Droits. Pauvres mineurs venus d'ailleurs, exposés à l'arbitraire, exposés aussi à ces loteries que tout le monde pourrait connaitre assez bien... Cet avis du Défenseur des droits doit certainement émouvoir, beaucoup à gauche, et probablement autant à droite
Sévère rappel à l'ordre du Défenseur des droits à l'Aide sociale à l'enfance de la capitale
Défense des Enfants International - 10/10/2014 17:50:00, de source News Press
L'avis du Défenseur des droits sur « la situation dramatique des mineurs étrangers en danger en région parisienne »[1] était attendu avec une grande impatience par les quinze organisations qui l'avaient saisi [2] le 13 avril 2012 (cf. leur communiqué de presse du 16 avril 2012).
Dans la décision du 29 août 2014 qui vient de leur être notifiée, le Défenseur des droits dresse un constat accablant pour les services de l'Aide sociale à l'enfance (ASE) de Paris.
10 ans de l'ONED... au service de qui ?
Ce matin, je me suis levé de bonne heure, mais j'ai préféré flâner chez moi, j'ai séché les discours d'ouverture à la mairie de Paris, d'Hidalgo ou de « Paris qui ose », de Versini et de Rossignol, du gouvernement. Ces trois là, des « politiques », n'auraient pu que m'irriter ? Des « politiques » ainsi que des militants m'ont très fréquemment agacé, au cours des années passées ; je n'en ai souvent rien dit. Bien sûr, je publie beaucoup de choses dans mon blog ou sur le net, mais ça ne compte pas : ça ne suscite jamais aucune réaction, que de très rares ici, pas beaucoup plus ailleurs.
En novembre 2009, pour les 20 ans de la CIDE, la ville de Paris inaugurait la place des droits de l'enfant. J'y étais, porteur de messages assez personnels et virulents. Myriam El Khomri nous avait alors fait un beau discours sur les mineurs isolés étrangers ; tandis que je troublais un peu cette fête là, avec mes propres messages, les proches de El Khomri me suggéraient de l'écouter, me disant qu'elle exprimait des choses bonnes ; j'acquiesçais, mais je n'étais pas là pour discuter de droit des mineurs étrangers, mais de protection de l'enfance et du fonctionnement de certains prétoires. La veille, en novembre 2009, il y avait eu un colloque à la mairie : « Quelle protection pour les mineurs isolés étrangers ? ». La ville de Paris n'a pas trop changée depuis 2009, elle reste toujours bien ancrée à gauche. Elle a pu être heurtée en étant récemment sermonnée, cinq ans plus tard, par le Défenseur des droits, en raison de la « la situation dramatique des mineurs étrangers en danger en région parisienne ». Y aurait-il parfois des soucis avec ces intentions, comme des décalages entre les discours, des dits, des volontés politiques ou le souhaitable (souhaitable pour certains en tous cas, beaucoup de ces sujets fragmentent l'opinion), y aurait-il parfois des décalages entre le prescrit et le réel ?
Ce matin, dès mon réveil, je lisais qu'on parlait de « disparition » de nombreux intermittents du spectacle, que ça agaçait le parquet, que ça ennuyait aussi beaucoup Eric Mouzin. Plus tard, je prenais le RER pour Paris, puis j'apprenais que c'était une journée rose et de « l'adoption pour tous »... C'était déjà beaucoup pour la journée. J'arrivais à la mairie pour la fin du discours de Gilles Séraphin, Directeur de l'ONED, m'épargnant donc ceux des « politiques » de Paris.
Metro news du 14 novembre 2014, une publicité pour Adopteunmec,
avec un petit article sur les intermittents qui s'affichent « disparus »
A la pause de midi, dans la mairie, j'ai expliqué au Directeur de l'ONED que comparé à d'autres colloques auxquels j'avais pu assister, ces années passées, nombreux, ce que j'avais entendu au cours de la matinée, soit depuis mon arrivée, tardive, m'avait semblé mou, trop consensuel, sans aucune vaguelette. Souvent, au cours des ces colloques, quelqu'un du public l'ouvre, si ce n'est pas parfois l'un des conférenciers. L'après midi, rien n'était très différent, tout était mou, plat.
Seul une petite voix du public a posé une question sur le bénévolat et «
Val d'Oise: une employée du conseil généra détournait l'argent de l'aide sociale à l'enfance http://t.co/Pyu7qg8Np0 "Pendant trois ans" :-)
— Bruno Kant (@bkant) 13 Octobre 2014
Un journaliste l'a ouvert, pour pourfendre un animal mort. Helen Jones venait de parler. Jean-Luc Rongé, Directeur du Journal du Droit des Jeunes l'a interpellée sur ces histoires d'enfants raflés et confiés à l'adoption, au Royaume Unis, un sujet qui était d'actualité en janvier 2013 ! J'ai failli leurs répondre à tous deux, dans l'après midi, mais je me suis abstenu de prendre le micro lorsque l'occasion s'est présentée.
Helen Jones était pourtant la seule voix qui avait dérogé au consensuel. Dans sa présentation, elle nous rappelait qu'après 1980, le Royaume Unis avait revu sa politique de protection de l'enfance, alors qu'un scandale sur des enfants « décédés dans un foyer » avait éclaté. Quelqu'un d'autre, dans la journée, n'a fait que rappeler ou blâmer les orphelinats Roumains, ceux de Ceausescu... Aujourd'hui, personne n'a parlé publiquement du documentaire #LMEF ni du livre récent de Riguet et Laine ; en off, Jean-Luc Rongé ne m'en a dit que du mal, et que le livre, il l'attendait encore. Je viens d'en repérer d'autres, qui ont aussi crié contre la télévision et même contre les journaux, l'Association des Directeurs de l'Enfance et de la Famille (Andef), qui regroupe les départements ; c'est à lire sur Localtis. « La protection de l'enfance est en danger », hurlent ces derniers dans une lettre ouverte, appelant « à appréhender cette politique publique avec la raison, à partir d’une référence à la connaissance et à ce qui existe véritablement, avec le recul et l’analyse qui s’imposent. »
Helen Jones m'a fait sourire lorsqu'elle a répondu à la question de Jean-Luc Rongé. La loi du silence a une portée, des effets internationaux ! Helen Jones a commencé par expliquer à Rongé qu'elle ne pourrait pas s'exprimer sur des « dossiers individuels » ; le laïus usuel pour ces questions ou tous sujets embarrassants ; après quoi, Jones lui a décrit le fonctionnement de la protection de l'enfance, au Royaume Unis. Des précisons de Jones, nous devions évidemment conclure que tous les parents qui se plaignent de la disparition de leurs enfants, raflés par les services sociaux anglais, étaient des drogués, des alcooliques, des violents et même vraiment pire, des parents terriblement maltraitants, parfaitement indignes ! A Jean-Luc Rongé, à son journal ainsi qu'à ces parents de démontrer, un jour, autre chose ; mais ça suivra peut-être, il se pourrait que la CEDH soit déjà saisie pour ces rafles à l'anglaise...
Des débats et présentations du jour, je note que l'affaire Marina fait encore beaucoup parler. Un échec de la protection de l'enfance, nous soutiennent de nombreuses voix et associations. J'ai pu en parler brièvement avec Adeline Gouttenoir, professeur de droit et spécialiste en protection de l'enfance - sujet qui n'intéresse pas au sein de son université, nous a-t-elle expliqué : « droits de l'enfant... droit de quoi ? », s'y verrait-elle souvent répondre.
Très vite après la mort de Marina, nous avions pu prendre connaissance du « mea culpa » des services sociaux. Récemment, des associations ont été déboutées par la cour de cassation, elles souhaitaient faire condamner l'Etat ; mais « attendu que Marina n'avait rien dit », il y a eu rejet. En juin 2008, Enfance et Partage avait tenté de s'en prendre à un juge pour enfant, suite à la mort d'un autre enfant, Théo ; je n'ai pas remarqué de suites, je pense que cette procédure n'avait pas pu aboutir non plus. Habituellement, toutes ces procédures contre l'Etat ou « l'ASE » échouent ; que font au juste ces avocats, pour se vautrer à chaque fois ? Aujourd'hui, Adeline Gouttenoire nous expliquait qu'il nous faut redouter que l'un ou l'autre de ces recours porté par des associations finisse par aboutir à une condamnation de l'Etat, et qu'il le faille pour que la protection de l'enfance, que la France ou son droit évolue un jour. Le pays aurait encore une fois honte.
J'ai bien sûr parlé un peu en off de mes « diffucultés personnelles ou familiales » à Adeline Gouttenoire, également à Geneviève Avenard, nouvelle adjointe au Défenseur des droits, Défenseure des enfants. A Gouttenoire, j'ai expliqué qu'elle devrait s'intéresser à quelques jugements et arrêts que des prétoires m'ont rendu, au cours des années passées. J'ai depuis longtemps le sentiment qu'ils pourraient intéresser tout autant que les échecs ou les rejets que des associations de la protection de l'enfance ont essuyées dans des prétoires, dans le cadre de leurs recours contre l'Etat ou certains professionnels de l'enfance. De mon billet, sur la loi du silence, qui devrait faire réagir un jour la sphère du droit :
Je n'avais pas déclaré de pourvoi pour cet arrêt de janvier 2010, rendu par un collège présidé par Olivier Echappe ; j'avais informé le juge pour enfant de Nanterre que j'y renonçais, cela ne me paraissait pas vraiment utile. Cependant, un arrêt rendu en mai 2009 par ce même collège et président, Olivier Echappe, avait été bien cassé, annulé plus tard, en octobre 2010 ; revoir le lien ou la jurisprudence déjà évoquée plus haut, publiée au BICC n°736 ; cette jurisprudence d'octobre 2010 contribue à nous renseigner suffisamment bien sur qui étaient ces magistrats, même à nous renseigner sur la cour d'appel, sa première présidence d'alors, et plus largement, sur le milieu, « l'ASE ».
Tout ce que ces prétoires me rendaient à partir de la mi 2008, l'était dans le prolongement ou était directement articulé autour d'un même jugement, de juin 2008, une décision rendue par Xavier Serrier, juge pour enfant à Nanterre... égaré, happé dans le cadre d'une procédure de prise à partie. En effet, mi 2008, alors que je venais de le faire sommer par deux fois de juger (c'est à l'INA), ce magistrat ne s'était pas déporté, puis il m'avait très fermement intimé de me taire, de cesser de publier, de renoncer à ester en justice, de renoncer surtout à renouer avec mon ainée... Xavier Serrier me rendait encore un jugement en septembre 2008, ce n'est qu'ensuite qu'il lâchait enfin le dossier de mon ainée. Pas très malin non plus, Xavier Serrier utilisait ensuite ses éléments, son jugement de la mi 2008, pour sa défense ou contre moi, auprès de la cour de cassation, dans le cadre de la procédure de prise à partie...
Un peu plus tard, vers tout début 2011, une chambre civile de la cour d'appel de Versailles percevait une ou de « fortes animosités » dans « mes affaires » ; sans en rire ; et comme si cela ne suffisait pas déjà, deux juges des tutelles finissaient désavoués tandis qu'une étude de notaire se prenait un gros vent
Jean-Luc Rongé pourrait connaitre l'arrêt du 20 octobre 2010. En effet, un article ou une brève, un encart, est paru à ce sujet, dans le Journal des Droits de Jeunes. Voir leur sommaire du n°300. Je n'ai pas encore eu le temps ou l'opportunité de me procurer ce numéro pour découvrir comment l'arrêt aura été présenté.
L'ONED, au service de qui ? De la loi du silence déjà, car au cours de ces journées, on ne pourrait pas parler de tout, on vous ferait taire, on vous ignorerait ou on vous y ferait une réponse débile, sans intérêt, telle que celle du jour, de Jones à Rongé. L'ONED au service de l'enfance, ou presque ; j'ai fréquemment repéré des travaux intéressants parmi ceux de l'ONED, dont celui sur le devenir des enfants placés, auquel Richard Josefsberg semble avoir contribué, un sujet sur lequel je reviendrais dans un prochain billet. Au service de l'Etat et des départements également ; hormis sur l'aspect de la santé des enfants placés, je n'ai pas repéré grand chose qui mettrait sérieusement en cause certains de ces services ou des pratiques, des usages ; bien au contraire, la plupart de ces apports de l'ONED tendent à stigmatiser les parents d'enfants « suivis » ou « placés », quelques soient les motifs de ces « aides » (déficiences, carences, maltraitances, simples suspicions, rapports fallacieux de travailleurs sociaux, avis bidons d'experts « psy » auprès de la Cour...).
Je plaisante, évidemment. Comme beaucoup d'autres, ces journées et tous les documents que l'ONED a produit en 10 ans permettront de formuler des critiques, des railleries de toutes nature, soit à l'encontre de l'ONED, soit à l'encontre du milieu, « l'ASE ». Le titre pour leur bilan ou de leur brochure du jour était donc tout à fait acceptable :
Distribué par l'ONED, ce 14 octobre 2014
De mes discussions off du jour, je relève encore que l'arrêt CEDH Kutzner contre Allemagne (Allemagne condamnée, définitif en 2002) pourrait être très méconnu. Cet arrêt est pourtant d'actualité alors qu'on nous reparle d'adoption des enfants de parents dits ou prétendus défaillants, particulièrement indignes ou franchement déficients.
Aujourd'hui, à la mairie, j'ai eu le plaisir de croiser et de saluer à nouveau Pierre Verdier, proche du fil d'Arianne, de Catherine Gadot, et de CADCO, de nés sous X. Pierre Verdier est aussi une plume occasionnelle pour Jean-Luc Rongé, son journal. Je suis persuadé qu'ils connaissent ou ont connu l'arrêt CEDH Kutzner contre Allemagne - pas encore son plagiat par Nanterre et Versailles. Le sujet du moment a souvent été l'adoption, surtout depuis que les frontières internationales se sont verrouillées, ainsi que depuis #MariagePourTous ; mais jamais le sujet du moment ne sera donc celui des rapts de mineurs par « l'ASE » ou celui des « placements abusifs », ça n'existerait pas, nous ont expliqué Riguet et Laine... même si au cours de la même période, septembre-octobre 2014, Nexus n°94 nous soutient le contraire, reprend et renchérit beaucoup, dans le prolongement de iFRAP, Société Civile n°43, de 2005
L'actu toute récente m'a fait repenser à l'affaire Benjamin, né sous X, adopté, mais il avait un père... Les tribunaux avaient mis 6 ou 7 ans à trouver une solution. Un combat similaire à cette affaire Benjamin est en train de se livrer, un délibéré est attendu, ce 25 novembre. Dans cette ultime affaire de nés sous X, ou l'histoire de Célestin qui pourrait prochainement s'appeler Brandon, et alors qu'on nous parle de stabiliser les enfants « placés » à « l'ASE », d'essayer de les confier plutôt durablement à des familles d'accueil, voire tout simplement à des familles adoptantes, les débats de cette affaire à suivre ne peuvent pas laisser indifférent. On nous dit souvent et depuis très longtemps qu'il ne faudrait pas déplacer ainsi des enfants, que cela les déstructure, déculture même, qu'il faudrait enfin qu'il y ait des alternatives au « placement », aux ruptures des relations familiales, et nous lisons bien que de nombreuses voix peuvent aujourd'hui s'élever en faveur du maintien à tous prix d'un bébé dans sa famille adoptive, pour éviter un gros désastre :
Accueil > Actu > Justice
Enfant né sous X : "Je me battrai jusqu’au bout pour l’avoir"
par Elise Delève, France Info, extrait
Lundi 13 octobre 2014 20:41, mis à jour le lundi 13 octobre 2014 à 20h45
L’avocat a fourni à la Cour "plus d'une dizaine d'expertises de cet enfant par des grands noms des différents CHU de France, psychanalystes et médecins psychiatres qui tous, unanimes" démontrent la déstructuration du petit garçon s'il change de famille.
Qu'est-ce que ça signifie, pourquoi la théorie de l'attachement peut-elle être mise en avant auprès de la Cour lorsque « l'ASE » a confié un enfant à l'adoption, et ne peut-on jamais dire que « l'ASE » perturbe les enfants lorsque des « professionnels » les raflent, les placent, les déplacent ? J'y reviendrais également, ultérieurement, lorsque je reparlerais du travail et des méthodes pour destructurer puis faire « renaitre » de Richard Josefsberg, de l'OSE France.
Des actus du jour, je note également que Dieter Krombach pourrait rester enfermé, et parmi les motifs pour cela, figurerait que Krombach a le culot de protester encore, de critiquer même le système judiciaire... On n'imagine pas à quel point formuler des critiques en France peut attirer la foudre, de très vives hostilités, dont celles du parquet.
:: Suivante >>