February 14, 2008

Serge Klarsfeld « profondément touché »

PARIS (AP) - Serge Klarsfeld s'est dit "profondément touché" jeudi par la proposition de Nicolas Sarkozy la veille de confier la mémoire d'un enfant juif français mort en déportation à un élève de CM2, estimant que cela pouvait contribuer à leur "formation civique et morale".

"L'initiative du président de la République m'a touché profondément", a déclaré sur Europe-1 le président et fondateur de l'Association des fils et filles de déportés juifs de France, rappelant qu'il avait recensé pour le mémorial des enfants juifs déportés de France les états civils de toutes les jeunes victimes et se sentait à ce titre un peu comme "leur père posthume".

"Savoir que le souvenir" de ces enfants juifs "sera conservé individuellement par des enfants qui le transporteront au cours de ce siècle, je crois que ça peut effectivement aider à la fois à la survie posthume de l'enfant et puis à la formation morale et civique du nouvel enfant", a expliqué M. Klarsfeld.

Mercredi soir, lors du dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), le président de la République a annoncé que tous les enfants de CM2 se verront confier à partir de la rentrée 2008 la mémoire d'un des 11.000 enfants français victimes de la Shoah. Nicolas Sarkozy a expliqué que "chaque enfant de CM2 devra connaître l'existence d'un enfant mort dans la Shoah". "Rien n'est plus intime que le nom et le prénom d'une personne, rien n'est plus émouvant pour un enfant que l'histoire d'un enfant de son âge", a-t-il ajouté, justifiant cette initiative par la nécessité de transmettre la mémoire de la Shoah aux jeunes générations.


- La nécessité de transmettre la mémoire de la Shoah -

Les Français condamnent à 82% le comportement privé de Sarkozy


Au dîner annuel du CRIF, le président de la République a souhaité "ouvrir les enfants à la dimension de Dieu"
LE MONDE | 14.02.08 | Extrait

En réponse, le chef de l'Etat, évoquant le nazisme et le communisme, a développé l'idée que "le drame du XXe siècle n'est pas né d'un excès de Dieu mais de sa redoutable absence. Il n'y a pas une ligne de la Torah, de l'Evangile ou du Coran, restituée dans son contexte et la plénitude de sa signification, qui puisse s'accommoder des massacres commis en Europe au cours du XXe siècle au nom du totalitarisme et d'un monde sans Dieu".

Par ailleurs, s'il s'est félicité que l'enseignement public de la morale religieuse ait été abandonné, le chef de l'Etat, pénétrant un terrain privé, a défendu l'idée que "nos enfants aient aussi le droit de rencontrer à un moment de leur formation intellectuelle et humaine des religieux engagés qui les ouvrent à la question spirituelle et à la dimension de Dieu". Il a aussi annoncé son souhait de voir confier à chaque élève de CM2 la mémoire de l'un des 11000 enfants français victimes de la Shoah, à la rentrée 2008, dans le cadre de la lutte contre l'antisémitisme. Cette proposition suscite un accueil réservé de la part des enseignants. Le syndicat UNSA-SE la qualifiait jeudi matin "d'ânerie morbide".

PARIS (Reuters) - Une large majorité de Français (82%) juge que le comportement de Nicolas Sarkozy concernant sa vie privée ne correspond pas à l'idée qu'ils se font d'un président de la République, indique un sondage Opinionway pour Le Figaro et LCI.

Les électeurs ayant voté pour le candidat centriste François Bayrou à la présidentielle sont les plus sévères (94%), juste devant les partisans de Ségolène Royal (92%).


Les Français ayant voté Sarkozy en avril et mai derniers réprouvent eux aussi à 65% l'attitude du chef de l'Etat dans sa vie privée.

Le sondage a été effectué par internet les 13 et 14 février auprès d'un échantillon de 998 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

PARIS (AFP) - Après la lecture de la lettre de Guy Môquet, la demande de Nicolas Sarkozy que chaque élève de CM2 perpétue la mémoire d'un des 11.000 enfants déportés de France et victimes de la Shoah soulève les critiques du monde éducatif qui souligne les "risques psychologiques" pour les élèves.

A partir de la rentrée 2008, chaque élève de CM2 devra connaître le nom d'un enfant mort en déportation: il devra faire "une petite enquête sur la famille, le milieu, les circonstances dans lesquelles l'enfant a disparu", a précisé jeudi Xavier Darcos, le ministre de l'Education nationale.

"Cette relation personnelle, affective pourra ensuite permettre de construire un travail pédagogique", a-t-il estimé alors que l'enseignement de la Shoah est aux programmes du CM1 et CM2.

Le SE-Unsa s'est dit "particulièrement choqué" de cette initiative, posant la question: "A-t-on réfléchi à l'impact psychologique possible sur les élèves?".

"Il y a le risque que l'élève ait un sentiment de culpabilité pour le destin d'un élève duquel il n'est aucunement responsable", a affirmé à l'AFP le Snuipp-FSU (enseignants, majoritaire au primaire), tandis qu'au Sgen-CFDT, on soulignait le danger du "développement d'une certaine morbidité" chez certains enfants.

Un pédopsychiatre confirme: "Je suis totalement contre l'idée de porter de manière individuelle ce genre de poids: c'est beaucoup trop lourd à cet âge-là, les enfants ne sont pas prêts. En revanche c'est un travail qui peut être fait collectivement, en classe", a déclaré Frédéric Kochman, qui dirige une unité pour pré-adolescents et adolescents à l'hôpital EPSM de Lille.

"Il ne faut pas que l'enfant en retire une culpabilisation", a déclaré à l'AFP le président du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (Crif), Richard Prasquier, qui conçoit cette initiative "plutôt dans son aspect pédagogique que comme un devoir de mémoire".

Après la demande de Nicolas Sarkozy de faire lire la lettre du jeune résistant communiste fusillé Guy Môquet, le 17 octobre dans tous les lycées, les syndicats d'enseignants s'iritent de ce qu'ils perçoivent comme une nouvelle "injonction" du président: "les collègues en ont assez", selon le Sgen-CFDT.

Le SE-Unsa déplore que le président vienne "se situer à nouveau sur le terrain de l'émotion, après l'épisode de la lettre de Guy Môquet", au détriment de la compréhension d'un contexte.

"Chaque fois qu'un événement attire l'attention d'un homme politique, il se croit obligé de le renvoyer devant l'école. Il serait bon de laisser faire les enseignants et de leur faire confiance pour transmettre le devoir de mémoire", a déclaré Bernard Kuntz, du Snalc-Csen, classé à droite.

Message entendu par le ministre: il a reconnu que l'idée était "un peu normative" et promis de ne pas "mettre un policier dans chaque classe de CM2".

Il a confié à Hélène Waysbord-Loing, présidente de l'Association de la Maison d'Izieu, une mission "en vue d'élaborer les documents pédagogiques valorisant ce travail confié aux enseignants du primaire".

Côté parents d'élèves, Faride Hamana, de la FCPE, a jugé "l'approche proposée intéressante dans la mesure où il y a un travail de fond réalisé par les enfants", mais a estimé que la demander à 10 ans était "un peu tôt: il vaudrait mieux le faire au collège".

Le président du Crif a quoi qu'il en soit qualifié d'"importante" la décision de Nicolas Sarkozy, car, a-t-il dit, elle "répond à notre préoccupation d'agir le plus tôt possible parce que les comportements antisémites débutent très tôt".


- Cette proposition suscite un accueil réservé -

Le SNES attaque le site note2be en justice


PARIS (AP) - Mercredi, le ministre de l'Education Xavier Darcos a annoncé qu'il condamnait "avec fermeté l'ouverture de tels sites", et qu'il tenait "à rappeler que l'évaluation des professeurs et leur notation sont du ressort exclusif de l'Education nationale et plus précisément, des fonctionnaires habilités pour le faire: les inspecteurs et les chefs d'établissement".

PARIS (AP) - Le SNES, principal syndicat d'enseignants des collèges et lycées, a annoncé jeudi qu'il assignait en justice le site Internet note2be.com qui propose aux élèves de noter leurs professeurs et sur lequel le nom de certains d'entre-eux a été publié.

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- Du ressort des inspecteurs et des chefs d'établissement -

Les CM2 seront sensibilisés à la Shoah

Le président Nicolas Sarkozy a affirmé qu'il voulait qu'à partir de la rentrée de 2008 chaque enfant de CM2 se voie "confier la mémoire" d'un enfant français victime de la Shoah, ce soir lors du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF).

Source : AFP, le Figaro
Les CM2 seront sensibilisés à la Shoah

Un militant du Réseau éducation sans frontières (RESF) a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris à 800 euros d'amende pour avoir outragé en 2006 Nicolas Sarkozy en comparant sa politique en tant que ministre de l'Intérieur à celle de l'Etat français sous Vichy.

source : AFP, le Figaro
800 € pour avoir outragé Sarkozy


- Une vitesse pour le CRIF -

February 13, 2008

Breteau mis en examen


PARIS (AFP) - Avant sa mise en examen, M. Breteau a été brièvement entendu mardi à la brigade des mineurs à Paris où, selon des sources concordantes, il n'a pas souhaité répondre aux policiers.

Son avocate, Céline Lorenzon, n'était pas joignable mercredi en fin d'après-midi.


PARIS (AFP) - Le président de l'Arche de Zoé Eric Breteau a été à son tour mis en examen mercredi, notamment pour "aide au séjour irrégulier de mineurs étrangers en France" et "escroquerie", par les juges chargés de l'enquête française sur les activités de l'association.

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- Il n'a pas souhaité répondre aux policiers -

L'Australie présente ses excuses


AUSTRALIE • La "génération volée" obtient réparation
Un article de Courrier International
Actualités : asie >> 6 août 2007

Un Aborigène enlevé à sa mère à l'âge de 1 an dans le cadre de la politique d'assimilation forcée menée dans les années 1950 vient de recevoir 525 000 dollars (330 000 euros) à titre de dédommagement. C'est la première fois que la justice australienne indemnise une victime de la "génération volée".


A lire au 8 août 2007.




A lire sur le Temps(.ch)





Sur France 2, un flash


Le cas d'une fillette française enlevée en 2005 réexaminé par la justice algérienne
LE MONDE | 12.02.08

Deux mois après la visite d'Etat de Nicolas Sarkozy en Algérie, l'"affaire Sophie Scharbook", du nom de cette fillette de six ans, de nationalité française, kidnappée il y a trois ans par sa grand-mère algérienne, n'est toujours pas dénouée. Ce dossier figurait pourtant à l'ordre du jour des discussions entre le président français et son homologue algérien, Abdelaziz Bouteflika. Mais Jacques Scharbook attend toujours que lui soit restituée sa fille, ainsi que l'a ordonné la justice algérienne.

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- « Un geste historique » -

Un policier se dit « confronté au côté le plus sombre de la vie »

SUICIDE.
Quand les policiers craquent...
mercredi 13 février 2008 | Le Parisien

Depuis début janvier, neuf policiers se sont donné la mort, le plus souvent avec leur arme de service. Des drames qui révèlent que cette profession est très exposée au stress et à la violence. Ils sont de plus en plus pris en charge par leur hiérarchie.

« NOUS SOMMES confrontés au côté le plus sombre de la vie. On ne peut jamais l'accepter complètement, mais il faut s'y faire, sinon... » Ce policier qui n'achève pas sa phrase est comme beaucoup de ses collègues : il aborde la question du suicide des policiers avec la plus grande prudence.

Depuis le début de l'année, neuf fonctionnaires de police se sont donné la mort. Le chiffre n'est pas alarmant au strict point de vue statistique. Mais il est quand même un indicateur important de l'état d'esprit d'une profession très exposée qui compte chaque année une cinquantaine de suicides.
« C'est un métier atypique qui focalise la pression, admet Olivier Boisteaux, le responsable du Syndicat indépendant des commissaires de police. Mais le passage à l'acte qui est facilité par la possession d'une arme est difficile à cerner. » Même son de cloche chez Nicolas Comte du SGP-FO : « Ces actes ne sont pas neutres mais il est compliqué d'en parler en une phrase. Les policiers sont confrontés aujourd'hui à des difficultés de vie qui viennent s'ajouter à une situation professionnelle déjà particulière. »


- Chaque année, une cinquantaine de suicides -

Bruni fustige le Nouvel Observateur


Labroue fréquente avec assiduité les réunions mondaines et pseudo-scientifiques organisées par les milieux ultra-collaborationnistes. Il publie un nombre impressionnant d'articles dans la presse antisémite (Au Pilori, Le Cahier jaune, La Question juive en France et dans le monde...). • De source PHND.

Tribune juive n° 28, enquête
Littérature et antisémitisme
Des « protocoles » à l'antisionisme

Dans notre précédent numéro, il était rappelé que l’antisémitisme moderne se répand avec l’affaire Dreyfus et que la littérature la plus basse, celle des Goncourt notamment, ou la plus haute, La Recherche de Proust, s’en trouve directement concernée. Au XXe siècle, une littérature de l’anéantissement s’instaure, avec les pamphlets céliniens, puis l’antisionisme d’un Genet, que, malgré la loi, des écrivassiers contemporains cherchent à renouveler.

Carla Bruni-Sarkozy estime que Le Nouvel Observateur "a fait son entrée dans la presse people" en publiant sur internet un article faisant état d'un SMS que Nicolas Sarkozy aurait adressé à son ex-épouse Cécilia, dans une interview publiée aujourd'hui par L'Express.

La plainte du chef de l'Etat au pénal contre l'hebdomadaire est selon elle "justifiée". Elle "n'est pas contre un organe de presse, bien sûr, mais contre les +nouveaux moyens de désinformation+".

"Le Nouvel Observateur a fait son entrée dans la presse people. Si ce genre de sites avait existé pendant la guerre, qu'en aurait-il été des dénonciations de juifs?", se demande-t-elle dans une violente mise en cause de l'organe de presse.

Nicolas Sarkozy a déposé une plainte pour "faux" contre le site internet nouvelobs.com, selon lequel le chef de l'Etat aurait envoyé à son ex-épouse, huit jours avant son mariage avec Carla Bruni, un SMS indiquant: "si tu reviens, j'annule tout".

Source : AFP, le Figaro
Bruni fustige le Nouvel Observateur

SMS : Carla Bruni-Sarkozy
s'excuse pour sa phrase choc
Lefigaro.fr, 13/02/2008 | 09:10

«Si ce genre de sites avait existé pendant la guerre, qu'en aurait-il été des dénonciations de juifs?», s'interroge la nouvelle première dame dans l'Express au sujet de «l'affaire du SMS» déclenchée par le Nouvel Observateur. Tollé immédiat à l'hebdo.

... Une interrogation en forme de comparaison qui a provoqué la colère de l'hebdo incriminé. Mardi, dans une interview au site Rue89, Michel Labro, directeur de la rédaction de l'Obs, juge cette interrogation «parfaitement hallucinante, assez incroyable et pathétique», en résumé «parfaitement imbécile». Et d'ajouter : «On ne joue pas avec ce genre d'affirmation» qu'il juge «diffamatoires».

Carla Bruni a aussitôt réagi, en faisant publier ce court texte sur le site internet de L'Express :

«Dans l'édition d'aujourd'hui, 13 février 2008, L'Express me consacre une longue interview, au cours de laquelle j'ai comparé, à tort, les méthodes employées dans les sites Internet avec celles employées par la presse collaborationiste. Si j'ai pu blesser quelqu'un, j'en suis extrêmement désolée. J'ai juste voulu dire tout le mal que je pense de ces attaques ad hominem, qui dégradent l'information. Et le danger potentiel qu'elles représentent.»


- Qu'en aurait-il été des dénonciations de juifs ? -

Espaces d'infra droit, de droit imaginaire, de contre droit


Aboutissement final, puisqu'on a voulu procéder pour cette description à un déplacement progressif du regard depuis les pleines lumières de la scène officielle des prises de décision jusqu'à la pénombre des demeures où ces décisions s'exercent. • Jacques Donzelot, la police des familles, 1977




Sur France 2 ce 12 février, au 13h et au 20h


PARIS (Reuters) - Le président de l'"Arche de Zoé", Eric Breteau, principal protagoniste d'une affaire de tentative d'enlèvement d'enfants au Tchad en octobre, a été placé en garde à vue mardi matin à la Brigade de protection des mineurs de Paris, a-t-on appris de source judiciaire.

PARIS (Reuters) - La police a placé en garde à vue 114 personnes à Paris, dont 105 étrangers qui seraient en situation irrégulière, à la suite d'une opération d'une ampleur rare qui a mobilisé 400 policiers dans un immeuble hébergeant des travailleurs immigrés du XIIIe arrondissement, apprend-on de source judiciaire.

LONDRES (AFP) - Un nouveau personnage d'un programme télévisé pour enfants, "Monsieur Malpoli", aura l'accent français, ont indiqué lundi les créateurs.

PARIS, 12 fév 2008 (AFP), extrait - La Fondation Brigitte Bardot a été condamnée mardi par le juge des référés du tribunal de grande instance de Paris à rendre les clés d'une de ses propriétés à un gardien qui l'accusait de l'avoir séquestré, lui et sa famille, en faisant changer les serrures du portail.

La Fondation Bardot avait embauché Laurent Poli en qualité de gardien animalier le 1er janvier 2007 afin qu'il surveille sa propriété de Bazoches-sur-Guyonne (Yvelines), qui sert de refuge à des animaux blessés ou vieillissants. A ce titre, M. Poli bénéficiait de l'usage de la maison de gardien.

Licencié le 14 décembre pour absences répétées, le gardien a sollicité un délai avant de quitter son logement de fonction, avec son épouse et leur bébé de cinq mois, délai qui lui a été refusé.

Début janvier, la Fondation a fait changer les serrures de la porte d'accès à la propriété et embauché des vigiles pour qu'ils en gardent l'accès. Elle a également fait installer une caméra de surveillance au-dessus de la porte d'entrée du gardien.

M. Poli, enfermé dans une propriété cernée de murs de plus de 2 mètres de haut et contraint de demander aux vigiles l'autorisation d'en sortir, a alors déposé plainte à la gendarmerie pour "séquestration" et "harcèlement".

Mardi, le juge des référés, devant lequel le gardien a assigné la Fondation, lui a donné raison.


- Dans l'indifférence générale ? -

February 12, 2008

Elève giflé : l'USM "choquée" par Fillon


L’enseignant qui a giflé un élève se dit « réconforté » par le soutien de Fillon • L’enseignant, qui s’était fait traiter de « connard » par un élève, avait été placé en garde à vue.
LIBERATION.FR : mercredi 6 février 2008

L'Union syndicale des magistrats (majoritaire) s'est dite "choquée" par le soutien apporté par le premier ministre François Fillon au professeur qui doit être prochainement jugé pour avoir giflé un collégien qui l'avait insulté à Berlaimont (Nord).

"Les interventions publiques dans cette affaire sont un moyen de pression indirect sur la justice", a déclaré la déléguée régionale de l'USM, Virginie Valton. "Un membre du gouvernement n'a pas à intervenir sur un dossier en cours, et ce en application de la séparation des pouvoirs. C'est ce qui préserve l'indépendance de la magistrature, ce n'est pas juste une réaction corporatiste", a-t-elle ajouté.

source : AFP, le Figaro
Elève giflé : l'USM "choquée" par Fillon


- Un moyen de pression indirect sur la justice -

Tchad : silence à Paris


Vu d’Allemagne « Président Duracell » • La formule prêtée à la chancelière Merkel résume la déception outre-Rhin.
LIBERATION.FR, samedi 26 janvier 2008

Edito du Monde
Tchad : silence à Paris
LE MONDE | 12.02.08 | Extrait

Depuis dix jours, trois opposants politiques tchadiens sont détenus au secret par le pouvoir du président Idriss Déby, auquel la France a apporté un important soutien diplomatique, ainsi qu'une aide militaire logistique, lors de l'attaque de la rébellion contre la capitale, N'Djamena, les 1er et 2 février. La France observe, à propos de ces arrestations, un silence gêné ou, pour le moins, une retenue surprenante.

- Une retenue surprenante -

Paris : opération de police dans le 13e


JEUNES.
Etudiants le jour, sans logement la nuit
mardi 12 février 2008 | Le Parisien, extrait

La galère du logement, la plupart des étudiants connaissent. Mais ils sont de plus en plus nombreux à dormir dans des abris de fortune : squats, centres d'hébergement d'urgence, caravanes... L'Unef tire une nouvelle fois le signal d'alarme.

ILS SQUATTENT des immeubles inoccupés, se réfugient pour la nuit dans un centre d'hébergement d'urgence, cauchemardent dans leur voiture, une camionnette ou un garage aménagé. Ils dorment dans un mobile home ou une caravane dans un camping situé à deux pas de la fac, s'incrustent une semaine chez un pote avant de récidiver, une semaine plus tard, chez un autre copain... Certaines iraient même jusqu'à partager le lit d'un propriétaire pervers pour trouver un toit !

Les services de la préfecture de police (PP) sont intervenus ce matin dans un foyer de travailleurs situé dans le XIIIe arrondissement de Paris pour y effectuer des contrôles sur les conditions d'hébergement, a-t-on appris auprès de la PP.

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- Une centaine d'interpellations -

Déontologie : pourquoi les garde-fous peuvent sauter


NDLR : Un article succinct, clair et précis. De même, la justice et le secteur de l'action sociale ont beau élaborer des chartes et des guides de bonnes pratiques (chaque région adoptera les siennes et le juge du siège a une jurisprudence qui lui est propre), l'énoncé de ces principes cadrera mal avec des pratiques caractérisées par le foisonnement des normes (le droit de la famille et son interpretation) et des injonctions, parfois contradictoires.

Déontologie : pourquoi les garde-fous peuvent sauter
LE MONDE ECONOMIE | 11.02.08

L'affaire de la Société générale montre à quel point les pratiques professionnelles sont susceptibles de déraper. Les grandes entreprises ont pourtant multiplié les codes de bonne conduite et autres chartes éthiques censés aller au-delà de la seule réglementation pour limiter le risque de telles défaillances. Les règles de bonne gouvernance devaient aussi améliorer le contrôle et la transparence et clarifier les responsabilités. Mais l'énoncé de ces principes cadre mal avec des organisations du travail caractérisées par le foisonnement des normes et des injonctions, parfois contradictoires


- Un foisonement de normes et d'injonctions, parfois contradictoires -

February 11, 2008

Fugues et disparitions « inquiétantes » : France 2 rappelle à la réalité

Un extrait du 20h de France 2 du 11 février 2008 qui rappelle à la réalité.

Le nombre de fugues d'adolescents pourrait être en progression ou les fugues seraient mieux signalées et recensées. 44 709 fugues ont été enregistrées au cours de l'année 2007, en grande majorité des filles de plus de 15 ans qui rentreraient la plupart du temps d'elles même, dans les 48h.

Ces enquêtes seraient difficiles, souvent faute d'indices, et les parents s'attendraient à tort à des déploiements de moyens énormes lors de la disparition de leurs enfants. Les parents seraient sous l'influence des séries américaines, de la fiction de débauches de moyens dont seules les disparitions « inquiétantes » font l'objet.




Extrait du 20h de France 2


Voir au 5 février 2008,
Kampusch : Priklopil soupçonné dès 1998

PARIS (Reuters) - Des fouilles entreprises sous un restaurant de Brie-Comte-Robert, en Seine-et-Marne, où la police pensait découvrir le cadavre d'Estelle Mouzin, fillette disparue il y a cinq ans, ont été interrompues vendredi et la piste semble être infructueuse.

Trois fragments d'os ont été mis au jour par les policiers qui ont retourné à l'aide d'engins de chantier une partie de la salle du Royal Wok. Un expert requis par la justice a établi qu'il s'agissait des restes d'un animal.

Dix personnes arrêtées, après avoir changé leurs déclarations, disent maintenant d'une seule voix que c'est un corps d'animal qui a été découvert sur le chantier d'aménagement du restaurant en juillet dernier, et mis dans une poubelle, a-t-on indiqué de source policière.

"En l'état actuel, aucun élément ni aucun indice n'est venu conforter l'hypothèse de la présence à un moment donné d'un cadavre humain à l'endroit désigné, en lien quelconque avec la disparition d'Estelle Mouzin", a déclaré vendredi soir le parquet de Meaux dans un communiqué.

"Les gardes à vue qui restaient en cours viennent d'être levées", poursuit le parquet.

Estelle Mouzin, alors âgée de neuf ans, a disparu sans laisser de traces sur le chemin de l'école, le 9 janvier 2003 à Guermantes, à une vingtaine de kilomètres de Brie-Comte-Robert.

Les enquêteurs se sont défendus d'avoir agi de manière précipitée. Ils exploitaient une information fournie par un journaliste indépendant il y a quelques semaines, qui déclarait avoir appris par hasard le récit de la découverte d'un cadavre lors d'une enquête dans la communauté chinoise.

Le journaliste avait déclaré à la police qu'on lui avait raconté lors de son enquête, à propos des restes humains, avoir découvert des cheveux châtains, comme ceux d'Estelle Mouzin, et des vêtements qui correspondent à ceux que la fillette portait le jour de sa disparition.

"Nous avions une petite méfiance par rapport à la manière dont ce renseignement nous est parvenu, mais néanmoins il fallait absolument vérifier", a dit un policier à Reuters.

C'était la première fois en cinq ans que les policiers semblaient disposer d'une piste concrète. Cette affaire est remontée jusqu'au sommet de l'Etat, le président Nicolas Sarkozy ayant promis aux parents d'Estelle Mouzin que tout serait mis en oeuvre pour faire la lumière sur la disparition de leur fille.

Malgré des centaines d'interrogatoires et d'importantes investigations, les policiers n'ont jamais pu trouver la moindre piste dans cette affaire.

SAINT-NAZAIRE (AFP) - Quatre ans après le drame du Queen Mary 2, les familles des seize morts ont crié leur colère lundi après un jugement qui a condamné deux entreprises de construction mais relaxé les huit salariés jugés pour la chute de la passerelle du paquebot géant.

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Des grâces « différenciées » pour les membres de l'Arche de Zoé ?


DAKAR (Reuters) - La décision de la France de soutenir ouvertement Idriss Déby sème le doute sur la neutralité de l'Eufor, censée se déployer très prochainement dans l'est du Tchad, et n'offre aucune solution politique durable pour l'ancienne colonie française, estiment plusieurs analystes.

Le 08/02/2008 à 07h18 GMT
PARIS (Reuters) - Les six membres de l'organisation humanitaire L'Arche de Zoé qui purgent une peine de huit ans de prison en France pour tentative d'enlèvements d'enfants pourraient bénéficier d'une grâce différenciée du président tchadien Idriss Déby, croit savoir RTL.

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