July 23, 2007

L'enfer

MOULINS (AFP) - Les parents de la petite Audrey, 2 ans et demi, "remplis de haine", n'arrivent pas à comprendre "le coup de folie" de leur neveu, suspecté d'avoir torturé et battu à mort sa cousine, début juillet à Garnat-sur-Engièvre (Allier).

L'enquête se concentre également sur le rôle joué par la mère du jeune homme, soupçonnée d'avoir dissimulé ce drame familial marqué par un contexte de difficultés sociales, a-t-on appris lundi auprès d'une source proche du dossier.

"On est remplis de haine envers mon neveu pour ce qu'il a fait subir à notre petite fille, les coups de pied, les coups de poing, qui en fin de compte l'ont tuée", a déclaré à l'AFP René Delaune, le père de la fillette, domicilié à Yzeure (Allier). "On n'arrive pas à comprendre. Pour nous c'est un coup de folie", a-t-il ajouté.

Audrey, qui passait des vacances depuis la mi-juin chez sa tante, à Garnat-sur-Engièvre, aurait été prise comme souffre-douleur par son cousin de 16 ans, qui l'aurait rouée de coups pendant plusieurs jours, selon les enquêteurs.

La tante aurait remarqué les traces de coups, mais n'aurait pas donné l'alerte pour protéger son fils qu'elle soupçonnait, a indiqué une source proche de l'enquête.

Alors que sa nièce était tombée dans le coma le 7 juillet, la tante ne lui aurait donné qu'une douche froide pour essayer de la réveiller et aurait attendu le lendemain pour la conduire à l'hôpital de Moulins et alerter les parents d'Audrey que leur fille était "tombée". La petite fille est décédée deux jours plus tard, au CHU de Clermont-Ferrand.

C'est l'hôpital qui a alerté le parquet, entraînant l'ouverture de l'enquête. Les parents d'Audrey, dont les enfants étaient suivis par les services sociaux, ont un temps été suspectés, avant d'être innocentés.

"C'est une affaire épouvantable, et d'autant plus épouvantable que les parents ont été placés en garde à vue au moment des faits", a déclaré leur avocate Me Danielle Demure.


Le cousin de la fillette a été mis en examen et écroué pour "coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner par personne ayant autorité sur mineur de moins de 15 ans", selon le parquet de Moulins. L'adolescent ne souffre d'aucun antécédent psychiatrique, est décrit par ses proches comme "gentil" et "pas violent".

Il encourt 15 ans de prison, portés à 30 ans si la cour d'assises lève l'excuse de minorité.

Sa mère et le concubin de celle-ci ont été mis en examen pour "non-assistance à personne en danger et non dénonciation de crime", a indiqué le parquet. Ils risquent jusqu'à 8 ans de prison.

Les six autres enfants de la tante de la victime, qui a été écrouée, ont été placés en famille d'accueil.

TRIPOLI (AFP) - Après huit ans de détention sous l'accusation d'avoir inoculé le sida à des enfants, le dénouement semblait proche lundi pour les infirmières bulgares, dont la commissaire européenne aux Relations extérieures et l'épouse du président français plaident la libération à Tripoli.

TRIPOLI (AFP) - Les tractations pour trouver une issue à l'affaire des infirmières et du médecin bulgares accusés depuis huit ans d'avoir inoculé le sida à des enfants libyens se prolongeaient lundi soir, Sofia dénonçant de "nouvelles conditions inacceptables" de la part de Tripoli.

"La Libye ne contribue pas à la normalisation de ses relations avec l'Union européenne en posant de nouvelles conditions" qui sont "trop ambitieuses et certaines même inacceptables", a déclaré ministre bulgare des Affaires étrangères Ivaïlo Kalfine à Bruxelles, où l'UE devait aborder le dossier.

M. Kalfine a refusé de donner des détails sur les demandes libyennes tandis qu'à Tripoli, le black-out règnait sur les pourparlers en cours entre des responsables du ministère libyen des Affaires étrangères, la Fondation Kadhafi qui a mené les négociations avec les familles et la commissaire européenne aux Relations extérieures Benita Ferrero-Waldner.

L'arrivée en Libye dimanche de cette dernière, ainsi que celle de l'épouse du président français Nicolas Sarkozy, Cécilia, avait pourtant fait naître l'espoir d'un règlement rapide de l'affaire des cinq infirmières et du médecin d'origine palestinienne.

Leur condamnation à mort a été commuée la semaine dernière en peine de prison à vie, ouvrant la voie à leur extradition vers Sofia.

Selon une source diplomatique à Tripoli, la Libye a réclamé une "normalisation complète" de ses relations avec les pays de l'UE "dans tous les domaines" ainsi que des garanties pour le traitement des enfants libyens atteints du sida.

La Libye exige en prime "la réalisation de projets en Libye", dont une autoroute traversant son territoire de sa frontière avec la Tunisie (est) à celle avec l'Egypte (ouest).

Elle réclame également un chemin de fer reliant les ports libyens à des villes africaines, ainsi que la réhabilitation de ses sites archéologiques, a ajouté la même source sous couvert de l'anonymat, précisant que "les discussions étaient très difficiles".

"Sauf développement de dernière minute, les négociations ont peu de chance d'aboutir", a ajouté la même source.

De son côté, Mme Sarkozy a rencontré à Tripoli la fille du dirigeant libyen Aïcha. Mme Sarkozy, dont la mission est plus humanitaire que diplomatique selon Paris, "devrait rentrer dans la soirée", selon une source diplomatique à Tripoli.

Le président français a multiplié pour sa part les consultations, s'entretenant trois fois avec le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, deux fois avec le numéro un libyen Mouammar Kadhafi, et une fois avec le président bulgare Guéorgui Parvanov, selon son porte-parole.

Selon une source officielle libyenne, M. Sarkozy est attendu mercredi à Syrte pour des entretiens avec le colonel Kadhafi, une visite que la présidence française n'a pas confirmé.

Mme Sarkozy s'était déjà rendue en Libye le 12 juillet pour rendre visite aux infirmières accusées depuis 1999 d'avoir inoculé le virus du sida à 438 enfants de Benghazi, deuxième ville de Libye, dont 56 sont décédés.

Les infirmières Kristiana Valtcheva, Nassia Nenova, Valia Tcherveniachka, Valentina Siropoulo et Snejana Dimitrova, ainsi que le médecin Achraf Joumaa Hajouj, ont toujours clamé leur innocence, affirmant que leurs aveux avaient été arrachés sous la torture.

Ils ont reçu le soutien de deux des chercheurs les plus éminents sur le virus, les spécialistes français Luc Montagnier et italien Vittorio Colizzi, pour qui la contamination résultait de mauvaises conditions d'hygiène.

A Paris, le collectif de familles des victimes françaises de l'attentat libyen de 1989 contre un avion DC-10 de la compagnie UTA, a demandé qu'on se montre "vigilant" afin que ce dossier ne fasse pas les frais des efforts pour la libération des infirmières bulgares.

En 1999, six Libyens, dont un beau-frère du colonel Mouammar Kadhafi, ont été condamnés à perpétuité par la justice française pour cet attentat, qui avait fait 170 morts, de dix-sept nationalités différentes, dont 54 Français, dans le désert du Ténéré (Niger).


- Les parents ont été placés en garde à vue -

July 17, 2007

Les peines des infirmières bulgares commuées en réclusion à vie


La peine de mort des infirmières bulgares commuée en prison à vie
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 17.07.07

La plus haute instance judiciaire libyenne a décidé mardi de casser la condamnation à mort des cinq infirmières et du médecin bulgares. Les détenus pourraient être extradés vers leur pays d'origine.

TRIPOLI (Reuters) - La condamnation à mort des cinq infirmières bulgares et du médecin palestinien naturalisé bulgare détenus en Libye a été commuée en peine de prison à perpétuité, annonce le Haut Conseil judiciaire libyen.

"Le Haut Conseil judiciaire a décidé de commuer les condamnations à mort contre les cinq infirmières bulgares et le médecin palestinien en peine de prison à perpétuité", annonce la plus haute instance judiciaire de Libye dans un bref communiqué.

Les six ont été arrêtés en février 1999 dans le cadre d'une enquête sur la propagation du virus du sida dans un hôpital pour enfants de Benghazi.

Ils ont été condamnés à mort en décembre, peine confirmée en appel par la Cour suprême et commuée par le Haut Conseil.

Le Haut Conseil justifie son arrêt par un "accord de conciliation conclu avec les familles des victimes".

Un porte-parole des familles avait annoncé un peu plus tôt que les 460 familles des enfants infectés par le VIH à l'hôpital de Benghazi avaient reçu chacune un million de dollars.


"Toutes les familles ont reçu les indemnités. Elles signent maintenant des documents affirmant qu'elles les ont reçues et qu'elles acceptent que le Haut conseil judiciaire prenne la décision qu'il jugera appropriée quant aux six personnes", avait déclaré à Reuters Idriss Lagha.

Ce règlement financier avait conduit nombre d'observateurs en Libye et à l'étranger à penser que les infirmières et le médecin pourraient être libérés.

Actualité | International
Les infirmières bulgares échappent à la peine de mort
Le Figaro

La plus haute instance judiciaire libyenne a décidé de commuer leur condamnation à mort en peine de prison à vie.

C’est un grand «ouf» de soulagement.
La plus haute instance judiciaire libyenne a finalement décidé mardi, en dernière instance, de commuer en peine de prison à perpétuité la peine de mort infligée à cinq infirmières bulgares et à un médecin palestinien, accusés d'avoir inoculé le virus du sida à 438 enfants de Benghazi.

Quelques heures auparavant, les familles des enfants libyens contaminés avaient annoncé qu'elles renonçaient à la peine de mort prononcée à leur encontre. Huit ans après le début de l'affaire, elles avaient fait cette annonce après avoir "reçu" des "dédommagements" d'un million de dollars par victime, soit un total de 400 millions de dollars.

Document signé

Alors qu’il devait rendre sa décision lundi, le Conseil supérieur des instances judiciaires, la seule autorité en mesure de commuer la peine, avait repoussé à mardi sa décision d’annuler le verdict de la Cour suprême les condamnant à mort.

Selon une source proche du dossier, cet organe politique, qui dépend directement du ministre de la Justice, avait reporté sa réunion dans l'attente d'un document signé par les familles des enfants contaminés par le virus de sida, dans lequel elles devaient affirmer l’acceptation d’une indemnisation en contrepartie d'un renoncement à la peine capitale à l'encontre des infirmières et du médecin. C’est désormais chose faite.


- Y aura-t-il amménagements de peines ? -

Les infirmières bulgares fixées sur leur sort mardi


Infirmières bulgares : les familles libyennes reçoivent les indemnisations promises
LEMONDE.FR avec AFP | 16.07.07 | 13h09
Mis à jour le 17.07.07 | 11h45 | Extrait

Les familles des enfants contaminés ont indiqué, mardi, avoir commencé à recevoir des dédommagements financiers en contrepartie de leur renonciation à la peine de mort à l'encontre des infirmières et du médecin. "Les familles ont reçu leurs chèques dans la nuit [de lundi à mardi] et ont commencé ce matin à retirer l'argent dans les banques", a indiqué leur porte-parole, Idriss Lagha, précisant que chaque victime a eu droit à 1 million de dollars, conformément à l'accord intervenu.

Une source proche du dossier indiquait lundi que les membres du Conseil attendaient pour se prononcer un document signé par les familles confirmant qu'elles renonçaient à la peine capitale. Mais celles-ci avaient refusé de signer tant que l'argent ne leur serait pas effectivement versé.

Tripoli décide du sort des infirmières bulgares après leur demande de pardon
LE MONDE | 16.07.07 | Extrait

Un second élément devait peser, lundi, sur la décision du Conseil supérieur : la "demande de pardon et de clémence" déposée samedi par les six condamnés - en présence d'ambassadeurs de pays européens. Elle s'accompagnerait d'un "engagement pour garantir que les six détenus n'engageraient pas de poursuite contre l'Etat libyen", selon l'avocat libyen des infirmières, Me Othman Al-Bizanti.


Libye : les infirmières bulgares attendent toujours
Europe 1, 16 juillet, extrait

Les six condamnés à mort ont toujours clamé leur innocence. Mais ils ont déposé au cours des jours derniers une "demande de pardon et de clémence" et ils se sont engagés à ne pas poursuivre l'Etat libyen pour les huit années passées en prison. Selon le ministre libyen des Affaires étrangères, les compensations financières accordées aux familles des victimes pourraient venir "de certains pays européens et d'associations caritatives".

Actualité | International
Les infirmières bulgares fixées sur leur sort mardi
Le Figaro, le 16 juillet

Le Conseil supérieur des instances judiciaires a repoussé sa décision qui pourrait annuler le verdict de la Cour suprême les condamnant à mort. Une nouvelle séance est prévue mardi.

Nouveau compte à rebours pour les infirmières bulgares et le médecin d’origine palestinienne condamnés à mort en Libye. Ils devront finalement attendre mardi pour être fixés sur leur sort. Le Conseil supérieur des instances judiciaires libyennes qui devait se saisir lundi matin de cette affaire a en effet reporté sa réunion à lundi soir, puis à mardi.

Selon une source proche du dossier, cet organe politique, qui dépend directement du ministre de la Justice, a reporté sa réunion dans l'attente d'un document signé par les familles des enfants contaminés par le virus de sida, dans lequel elles devraient affirmer leur acceptation d'une indemnisation en contrepartie d'un renoncement à la peine capitale à l'encontre des infirmières et du médecin.

Un million de dollars par victime

Dimanche, les familles avaient confirmé avoir accepté un dédommagement d'un million de dollars par victime, soit un total de 400 millions de dollars. Elles ont toutefois refusé signer aucun document tant que l'argent ne leur sera pas effectivement versé. La Fondation Kadhafi, dirigée par Seif al-Islam Kadhafi, le fils du guide libyen, qui conduit les négociations avec les familles était encore à l'œuvre lundi matin pour accélérer la procédure.

L’enjeu est capital pour les infirmières et le médecin dans la mesure où ce conseil a le pouvoir de modifier ou même d'annuler le verdict de la Cour suprême qui a confirmé mercredi la condamnation à mort des six praticiens détenus depuis 1999. Il peut notamment décider de commuer ces sentences en peines de détention à perpétuité. Autrement dit, le sort des infirmières bulgares est plus que jamais entre les mains de Kadhafi.


- Ils se sont engagés à ne pas poursuivre l'Etat libyen -

July 15, 2007

Les infirmières bulgares déposent une « demande de pardon et de clémence »

Les infirmières bulgares déposent une "demande de pardon et de clémence"
LEMONDE.FR Avec AFP | 15.07.07 | extrait

Les infirmières bulgares et le médecin palestinien condamnés à mort en Libye ont déposé une "demande de pardon et de clémence" auprès du Conseil supérieur des instances judiciaires qui se réunit lundi, a fait savoir une source officielle anonyme le dimanche 15 juillet à Tripoli. Cette demande a été signée samedi par les six praticiens en présence d'ambassadeurs de pays européens accrédités à Tripoli.

L'avocat libyen des infirmières, Othman Al-Bizanti, a confirmé la signature de ce document, précisant que les six détenus ont signé en outre "un engagement pour garantir qu'ils n'engageraient pas de poursuites" contre Tripoli, après leurs huit années passées dans les prisons libyennes.

Actualité | France
Tuerie de Malakoff, l’avocat de la victime conteste le harcèlement sexuel
Le Figaro, extrait

Me David Dassa-Le Deist évoque «une cabale» et parle de «calomnie».

Ce serait en raison d’un «harcèlement sexuel» de la part de son supérieur qu’un gendarme français aurait décidé d’abattre ce dernier vendredi, puis de tuer ses deux enfants, des jumeaux âgés de onze ans, avant de se donner la mort. «Il est encore trop tôt pour connaître les tenants et les aboutissants de cette affaire, mais plusieurs éléments laissent à penser que la victime aurait pu harceler sexuellement l’auteur des coups de feu, indiquait hier une source judiciaire. Il reste maintenant à savoir pourquoi cet homme a fait feu sur ses enfants après avoir abattu son adjudant.» Il semblerait que la direction de la gendarmerie avait été informée du problème de harcèlement homosexuel. Une enquête avait été diligentée, mais «elle n’avait pas été en mesure de conclure, dans un sens comme dans l’autre, sur la réalité des faits».


- Pourquoi a-t-il abattu ses enfants ? -

July 13, 2007

l'Elysée « raisonnablement optimiste »


PARIS (AFP), extrait - L'Elysée laissait entrevoir vendredi que Cécilia Sarkozy pourrait jouer à l'avenir un rôle d'émissaire informel, au lendemain de la visite surprise en Libye de l'épouse du président qui l'a placée de façon spectaculaire sur le devant de la scène.

Presque deux mois après l'entrée de son époux à l'Elysée, Cécilia Sarkozy, jusqu'à présent fort discrète, est intervenue de façon inattendue dans ce dossier complexe qui mobilise les chancelleries occidentales.

Accompagnée du secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant, elle a rendu visite à Tripoli aux infirmières avant de se rendre à Benghazi (1.000 km à l'est de Tripoli) pour rencontrer les familles des enfants contaminés par le virus du sida. Mme Sarkozy a également rencontré le numéro un libyen, le colonel Mouammar Kadhafi.

Si l'épouse du président, à qui la Constitution n'accorde aucun rôle ni statut, n'a fait aucune déclaration, M. Guéant s'est déclaré "raisonnablement optimiste" à leur retour, affirmant qu'en cas d'issue favorable Mme Sarkozy "aura joué un rôle déterminant".

BRUXELLES (Reuters) - L'Union européenne n'avait pas été informée à l'avance de la visite jeudi en Libye de l'épouse de Nicolas Sarkozy, qui a rencontré les cinq infirmières bulgares condamnées à mort pour avoir inoculé à des centaines d'enfants le virus du sida, apprend-on de source européenne à Bruxelles.

Parlant sous couvert de l'anonymat, des responsables européens n'ont pas caché leur agacement face à ce que certains considèrent comme une tentative du vibrionnant président français de tirer la couverture à lui, à la dernière minute, dans l'éventualité d'un règlement de cette crise à laquelle l'UE travaille depuis des années.

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- L'UE agacée-

July 11, 2007

Infirmières bulgares en Libye : peines de mort confirmées


TRIPOLI (Reuters) - Les autorités libyennes ont prévenu que le Haut Conseil judiciaire ne consentirait à leur libération qu'en cas d'accord financier entre les familles des enfants contaminés, qui réclament 10 millions d'euros par enfant, et l'Union européenne.

TRIPOLI (AFP) - La Cour suprême libyenne a confirmé mercredi les peines de mort pour cinq infirmières et un médecin bulgares condamnés pour avoir inoculé le virus du sida à des centaines d'enfants en Libye, mais un règlement de cette affaire qui dure depuis huit ans reste encore possible.

Le verdict est en effet intervenu au lendemain de l'annonce par la Fondation Kadhafi de l'acceptation par les familles des enfants contaminés de compensations financières qui devrait faciliter un dénouement de l'affaire.

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- Un règlement reste possible -

May 12, 2007

Eric Damfreville : la France a payé

Libération de l'otage Eric Damfreville : la France a négocié
Le Monde, le 12 mai 2007, extrait :

Le gouvernement français, qui a multiplié les canaux de négociations, a dû payer aux ravisseurs, pour Céline Cordelier comme pour Eric Damfreville, une très forte somme d'argent. Les Italiens avaient versé 2 millions de dollars (1,5 million d'euros) pour la libération en novembre 2006 du photographe Gabriele Torsello. Les talibans, qui cherchent à se poser en alternative au régime du président Hamid Karzaï, ont, semble-t-il, libéré les deux Français afin de ménager les relations avec Paris.

Martine Cohen, sociologue au CNRS, sur le changement à la tête du Crif : « Le leadership des Juifs de France soumis à des tensions »
Par Catherine COROLLER
Libé, samedi 12 mai 2007, extrait

Roger Cukierman a fait une erreur, en 2002, en tentant d'associer la lutte contre l'antisémitisme au soutien à la politique israélienne en tant que telle (même s'il a ensuite mis en avant une solidarité plus affective avec Israël). Par ailleurs, le Crif n'a pas cherché suffisamment tôt à établir des ponts avec les musulmans (la commission sur ce sujet n'a été créée qu'il y a deux ans). Et, au lieu de se préoccuper vigoureusement du racisme anti-maghrébin au côté d'autres associations, les dirigeants du Crif ont préféré mettre en avant la spécificité de l'antisémitisme ­ ce qui n'est pas contestable en soi. Mais, du coup, les Juifs sont apparus comme exclusivement centrés sur eux, préoccupés d'eux-mêmes. Or ce qui est compréhensible, au niveau individuel et psychologique, me semble regrettable de la part de dirigeants qui se veulent responsables «politiques».


Actualité | International
Le Figaro, le 12 mai 2007
Des milliers de catholiques contre le Pacs à l'italienne

Ils entendent protester contre un projet de loi du gouvernement Prodi en faveur d’une reconnaissance juridique des couples homosexuels.




Foule colorée, ballons, spectacles de rues :
ce rassemblement, organisé par des groupes
catholiques et par la droite italienne se veut
une fête pour les familles. Cito/AP.


- La France a des moyens -

May 11, 2007

Quatre discothèques des Champs-Elysées jugées pour discrimination

PARIS (AFP) - (...) "Quand on est au milieu de plein de monde désireux de faire la fête et qu'on ne peut pas en faire partie, on ressent de l'humiliation et même de la rage", a confié Philippe Trésor.

(...) Samuel Thomas, vice-président de SOS Racisme, partie civile, a insisté sur les "milliers de signalements de victimes de discrimination" à l'entrée des discothèques chaque année. Il a remercié le parquet de Paris d'avoir pour la première fois décidé de poursuivre des établissements parisiens.

Le parquet devait requérir en fin d'après-midi et le jugement sera mis en délibéré.

LE HAVRE (AP) - Quarante-six patients de l'hôpital de Lillebonne (Seine-Maritime) ayant reçu des soins d'un infirmier porteur du VIH et employé alors qu'il n'avait pas connaissance de son infection, viennent de recevoir un courrier leur demandant d'effectuer un test de dépistage, a-t-on appris vendredi auprès de l'établissement hospitalier.

C'est sur recommandation des autorités sanitaires que la direction de l'hôpital a pris cette décision "par principe de précaution, tout en sachant que les risques de transmission sont infimes", explique Thierry Giracca le directeur de l'établissement.

Le soignant qui travaillait depuis mai 2003 et de manière ponctuelle dans cet hôpital a aujourd'hui cessé son activité.

Vendredi, une quinzaine de ces 46 patients qui ont reçu leur lettre en milieu de semaine s'étaient déjà manifestés pour subir un test de dépistage.


La Libye proteste contre les déclarations de Nicolas Sarkozy Tripoli n'apprécie pas que Nicolas Sarkozy ait déclaré que «la France serait aux côtés» des infirmières bulgares «enfermées depuis huit ans» en Libye.
Par AFP
LIBERATION.FR : lundi 7 mai 2007


Tripoli, 07/05 - Le verdict du procès intenté contre cinq infirmières bulgares et un médecin palestinien pour avoir répandu des allégations selon lesquelles des officiers de la Police libyenne les avaient torturés en 2004 pour leur arracher des aveux, dans le cadre de l`affaire des enfants libyens contaminés au virus du SIDA, a été fixé au 27 mai prochain par le Tribunal de première instance de Souk Jumaa siégeant à Aïn Zara (banlieue sud de Tripoli).

Cette décision de la juridiction libyenne est intervenue dimanche au cours de la 7ème séance de ce procès commencé le 11 février dernier, intenté par les enquêteurs libyens contre ces personnel soignants accusés le 9 février 1999 d`avoir volontairement inoculé le virus du SIDA à quelque 439 enfants libyens à Benghazi (1.050 km à l`est de Tripoli) et à laquelle seul le médecin palestinien s`est présenté, pour la seconde fois consécutive, alors qu`aucune raison n`a été avancée pour expliquer l`absence des infirmières bulgares.

Le président du Tribunal de première instance de Souk Jumaa, Salem Hamrouni a ainsi décidé de permettre à l`avocat de la défense Me Othman Al-Bizanti de remettre à la Cour un mémorandum sur sa plaidoirie avant le 20 mai.

Auparavant, l`avocat des accusés avait plaidé devant le tribunal et avancé dans son argumentation que ce procès ne reposait pas sur des fondements juridiques, étant donné que les accusés n`ont jamais déposé plainte contre les enquêteurs libyens pour le motif de torture.

Dans sa réponse, l`avocat des plaignants Moncef Muftah Khlifa a indiqué que les déclarations des accusés lors de leurs premiers procès devant le Tribunal pénal de Benghazi (en 2004 et 2006) constituaient en fait des plaintes, précisant que c`est sur la base de ces déclarations que le tribunal avait, à l`époque, diligenté une enquête et intenté un procès pour torture à l`issue duquel les enquêteurs ont été innocentés.


- De l'humiliation et même de la rage -

April 26, 2007

Le magistrat Philippe Courroye est installé et promet l'action


« Moi, j'applique à la lettre le principe de l'historien Vidal-Naquet. On ne discute pas avec des gens qui veulent vous tuer. On parle d'eux, sans eux. Pas de débat », s'enflamme Elisabeth Roudinesco, historienne de la psychanalyse.

« Une femme soupçonnée de sorcellerie est rarement acquittée : l'interrogatoire se déroule d'une manière telle que chaque réponse consolide l'accusation. »


PARIS (AP), 9h10 - Dominique de Villepin a réaffirmé jeudi matin que la France demandait "la libération" des cinq infirmières bulgares et du médecin palestinien condamnés à mort en Libye pour avoir, selon les autorités de Tripoli, inoculé le virus du SIDA à des centaines d'enfants

PARIS (AP) - Ségolène Royal a dénoncé jeudi des "pressions" exercées sur la presse régionale pour empêcher la tenue du débat qu'elle a proposé à François Bayrou.

PARIS (AP) - Le Syndicat de la presse quotidienne régionale a déclaré jeudi qu'il s'opposait pour l'heure à la tenue d'un débat lors d'un forum de la PQR entre François Bayrou et Ségolène Royal. La candidate socialiste a dénoncé des "pressions" de la part de son adversaire de l'UMP, qui a lui-même moqué une "tragi-comédie un petit peu ridicule".

PARIS (AP) - Le débat entre Ségolène Royal et François Bayrou se tiendra samedi à 11h dans le studio du "Grand Journal" de Canal+, a annoncé jeudi le co-directeur de campagne de la candidate socialiste Jean-Louis Bianco.

PARIS (AP), 11h50 - Nicolas Sarkozy a promis jeudi de faire "une priorité" de la libération des cinq infirmières bulgares et du médecin palestinien condamnés à mort en Libye, lors d'une rencontre avec une délégation de leurs familles.

"Ca fait bien longtemps que je suis extrêmement choqué par le sort de ces malheureuses qui sont injustement accusées d'avoir inoculé le virus du SIDA. Si je suis élu président de la République, je ferai de la libération de ces femmes et de cet homme une priorité", a déclaré le candidat de l'UMP à la présidentielle, avant de recevoir la délégation des familles des cinq infirmières.

PARIS (Reuters) - Le magistrat Philippe Courroye, installé mercredi dans ses fonctions de procureur de Nanterre, tribunal au coeur du fief électoral de Nicolas Sarkozy et siège d'une "affaire" visant Jacques Chirac, a promis de répondre aux critiques sur son indépendance par l'exemple et l'action.

Le magistrat, qui s'est fait connaître par des enquêtes comme juge d'instruction anti-corruption sur des personnalités et de grandes sociétés, a répondu aux critiques sur sa proximité personnelle avec le candidat de l'UMP à l'Elysée.

"J'ai pu vérifier que ma nomination à la tête de ce parquet avait suscité certains commentaires, revisitant mes décisions passées, tordant les réalités judiciaires, interprétant l'avenir. (...) Les seules réponses dignes à opposer sont l'action, l'exemple et l'indifférence", a-t-il dit dans son discours d'installation.

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- En réponse aux critiques sur son indépendance -