June 12, 2007

La schizophrénie torpide


D'une lettre ouverte à Philippe Bas, alors qu'il était ministre de la famille :

Question : La réforme du dispositif de protection de l’enfance envisage-t-elle de renforcer l’enquête afin d’épargner aux familles des signalements abusifs à l’institution judiciaire ?

Question : La réforme prévoie-t-elle des voies de recours auprès d’une commission ou d’un médiateur qui puissent exercer un réel contre-pouvoir, y compris lorsque la justice est saisie, surtout lorsque les missions sont déléguées au secteur associatif et privé ?

Extraits du rapport Naves Cathala de juin 2000... Ceux-ci - signalements de l'ASE - se caractérisent essentiellement par : (...) des affirmations souvent à caractère psychologique mais rarement étayées par des faits précis


De l'ordonnance du 26 novembre 2006 rendue par Thierry Reveneau, juge pour enfant : « ... le rapport d'expertise médico-psychologique de M.Bruno KANT déposé au greffe le 13 mars 2006 - par Madame Magalie Bodon-Bruzel, expert auprès de la cour d'appel de Versailles - relève l'existence chez ce dernier `' d'une personnalité de type paranoïaque où l'orgeuil, la surestimation de soi, les aspects narcissiques, la méfiance, la psychorigidité et finalement le sentiment d'injustice profonde, sincère domine le tableau [...] ", de sorte que...  »




« Une nouvelle maladie mentale : l'opposition »
Préface d'un ouvrage de 1971


Bourreaux et victimes
La psychologie de la torture
De Françoise Sironi
Chez Odile Jacob
1999 (reédition de 2006)

Pages 38-39 : « Dans les régimes totalitaires, toute différence avec l'ordre social établi est considéré comme une déviance mentale, une maladie, inhérente à la nature du sujet. L'internement psychiatrique abusif entre dans la catégorie de la torture blanche(*). En ex-URSS des internements psychiatriques abusifs ont pu avoir lieu en vertu d'un glissement nosographique vers un socio-diagnostic. Les psychiatres sovétiques, formés dans un pays où l'idéologie tenait lieu de pensée, pathologisaient l'écart à la norme. Dans leur nosographie psychiatrique, les Soviétiques avaient rajouté le diagnostic de `' schizophrénie torpide " : cette maladie était décrite comme une atteinte mentale grave à l'origine du comportement antisocial des opposants politiques. La schizophrénie torpide était caractérisée par de l'agressivité, une démotivation, un délire interprétatif et `' une perte du sentiment civique(**) ". On comprend aisément pourquoi les ex-détenus de l'ex-URSS sont encore plus méfiants que la population générale à l'égard de la psychiatrie. Ils sont à l'affut de l'intentionnalité de leur interlocuteur, ils cherchent, au dela de ses paroles, à mettre à jour sa théorie, comment il pense l'autre. »

*) Elle ne laisse pas de trace, de visu.

**) ... « Mais gardons nous de montrer du doigt ces psychiatres là et de faire après coup de l'anti-communisme à peu de frais. A l'heure du mondialisme, de plus en plus de psychologues et de psychiatres pathologisent les chomeurs et les laissés-pour-compte de notre société. »


« Le parent désigné comme coupable doit se plier ou se démettre. (...) S’il se soumet, c’est un bon parent. S’il se récrie, veut donner son avis, conteste les mesures, réclame son enfant, et fait valoir ses droits, il est mauvais   soit on le rejette, soit il faut le dresser. » - Joseph Rouzel, voir son article sur psychasoc : « Du bon usage des parents »



- Ex-URSS, 1971 -

June 11, 2007

« Jamais sans ma mère », les lendemains


Voir au 2 juin, « La clause des femmes », extrait :

trois ingrédients : 1) les accusés ne demandent pas pardon ; 2) on dépasse les faits pour mettre en accusation la loi qui vous accuse ; 3) on s'adresse, par-dessus la tête des magistrats, au pays tout entier.

1 message sent to group members.

En réponse à maya317, dans le forum de France 2 :

Le 10-06-2007 à 09:22:24, maya317 a écrit :

1) La Loi est dure, parfois injuste, aveugle, silencieuse ect....nous parents et pro nous devons obligatoirement la respecter et appliquer une décision.

2) Chacun de nous à des droits, si ses droits étaient respectés nous ne serions pas sur ce forum.

3) N'oublions pas, les cas de maltraitances, que penserions nous si l'ase n'existait pas ?

4) l'histoire d'oliver twist n'est pas très éloigné de notre siècle !!!!

1) si l'Etat - et donc les professionnels - remplissait correctement toutes ses missions, nous n'en serions probablement pas là, sur ce forum. mais il se trouve qu'il y a des juges et des professionnels qui ne respectent ni la loi ni d'ailleurs les décisions rendues par les juges, encore moins les enfants eux même.

2) des droits et des devoirs. l'Etat - et donc les professionnels - a également des obligations positives. en certains secteurs, les droits de l'homme et plus encore ceux de l'enfant semblent n'avoir jamais émergés.

3) personne n'a nié que ces cas existaient aussi, ce n'était pas le sujet de l'émission. mais ces cas ne devraient pas être un prétexe pour que l'Etat - et donc des professionnels - se défaussent de leurs missions et responsabilités, en d'autres dossiers.

4) les misérables et les Ténardiers, c'est de la même période.


De la préface du rapport 2005 du Défenseur des Enfants, sa première phrase :

« Tant qu'il existera, par le fait des lois et des moeurs, une damnation sociale créant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers [...] ; »
Victor Hugo, préface aux Misérables, 1862.


En 1865 la SPE (Société Protectrice des Enfants) ouvrait ses portes à Paris.

Aujourd'hui, mi 2007, c'est bien d'un enfer créée artificiellement par l'ASE et la PJJ dont certains parents et associations se plaignent.


En réponse à florise...

Le 10-06-2007 à 15:37:54, florise a écrit :

Un jour, une élève m'a dit : "Ca y est, mon père est revenu" Je lui ai demandé où il était. Elle m'a répondu : "en prison". La mère de cette fille est une prosituée et la fille n'est pas placée. Etc, etc, etc.


ma compagne et moi avons tous les deux bac+4, et nous travaillons tous les deux depuis 15 à 20 ans. une de nos deux enfants a comme disparue, placée, raflée, donnée à d'autres.

l'un de nos crimes : cette enfant n'avait jamais fait ski dans sa vie. par contre, et ce dont personne n'a voulu entendre parler, la mome a fait cheval, voyages à l'étranger, randos à roller, j'en passe et des meilleurs. ah, si elle n'avait pas été placée - dans son intérêt, n'est-ce pas ? - elle aurait aussi pu faire plongée soumarine (et toujours pas de ski... mais par chance, la DDASS a rectifié cela).

cherchez l'erreur.


En réaction à une intervention de lojeci...

Le 10-06-2007 à 22:50:59, lojeci a écrit :

les maltraitances vienne de l'ase, maltraitance psychologique, les enfants mal nourri, ..., le suivi scolaire qui n'est pas fait, et des frateries qui sont séparé durant des années et ne se voient pas, des enfants placer dans des familles qui n'ont pas du tout la meme culture que leur parents, du coup on leur imposse une autre culture que le culture maternelle, des aliments qui sont interdit.

mon aînée a des origines allemandes. elle a été placée dans établissement d'une association juive (une ONG et non l'ASE). mon aînée en a bavé durant deux ans. j'ai déposé plusieurs plaintes pour violence volontaire, violence volontaire en réunion, discrimination raciale. le Proc' de Nanterre a tout balayé sous le tapis préférant très certainement préserver la réputation de l'association.


En réponse à aleana0 :

Le 10-06-2007 à 23:03:03, aleana0 a écrit :

bkant,

Vous nous parlez de votre injustice, qui apparemment dure depuis très longtemps. Si je peux me permettre, avez-vous épuisé tous les recours en Justice possibles ?
N'y a-t-il pas aujourd'hui une procédure à réengager ?

l'un des noeuds du problème (largement envenimé par la DDASS depuis que le tout traine, 5 ans), c'est un juge qui siège à Nanterre. si la justice finissait par être rendue, ce juge aurait certainement des difficultés.

ce même juge est déjà en difficultés du fait des actions en justice et du tapage médiatique que Mireille Millet alimente avec l'affaire Sébastien. Un mome qui allait bien chez mémé Mireille mais que les juges se sont obstinés à placer chez son père (maltraitance), puis en famille d'accueil (le mome ne pesait plus que 28kg à 13 ans, la peau sur les os), puis chez sa mère (qui est sous tutelle et qui devrait sous peu purge 21 mois de prison)...

peut être encore une année ou deux de procédure et de médiatisation? pour le moment, j'attend un arret de la cour d'appel. à sa réception, j'aviserais.

la DDASS, quand on gratte un peu le merveilleux, c'est d'un glauque... et les procédures, en France, sont telles qu'elles sont totalement incompatibles avec le temps de l'enfance et de la famille.


Le 10-06-2007 à 23:03:03, aleana0 a écrit :

Si je peux me permettre, avez-vous épuisé tous les recours en Justice possibles ?

je vous en prie. j'étudie le dispositif de la protection de l'enfance et de l'avis des groupes de recherche, il n'y a pas de voies de justice en France lorsque le juge pour enfant est saisi. tout ce qu'on peut faire en tant que parent, s'est s'épuiser, des années durant.


Réponse à florise...

Le 11-06-2007 à 00:03:09, florise a écrit :

Mais aucun des jeunes dont je parle n'a été hospitalisé comme la petite Manon dont il était question dans le reportage (Ah oui, oui, vous avez oublié ? malgré la partialité du reportage, les faits n'ont pu être niés : la mère a fait hospitaliser sa fille parce que le père avait cogné dessus et les faits sont têtus).

justement, c'est ce qui s'avère être impartial : les motifs de l'intervention sociale et du placement ont été précisés. mais peut on priver un enfant de ses parents, de sa famille, alors que le père a fait l'effort de changer (l'alcool), que la mère avait tout de même eu la bienveillance d'emmener l'enfant aux urgences ?

préféreriez vous que les parents n'emmènent plus les enfants à l'hopital en cas de "pépin", parfois sévère ? car il arrive que des enfants décèdent des suites à des coups.

n'est-ce pas une double peine particulièrement dure, de la correctionnelle pour une giffle puis, pour certains, à vie, quoi qu'ils fassent, l'interdiction d'avoir et d'élever des enfants ?

si ces parents de ce reportage sont indignes, il va falloir placer des milliers d'enfants, et d'urgence. en effet, l'alcool en France, ce sont 5 millions de malades - des dépendants, près de 10% de la population - et 60 000 décès par an - et donc, des orphelins. car ces alcooliques ont très certainement aussi des enfants, beaucoup, et tous ceux-ci pourraient un jour prendre une giffle et chuter.

quelle leçon faut-il retenir de ce témoignage qui a été diffusé ?


Réponse à aleana0 :

Le 10-06-2007 à 23:58:03, aleana0 a écrit :

bkant,

Et que penser de la Cour Européenne de Justice ? Un cas de placement abusif y a déjà été plaidé, avec succès.

mon aînée a bientôt 14 ans. la CEDH, 2 à 3 ans de plus, n'apporterait pas grand chose sinon une ultime condamnation de la France. le cas est tout à fait similaire à l'arrêt Kutzner contre Allemagne (Allemagne condamnée en 2002), j'en ai déjà fait part à la cour d'appel de Versailles.

mon aînée serait alors bientôt majeure. je pense aussi à d'autres voies de justice plutôt qu'auprès des tribunaux : la médiatisation, les juges y sont très sensibles. d'autre part, sa garde a été confiée à un pasteur, en Alsace. ce pasteur a des intérêts financiers. je pense qu'il sera lui aussi très sensible à la médiatisation.


- En pleine civilisation, des enfers -


June 8, 2007

La France et l’Allemagne en perspective

Je comprend de mieux en mieux pourquoi j'ai fait palir la Cour d'appel de Versailles en 2006, lorsque je citais Kutzner-c-Allemagne (Allemagne condamnée). Mais selon que vous ayez des copains puissants ou que vous soyez misérable devant la Cour...

AFFAIRE KUTZNER c. ALLEMAGNE
(Requête no 46544/99)
ARRÊT
STRASBOURG
26 février 2002
DÉFINITIF
10/07/2002


(...) (13). L’arrêt mentionne que les relations entre une assitante sociale et les requérants devinrent très vites conflictuelles, ce qui, d'après ces derniers, conduisit à l'établissement d'un rapport très négatif sur eux. En effet, (14), l’assistante sociale fit un rapport à l'office de la jeunesse dans lequel elle mit l'accent sur les déficiences intellectuelles des requérants, les rapports conflictuels entre les membres de la famille. (15). A la suite de ce rapport, le 13 septembre 1996, l'office de la jeunesse demanda au tribunal des tutelles de retirer aux requérants l'autorité parentale sur leurs deux enfants. (18). Entre février et juillet 1997, les deux filles furent placées dans le service d'une association privée. (20). Le 27 mai 1997, le tribunal des tutelles retira aux intéressés l'autorité parentale sur leurs deux filles.

(...) (82). Partant, il y a eu violation de l'article 8 de la Convention.


Déviances et modalités de contrôle
La France et l’Allemagne en perspective


La comparaison en matière de déviance et de contrôle social, lorsqu’elle est employée en sciences sociales, est principalement convoquée à l’aune de la comparaison entre la France, ou l’Europe continentale et les Etats-Unis ou la Grande Bretagne ; facilité de langage oblige. On est alors souvent contraint à comparer l’incomparable : des doctrines juridiques ainsi que des formes et des niveaux de criminalité complètement hétérogènes. Sont présentés ici, au contraire, des travaux menés sous l’égide du Laboratoire européen associé (CNRS/MPG) consacré à la comparaison franco-allemande dans le domaine de la déviance et du contrôle. La France et l’Allemagne, en effet, ont toutes les deux hérité du droit pénal napoléonien, leurs structures sociales restent semblables, ainsi que les problèmes posés par les différentes formes de déviance. Du coup, c’est une nouvelle compréhension de ces phénomènes que rélève la comparaison entre deux pays si proches : leur mobilisation au service de la connaissance des déviances et du contrôle satisfait l’ambition même de la sociologie, que posait Emile Durkheim, il y a plus d’un siècle, en ces termes : « on n’explique qu’en comparant ».

Déviance & Société
2005 ~Vol. 29 ~N°3
Editions Médecine et Hygiène


Revue publiée avec le concours
Du Centre National de la Recherche Scientifique


Voir également au 25 août 2005, « Vu sur Oasis, l'avis de la CEDH », des extraits de la jurispridence qui avait été revue par Catherine Laurent, docteur en droit. Pour plus de détails, se référer au Journal du Droit des Jeunes de mars 2004, P. 19 à 25, l'article « Le placement d'enfants et le droit au respect de la vie familiale » ou à la Revue Droit en Quart Monde, n° 37-38, janvier 2004, P. 3 à 21, même article.

Voir encore le Précis sur les droits de l'homme n°1, mars 2003, du Conseil de l'Europe : « Le droit au respect de la vie privée et familiale ; Un guide sur la mise en oeuvre de l’article 8 de la Convention européenne des Droits de l’Homme »


- Il y a eu violation de l'article 8 de la convention -


June 1, 2007

Toujours pas d'arrêt

L'arrêt de la cour d'appel de Versailles suivra probablement demain, par la poste. Il a du être rendu hier, 31 mai. Ce 3 mai, de l'avis des juges qui reprennaient l'opinion des tantes maternelles de Justine, « ça n'allait pas bien » en région parisienne.




A droite, en 2003,
avec sa petite soeur, l'enfant martyr


Les tantes maternelles de Justine ont alimenté de calomnies tous les dossiers socio judiciaires, en région parisienne. Or ces personnes qui vivent en Alsace et en Lorraine ne me connaissent même pas et connaissent encore moins ma famille : elles avaient rompu toutes relations avec moi et n'ont pas cherché à en rétablir après le décès de la maman de Justine, en juillet 1999.

En 2003, Les tantes maternelles de Justine avaient un atout de poids lorsqu'elles ont décidé de réclamer Justine, de saisir l'Aide Sociale à l'Enfance (ASE) puis le juge pour enfant de Nanterre. En effet, l'une d'elles, Carole Bulow, est assitante sociale de l'ASE en Moselle. Les tantes maternelles de Justine n'ont eu qu'à s'arranger avec leurs consoeurs en région parisienne pour que la garde de Justine leur soit confiée.

Je me demande cependant s'il n'y a pas eu une enveloppe substantielle versée à l'OSE France voire peut être même au juge pour enfant de Nanterre. En effet, au su des éléments de mon dossier, je trouve que le juge pour enfant ainsi que les travailleurs sociaux de l'OSE France ont pris énormément de risques entre juin 2003 et novembre 2005, de nouveaux risques encore en novembre 2006.

Rapport 2000 du SCPC
La Documentation française

b) Intervention d'intermédiaires peu scrupuleux.
Un article (cf. note 42) de Claire BRISSET, montre l'étendue du fléau de la corruption dans le domaine de l'adoption internationale. Il n'est pas rare de voir de faux jugements, des accords dans lesquels le consentement est vicié ou des enfants purement et simplement donnés contre l'avis de la famille en échange de fortes sommes d'argent.


PARIS (AFP) - Placé mercredi en garde à vue par l'IGS dans le cadre d'une information judiciaire sur un trafic présumé de titres de séjour à la préfecture de police, Yannick Blanc, directeur de la police générale a dit vendredi soir à l'AFP "qu'aucune charge n'est retenue" contre lui.

Depuis mercredi, les enquêteurs de l'Inspection générale des services (IGS, police des polices) ont placé en garde à vue et entendu plusieurs fonctionnaires travaillant au service de la police générale de la préfecture de police, dont Yannick Blanc, 52 ans.

Une enquête menée dans la plus grande discrétion, tant au sein des plus hautes instances policières que judiciaires, si ce n'est la confirmation jeudi soir par la préfecture de police que M. Blanc était "entendu" à l'IGS dans le cadre d'une procédure diligentée par un magistrat parisien, sans plus de précisions.


- Un arrangement entre consoeurs et juges, à quel prix ? -

May 31, 2007

« Le temps de l'action est venu », a estimé François Fillon


LOUE, Sarthe (Reuters) - En campagne pour les législatives à Loué, un des chefs-lieux de canton de la 4e circonscription de la Sarthe, le Premier ministre François Fillon a estimé que le temps de l'action était venu et il s'est livré à un plaidoyer en faveur de son gouvernement et des mesures qu'il entend adopter.


« Conscient du peu de valeur
de notre propre jugement individuel,
nous veillons à l'aligner sur le jugement
des autres, sans doute mieux informés. »

John Maynard Keynes
Cité dans Sciences Humaines n°183, juin 2007
« Sommes-nous tous des moutons ? »


François Fillon mène campagne en Sarthe, à Loué, pourquoi pas. J'attend pour ma part une grande banderole que j'irais déployer bien en vue, dans la capitale. J'attend aussi le délibéré de la cour d'appel de Versailles.

Aujourd'hui, le Président de la République devrait recevoir mon courrier, une lettre ouverte du 27 mai 2007 : « Certains magistrats, notables et travailleurs sociaux semblent être au dessus de toute loi et morale. Mais le simple citoyen jouirait encore de la liberté d'expression ainsi que du droit de manifester. »

Au 19-20 de France 3 région Lorraine du 30 mai : « Dans ce dossier, il apparait tout de même important de souligner quelques dysfonctionnements entre les différents services de la justice et qu'il est évident que, à un moment, ou à un autre, il faudra bien que tout le monde s'explique ».




Dans Montrouge(92), janvier 2007




« Des promesses, toujours des promesses », 20 mai, par Delize


Il y a trois espèces de gouvernements : le RÉPUBLICAIN, le MONARCHIQUE et le DESPOTIQUE. Pour en découvrir la nature, il suffit de l'idée qu'en ont les hommes les moins instruits. Je suppose trois définitions, ou plutôt trois faits : l'un que le gouvernement républicain est celui où le peuple en corps, ou seulement une partie du peuple, a la souveraine puissance; le monarchique, celui où un seul gouverne, mais par des lois fixes et établies ; au lieu que, dans le despotique, un seul, sans loi et sans règle, entraîne tout par sa volonté et par ses caprices.

De l'esprit des lois
Livre II. - Des lois qui dérivent directement de la nature du gouvernement
Chapitre I. De la nature des trois divers gouvernements

Montesquieu, 1758


MACHIAVEL. Ici, je vous arrête ; vous faites une part à l'intérêt, cela suffit pour justifier toutes les nécessités politiques qui ne sont pas d'accord avec le droit.

MONTESQUIEU. C'est la raison d'État que vous invoquez. Remarquez donc que je ne puis pas donner pour base aux sociétés précisément ce qui les détruit. Au nom de l'intérêt, les princes et les peuples, comme les citoyens, ne commettront que des crimes. L'intérêt de l'État, dites-vous ! Mais comment reconnaîtrai-je s'il lui est réellement profitable de commettre telle ou telle iniquité ? Ne savons-nous pas que l'intérêt de l'État, c'est le plus souvent l'intérêt du prince en particulier, ou celui des favoris corrompus qui l'entourent ? Je ne suis pas exposé à des conséquences pareilles en donnant le droit pour base à l'existence des sociétés, parce que la notion du droit trace des limites que l'intérêt ne doit pas franchir.

Du deuxième dialogue
Dialogue aux enfers entre
Machiavel et Montesquieu

Maurice Joly, 1864


La loi n° 2007-293 du 5 mars 2007 relative à la protection de l'enfance : Une avancée de la protection, un recul des droits.

2.1- L'alibi généralisé de la notion de l'intérêt de l'enfant

(...) Déjà en 1960, le doyen Carbonnier écrivait : C'est la notion magique. Rien de plus fuyant, de plus propre à favoriser l'arbitraire judiciaire.

Voir au 18 avril 2007.


- La notion du droit tracerait des limites -

Ce 3 mai l'audience en appel a eu lieu...

Ce 3 mai l'audience en appel a eu lieu et ce 31 mai, l'arrêt tombe. Ce qui suit sont des notes ajoutées après l'audience du 3 mai 2007.

Le résumé le plus récent de toute cette histoire est du 8 mars 2007, au format PDF : comme un rapt de mineur, comme un enlèvement ou une prise d'otage, comme une justice autiste, parfaitement amorale et partiale qui s'est obstinée à servir des intérêts tiers.

Ma dernière demande à la Justice, en novembre 2006, est formulée dans une lettre ouverte au juge pour enfant : « En votre cabinet je réclamerais la main levée des mesures d’assistance prétendue éducative, le dossier me parait vide de motivations. »




Les cachets de l'ordonnance de novembre 2006


Au 29 mai, une correspondance de la préfecture de Nanterre

Au 29 mai, « Censée agir `'dans l’intérêt des enfants", l’action éducative judiciaire... »

Au 27 mai 2007, à Monsieur le Président de la République : « Certains magistrats, notables et travailleurs sociaux semblent être au dessus de toute loi et morale. Mais le simple citoyen jouirait encore de la liberté d'expression ainsi que du droit de manifester. »

Au 25 mai, la journée internationale des enfants disparus : « Quand un enfant disparaît, c'est tout un monde qui s'écroule »





Au 25 mai, dire « non » à un enfant qui vient de commettre un larcin : « c'est amoral, c'est intolérable »

Au 24 mai, la grande « marche de la détermination », à Paris, en soutien d'ingrid Betancourt, de ses proches et de nombreux otages retenus par les FARC, en Colombie.




Paris, parvis de Notre Dame, le 23 mai


25 mai 2007, journée internationale des enfants disparus. Un message de solidarité et d’espoir aux parents d’enfants disparus ou enlevés. Une réponse aux sollicitations des familles en prévention des risques de fugue ou d’enlèvement parental. Programme de la conférence de presse aux Salons de Boffrand, Présidence du Sénat.

Information du 19 mai 2007 : mercredi 23 mai, à Paris, une grande « marche de la détermination » en soutien à Ingrid Betancourt. J'y participerais avec, pour slogan : « Justine, 14 ans, otage de Nanterre »

D'un document de la DPJJ de février 2003, Bureau des méthodes de l’action éducative, Groupe « Travail éducatif sous mandat judiciaire en direction des familles », page 22 :

Ce point est essentiel. Par exemple, quand il s'agit de renouveler (ou non) le placement d'un enfant, il faut mesurer si le danger à retourner au domicile familial demeure... et non si l'enfant pourrait avoir intérêt à rester dans un cadre qui lui réussit bien. La règle est d'être élevé par sa famille, l'intervention ainsi que le maintien de la mesure se justifient par le danger. Car, sinon, on peut toujours penser que l'institution est meilleure que les parents, qu'elle leur assure de meilleures conditions de vie. On risque alors de négliger le droit fondamental des enfants de grandir dans le milieu familial* et les effets à terme de cet éloignement.

*Préambule de la Convention internationale des droits de l’enfant.

Ce 17 mai 2007, lettre ouverte au Président de la République. Je ne comprend pas pourquoi Marianne et Themis refusent un contrôle. Est-ce vraiment tant leurs demander ?

Ce 16 mai 2007, sit-in devant le ministère de la justice. Une facade reluisante et des drapeaux tout neufs, probablement en présivion de la désignation et de l'arrivée de notre prochain garde des sceaux :





Rien ne motiverait donc les décisions rendues par Nanterre et, ce coup-ci, ce serait bien l'avis des juges de la CA aussi. Or les institutions n'ont jamais travaillé avec moi, à aucun moment, en plus de cinq ans. Il n'y a même pas eu d'enquête sociale et le juge pour enfant n'a jamais fait qu'instruire à charge avec acharnement et obstination. En effet, toutes les institutions ont à chaque fois travaillé avec Carole Bulow, assistante sociale de l'ASE en Moselle, et Isabelle Bulow épouse Clementz, pasteur en Alsace, propriétaire en Moselle. A suivre.

D'autre part, ma fille confirme qu'à Taverny, ce cloaque de l'OSE France, ça s'est vraiment très très mal passé. A suivre également.

Les juges ont préféré travailler avec des fourbes et des crevures or la loi leurs dicterait plutôt de travailler avec les parents. Bien évidemment, ce n'est pas cela qu'on nous montre à la télé, aux heures de grandes audiences. Il y aurait urgence à faire changer nos lois afin qu'elles paraissent être appliquées par les juges, eux-même s'en plaignent.


La mère de Justine est décédée des suites à une prise en charge inappropriée en milieu hospitalier, des examens avaient été reportés au lendemain... Elle a été laissée sans soins et elle en est morte le lendemain de son admission aux urgences. De ma lettre ouverte au juge pour enfant du 12 novembre 2006 :

Il y avait eu autopsie, instruction ainsi qu’expertises qui ont également établi une réalité juridique : les services publics ne sont pas toujours merveilleux.

Ce matin il était beaucoup question d'un divorce, d'un enfant et de ses biens. Ce n'est pas sans évoquer le contenu de la page d'acceuil de ce site, justice.cloppy.net, datée du 16 août 2005 :

Une histoire de divorce (ici, symbolique) et d'une mère (tout aussi symbolique) qui exige la garde de l'enfant. Dans cette histoire, les biens et les successions de l'enfant sont recelés par des tiers. Ces tiers veulent aussi l'enfant pour se le partager, tout comme ses biens.

Une histoire très difficile à la base rendue extrèmement complexe par l'intervention et la passion des services socio-judiciaires. Mon avocat m'a recommandé de tout exposer.

...





L'enfant martyr, en rando à cheval




L'enfant martyr avec sa petite soeur


D'après les juges et surtout de l'avis de Carole Bulow et de Isabelle Bulow épouse Clementz, de l'avis aussi des experts de l'OSE France, ça n'allait pas bien à Paris. Il y a bien eu de serieux problèmes après le décès du grand-père de Justine, puis, comme par hasard, plus de problèmes encore après l'ouverture de la succession de son grand-père. La maman de Justine étant prédécédée, Justine est héritière directe de son grand-père maternel. Les successions et les biens de Justine sont des élements important du dossier car sa famille maternelle réclamait aussi leur administration. Ces successions posent toujours autant problème.


Hors audience j'ai appris qu'après celui du 18 mai 2006, un nouvel article de ce blog poserait problème. Il pourrait s'agir de l'article du 2 septembre 2005.

J'attend encore une audience en appel d'une décision du juge des tutelles.

Et toujours afin de situer le contexte politique et social du moment, quelques références à actualité :


«Si vous aviez accepté le contrôle, rien ne serait arrivé»
Libé, 3 mai 2007

Angelo Hoekelet, le voyageur au centre des émeutes de la gare du Nord le 27 mars, a écopé de six mois ferme pour «violence et rébellion».




L'Etat bananier, Chirac l'a échappé belle...
• (Delize - jeudi 3 mai 2007, 0h10)



Invitée à un colloque, elle atterrit en centre de rétention • Une Malienne, médecin et spécialiste du sida, a subi trente heures d'arrestation alors qu'elle arrivait à Paris pour une rencontre scientifique.
Libé, 4 mai

C'est la chronique peu ordinaire d'une passagère africaine arrivant à l'aéroport de Roissy. Et embarquée, alors que tout est en règle, dans un épisode digne de Kafka. «C'est terrifiant de ce que cela peut révéler.» Tant Bernard Kouchner, ex-ministre, que Gilles Brücker, directeur de l'Institut de veille sanitaire et fondateur de l'association Solthis, ou Christine Katlama, professeure, spécialiste des maladies infectieuses, se disent abasourdis par ce témoignage. Au point de s'associer pour réagir.


Le commerce équitable : l'autre aide au développement
LE MONDE | 04.05.07

Si sa part est encore infinitésimale dans les échanges mondiaux - 0,01 % -, il améliore vraiment le sort des petits producteurs du Sud.





RIO DE JANEIRO (AP) - Les rues des plus grandes villes du Brésil sont devenues un "patchwork de fiefs violents" contrôlés par des trafiquants de drogue et milices paramilitaires, selon un rapport publié ce jeudi par Amnesty International.

"Rio de Janeiro et Sao Paulo sont dans une impasse tragique. Les gangs criminels se sont précipités pour combler le vide laissé par l'Etat, balkanisant les villes en un patchwork de fiefs violents", explique l'organisation de défense des droits de l'homme.

Mardi, des fusillades entre gangs de trafiquants et policiers ont fait au moins 20 morts à Rio de Janeiro, l'une des villes les plus violentes au monde, avec un taux d'homicide annuel de 50 pour 100.000 habitants.

La plupart des meurtres sont commis dans les innombrables quartiers pauvres de la ville, où, depuis plusieurs mois, les milices paramilitaires -composées de policiers en service ou à la retraite, de soldats et de pompiers- tentent d'expulser les gangs de trafiquants de drogue qui en contrôlent la majeure partie. Engagés dans l'éradication du trafic de stupéfiants, ces miliciens rackettent les habitants en échange de leur protection. L'action de ces milices a déclenché une guerre avec les gangs.




Un dessin de Pessin, Le Monde


Actualité | France
Les intégristes de la cause animale passent à l'action
Le Figaro, le 4 mai

Fourreurs, boucheries ou élevages sont pris pour cible. Des actes de vandalisme revendiqués par l'Animal Liberation Front.

ENSEIGNES taguées, vitrines brisées, serrures engluées ou pneus crevés : depuis l'automne 2006, de mystérieux activistes de la cause animale défient les forces de l'or­dre, multipliant les actes de vandalisme contre des commerces de fourrure, des élevages, des boucheries. Au total, une cinquantaine d'opérations nocturnes, perpétrées principalement en région parisienne et dans le Sud-Ouest, ont ainsi été revendiquées sur le site Internet d'une organisation jusqu'à présent peu connue en France : l'Animal Liberation Front. Pour l'heure, aucun de ces militants n'a pu être identifié, mais au ministère de l'Intérieur, on assure « suivre avec attention l'évolution de cette nouvelle forme d'activisme ».

(...) Brusque radicalisation

À Toulouse, une petite animalerie s'est ainsi trouvée contrainte de baisser le rideau pendant plusieurs semaines, victime d'une quinzaine d'actes de vandalisme en quelques mois. À Bordeaux, c'est à son domicile privé que Michel Grama a été visé par les militants de l'ALF. « Le matin du 27 décembre 2006, en sortant de chez moi, j'ai trouvé mes pneus crevés et mon pare-brise maculé de peinture tandis que sur le mur de ma maison, on avait écrit les mots `'assassin" et `'tueur" », raconte ce marchand de fourrures.


- Les contrôles ont tous été refusés -

May 29, 2007

Mes courriers parviennent bien à la Présidence

Mes courriers parviennent bien à la Présidence. Pour preuve, la préfecture me renvoit sa correspondance type d'août 2005, m'informe qu'une assistante sociale va bientôt voler à notre secours. Qu'est-ce qu'ils fument à l'Elysée ?


   

Agrandir les lettres


D'un email à la préfecture de Nanterre :

Bonjour,

J'accuse bonne réception de votre correspondance du 16 mai 2007 faisant suite à une demande de la Présidence de la République. Cette lettre type m'était déjà parvenue en août 2005, deux mois plus tard le juge pour enfant de Nanterre suspendait durablement tous mes droits sur Justine.

Je vous informe qu'il sera inutile de donner suite à cette correspondance récente, les difficultés que je rencontre n'étant pas d'ordre familiales.


« La croyance que rien ne change provient soit d'une mauvaise vue, soit d'une mauvaise foi. La première se corrige, la seconde se combat. » Nietzsche, 1844-1900

Voir au 18 novembre 2006
« Mais qu'est-ce qu'un procédurier ? »


- Qu'est-ce qu'ils fument à l'Elysée ? -

May 28, 2007

« Censée agir `'dans l’intérêt des enfants", l’action éducative judiciaire... »


Michel Giraud

Sociologue au CNRS, membre du GRS (université Lyon-II). Ce texte est le produit d’une recherche conduite pour le compte de la mission de recherche Droit et justice au tribunal pour enfants de Lyon « Des liens et des lieux. L’action éducative judiciaire confrontée au besoin d’espace des mineurs en difficulté » (1998) et d’une étude en cours à l’université Lyon-II, « Le devenir des anciens bénéficiaires de l’ASE de l’Ain ».

Sciences Humaines N°181 - avril 2007
Le nouveau pouvoir des institutions
Le placement d’enfants, un remède pire que le mal ?
Michel Giraud

Censée agir « dans l’intérêt des enfants », l’action éducative judiciaire peut parfois contribuer à aggraver leurs difficultés. Notamment parce que les acteurs institutionnels restent aveugles aux conséquences de leur action sur la dynamique des liens familiaux.

Le mineur, en droit français de protection de l’enfance, n’est pas considéré comme un citoyen à part entière. Centre de la procédure, il n’en est pas, juridiquement, une « partie ». Et si le juge, lors des audiences, donne la parole aux enfants, il est fort rare que celle-ci soit prise en considération lorsqu’elle s’oppose aux avis des enquêteurs sociaux et responsables de l’Aide sociale à l’enfance (ASE). Ainsi, un « rapport de situation » d’une mineure de 10 ans placée depuis l’âge de 4 ans qui, contre l’avis des responsables, souhaite retourner vivre en compagnie de ses parents, mentionne qu’« il est important de lui rappeler sa place de petite fille et que les histoires des grands ne la regardent pas ». Pourtant, les effets nocifs des contradictions entre les souhaits des intéressés et de l’instance qui décide « dans l’intérêt de l’enfant » ont été fréquemment observés.

Brutalité versus « carences éducatives »

Lors de notre enquête (1), deux tiers environ des procédures concernaient des enfants supposés en situation de « carence éducative ». Dans ce cas de figure, le risque demeure hypothétique : il s’agit d’« une matière qui est plus dans une certaine appréhension des choses », selon le propos d’un juge pour enfants, que dans la matérialité des faits.
Si l’on s’intéresse à cette matière ainsi qu’au déroulement des procédures, on peut distinguer trois sous-ensembles.

• Un premier groupe se caractérise par un rapport étroit entre la prise en compte du souhait des enfants par le magistrat et l’absence de difficultés comportementales et relationnelles au cours de leur prise en charge. La majorité de ces mineurs ont subi des sévices corporels de la part de leurs parents. Certains ont souffert d’une indifférence ou d’un abandon parental précoce. Pratiquement tous souhaitent être séparés de leur famille et obtiennent satisfaction après une période plus ou moins longue. L’âge moyen à l’ouverture de la procédure est de 10 ans. L’origine sociale des familles est (relativement) diversifiée : on observe ici le plus grand nombre de catégories sociales sinon « aisées », du moins non ouvrières. L’évolution de ces jeunes est généralement favorable. Certains disent avoir réussi à reconstituer une « famille » avec « leur » famille d’accueil ou des éducateurs de foyers. « L’éducatrice du foyer est une amie maintenant. Avec son mari et sa fille, pour moi c’est une deuxième famille », témoigne ainsi une jeune fille de 21 ans placée depuis l’âge de 16 ans. Ce sont les sujets qui paraissent avoir le mieux tiré parti de l’intervention judiciaire.

• Le deuxième ensemble regroupe les plus « vieux » mineurs de l’échantillon, avec un âge moyen à l’ouverture du dossier civil de plus de 14 ans. Leur situation, souvent très compromise (scolarité, formation professionnelle), demeure pratiquement inchangée entre le début et la fin de la mesure. Les familles se distinguent par la stagnation de leur situation à un niveau souvent catastrophique, tant par la précarité de leur situation matérielle que par les comportements problématiques des enfants. Cet ensemble se caractérise également par l’indécision des rapports entre parents et enfants qui alternent fréquemment souhait de demeurer unis et désir de séparation. Le magistrat se montre également souvent versatile dans ses décisions qui, quelles qu’elles soient, paraissent incapables de modifier une situation bloquée.
La plupart de ces adolescent(e)s paraissent ne pas avoir trouvé de place en famille depuis leur plus jeune âge. Victimes d’ostracisme maternel, paternel ou fraternel, ils ou elles paraissent dans l’incapacité de se fixer, que ce soit au sein du domicile familial ou dans les multiples lieux de vie qui leur sont successivement proposés par les services sociaux. La perte de place symbolique se conjugue ici étroitement avec l’exiguïté de l’espace physique propre.

• Le dernier groupe rassemble les enfants pris en charge précocement, parfois dès la petite enfance : leur âge moyen à l’ouverture du dossier est de 9 ans. Ici, c’est la régression qui domine : régression de la situation matérielle parentale, régression scolaire, comportementale et relationnelle, délinquance postérieure à l’ouverture du dossier. Le plus souvent, les enfants sont trop jeunes pour émettre un quelconque « souhait » à l’ouverture de la procédure. Mais à partir du moment où ils peuvent s’exprimer, leurs aspirations ainsi que celles de leurs parents de demeurer unis sont, à l’inverse, particulièrement affirmées et demeurent généralement stables au fil du temps. La position du magistrat demeure également immuable : dans la plupart des cas, il s’oppose à ce souhait et décide le placement des enfants en foyer ou en famille d’accueil. C’est ainsi que se développent ici les plus virulents antagonismes entre le magistrat, les responsables de la mise en œuvre des mesures ordonnées, les parents et les enfants.

Doute et certitude, réussite et échec


Lors d’une intervention du juge pour carence éducative, les parents eux-mêmes sont parfois à l’origine du « signalement ». Fatigués, malades de leur misère et de leurs conflits, ils sont contraints de demander de l’aide à un service spécialisé : ils ne sont pas en mesure de prendre en charge momentanément leurs enfants, et dans l’incapacité matérielle et relationnelle de financer une aide privée ou de se faire aider par des proches.
La pauvreté joue ainsi le rôle de cheval de Troie, mais elle s’estompe généralement très rapidement en tant que critère explicatif des difficultés des enfants. Seuls les « dysfonctionnements » familiaux demeurent, soigneusement dé­crits, au moyen d’un vocabulaire à connotation psychopathologique. Le juge perçoit les familles à travers le prisme de récits qui insistent sur le caractère « douteux » du milieu familial. Si rien n’y est inventé, tout s’y trouve façonné de manière à accentuer les traits les plus suspects. Les familles ne sont pas tant confrontées à des reproches sur leurs actes qu’aux interprétations de la répercussion sur leurs enfants de leur manière de vivre. Et les rapports de forces sont inégaux entre les parents et les enfants dont les arguments sont aisément contredits par les experts éducatifs qui peuvent se prévaloir de l’autorité de leur compétence.
La plupart de ces familles faibles se distinguent par des attaches parentales robustes. Sans cesse les enfants insistent pour être réunis en famille. Et sans cesse, leurs souhaits sont contrariés. Ils pourront montrer l’aspect le plus « ca­ren­cé », leur comportement, leur mode relationnel auront beau être, à l’évidence, pires qu’au début de leur prise en charge, ils n’en seront pas moins généralement retenus par une institution qui ne peut voir en son action quelque raison de cette déshérence, argument nouveau à l’appui de l’éloignement : comment des familles si « difficiles » pourraient-elles désormais prendre en charge des enfants qui le sont eux-mêmes devenus à ce point ? En toute bonne foi, l’on pensera agir pour leur bien en les gardant par-devers soi.
Des familles douteuses à la parole suspecte de leurs membres, le pas est ensuite aisément franchi. Parents et enfants sont englobés dans un réseau de perception et d’interprétation qui tend à rendre leurs propos inauthentiques, notamment lorsqu’ils persistent à exprimer leur désir de vie commune. Ils sont censés ignorer « ce qui est bon pour eux ». Or, la doctrine éducative privilégie le maintien des liens entre enfants et parents. Les agents éducatifs et le juge se trouvent alors confrontés au paradoxe du « lien distancié ». Pour effacer la relation par contact direct permanent, considérée comme un risque de danger pour l’enfant, sont instaurés des rapports ponctuels étroitement surveillés selon des rythmes régis par des calendriers rigoureux. Une telle manipulation contribue souvent à distordre le lien. Bien loin d’apaiser les tensions préexistantes, elle peut, à l’inverse, les exacerber. Cette forme de séparation contrainte et sévèrement contrôlée des enfants semble leur interdire toute quiétude. L’essentiel de leur énergie est désormais consacré à ce qui peut être considéré comme un travail psychosocial (2) : les enfants tentent de rejoindre leurs parents, par exemple en fuguant. Un directeur de foyer écrit ainsi au juge : « Ça fait plusieurs fugues chez sa maman. Il n’a pas réintégré le foyer et il est depuis un mois déclaré en fugue. Nous avons tenté par deux fois de le récupérer au domicile de sa mère, chose impossible ; les portes restent closes, le téléphone ne répond pas. » D’autres font tout pour se faire expulser : « Je cherche à me faire renvoyer du foyer quand je passe à l’acte », affirme lors d’une audience un adolescent de 14 ans placé en foyer depuis l’âge de 5 ans. Psychiquement, on peut voir régresser les capacités scolaires, se développer des modes relationnels violents ou à la limite de l’autisme. Eloigné contre son gré, l’enfant se métamorphose en être de besoin de lien et de lieu, en même temps que se pervertissent ses rapports familiaux. Les rapports de comportement s’emplissent alors de termes révélant l’inquiétude des responsables éducatifs et la « souffran­ce » de l’enfant. Comment résoudre un tel problème, dès lors qu’aucun lien et aucun lieu ne semble apte à « contenir » un être devenu si étran­ge, incompréhensible et dangereux pour lui-même et pour autrui ? La psychothérapie est alors mise en œuvre comme ultime ressource, pour tenter d’explorer et de « guérir » son psychisme altéré : « Nous sommes très inquiets pour V. qui se met en danger en permanence. Nous pensons qu’il a besoin d’être suivi sur le plan psycho­logique » (rapport d’évolution d’un mineur de 13 ans). Pourtant, tout se passe comme si ces troubles et les soins concomitants étaient davantage dus aux effets sur l’enfant d’une séparation contrainte que des carences éducatives et des conflits parentaux initiaux. Les enfants ainsi pressés de se faire « soigner » sont d’ailleurs quasi unanimes à exprimer leur refus de ces soins.

Des acteurs parfois totalement déboussolés

C’est dans le groupe constitué des plus « vieux » mineurs (qui ont souvent un lourd passé d’enfants « délinquants ») que le rythme de la procédure est le plus frénétique, les inflexions des décisions les plus nombreuses, les revirements les plus inattendus. Confronté à des parents désemparés et indécis vis-à-vis d’adolescents « incontrôlables » qui ont parfois été incarcérés avant sa saisine civile, le magistrat semble fréquemment lui-même déconcerté. Une ordonnance de placement peut être abrogée quelques jours après sa mise en œuvre. Aucun des acteurs, parents, enfants, éducateurs, magistrats, ne semble maîtriser une dynamique chaotique. Tout est tenté. Des formes « éducatives » étranges, atypiques, sont parfois entreprises par les parents avec l’aval du magistrat et des éducateurs pour tenter d’insérer ces ininsérables, caser ces incasables qui, par la persistance de leurs débordements, semblent la proie du démon. Dans un tel cas de figure, la parole des uns et des autres comme les décisions du juge tendent à perdre leur sens, non pas en termes de signification, mais de direction, d’orientation.
Ces résultats permettent de mieux comprendre l’évolution différentielle des enfants, leurs modes d’être à autrui, leurs manières de s’approprier ou non les espaces de vie selon qu’ils leur apparaissent en harmonie ou en discordance de leurs attaches socioaffectives. L’enquête met en évidence l’importance de la robustesse ou de la fragilité des liens filiaux, de l’interprétation de leur légitimité ou illégitimité par l’administration et les magistrats, dans le devenir des enfants placés. Enfin, en révélant les besoins fondamentaux qui orientent le devenir des enfants, elle constitue un élément de réponse à la question de leur « insertion sociale » et de leur équilibre psychique.

NOTES

(1) Combinant l’exploitation d’un corpus documentaire de procédures d’assistance éducative exécutées entre 1980 et 1998, et l’analyse d’entretiens réalisés avec d’anciens enfants placés et des professionnels de la protection judiciaire (magistrats, éducateurs professionnels…).
(2) Voir M. Giraud, « Le travail psychosocial des enfants placés », Déviance et société, vol. XXIX, n° 4, 2005.


- Un article à expédier au juge pour enfant de Nanterre -

May 25, 2007

La journée internationale des enfants disparus




Les jardins du palais du Luxembourg


Il y avait une conférence de presse aux Salons de Boffrand dans le cadre de la journée internationale des enfants disparus. J'ai eu l'opportunité de discuter avec des journalistes. Du dossier de presse : « La disparition d'un enfant (fugue, enlèvement parental, disparition accidentelle ou criminelle) est toujours un moment de grand désarroi pour les parents. »

Un petit clip devrait être bientôt disponible sur Internet  « quand un enfant disparait, c'est tout un monde qui s'écroule ».

Ce clip de « SOS enfants disparus » et le sujet, des disparitions d'enfants ont été le thème d'un dossier du 20h de France 2 du 25 mai, après les informations consacrées aux récentes tentatives de suicides de trois adolescentes.

« Deux adolescentes, collégiennes à Ajaccio, ont tenté de se suicider (...) tous les parents du collège ont été alertés, une troisième adolescente aurait pu présenter un comportement silimilaire. C'est aujourd'hui la journée mondiale des enfants disparus, fugues enlèvement par un des deux parents, disparition inquiétante, les cas sont de plus en plus nombreux. (...) Chaque année en France, 1500 adolescents se suicident. Si les filles sont plus nombreuses à faire des tentatives, la mortalité est plus importante chez les garçons (...) Dominique Versini, la Défenseure des Enfants, a annoncé qu'elle consacrerait son prochain rapport à la souffrance psychique des adolescents. (...) La France compte une dizaine, seulement, de maison des adolescents. C'est aujourd'hui la journée internationale des enfants disparus et pour alerter parents, amis, un film de sensibilisation a été tourné par SOS enfants disparus (...) Et parmis, en effet, ces disparitions il y a ceux qui sont enlevés par un des deux parents. C'est le cas de Nathalie, après son divorce elle avait la garde de ses quatre enfants âgés de 8 à 17 ans. Et puis un jour, le père, sujet britanique, est venu les chercher pour un week-end, c'était en juillet 2005, ils ne sont jamais revenus » :






Un message de solidarité et d’espoir aux parents d’enfants disparus ou enlevés, une réponse aux sollicitations des familles en prévention des risques de fugue ou d’enlèvement parental :




Sur Internet : http://www.sosenfantsdisparus.fr/

Plus tard, place Vendôme, une personne de l'accueil m'expliquait qu'un sit-in n'avait aucun sens car le nouveau Ministre n'aurait pas encore composé son cabinet. J'y retournerais certainement la semaine prochaine, cette personne devrait avoir informé la Ministre que je souhaiterai la rencontrer pour discuter du dossier de Justine.

Il semblerait que le message de l'USM a été bien reçu au ministère - « Nous avons besoin d'une ministre gestionnaire », voir au 21 mai - car, en effet, les nombreux drapeaux neufs qui ornaient sa facade ce 16 mai ont été retirés :



Le ministère de la Justice


J'ai pu constater que les alentours de l'Elysée sont inaccessibles avec une grande pancarte à la main, ces lieux pourraient même être dangereux pour un manifestant. J'ai renoncé à faire un sit-in dans ce secteur hautement surveillé et encadré. Une prochaine fois peut-être, après en avoir averti la Présidence.



Le palais de l'Elysée




Le Conseil d'Etat


La place des droits de l'Homme, à Nanterre, avec, en arrière plan, le tribunal de commerce :



Le TGI est à quelques pas de cette place


« Des chefs d'entreprise qui jugent des chefs d'entreprise, cette pratique est courante, elle se fait dans l'enceinte des tribunaux de commerce. (...) une institution parfois critiquée, mieux encadrée aujourd'hui (...) des réformes tardives qui devraient faire taire les critiques », France 2, 20h, voir au 10 février 2007.

PARIS (AFP) - A l'occasion de la journée des enfants disparus, policiers, magistrats et associations ont insisté vendredi sur la nécessaire coopération entre Etats pour régler notamment les enlèvements commis par des parents, tout en déplorant un manque de moyens.

Selon des chiffres de l'Office central chargé de la répression des violences aux personnes (OCRVP), rendus publics au cours d'une conférence de presse à Paris, 43.245 fugues de mineurs ont été recensées en 2006 en France, dont 23.234 filles, en hausse de 7% par rapport à 2005.

La grande majorité des fugueurs sont retrouvés (42.366). Au 1er janvier 2007, il y avait selon le directeur de l'OCRVP, Frédéric Malon, 65 mineurs disparus, parfois depuis de nombreuses années, "susceptibles d'avoir été victimes de crime ou délit".

Parmi eux on relevait, en France, en 2006, 380 enfants enlevés par un père ou une mère. Selon François Thomas, du Bureau de l'entraide internationale au ministère de la Justice, 280 mineurs ont été conduits dans un autre Etat en 2006.

Ce magistrat a insisté sur "la coopération entre Etats pour lutter contre ces déplacements illicites" dans un "contexte de mobilité accrue de la cellule familiale". "Il y a une internationalisation du contentieux familial" au sein notamment des couples binationaux, a renchéri Mahrez Abassi, magistrat détaché au ministère des Affaires étrangères.

Les textes internationaux, comme la Convention de la Haye de 1980 qui lie la France à 61 autres Etats, "ont permis de régler plus de 90% des situations" avec le plus souvent un retour de l'enfant auprès du parent qui en a la garde, a insisté François Thomas.

Il reste les Etats avec lesquels n'existe aucune convention. Le parent parti avec l'enfant refuse généralement de délivrer une autorisation de sortie et le pays où il réside ne reconnaît pas les jugements prononcés en France et demandant le retour de l'enfant. C'est le cas notamment de la Russie.

Le quai d'Orsay "pousse les pays à adhérer aux conventions", comme l'Ukraine qui vient de signer la Convention de la Haye, a souligné Mahrez Abassi. Quand ce n'est pas possible, "ne restent alors que les relations diplomatiques".

Les associations insistent aussi sur une meilleure coopération entre les services français. Alain Boulay, président d'Aide aux parents d'enfants victimes (Apev), évoque le cas d'une jeune majeure signalée disparue dans les fichiers du ministère de l'Intérieur mais recensée comme résidente au Canada par l'ambassade de France.

Autre sujet de préoccupation : le financement. Les procédures (voyages, frais d'avocat) coûtent en moyenne 75.000 euros, selon le Collectif de solidarité aux mères d'enfants enlevés. Le ministère des Affaires étrangères "n'a pas de fonds propres" pour prendre sa part de ces dépenses, a regretté Mahrez Abassi.

Les associations se sont alarmées aussi du financement du futur numéro unique européen (le 116.000) qui doit permettre de signaler les disparitions d'enfants dans toute l'UE. La France veut le financer "à moyens constants", s'est inquiété Arnauld Gruselle, de la Fondation pour l'enfance.

En comparaison avec les "moyens importants" du "centre national des enfants disparus" dont se sont dotés les Etats-Unis, "nous en Europe, on est à l'ère du bricolage", a déploré Eric Mouzin, le père de la petite Estelle (disparue en 2003), à l'occasion d'un lâcher de ballons organisé vendredi après-midi à Paris au pied de la Tour Eiffel pour ne pas oublier les enfants disparus.


PARIS (AFP) - La cinquième Journée des enfants disparus est organisée vendredi en France, marquée par plusieurs manifestations pour sensibiliser le public au sort des quelque 40.000 enfants disparaissant chaque année dans le pays, dont la plupart sont retrouvés dans les huit jours.

A l'occasion de cette journée, des associations de parents ont fait part vendredi de leur impatience à propos de la mise en place et du financement du numéro unique européen sur les disparitions d'enfants.

La Commission européenne a annoncé en février la création d'un numéro téléphonique unique et gratuit, le 116.000, qui doit permettre à partir de cet été de signaler les disparitions d'enfants dans toute l'Union européenne. "Il a été annoncé mais pas mis en place car cela bloque au niveau des Etats chargés de le financer", a expliqué au cours d'une conférence de presse à Paris Arnauld Gruselle, directeur de la Fondation pour l'enfance.

M. Gruselle a expliqué que le gouvernement français attendait des associations, qui gèrent notamment le numéro national "SOS enfants disparus" (0800.012.014), qu'elles mettent en place le numéro européen "à moyens constants".

Or, le dispositif français actuel reçoit chaque année 175.000 euros de l'Etat. A titre de comparaison, son équivalent en Belgique est doté de 4 millions d'euros, a précisé Alain Boulay, président de l'Association des parents d'enfants victimes (Apev), qui s'est interrogé: "la France a-t-elle les moyens de sa politique ?"


Selon des chiffres fournis vendredi par le directeur de l'Office central chargé de la répression des violences aux personnes (OCRVP), Frédéric Malon, 43.245 fugues de mineurs ont été recensées en 2006, dont 23.234 filles, en hausse de 7% par rapport à 2005.

La grande majorité des fugueurs sont retrouvés : 42.366 ont ainsi été découverts sains et saufs, dont certains disparus les années précédentes, a précisé le policier. M. Malon a indiqué qu'au 1er janvier 2007, il restait 65 mineurs disparus, parfois depuis de nombreuses années, "susceptibles d'avoir été victimes de crime ou délit".

Autre catégorie, sur laquelle ont insisté les associations : les enfants enlevés par l'un de leurs parents
, 380 en 2006 contre 392 l'année précédente. Selon François Thomas, du Bureau de l'entraide internationale au ministère de la Justice, 280 mineurs ont été conduit dans un autre Etat en 2006. Ce magistrat a insisté sur "la coopération entre Etats pour lutter contre ces déplacements illicites".

En souvenir d'Etan Patz, un petit garçon de 6 ans enlevé à New York le 25 mai 1979 et jamais retrouvé, la journée du 25 mai a été proclamée en 1983 Journée internationale des enfants disparus. En 2003, la Fondation pour l'enfance et plusieurs associations ont lancé la première Journée des enfants disparus en France.

"L'objectif de cette journée est de mobiliser le grand public sur la problématique des disparitions d'enfants" et "d'adresser un message de solidarité et d'espoir aux parents", expliquent dans un communiqué certains des organisateurs, la Fondation pour l'enfance, le dispositif d'écoute SOS enfants disparus (0810.012.014) et l'Institut national d'aide aux victimes et de médiation (Inavem).

Pour cette cinquième édition, un clip est diffusé jusqu'à vendredi à la télévision pour sensibiliser le public. L'association Aide aux parents d'enfants victimes (Apev) lance une campagne d'affichage pour la recherche de douze jeunes disparus.

Un rassemblement doit être organisé vendredi après-midi à Paris sur le Champ de Mars (place Jacques-Rueff) où un lâcher de ballons aura lieu à 16H00. Des marches silencieuses et rassemblements auront lieu en Bretagne, à Brest, Saint-Brieuc et Rennes. Dans le Lot-et-Garonne, des informations sur la prévention des disparitions seront données aux élèves du département.


- 0810 012 014, un numéro que je vais certainement tester -

Dire « non » à un enfant qui vient de commettre un larcin : « c'est amoral, c'est intolérable »

Dire « non » à un enfant qui vient de commettre un larcin : « c'est amoral, c'est intolérable » répondra le juge pour enfant de Nanterre, « un enfant doit prendre beaucoup de plaisir », poursuivra-t-il.

L'enfant, chef
de la famille
L'autorité de l'infantile

Daniel Marcelli
Le Livre de Poche, Albin Michel, 2003

Présentation de l'éditeur

Jadis, les plus jeunes obéissaient aux anciens. Aujourd'hui, la famille est assujettie à l'autorité de l'enfant. Or qui est cet enfant roi ? Est-ce vraiment un être humain ? N'est-ce pas plutôt une idée, voire une idéologie, celle d'un individu au potentiel déjà inscrit dans son patrimoine génétique, quasi clos sur lui-même, au service duquel les parents, les éducateurs, la société dans son ensemble doivent se mettre, si ce n'est se soumettre ?

L'autorité qu'il s'agit, dit-on, de restaurer doit être fondée sur la confiance et l'échange, et passer par la reconnaissance de la dépendance de l'enfant par rapport aux adultes. Ce principe fondamental de la vie sociale est trop souvent dénié. Mais comment l'articuler avec les exigences actuelles de démocratie et d'épanouissement de l'individu ?

Dépassant les débats convenus sur l'enfant roi, Daniel Marcelli réussit à proposer une nouvelle conception de l'autorité. Un livre foisonnant de pistes et d'arguments pour que l'idée d'autorité ne soit plus politiquement incorrecte.

L'opportunité d'un clin d'oeil au juge Anne Valentini ainsi qu'à Richard Josefsberg, Directeur de l'établissement de l'OSE France de Taverny :

« En appeler à une autorité qui viendrait comme par un coup de baguette magique calmer les esprits et permettre que tout rentre dans l'ordre procède d'un simplisme angélique au mieux, d'une tromperie malhonnête au pire. »

Page 53, ed. Le livre de poche.

Page 35, Hamon H. est cité en note de bas de page. Ce doit être un clin d'oeil à Claire Davidson.

Du 20h de France 2 du 24 mai, « les nouveaux créneaux du luxe, étonnant mais bien réel, (...) j'aime bien quand elle est appaisée (...) derrière le bien-être du chien il y a le bien-être de la maîtresse et cela, les palaces l'ont bien compris (...) de même qu'il y a des enfants rois, il y a aussi des animaux rois (...) chacun se fera son opinion » :






Une imposture lorsqu'on sait comment Richard Josefsberg dirige son établissement :

Page 53 toujours, « Encore une fois, on peut souligner que, si l'adolescent est trop souvent l'incontestable acteur de violences inacceptables, il n'est tout aussi souvent que le vecteur et la victime d'une violence généralisée dans laquelle il a toujours vécu. »

Page 54, « le regard de l'autre est protecteur avant d'être interdicteur. »

Page 55, « Dire (de temps en temps) `'non!" au "non" de l'enfant permet de limiter l'affirmation de toute puissance que tout ego porte en soi : il y a un alter à l'ego ! »

Page 55, « toute la seconde moitié du XXe siècle fut consacrée à dénoncer les méfaits de l'autorité du père », très probablement les 30 ans d'expérience professionnelle de certains travailleurs sociaux de l'OSE france :




Page 70, « Dans toute la seconde moitié du XXe siècle, confondant l'excès et le principe lui-même, la très grande majorité des spécialistes de l'enfance se sont tenu la main pour dénoncer les méfaits de l'excès d'autorité, rendant celle-ci suspecte et, dans ce même mouvement, donnant mauvaise conscience au parents chaque fois qu'ils devaient faire acte d'autorité : ne risquaient-ils pas de nuire à l'épanouissement de leur enfant, de lui causer des dommages psychologiques ? La question est devenue d'autant plus brûlante que cette dénonciation de l'autorité dans le champ de l'éducation s'est étendue à l'ensemble des relations humaines et qu'elle est devenue une idéologie sociale partagée : est-il encore admis qu'on puisse faire preuve d'autorité ? »

Page 70-71, « A ce niveau, qui n'est plus celui de la loi dans sa dimension la plus symbolique mais celui de la mise en place de règles de vie et des conditions de leur respect, l'autorité appartient autant à la mère qu'au père. Elle est le fait des deux parents. Aussi est-il cohérent de préférer l'expression `'autorité parentale" à celle de `'puissance paternelle". Plus difficile est la question de savoir si cette autorité peut être `'partagée" ou `'conjointe" comme le précisent avec insistance les textes de loi actuels. »

Diffusion des savoirs de l'Ecole Normale Supérieure
Par Daniel Marcelli,
professeur de psychiatrie de l'adolescent

Jeunes et prise de risques : Pourquoi ? Comment ? Jusqu’où ?
Conférence du 20 octobre 2005 (format mp3 ou QuickTime)
Sur le site de l'ENS

Paru dans La Croix du 19/10/2005, extraits
Les parents d'ados apprennent l'autorité
L'autorité parentale passe souvent par des négociations avec les adolescents pour dénouer les conflits

"Tout est dans la négociation de l’espace de liberté"

Élever un adolescent peut mettre le couple à l’épreuve

(..) Reste qu’un jeune qui bafoue systématiquement l’autorité parentale peut se mettre en péril. Les parents qui élèvent seuls leurs enfants se sentent particulièrement vulnérables face à ce risque, mais ils ne sont pas les seuls. « Quand la crise d’adolescence devient familiale, quand les disputes s’accompagnent d’injures ou de violences de part et d’autre, et recommencent régulièrement, la situation devient inquiétante », estime Daniel Marcelli. Dans ce cas, les parents ne doivent pas hésiter à demander de l’aide à un médiateur, qu’il s’agisse d’un proche, d’un membre de la famille (oncles, tantes, grands-parents parviennent souvent à dénouer les conflits), d’un enseignant, d’un médecin ou d’un bénévole d’association. Une médiation qui ne doit pas être subie par les parents comme un échec de leur autorité, mais comme un coup de pouce qui les aidera à renouer le dialogue et à reprendre la main.


- N'est-ce pas plutôt une idée, voire une idéologie ? -

May 19, 2007

Une grande « marche de la détermination »


Au 19-20 de France 3, « Ingrid Betancourt, otage depuis plus de cinq ans (...) la priorité absolue (...) c'est la vie des otages, c'est leur libération et pour y parvenir, il faut travailler (...) Hier après midi, la famille d'Ingrid Betancourt était reçue à l'Elysée (...) l'espoir laisse place à l'inquiétude, la fille d'Ingrid Betancourt ne cache pas sa colère » :





Monsieur le Ministre de l'Interieur,

J'apprend que le comité de soutien à Ingrid Betancourt organise une grande "marche de la détermination", mercredi, à Paris. Je me joindrais à cette manifestation avec, pour slogan: "Justine, 14 ans, otage de Nanterre".

Je vous prie de croire en mes salutations les plus respectueuses.


Confirmation contact, copie à l'Elysée, via les portails Internet respectifs :

Votre courriel a bien été envoyé.
Nous vous remercions de votre contribution.

Merci de votre message,

Celui-ci a bien été envoyé à la Présidence de la République.
Présidence de la République,
Le 19 mai 2007


Réponse de contact@ingridbetancourt-idf.com, très certainement automatique : « Merci de l'intérêt que vous portez à notre cause, c'est grâce à la mobilisation permanente de tous que les otages seront libérés... »





PARIS (AP) - Au lendemain des propos du président colombien Alvaro Uribe, qui a demandé aux responsables de l'armée d'élaborer des plans en vue de libérer Ingrid Betancourt et d'autres otages des FARC, le comité de soutien de la Franco-Colombienne a annoncé samedi l'organisation d'une "grande marche de la Détermination" mercredi à Paris.

Le ministère français des Affaires étrangères, qui continuait samedi d'étudier en détail les propos de M. Uribe, a réaffirmé samedi l'opposition de la France à "toute opération militaire qui pourrait mettre en danger la vie des otages".

"Nous sommes opposés à une action militaire qui mettrait en danger la vie des otages, et nous travaillons à une solution humanitaire et un accord humanitaire qui permettent le retour des otages sains et saufs", a déclaré samedi le porte-parole du Quai d'Orsay, Jean-Baptiste Mattéi, à l'Associated Press.

Dans un communiqué, le comité de soutien à Ingrid Betancourt, a annoncé l'organisation d'une grande Marche de la Détermination entre Notre-Dame de Paris et l'Hôtel de Ville de Paris, mercredi à 18h. "La marche se fera en présence de la famille et de personnalités et se conclura par un rassemblement sans limite de temps devant l'Hôtel de Ville", précise le comité de soutien.

Plus d'infos...


- Mercredi, à Paris -

May 17, 2007

Lettre ouverte au Président de la République


Berlin, Allemagne, le mercredi 16 mai 2007. Le Président de la République, M. Nicolas SARKOZY, en compagnie de Mme Angela Merkel, Chancelière d'Allemagne, durant leur point de presse commun :





Je ne comprend pas pourquoi Marianne et Themis refusent un contrôle. Est-ce vraiment tant leurs demander ?

Lettre ouverte - au format PDF

Monsieur le Président de la République

Veuillez trouver ci-joint copie de l’un de mes articles publié sur Internet, suite à un sit-in ce 16 mai, place Vendôme, devant le porche du ministère de la justice.

Je vous informe que le contrôle que je réclame depuis mi 2005 et que je réclamais encore début 2007 n’a toujours pas eu lieu.

Entre 2005 et 2007 des correspondances seraient aussi parvenues au ministre de la Justice mais il me semble qu’elles n’ont pas eu la moindre suite.

Je vous prie de croire...




Illustration de « La nef des fous »


- Pourquoi refuser un contrôle du dossier ? -

May 16, 2007

Sit-in devant le ministère de la justice





Je n'étais pas le seul à faire un sit-in cette après-midi, devant le ministère de la justice. En effet, quelques temps après que je me suis installé, le Président de Réseau Parental Europe est arrivé dans le but de défendre d'autres causes. Il faisait un sit-in car ses deux enfants auraient disparus, comme 60 à 80 000 autres enfants, raflés par des sectes. Sur ses écriteaux, il rappelait les références de rapports parlementaires récents.




Plus grand, pour lire les écriteaux


Voir également au 1er juillet 2006, « Evangélisation, au temple du marais », et Le Monde, un article du 14 mars 2006 :« Les protestants s'inquiètent du `'regard soupçonneux" antisecte ».

J'avais connaissance de l'agenda de Nicolas Sarkozy, il avait été publié par une dépêche d'agence. Pour mon sit-in j'ai donc emporté mes tracts et le slogan que j'utilisais en mars dernier, devant le mémorial de la Shoah puis devant le Conseil d'Etat :





Ce slogan peut paraître violent pour qui se souvient de quelques pans des plus sombres de l'histoire de France. Mais dans les faits, je constate que ce slogan amuse et intrigue une très large majorité de passants. Les passants perdent le sourire lorsqu'ils apprennent que Justine, mon aînée, a été violentée, privée de soins, qu'elle a aussi été passée à tabac, que toutes nos plaintes ont été refusées ou classées sans suite par Nanterre, y compris la plainte pour discrimination raciale. De nombreux passants sont profondément indignés lorsqu'ils apprennent que Justine a même comme disparue depuis bientôt deux ans. En effet, longtemps avant juillet 2005 et sans même avoir investigué, le juge pour enfant de Nanterre avait décidé de suspendre tous mes droits sur Justine et, alors qu'elle est déjà orpheline de mère, de lui interdire toutes relations avec son père, sa petite soeur, sa belle mère et ses amis en région parisienne où elle est née.

Certains passants sont d'autant plus indignés lorsqu'il apprennent que Justine a bien des origines allemandes et qu'il est très probable que cela soit la raison de décisions de justice ainsi que de mauvais traitements, pendant qu'elle était placée à Taverny, un établissement de l'OSE France.

BERLIN (AP) - Le président français Nicolas Sarkozy, qui s'est rendu mercredi après-midi à Berlin pour son premier déplacement à l'étranger, a réaffirmé les liens privilégiés entre les deux pays. "L'amitié franco-allemande est sacrée et rien ne saurait la remettre en cause", a-t-il insisté lors d'un point presse au côté de la chancelière allemande Angela Merkel.

BERLIN (AFP) - Le nouveau chef de l'Etat français, Nicolas Sarkozy, a été chaleureusement accueilli mercredi à 16h15 GMT à la chancellerie fédérale allemande par Angela Merkel, quelques heures après son investiture à l'Elysée.

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a rendu hommage à l'esprit de résistance français, un "non" à la fatalité, à la soumission, au déshonneur" que le nouveau président souhaite entendre résonner au présent et au futur.

PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy a annoncé mercredi que sa "première décision" de président serait de faire lire dans tous les lycées du pays, en début d'année scolaire, la lettre écrite par le jeune résistant communiste Guy Môquet à ses parents avant son exécution en 1941.

Sarkozy: la dernière lettre de Guy Môquet sera lue aux lycéens chaque année
edicom, international, extrait :

"Je n'ai jamais pu lire ou écouter la lettre de Guy Môquet sans en être profondément bouleversé", a déclaré le président Sarkozy après la lecture de cette lettre au cours d'une cérémonie au Monument de la Cascade du Bois de Boulogne.

Les caméras de télévision ont surpris le nouveau chef d'Etat essuyant une larme à l'issue de cette lecture par une lycéenne.


- « "non" à la fatalité, à la soumission, au déshonneur » -

May 3, 2007

Audience auprès de la Cour d'appel de Versailles


27 avril, la non-réponse de la place Vendôme

18 avril, la loi n° 2007-293 du 5 mars 2007 relative à la protection de l'enfance : Une avancée de la protection, un recul des droits. Au 18 avril aussi, Ces discours de vérité qui peuvent tuer - et faire rire

14 avril, manif à Paris

12 avril, Plaidoyer pour le mensonge
Des pages 30-31 : « Prévoir la norme ne suffit pas. Il faut aussi en imaginer tous les dévoiements possibles... »

7 avril 2007 : Il semblerait qu'il y ait encore des problèmes avec le dossier médical de la maman de Justine, décédée subitement à l'hospital en juillet 1999, laissée sans examens ni soins appropriés. Ce dossier médical pourrait toujours être retenu par le pénal ce qui empèche toute progression à l'administratif.

13 mars 2007, « Le tribunal chercherait-il la prescription ? »

7 avril 2007, je reécris à Pascal Clément, Garde des Sceaux et Ministre de la Justice.

Ce qui suit, du 6 avril 2007.

De reports en magouilles et fourberies, les mois et les années passent :

  • Le 29 mars 2007, appel de la décision du juge pour enfant du 23 novembre 2006 ; Justine et les tiers « dignes de confiance » étaient absents ; J'ai cependant pu plaider ;
  • 4 avril, magouilles ; un jugement rendu sans contradictoire m'est parvenu, ce jugement est favorable aux tiers « dignes de confiance » ; je vais faire appel de ce jugement ;
  • 5 avril, renvoi ; les tiers « dignes de confiance » auraient du présenter Justine à la cour d'appel mais ils ne l'ont pas fait ; prochaine audience ce 3 mai ;
  • ...


D'après ce que j'ai compris, les tiers « dignes de confiance », le couple Isabelle et Pascal Clementz, me repprocheraient de me défendre, de faire appel, considérant qu'il s'agirait de harcèlement.

Les tiers « dignes de confiance » souhaitaient depuis longtemps la garde mais aussi l'administration légale des biens de Justine. Maintenant que les tiers « dignes de confiance » ont à peu près obtenu ce qu'ils réclamaient, ils n'ont certainement plus de raisons de présenter l'enfant à la justice, plus de raisons non plus de se présenter eux même auprès de la Cour.

Je ne voulais pas signer un document non conforme à la réalité juridique et dont le contenu est au détriment de Justine. Avec la récente ordonnance du juge des tutelles, voir au 4 avril, un tier va pouvoir signer ce document à ma place. Cela ne fera probablement qu'arranger les tiers « dignes de confiance ».

De mes notes de février, les magouilles aux alentours du 29 mars s'inscrivent dans le prolongement des magouilles de la Caisse d'Epargne : « Dans son dernier courrier la Caisse d'Epargne de Lorraine m'a encore répondu n'importe quoi. Du point de vue de la section financière du proc' la plainte pour recel est classée or je n'obtiens même pas mes réponses de la part de cette banque. »

Les tiers « dignes de confiance » ont donc très globalement obtenu tout ce qu'ils désiraient, y compris leur protection par le prince qui reigne dans mon secteur, mais tout ceci, donc, au détriment de mes deux filles.






Du bon usage des parents
Par Joseph ROUZEL
Sur Lien-Social et sur psychasoc

Là où il s’agit d’accueillir chacun avec un minimum de respect et d’invitation à une parole pour rassurer chacun, enfant et parent dans la place qu’il occupe, on cherche le coupable et on plaint la victime, entérinant d’une certaine façon ce mode de relation. A partir de là très souvent les travailleurs sociaux se lancent dans la chasse à la culpabilité et à son traitement.

Le parent désigné comme coupable doit se plier ou se démettre. S’il accepte de collaborer, de faire tout ce qu’on lui dit : se rendre chez le juge quand il faut, accepter sans rechigner les placements, se contenter du droit de visite qu’on lui, impose, subir un thérapie dont bien souvent il ne comprend pas le sens, améliorer son logement, se mettre au régime, cesser de boire ou de se droguer… - j’en passe et des meilleures - alors c’est un parent qui est sur la bonne voie. S’il se soumet , c’est un bon parent. S’il se récrie, veut donner son avis, conteste les mesures, réclame son enfant, et fait valoir ses droits, il est mauvais : soit on le rejette, soit il faut le dresser.


- D'ici au 3 mai et un éventuel et ultime report, manifs, lectures -

April 27, 2007

La non-réponse de la place Vendôme

En décembre dernier je reécrivais au garde des sceaux et ministre de la justice. J'avais aussi écrit au ministre de l'Intérieur, il envisageait un moment d'investiguer. Je n'ai pas eu de réponse malgré mes relances. J'en conclue que l'Intérieur et la place Vendôme n'ont strictement rien fait. Et sur la base d'un dossier vide, les juges rendront des décisions...

Décembre 2006,
au garde des sceaux et ministre de la justice

Du rapport 2000 du SCPC, extrait :
b) Intervention d’intermédiaires peu scrupuleux.
Un article (cf. note 42) de Claire BRISSET, montre l’étendue du fléau de la corruption dans le domaine de l’adoption internationale. Il n’est pas rare de voir de faux jugements, des accords dans lesquels le consentement est vicié ou des enfants purement et simplement donnés contre l’avis de la famille en échange de fortes sommes d’argent.


Extrait de « Justice, la bombe à retardement »,
Robert Laffont, 22 mars 2007 :

(...) Suit un dialogue de sourds...

Pour obtenir la non-réponse à la suite j'ai tout de même dû envoyer un RAR puis, quelques temps plus tard, un pli RAR.

La place Vendôme me propose de ressaisir le juge pour enfant de Nanterre, partial, qui veille avant toute autre chose à la réputation de tiers tel que les travailleurs sociaux de l'OSE France. La place Vendôme me propose aussi d'attendre la prochaine audience auprès de la Cour d'appel de Versaille, or cette Cour ne parait même pas respecter pas ses propres arrêts.




Un format lisible


Actualités de l'OSE France
4 avril 2007, extrait

Saluant la volonté de mémoire qui caractérise l’association, Jean-François Guthmann a annoncé que trois autres grandes figures historiques, Georges Garel, Andrée Salomon et Joseph Weill donneraient bientôt, à leur tour, leurs noms à des structures de l’OSE.

Il a également souligné l’originalité du CAJ Robert Job, « un pont vers l’autonomie pour les personnes handicapées » et n’a pas manqué l’occasion d’évoquer l’ouverture prochaine de nouveaux établissements à l’adresse des personnes en difficulté.

Dans cette perspective, Madame Pénélope Komitès a assuré l’OSE de sa disponibilité à développer un partenariat.


- Question : que faire ? -