April 12, 2007

« Une attaque de plein fouet », rien qu'un « malentendu lexical »

Cette phrase de Nicolas Sarkozy me choque, elle me rappelle en tous points les écrits et les agissements des travailleurs sociaux de l'OSE France : « Les parents ne sont pas membres de la communauté éducative, ils sont les premiers responsables de l'éducation de leurs enfants. »

Donc, je resterai premier responsable de Justine, comme déportée, comme vaporisée, en novembre 2005. Depuis, nous n'avons plus la moindre nouvelles d'elle. En effet, le juge pour enfant de Nanterre, bastion Sarkozyste, nous a interdit toutes relations (au motif que je serai sous l'empire d'un profond et sincère sentiment d'injustice).

Si je me fie à ce que rapporte la presse étrangère, il n'en serait rien, tout irait très bien, il ne s'agirait que d'un « malentendu lexical ».

M. Sarkozy remet en question la place des parents à l'école
LE MONDE | 11.04.07

Tenus à la veille du week-end pascal lors d'une réunion à Paris, les propos de Nicolas Sarkozy affirmant que "les parents ne sont pas membres de la communauté éducative" ont déclenché, bien qu'avec un temps de retard, de vives réactions des organisations de parents d'élèves. Il s'agit d'"une attaque de plein fouet" contre le rôle des parents à l'école, venant "détruire quarante ans de travail" et risquant de déclencher une "guerre pédagogique", juge le président de la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE). C'est une déclaration "surprenante" et qui "exige une clarification", estime pour sa part la Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public (PEEP).

Le candidat de l'UMP, qui s'exprimait vendredi 6 avril à la Mutualité, à Paris, lors de la rencontre "Femmes et égalité des chances", a consacré un passage de son discours à décrire "une école où les familles ont des devoirs, mais aussi des droits". "Pour autant, a-t-il dit, je n'accepte pas que les parents soient considérés comme des membres parmi d'autres de la communauté éducative. Les parents ne sont pas membres de la communauté éducative, ils sont les premiers responsables de l'éducation de leurs enfants. Je ferai abroger par le Parlement cette disposition de la loi Jospin de 1989, qui a mis en oeuvre une vision tellement dogmatique et idéologique de l'école."

M. Sarkozy a ensuite énuméré ce que devraient être selon lui les droits des parents en matière scolaire, citant successivement le "droit de connaître les performances" de l'établissement et celles de leur enfant, le "droit d'être immédiatement informés" si celui-ci "décroche", le droit "d'être reçus par les enseignants et le chef d'établissement" quand ils le demandent et celui de retirer leur enfant "d'une école dont le niveau ne permet pas de lui garantir un avenir". "C'est pour cela, a-t-il conclu sur ce sujet, que je veux supprimer la carte scolaire parce que choisir l'école de ses enfants est à mes yeux une liberté fondamentale."

M. Sarkozy n'a pas fait allusion à la représentation des parents dans les diverses instances de l'éducation nationale : conseils d'école, conseils d'administration dans le second degré et instances consultatives à l'échelle académique et nationale. Consacrée par la loi d'orientation de Lionel Jospin en 1989, mais réaffirmée par la loi d'orientation sur l'avenir de l'école d'avril 2005, de François Fillon, la notion de "communauté éducative", associant les représentants des parents au fonctionnement de l'institution, est aujourd'hui largement acceptée dans l'éducation nationale. Elle est, aussi, difficilement dissociable de ces modalités de représentation.

"VISION RÉACTIONNAIRE"

Pour Faride Hamana, président de la FCPE, qui avait déjà été outré, une semaine auparavant, par la défection des candidats à une réunion de sa fédération consacrée à l'élection présidentielle, les déclarations de M. Sarkozy visent clairement à remettre en cause les modalités de représentation des parents. "C'est explosif, mais c'est cohérent. C'est une vision totalement libérale et réactionnaire, qui tourne le dos au dialogue. Même avec Gilles de Robien, nous avions réussi, sur ce thème, à avoir un décret qui convenait à tout le monde", a-t-il commenté en faisant allusion au décret du 28 juillet 2006 sur le rôle des parents d'élèves.

"Le droit d'aller voir ailleurs, qu'on nous propose, c'est un leurre, poursuit-il. Si tout est remis en cause, s'il n'y a pas de représentation des parents, il y aura des conflits ouverts, car l'institution génère forcément des tensions. Pour faire plaisir à des minorités agissantes, M. Sarkozy est en train de générer du chaos dans le pays."

Jean-François Le Helloco, vice-président de la PEEP, estime que si ces déclarations signifient que "chacun, enseignants et parents, a ses droits de son côté, ce n'est pas la bonne solution". "On ne peut pas considérer que la part des parents s'arrête à la porte de l'école, souligne-t-il. Si c'est ça, nous ne pouvons pas l'accepter."


Parents à l'Ecole : indignation des intéressés, l'entourage de Sarkozy se justifie
TageBlatt.lu, le 12 avril

La volonté exprimée vendredi par Nicolas Sarkozy de ne plus reconnaître les parents d'élèves comme des membres à part entière de la communauté éducative a provoqué mercredi un tollé de tous les acteurs de l'Ecole et la justification de son entourage qui évoque un "malentendu".

C'est "extrêmement grave", a déclaré à l'AFP Faride Hamana, président de la FCPE, principale fédération de parents d'élèves en rappelant que "l'immense majorité des parents font confiance à l'école". "Si les parents ne sont plus membres de la communauté éducative, ils ne seront plus présents au Conseil supérieur de l'Education (CSE), instance représentative du monde éducatif, donc deviendront consommateurs de l'école et plus acteurs", a ajouté Jean-François Le Helloco, vice-président de la Peep, deuxième fédération de parents. "C'est un malentendu lexical", a-t-on rectifié pour l'AFP dans l'entourage du candidat, convaincu que Nicolas Sarkozy "considère que, bien au contraire, le rôle des parents associés à l'Ecole doit être maintenu et renforcé". "Je n'accepte pas que les parents soient considérés comme des membres parmi d'autres de la communauté éducative", avait déclaré le candidat de l'UMP dans un discours prononcé vendredi à la Mutualité, comme le rapporte Le Monde daté de jeudi.

"Les parents ne sont pas membres de la communauté éducative, ils sont les premiers responsables de l'éducation de leurs enfants", avait-il précisé. Pour son entourage, M. Sarkozy a voulu dire que "les parents ne sont pas +simplement+ membres de la communauté éducative, ils ont quelque chose à dire sur l'éducation de leurs enfants". Le candidat a d'ailleurs, de même source, rencontré des représentants de la Peep mercredi après-midi pour les convaincre d'un "malentendu fâcheux". La FCPE devait être contactée en début de soirée sur le même thème.

Les déclarations du candidat ont d'autant plus surpris les parents que celles-ci contredisent deux textes récents, signés par des soutiens de M. Sarkozy.

D'une part, la loi Fillon sur l'Ecole de 2005 rappelle la notion de "communauté éducative" créée par la loi Jospin de 1989 et la place des parents dans cette communauté. D'autre part, le décret signé par l'actuel ministre Gilles de Robien en août 2006 détaille leurs rôles et leur statut. "C'est un des seuls sujets sur lesquels on a été d'accord avec Robien", a réagi Bernard Boisseau, secrétaire général du Snes-FSU, principal syndicat des collèges-lycées, jugeant qu'"il n'est pas question de faire machine arrière" sur ce thème.

Luc Berille, secrétaire général du SE-Unsa, a rappelé à l'AFP que "s'il y a quelque chose qui fait consensus, c'est le fait que les parents ont une place à l'école désormais". Le décret créant un statut des parents d'élèves avait en effet été adopté à "une écrasante majorité" le 10 juillet 2006 par le Conseil supérieur de l'Education. Quant aux promesses du candidat en terme de "droits" réservés aux parents - notamment le choix de l'établissement - développées dans le même discours, la FCPE a estimé dans un communiqué qu'elles revenaient à "diviser les parents et les enseignants".


- Tranquillement, de rupture en rupture, bientôt consommé ? -

April 7, 2007

Au Garde des Sceaux et Ministre de la Justice

Lettre ouverte - 4 pages au format PDF

Monsieur le Garde des Sceaux et
Ministre de la Justice,


Le 11 décembre 2006 le ministère de l’intérieur m’a informé qu’il vous faisait suivre l’un de mes envois à l’attention de Monsieur Nicolas Sarkozy, ministre d’état, ministre de l’intérieur. En février 2007 je vous écrivais car je souhaitais savoir quelle suite a été donnée par vos propres services.

Question : avez-vous bien reçu ces correspondances ?

Question : vos propres services ont-ils donné une quelconque suite à la correspondance du ministère de l’intérieur ?


Dans l’attente, je vous prie de croire...

Extrait de « Justice, la bombe à retardement », Robert Laffont, 22 mars 2007 :

(...) Suit un dialogue de sourds ...


PARIS (AFP), 14 mars 2007 - (...) Le tribunal correctionnel de Paris a retracé mercredi six heures d'un dialogue de sourds qui a conduit le pétrolier à sa perte.


Les candidats accusés d'éluder la question de la diversité
Le Monde, le 7 avril 2007

"La France a besoin de sa diversité, et de ses talents", lançait Ségolène Royal, jeudi 5 avril, en meeting à Bordeaux. Pourtant, au-delà de déclarations de principe, la question des discriminations et des moyens de promouvoir la diversité reste étrangement absente de la campagne.

PARIS (AFP) - (...) Pascal Clément (Garde des Sceaux) : "Je suis peut-être nul, mais le ministre, c'est moi".


- Est-il possible que Pascal Clément ne sache pas lire ? -

April 5, 2007

Décision du jour : renvoi

La garde de Justine a été confiée au couple Clementz, « tiers dignes de confiance » selon le juge pour enfant de Nanterre. Lors de la précédente audience auprès de la Cour d'appel de Versailles, ce 29 mars 2007, j'ai fait remarquer aux juges que Justine était encore absente, qu'elle ne leurs est plus présentée depuis qu'elle a été placée en Alsace, en novembre 2005.

Ce 29 mars j'ai donc demandé un renvoi car je souhaitais que la Cour d'appel puisse entendre Justine. Mais les juges avaient alors préféré un compromis qui devait consister à recevoir Justine seule, sur commission rogatoire, ce 5 avril.


Mais ce matin, à 9h00, Maître Delphine Roughol, l'avocat de Justine, a annoncé que le couple Clementz n'aurait pas eu le temps d'organiser le trajet de Justine.

Les avocats étaient donc seuls devant la Cour. Eu égard au dossier, il y a eu renvoi au 2 mai.


Depuis novembre 2005, la procédure va ainsi de renvoi en renvoi, du siège à la Cour d'appel, de la Cour d'appel au siège, ce sans que Justine ne soit plus présentée à la Cour d'appel. Cette situation perdure après deux années sans contradictoire à Nanterre, de 2003 à 2005.

Justine a tout de même 13 ans, bientôt 14 ans. C'est un âge ou les enfants ont quelque chose à dire. Même ma cadette, Keïra, aurait quelque chose à dire or elle n'a que 4 ans !

En mai je devrais à nouveau plaider, je pourrais donc encore me plaindre de cette situation, caresser à nouveau de faux espoirs... A moins d'un ultime renvoi ? Et la dernière est qu'il n'y a donc plus de contradictoire chez le juge des tutelles non plus ! J'en suis maintenant quasi blazé face à tant d'hypocrisie, de mensonges et de mauvaise foi.





Ce matin j'ai rentré deux livres : « Pladoyer pour le mensonge » et « Justice, la bombe à retardement ( dans les coulisses de Bobigny ) ». Ces livres complèteront, entre autres, « L'éloge de la barbarie judiciaire », « Le pouvoir psychiatrique », « Le sanglot judiciaire » et « Place Beauvau ».

Nanterre cherchait un malade, souhaiterait me faire passer pour parano à défaut d'autres éléments susceptibles de motiver les décisions du juge pour enfant. L'équipe de Charlie hebdo pourrait avoir identifié un vrai parano :




La vie d'un parano, la sarkozyte
Charlie hebdo du 4 avril 2007


J'attend encore « Une nouvelle maladie mentale en URSS : l'opposition » ainsi que « L'enfance muselée : Un médecin témoigne ».

L'enfance muselée : Un médecin témoigne
De Catherine Bonnet (Auteur), Jean-Yves Hayez (Préface)

De la présentation de l'éditeur : L'auteur témoigne des résistances qu'elle a rencontrées pour faire entendre la voix de ses jeunes patients, tout comme celle de 200 autres médecins et autres professionnels de l'enfance, indignés par les mêmes abus et victimes des mêmes pressions au silence. Elle nous fait découvrir les défaillances de la loi française envers les enfants maltraités. Elle décrit comment d'autres pays occidentaux ont résolu des situations similaires.

Editions Thomas Mols (29 mars 2007)
ISBN-10: 2930480017
ISBN-13: 978-2930480015


Puis toujours afin de situer toutes ces décisions et ma propre affaire dans le contexte social et politique du moment, la campagne présidentielle et les très prochaines élections, une revue de presse :

Un ex-fidèle de Sarkozy entendu par la justice. Témoin assisté, Thierry Gaubert a dû s'expliquer sur une affaire d'abus de biens sociaux.
Libé, 5 avril 2007

Le Monde - Les candidats à la présidentielle confrontés à "ce que veulent les femmes"
Invités par l'hebdomadaire "Elle" à Sciences-Po, huit des douze candidats à l'Elysée ont répondu aux questions sur la parité, la garde d'enfant, les violences faites aux femmes, la contraception...

jeudi 5 avril 2007, 19h54
Réquisitoire mesuré après la mort d'un adolescent

DOUAI (AP) - Des peines allant de dix mois de prison avec sursis à 20 ans de réclusion criminelle ont été requises jeudi après-midi devant la cour d'assises du Nord à l'encontre de sept membres d'une famille accusés d'avoir enlevé et torturé un adolescent à Wattrelos, près de Roubaix, en mars 2004.

Trois d'entre eux comparaissent libres pour non-dénonciation de crime ou destruction de preuves. Les accusés risquent des peines allant de cinq ans de prison à la réclusion criminelle à perpétuité pour ce "petit meurtre en famille", comme l'a qualifié un des deux avocats des parties civiles dans sa plaidoirie.




L'Huma du 5 avril


Le Monde - "Trop de pression" : le testament d'une salariée. Émotion suite au suicide d'une salariée du groupe de restauration collective Sodexho.


Présidentielle 2007 | L'actu
Azouz Begag démissionne
Le Figaro, le 5 avril 2007

Le ministre délégué à la Promotion de l'Egalité des chances veut « reprendre sa pleine liberté de parole » face à Nicolas Sarkozy.

La rupture est consommée :
après s’être rallié à François Bayrou, Azouz Begag a démissionné de son poste de ministre délégué à la Promotion de l'Egalité des chances. Il a envoyé une lettre de démission à Dominique de Villepin, qui "a proposé au président de la République de faire droit à cette demande". Jacques Chirac a aussitôt mis fin aux fonctions d’Azouz Begag, selon un communiqué de l’Elysée.

Azouz Begag, adversaire déclaré de Nicolas Sarkozy, souhaite « reprendre sa pleine liberté de parole », selon un communiqué du premier ministre. Depuis son soutien à François Bayrou le 16 mars, il a été rejoint par le ministre de la Recherche François Goulard.

Azouz Begag doit publier le 11 avril aux éditions Fayard un brûlot contre le ministre de l’Intérieur, intitulé « Le mouton dans la baignoire ». Une référence à une déclaration de Nicolas Sarkozy sur un plateau de TF1 à propos des pratiques de la fête musulmane de l’Aïd, contre laquelle l’ex-ministre s’était vivement élevé sur Canal+.

En visite à Villeurbanne, dans la banlieue lyonnaise, Nicolas Sarkozy a ironisé sur la démission d'Azouz Begag. "Vous me l'apprenez. Donc, il va parler maintenant. Voilà une bonne nouvelle", a-t-il lancé.


PARIS (AP) - La plainte déposée par un habitant de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) contre le candidat UMP à la présidentielle et ancien maire de la commune, Nicolas Sarkozy, soupçonné dans la presse d'avoir concédé des avantages à un promoteur en échange d'un rabais sur son appartement, a été déclarée irrecevable, a-t-on appris jeudi auprès du parquet de Nanterre.

Le doyen des juges d'instruction de Nanterre, Alain Philibeaux, qui a reçu la plainte avec constitution de partie civile le 26 mars, a adressé par la suite une lettre au plaignant, Marc Salomone, pour lui indiquer qu'il n'avait pas "qualité à agir" puisqu'il n'était pas victime des faits dénoncés, a-t-on ajouté de même source.


MARMANDE (Lot-et-Garonne) (Reuters) - Un apiculteur du Lot-et-Garonne a demandé au juge des référés de Marmande dans le Lot-et-Garonne d'interdire préventivement les prochaines semences de maïs transgénique d'un agriculteur qui avait déjà reçu la visite des Faucheurs volontaires. Le juge a mis sa décision en délibéré au 24 mai.

KAMPALA (AP) - Un tribunal ougandais a abrogé une loi sur l'adultère jeudi, au motif qu'elle était anticonstitutionnelle et favorisait les hommes.

JAKARTA (AFP) - La justice indonésienne a relaxé jeudi le rédacteur en chef de la version locale du magazine Playboy, accusé d'outrage à la pudeur, en dépit de la pression d'islamistes qui réclamaient une peine exemplaire.




Dessins de Delize, sur Yahoo!



BORDEAUX (AP) - Après l'escalade verbale des derniers jours entre elle et Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal a annoncé jeudi soir qu'"à partir d'aujourd'hui et jusqu'au premier tour de l'élection présidentielle", elle s'adressera "exclusivement" aux Français et "refusera de répondre à toutes les attaques, d'où qu'elles viennent".

BORDEAUX (Reuters) - Neuf policiers ont été blessés mercredi soir par des jets de bouteilles et de pierres lors d'un contrôle d'identité dans une cité de Bassens, près de Bordeaux, apprend-on de source proche des syndicats de police.

PARIS (AP) - La présidente de la société de travail intérimaire Crit, Nathalie Jaoui, a formellement démenti jeudi l'existence d'un système mis en place au sein de son entreprise afin de ne pas payer aux intérimaires certaines indemnités de fin de contrat.

La société Crit Intérim est visée par une information judiciaire ouverte par le parquet de Paris à la suite d'une plainte de la CFTC déposée en mars 2006 pour vol et escroquerie. Elle a été confiée à la juge d'instruction Sophie Clément, a-t-on expliqué jeudi de source judiciaire.

L'enquête doit tenter de déterminer si des indemnités de fin de contrat auxquelles ont droit les intérimaires n'auraient pas été détournées à l'aide d'un logiciel informatique servant à rédiger les feuilles de salaire.


- Entre mascarade, impostures et hypocrisie -

April 4, 2007

Les parents de l'enfant tentent de comprendre


Au terme des deux siècles étudiés ici, l'un des cercles placé dans la dépendance du centre, le cimetière, peut être qualifié de chrétien parce que en sont exclus les pécheurs non repentis, les suicidés, les hérétiques et les infidèles. (...) Au fond, les hérétiques des XIe-XIIe siècle, ces êtres qui, faute de pouvoir être appréhendés directement à travers leurs propres écrits, nous paraissent quelque peu fantomatiques, ne sont que de pures fictions, d'utiles repoussoirs permettant à ceux qui s'en démarquent de définir les traits constitutifs de leur identité collective. Le prix à payer de cette définition identitaire est l'émergence d'une société d'intolérance.

Page 262, 5.Repoussoirs
Ordonner et exclure
Cluny et la société chrétienne face à l'hérésie, au judaïsme et à l'islam (1000-1150)
Iogna-Prat, Champs/Flammarion

Un peu comme la maman de Justine, partie trop tôt, dans des circonstances inacceptables, voir au 2 septembre 2005, l'essentiel de l'ordonnance de non-lieu. Ces parents souhaiteraient aussi comprendre :

CAEN (AP) - Le parquet du tribunal de grande instance de Caen (Calvados) vient d'ouvrir une information judiciaire contre X après la plainte d'une famille de Fleury-sur-Orne qui tente de comprendre les causes inexpliquées de la mort de leur enfant âgé de huit ans, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

Début janvier, le jeune garçon souffrant de maux de ventre avait été conduit par ses parents chez un médecin qui lui a prescrit un traitement. Le lendemain, l'enfant toujours souffrant fut conduit au service des urgences d'une clinique privée de Caen où il fera un nouveau malaise.

Conduit d'urgence au CHU de Caen par les services du Samu, l'enfant décèdera pendant son transfert.

Depuis, les parents de l'enfant tentent de comprendre les causes exactes du décès de leur fils. En fin de semaine dernière, ils ont, sur conseil de leur avocat, déposé plainte et le procureur de la République qui a ouvert une information judiciaire pour "homicide involontaire".

Enterrés sous X...
Le Monde, le 3/4/07

C'est là qu'ils l'ont retrouvée." La main tremble un peu pendant que souffle la bise froide sur la plage de Hemmes-les-Marck, près de Boulogne, dans le Pas-de-Calais. C'est ici que le corps de Florence Magnier s'est échoué, méconnaissable. Un chasseur l'a découvert, et les pompiers ont ramassé ce corps anonyme. A 40 kilomètres de là, pendant encore quatre longues années, désespérant de comprendre, sa famille l'a cherchée, sans se douter qu'elle était déjà sous terre. Enterrée sous X...

Plus d'infos...


- Sans commentaires -

April 3, 2007

Les magouilles chez le notaire reprennent

Je viens de recevoir une ordonnance du juge des tutelles, j'informe mon avocat. Les tiers prétendus dignes de confiance, le couple Clementz, ne seront jamais mieux servis que par eux mêmes, c'est ce qu'ils réclamaient dès 2004 :

Bonjour,

Je viens de recevoir une ordonnance du juge des tutelles, hors débat ou audience contradictoire.

L'inventaire de la succession de Mr Kurt Bulow, le grand-père de Justine, est non conforme à la réalité juridique et au préjudice de Justine, évidemment.

Cet inventaire avait été réalisé par Maître Charles Halter, le notaire de la famille maternelle. Un clerc de l'étude de Maître charles Halter a maintenant été désigné afin qu'il représente Justine dans le cadre de la succession de Monsieur Kurt Bulow.

L'ordonnance a été notifiée aux époux Clémentz qui ont construit une maison sur le lot de terrain de la succession de Monsieur Kurt Bulow.

Cette ordonnance est en pièce jointe.

Cordialement,
Bruno KANT


Il n'était pas question pour moi de m'engager sur une telle voie, signer des documents non conformes. Mais il y a maintenant « urgence », donc « execution provisoire », je suppose que les époux Clementz ainsi que Maître Charles Halter doivent balayer rapidement sous le tapis là où il n'y avait, à mon sens, aucun impératif de délais :







Encore à mon avocat :

Objet : très brièvement, suite à votre appel - Re: Un tiers a été désigné administateur Ad'hoc de Justine

Bonjour Maître,

On m'accuserait donc une fois encore ne pas avoir progressé là où il ne m'a jamais été présenté un document conforme à la réalité juridique.

Le procureur de Nanterre a été informé de cette situation mais n'a jamais donné suite. Je serai donc coupable parce que le Proc' n'a pas fait son travail. Voyez surtout ma lettre au Ministre de l'intérieur, elle est au dossier en pièce jointe à l'attention du Procureur Général. En page 7 vous trouverez copie d'un courrier de Maître Charles Halter au JT :

   LONovembre2006MinistreInterieur.pdf


D'autre part, sachant que les institutions n'ont jamais travaillé avec moi, cette décision récente du JT ne me parait pas anormale : le couple Clementz la réclamait depuis 2004.

Cordialement


- Voilà encore les époux Clementz juges, intéressés et parti -

March 29, 2007

Ce matin il y a eu l'audience, à Versailles


« La croyance que rien ne change provient soit d'une mauvaise vue, soit d'une mauvaise foi. La première se corrige, la seconde se combat. » Nietzsche, 1844-1900

Voir au 18 novembre 2006, « Mais qu'est-ce qu'un procédurier ? », ce qu'est « l'idéal de justice », etc.

Il y a donc eu l'audience, à Versailles, auprès de la Cour d'appel. J'y étais pour contester un ultime jugement du juge pour enfant de Nanterre, l'ordonnance du 23 novembre 2006, au format PDF.




La Cour d'appel de Versailles


Bien sûr, mon aînée était une fois de plus absente (mais représentée). Depuis que Justine a quitté la région parisienne, elle n'est plus présentée au collège de la Cour d'appel.

Le couple Clementz, les tiers « dignes de confiance », ne se sont pas déplacés non plus au motif de contraintes professionnelles.

J'ai demandé un report d'audience et que Justine soit présente ce que la Cour n'a pas accepté. Mais la Cour a trouvé un très bon compromis : j'ai plaidé et Justine sera reçue jeudi prochain, en présence de son avocat et du mien.


J'ai pu expliquer pourquoi j'ai écrit au Procureur Général, la Cour a très bien compris quelles étaient mes motivations : de nombreux éléments joints et cités dans cette lettre n'ont pas à figurer dans ce qui serait un dossier d'assistance éducative.

J'ai aussi bien expliqué que je ne suis pas parano. Certaines décisions sont le fait du hasard, de l'arbitraire, et il faudrait effectivement être parano pour imaginer qu'il y a complot ou que le monde entier vous en veut. Pour l'illustrer, j'ai rapidement décrit ce qui s'est passé lors de mon inscription sur la liste électorale : refusé par une commission de Nanterre mais accepté par un juge (qui ne siège pas à Nanterre). J'ai souligné que cette décision de m'inscrire sur la liste électorale a été rendue en quelques semaines seulement et que la juridiction du juge pour enfant est bien plus lente.


Etc, etc, je ne rentre pas plus avant dans les détails de tout ce qui s'est dit à l'audience.

L'essentiel du temps a pu être consacré à discuter de l'intérêt de mes deux enfants et de ceux de Justine plus particulièrement. Le dossier de Justine parait bien être vide, comme depuis toujours. A mon sens, rien ne justifie le placement de Justine en Alsace. La rupture qui a été imposée par le juge pour enfant de Nanterre me parait encore moins justifiée.

L'avocat de Justine n'a pas souhaité plaider, préférant attendre la semaine prochaine. L'Avocat Général n'a pas souhaité requérir non plus avant d'avoir entendu Justine.


J'avais apporté quelques livres, deux d'entre eux m'ont été utiles. Le Président de la Cour d'appel en aurait reconnu un au moins :

  - internat et séparations, R. Josefsberg
  - justice et psychiatrie, normes, responsabilités, éthique, colloque de l'ENM
  - Dialogue n°165, l'autorité parentale (...), pour un article de C. Davidson
  - le sanglot judiciaire
  - le pouvoir psychiatrique, de Foucault
  - la responsabilité des magistrats, GIP recherche, justice
  - la demande de justice en protection de l'enfance


La dernière fois, en mai 2006, j'avais déposé plusieurs choses et une partie s'était perdue. En effet, en août, Nanterre m'a retourné un dossier retrouvé au TGI.

Cette fois ci je n'ai déposé que deux feuilles, deux attestations.

Il n'y a plus qu'à attendre jeudi, des nouvelles de mon avocat, puis une date et le délibéré.

Des actualités, pour cerner quelque peu le contexte social et politique du moment...


Chat sur le Monde.fr
Christian Mouhanna : "Depuis Vichy, pour la police, le citoyen est un individu à contrôler"

Deux jours après les événements dans la gare du Nord, Christian Mouhanna, sociologue et auteur du rapport de recherche "Réinventer la police urbaine : Paris-Montréal", revient dans un chat au Monde.fr sur les rapports tendus entre police et citoyens.


Présidentielle 2007 | La campagne sur le web
L'oeil du web scrute la Gare du Nord

Le Figaro, 29 mars 2007

Photos, vidéos, les témoins qui assistaient aux affrontements de la Gare du Nord ont saisi l’évènement. Avec un regard parfois différent.


Les titres et des extraits du 19h de France 3, Languedoc-Roussillon, du 27 mars. « Un syndrôme de plus en plus fréquent, celui de l'aliénation parentale, il consiste à décrédibiliser un des deux parents aux yeux des enfants, les querelles sont nombreuses avec les divorces qui sont à l'origne de ce mal », « une affaire troublante, (...) une jeune femme a abandonné un enfant de deux ans », « il s'agit d'un processus qui consiste à pousser un enfant à haïr l'un de ses parents ou à le décrédibiliser sans que cela soit justifé. Cette théorie est largement controversée... » Ces extraits ne manqueront pas de susciter des réactions :






Elle abandonne son bébé et poignarde sa belle-mère
La dépèche du Midi, 28/3/2007

(...) À ce stade de l'enquête il est encore trop tôt pour avancer des hypothèses. L'heure est à présent aux explications. Soupçonnée d'abandon d'enfant et de violences aggravées, la jeune femme devrait être entendue par les enquêteurs du service d'investigation judiciaire encore aujourd'hui.


Ecole Rampal : la directrice ne sera pas poursuivie
Liberation.fr avec AFP, jeudi 29 mars 2007
Valérie Boukobza ne fera l'objet d'aucune poursuite, administrative ou judiciaire, annonce le ministère de l'Education nationale.

(...) C'est ce qu'a annoncé ce matin le ministère de l'Education, visiblement soucieux de calmer le jeu dans cette affaire qui a provoqué une émotion considérable.


EuroNews - Réunis en sommet à Riyad, en Arabie saoudite, les leaders de la Ligue Arabe ont appelé Israël, en vain, à accepter leur initiative de paix.

Mahmoud Abbas, le président palestinien, a déclaré devant les dirigeants des pays arabes et Ban Ki-Moon, le Secrétaire général des Nations Unies, que le rêve d'une paix israélo-palestinienne pouvait se réaliser si la volonté existait du côté de l'Etat Hébreu, mais Jérusalem a répondu que dans les conditions proposées c'était impossible. Le plan de paix arabe offre à Israël une normalisation de ses relations avec tous les pays arabes en échange d'un retrait des territoires occupés par l'Etat hébreu depuis 1967, de la création d'un Etat palestinien avec Jérusalem-est pour capitale et d'un règlement "équitable et agréé" de la question des réfugiés palestiniens. Shimon Péres a rappelé qu'Israël ne pouvait pas accepter cette proposition telle quelle, et qu'il fallait encore négocier en préalable.


- Voilà pour ce 29 mars... -

March 26, 2007

J-3 jours


Lulu1006 a écrit :

A plusieurs reprises depuis le début de la procéordure, vous avez enfreint une déontologie (notamment les articles 3 et 16) que vous êtes censée respecter, et je m’expliquerai pro-chainement très amplement sur ces points.

D'après mon avocat, rappeller des textes ou se référer à une quelconque jurisprudence ne sert à rien. Ca s'explique : le juge du siège est indépendant et interprete les textes comme bon lui semble.

Ensuite intervient la CA, des mois plus tard : "ah ben oui, c'est une situation étrange... Mais vu que la situation est telle depuis des mois... Et il y a ces éléments nouveaux... Retournez donc voir le juge du siège". D'audiences au siège en reports et audiences à la CA, les années passent.

Encore 4 ans et c'est la quille : la grande aura déjà 18 ans. Par chance, personne n'a réclamé la petite ou on en prennait pour 14 ans encore, sans jamais un procès équitable.


Pour moi, c'est J-3. Je vais souligner que la CA, le juge du siège et les divers services de l'Etat et de la région n'ont jamais travaillé avec moi, à aucun moment, en plus de 4 ans. Plus de 4 ans et ils n'ont toujours pas investigué comme ils auraient pu le faire. Plus de 4 ans que je suis le suspect, ce présumé coupable, et que mes enfants, ma compagne et moi sommes les condamnés.

Je vais aussi dire aux juges du collège de la CA que ce dispositif supposé protéger les enfants et ces divers intervenants ne sont pas dignes de confiance. Ca fait un moment que j'ai fini d'écrire et que je ne brasse plus que de précédentes lettres, je vais remettre celle-ci à la CA : lettre ouverte du 10 décembre 2006 au garde des Sceaux et Ministre de la justice.

je remettrais aussi quelques bricoles encore, telles que des lettres ou comme ceci, une caricature d'il y a plus d'un siècle :




Puis la CA n'aura plus qu'à rendre un faux jugement de plus.

Lulu1006 a écrit:

C'est bien, ça, la paranoïa.

Oui, c'est parfait: il y a eu magouilles à la banque, c'est noir sur blanc. Mais pour le Proc' et les juges, il n'y a AUCUN problème: monsieur est parano.

Tant que j'étais le présumé coupable, ah, ça y allait, les calomnies fusaient dans tous les sens.

Mais maintenant que le suspect serait quelqu'un d'autre que moi... Bah, "on peut plus faire marche arriere, c'est pas aussi simple, nous avons nos procédures, puis il y a l'usage et nos copains à protéger aussi."


- Audience, ce 29 mars -

March 12, 2007

Quoi faire de spectaculaire devant un grand mémorial parisien ?


PARIS (Reuters) - Plusieurs milliers de personnes ont manifesté à Paris pour dénoncer le nouveau protocole régissant les règles d'assurance-chômage des intermittents du spectacle.

Le Monde, 12/3/07 - Nouvelle démission dans le scandale sur les soins aux vétérans américains
Le général Kevin Kiley, responsable des services médicaux de l'armée américaine a démissionné lundi après les révélations du "Washington Post" sur les conditions d'hospitalisation de soldats américains blessés en Irak et en Afghanistan.

Le Monde, 12/3/07 - Le négationniste Robert Faurisson en procès contre Robert Badinter

L'ex-professeur d'université Robert Faurisson, maintes fois condamné pour négationnisme, a répété lundi 12 mars que l'Holocauste était un "mensonge historique" au cours d'un procès en diffamation qu'il intente à l'ancien ministre Robert Badinter, qui l'a qualifié en novembre dans une émission d'Arte de "faussaire de l'histoire".

A la barre, M. Faurisson, 77 ans, a maintenu avec force que "les prétendues chambres à gaz hitlériennes et le prétendu génocide des juifs [formaient] un seul et même mensonge historique." Cette déclaration lui a déjà valu une condamnation, a rappelé le président de la 17e chambre correctionnelle.

L'ancien garde des sceaux, poursuivi au civil pour "diffamation", a évoqué, avec émotion, la déportation de son oncle, de sa "grand-mère de 80 ans" et de son père, alors qu'il avait 15 ans, qui ont "tous été exterminés" dans les camps nazis.

L'ancien ministre de la justice a déclaré : "Le négationnisme est l'une des pires entreprises de faussaires de l'histoire. Tout à coup, cela voudrait dire qu'il n'y a plus de morts, qu'il n'y a plus d'assassins, que les juifs morts sont morts pour rien, morts par hasard."

De source science-po.org

S'engager par des action extrèmes
Les occupations
Les grèves de la faim
Les actions spectaculaires


Finalement, les actions qui auront souvent le plus de portée sont les actions spectaculaires ou originales, qui restent cependant totalement légales. On peut par exemple penser aux archéologues qui se sont jetés dans la Seine en 2003 pour attirer l'attention du publique sur la réforme de l'archéologie qu'ils contestaient. Le résultat ne s'est pas fait attendre : tous les médias en parlaient le lendemain.

Un autre exemple parlant était celui des associations de défense de la sécurité routière qui, après la publication des chiffres annuels du nombre de morts sur la route en France, s'étaient allongés un peu partout en France en travers des routes, après avoir demandé l'autorisation de la préfecture. Il s'agissait là d'un geste symbolique et spectaculaire qui a bien alerté les automobilistes.

Pour ceux qui auraient en tête de revendiquer « tous nus », afin d'attirer l'attention sur eux (après tout ça pourrait marcher), il ne faut pas oublier qu'en France on sanctionne les atteintes à la pudeur. Si vous voulez rester dans l'esprit un peu fun, on pourra rappeler les « sidaction » qui avaient réussi à obtenir une autorisations des pouvoirs publics afin d'enfiler un préservatif géant sur l'obélisque de la Concorde.

En outre, les actions qui consistent pas exemple à verser des tonnes de fruits ou légumes sur la voie publique, bien que spectaculaires, sont illégales puisqu'elles bloquent la circulation.

Ce qui marche le mieux c'est donc sans doute la créativité, l'originalité sans illégalité. Il s'agira de rivaliser d'idées pour soutenir au mieux votre cause (à ce propos on ne peut s'empêcher de tirer la révérence aux auteurs du suicide collectif de nains de jardins qui visait à attirer l'attention sur leurs conditions de vie particulières).


- S'engager à la folie -

March 10, 2007

De nombreux documents administratifs


PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a été accusé vendredi de "lepénisation" et de "xénophobie" à gauche et au centre en proposant, s'il était élu à l'Elysée, de créer un ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale.

Le candidat de l'UMP, en déplacement en Basse-Normandie, a répondu que les Français trancheraient.

"L'intégration et l'identité nationale, ce ne sont pas des gros mots, ça existe. Ce sont de bien petites polémiques. Mais si on veut m'interdire de parler de l'identité nationale, faisons le débat avec les Français", a-t-il déclaré aux journalistes. "Je ne vois pas comment on peut faire de l'intégration sans parler de ce que nous sommes", a-t-il ajouté.

Je me suis rendu à la mairie de Paris où j'ai pu rencontrer les fils et les filles d'enfants juifs déportés par la France. J'ai discuté avec l'un d'eux de leur histoire ainsi que de celle qui me préoccupe, celle de mes propres enfants et de ma famille, le rapt et la disparition de Justine.

Le 12 novembre 2006 j'envoyais une dernière lettre au juge pour enfant de Nanterre. L'ordonnance rendue ensuite, le 23 novembre 2006, au format PDF. Ce 29 mars devrait donc avoir lieu l'audience en appel de cette ultime décision du siège.

L'exposition à la mairie de Paris est très intéressante, on y perçoit l'appareil administratif et l'usage qui a déjà pu en être fait. A propos d'impostures ou de mascarade concernant les déportations des juifs par la France, le CRIF s'était exprimé en 2006 :

Encore un sujet tabou
30/11/06
Le CRIF - Thème: Shoah

Lors de la projection du documentaire franco-autrichien "La mémoire des enfants" au 14e Festival du film juif, qui vient de se tenir à Vienne sous le patronage de lambassade de France, le réalisateur du film a fait part de sa colère suite à la censure dune des phrases du texte évoquant les "11400 enfants juifs de France livrés aux nazis par les autorités françaises et assassinés à Auschwitz".

Basé sur des documents réunis par les Klarsfeld, le film démontre le zèle français dans les déportations, ajoute Libération qui parle de "censure française".











Revue d'histoire de l'enfance "irrégulière", Numéro 3, 2000
L'enfant de justice pendant la guerre et l'immédiat après-guerre
Extrait :

2) La censure de Vichy

... et qu'il importe ici de restituer. Nous sommes de nouveau dans les scènes se déroulant à l'Hôtel du Parc, quand Jean Victor accompagné de ses deux acolytes, Malory et Ferrand, tente d'obtenir d'un fonctionnaire guindé l'autorisation d'ouvrir son centre de rééducation en se livrant à un réquisitoire contre les « bagnes d'enfants » ...


La France condamnée pour abus de détention provisoire
NouvelObs 29.01.2007
La Cour européenne des droits de l'Homme a donné raison à un requérant placé en détention provisoire depuis plus de cinq ans, à Mulhouse.


PARIS (AP) - "Ulcérée" selon ses proches par la proposition de Nicolas Sarkozy de créer un ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale, Ségolène Royal a dénoncé samedi l'amalgame "assez ignoble" et la "confusion malheureuse" de son rival de l'UMP.

"Je trouve assez ignoble de faire cet amalgame entre l'identité française et les travailleurs immigrés", "c'est une confusion malheureuse", a accusé la candidate du PS en visite au Salon de l'agriculture. "Jamais les travailleurs étrangers n'ont menacé l'identité française".




Yahoo - Par Delize : « discrimination positive »



Voir au 29 octobre 2006, comment fonctionne la HALDE ou au 18 septembre 2006, la torture dans la république. Voir également au 6 décembre 2005, « supprimer les accusateurs bis » ou encore, la lettre ouverte au garde des Sceaux des avocats des acquittés de l'affaire dite d'Outreau :

« Nous rappellerons encore que les pestiférés que nous étions, au même titre que nos clients «pédophiles», ont multiplié dans l'indifférence générale les appels au secours de la raison (plus de deux cents demandes de mises en liberté, demandes d'actes : toutes refusées...) auprès d'une institution autiste et souvent méprisante. »


M'étant garé à proximité du tribunal de Paris j'ai pu constater que la fraternité n'est plus en vrac. Maintenant des pinailleurs remarqueraient que l'égalité serait à redresser un peu aussi mais c'est beaucoup moins perceptible :




Il y a peu, la fraternité était encore en vrac


- Raymond Barre : « il fallait faire fonctionner la France » -

March 9, 2007

Justine, bientôt 14 ans, comme déportée


Les Rière intentent des actions en justice, mais sont régulièrement déboutés. Le palais de justice d'Amiens est dominé par la forte personnalité d'Olivier Baynast de Septfontaines, avocat général près la cour d'appel. (...) Les Rière ont introduit une requête en suspicion légitme. Ils invoquent le contexte familial de cette captation d'héritage. Mais là encore ils sont déboutés, au motif que ces liens de parenté ne concernent pas les magistrats du siège. L'histoire se complique lorsqu'on sait que Wallerand de Saint-just s'est faufilé dans la procédure (...) tenaillés par le snobisme (...) magistrats et avocats brûlent d'être conviés aux anniversaires, aux rallyes et aux chasses (...) On s'attend que la cour d'appel abolisse l'Ancien Régime qui a survécu jusque-là en Picardie. Pour l'instant, le Palais chante encore : « Tout va très bien, madame la marquise. »
NouvelObs, 8-14 mars 2007

Voir aussi au 23 juillet 2006, « Liberté, égalité et ancien régime » ou tout aussi Ancien et qui se serait perdu vers 1850, « Placets et lettres de cachet ».

Voir encore au 18 mai 2006 pour ce qui concerne la récusation ou la mise en suspiçion légitime : innaccessible. Comme je l'écrivais récemment au Garde des Sceaux, « l’institution parait depuis un moment déjà s’auto protéger. (...) toutes voies de justice ou de recours usuelles seront inopérantes. »

Je m'adresse déjà au Procureur Général. En novembre dernier, j'écrivais au juge pour enfant que « je n’entrerais sûrement pas en « scène judiciaire » dans un rôle dont certains tiers pourraient souhaiter que je sois affublé. » Ce procès n'est qu'une mascarade.

J'étudie le dossier de ma fille aînée Justine ainsi que le dispositif de la protection de l'enfance depuis plus de trois ans. Cela me permet de comprendre les jugements et les contextes dans lesquels ceux-ci sont rendus. Sur mon site Internet on trouve donc bien plus que des éléments et références à ma propre affaire :





PARIS (AP) - "La France est un pays qui s'est ouvert qui a toujours été ouvert et ceux que nous accueillons doivent prendre en partage cette histoire et ces valeurs", a expliqué Nicolas Sarkozy en déplacement en Normandie. "Dans les valeurs de la France, de l'identité de la France, il y a la laïcité, il y a l'identité, il y a la République", a-t-il détaillé. Ecartant les "petites polémiques", il a jugé que les termes "identité nationale" "ne sont pas des gros mots".

PARIS (AP) - Le candidat UDF à la présidentielle François Bayrou a estimé vendredi qu'"une frontière a été franchie" avec la proposition de Nicolas Sarkozy de créer un ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale.

"Depuis combien de temps un responsable politique, dans notre pays, n'a pas dit je vais créer un ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale: qu'on ait un ministère pourquoi pas? Mais enfermer dans la même phrase immigration et identité nationale, je ne sais pas ce que vous voyez ce que cela cherche à évoquer", a-t-il analysé sur Europe-1. "Il y a une frontière franchie".

"Puisque Simone Veil s'est prononcée hier pour Nicolas Sarkozy, je demande à Simone Veil, dont je connais les convictions et l'histoire, si elle est prête à apporter son soutien et sa caution à un ministère 'de l'Immigration et de l'Identité nationale'", a lancé François Bayrou. "La Simone Veil que j'ai connue et respectée, je suis sûr qu'elle ne peut pas accepter cette approche".

Face aux critiques de Simone Veil, le candidat de l'UDF a refusé de répondre directement, expliquant qu'"on annonce de partout la mobilisation du ban et de l'arrière-ban, depuis des décennies et qui veulent que rien ne change". AP


16 mois de bagne
Buchenwald - Dora
par le numéro n° 43 652

Punitions

   Aux souffrances et mauvais traitements, s'ajoutaient les sévères punitions qui frappaient sans pitié tout manquement au règlement. Il suffisait d'être suspecté pour encourir le dernier supplice.
   Officiellement, deux punitions étaient appliquées : 25 coups de gummi et la pendaison.
   Toutefois, le sadisme des SS ne pouvait s'en contenter. Ainsi réduisaient-ils les rations de moitié, lorsqu'ils ne les supprimaient pas totalement, aux kommandos dont le travail était déficient.
   Avait-on le malheur, au retour du travail, de ne pas défiler devant les baraquements SS en exécutant le pas de l'oie de façon impeccable ? On risquait de passer la nuit debout sur la place d'appel.
   Rentrant, un soir, excessivement fatigués et traînant les pieds, un jeune SS ingénieux s'en aperçut et nous apostropha : « Ah ! vous êtes fatigués, je vous retrouverai après l'appel ».

Buchenwald

   Nous espérions, en arrivant au camp, trouver à boire et à manger. Hélas, le jeûne devait continuer. Vers trois heures du matin, on nous réunit dans une salle avec les autres détenus, lesquels, comme nous, doivent se déshabiller. Nous sommes désormais intégrés dans la masse. Nous défilons devant des SS auxquels nous devons remettre, montres, alliances, bijoux. De crainte de recel, on nous fouille dans la bouche et... ailleurs. Personnellement, n'ayant point d'alliance ni de bague, ayant prétendu être célibataire, je subis une fouille révoltante.


PARIS (AP) - La banlieue a promis de descendre dans les urnes. L'abstention, traditionnellement très forte dans les quartiers populaires, pourrait faire cette fois les frais de la forte mobilisation qui se dessine pour la présidentielle, et semble devoir surtout profiter à la gauche.

Dans la foulée des violences urbaines de l'automne 2005, les campagnes civiques menées en banlieue ont entraîné de nombreuses inscriptions sur les listes électorales, dont les jeunes et beaucoup de déçus de la politiques étaient absents depuis longtemps.


PARIS (AP) - Les quelque 820.000 électeurs inscrits pour voter depuis l'étranger à la présidentielle sont plus de deux fois plus nombreux qu'en 2002, parce qu'ils ont été nombreux à s'inscrire dans les consulats, mais surtout en raison d'une simplification des listes électorales.


La garde à vue controversée de quatre pères d'enfants délinquants
Le Monde | 09.03.07


MEYZIEU (AFP) - Le ministre de la Justice Pascal Clément a inauguré vendredi à Meyzieu (Rhône) le premier établissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) de France, voulant donner la priorité à la réinsertion des jeunes détenus hors du monde carcéral adulte, mais suscitant les critiques de nombreuses organisations.

"C'est la première fois que nous créons ce genre d'établissement spécialement pour les mineurs. C'est une fierté car nous voulions sortir les mineurs des prisons pour adultes", a déclaré le garde des Sceaux.


- Mairie de Paris, du 10 mars au 29 avril 2007 -

March 4, 2007

Je remercie très vivement les services du ministère de l'intérieur


LYON (AP) - Quelques centaines de personnes, 200 selon la préfecture, 300 selon les organisateurs, se sont rassemblées dans le calme dimanche après-midi à Oullins (Rhône), pour rendre hommage à Chaïb Zéhaf, un ouvrier d'origine algérienne tué par balle le 4 mars 2006 à la sortie d'un bar, a-t-on appris auprès de la police.

Un résumé de l'affaire puis suit un bref compte rendu de mon après midi dans Paris :

Il y a de nombreux aspects dans cette histoire, surtout depuis quelle a été envenimée par l'intervention de divers services sociaux - l'ASE - et sociaux judiciaires - le juge pour enfant et une ONG.

Début 2003 l'histoire était encore très simple, nous attendions une naissance et j'avais été menacé.


Dans les grandes lignes, la maman de mon ainée est décédée en 1999. Depuis, je l'élevais. La mome a maintenant 13 ans.

Mais en 2002, le grand père maternel est décédé et sa succession a été ouverte. Peu après, ses tantes maternelles ont réclamée la garde de mon ainée.

L'une des tantes maternelles est AS de l'ASE en Lorraine, elle a fait des signalements pour maltraitance dans les Hauts de Seine puis elle et sa soeur ont alimenté le dossier de mon aînée.

Mi 2005, après une période de placement, j'ai appris que le juge pour enfant avait décidé de "donner" mon aînée à l'une de ses tantes maternelles, celle qui a construit sur les terrains de la succession du grand-père.


Depuis novembre 2005 je n'ai plus le droit d'avoir la moindre relation avec mon aînée, même pas un point rencontre ni une simple correspondance.

Je serai extrèmement dangereux. Or ma compagne actuelle et moi même élevons notre enfant commun. La petite a 4 ans, je l'accompagne ou je la récupère régulièrement à la garderie, au centre de loisirs, à l'école. Je ne suis pas connu ni des services sociaux, ni des services de police.


Les services de l'ASE du coin - qui n'ont toujours travaillé qu'avec les tantes maternelles de mon aînée - nous sont tombé dessus début 2003, alors que ma compagne actuelle était sur le point d'accoucher, m'accusant de maltraiter la grande.

Toutes les enquetes - ASE, PJ brigade des mineurs, etc - ont conclu que mon aînée n'était pas maltraitée.

Les tantes maternelles résident en Alsace et en Moselle, elle ne connaissent pas ma famille, je réside à Paris.


Nous avions effectivement des difficultés avec mon aînée qui s'expliquent par le fait qu'elle allait avoir une petite soeur - alors que sa maman à elle est décédée - et par le fait des actions de l'ASE, des tantes maternelles puis du juge pour enfant et de l'ONG.

Avec l'ONG mon aînée et moi même avons rencontré des difficultés parfois graves. J'ai déposé des plaintes et des mains courantes (la toute première concernant les tantes datant de 2002). Tout à été classé, y compris une plainte pour discrimination raciale, y compris des plaintes pour violence volontaire, pour violences volontaires en réunion.


Le 29 mars il y aura une audience à la cour d'appel de Versailles. Ca fait plus de trois ans maintenant que j'étudie mon dossier ainsi que le dispositif de la protection de l'enfance. Cela me permet de comprendre les jugements et le contexte dans lequel ces décisions sont rendues. Sur mon site Internet on trouve donc bien plus que des références à ma propre affaire.

Je réclame depuis un moment la main levée de ce qui serait des mesures d'assistance éducative. De mon point de vue, c'est un rapt de mineur.


De ma lettre ouverte du 27 février 2007 :

Monsieur le Procureur Général,

(...) Je vous informe qu’à partir de ce jour, je manifesterais régulièrement à Paris, à proximité immédiate du mémorial de la shoah et du mur des justes. Ce passé, cette mémoire, ces morts par millions sont des éléments qui n’ont à mon sens que trop pesé dans ce qui serait un dossier d’assistance éducative.

Aujourd'hui j'étais manifester dans Paris. Un service de sécurité aurait souhaité que je dégerpisse et comme je suis resté dans le quartier, ce service s'est dit qu'il allait m'offrir « un petit déjeuner ».

Un peu plus tard, une patrouille de police est arrivée. Leur véhicule a bloqué la rue pendant un très long moment, je n'en demandais pas tant. J'ai discuté avec ces dames, elles étaient trois, et je les ai informé que j'allais passer régulièrement. Elles ont pris note.




Paris, le mémorial de la shoah


Après cela, je suis allé devant le Conseil d'Etat. Là, les jeunes étaient très amusés par mon écriteau « j'ai couché avec une allemande ». Quand ils ont su pourquoi j'étais là, l'envie de rire leurs a passée.




Paris, le Conseil d'Etat


Cette après midi, une dame m'a lancé plusieurs fois « crétrin » sans même s'être souciée de me demander quelles sont mes motivations.




Mon écriteau du jour



PARIS (AFP) - Le Conseil constitutionnel a validé samedi la loi sur la délinquance, adoptée définitivement par le Parlement le 22 février, jugeant notamment conforme à la Constitution le volet relatif à la délinquance des mineurs, a-t-on appris dimanche auprès du Conseil.

Le Conseil constitutionnel avait été saisi par les parlementaires socialistes contre ce texte présenté par le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy et son homologue de la Justice Pascal Clément.


D'ici à ce que la cour d'appel m'entende puis rende un délibéré je vais encore avoir de nombreuses possibilités de manifester, que ce soit aux abords des tribunaux, des ministères voire même aux abords de l'hotel de ville de Paris.




Les 11400 enfants juifs déportés de France
Mairie de Paris, du 10 mars au 29 avril 2007



C'est à partir de la seconde moitié du XXème siècle que les études sur les séparations deviennent plus systématiques et " avec le recul une synergie apparaît entre les thèmes investis par le chercheur et le contexte social, entre l'histoire des idées et celle des hommes : ce n'est pas un hasard si l'étude de la séparation prend naissance au détour d'une période de l'humanité marquée par des millions de morts et de déportations. "

Richard Josefsberg
Directeur Maison d'enfants "Château de Vaucelles"
Oeuvre de Secours aux Enfants France


- Il y a 60 ans, on m'aurait au moins tondu ? -

March 2, 2007

29 mars : audience à Versailles


La Commission consultative des droits de l'homme dénonce les entraves posées aux alternatives à l'emprisonnement
Le Monde | 01.03.07
Ségolène Royal et François Bayrou insistent sur les alternatives à la détention. Nicolas Sarkozy évoque la réinsertion des prisonniers. Mais la réalité, comme le rappelle le président de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH), Joël Thoraval, est qu'en France "80 % des détenus n'ont pas bénéficié d'aménagement de peines". La CNCDH a adopté un rapport consacré aux alternatives à la détention, à paraître à La Documentation française, qui fait un bilan critique des obstacles qui entravent le développement de ces mesures.

PARIS (AP), extrait - Le candidat UMP a néanmoins expliqué ne plus lire la presse pour se "protége(r)". "Cela permet de garder le moral. Cette semaine c'était rude par exemple", a-t-il ajouté dans une allusion à l'article du "Canard enchaîné" sur ses investissements immobiliers. "Ca blesse un peu", a-t-il dit, ironisant sur son menuisier devenu en quelques jours "une star des médias".

Reste à savoir si tata Isabelle daignera se présenter. La dernière fois, elle était trop occupée par son travail au temple, il y a eu reports.

Reste à voir aussi si les tiers dit "dignes de confiance" daigneront représenter ma fille aînée au collège de la cour d'appel de Versailles. La fois précédente, selon Maître Delphine Roughol, ma fille ne souhaitait pas me voir et n'était donc pas présente.

L'Humanité,
d'un article paru dans l'édition du 21 septembre 1994 :

A l’origine de l’affaire, deux associations caritatives - le Cercle des amis et les Semeurs de joie - dont le siège est aux Pays-Bas. Selon le témoignage des parents, des personnes se réclamant de ces organisations démarchaient des familles nombreuses pour qu’elles envoient leurs enfants en vacances dans des familles néerlandaises. Dans les Yvelines, un adolescent, aujourd’hui âgé de seize ans, n’a jamais été rendu à ses parents par un couple de Néerlandais qui l’avait accueilli pour les vacances, il y a douze ans. Le couple affirme avoir obtenu l’autorisation des parents pour adopter l’enfant. Récemment, un autre couple a justifié son refus de laisser repartir, début septembre, deux des quatre fillettes de Vitry - âgées de sept et treize ans - à l’issue d’un séjour de deux mois aux Pays-Bas, en affirmant que celles-ci étaient maltraitées par leur famille. Le ministère néerlandais de la Justice a été saisi par la chancellerie à Paris d’une plainte émanant de la famille des deux petites filles retenues. « Il n’y a pas d’éléments qui nous permettent d’affirmer que ce sont des enfants maltraitées », indique-t-on au parquet de Créteil.


SAINT-ETIENNE (AP), 2 mars 2007 - Un conseiller général UMP de la Loire, Georges Berne, reconnu coupable d'avoir abusé de son influence au profit de jeunes femmes en échange de faveurs sexuelles, a présenté sa démission au préfet du département, a-t-on appris vendredi auprès de la préfecture.

Membre de la majorité UMP à l'assemblée départementale, Georges Berne soutenait à ce titre le président du conseil général, Pascal Clément, par ailleurs ministre de la Justice. Sa démission risque de fragiliser la majorité actuelle (21 voix sur 40).


Raymond Barre défend Papon et Gollnisch, le CRIF s'indigne
LEMONDE.FR avec AFP | 02.03.07

Le Conseil représentatif des institutions juives de France se dit "scandalisé", vendredi 2 mars, par les propos de l'ancien premier ministre Raymond Barre, qui, dans une interview sur France-Culture, a défendu Maurice Papon et Bruno Gollnisch, et parlé de "lobby juif capable de monter des opérations indignes".

(...) A la question de savoir si Maurice Papon aurait dû démissionner de ses fonctions à la préfecture de la Gironde, Raymond Barre répond : "Quand on a des responsabilités essentielles dans un département, une région ou à plus forte raison dans le pays, on ne démissionne pas. On démissionne lorsqu'il s'agit vraiment d'un intérêt national majeur. (...) Ce n'était pas le cas car il fallait faire fonctionner la France."


Lettre ouverte

Monsieur le Bâtonnier,

L’été dernier Maître Delphine Roughol vous a fait parvenir un article que j’ai publié sur Internet.

Vous trouverez ci-joint des extraits d’une correspondance que j’adresse à Monsieur le Procureur Général près la Cour d’appel de Versailles.

Je vous prie d’agréer...


Au CRIF,
Lettre ouverte

Madame, Monsieur,

Ci-joint des extraits d’une correspondance qui parvient au Procureur Général près la Cour d’appel de Versailles.

Mme Ségolène ROYAL : Le premier problème auquel je me suis attaquée est celui de la pédophilie au sein des établissements scolaires, en essayant de briser la loi du silence qui a trop longtemps étouffé la parole de l’enfant.

Mme Catherine LARDON-GALEOTE : M. Baroin, oui, la loi du silence existe. Nous sortons d’un procès dont vous avez sans doute entendu parler mettant en cause l’hôpital du Kremlin-Bicêtre. L’instruction a duré quatre ans ! Les parents ont subi des pressions pour ne pas porter plainte, pour que l’affaire soit réglée au sein de l’institution. Il y a un tel consensus que les plaignants se sentent presque coupables d’avoir à porter plainte !

La parole d’un enfant n’a pas de poids par rapport à celle d’un adulte. Imaginez la parole d’un enfant face à une institution qui s’autoprotège ! En matière de pédophilie, l’on sait que les pédophiles se trouvent dans toutes les classes sociales ; alors imaginez la parole d’un enfant de sept ou huit ans face à un homme ayant une responsabilité publique ou institutionnelle !

Journal Officiel du 6 mai 1998


L'Humanité, édition du 14 décembre 1999
Des juges sourds à la détresse d’un enfant en souffrance

Depuis près de six ans, une mère se bat pour retrouver le droit de voir son fils.


PARIS (AP), 23 février 2007 - Cinq ans jour pour jour après l'enlèvement d'Ingrid Betancourt en Colombie par les rebelles des FARC, plusieurs manifestations en hommage à l'otage franco-colombienne ont été organisées vendredi dans l'Hexagone.


Fofana, ses lettres, sa haine
Le Monde, 2 mars 2007

Il date rarement ses courriers, mais rédige sans ratures. "Madame la juge, je me permets de vous écrire pour vous dire que je vous emmerde." De sa cellule, Youssouf Fofana a la plume alerte. En attendant son procès, qui devrait avoir lieu en 2008, il écrit régulièrement des lettres cinglantes, incohérentes parfois, qu'il envoie à tous ceux qu'il soupçonne d'oeuvrer contre lui.

Depuis son incarcération, il y a un an, celui qui se présente comme le leader du "gang des barbares de Bagneux" (vingt-neuf autres personnes sont mises en examen dans ce dossier) est persuadé qu'il est voué à la réclusion à perpétuité. Insultes, délires paranoïaques, postures mégalomaniaques, contradictoires, tout s'empile dans le dossier de l'homme soupçonné d'être le principal responsable de la mort d'Ilan Halimi, un jeune homme de confession juive, retrouvé agonisant, le 13 février 2006, à Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne) après avoir été enlevé, séquestré et torturé, trois semaines durant, dans une cave de Bagneux (Hauts-de-Seine).

Tellement désinvolte, Fofana, que, le 27 décembre 2006, le parquet a ouvert une enquête préliminaire pour "outrage à magistrat". ...

Le 9 février, le corps d'Ilan Halimi, lui, a été transféré à Jérusalem. Et aujourd'hui, de son calvaire, il ne reste plus qu'une cave. Cinq marches abandonnées, interdites d'accès par un simple ruban rouge.


Un jour de 2003, elle débarque à Paris. Elle a 14 ans et demi. Seule, enceinte, elle ne parle pas français. (...) Ce n'est qu'une fois Jean-Pierre Baudry sous les verrous qu'elle l'a accusé.

(...) La plainte d'une salariée, en janvier 2005, déclenche enfin l'avalanche. En ce début d'année, Martine craque et confie à un collègue qu'elle subit agressions et viols depuis des mois. Il l'aide à engager des poursuites. D'autres résidentes ou employées se manifestent à leur tour. Et les policiers ressortent la plainte de 2004 déposée par Caroline. Début février 2005, Jean-Pierre Baudry se retrouve en garde à vue. Ce soir, les jurés décideront de le croire ou de le condamner.

«Il me demandait combien je prenais pour une pipe»
Libé, vendredi 2 mars 2007


AFP, vendredi 2 mars 2007 - Vélos et affichage à Paris: la signature de JCDecaux annule le pourvoi de Clear Channel


LA ROCHE-SUR-YON (AP), 2 mars 2007 - Une peine de 13 à 15 ans de réclusion criminelle a été requise vendredi à l'encontre de Jean-Pierre Baudry, 63 ans, ancien directeur d'un foyer pour femmes enceintes en difficulté, qui comparaît depuis mardi pour viols, agressions sexuelles et harcèlement devant la cour d'assises de Vendée.

Le verdict est attendu en fin de journée.

L'avocat général Pierre Senes a décrit l'accusé comme "un expert en manipulation", "un escroc dans tous les sens du terme, à la fois financier, social et sexuel". D'après lui, l'ancien directeur de la maison d'Ariane, foyer pour femmes enceintes en difficulté de La Roche-sur-Yon, est "un artiste en matière de psychologie humaine pour déceler et se servir de la moindre faille chez ses victimes".



- Suspens -

February 27, 2007

Au Procureur Général près la cour d'appel de Versailles


« Ces enfants devaient rester dans nos maisons sous le contrôle théorique de la police judiciaire et des autorités allemandes, contrôle qui pratiquement ne fut jamais exercé et qui permit ainsi à l’U.G.I.F. d’en disperser un très grand nombre. » - A lire dans la rubrique L'OSE France.

29 octobre 2006 - Comment fonctionne la HALDE ?

PARIS (AP), 22 février 2007 - Le Parlement a définitivement adopté jeudi, après un ultime vote des sénateurs, la très contestée réforme de la justice qui vise à tirer les leçons du fiasco judiciaire d'Outreau. Devant les critiques jusque dans la majorité, Pascal Clément a reconnu qu'il ne s'agissait que d'une "première étape", mais non d'une "réformette".

PARIS (AFP) - Le Crif a fait état lundi, dans un communiqué, d'une forte hausse des actes antisémites en 2006, jugeant que "l'aspect essentiel et le plus inquiétant" réside dans une "augmentation de 45% des agressions physiques" contre les personnes.

BERLIN (AP) - Sept néo-nazis présumés ont comparu lundi pour incitation à la haine raciale et profanation après avoir brûlé un exemplaire du "Journal d'Anne Frank" lors d'un rassemblement l'an dernier.

NIORT (AP) - La candidate socialiste Ségolène Royal, en déplacement lundi à Niort (Deux-Sèvres), a dit s'étonner que Nicolas Sarkozy, "après avoir cassé la police de proximité", envisage "peut-être de la rétablir".

PARIS (AP) - La discrimination positive, "je trouve que ce n'est pas une idée très inspirée et ça ne marchera pas en France", a estimé lundi le candidat UDF François Bayrou sur TF1.

"Je suis contre toutes les discriminations", a-t-il dit lors de l'émission "J'ai une question à vous poser". La discrimination positive, "ce n'est pas ce que la République française devrait vouloir", a-t-il ajouté, préférant "sauvegarder le modèle républicain".

Vos réf. : Nanterre, secteur 6, affaire 605/0336 (Assistance éducative)
Lettre ouverte - format PDF

Monsieur le Procureur Général,

Veuillez trouver ci-joint différentes lettres que je commenterais à l’occasion d’une audience auprès de la cour d’appel de Versailles, chambre spéciale des mineurs :

   • du 8 avril 2006 au Président de la République
   • du 11 avril 2006 au Ministre de la famille
   • du 25 avril 2006 au Président de la HALDE
   • du 20 juin 2006, peu de temps après le Président de la République nommait à nouveau un Défenseur des Enfants
   • du 24 novembre 2006 au conseil d’administration de la Caisse d’Epargne région Lorraine
   • du 25 novembre 2006 au Ministre de l’intérieur et Président du conseil général des Hauts de Seine
   • du 10 décembre 2006 au Ministre de la justice et garde des Sceaux
   • du 25 février 2007 au Ministre de la justice et garde des Sceaux


Je vous informe qu’à partir de ce jour, je manifesterais régulièrement à Paris, à proximité immédiate du mémorial de la shoah et du mur des justes. Ce passé, cette mémoire, ces morts par millions sont des éléments qui n’ont à mon sens que trop pesé dans ce qui serait un dossier d’assistance éducative.

Je vous prie de croire, Monsieur le Procureur Général, en l’expression de ma plus haute considération.




La Serbie devant la Cour internationale
news.yahoo, © Chappatte, mardi 27 février 2007


Isabelle Demongeot : "J'étais dans un système de peur terrible, de honte et de saleté" - Le Monde, 26.02.07

LA-ROCHE-SUR-YON, Vendée (AP) - L'ancien directeur de la Maison d'Ariane, un foyer pour femmes enceintes en difficulté de la Roche-sur-Yon comparaît à partir de mardi devant la cour d'assises de Vendée pour "viols aggravés", "agressions sexuelles" et "harcèlement" sur des pensionnaires et des salariées de l'établissement.

Jean-Pierre Baudry, aujourd'hui âgé de 63 ans, avait été mis en examen et écroué en février 2005 à la maison d'arrêt de Fontenay-le-Comte (Vendée). Neuf parties civiles se sont constituées dans cette affaire qui avait débuté à la fin du mois de janvier 2005 par le dépôt de huit plaintes de victimes.

Une enquête administrative menée à l'époque par la préfecture et la DDASS (Direction des affaires sanitaires et sociales) de Vendée n'avait pas révélé de dysfonctionnements au niveau de la gestion du foyer, M. Baudry ayant été soupçonné dans un premier temps d'avoir détourné de l'argent des caisses de la Maison d'Ariane.

Le foyer avait finalement été fermé cinq mois plus tard sur décision du conseil général de Vendée qui le finançait. L'Association vendéenne pour l'accueil de la vie et la promotion de la famille (AVAVPF) avait ensuite été dissoute en août 2005.

La Maison d'Ariane avait été fondée à l'initiative de cette association anti-IVG en 1996 et avait reçu le soutien de Philippe de Villiers, président du conseil géneral de Vendée. Son objectif était de proposer des alternatives à l'avortement et d'accompagner les femmes avant et après l'accouchement. Ses statuts précisaient que "la vie est sacrée et inviolable dès la conception jusqu'à la mort naturelle".

Jean-Pierre Baudry avait été nommé directeur de ce foyer en juin 2002 sur décision de la commission sociale du conseil général de Vendée. En 1993, alors qu'il dirigeait un établissement pour jeunes dans l'Oise, M. Baudry avait déjà été condamné à cinq ans de prison pour escroquerie et détournement de fonds.

Aujourd'hui, il conteste toutes les accusations portées contre lui et demande que son procès soit public. Certaines parties civiles très affectées psychologiquement pourraient demander le huis clos.

Le procès doit durer jusqu'à vendredi. AP


Le directeur d'un foyer pour femmes enceintes est jugé aux assises.
Souillures et crucifix à la Maison d'Ariane
Libé, mardi 27 février 2007

Dans le bocage villiériste s'ouvre aujourd'hui, aux assises de La Roche-sur-Yon, le procès de l'ex-directeur de la Maison d'Ariane. Neuf anciennes résidentes ou salariées de ce foyer pour femmes enceintes, géré par une association d'opposants à l'avortement et financé par le conseil général de Vendée, accusent Jean-Pierre Baudry de viols, d'agressions sexuelles et de harcèlements. Des accusations qui, en 2005, ont conduit à la fermeture de l'établissement et à la dissolution de son association gestionnaire : l'Association vendéenne pour l'accueil de la vie et la promotion de la famille (AVAVPF).

Notable. A la demande de deux accusatrices, le procès pourrait se tenir en partie à huis clos. Cependant, il devrait être l'occasion de comprendre comment fonctionnait ce foyer censé venir en aide à des jeunes femmes en détresse, comment il était contrôlé, et comment avait été recruté son patron. Personnage peu banal, cet homme de 63 ans avait, en effet, un casier judiciaire théoriquement incompatible avec ce genre de fonction. En 1993, la cour d'appel d'Amiens l'avait condamné à cinq ans de prison ferme pour avoir détourné 4,5 millions de francs alors qu'il dirigeait une maison de l'enfance dans l'Oise, à Coye-la-Forêt. Dans les années 80, l'accusé était un notable de cette région : candidat défait de la droite (RPR-UDF) aux législatives de 1988 à Creil, et vice-président du conseil économique et social de Picardie.

Après son accident de parcours, Jean-Pierre Baudry refait surface en Vendée et prend la direction de la Maison d'Ariane en juillet 2002.

...


- Le merveilleux de l'action sociale -

February 25, 2007

Une baraque spéciale pour enfants


Ma dernière lettre à la HALDE reste morte. Pour les rapts d'enfants et les méthodes de l'administration française, voir le dossier de Société Civile n°43, iFRAP, janvier 2005. De nombreux parents se plaignent d'enlèvements "légaux" de leurs enfants par l'Allemagne :

CEED - Conseil Européen des Enfants du Divorce
Association de parents enfants et grand-parents victimes d'enlèvements et de rapts internationaux d'enfants
http://www.jugendamt-wesel.com/


D'après le juge pour enfant de Nanterre, les travailleurs sociaux de l'OSE France seraient neutres. C'est une opinion que je ne partage pas.

Lettre ouverte - format PDF

Monsieur le Garde des Sceaux et
Ministre de la Justice,

Le 11 décembre 2006 le ministère de l’intérieur m’a informé qu’il vous faisait suivre l’un de mes envois à l’attention de Monsieur Nicolas Sarkozy, ministre d’état, ministre de l’intérieur. Je souhaite savoir quelle suite a été donnée par vos propres services.

Dans l’attente, ...

Pièces jointes :

- Copie de la lettre du 11 décembre 2006 du ministère de l’intérieur
- Copie d’un récépissé de dépôt de plainte pour « discrimination raciale »


25 aôut 2005 - Vu sur Oasis, l'avis de la CEDH.

11 avril 2006 - Ceux-ci - signalements de l'ASE - se caractérisent essentiellement par « des affirmations souvent à caractère psychologique mais rarement étayées par des faits précis. »





Encyclopédie multimédia de la shoah - Peu après leur libération, des survivants des camps, internés au “Block des enfants 66” de Buchenwald - une baraque spéciale pour enfants. Allemagne, après le 11 avril 1945.

A la Vie ! les enfants de Buchenwald du shtetl à l’OSE
Editions Le Manuscrit
Katy Hazan et Eric Ghozlan
A l'occasion du 60e anniversaire de la libération de Buchenwald, Katy Hazan et Eric Ghozlan ont recueilli les témoignages des "enfants de Buchenwald", ...

« Utiliser le concept de séparation dans une perspective positive, en s'appuyant sur des références diverses et sans orientation idéologique, a été une préoccupation majeure »
« Internat et séparations »
Intervenir auprès des enfants et des adolescents
Richard Josefsberg,
Directeur du château de Vaucelles, à Taverny


U.N. human rights expert faults Israel
AP - Fri Feb 23, 5:34 PM ET
GENEVA - An independent report commissioned by the United Nations compares Israel's actions in the West Bank and Gaza Strip to apartheid in South Africa — charges that have drawn angry rebukes from Israel.

Le Conseil des droits de l'Homme compare l'attitude d'Israël dans les territoires palestiniens à l'Apartheid - GENEVE (AP), 22 février 2007

« Les principes de la République sont notre bien commun (…) Il n’y a pas de place en France pour la haine religieuse ou le racisme » – Allocution du Premier Ministre, Dominique de Villepin, au dîner du CRIF, 23/01/07

Le Monde diplo, mardi 7 février 2006
Israël et l’apartheid
Le quotidien britannique The Guardian a publié, les 6 et 7 février 2006, deux enquêtes approfondies du journaliste Chris McGreal, le premier sur le parallèle possible entre la société israélienne et la société blanche d’Afrique du Sud, le second sur la longue coopération entre le régime de l’apartheid et Israël depuis les années 1950 jusqu’à la chute du régime blanc.

« La République, ce n'est pas donner la même chose à chacun » a déclaré Nicolas Sarkozy, Ministre de l'Intérieur, devant le 89e congrès des maires – AP, 23/11/06.

PARIS (AFP), 22/04/06 - Nicolas Sarkozy, président de l'UMP, a affirmé que "si certains n'aiment pas la France, qu'ils ne se gênent pas pour la quitter", samedi lors d'une réunion à Paris de nouveaux adhérents de l'UMP.


Marianne N°382, Semaine du 14/08/04 – Un système de contrôle archaïque (...) Michel Garel avait tout de ces conservateurs zélés, animés par la double passion de leur métier et du service de l'Etat. (...) Michel Garel connaissait mieux que quiconque le sens du mot sauvegarde. Son père, le Dr Georges Garel, fut l'animateur du principal réseau de sauvetage des enfants juifs, créé en 1942 par l'OEuvre de secours aux enfants (OSE). Au sein de l'association, qui s'occupe aujourd'hui d'enfants de toutes origines, et dont Michel Garel est vice-président, on est assommé par la révélation des forfaits commis à la BNF.


Pétition n° 0038/2006, présentée par Wojciech Pomorski, de nationalités polonaise et allemande, sur la discrimination linguistique liée au droit de visite

Cela dйpasse toutes les bornes. Elle se voit refuser le droit de visiter l'йglise orthodoxe. J'ai dйjа parlй avec Monsieur le Prйsident а ce sujet. Il est aussi restй pantois et a dit: "Eh bien, cela paraоt saugrenu а premiиre vue, mais peut-кtre qu'ils ont leurs raisons?"
Confйrence de presse de V.V.Poutine,
Prйsident de la Fйdйration de Russie,
le 15 janvier 2002, Paris


- Le crime absolu -

February 23, 2007

Même des criminels ont droit à des sorties


CODE PENAL (Partie Législative)
Section 1 : De l'enlèvement et de la séquestration
Extraits :

Article 224-1
Le fait, sans ordre des autorités constituées et hors les cas prévus par la loi, d'arrêter, d'enlever, de détenir ou de séquestrer une personne, est puni de vingt ans de réclusion criminelle.

Article 224-3
L'infraction prévue par l'article 224-1 est punie de trente ans de réclusion criminelle lorsqu'elle est commise soit en bande organisée, soit à l'égard de plusieurs personnes.

Article 224-5
Lorsque la victime de l'un des crimes prévus aux articles 224-1 à 224-4 est un mineur de quinze ans, la peine est portée à la réclusion criminelle à perpétuité si l'infraction est punie de trente ans de réclusion criminelle et à trente ans de réclusion criminelle si l'infraction est punie de vingt ans de réclusion criminelle.


PARIS (Reuters) - La réforme de la justice (...) "Tout en n'étant sans doute qu'une première étape, cette réforme prévoit des avancées très significatives en reprenant de façon totale ou partielle, l'essentiel des propositions de la commission d'enquête parlementaire", a affirmé le garde des Sceaux Pascal Clément.

Mes enfants n'ont pas eu droit à la moindre permission ni à aucun contact depuis octobre 2005. Justine a comme disparu depuis, ce contre quoi je souhaitais que les juges la protège. Mais d'autres intérêts que ceux de mes enfants semblent être supérieurs ou alors, les institutions socio judiciaires et de la République ont démissionné il y a longtemps déjà. Il est aussi probable que les contrôles soient parfaitement inefficaces alors que, par ailleurs, les voies de recours sont réputées inopérantes en cas d'exécution provisoire : tant pis si un juge cautionne le recel, la maltraitance, la discrimination et même le rapt et la séquestration d'un enfant.




L'unique week end pour les vacances d'été 2005


En France, nous aurions le 119 pour dénoncer des cas de maltraitance. Il nous manque le 165 pour nous permettre de dénoncer les rapts, ce serait une goutte d'eau comparé au budget global du dispositif de la protection de l'enfance.

L'industrie du rapt résiste aux coups de boutoir des autorités de Bogota
LE MONDE | 23.02.07
"Faites le 165" : à Bogota, ce numéro de téléphone, disponible vingt-quatre heures sur vingt-quatre, permet de dénoncer à la police un enlèvement ou de donner des informations susceptibles de retrouver une personne enlevée. Dans les zones rurales, "faites le 147" pour joindre l'armée. Trente-trois groupes d'élite anti-enlèvement, les "Gaulas", couvrent l'ensemble du territoire colombien. Il en coûte 15 millions de dollars par an au contribuable.


A la une : Les musiciens de Noir Désir "indignés" par les photos de Cantat en prison

mercredi 21 février 2007, 19h45 -- TOULOUSE (AFP) - Le groupe de rock Noir Désir s'est déclaré mercredi "complètement indigné" par la publication dans VSD de photos du chanteur du groupe, Bertrand Cantat, prises dans la prison où il est détenu pour avoir porté des coups mortels à sa compagne Marie Trintignant.

"La prise de ces photos dans la prison, apparemment sur plusieurs semaines, et leur publication, se sont faites dans l'illégalité la plus totale. On espère qu'une enquête sera diligentée pour retrouver les coupables", a indiqué par téléphone à l'AFP Denis Barthe, le batteur de Noir Désir, qui s'exprimait au nom du groupe.

"Ces photos volées, qui ne rendent d'ailleurs absolument pas compte du quotidien réel de la prison, risquent de remettre en cause, contre son gré, les relations de Bertrand Cantat avec l'administration pénitentiaire et ses co-détenus", a ajouté M. Barthe, qui parle d'un "traitement de défaveur encore une fois infligé par certains médias au chanteur".

Bertrand Cantat est incarcéré depuis le 28 septembre 2004 au centre de détention de Muret (Haute-Garonne), après sa condamnation six mois plus tôt à 8 ans de réclusion par le tribunal de Vilnius (Lituanie).

Son avocat, Me Olivier Metzner, a déclaré qu'il allait porter plainte jeudi à Toulouse "pour intrusion illégale dans une prison". "Je pose la question: qui a permis?" (que ces photos soient prises), a-t-il dit.

Selon le parquet, une enquête a été ouverte mercredi pour "introduction d'objet dans un établissement pénitentiaire".

L'administration pénitentiaire a pour sa part indiqué qu'une enquête administrative avait été ouverte.

Lors du procès, Bertrand Cantat avait reconnu avoir donné quatre gifles violentes à Marie Trintignant pendant une dispute, au cours de la nuit du 26 au 27 juillet 2003, dans les derniers jours du tournage en Lituanie d'un téléfilm où elle occupait le rôle principal. L'actrice était décédée le 1er août.

Il a bénéficié de permissions de sorties légales, dont une pour les fêtes de fin d'année 2006. Sa sortie et son retour en prison se sont effectués dans la plus grande discrétion.





Valérie Pecresse, être une femme politique...




Enfants à l'OSE, au château Vaucelles à Taverny


Date: Circa 1947
Locale: Taverny, [Val-d'Oise] France
Credit: USHMM, courtesy of Felice Zimmern Stokes
Copyright: USHMM
Photograph: #78176

The Taverny children's home, Chateau de Vaucelles, was opened in 1945 to accomodate 60 religious child survivors of Buchenwald. It was directed by Judith Hemmediger and her assistant Gaby (Nini) Wolf.


Cette maison a été durant la guerre utilisée comme camp d'entrainement pour les miliciens français qui désiraient entrer dans la guestapo. Le fait que cette maison soit maintenant un lieu de vie colore de façon indéfectible l'orientation pédagogique de cette maison. - De source OSE France


"Il existe une conscience européenne qui vient de l'histoire la plus ancienne, qui vient de la civilisation, qui vient de la religion", a affirmé Nicolas Sarkozy. AFP, mercredi 21 février 2007, 22h00


Adoption : les obstacles persistent
Neuf mois après l'installation d'une Agence française, les candidats s'impatientent.
Libé, jeudi 22 février 2007, extraits :

Depuis son ouverture, l'AFA comptabilise 324 000 connexions sur le site, 25 477 appels, 543 entretiens. «C'est devenu un goulot d'étranglement», dénoncent certains adoptants.(...) «La plus value ? Nous sécurisons l'adoption», répond Laure de Choiseul. La directrice de l'AFA va même plus loin : «Il faut la moraliser. Si j'adoptais, je ne voudrais pas que mon enfant me demande plus tard : "Combien tu m'as acheté ?"» (...) Dans un contexte de concurrence exacerbée, l'AFA doit convaincre de la qualité d'accueil de la France.


PARIS (AP) - Yvan Colonna, qui doit être jugé à l'automne 2007 devant la Cour d'assises de Paris pour l'assassinat du préfet de Corse, Claude Erignac, a assigné le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy pour "atteinte à la présomption d'innocence", a-t-on appris jeudi de source judiciaire.

L'affaire sera plaidée le 7 mars prochain devant le tribunal de grande instance de Paris, a-t-on précisé de même source, confirmant une information parue dans "Le Parisien". Yvan Colonna souhaite être présent à l'audience.

Le 4 juillet 2003, jour de l'arrestation d'Yvan Colonna après quatre années de fuite, Nicolas Sarkozy avait déclaré que la police avait interpellé "l'assassin du préfet". Des propos qui n'avaient pas fait l'objet de poursuites alors qu'ils sont attentatoires à la présomption d'innocence.

Mais le ministre a récidivé, selon la défense d'Yvan Colonna, le 5 janvier dernier, lors d'un déplacement en Corse, où il lui a été demandé s'il considérait toujours le "berger de Cargèse" comme l'assassin du préfet. "Si. Vous le savez, il n'y a pas que moi qui le pense. Sinon je ne pense pas qu'on l'aurait gardé en prison", a rétorqué Nicolas Sarkozy.

Les avocats d'Yvan Colonna ont engagé une action en référé suite à son discours au Bourget, le 14 janvier, que le candidat de l'UMP a dédié en partie à Mme Erignac. S'il y parle de "l'assasin présumé", il traite aussi les "cagoulés et les poseurs de bombes" de "meurtriers et de lâches".

Les avocats d'Yvan Colonna réclament le remboursement de frais à hauteur de 15.000 euros et la publication de la condamnation du ministre dans plusieurs journaux. AP

COLMAR (AP), extrait - La cour d'appel de Colmar (Haut-Rhin) a aggravé jeudi la peine au procureur de la République de Bayonne Pierre Hontang pour le vol d'une carte bancaire et son utilisation: le magistrat dont la culpabilité a été entièrement confirmée a été condamné voit sa peine passer de 10 à 18 mois d'emprisonnement avec sursis, 5.000 euros d'amende et l'interdiction d'exercer toute fonction publique pendant cinq ans.

En avril 2006, le tribunal correctionnel de Strasbourg (Bas-Rhin) l'avait condamné à 10 mois de prison avec sursis, 3.000 euros d'amende et interdiction de toute fonction publique pendant cinq ans.

(...) Pierre Hontang, suspendu de ses fonctions, toujours procureur, nie les faits et prétend qu'il est l'objet d'une volonté de lui nuire.

MONTPELLIER (AFP), extrait - Le président de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche (ex PS), est à nouveau devant la justice jeudi pour avoir laissé entendre, lors des émeutes urbaines de l'automne 2005, que des voitures étaient incendiées par la police.

(...) M. Frêche comparaît pour "diffamation envers une administration publique" devant le tribunal correctionnel de Montpellier - celui même qui l'avait condamné le 25 janvier à 15.000 euros d'amende pour avoir traité des harkis de "sous-hommes".


PARIS (AP) - Un juge d'instruction de Strasbourg a ordonné le renvoi d'un ancien vice-consul de Tunisie en poste dans la capitale alsacienne, Khaled ben Saïd, devant les assises du Bas-Rhin pour des faits de torture commis à Jendouba en 2002, a annoncé jeudi l'avocat de la victime, Me Eric Plouvier.

Le parquet de Strasbourg, qui s'était prononcé pour un non-lieu, a la possibilité de faire appel de cette ordonnance de renvoi. En fuite et sous le coup d'un mandat d'arrêt international, l'ancien diplomate devrait être jugé par défaut.

Il est poursuivi au titre de la Convention contre la torture de 1984 qui confère une compétence universelle aux Etats. Il est accusé d'avoir soumis une femme à des actes de tortures et de barbarie les 11 et 12 octobre 1996 dans les locaux de la police de Jendouba dans le nord-ouest de la Tunisie.

Cette décision "est un succès dans le lutte contre l'impunité", s'est félicité jeudi Me Patrick Baudouin, l'avocat de la Fédération internationale des droits de l'Homme lors d'une conférence de presse à Paris avant de stigmatiser la Tunisie, un "pays où toutes les libertés sont confisquées".

"Ce procès permettra de mettre en lumière l'utilisation de la torture, systématisée par le régime tunisien qui en porte ainsi la responsabilité", ajoute la FIDH dans un communiqué. La FIDH, la Ligue des droits de l'Homme et la Ligue tunisienne des droits de l'Homme, soutenant toutes la victime, soulignent aussi la durée anormale de six ans de l'instruction.

Cela ne "s'explique que par la volonté délibérée de l'Etat français de faire obstruction afin de préserver la qualité de ses relations avec la République de Tunisie au détriment de la nécessaire primauté de la lutte contre l'impunité", s'indignent les ONG.


Selon la plaignante, son mari a été détenu et torturé dans les locaux de la police de Jendouba en 1991. Il a par la suite quitté la Tunisie pour la France où il a obtenu le statut de réfugié politique le 6 mai 1996. Son épouse, restée en Tunisie avec les cinq enfants du couple, a été arrêtée à son tour le 11 octobre suivant et conduite au poste de police. Dans sa plainte, elle indique y avoir retrouvé quatre femmes de prisonniers qui avaient manifestement été torturées.

Elle-même dit avoir fait l'objet d'insultes et d'humiliations, puis Khaled ben Saïd lui aurait ôté son foulard, l'aurait giflée à plusieurs reprises, puis l'aurait confiée à ses subordonnés pour la torturer. Elle aurait ensuite été contrainte de signer sous la menace une déposition avant d'être finalement libérée le 12 octobre.

Ayant rejoint son mari en France, elle a appris en 2001 la nomination de son tortionnaire présumé à Strasbourg et a porté plainte.

Dans ses réquisitions de non-lieu, le parquet de Strasbourg a considéré que les faits subis par la plaignante "ne vont pas dans le sens d'actes d'une gravité exceptionnelle et de douleurs et souffrances aiguës". AP


BOGOTA (AP) - Comme si la jungle l'avait avalée. Cinq ans après son enlèvement le 23 février 2002 par les rebelles d'extrême gauche en Colombie, Ingrid Betancourt est toujours retenue en otage.


« Ingrid a de la chance, elle sait que les gens pensent à elle en France. Les autres otages pourrissent dans l'oubli », déplore Gustavo Moncayo - Le Monde, édition du 25.12.05

Autre extrait de l'article du Monde : Clara Rojas est depuis 1 400 jours l'otage des guérilleros des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC). Le 23 février 2002, Clara Rojas, chef de campagne d'Ingrid Betancourt, accompagnait à contrecoeur la candidate présidentielle des Verts sur la route qui va de Florencia à San Vicente del Caguan (Sud). L'armée les avait prévenues du danger. En apercevant de loin le barrage monté par la guérilla, Ingrid Betancourt a refusé de faire demi-tour.


- Les FARC n'accordent pas de permissions non plus -