May 18, 2007

L'ultimatum du CRAV

MONTPELLIER (AFP) - Des viticulteurs du CRAV (Comité régional d'action viticole) ont lancé un "ultimatum d'un mois" à Nicolas Sarkozy et appelé les vignerons à "passer à l'action" si le président de la République "ne va pas dans le sens de l'intérêt viticole", lors d'une conférence de presse clandestine tenue par des hommes cagoulés, diffusée jeudi sur France 3 Sud.

"Nous demandons à M. le président de la République de tenir ses promesses électorales, car si par hasard M. Sarkozy ne va pas dans le sens de l'intérêt viticole, il portera l'entière responsabilité de ce qui se passera", a déclaré un homme se réclamant du CRAV lors d'une conférence de presse clandestine tenue mercredi soir dans la région de Montpellier.

"Si dans un mois rien n'a changé, que les prix du vin ne sont pas repartis à la hausse, les vignerons sortiront du maquis et passeront à l'action", a-t-il menacé.

Plus d'infos...


- Le CRAV dénonce la crise de la viticulture -

May 17, 2007

François Fillon, premier ministre


"L'Irak est sur le point de devenir un Etat en déroute", écrit le centre de recherches britannique Chatham House dans un rapport publié jeudi. Le pays fait face à plusieurs guerres civiles impliquant les différentes communautés et organisations qui se battent pour prendre le pouvoir.

Le Monde, 17 mai 2007
Il n'y a pas une mais plusieurs guerres civiles en Irak, selon un rapport britannique

A tel point que "l'Irak est sur le point de devenir un Etat en déroute". Pire : les structures étatiques officielles ne représentent plus que l'une des nombreuses entités "quasi étatiques" qui font la loi dans le pays, estime le chercheur. L'état de conflit permanent a été "intériorisé par la population au fur et à mesure que les identités se sont polarisées sur les facteurs sectaires et ethniques". D'où une "destruction de toute cohésion sociale".

BOGOTA, Colombie (AP) - Un policier retenu en otage depuis plus de huit ans par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) a réussi à échapper à la vigilance de ses ravisseurs et a été retrouvé mercredi dans une zone reculée de la jungle amazonienne.

BOGOTA (Reuters) - Un policier qui s'est évadé après avoir été l'otage des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) pendant près de neuf ans, a dit avoir été détenu jusqu'au mois dernier en compagnie de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt.

Emacié et au large dans son uniforme, Jhon Frank Pinchao a raconté qu'il était parvenu à se défaire des chaînes qui l'entravaient et avait marché pendant 17 jours dans la jungle avant de tomber sur une patrouille de police.

"Ils nous déplaçaient d'un camp à un autre après quelques mois", a-t-il expliqué mercredi lors d'une conférence de presse après un entretien avec le président Alvaro Uribe.

"La dernière fois que je les ai vus, c'était le 28 avril", a poursuivi l'ex-otage interrogé au sujet d'Ingrid Betancourt et de trois Américains détenus avec elle.

Des propos qui ont redonné de l'espoir à la famille d'Ingrid Betancourt, dont les enfants vivent en France.

"Sachant que nous, on n'a pas de preuve de vie de maman depuis quatre ans, c'est vrai que ce serait pour nous une nouvelle assez géniale si elle se confirme", a déclaré jeudi sur LCI sa fille Mélanie.

Dans un communiqué, le Comité de soutien à Ingrid Betancourt dit sa "joie" et son "soulagement" après l'évasion de Jhon Franck Pinchao mais veut rester prudent.

...


- Communautés et organisations se battent pour prendre le pouvoir -

May 16, 2007

Elle craignait qu'il ne lui arrive malheur

BERLIN (Reuters) - Une Allemande de 36 ans, mère de cinq enfants, a conduit son fils chez le bijoutier qu'il voulait dévaliser parce qu'elle craignait qu'il ne lui arrive malheur, rapporte le quotidien Bild.

Pendant que son fils de 17 ans et deux complices agressaient et dépouillaient un bijoutier de Dresde, la mère attentive attendait dans sa voiture.

"Je savais qu'il voulait dévaliser le magasin et j'étais très inquiète", a-t-elle déclaré.

Le tribunal qui la jugeait n'a pas été sensible à cette expression de l'amour maternel et l'a condamnée à trois ans et 10 mois de prison.

PATNA, Inde (Reuters) - Une centaine de passagers ont été invités par leur conducteur à descendre sur la voie et pousser leur train, à cause de contacts défectueux avec les caténaires qui l'empêchaient de poursuivre son trajet.

WASHINGTON (AFP) - Les amis de Dick Cheney ont visiblement décidé que le moment était venu pour le vice-président américain de passer à des activités prédatrices moins dangereuses pour l'homme après un embarrassant accident de chasse qu'il a causé en 2006.

La Maison Blanche a publié mardi l'inventaire du patrimoine du président et du vice-président, comme elle est tenue de le faire annuellement, ainsi que la liste des cadeaux de plus de 305 dollars. En 2005, M. Cheney, chasseur invétéré, avait reçu un revolver Colt 45, un autre revolver Smith and Wesson et la réplique d'une carabine de collection. Plus rien de cet arsenal en 2006, mais trois cannes à pêche, pour un total d'environ 3.000 dollars.

Entre-temps, le 11 février 2006, M. Cheney a accidentellement lâché une volée de petits plombs sur le riche avocat Harry Whittington, lors d'une partie de chasse au Texas. L'un des plombs s'était logé près du coeur et avait entraîné un malaise cardiaque. Ce sont surtout les circonstances dans lesquelles l'accident avait été révélé qui avaient fait scandale, pouvant laisser croire à une tentative de dissimulation.

Dans la liste de M. Cheney figure quand même une paire de bottes en cuir pour la chasse. On y trouve aussi des instruments de mesure de la température, de la pression atmosphérique et des marées, cadeau de George W. Bush.

En cette année électorale que fut 2006, les deux hommes avaient apparemment décidé de sonder le fond de l'air. M. Bush dispose en effet désormais de deux stations métérologiques sans fil, dont une offerte par M. Cheney.

Les documents officiels révèlent que M. Bush possédait fin 2006 un patrimoine d'une valeur située entre 7,5 et 20 millions de dollars.

Le président est seulement obligé de déclarer une fourchette.
Il est ainsi difficile d'évaluer précisément ses biens. Le patrimoine de M. Cheney, notoirement plus riche que son patron, pourrait atteindre 100 millions de dollars.


- « J'étais très inquiète », a-t-elle déclaré -


May 15, 2007

Le numéro deux du ministère de la Justice va démissionner

WASHINGTON (AP) - Paul McNulty, numéro deux du ministère américain de la Justice, a annoncé lundi sont intention de démissionner, devenant ainsi le plus haut responsable victime de l'affaire du limogeage des procureurs enquêtant sur des affaires de corruption susceptibles d'inquiéter les républicains.

McNulty, Attorney General adjoint depuis 18 mois, soit bras droit du ministre Alberto Gonzales, a annoncé cette intention au cours d'une réunion à huit-clos de procureurs généraux au Texas, selon deux hauts responsables du ministère. La date de sa démission effective n'a pas été précisée.

Paul McNulty avait mécontenté Gonzales en témoignant en février qu'au moins l'un des procureurs limogés avait reçu l'ordre de céder sa place à un protégé de Karl Rove, éminence grise du président George W. Bush.

Sur la sellette, Gonzales refuse mordicus de démissionner, malgré tous les appels venant même des rangs républicains. Il maintient que le limogeage de ces procureurs était justifié.

Deux autres responsables de son ministère ont déjà démissionné ces deux derniers mois à cause de cette affaire.


- WASHINGTON (AP) -

May 14, 2007

Après avoir été cinquante ans français, le Grassois ne l'est plus

Français depuis cinquante ans, désormais sans nationalité.
La justice a confisqué les papiers d'Abdelkrim en remontant à... 1962.
Libé, le 14 mai 2007

Abdelkrim Fodil, 52 ans, rend folle l'administration française, et inversement. Après avoir été cinquante ans français, le Grassois ne l'est plus. On lui a confisqué ses papiers d'identité et il nage entre deux eaux, «étranger dans [son] propre pays». Plus tout à fait français, selon la justice, pas encore étranger, ni apatride. Pourtant, il a reçu sa carte d'électeur, puisque l'Insee n'a pas précisé au service électoral s'il devait être rayé des listes. Et il a voté, deux fois, à la présidentielle.

Même le sous-préfet de Grasse (Alpes-Maritimes), Claude Serra, fort embarrassé, reconnaît «une décision disproportionnée [de la justice] par rapport à la situation». Il assure : «Il a toujours vécu dans la considération d'être français. On ne va pas aller le menotter. Le problème, on le réglera.» Mais quand ?

Une «boulette».


(...) Fodil pense à une «boulette qu'on va rectifier». Sauf que c'est à lui, désormais, de prouver qu'il est français.

(...) «Caricature». Ex-patron de bar, père de deux enfants, Fodil ne travaille plus. Il vit de la solidarité familiale, alors que son fils Semi, 15 ans, est handicapé à 80 %, tétraplégique.

Son avocate Me Catherine Cohen-Seat dénonce «une caricature dans la volonté délibérée d'écarter de la nationalité française. On cherche tous les biais pour dire non !»

Dans son quartier, Fodil dit croiser des jeunes qui l'interpellent : «Eh, tonton ! Si toi, t'es pas français au bout de 52 ans, nous, qu'est-ce qu'on est  ?»


- C'est à lui de prouver qu'il est français -

« elle me traitait de "gros porc" »


Carnets de justice
«L'élection justifie les vitrines casseés?»
Libé, 14 mai 2007

«Il faudrait peut-être ramener les choses à de justes proportions !» proteste l'avocate d'Olivier, 36 ans, ébéniste, prostré dans le box. «Ce qu'on reproche à mon client, en tout et pour tout, c'est d'avoir lancé une canette de bière en métal, vide.» Alors, entendre le procureur réclamer six mois de prison dont trois avec sursis, ça lui paraît exagéré, même si la canette a percuté un policier.

Le procureur, lui, tient à ramener l'ordre à Lyon : «Toutes les nuits, deux cents à trois cents personnes manifestent parce qu'elles n'acceptent pas le résultat de l'élection présidentielle. Et, au bout de quelques heures, la situation dégénère en affrontements avec les forces de l'ordre.» Résultat : trente personnes poursuivies en trois jours, pour des jets de projectiles, feux de poubelles et autres outrages et rébellions.

«Le résultat des élections est incontestable. L'Etat de droit s'impose à tous, martèle le procureur. Ce sont des comportements inquiétants qui ne doivent pas être banalisés et je le rappellerai dans tous les dossiers.»

A Lyon, cas unique en France, une audience spéciale avait été organisée pour évacuer les cas de vingt-deux de ces trublions. Or, normalement, toute création d'audience nécessite une délibération de l'assemblée générale des magistrats. Dans les couloirs du palais, on jasait beaucoup sur la légalité de cette séance exceptionnelle, et les possibles contestations des condamnations prononcées.

Carnets de justice
«Je l'ai traitée de "grosse vache" parce qu'elle me traitait de "gros porc"»
Libé, 12 mars 2007

Tous les vendredis après-midi, à la 11e chambre, c'est «l'audience femmes battues», indique une employée de l'accueil. Devant une juge unique, les affaires défilent. Simon a 35 ans, il porte la kippa, un costume sombre et une chemise à rayures colorées. Il est conseiller d'éducation dans un lycée public. Son épouse l'accuse de violences volontaires : il l'aurait projetée contre le mur de leur cuisine, la blessant à la nuque et à l'épaule. «Votre femme rapporte également des insultes : "grosse vache", "sale pute"...», lit la présidente. Simon se racle la gorge. «Je l'ai traitée de "grosse vache", effectivement. C'est parce qu'elle me traitait de "gros porc", de "vermine", d'"homosexuel", et de tout ce qu'on entend par là. Je n'ai fait que répondre.»

La présidente se tourne vers la femme de Simon. Grande, fine, élégante, elle semble absente, le regard flottant. «Vous dites que les violences durent depuis votre mariage en 1999 ?» Elle soupire. «Je n'ai pas porté plainte avant, parce qu'il m'a parlé de son enfance. Il m'a dit qu'il avait lui-même subi des violences. J'espérais l'aider.»

Le couple a deux enfants de 7 et 5 ans. Une procédure de divorce est en cours. Simon reprend la parole. «Deux semaines après mon mariage, elle me faisait déjà une tentative de suicide. Elle est tout le temps en dépression. Je suis un homme et j'ai toujours travaillé pour qu'elle ne manque de rien. Je suis un bon père. J'ai mon fils qui m'appelait "maman" quand il était petit, je ne sais pas si c'est un signe pour vous. A vous de juger, moi je pense qu'il y a un dieu qui a créé le monde...» La présidente le coupe. «On est là pour examiner des faits.» Elle décide d'ajourner le prononcé de la peine de six mois, avec injonction pour le couple de se rendre d'ici là dans une association d'aide familiale. «Parce qu'il y a des enfants, et qu'avec ce climat entre vous, on court à la catastrophe pour eux. Dans six mois le tribunal évaluera si monsieur a fait les efforts nécessaires.»

Plus d'infos...


- Jugement : 1 000 euros avec sursis -

May 13, 2007

Inquiétude des parents de 700 000 enfants allergiques

Un extrait du JT de France 2 du 11 mai au soir, « un enfant de neuf ans vient de manger du fromage de brebis, un aliment qui lui est interdit (...) malgré leurs efforts, le directeur de l'école et les pompiers n'ont pas pu sauver l'enfant (...) l'inspection d'académie affirme que les menus fournis dans cette cantine relèvent de la mairie (...) cet accident dans la capitale aujourd'hui, une voiture a percuté la terrasse d'un café (...) le conducteur a été apparemment victime d'un malaise » :




Des extraits du Parisien du 13 mai :




Le jeu Kirikou censuré.







En bref, un beau père mis en examen.


- Que serait Blanche Neige après la censure ? -

« Sa petite femme il battait. Il la battait si juste... »


Il était un p'tit cordonnier

Il était un p'tit cordonnier (bis)
Qui faisait fort bien les souliers. (bis)
Il les faisait si juste,
Qu'il n'y'avait rien d'plus juste.
Il les faisait tout dret,
Pas plus qu'il n'en fallait.
Quand à la ville il s'en allait (bis)
Son petit cuir il achetait. (bis)
Il l'achetait si juste
Qu'il n'y'avait rien d'plus juste.
Il l'achetait tout dret,
Pas plus qu'il n'en fallait.
Puis il allait au cabaret (bis)
Sa petite goutte il buvait. (bis)
Il la buvait si juste...
Quand à la maison il rentrait (bis)
Sa petite femme il battait. (bis)
Il la battait si juste...
Et le soir pour la consoler (bis)
Sa petit'femme il embrassait. (bis)

Il l'embrassait si juste...


Paroles de source momes.net, un service de doctissimo.fr. Cette chansonnette figure aussi parmis un lot de 100 au format DVD karaoké, édité par KFrance, pour « chanter, rêver, s'amuser et apprendre à lire » :






- « Oh, il est pas gentil » -

13 ans, multirécidiviste

Vendredi 04 Mai 2007
Multirécidiviste à 13 ans...
Par Maud PIERRON
leJDD.fr

Un jeune adolescent 13 ans a été interpellé vendredi, après avoir causé un accident au volant d'une voiture volée, sur la commune de Rognonas, dans les Bouches-du-Rhône. Grièvement blessé, il a été transporté à l'hôpital de La Timone, à Marseille. Malgré son jeune âge, le garçon était un multirécidiviste, qui a fait l'objet de 97 procédures pour vols et vols avec violence.

(...) Lorsque les policiers ont vérifié l'identité de l'adolescent au fichier, ils ont eu la surprise de constater qu'à 13 ans, le jeune homme, originaire d'Avignon, avait déjà fait l'objet de 97 procédures pour des faits de vols et de vols avec violence.

Il était placé dans une famille d'accueil d'Alès après s'être échappé d'un centre éducatif renforcé dans la région de Grenoble, où il avait frappé un éducateur. Auparavant, le jeune mineur avait fréquenté d'autres foyers dont il avait fugué à plusieurs reprises.

Il était placé sous protection judiciaire pendant cinq ans

En novembre dernier, il avait comparu devant le tribunal pour enfants d'Avignon pour 55 dossiers de vols et de vols avec violences, de bijoux, de téléphones portables ou encore de vélos, commis en deux ans. Il avait été condamné à des sanctions éducatives par le Tribunal des enfants d'Avignon : Il devait notamment suivre un stage de formation civique et avait été placé sous protection judiciaire pendant cinq ans. Son avocat, à l'époque, avait assuré que son client souhaitait changer de vie et devenir électricien. Sa mère avait été condamnée à un mois de prison avec sursis pour manquement à ses obligations.


- Pas de père ? -

Le Plateau des Glières au centre d'une polémique


Le Plateau des Glières avec son monument dédié aux résistants tués par les nazis en 1944 est au centre d'une polémique depuis la visite de Nicolas Sarkozy le 4 mai dernier - lematin.ch

AFP, dimanche 13 mai 2007, 14h15 - Un millier de personnes, dont des figures locales de la Résistance, se sont rassemblées dimanche sur le plateau des Glières contre "la récupération de la Résistance" par Nicolas Sarkozy, qui s'était rendu sur le site avant son élection.

HAUTE SAVOIE
Après Sarkozy, les touristes affluent au plateau des Glières
Le haut lieu de la résistance devient un lieu de pèlerinage présidentiel. Les commerçants applaudissent, les anciens combattants protestent

Ian Hamel - 12/05/2007
Le Matin Dimanche

Christophe Métral, le nouveau gérant de l'Auberge des Glières, ne pouvait rêver meilleure publicité: il a pris ses fonctions le jour même où Nicolas Sarkozy a déposé une gerbe de fleurs au mémorial érigé en l'honneur des 154 résistants abattus par l'armée allemande et les miliciens de Vichy au printemps 1944. C'était le vendredi qui a précédé le deuxième tour de l'élection présidentielle. Nicolas Sarkozy a promis, que s'il était élu, il reviendrait chaque année sur ce plateau calcaire, situé à 1450 mètres d'altitude. A l'image de François Mitterrand, gravissant chaque année la Roche de Solutré.

«Depuis le passage de Sarkozy, nous avons déjà des visiteurs, venus de France et même de Suisse», se réjouit Christophe Métral, qui affiche à sa carte «fondue savoyarde».

«Nous avons eu Balladur à Chamonix. Sarkozy aux Glières, ce sera bon pour le commerce. En Haute-Savoie, toutes les communes ont voté Sarko», rappelle Jacqueline Rubin, serveuse à la Brasserie Mino, le grand café de La Roche-sur-Foron, la principale bourgade aux pieds du plateau. L'annonce faite par le nouveau président de la République est accueillie avec enthousiasme dans cette région escarpée, à un coup d'accélérateur des rives du lac Léman. Sauf par les anciens résistants des Glières, «gardiens du souvenir», et un collectif de militants antilibéraux, qui organisent aujourd'hui, à partir de 12 heures, un rassemblement de protestation sur le plateau.

Des résistants mécontents


Plus d'infos...


- Sarkozy aux Glières, ce sera bon pour le commerce -

Du bon et du mauvais usage des victimes

Du bon et du mauvais usage des victimes, par Alain Salles
LE MONDE | 21.04.07

Qui peut être contre les victimes ? Les partis politiques sont à leur chevet. Jean-Pierre Raffarin leur a donné une éphémère secrétaire d'Etat : Nicole Guedj. Nicolas Sarkozy veut créer des juges qui leur soient dédiés. Ségolène Royal propose de "mettre un avocat à la disposition des victimes de violences graves dans l'heure suivant le dépôt de plainte". Depuis que Robert Badinter a créé, en 1982, un bureau de l'aide aux victimes et à la prévention de la délinquance, le statut des victimes a été reconnu. Trop au goût de certains. Après Thierry Lévy, qui s'inquiétait du "culte de la victime" dans son Eloge de la barbarie judiciaire (Odile Jacob, 2004), son confrère avocat Daniel Soulez Larivière et la psychanalyste Caroline Eliacheff dénoncent aujourd'hui, dans Le Temps des victimes (Albin Michel), "la face sombre du mouvement victimaire".

C'est entre sollicitudes, voire flatteries politiques, attaques d'une partie du monde judiciaire et incertitudes financières que l'Institut national d'aide aux victimes et de médiation (Inavem) a fêté ses vingt années d'existence, lors d'une journée de colloque au Sénat, à la mi-mars. L'Inavem est un réseau de 160 associations, qui ont soutenu 300 000 victimes en 2006, contre 65 000 en 1996. "Nous sommes associations d'aide aux victimes et non de victimes", précise le président de cette fédération, Hubert Bonin. Ce sont des associations de victimes qui provoquent la surenchère dénoncée à grand renfort de procès spectaculaires, liés à de copieux dommages et intérêts, et alimentée par l'exploitation médiatique de faits divers.

L'aide aux victimes a acquis sa légitimité. A juste titre. Les victimes étaient alors "les grandes oubliées des prétoires"
, selon l'expression de Robert Badinter, désarmées face à la douleur et à l'incompréhension de la machine judiciaire. Depuis 1982, les fonds d'indemnisation se sont multipliés, l'accueil a été amélioré dans les commissariats, les tribunaux et les hôpitaux. Même si des progrès restent à faire. Surtout, les lois se sont succédé pour renforcer leur place dans les procédures judiciaires. Vingt-neuf articles de loi sont désormais consacrés aux droits des victimes. La défense des victimes est régulièrement utilisée pour justifier une loi répressive ou le refus de libérer un détenu. La victimisation devient alors moyen d'instrumentalisation politique et pénale.

Plus d'infos...


- Ce sur fond de bricolage financier ? -

May 12, 2007

« Il m'en fait voir de toutes les couleurs!!! »

D'un échange, dans les forums de aufeminin.com

"Il m'en fait voir de toutes les couleurs!!!"
Envoyé par asdu11 le 11 mai à 21:37


"Un enfant ça s'éduque...."
Envoyé par ericdelain le 11 mai à 22:45

et c'est par là qu'il faut commencer !


"Ah :non:"
Envoyé par impaire le 11 mai à 23:02

un enfant a le droit de faire tout ce qu'il veut et c'est d'ailleurs lui qui commande les adultes qui l'encadrent.

si tu ne me crois pas, je te suggère de correspondre avec le président de la cour d'appel de Versailles, chambre spéciale des mineurs, il confirmera.




« (...) tu ne reverras jamais tes enfants ! »
NouvelObs n°2218 du 10 mai, page 12


D'un autre échange, dans les mêmes forums :

> des masculinistes enragés.

parce qu'Alonso n'est pas enragée?


> ne pas voter SR précisément
> pour cette collusion avec des
> groupes de pères.

vous avez donc voté pour des pro violeurs et pro pédophiles. sur le moment c'était probablement le meilleur des choix qui s'offrait à vous.

Un artice de la Voix du Nord ainsi qu'une émission francophone qui peut être écoutée en ligne :

Justice / Que fait le juge d'instruction ?
VDN, édition du mercredi 15 mars 2006
Jean-Amédée Lathoud : « Pas d’instructions »

JEAN-AMÉDÉE LATHOUD a laissé dans cette région le souvenir d’un homme intransigeant. C’est peut-être ce regard sombre, ce visage carré et un peu sévère qui font oublier que cet homme a du coeur, aussi. De sa voix forte, il a délivré hier un message sensible, destiné tant aux magistrats qu’il a connus lorsqu’il était procureur général à Douai qu’aux treize personnes qui ont finalement été acquittées. Ceux-là, il les a trouvés bouleversants, lorsqu’il les a vus devant la commission parlementaire. « J’ai personnellement ressenti ce qu’avaient été l’angoisse, la douleur, le désespoir de ceux qui ont été injustement emprisonnés », dit-il dès le début de son intervention. Et des autres, il parle ensuite avec des élans émus, comme « d’hommes et de femmes honnêtes, équilibrés, travailleurs... » Des professionnels qui ont travaillé « en leur âme et conscience », des magistrats qui « croyaient en leur dossier ». Mais il est catégorique, « cette affaire d’Outreau a été catastrophique ». Et il faut bien en trouver les raisons. Alors, pour expliquer, par exemple, les décisions à répétition de la chambre de l’instruction, qui est allée jusqu’à refuser plus de cent demandes de mise en liberté de Dominique Wiel, par exemple, M. Lathoud sort un rapport datant de 2005, de « la commission de suivi de la détention provisoire ».

Habitudes

Et il y trouve « le concept de mithridatisation des affaires », qui explique que « la répétition des demandes identiques ne favorise pas les analyses ». En un peu plus clair, il finit par dire que les juges et les procureurs auraient laissé échapper des choses « par habitude, voire par lassitude » d’entendre toujours les mêmes demandes.
Mais c’est que là, tout de même, les personnes mises en cause ne pouvaient guère crier autre chose que leur innocence !... Pour le reste, il faut comprendre que « cette affaire n’était pas particulièrement signalée » à la chancellerie ; moins, en tout cas, que la fermeture de Metaleurop, les évènements de Sangatte ou l’affaire Jourdain, mais que M. Lathoud a tout de même envoyé sept rapports écrits d’information au ministère. Que contenaient-ils ? On ne le saura pas exactement, mais certainement pas des demandes d’instruction, en tout cas : « Je n’ai reçu aucune instruction, recommandation, aucune demande particulière du ministère de la Justice. » Et, pour ceux qui se poseraient la question : « Je n’ai donné aucune instruction au procureur de la République de Boulogne. » Il y a un mystère, là, parce que M. Lesigne avait précisément renvoyé vers lui, pour expliquer que le directeur de l’enquête, très critique sur l’instruction, n’avait pas été cité au procès de Saint-Omer...


Application de la loi et garantie des libertés, pour un parquet hiérarchisé dans la magistrature
de Jean-Amédée Lathoud

Jean-Amédée Lathoud, procureur de la cour d’appel de Versailles, présente sa communication sur l’organisation judiciaire, devant l’Académie des sciences morales et politiques.

Canal académie, référence es103

« Jean-Amédée Lathoud participe à la réflexion sur le rôle et la place des procureurs dans l’organisation judiciaire, et sur l’avenir du ministère public. Sujet difficile mais d’actualité. Il présente sa communication le 20 février 2006 en séance publique.

Un sondage révèle que 85% des Français ne font pas la différence entre un avocat, un juge ou un magistrat du ministère public. L’écoute intégrale de la communication de Jean-Amédée Lathoud n’est donc pas superflue ! »


NANTERRE, AFP, 8 mars 2007, sur prévensectes - La cour d'appel de Versailles a relaxé mercredi Francis Delage, 65 ans, adjoint au maire (UMP) de la ville d'Asnières (Hauts-de-Seine), condamné en première instance pour diffamation envers la fondation Ostad Elahi, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.

La cour d'appel de Versailles a confirmé le jugement en première instance du tribunal de Nanterre concernant le caractère diffamatoire des tracts et communiqués distribués en novembre 2003, mais a relaxé Francis Delage, maire adjoint délégué à la communication, en "le faisant bénéficier de la bonne foi".


En juin 2005, Francis Delage, adjoint au maire UMP d'Asnières Manuel Aeschlimann, avait été condamné par le tribunal de Nanterre pour diffamation à 2.000 euros d'amende, pour avoir diffusé dans la ville d'Asnières à 40.000 exemplaires un tract intitulé "Communiqué de la mairie d'Asnières", insinuant que la fondation serait une secte, sans en employer le terme.

Le 6 septembre 2005, M. Delage avait à nouveau été condamné pour diffamation envers la fondation à 1.500 euros d'amende, le tribunal jugeant qu'"à partir de différends portant sur l'urbanisme, voire même des querelles de personnes, M. Delage et ceux non poursuivis qui l'ont assisté ont diffusé un texte" visant à "jeter l'opprobre publique sur une fondation par ailleurs reconnue d'utilité publique".

Dans un communiqué, la fondation Elahi s'étonne de "la décision de la cour d'appel de Versailles de relaxer Francis Delage au bénéfice du doute en se retranchant derrière le concept de bonne foi et de polémique politicienne (...) dès lors que la fondation Ostad Elahi, dont le siège est à Paris, n'a aucune activité sur la commune d'Asnières".

Du rapport 2005 de la Commission de suivi de la détention provisoire, de la conclusion :

Il existe en France une réelle et heureuse volonté de produire des textes cohérents et, comme l’indique clairement le rapport, protecteurs des droits de la personne ; mais ils le sont sans être accompagnés des mesures matérielles qui sont indispensables à leur application. De telle sorte que la mise en oeuvre ruine souvent la protection de principe ainsi définie.

(...) Il convient évidemment de distinguer le contrôle du principe de la décision qui lace ou maintient une personne en détention provisoire du contrôle du déroulement de celle-ci dans une maison d’arrêt. Le premier appartient très rigoureusement à la procédure pénale ; le second relève du contrôle général des établissements pénitentiaires, dont presque aucun aspect, d’ailleurs, n’est particulièrement dévolu aux personnes détenues à titre provisoire.

(...) il faut bien rappeler, même si ce rappel a un caractère rituel, les difficultés pour le magistrat qui décide à être muni des enquêtes nécessaires sur la personnalité de la personne sur laquelle il doit se prononcer. On doit rappeler aussi l’encombrement des juridictions, en particulier celui des chambres de l’instruction, saisies de demandes en liberté, certes compréhensibles mais fréquemment répétitives, mécaniques et vaines, en l’absence de circonstances de fait ou de droit nouvelles : cette « mithridatisation » des affaires ne favorise pas...


- Entre ridicule et incompréhensible -

Eric Damfreville : la France a payé

Libération de l'otage Eric Damfreville : la France a négocié
Le Monde, le 12 mai 2007, extrait :

Le gouvernement français, qui a multiplié les canaux de négociations, a dû payer aux ravisseurs, pour Céline Cordelier comme pour Eric Damfreville, une très forte somme d'argent. Les Italiens avaient versé 2 millions de dollars (1,5 million d'euros) pour la libération en novembre 2006 du photographe Gabriele Torsello. Les talibans, qui cherchent à se poser en alternative au régime du président Hamid Karzaï, ont, semble-t-il, libéré les deux Français afin de ménager les relations avec Paris.

Martine Cohen, sociologue au CNRS, sur le changement à la tête du Crif : « Le leadership des Juifs de France soumis à des tensions »
Par Catherine COROLLER
Libé, samedi 12 mai 2007, extrait

Roger Cukierman a fait une erreur, en 2002, en tentant d'associer la lutte contre l'antisémitisme au soutien à la politique israélienne en tant que telle (même s'il a ensuite mis en avant une solidarité plus affective avec Israël). Par ailleurs, le Crif n'a pas cherché suffisamment tôt à établir des ponts avec les musulmans (la commission sur ce sujet n'a été créée qu'il y a deux ans). Et, au lieu de se préoccuper vigoureusement du racisme anti-maghrébin au côté d'autres associations, les dirigeants du Crif ont préféré mettre en avant la spécificité de l'antisémitisme ­ ce qui n'est pas contestable en soi. Mais, du coup, les Juifs sont apparus comme exclusivement centrés sur eux, préoccupés d'eux-mêmes. Or ce qui est compréhensible, au niveau individuel et psychologique, me semble regrettable de la part de dirigeants qui se veulent responsables «politiques».


Actualité | International
Le Figaro, le 12 mai 2007
Des milliers de catholiques contre le Pacs à l'italienne

Ils entendent protester contre un projet de loi du gouvernement Prodi en faveur d’une reconnaissance juridique des couples homosexuels.




Foule colorée, ballons, spectacles de rues :
ce rassemblement, organisé par des groupes
catholiques et par la droite italienne se veut
une fête pour les familles. Cito/AP.


- La France a des moyens -

May 11, 2007

Quand Royal et Sarkozy évoquent le cas Besson


PARIS (AFP) - Ségolène Royal s'est rangée vendredi parmi les "leaders de l'opposition" du fait de son score à l'élection présidentielle, précisant qu'elle allait "s'engager pleinement dans la campagne des législatives" car l'échec du 6 mai ne constitue pas, selon elle, une défaite.

"Je suis regardée par l'opinion, les électeurs, comme l'un des leaders de l'opposition", a affirmé Mme Royal en recevant des journalistes à sa permanence de campagne du 282, boulevard Saint-Germain, qu'elle doit quitter d'ici le 15 mai.

"Je n'ai pas gagné, c'est évident, et en même temps il y a une fierté qui est très prégnante, un mouvement, un souffle qui s'est déclenché et qui autorise toutes les espérances pour les prochaines échéances", a-t-elle assuré. Quant au mot de défaite, "ce n'est pas comme ça que je le dis", a-t-elle ajouté.

"Après cette formidable campagne de l'élection présidentielle et les 17 millions de voix qui se sont portées sur mon nom, quand je vois tout le courrier que je reçois, je sais que les Français sont très nombreux à attendre de moi que je reste présente. Je vais rester très présente, je suis disponible", a poursuivi Mme Royal.

Elle a précisé qu'elle allait "se rendre dans les circonscriptions pour aider les candidats" de gauche et qu'elle était très sollicitée à cet égard. "Je croule sous les demandes", a-t-elle dit.

...

PARIS (AP) - Elle a eu "le coup de fil républicain": Ségolène Royal a rapporté vendredi avoir appelé Nicolas Sarkozy dimanche dernier peu avant l'annonce officielle des résultats de la présidentielle et en avoir profité pour épingler l'utilisation "déloyale" d'Eric Besson.

"Je l'ai appelé à huit heures moins le quart" dimanche, "j'ai eu le coup de fil républicain, c'était à moi de le passer", a expliqué la candidate malheureuse à la présidentielle vendredi devant la presse, qu'elle avait réunie à son ancien "QG" parisien de campagne.

Lors de cette conversation avec le président élu, "j'ai simplement fait un commentaire sur Eric Besson", a-t-elle glissé. "Je lui ai dit: 'quand le pamphlet d'Eric Besson a été publié, j'avais, compte tenu des excès de ce pamphlet, refusé qu'il soit distribué avec mes documents de campagne'". Elle a certifié ne l'avoir jamais intégré à son équipe.

En janvier, l'ancien "Monsieur Economie" du PS avait publié un rapport au vitriol sur le candidat UMP, où il le qualifiait notamment de "néoconservateur américain à passeport français". Eric Besson avait démissionné avec fracas du PS le 21 février. Le 22 avril, il avait rallié Nicolas Sarkozy, puis pris part à plusieurs de ses meetings.

Ce que Ségolène Royal n'a pas manqué de signifier au téléphone à son rival élu, regrettant une "méthode parfaitement déloyale" qui a consisté à "récupérer" Eric Besson pour "porter la charge contre" elle. Réponse de Nicolas Sarkozy, selon elle: "Il en a pris acte".

Dimanche dernier, devant des journalistes, Ségolène Royal avait déjà étrillé Eric Besson d'un trait d'esprit, en évoquant son ralliement à Nicolas Sarkozy: "Ce n'est pas parce qu'on vous avez Judas à votre table que vous devez vous prendre pour le Messie".

Au passage, la présidente de la région Poitou-Charentes a épinglé l'escapade maltaise du nouveau président: "L'Etat doit être sobre, impartial et indépendant des puissances d'argent", a-t-elle lâché.


- L'Etat doit être sobre, impartial et indépendant -

L'itinéraire de Pascal Dazin

« Comme un couple sur trois, Pascal Dazin, médecin du travail, a vécu une séparation. Une histoire banale qui est devenue un enfer », paru dans Ouest-France :




L'article au format lisible


- Une histoire banale -