May 11, 2007

La famille Blum dénonce à son tour...

PARIS (AFP) - Des descendants de Léon Blum, qui admettent que l'ancien président du Conseil socialiste ait pu séjourner dans la famille Bolloré après la Seconde Guerre mondiale, dénoncent toutefois vendredi "la formidable instrumentalisation" de leur aïeul.

La polémique a débuté avec la croisière de Nicolas Sarkozy au large de Malte sur un luxueux yacht de Vincent Bolloré. Ce dernier avait justifié ce prêt au futur président au nom de la "tradition" de sa famille qui avait déjà accueilli dans le passé, selon lui, "Léon Blum" ou "Mohammed V de retour (d’exil, ndlr) de Madagascar (en 1955, ndlr) avant qu’il ne devienne roi du Maroc".

Dans un courrier envoyé à l'AFP, Christine Blum, la "petite nièce" de Léon Blum qui parle "au nom de sa tante, de ses cousins et de ses frères et soeurs", affirme ne pas "mettre en doute la bonne foi" de M. Bolloré.

"Suite à un long entretien" avec lui et "aux documents qu'il a produits dans la presse" dont une photo, "il semble que cette visite ait bien eu lieu", écrit Mme Blum, rappelant qu'il n'existe par ailleurs "aucune trace" de ce séjour dans "notre tradition familiale, dans les archives politiques ou dans les nombreuses biographies des chercheurs".

Pour autant, les descendants de Blum "dénoncent la formidable instrumentalisation du nom, de la pensée et des actions de Léon Blum dans la campagne de Nicolas Sarkozy".

"Pour ceux qui l'aurait oublié, Léon Blum fut (...) l'homme des 40 heures et des congés payés dont la droite disait qu'il allait ruiner la France... comme Nicolas Sarkozy, citant Blum, annonce que les 35 heures ont ruiné la France !".

"Nous dénonçons la référence récurrente de Nicolas Sarkozy à Blum, qui a passé sa vie au service de son idéal de justice, convaincu que le socialisme était l'avenir du monde, dans une campagne qui le moins qu'on puisse dire n'était pas franchement socialiste", poursuit Christine Blum.

La phrase de M. Bolloré juxtaposant Nicolas Sarkozy et Léon Blum "nous a choqués dans le contexte", explique-t-elle, concluant: "nous ne voulons plus que son nom soit utilisé en dehors du contexte qui fut celui de sa vie, de ses engagements et de son époque".


- Il semble que cette visite ait bien eu lieu -

Quatre discothèques des Champs-Elysées jugées pour discrimination

PARIS (AFP) - (...) "Quand on est au milieu de plein de monde désireux de faire la fête et qu'on ne peut pas en faire partie, on ressent de l'humiliation et même de la rage", a confié Philippe Trésor.

(...) Samuel Thomas, vice-président de SOS Racisme, partie civile, a insisté sur les "milliers de signalements de victimes de discrimination" à l'entrée des discothèques chaque année. Il a remercié le parquet de Paris d'avoir pour la première fois décidé de poursuivre des établissements parisiens.

Le parquet devait requérir en fin d'après-midi et le jugement sera mis en délibéré.

LE HAVRE (AP) - Quarante-six patients de l'hôpital de Lillebonne (Seine-Maritime) ayant reçu des soins d'un infirmier porteur du VIH et employé alors qu'il n'avait pas connaissance de son infection, viennent de recevoir un courrier leur demandant d'effectuer un test de dépistage, a-t-on appris vendredi auprès de l'établissement hospitalier.

C'est sur recommandation des autorités sanitaires que la direction de l'hôpital a pris cette décision "par principe de précaution, tout en sachant que les risques de transmission sont infimes", explique Thierry Giracca le directeur de l'établissement.

Le soignant qui travaillait depuis mai 2003 et de manière ponctuelle dans cet hôpital a aujourd'hui cessé son activité.

Vendredi, une quinzaine de ces 46 patients qui ont reçu leur lettre en milieu de semaine s'étaient déjà manifestés pour subir un test de dépistage.


La Libye proteste contre les déclarations de Nicolas Sarkozy Tripoli n'apprécie pas que Nicolas Sarkozy ait déclaré que «la France serait aux côtés» des infirmières bulgares «enfermées depuis huit ans» en Libye.
Par AFP
LIBERATION.FR : lundi 7 mai 2007


Tripoli, 07/05 - Le verdict du procès intenté contre cinq infirmières bulgares et un médecin palestinien pour avoir répandu des allégations selon lesquelles des officiers de la Police libyenne les avaient torturés en 2004 pour leur arracher des aveux, dans le cadre de l`affaire des enfants libyens contaminés au virus du SIDA, a été fixé au 27 mai prochain par le Tribunal de première instance de Souk Jumaa siégeant à Aïn Zara (banlieue sud de Tripoli).

Cette décision de la juridiction libyenne est intervenue dimanche au cours de la 7ème séance de ce procès commencé le 11 février dernier, intenté par les enquêteurs libyens contre ces personnel soignants accusés le 9 février 1999 d`avoir volontairement inoculé le virus du SIDA à quelque 439 enfants libyens à Benghazi (1.050 km à l`est de Tripoli) et à laquelle seul le médecin palestinien s`est présenté, pour la seconde fois consécutive, alors qu`aucune raison n`a été avancée pour expliquer l`absence des infirmières bulgares.

Le président du Tribunal de première instance de Souk Jumaa, Salem Hamrouni a ainsi décidé de permettre à l`avocat de la défense Me Othman Al-Bizanti de remettre à la Cour un mémorandum sur sa plaidoirie avant le 20 mai.

Auparavant, l`avocat des accusés avait plaidé devant le tribunal et avancé dans son argumentation que ce procès ne reposait pas sur des fondements juridiques, étant donné que les accusés n`ont jamais déposé plainte contre les enquêteurs libyens pour le motif de torture.

Dans sa réponse, l`avocat des plaignants Moncef Muftah Khlifa a indiqué que les déclarations des accusés lors de leurs premiers procès devant le Tribunal pénal de Benghazi (en 2004 et 2006) constituaient en fait des plaintes, précisant que c`est sur la base de ces déclarations que le tribunal avait, à l`époque, diligenté une enquête et intenté un procès pour torture à l`issue duquel les enquêteurs ont été innocentés.


- De l'humiliation et même de la rage -

Le front national dénonce Nicolas Sarkozy


Le Monde - "En commémorant l'abolition de l'esclavage, Nicolas Sarkozy se dément"
Zoom L'extrême droite accuse Nicolas Sarkozy de céder à la "repentance"
Compte rendu Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy commémorent l'abolition de l'esclavage

PARIS (Reuters) - Depuis l'élection de Nicolas Sarkozy, 1.585 véhicules ont été incendiés lors de violences nocturnes, de dimanche à mercredi, selon un bilan de la Direction générale de la police nationale (DGPN) publié jeudi.

Au total, 730 véhicules ont été brûlés dans la nuit de dimanche à lundi, 365 dans celle de lundi à mardi, 292 le lendemain et 198 dans celle de mercredi à jeudi.

La police a procédé à 29 interpellations, suivies de procédures judiciaires, dans la nuit de mercredi à jeudi, en marge de manifestations à Paris.

"La baisse se confirme", a-t-on souligné à la DGPN. Le gouvernement avait évoqué une décrue des manifestations d'hostilité au président élu dès mercredi.

L'extrême droite accuse Nicolas Sarkozy de céder à la "repentance"
LEMONDE.FR | 10.05.07

Le Front national a dénoncé dans un communiqué, jeudi 10 mai, la participation de Nicolas Sarkozy aux commémorations de l'abolition de l'esclavage. Pour Jean-Marie Le Pen, cette journée de la mémoire de l'esclavage n'est autre qu'"une cérémonie de repentance".

Le président du Front national rappelle que Nicolas Sarkozy assurait au soir de son élection qu'il allait "en finir avec la repentance, qui est une forme de haine de soi". "Nicolas Sarkozy s'est abstenu de toute déclaration. Mais les gestes comptent plus que les paroles. Et dans celui-ci, c'est la continuité avec l'universelle repentance chiraquienne qui apparaît, et non une quelconque 'rupture'", conclut Jean-Marie Le Pen.

De son côté, le député européen souverainiste Paul-Marie Coûteaux estime lui aussi que Nicolas Sarkozy a "cédé à la repentance". Le conseiller politique de Philippe de Villiers pendant sa campagne présidentielle estime que "les masques tombent plus vite que prévu" et que M. Sarkozy "remise ses discours de campagne et cède à l'idéologie dominante, si conforme aux vues des oligarchies" dont "il reste le prisonnier". Contrairement à Philippe de Villiers, Paul-Marie Coûteaux n'avait pas appelé à voter pour Nicolas Sarkozy au second tour.

"En commémorant l'abolition de l'esclavage, Nicolas Sarkozy se dément"
Le Monde, 10 mai 2007, extraits :

(...) Je pense que Nicolas Sarkozy avait intérêt à s'afficher aujourd'hui aux côtés de Jacques Chirac, parce que ce dernier a eu un certain nombre de gestes qui ont fait avancer dans ces questions de mémoire. C'est vrai pour Vichy, en particulier. C'est vrai aussi de Madagascar, mais aussi de certains aspects de la guerre d'Algérie.

Sur la mémoire, Jacques Chirac a réalisé des avancées importantes, alors que dans son discours de campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy s'est opposé à toute repentance. Il a même affirmé que la France n'avait commis aucun crime contre l'humanité. Or, si l'on en croit la loi Taubira, et les Nations unies, l'esclavage est un crime contre l'humanité.

(...) Il se dément lui-même, car il a dit que la France n'avait jamais commis de crime contre l'humanité... Mais le plus important, plus que l'esclavage, c'est l'Algérie. La guerre d'Algérie fait problème.

(...) ll faudrait faire ce qu'on a fait pour la Shoah. Il ne s'agit pas de dire que la France est une puissance criminelle mais de reconnaître la réalité de crimes commis pendant la guerre d'Algérie en particulier. C'est nécessaire. Et pour le reste, qu'on laisse les historiens travailler pour établir la vérité et que les politiques fassent moins d'histoire.


- Sarkozy a pu changer d'avis -

May 10, 2007

Bayrou veut faire de son Mouvement démocrate un contre-pouvoir


Bolloré a bien passé quelques contrats avec l’Etat
Le Figaro, le 10 mai

Contrairement aux affirmations de son patron et de Nicolas Sarkozy, le groupe a bénéficié de plusieurs marchés publics. De «petits contrats», précise-t-on dans l’entourage de Vincent Bolloré.

PARIS (AFP) - Le groupe de l'homme d'affaires Vincent Bolloré s'est vu attribuer ces dernières années des marchés publics, contrairement à ses affirmations et à celle du président élu Nicolas Sarkozy, a constaté l'AFP sur le site internet des Journaux Officiels de la République française.

Dans le cadre de la polémique suscitée par le séjour de M. Sarkozy sur le yacht de M. Bolloré au large de Malte, le groupe de l'homme d'affaires avait affirmé mercredi qu'il n’avait "jamais eu aucune relation commerciale avec l’Etat français".

Nicolas Sarkozy avait indiqué de son côté que "Vincent Bolloré est un des grands industriels français. Il n'a jamais travaillé avec l'Etat. Il fait honneur à l'économie française".


SDV, la filiale logistique du groupe Bolloré, a obtenu le 10 août 2006 l'attribution du marché du "traitement de la valise diplomatique fret" par le ministère des Affaires étrangères, selon l'annonce numéro 368 publiée le 06 novembre 2006 dans le Bulletin officiel des annonces de marchés publics (BOAMP) 050 C.

La valeur totale estimée de ce marché est comprise entre 1,4 million d'euros et 5,6 millions d'euros, hors taxes, pour "une durée de 48 mois à compter de la notification du marché".

SDV s'est également vu attribuer le 17 juin 2005 un marché de "transport de fret par voie aérienne commerciale à la demande et pour le compte du ministère de la Défense", d'une valeur estimée à 36 millions d'euros, hors taxes, peut-on lire dans l'annonce numéro 907 publiée le 26 septembre 2005 dans le BOAMP 041 C. Le contrat est lui aussi d'une durée de 48 mois.

Par ailleurs, selon l'annonce numéro 357 publiée le 15 janvier 2007 dans le BOAMP 003C, le groupe Bolloré a obtenu le 11 décembre 2006 du ministère de l'Intérieur un marché de "mise en place de locaux de sûreté modulaires à l'hôtel de police de Grenoble" d'un montant hors taxe de 342.329 euros.

PARIS (AFP) - Les Français sont majoritairement "pas choqués" par le séjour de Nicolas Sarkozy à Malte entre lundi et mercredi, selon deux sondages CSA et Opinionway rendus publics jeudi.


PARIS (Reuters) - Persuadé que l'UMP aura la majorité absolue dans la prochaine Assemblée nationale, François Bayrou a expliqué jeudi vouloir faire de son Mouvement démocrate un contre-pouvoir.

"L'UMP va avoir sans aucune exception tous les leviers de commande en France", a déclaré sur France 3 l'ancien candidat centriste à l'élection présidentielle.

"Bien sûr ils auront la majorité absolue", a-t-il ajouté, quelques heures après le conseil national de l'UDF qui a donné naissance au Mouvement démocrate, le label sous lequel le centre présentera des candidats dans toutes les circonscriptions pour des législatives.

Mais pour préserver leurs chances d'être réélus, 23 députés UDF sur 29 ont rallié Nicolas Sarkozy et décidé de se présenter sous l'étiquette "majorité présidentielle".

François Bayrou a dénoncé "la très grande intimité" entre le président élu et "les plus grandes puissances financières" et "médiatiques".

"Tout cela constitue un pouvoir comme il n'y en a jamais eu en France", a-t-il insisté. "En face de ce pouvoir, il faut des contre-pouvoirs, pas forcément des contre-pouvoirs négatifs ou de destruction."


"Moi, je veux établir une nouvelle règle du jeu (..): quand c'est bien on le dit, quand ce n'est pas bien on vote non", a expliqué le député béarnais.

Interrogée sur Canal + sur d'éventuelles alliances entre les deux tours des législatives, la députée européenne centriste Marielle de Sarnez a répondu : "Le Mouvement va présenter des candidats dans toutes les circonscriptions et ce que j'espère c'est qu'on arrivera premier ou deuxième pour pouvoir aller tout seul au deuxième tour et pouvoir avoir un groupe avec des hommes libres, indépendants, et autonomes à l'Assemblée. La France en a bien besoin".

"Pourquoi voulez-vous que j'aille faire des combinaisons avec l'UMP ou avec le Parti socialiste ?", a-t-elle ajouté.

Selon elle, le nouveau Mouvement démocrate a recueilli depuis dimanche soir 27.500 demandes d'adhésion.

A la question de savoir si les députés UDF ayant choisi de rallier Nicolas Sarkozy faisaient partie de ce mouvement, Marielle de Sarnez a répondu : "C'est à eux de le dire."

L'ex-directrice de campagne de François Bayrou a par ailleurs rejeté l'idée d'entrer dans le prochain gouvernement, où des centristes pourraient être conviés.

"Je ne participerai pas au gouvernement de Nicolas Sarkozy", a-t-elle dit.


- Les français majoritairement pas choqués -

Nicolas Sarkozy proclamé président


TOKYO (AP) - La chambre syndicale représentant les professionnels nippons des sanitaires a mis en garde mercredi les utilisateurs japonais, grands amateurs de toilettes hi-tech: au moins 105 bidets électriques ont pris feu ou émis de la fumée depuis 1984 dans l'archipel.

Le gouvernement a ordonné une enquête après que Toto Ltd, principal industriel du secteur, a proposé le mois dernier de réparer 180.000 sièges et bidets, précisant qu'un câblage défectueux avait entraîné plusieurs cas de courts-circuits en 2006-7. Aucun utilisateur n'a cependant été electrocuté ni blessé.


PARIS (AP) - Un officier de la direction centrale des Renseignements généraux (DCRG) suspecté d'avoir remis à la presse en début d'année la fiche confidentielle concernant Bruno Rebelle, membre de l'équipe de campagne de Ségolène Royal, a été placé mercredi matin en garde à vue, a-t-on appris de source policière.

Ce capitaine de police est actuellement interrogé par les enquêteurs de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), la police des polices, dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour "violation du secret professionnel".

Suspecté depuis plusieurs semaines, ce policier en charge des groupes d'extrême gauche à la section "contestations et violences" de la DCRG a été affilié au syndicat Sud-Intérieur. Depuis quelques mois, il avait rejoint l'UNSA-police, une organisation proche de la gauche.

La diffusion de la fiche de Bruno Rebelle, ancien président de Greepeace France, avait suscité une vive polémique. Le Parti socialiste avait accusé Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, d'enquêter sur l'équipe de sa concurrente à l'élection présidentielle.

PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy a été officiellement proclamé président de la République, jeudi, par le président du Conseil constitutionnel Jean-Louis Debré, qui a annoncé les résultats définitifs de l'élection présidentielle, a constaté un journaliste de l'AFP.

PARIS (AFP) - François Bayrou a mis sur orbite jeudi son Mouvement démocrate, "force politique nouvelle, indépendante", en affirmant sa volonté de "résister" aux "pressions" qui expliquent selon lui les ralliements de la plupart des députés centristes à Nicolas Sarkozy.

CHERBOURG (AP) - Les pêcheurs de moules de Barfleur (Manche) ont décidé de suspendre leur activité jusqu'à nouvel ordre "pour protéger la ressource" car les coquillages sont actuellement trop petits, a annoncé jeudi Didier Aune, le président du Comité local des pêches de Barfleur.

Le gisement de moules sauvages de Barfleur est le plus important de France. Il en produit entre 5.000 et 25.000 tonnes, suivant les années.

Actuellement, les coquillages mesurent à peine 3cm alors qu'ils ne sont commercialisables qu'à partir de 4cm. Sur les conseils de l'IFREMER (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer), les 56 professionnels de la moule ont donc pris cette mesure d'interdiction de pêche, qui n'est pas définitive.

PARIS (AP) - Le préfet de Seine-Saint-Denis a procédé ces derniers jours à la restitution de badges d'accès à l'aéroport francilien de Roissy aux derniers salariés de la plateforme qui en avaient été privés fin 2006, ont rapporté jeudi les avocats des "débadgés" s'étonnant de l'absence d'explications.

"Les derniers bagagistes de Roissy qui avaient vu leur retrait de badge confirmé par le tribunal administratif au vu des notes de l'UCLAT (Unité de coordination de lutte anti-terroriste) stigmatisant un comportement activiste et dangereux se voient restituer les habilitations ces derniers jours", a annoncé Me Eric Moutet, l'avocat de la CFDT dans un communiqué.

Ces restitutions, même aux personnes pour lesquelles le retrait avait été confirmé en justice, prouvent, selon l'avocat que la "dangerosité plaidée par le ministère de l'Intérieur et la préfecture (...) n'était que du vent". Certains "débadgés" ont cependant été licenciés entre-temps et certains sont sans emploi à ce jour, précise-t-il.

Cette affaire reviendra lundi devant le tribunal correctionnel de Bobigny saisi par une citation directe du MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples). Il doit vérifier lundi si l'association a versé sa consignation et fixer le cas échéant une date d'audience, a-t-on appris de source judiciaire.

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- Du vent en pleine campagne électorale -

« Les tribunaux sont plus souples par rapport à la vie privée »


PARIS (Reuters) - Au moins une des sociétés de Vincent Bolloré dépend de commandes publiques, affirme la CGT après que l'homme d'affaires, qui a invité Nicolas Sarkozy pour une croisière à Malte, ait dit n'avoir "aucune relation commerciale avec l'Etat".

Le syndicat des journalistes SNJ-CGT de France 3 cite la Socété française de production (SFP), que le groupe Bolloré détient à travers une participation de 40,6% dans Euro Média Télévision.


Le propriétaire du groupe Bolloré "n'a bien sûr rien à voir avec le rachat, au quinzième de sa valeur, de la Société Française de Production (SFP), ex-entreprise publique", déclare le SNJ-CGT dans un communiqué teinté d'ironie.

"Rien à voir non plus avec les flux de commandes publiques obligatoires qui la font fonctionner au détriment de l'outil public de France 3 et de ses salariés", ajoute le syndicat, qui rappelle au passage que le débat télévisé entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, le 2 mai, avait été enregistré dans un studio de la SFP.

Après les critiques de l'opposition sur les vacances luxueuses du futur président financées par l'industriel, Vincent Bolloré a assuré dans un communiqué que son groupe "n'a jamais eu aucune relation commerciale avec l'Etat français".

« La croisière [de Nicolas Sarkozy] fait des vagues », au JT de France 2 :






Présidentielle 2007 | L'actu
"Les tribunaux sont plus souples par rapport à la vie privée"
Le Figaro, le 9 mai

INTERVIEW Avocat au barreau de Paris, Emmanuel Pierrat est spécialisé en droit de l’information. Il doute de la détermination de Ségolène Royal et François Hollande et décrit l’évolution sensible de la jurisprudence par rapport à l’évocation de la vie privée dans l’édition.

(...) Emmanuel Pierrat : Ça ne mange pas de pain de dire que l’on porte plainte, mais entre l’effet d’annonce et la réalité, il y a souvent de la marge... Dans l’histoire judiciaire, il y a des précédents illustres où des personnalités ont bruyamment annoncé un dépôt de plainte contre les auteurs d’un livre… sans jamais le faire !

(...) E.P. : En choisissant de porter plainte, ils veulent montrer qu’ils ne laissent pas tout passer. Mais là où une action en référé leur aurait permis de faire interdire le livre sous 24 heures, Ségolène Royal et François Hollande emploient la voie la plus sûre… pour ne pas faire aboutir leur recours ! Ils vont en effet devoir se plier à un formalisme assez lourd, comme consigner une somme d’argent ou attendre la nomination d’un juge d’instruction…

Ensuite, on assisterait à une audience publique, où l’éditeur et les auteurs du livre pourraient faire défiler les témoins de leur choix. Tout cela est embarrassant pour des personnalités comme Ségolène Royal et François Hollande qui souhaitent éviter de parler de leur vie privée.Ensuite, on assisterait à une audience publique, où l’éditeur et les auteurs du livre pourraient faire défiler les témoins de leur choix. Tout cela est embarrassant pour des personnalités comme Ségolène Royal et François Hollande qui souhaitent éviter de parler de leur vie privée.

(...) lefigaro.fr : Les dépôts de plainte pour atteinte à la vie privée émanant de personnalités politiques sont-ils devenus plus fréquents, ces dernières années ?

E.P. : Oui, et ça devrait se confirmer dans les mois et les années qui viennent, et ce, en raison de la « pipolisation » de la vie politique.
Beaucoup d’hommes et de femmes politiques ont décidé d’aller sur ce terrain-là, ils en récoltent aujourd’hui les fruits. D'autant que les journalistes ont sensiblement déplacé leur curseur, n’hésitant plus, désormais, à s’aventurer sur ce terrain-là.

...


- L'action a pris 2% à la bourse de Paris -

May 9, 2007

Polémique maltaise


PARIS (AFP) - Des membres de la famille de Léon Blum ont opposé mercredi un "démenti formel" aux propos de Vincent Bolloré qui a dit mercredi que sa famille avait reçu dans son manoir Léon Blum à son retour de captivité.

"Nous, proches parents de Léon Blum, opposons un démenti formel à cette allégation. Léon Blum n'a jamais eu aucun lien avec la famille Bolloré, ni avec la moindre famille du milieu des affaires", déclare, dans un communiqué, Christine Blum.

(...) Dans une déclaration publiée, après deux jours de silence, dans Le Monde daté de jeudi, M. Bolloré, qui a accueilli Nicolas Sarkozy sur son yacht au large de Malte, se dit "honoré d’avoir reçu M. Sarkozy et sa famille après sa campagne et avant qu’il ne soit président".

"C’est d’ailleurs une tradition dans la famille Bolloré qui a eu l’occasion de recevoir Léon Blum plusieurs semaines dans son manoir, au retour de captivité (à Buchenwald pendant la Seconde guerre mondiale, ndlr), ou Mohammed V de retour (d’exil, ndlr) de Madagascar (en 1955, ndlr) avant qu’il ne devienne roi du Maroc", ajoute-t-il.




Marianne n°524


PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy est rentré à Paris mercredi vers 22H40, après deux jours et demi de vacances luxueuses à Malte qui ont déclenché les foudres de ses adversaires de gauche, tandis que ses amis défendaient le droit du président élu à prendre "48 heures de repos".

M. Sarkozy, qui avait quitté l'île de Malte vers 20H00 heure de Paris (18H00 GMT) à bord d'un Falcon 900 EX de l'homme d'affaires français Vincent Bolloré, a atterri à l'aéroport du Bourget.




30 janvier 2007, dans Montrouge (92)


PARIS (AFP) - Les manifestations et violences déclenchées par l'élection de Nicolas Sarkozy ont diminué mercredi, à la fois en province, où plusieurs peines de prison ferme ont été prononcées, et à Paris, où cependant des étudiants ont voté le blocage d'une université.

C'est la première fois qu'une victoire présidentielle entraîne, dès la proclamation des résultats, des manifestations d'hostilité.




Marianne n°524, affiche de juin 68



- M. Sarkozy est de retour -

Nicolas Sarkozy et l'UMP répondent à la polémique


TOULOUSE (AP) - Le tribunal correctionnel de Toulouse a condamné à quatre ans de prison ferme Jean-Marcel Lavergne, cet ancien administrateur judiciaire toulousain poursuivi pour "malversations", a-t-on appris mercredi lors de l'audience de délibéré. Au centre d'un des plus gros scandales financiers de ces dernières années à Toulouse, il a été condamné pour des détournements évalués à 12 millions de FF (1,8 million d'euros) opérés à l'occasion de redressements et de liquidations d'entreprises dans les années 1990, dont l'usine papetière toulousaine Job.

BOBIGNY (AFP) - Le tribunal correctionnel de Bobigny a condamné mercredi le "prince" saoudien Nayef Bin Fawaz al Chaalan, 53 ans, à dix années de prison pour sa participation en 1999 à un vaste trafic de cocaïne dans lequel le prince réfutait toute participation, malgré les accusations de repentis colombiens.

PARIS (AP) - La population carcérale a très légèrement baissé de 0,1%, passant de 60.698 détenus au 1er mai contre 60.771 au 1er avril, selon les statistiques fournies mercredi par l'administration pénitentiaire, qui se refuse à comptabiliser le nombre de places en prison.

PARIS (Reuters) - Ségolène Royal et François Hollande vont poursuivre en justice pour diffamation et violation de leur vie privée les auteurs et l'éditeur d'un livre à paraître sur la dirigeante socialiste intitulé "La femme fatale", a annoncé leur avocat Me Jean-Pierre Mignard.

Il explique dans un communiqué que le couple a souhaité lancer une action pour "atteinte à l'intimité de la vie privée, à l'honneur et à la considération" après avoir lu des extraits de l'ouvrage à paraître ces prochains jours sous la plume de journalistes du Monde, Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin.




Delize - mercredi 9 mai 2007, 17h25


PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy dit qu'il ne s'excusera pas en réponse à la polémique suscitée par son séjour à bord d'un yacht de luxe au large de l'île de Malte.

Des personnalités de l'UMP ont pris la défense du futur chef de l'Etat, qui prendra ses fonctions le 16 mai.

"Je n'ai pas l'intention de me cacher, je n'ai pas l'intention de mentir, je n'ai pas l'intention de m'excuser. Je ne vois pas où il y a de la polémique", a déclaré Nicolas Sarkozy à des journalistes à Malte où il faisait un jogging.

Plus d'infos...


- Bolloré s'explique -

Soupçon de « propagande électorale »


Libéblog
Une France berlusconisée
Nos voisins nous ont à l'œil
• Diabolisation exacerbée, élection transformée en référendum sur une personnalité: l'Italie connaît très bien tout cela. Depuis que Silvio Berlusconi a fait son entrée en politique en 1994, le pays est coupé en deux et aucun citoyen de la Péninsule n’est indifférent à l’homme politique...


Société
Le rejet du nouveau président se poursuit dans les grandes villes de France. Les anti-Sarkozy persistent et trinquent
Libé, mercredi 9 mai





Société
Un flic parle et sa hiérarchie s'emballe • Pression autour d'un policier qui s'est exprimé à l'occasion de la parution de son ouvrage.
Libé, mercredi 9 mai

Trop indépendant ou trop bavard ? Philippe Pichon, 37 ans, commandant de police à Coulommiers (Seine-et-Marne) et auteur du livre Journal d'un flic, paru fin mars (Flammarion), irrite fort sa hiérarchie. Celle-ci lui reproche un triple manquement, «à l'obligation de réserve, au devoir de discrétion et à l'obligation d'avis à l'autorité publique», selon les termes d'une lettre de mise en garde que lui a adressée le 20 avril la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de Seine-et-Marne.

Philippe Pichon se voit principalement soupçonné de ne pas avoir prévenu ses supérieurs lorsqu'il assurait la promotion de son livre, au cours de laquelle il a donné une cinquantaine d'interviews en presse écrite, télévision et radio. «Faux, réplique Me Jean-Michel Baloup, l'avocat du policier, lequel ne souhaite pas s'exprimer publiquement. A chaque fois qu'il devait parler de son livre, mon client a informé sa hiérarchie. A elle de définir la faute.» Contactées par Libération, ni la DDSP de Seine-et-Marne ni la Direction générale de la police nationale n'ont souhaité s'exprimer.

La pression semble néanmoins s'accentuer sur ce policier «indélicat». Le 23 avril, une deuxième lettre de mise en garde a accusé l'officier de ne plus assez s'investir dans son travail. Puis, le lendemain, une procédure administrative a été ouverte, marquée par un entretien entre Philippe Pichon et son directeur départemental. Enfin, vendredi, le chef du commissariat de Coulommiers aurait interdit à Philippe Pichon de travailler pendant le week-end électoral, invoquant «une suspension».

Me Baloup estime que, «sur le fond des propos tenus, tant dans le livre que lors de la promotion, on ne peut pas lui reprocher un manquement aux principes de neutralité et d'objectivité». Sollicité par Libération fin mars pour dresser un bilan de l'action de Nicolas Sarkozy Place Beauvau, Philippe Pichon estimait que, concernant cette période, «la police est restée dans l'urgence sécuritaire, dans l'action, les interpellations, la logique de production d'infractions, mais sans prendre de hauteur, en oubliant que l'objectif ultime à atteindre est la paix publique et le lien social, ce qui, philosophiquement, définit la concorde». Pas franchement insultant, voire pas stupide. Me Baloup devrait adresser dans la semaine un courrier au nouveau président de la République pour défendre la liberté d'expression.


Portraits
Philippe Pichon, 37 ans, commandant de police.
Cet humaniste exalté est menacé de mutation disciplinaire pour avoir manqué, dans son livre, à l'obligation de discrétion. • Poulet grillé
Libé 9 mai 2007





Soupçon de «propagande électorale»
Le livre d'un cadre de l'Observatoire de la délinquance, accusé par ses détracteurs d'être une ode à l'action sécuritaire de Sarkozy, remet en cause l'indépendance de l'institution.
Libé, mercredi 9 mai

Y a-t-il du rififi dans l'air au sein de l'Observatoire national de la délinquance (OND) ? Créé en 2003 par Nicolas Sarkozy alors qu'il était ministre de l'Intérieur, cet organisme est censé, selon son initiateur, «faire la lumière sur la réalité de la délinquance» en «toute indépendance» en traitant les statistiques de la criminalité (1). Il est chapeauté par un conseil d'orientation composé de hauts fonctionnaires (Intérieur, Education, Transports...), de représentants de la société civile (chercheurs, journalistes, représentants d'associations...), de politiques de droite et de gauche. Et c'est justement au sein de ce conseil d'orientation qu'un chercheur vient de pousser un coup de gueule sans équivoque contre l'un des cadres de l'OND, accusé d'avoir coécrit une ode à la gloire de l'action sécuritaire de Sarkozy tout en revendiquant l'indépendance de l'Observatoire.

«Propagande». Dans un article en ligne (2), Frédéric Ocqueteau, directeur de recherches au CNRS-Cersa, décrit les Stratégies de la sécurité (PUF), cosigné par Luc Rudolph et Christophe Soullez, comme «un ouvrage de propagande électorale». Il est vrai que ce livre est préfacé par Nicolas Sarkozy et que Luc Rudolph fut son conseiller pour la sécurité quand celui-là était ministre de l'Intérieur. Quant à Christophe Soullez, criminologue, il est chef du département études à l'OND.

«La période ouverte en 2002 par Nicolas Sarkozy apparaît, plus de quatre ans plus tard, comme un moment de rénovation intensive de la politique de sécurité», écrivent les deux auteurs, qui font la part belle au bilan du ministre de l'Intérieur avant de formuler 150 propositions qui ratissent large dans le champ sécuritaire : la 62e prévoit de «n'affecter en zone sensible que des agents confirmés», la 130e propose de «faciliter la procédure d'expulsion des nomades des lieux occupés indûment», tandis que la 118e prévoit de «traiter dès le jeune âge les dérives comportementales».

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- « La justice doit faire peur », a indiqué le ministre -

April 27, 2007

« Lourdes » accusations de Bayrou contre Sarkozy


26 avril, « Il est vrai que l'internationalisation des échanges a compliqué les règles de la concurrence : ce qui est corruption ici est transaction là-bas. »

Richard Geere provoque un scandale en Inde :




Actualité | International
Mandat d’arrêt contre Richard Gere
Le Figaro, le 27 avril, extrait :

Une cour de justice indienne a entamé des poursuites à l’encontre de l’acteur américain. Objet du délit : un baiser.

Le geste n’a pas été du goût des autorités. Hier, un juge de Jaipur, une ville dans le nord-ouest de l’Inde, a délivré un mandat d’arrêt à l’encontre de l’acteur américain et de l’actrice bollywoodienne Shilpa Sheety pour avoir commis un «acte obscène».


L'humanité,
18 avril 2006, société
« Corruption », un délit fourre-tout

La « corruption de mineurs » est la nouvelle appellation de l’ancien délit « d’incitation de mineurs à la débauche ».
Elle est passible uniquement en correctionnelle d’une peine de sept ans ferme. La « corruption », un « délit fourre-tout » pour la défense, suppose que les accusés aient fait preuve de comportements moralement répréhensibles devant leurs enfants : comme les obliger à regarder leurs ébats sexuels ou une cassette pornographique. Or ce délit n’est ni explicité, ni daté dans l’ordonnance de renvoi de l’affaire. Il n’a pas fait l’objet de débats lors du procès. Il était retenu dans le seul contexte d’enfants ayant assisté à des scènes d’abus dont ils étaient les victimes. Ces crimes ont été exclus par la justice, les faits connexes auraient dû l’être également.

L'humanité,
18 avril 2006, société
A Saint-Omer, un nouveau verdict qui ébranle la justice


Procès. La condamnation de six des sept accusés de l’autre affaire d’Outreau, vendredi dernier, a une nouvelle fois suscité incompréhension et colère vis-à-vis de l’institution.

Un verdict incompréhensible dans un procès d’abus sexuels sur mineurs à la cour d’assises du Pas-de-Calais. L’épilogue a un air de déjà-vu. Mais la force de l’habitude n’a pas abîmé le sentiment de colère qui flottait, vendredi dernier, dans la salle des pas perdus du tribunal de Saint-Omer. On se remémorait le 2 juillet 2004, au même endroit, alors que six condamnations tombaient dans l’affaire du prétendu réseau pédophile d’Outreau. Les défenseurs, dont certains ont participé à ces deux opus judiciaires, ne s’y sont pas trompés, invoquant le scandale judiciaire du premier pour fustiger le second. « On a perdu une occasion unique et extraordinaire d’en finir avec les errements de la justice au lendemain de la commission Outreau », lâche ainsi Me Hubert Delarue, conseil de Madeleine V. ...

Présidentielle 2007 | L'actu
Lourdes accusations de François Bayrou contre Nicolas Sarkozy
Le Figaro, le 27 avril

Invité de RTL ce matin, le président de l’UDF n’a pas mâché ses mots à l’encontre du candidat de l’UMP. Il dénonce son «goût de l’intimidation et de la menace» qui serait à l'origine de l'annulation du débat prévu sur Canal +.

«C’est une accusation certaine» que François Bayrou a formulé vendredi matin sur RTL à l’encontre de Nicolas Sarkozy : celle d’avoir fait pression sur la direction de Canal + pour empêcher son débat avec Ségolène Royal. Et pas seulement. Car il va au delà, accusant plus généralement le candidat UMP de «verrouillage de l’information». (écouter l'émission).

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- Sans « le moindre commencement d'une preuve » -

April 26, 2007

Retour clandestin au pays natal de leurs enfants


«Libération» a rencontré à Lyon la famille albanaise expulsée au Kosovo en décembre.
Les Raba : retour clandestin au pays natal de leurs enfants
Libé, le 26 avril

Il y a quelques jours, dans un square de Lyon où elle se promenait avec ses enfants, Shpresa a été interpellée par une dame . «Madame Raba, vous êtes revenue ! Ça fait plaisir.» Shpresa a eu peur. Elle a dit que, non, elle n'était pas Madame Raba. La dame devait confondre. Mais cette dernière a insisté. Elle a expliqué avoir vu le film sur la famille Raba tourné au Kosovo par un militant du Réseau éducation sans frontières (RESF) et diffusé cet hiver lors d'une conférence à l'Opéra de Lyon. Dans ce film, Shpresa Raba, 27 ans, racontait comment elle, son mari, Jusuf, et leurs trois enfants avaient été expulsés le 6 décembre vers le Kosovo. Et comment ils vivaient, depuis, reclus dans ce pays qu'ils avaient fui cinq ans plus tôt. Ils disaient qu'ils tenteraient tout pour «rentrer» en France. Le pays où deux des trois enfants sont nés. Où ils ont une grande partie de leur famille. Où ils se sentent chez eux.

(...) Peur. La semaine dernière, après quatre mois «d'exil», ils sont rentrés. Illégalement. Ils vivent, depuis, cachés dans la région lyonnaise par des amis et des membres du Réseau éducation sans frontières. Ils ont peur de tout. D'être reconnus. D'être arrêtés, et à nouveau expulsés. Pourtant, suivant les conseils du RESF et de leurs proches, les Raba ont décidé de sortir de la clandestinité. Aujourd'hui, à midi, ils tiendront une conférence de presse sur leur histoire à l'Assemblée nationale.

(...) Ofpra. Les Raba vont déposer, dans les prochains jours, une demande d'asile auprès de l'Ofpra. Sans certitude d'obtenir gain de cause. Lors de leur ­ première ­ arrivée en France en 2001, ils avaient cru que cela ne poserait pas de problème. Les frères de Jusuf avaient, eux, déjà obtenu le statut de réfugié. Avec un dossier similaire : tous ont fui le Kosovo car, bien qu'Albanais, ils avaient refusé de participer aux exactions contre les Serbes aux côtés de l'UCK. En France, l'un des frères de Jusuf s'est même vu accorder la nationalité française. Pourtant, le statut de réfugié a été refusé à Shpresa et Jusuf.

(...) Durant les quatre mois qu'ils ont passé à Orahovac, la ville du Kosovo d'où ils sont originaires, les Raba ont gardé un contact permanent avec la France. RESF a assuré leur survie matérielle, grâce à de l'argent et des téléphones. Des journalistes, dont un de Libération , sont venus les voir. Les amis, les copains d'école de Qirim, l'aîné (8 ans), appelaient aussi quotidiennement. A Gray, les voisins de leur immeuble sont allés en délégation voir l'office HLM pour exiger que l'appartement des Raba ne soit ni vidé ni reloué, expliquant qu'ils allaient revenir. «C'est ce qui nous faisait tenir», explique Shpresa. Avec Jusuf, ils avaient promis aux enfants ce retour. «On ne pensait qu'à ça.» Ils ont finalement trouvé un passeur fin mars. Contre 7 000 euros.

(...) Vie normale. Les deux petits, Dashnor, 5 ans, et Dashroje, 3 ans, n'ont toujours pas compris qu'ils étaient à nouveau en France. «Pour eux, la France, c'est notre appartement à Gray», explique Shpresa. A Lyon, les Raba vivent clandestinement. Ils ne se déplacent jamais tous ensemble, ne donnent l'adresse de ceux qui les cachent à personne. Mais commencent à préparer le retour à la vie normale dont ils rêvent. Qirim passe ses journées avec des profs à la retraite qui lui font l'école. «Il faut qu'il rattrape ce qu'il a manqué pour passer en CE2», explique Shpresa, reprenant un instant le ton assuré du parent d'élève. Shpresa, en albanais, signifie «espoir».

Actualité | International
Les polices américaines face à la radicalisation des gangs

Le phénomène des "maras", ces bandes ultraviolentes, se répand malgré la coopération des forces de l'ordre.


TAPACHULA, au sud du Mexique, pensait être épargnée par les maras, ces gangs de jeunes ultra-violents qui s'entre-tuent en Amérique centrale. Les premiers corps sont apparus en 2003 : des clandestins tués par des racketteurs, des jeunes gens tatoués portant la marque de la MS ou de la 18, les deux principales maras centraméricaines.

« Les gangs se sont intéressés aux migrants en route pour les États-Unis qui voyagent sur nos trains de marchandise, explique Augusto del Pino Estrada, procureur général adjoint de la ville. Ils prennent leur argent, ils violent leurs femmes, ils sont aujourd'hui présents dans presque tous les États du Mexique. »

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- Un passeur contre 7000 euro -

La Commission européenne reste muette


La Commission européenne reste muette
7sur7.be, 28/03/07

La Commission européenne s'est refusée à tout commentaire, mercredi midi, après l'annonce de la mise sous mandat d'arrêt de trois personnes, dont un de ses fonctionnaires, dans le cadre d'un présumé scandale de corruption lié à la location de bâtiments. Elle s'est bornée à préciser que cette affaire trouvait son origine dans une plainte déposée par un tiers sous la Commission Prodi.

L'exécutif européen prendra, si les soupçons sont confirmés, toutes les mesures nécessaires pour récupérer les sommes qui ont été détournées, sans chiffrer encore celles-ci. Selon les maigres informations livrées par la Commission européenne, c'est une plainte d'un tiers auprès de l'OLAF (Office européen de lutte anti-fraude) déposée à l'époque de la Commission Prodi (1999-2004) qui est à l'origine de cette enquête qui a débouché mercredi sur l'inculpation et l'arrestation de trois personnes pour faux et usage de faux, corruption, escroquerie et association de malfaiteurs. (belga)

Faux, corruption et escroquerie à la Commission européenne

7sur7.be, 28/03/07

Trois personnes ont été placées sous mandat d'arrêt suite aux perquisitions menées à Bruxelles, notamment à la Commission européenne et dans le bureau d'un assistant parlementaire au Parlement européen.

Association de malfaiteurs
La première personne inculpée est un fonctionnaire européen italien (46 ans), la seconde est l'assistant italien (60 ans) d'un parlementaire européen également italien et, enfin, la troisième personne est un Italien qui émane du privé (39 ans), actif au sein d'une société immobilière. Tous trois ont été inculpés de faux et usage de faux, corruption, escroquerie et association de malfaiteurs.

Opération internationale
Une trentaine de perquisitions avaient été menées hier/mardi en Belgique. D'autres perquisitions avaient été menées simultanément en Italie, en France, au Grand-Duché de Luxembourg mais le parquet de Bruxelles ignore si celles-ci ont débouché sur des interpellations.

Marchés publics
Suite à une dénonciation (datant du 30 juin 2004) de l'OLAF (l'Office européen de Lutte Anti-Fraude), une enquête visant des faits présumés de corruption de fonctionnaires européens, d'infractions aux lois sur les marchés publics, d'association de malfaiteurs, d'organisation criminelle, de violation du secret professionnel et de faux et usage de faux, a été ouverte par le parquet de Bruxelles. Elle s'intéresse aux conditions dans lesquelles certains marchés publics européens ont été passés dans le cadre de la recherche d'immeubles destinés à abriter les délégations de la Commission européenne en dehors des pays membres de l'Union européenne et dans le cadre de l'installation d'équipements de sécurité destinés à ces bâtiments.

Plus de 10 ans de fraude
Le dossier a été mis à l'instruction le 1er juillet 2004. Selon le parquet de Bruxelles, le montant de la fraude est estimé à plusieurs millions d'euros. La période infractionnelle s'étendrait sur plus de dix ans.

La justice belge prononce un non-lieu au bénéfice d'Edith Cresson
Article paru dans le Monde du 01.07.04

(...) « TOLÉRANCE ZÉRO »

Confronté à une tempête médiatique et à la fronde du Parlement européen, l'exécutif bruxellois avait démissionné en 1999. L'Italien Romano Prodi, successeur de Jacques Santer, avait ensuite décrété la « tolérance zéro » à l'égard de toute fraude et ou corruption.

C'est sans doute ce qui explique la volonté de la Commission européenne, engagée dans une opération « transparence », et qui s'était constituée partie civile devant la justice belge, de faire durer l'« affaire Cresson ». Mercredi 30 juin, l'ensemble des commissaires devaient d'ailleurs recevoir l'ancien responsable de la recherche, à laquelle l'exécutif reproche toujours d'avoir enfreint ses obligations professionnelles. Des membres de la Commission avaient même évoqué une action devant la Cour européenne de justice.

La position de Mme Cresson, qui a laissé à Bruxelles le souvenir d'une très bonne commissaire au caractère difficile, semblait toutefois renforcée avant cette séance d'explication, qu'elle avait sollicitée il y a plusieurs mois. Le fait d'être officiellement « blanchie » par la justice belge est évidemment un atout que ses avocats ne manqueront pas d'utiliser.


L'Express, le 11 juillet 2006
Union européenne
Edith Cresson jugée coupable de favoritisme

L'ancien Premier ministre français Edith Cresson s'est bien rendue coupable de favoritisme quand elle était membre de la Commission européenne, mais elle peut garder sa retraite, a estimé la Cour de justice de l'Union européenne.

La Cour de justice de l'Union européenne a estimé que l'ancien Premier ministre français Edith Cresson s'est bien rendue coupable de favoritisme quand elle était membre de la Commission européenne.

Les juges de Luxembourg n'ont pas entièrement suivi la Commission, qui demandait la suppression totale de ses droits à la retraite, ni l'avocat général de la Cour, qui prônait la réduction de moitié de ses émoluments et avantages.

Ils ont estimé que la publicité donnée à cette affaire, qui a entraîné la démission collective de la Commission en mars 1999, avait suffisamment nui à la réputation d'Edith Cresson.

"Si la violation des obligations découlant de la charge de membre de la Commission appelle en principe l'application d'une sanction, la Cour juge (qu'il) y a lieu de considérer que le constat du manquement constitue en soi une sanction appropriée et de dispenser par conséquent Mme Cresson de sanction sous la forme d'une déchéance de son droit à pension ou d'autres avantages en tenant lieu", peut-on lire dans leur arrêt.


Actualité | International
Scandale financier à la Commission européenne
Le Figaro, 29 mars 2007

Trois Italiens, dont un fonctionnaire de la Commission, sont détenus à Bruxelles. L'affaire a des ramifications en France.

LA COMMISSION Barroso est éclaboussée depuis hier par un scandale financier visant des fonctionnaires européens, soupçonnés d'avoir reçu, pendant dix ans, des pots-de-vin de plusieurs millions d'euros en échange de l'attribution de marchés publics. Révélée au lendemain des célébrations du cinquantenaire du traité de Rome, l'affaire embarrasse l'exécutif européen, qui prêche la « tolérance zéro » à l'égard de la corruption.

Trois Italiens ont été mis en examen et écroués hier à Bruxelles pour « corruption, faux et usage de faux, escroquerie et association de malfaiteurs »
par la juge belge ­Berta Barnardo-Mendez. Arrêtés à Bruxelles, où ils résident, les trois inculpés sont Giancarlo Ciotti, 46 ans, fonctionnaire de la Commission, ancien chef d'unité, chargé des infrastructures immobi­lières ; Sergio Tricarico, 39 ans, attaché parlementaire du député de centre gauche Gianni Rivera ; et Angelo Troiano, 60 ans, promoteur immobilier. Les deux derniers inculpés sont originaires du même village du sud de l'Italie, Potenza, entre les Pouilles et la Calabre, ce qui donne à l'affaire un parfum mafieux.

Très organisés, les trois associés ont mis sur pied un système de trucage des marchés publics proposés par la Commission pour ses représentations à l'étranger, notamment en Inde ou en Albanie. Grâce à des complicités internes et à un accès privilégié aux infor­mations, ils garantissaient à des entreprises « amies » de remporter les appels d'offres de la Commission pour les locations d'immeubles et les contrats de sécurité de ces bâtiments. Les marchés concernés s'élèvent à une dizaine de millions d'euros.

« Il nous faudrait un parquet européen pour aller plus vite »

Dans cette enquête tentaculaire, où la justice belge s'avoue déjà débordée, l'ensemble des complices n'ont pas encore été identifiés. En France, le gérant d'une entreprise de sécurité de Moselle a été mis en garde à vue ; un entrepreneur du Val-de-Marne, en contact avec les Italiens de Bruxelles, a été interrogé par la brigade financière ; une agence immobilière a été perquisitionnée dans le Finistère. Aucune arrestation n'a eu lieu en France. Des comptes bancaires ont été saisis en Belgique et au Luxembourg et les domiciles des suspects ont été fouillés en Italie.

Découverte à l'époque de la Commission Prodi, cette affaire a été dénoncée au parquet de Bruxelles en 2004 par l'intermédiaire de l'Office européen de lutte antifraude, l'Olaf. La justice belge aura attendu trois ans avant de lancer, ce mardi, des perquisitions simultanées dans quatre pays européens, mobilisant 150 policiers au total. « C'est là où le bât blesse, regrette-t-on à l'Olaf. Nos enquêtes ne sont absolument des priorités pour les justices nationales. Il nous faudrait un parquet européen pour aller plus vite. »

Après l'affaire Cresson, qui a contraint la Commission Santer à démissionner en 1999, puis l'affaire « Eurostat » qui a ébranlé la Commission Prodi en 2003, ce scandale rattrape l'équipe de José Manuel Barroso, prise au dépourvu lors des perquisitions à son ­siège, mardi.
Prête à lâcher ses fonctionnaires malhonnêtes, la Com­mission s'estime victime de cette affaire de corruption, qui a conduit à une hausse abusive de ses loyers et de ses achats de matériels. L'exécutif européen n'exclut pas de se porter partie civile dans le dossier ouvert en Belgique.


- Plus de 10 ans de fraude -

April 19, 2007

Enquête sous les robes des magistrats




Un article du Canard du 11 avril


Justice en France : Une loterie nationale
de Dominique Simonnot

Présentation de l'éditeur
Ce livre est une adaptation des " Carnets de justice ", une des plus célèbres chroniques de Libération, créée en 1998 par Dominique Simonnot. (...) Et l'on découvre comment, d'une ville à l'autre, d'un magistrat, d'un avocat ou d'un jour à l'autre, ce n'est pas toujours la même loi qui s'applique. C'est une pauvre (à tous les sens du terme) justice ordinaire qui s'exerce en France, justice humaine, bien trop humaine.


Quelques notes et extraits
de « Justice, la bombe à retardement »,
Robert Laffont, mars 2007, un brûlot assez sévère





Une page de Charlie hebdo du 18 avril

« Avec les voleurs de mobs, on cogne,
avec les sectes, on dîne »




Un article de Assistantes Maternelles
qui tend à noircir les parents
et à demander un changement de la loi




Justice, une lenteur coupable • Page 8
PUF, Hervé Lehman, octobe 2002


- Une austère image adoucie -

Ségolène Royal a reçu le soutien de cent associations de quartiers populaires


PARIS (AP), extrait - La candidate socialiste Ségolène Royal a déploré jeudi que "l'on tolère que Nicolas Sarkozy dérape de façon aussi scandaleuse", notamment avec ses propos sur la pédophilie, craignant "une fracture républicaine" avec l'élection de ce dernier.

"Si c'était moi qui avais fait ce genre d'accumulation de déclarations, de contre-vérités, de provocations, de théorie sur la génétique, je ne serais même plus candidate à l'élection présidentielle", a-t-elle estimé sur RTL. "Pourquoi tolère-t-on de ce candidat UMP qu'il dérape de façon aussi scandaleuse? Est-ce que ce n'est pas pour faire un clin d'oeil aux électeurs du FN à n'importe quel prix?".


PARIS (AFP), extrait - Ségolène Royal, candidate socialiste à la présidentielle, a reçu jeudi le soutien de cent associations de quartiers populaires, qui ont lancé un appel "pour dire non aux inégalités, aux discriminations et à la stigmatisation".

La candidate socialiste a reçu 40 de leurs représentants à déjeuner dans ses bureaux du boulevard Saint-Germain, où elle a rendu hommage à leurs réserves d'"énergie, d'intelligence, de volonté".

"Je veux m'appuyer sur ce mouvement associatif pour ne pas décevoir", a-t-elle ajouté devant la presse. Elle a précisé que c'était ces associations qui avaient demandé à la rencontrer.

Elle a refusé l'emploi de "mots grandiloquents comme le plan Marshall", une formule déjà employée jadis par le ministre délégué à la Ville Eric Raoult et reprise aujourd'hui par son adversaire UMP Nicolas Sarkozy.

"C'est une façon de se moquer des gens, faire croire que les choses vont changer parce qu'on trouve un vocabulaire-chapeau. Ce n'est pas ma façon de faire", a-t-elle dit.

Brahim Abbou, représentant l'association "Montpellier contre la violence", a indiqué que les initiateurs de l'appel croyaient "beaucoup aux propositions" de Ségolène Royal et espéraient rassembler "200 associations d'ici le deuxième tour".

PARIS (AP) - Nicolas Sarkozy a promis jeudi de "tirer toutes les conséquences du drame d'Outreau" s'il est élu président de la République, à l'issue d'un entretien à son siège de campagne avec Karine Duchochois.

Le candidat de l'UMP n'a pas donné plus de précision sur ses engagements pour la réforme de la justice.

Il s'exprimait après une rencontre avec Karine Duchochois, un des 13 acquittés du procès d'Outreau. Cette dernière a précisé avoir écrit aux principaux candidats pour leur demander ce qu'ils comptaient faire pour la réforme de la justice, un thème qui n'a guère été abordé durant la campagne.


La jeune femme demande que cette réforme soit basée sur les propositions de la commission d'enquête parlementaire qui a travaillé en 2006 sur l'affaire d'Outreau. Deux mesures-phares du projet de loi adopté par le Parlement à la suite de ces travaux ont été censurés en janvier dernier par le Conseil constitutionnel: la création d'une nouvelle faute disciplinaire pour les magistrats et la saisine du médiateur de la République par les justiciables.

Karine Duchochois a précisé avoir reçu une réponse écrite de Ségolène Royal et que François Bayrou ne lui a pas répondu.

Le projet de Nicolas Sarkozy prévoit de revoir "l'organisation administrative de la justice" avant toute augmentation du budget. Ségolène Royal s'est engagée de son côté à doubler le budget de la justice sur cinq ans et François Bayrou sur dix ans.


- Faut-il y croire ? -


April 16, 2007

L'institution judiciaire et des services sociaux mis en cause

NANTES (Reuters) - Les avocats des douze accusés ont débuté lundi leurs plaidoiries dans le procès en appel de l'affaire de pédophilie d'Angers (Maine-et-Loire) en mettant en cause la responsabilité de l'institution judiciaire et des services sociaux.

"Sur 23 familles impliquées, 21 faisaient l'objet à l'époque de mesures sociales et judiciaires"
, a relevé Me Pascal Rouiller, avocat de Franck et Patricia V., couple dont l'interpellation a été le point de départ de toute l'enquête.

"Je ne comprends pas comment, de 1999 à 2002, une telle armée d'intervenants médicaux, sociaux et judiciaires ont pu passer à côté d'une telle monstruosité", a-t-il ajouté devant la cour d'assises de Loire-Atlantique, à Nantes.

Eric J., principal accusé dans cette affaire, était "connu comme le loup blanc à Angers" et considéré comme "un affreux pédophile par la police ", a affirmé Me Pascal Rouiller.

Le suivi socio-judiciaire auquel Eric J. avait été astreint par une précédente condamnation pour pédophilie a été "absolument scandaleux", s'est indigné l'avocat.


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- Qu'ils saisissent la justice ? -