August 28, 2007

Dans cette affaire, estime Laurent Puech, la police ne respecte pas la loi


Selon cet article du Monde, « seule "l'assistance à personne en péril" peut justifier une violation du secret professionnel. » Je peux donc en conclure une fois de plus qu'entre 2003 et 2005, les travailleurs sociaux des Hauts de Seine ainsi que ceux de l'OSE France ont très régulièrement enfreint la loi.

Après la garde à vue de l'un d'entre eux, les travailleurs sociaux défendent leur droit au secret professionnel
LEMONDE.FR | 28.08.07

L'affaire remonte à la mi-juillet. Victime de violences conjugales, une femme algérienne, dont la carte de séjour a expiré au début de l'été, trouve refuge, au sein de l'association d'aide aux femmes battues Solidarité Femmes, implantée à Belfort. Prise en charge par Catherine Bernard, l'une des assistantes sociales, elle est placée à l'abri, dans un lieu tenu secret pour éviter que son mari ne la retrouve.

Le 17 juillet, Catherine Bernard reçoit dans les locaux de l'association la visite de la police. Les agents de la police aux frontières sont à la recherche de la femme algérienne, qui est sous le coup d'un arrêté de reconduite à la frontière et susceptible d'être expulsée vers l'Algérie. Invoquant le secret professionnel, Mme Bernard refuse d'indiquer aux policiers le lieu où se trouve la personne dont elle a la charge.

Emmenée au commissariat, elle est placée en garde en vue pendant trois heures trente et menacée de poursuites judiciaires. Les policiers veulent l'adresse de sa "protégée" et réclament que Catherine Bernard reconnaisse son délit. Le procureur de Belfort, Bernard Lebeau, a ouvert une instruction pour "aide au séjour irrégulier". Selon le magistrat, le dossier est encore "en attente".

"ILS VONT CHERCHER LES SANS-PAPIERS LÀ OÙ ILS SONT FACILEMENT REPÉRABLES"

Selon l'association nationale des assistants de service social (ANAS), qui s'est saisie de l'affaire mardi 28 août, les policiers intimident couramment les travailleurs sociaux pour leur extorquer des informations, alors même que ces derniers sont tenus au secret professionnel. Le président de l'ANAS, Laurent Puech, affirme avoir recueilli plusieurs témoignages de travailleurs sociaux dont les policiers ont menacé de "casser la carrière".

Pour lui, l'explication est évidente : "Les policiers sont maintenant soumis à une obligation de résultats. Ils vont donc chercher les sans-papiers là où ils sont facilement repérables. On l'a vu récemment avec les écoles, maintenant c'est le tour des associations d'aide et de soutien."

Dans cette affaire, estime Laurent Puech, la police ne respecte pas la loi. Seule "l'assistance à personne en péril" peut justifier une violation du secret professionnel. L'ANAS va demander un rendez-vous à Michèle Alliot-Marie, pour demander des éclaircissements et obtenir que les conditions d'exercice des travailleurs sociaux soient garanties. La femme algérienne, elle, est désormais introuvable. Elle a fui le foyer où elle était accueillie. "Elle a sans doute eu peur", explique Laurent Puech.

Russie : un appelé battu à mort rappelle le triste bilan des bizutages

28/08/2007 - MOSCOU (AFP) • Un soldat russe férocement battu par ses supérieurs et jeté dans une cage avec des chiens est décédé des suites de ses blessures, cette mort montrant une nouvelle fois l'incapacité de l'armée russe à mettre fin aux violences arbitraires dans ses rangs.

Sergueï Sinkonen, 21 ans, originaire de Petrozavodsk (Carélie, nord-ouest) est décédé lundi à la suite d'un traumatisme crânien à l'hôpital de Mirny, près du cosmodrome de Plessetsk (nord) où il effectuait son service militaire, a indiqué à l'AFP Alexeï Zolotoukhine, le porte-parole des forces spatiales russes.

Selon le ministère de la Défense, deux officiers de la compagnie chargée de la sécurité du cosmodrome -- dont le commandant de l'unité -- en état d'ébriété ont battu Sergueï Sinkonen et un autre appelé, Vadim Dzgoïev, dans la nuit du 14 au 15 août.

Les deux soldats auraient provoqué l'ire de leurs supérieurs ayant quitté l'unité sans permission, selon la presse. Battus, ils ont été enfermés dans une cage avec des chiens de garde qui ne les ont toutefois pas touchés, selon le quotidien Komsomolskaïa Pravda.

Mais, selon Maksim Smirnov, porte-parole de la municipalité de Petrozavodsk qui a envoyé une délégation sur place pour enquêter sur l'incident, "la cage à chiens était vide".

Retrouvés quelques heures plus tard, les soldats ont tous deux été hospitalisés. Vadim Dzgoïev est sorti de l'hôpital le 20 août tandis que Sergueï Sinkonen succombait à ses blessures après une trépanation.

Le ministre de la Défense Anatoli Serdioukov a menacé "des mesures les plus dures les généraux et officiers dont la négligence a provoqué ce crime", selon un communiqué ministériel publié mardi.

Le commandant de la compagnie fait objet d'une expertise psychiatrique et son subordonné est sous les verrous, d'après la même source.

"C'est la première fois qu'un appelé meurt des suites d'un bizutage" dans les forces spatiales russes, une unité d'élite de l'armée russe, a indiqué à l'AFP leur porte-parole.

Dans l'armée et la marine russes, sévices physiques, humiliations, passages à tabac et viols entraînent des centaines de tentatives de suicides et des milliers de désertions chaque année, selon l'ONG Human Rights Watch.

Les autorités militaires assurent pour leur part, statistiques à l'appui, que les violences mortelles à l'encontre des soldats sont en recul, avec sept décès entre janvier et juillet 2007, contre 17 pour la même période de l'année précédente et 34 entre janvier et juillet 2005.

Officiellement, 147 cas de suicide dans l'armée ont été enregistrés entre janvier et juillet 2007, selon le ministère de la Défense.

"Rien n'a changé et nous recevons autant d'adresses de familles de soldats morts pendant leur service militaire qu'autrefois", a affirmé de son côté à l'AFP Anna Kachirtseva, porte-parole de l'ONG Droits de la Mère qui dénonce "une mauvaise qualité des enquêtes et le peu de transparence de la part des autorités militaires".

Selon Valentina Melnikova de l'ONG Les Mères de soldats, le phénomène remonte à l'époque soviétique : "ceux qui portent l'uniforme ne sont toujours pas considérés comme des citoyens normaux" par les autorités.


L'un des candidats présumés à la succession du président Vladimir Poutine en 2008, l'ex-ministre de la Défense Sergueï Ivanov, a toujours minimisé le bizutage dans l'armée russe. Pour lui, les violences "ne sont pas un problème spécifique aux forces armées" russes, mais existent aussi dans la société russe comme dans d'autres pays.




Propagande, Media et démocratie, en page 17


Propagande, Media et démocratie
Par Noam Chomsky
et Robert W. Mc Chesney
Les éditions Echo Société, Q4 2004


Enquête
La censure sur Internet : Etats contre cyberdissidents
LE MONDE | 28.08.07 | Extrait

L'autocensure est systématique : les portails (Sina, Sohu) ou les hébergeurs de blogs (Tianya) reçoivent, comme tous les médias, des circulaires avec les sujets à ne pas aborder - comme celle que le journaliste Shi Tao a mise en ligne en 2005, ce qui lui a valu dix ans de prison. Le nettoyage est fait (des phrases disparaissent des blogs ou des forums de discussion), avant même que la police de l'Internet, forte de 30 000 à 40 000 membres, n'intervienne.

Un nouveau pas vient d'être franchi le 24 août : les hébergeurs de blogs chinois, mais aussi Yahoo et Microsoft (MSN) ont signé un "pacte d'autodiscipline" à travers lequel ils s'engagent à ne pas diffuser des "messages illégaux et erronés" et à "protéger les intérêts de l'Etat et du public chinois". Ce "pacte" encourage aussi les hébergeurs à identifier les blogueurs.

Jusqu'alors, le système de censure chinois a été sérieusement mis à l'épreuve par les 162 millions d'internautes recensés et leurs 20 millions de blogs. Internet est devenu une caisse de résonance sans pareille pour la société civile. Il a amené le parti à prendre en compte une opinion publique qu'il méprisait, et nourrit une presse de plus en plus agressive.




A lire sur le Monde.fr




Propagande, media et démocratie, en page 23


- Placée à l'abri, dans un lieu tenu secret -

August 10, 2007

« Combien de contrôles depuis ce matin ? » interroge Brice Hortefeux


M. Hortefeux rappelle que la lutte contre l'immigration illégale est une priorité
LE MONDE | 10.08.07 | Extraits

"Combien de contrôles depuis ce matin ?" interroge Brice Hortefeux au péage de la Turbie, jeudi 9 août, à l'occasion d'une rencontre avec le ministre italien de l'intérieur, Giuliano Amato, en déplacement officiel dans le département des Alpes-Maritimes. Depuis qu'il a reçu sa mission du président Nicolas Sarkozy, le ministre de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du codéveloppement répète que "les citoyens en situation irrégulière ont vocation à être reconduits dans leur pays d'origine." "L'espace Schengen, ce n'est pas l'ouverture à tout vent aux clandestins", insiste-t-il. L'objectif est "de mieux intégrer ceux qui parlent notre langue, partagent nos valeurs et respectent les lois de la République", explique-t-il.

Et pour ce faire il faut "augmenter les contrôles".


(...) Soulignant le "succès" de la collaboration franco-italienne, qui s'est traduit par une forte hausse des "réadmissions" de l'autre côté de la frontière entre 2005 et 2007, le ministre français a réaffirmé sa volonté de donner une ambition européenne à la lutte contre l'immigration clandestine : "L'Europe a besoin d'un pacte européen pour l'immigration. La lutte contre l'immigration clandestine sera une priorité de la présidence française de l'Union européenne en 2008."

Les deux ministres ont affirmé avoir aujourd'hui les mêmes priorités sur l'immigration.


PARIS (Reuters) - Des associations de défense des étrangers appellent le gouvernement à revoir sa politique d'immigration après le drame d'Amiens, où un enfant de 12 ans s'est grièvement blessé jeudi en tentant de fuir la police.

(...) L'association France terre d'asile rappelle que le gouvernement a annoncé un objectif de 125.000 interpellations et 25.000 expulsions d'étrangers en situation irrégulière par an.

(...) Le PCF critique également le "cynisme" de Nicolas Sarkozy qui déclare être "tenu informé très régulièrement" de l'état de l'enfant blessé.

"Plutôt que de faire de la communication sur la vie d'un enfant, le chef de l'Etat serait bien inspiré de retrouver la lucidité et l'humanité indispensable à tout homme d'Etat", estime-t-il.

La justice italienne absout la charia en famille • Un père musulman acquitté malgré les violences infligées à sa fille Fatima.
Libé, le 10 août, extrait

Les coups portés à Fatima, les mauvais traitements, la séquestration ? «Prouvés» reconnaît la Cour de cassation. Les juges italiens ont pourtant acquitté en fin de semaine dernière ses parents et son frère, d’origine maghrébine, provoquant un vif émoi dans la péninsule et relançant les polémiques sur la politique d’intégration du pays.

Déjà l’an passé, le meurtre d’une jeune Pakistanaise de Brescia, Hina Saleem, égorgée par son père parce qu’il ne tolérait plus son mode de vie «à l’occidentale», avait provoqué une forte indignation et une vague d’interrogations. Cette fois, l’affaire apparaît encore plus déconcertante. Car ce sont des magistrats qui ont estimé que les sévices subis par la jeune femme étaient en substance «pour son bien» et que ses parents souhaitaient, en toute bonne foi, la punir «pour son style de vie non conforme à leur culture».

Le cas de Fatima R., une adolescente musulmane de Bologne, avait été porté en 2003 devant le tribunal local. En première instance, ses parents avaient été condamnés pour séquestration et mauvais traitements. Avant que la cour d’appel ne renverse le jugement en septembre 2006. La semaine dernière, la Cour de cassation a confirmé l’absolution. Les juges ont en effet considéré que la jeune fille avait été frappée «non pour des motifs vexatoires ou par mépris». Qui plus est, a estimé la cour, les violences n’étaient pas habituelles : son père ne l’aurait frappée «qu’à trois reprises durant toute sa vie», de surcroît au motif «que les comportements de la fille avaient été jugés incorrects».

(...) En clair, les juges ont conclu que son père, sa mère et son frère avaient été contraints de l’attacher pour éviter que l’adolescente ne commette des «actes d’automutilation».

«C’est une honte, s’insurge Souad Sbai, présidente de l’Association des femmes marocaines en Italie, c’est une décision digne d’un pays arabe où serait en vigueur la charia. Au nom du multiculturalisme et du respect des traditions, les juges appliquent deux types de règles, l’une pour les Italiens, l’autre pour les immigrés. Un père catholique, qui se serait comporté de la sorte, aurait été durement condamné.»

Dans la classe politique aussi, la décision de la Cour de cassation a suscité désarroi et incompréhension. La ministre (centre gauche) pour l’Egalité des droits, Barbara Pollastrini, s’est déclarée «blessée» par la sentence et a admis «qu’il est urgent d’affronter la question de la tutelle et des droits de très nombreuses immigrées dans notre pays. Une adoption rapide de la loi contre la violence sur les femmes est nécessaire.» «Doit-on attendre que dix femmes soient lapidées sur la place publique pour que la politique se mobilise ?» s’est exclamée la parlementaire de droite, Daniela Santanché, qui vit depuis deux ans sous escorte après avoir été durement attaquée par un imam milanais, qui l’avait traitée «d’ignorante» pour ses positions en faveur de l’interdiction du voile islamique sur le modèle de la loi française. «Le verdict de la cassation légitime des systèmes éducatifs qui n’ont rien à voir avec notre culture et qui ne s’insèrent pas dans notre cadre institutionnel», a pour sa part expliqué la vice-présidente des parlementaires Verts, Luana Zanella.

Ils séquestraient leur fille pour "son bien"
TF1-LCI, le 3/8

• La Cour de Cassation a acquitté un couple musulman qui séquestrait sa fille parce qu'elle se "comportait mal".

• La classe politique italienne a vivement réagi à cette décision et a condamné la condition des femmes mulsumanes.

L'affaire fait réagir en Italie. La Cour de Cassation a confirmé l'acquittement de parents immigrés musulmans par la Cour d'appel de Bologne. Les faits qui leur étaient reprochés : ils séquestraient et maltraitaient leur fille parce qu'elle se "comportait mal."

Les magistrats ont justifié leur décision en expliquant que les violences exercées par le père sur sa fille n'étaient pas habituels et répondaient à un comportement jugé incorrect, la jeune femme ayant rejoint un ami au lieu de se rendre à son travail. Quant à la séquestration, pour laquelle étaient aussi poursuivis la mère et le frère de Fatima, les magistrats ont estimé qu'elle était motivée par la peur que la jeune fille mette ses menaces de suicides à exécution.

Les réactions politiques ne se sont pas faites attendre : la Ministre de l'Egalité des chances italienne s'est déclarée "blessée" par cet arrêt de la cour de cassation. Elle considère que l'arrêt confirme "l'urgence de s'occuper des droits et de la protection de nombreuses jeunes filles et femmes immigrées dans notre pays, encore victimes aujourd'hui de comportements répressifs et d'une intolérable culture patriarcale". La députée de Forza Italia (droite) Isabella Bertolini fustige la décision de justice "qui justifie l'islam violent et radical".

La présidente de l'association des femmes marocaines en Italie, Souad Sbai, a pour sa part estimé que "la situation des femmes des communautés musulmanes en Italie s'aggrave" et elle a souhaité "des peines plus sévères" contre les hommes qui ne respectent pas les femmes.


- Un père catholique aurait été durement condamné ? -

August 8, 2007

Le parquet de Cahors a ouvert une enquête

Questions autour du suicide d'un agriculteur dans le Lot
LE MONDE | 08.08.07

L'homme a été retrouvé pendu, le 5 août, le jour d'une manifestation de militants anti-OGM prévue devant une de ses parcelles de maïs transgénique. Le parquet de Cahors a ouvert une enquête.

Don Gelmini, célèbre prêtre italien, est mis en cause pour abus sexuels
LE MONDE | 08.08.07 | Extrait

L'opposition a lancé un mot d'ordre pour un rassemblement de soutien, le 15 août en Calabre, où le prêtre s'est réfugié depuis le scandale. Pas pour se taire : rompu à la communication, il n'a cessé de se répandre dans les médias. S'il se trouve aujourd'hui accusé d'abus sexuels, c'est, dit-il, parce qu'il avait chassé d'anciens drogués découverts en train de voler. Ceux-ci l'auraient menacé de le lui faire payer cher.

Le Père Don Mazzi, son alter ego dans les milieux politiques de gauche, aurait confirmé auprès de la justice un cas d'abus sexuel dont Don Gelmini aurait été l'auteur en 1993.

Don Gelmini se dit victime d'une conspiration qui a trouvé la complaisance de quelques juges "anticléricaux". Il a comparé son cas à celui des prêtres accusés de pédophilie aux Etats-Unis, dénonçant un complot du "lobby juif et radical-chic". Propos qualifiés d'antisémites qu'il a rectifiés, évoquant "une loge maçonnique radicale-chic qui combat l'Eglise".


Une adolescente est poursuivie en justice pour avoir volé le chéquier de sa mère, qui s'est portée partie civile contre elle
LE MONDE | 08.08.07 | Extrait

Fidèle à une tradition dont les origines remontent au droit romain, la loi répugne, pour des considérations tenant à la "cohésion des familles", à ce qu'une sanction pénale soit prononcée contre celui qui commet un vol au détriment de l'un des siens. "Il n'y a pas de vol entre époux", enseigne la doctrine juridique, mais la règle concerne en réalité tous les proches : ascendants, descendants et conjoints. "La force des liens familiaux a paru au législateur assez puissante pour légitimer l'existence d'immunités (pénales) particulières", notent dans leur Traité de droit criminel Roger Merle et André Vitu. Le vol dont l'auteur est l'époux, le père ou la fille est bien constitué, mais l'immunité familiale est assurée pour "éviter le scandale" (René Garraud) d'une poursuite présumée "contre nature". L'ancien code avait centré le principe sur le délit de vol. Depuis 1994, la règle vise expressément d'autres délits (escroquerie, abus de confiance...).

Mais alors, sur quelle base le parquet de Thionville a-t-il pu engager des poursuites ? La loi du 4 avril 2006 renforçant la répression et la prévention des violences conjugales pose une exception au principe de l'immunité familiale quand le vol "porte sur des objets ou documents indispensables à la vie quotidienne de la victime tels que des documents d'identité (...) ou des moyens de paiement". "Au regard des sommes détournées et en nous appuyant sur cette nouvelle disposition, nous avons jugé opportun de donner suite à la plainte de la mère", fait-on valoir au parquet de Thionville. Une décision que Me Le Menn-Meyer estime "contraire à l'esprit de la loi". "Celle-ci vise à éviter qu'un mari violent ne puisse exercer une contrainte morale sur son épouse, en lui volant par exemple ses papiers. Nous sommes loin de ce cas de figure. D'ailleurs, si ma cliente avait volé des bijoux, elle aurait bénéficié de l'immunité familiale", souligne-t-elle.

L'application du texte place, en tout cas, la mère dans une situation délicate : plaignante et victime, elle reste "civilement responsable" des agissements de sa fille mineure.


TBILISSI (Reuters) - Le missile non explosé retrouvé lundi en territoire géorgien a été largué et non pas tiré par un avion russe alors qu'il quittait l'espace aérien géorgien, déclare-t-on à Reuters de source proche des enquêteurs géorgiens.

Dans la confusion, le pilote de l'appareil russe, dit-on de même source, s'est débarrassé de son missile après avoir été pris dans des tirs d'éléments séparatistes au sol en Ossétie du Sud.

(...) Mardi, la Géorgie s'est déclarée victime d'un "acte d'agression" (...) La Russie, de son côté, dément (...) Des responsables russes ont laissé entendre que des avions géorgiens pouvaient avoir tiré le missile en question sur leur propre territoire (...) Le président géorgien Mikhaïl Saakachvili a estimé mardi que le missile s'inscrivait dans un contexte d'agressions russes contre ses voisins européens, et a appelé les pays européens à condamner Moscou.

L'Union européenne, mercredi, a demandé tout comme Washington à Tbilissi et à Moscou de faire preuve de retenue après cet incident.


Les Flamands belges veulent réduire les "facilités" accordées aux francophones
LE MONDE | 08.08.07 | Extraits

(...) Ici, pas une indication routière bilingue qui ne soit maculée ou rendue carrément illisible. Une vieille tradition dans cette périphérie flamande de Bruxelles, un lieu où, comme le proclame un slogan, "Les Flamands sont chez eux".

(...) L'avenir ? "Pas très encourageant, car je ne vois malheureusement personne qui veuille faire un pas vers l'autre", assure Damien Thiéry, lui-même bilingue et désireux de "développer une vision pacifique".

(...) Près de deux mois après les élections, le "formateur" et premier ministre présumé, le chrétien démocrate flamand Yves Leterme, piétine. Certains misent désormais sur son échec et n'hésitent plus à envisager un scénario "tchécoslovaque" : les partis francophones seraient obligés de suspendre les négociations et des Flamands déclareraient que le pays étant devenu ingouvernable, "il faudrait le liquider", selon une formule du politologue Vincent De Coorebyter.


Après les inondations, les réfugiés d'Asie du Sud sont menacés d'épidémies
LEMONDE.FR avec AFP et AP | 08.08.07

Avec l'accalmie, les eaux stagnantes constituent désormais un milieu favorable pour toutes sortes de maladies et les organisations humanitaires peinent à offrir une eau saine aux réfugiés.


Le désarroi des éleveurs anglais autour de Woolfords Farm
LE MONDE | 08.08.07


Actualité | International
Hitler écoutait de la musique russe jouée par des juifs
Le Figaro, le 8/8/07

La collection de disques du Führer vient d'être retrouvée dans la datcha d'un militaire russe décédé.




« Souvenir aus dem Bunker », spiegel.de


Cyclisme : l'équipe Astana à nouveau éclaboussée par un cas de dopage
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 08.08.07

Le Kazakh Andrej Kashechkin aurait eu recours à une transfusion sanguine homologue au début du mois d'août. Sa formation, pointée du doigt dans l'affaire Vinokourov, a décidé de le suspendre.


Hospitalor étend hors de la Lorraine son concept de maison de retraite
18/04/2007 01:30

L'association qui a su développer le patrimoine hospitalier des Houillères du Bassin de Lorraine veut élargir à d'autres régions son activité médico-sociale avec l'objectif d'ouvrir de deux à trois établissements par an.
Source : Les Echos/boursoinfo.com


La voie sans issue du collège allemand • Les problèmes insolubles des «Hauptschule» illustrent la faiblesse d’un système scolaire à trois vitesses.
Libé, le 8/8/07

Il y a un an, un tremblement de terre secouait l’univers scolaire outre-Rhin. Une poignée d’enseignants lançaient par voie de presse un appel au secours, constatant leur incapacité de continuer à enseigner dans leur collège de Neukölln, un quartier défavorisé de Berlin. Indiscipline, racisme entre minorités, violences, vandalisme… «Nous formons ici de futurs criminels et terroristes», résumait alors une professeure. L’école Rütli présentait tous les syndromes du dysfonctionnement d’une bonne partie des Hauptschule, ces établissements du secondaire réservés aux adolescents en échec scolaire. «Dans 16 % des Hauptschule allemandes, il n’est plus du tout possible d’enseigner», rappelle une étude de l’Institut Max-Planck, en listant ces dysfonctionnements.

Aujourd’hui, le calme est revenu à l’école Rütli. «Nous avons de nouveau un directeur, davantage d’enseignants, de moyens, et même trois travailleurs sociaux issus de l’immigration», pour faciliter le dialogue entre familles et professeurs. Près de 83 % des adolescents de l’école Rütli sont issus de l’immigration (contre 33 % au milieu des années 80). En un an, l’ambiance au sein de l’établissement s’est améliorée. Des initiatives ont été lancées pour développer des ateliers de musique, de boxe ou de danse. Un groupe d’élèves a même lancé Rütli-Wear, une collection de tee-shirts vendus à l’extérieur de l’établissement.

«Mais, pour les élèves, pour leurs chances d’avenir, rien n’a vraiment changé», déplore Petra Eggebrecht, professeure à l’école Rütli, «par conviction», depuis 1970. «Les rares élèves qui parviennent à décrocher leur diplôme de fin d’études ne trouvent pas de place d’apprentissage. Il est temps d’abolir le système scolaire à trois vitesses», en vigueur dans la plupart des Länder allemands et qui fait des Hauptschule un «dépotoir» aux yeux des employeurs potentiels.

(..) «Echec». A l’origine, les Hauptschule étaient le pilier du secondaire en Allemagne. Seuls quelques élèves passaient par les prestigieux lycées (Gymnasium), conduisant au bac (40 % d’une classe d’âge obtient ce diplôme). Aujourd’hui, la moitié des élèves atterrissent en Realschule, de niveau intermédiaire et pouvant aussi déboucher sur un bac. Les moins chanceux échouent sur les bancs des Hauptschule.


- Faire preuve de retenue -

July 29, 2007

Affaire Cantat-Trintignant

La demande de libération conditionnelle de Bertrand Cantat ne sera pas examinée avant septembre
LE MONDE | 28.07.07 | Extraits

Bertrand Cantat passera le mois d'août à la prison de Muret (Haute-Garonne). Le chanteur de Noir Désir, qui a purgé la moitié de la peine de huit ans à laquelle il a été condamné par le tribunal de Vilnius pour avoir frappé à mort sa compagne, l'actrice Marie Trintignant, le 26 juillet 2003, espérait pouvoir solliciter une libération conditionnelle. Il devra attendre septembre pour rencontrer le juge d'application des peines qui suit sa détention.

(...) L'affaire Cantat-Trintignant est également devenue une affaire financière, concernant le préjudice subi par les quatre enfants de Marie Trintignant, nés de pères différents qui n'ont pas tous réagi de la même façon.

(...) Le metteur en scène Samuel Benchetrit, partageait la vie de l'actrice avant qu'elle ne rencontre Bertrand Cantat. Il élève deux des enfants de Marie Trintignant et avait fait savoir en septembre 2005 qu'il ne demanderait "pas un centime à un type pareil". Un accord financier est en revanche intervenu avec l'acteur François Cluzet, père d'un autre enfant de Marie Trintignant, qui réclamait 300 000 euros, ainsi qu'avec Roman Kolinka, le fils aîné de l'actrice aujourd'hui majeur. "Plus rien n'est dû", indique Me Metzner.


- Quatre enfants, nés de pères différents -

Lu chez Sedire : « Violence extrême avec l’alcool comme décor .. ou comme excuse ? »


Extrait de l'AG 2006 de l'association Sedire, du rapport moral :

« Ce rapport moral ne peut faire l'impasse sur un évènement majeur de l'année 2006 et qui, à l'instant où je vous parle, nous garde toutes et tous mobilisés. Je veux évoquer bien sûr le procès dans lequel un homme violent a entrainé son ex-compagne et leurs enfants, Mauricette Sauvignon comme directrice à l'époque et moi-même représentant notre association. Assignés en mai 2006, nous nous sommes retrouvées en audience au Tribunal d'Instance de Dunkerque le 8 décembre ce qui a eu le retentissement que vous savez.

Confrontées à cette absurdité juridique dans laquelle le coupable se pourvoit contre ses victimes au motif que quoi que violent il peut être un `'bon père", permettez moi de partager avec vous un peu de l'intensité et du poids psychique et physique que représente une telle assignation pour Mauricette et moi-même. Notre engagement militant ne nous met pas à l'abri de l'inquiétude et de la douleur. Dans le même temps je veux avoir une pensée très affectueuse pour Aynur qui éprouve les pires difficultés à faire reconaitre son droit face à cet ex-mari.

La question politique de la mise en sécurité des femmes victimes de violences et de leurs enfants reste posée. La rédactrice de Fémina a bien raison d'écrire dans son édito : `'On a du mal à comprendre que la Loi retire d'une main ce qu'elle a donné d'une autre" ! »


A lire sur le site de Sedire, en réaction à la récente condamnation, extrait :

« Il est important de dire que le Tribunal a bien précisé que l’association ne peut être poursuivie pour des fait antérieurs à janvier 2006, ce qui a pour conséquence directe que de mêmes faits postérieurs à janvier 2006 peuvent être poursuivis...

Une telle décision met en difficultés toutes les femmes et toutes les associations.
 »


A lire également, un article de VDN vu chez Sedire :

La Voix du Nord - 17 juillet 2007
DRAME
À Saint-Pol-sur-Mer, il immole sa compagne par le feu

Un drame particulièrement horrible s’est joué dans la nuit de samedi à dimanche à Saint-Pol-sur-Mer, près de Dunkerque. Au cours d’une soirée copieusement arrosée avec des amis, un homme a immolé sa concubine par le feu. Âgée d’une quarantaine d’années, la victime a été brûlée à 80 %.

C’est encore un drame de l’alcool.
« Comme souvent chez eux, la soirée a été copieusement arrosée, et comme d’habitude, la musique marchait à fond », résument deux voisins. « On ne peut pas dire que c’était un couple sans histoires. Ce n’est pas la première fois qu’ils se disputaient et je dirais même qu’à chaque fois, c’était plutôt violent », enchaîne un autre.

« Une soirée alcoolisée »

Il est 2 h 45. Au cinquième étage d’un immeuble de la résidence Guynemer, à Saint-Pol-sur-Mer, un homme se dispute pour l’énième fois avec sa compagne. « Il s’agit d’un différend conjugal dans le cadre d’une soirée alcoolisée », confirme-t-on de source policière.

Excédé par le bruit, un voisin, qui vient d’entendre les cris d’une femme, prévient alors la police. Lorsque celle-ci arrive, il est malheureusement trop tard : le Saint-Polois, âgé d’une trentaine d’années et notoirement connu des services de police pour ses problèmes conjugaux, a déjà saisi un bidon d’essence et a aspergé sa concubine.

Transférée en Belgique

En allumant le feu, Il s’est lui-même sérieusement brûlé aux deux mains. Interpellé, il a été placé en garde à vue et sera interrogé une fois ses blessures soignées.

Deux autres hommes, apparemment des amis du couple qui se trouvaient dans l’appartement au moment des faits, ont visiblement tenté de secourir la victime.

En vain. « Cette femme avait deux enfants d’une première liaison. Ce soir-là, heureusement pour eux, ils étaient chez leur père », confie une autre voisine.

Transportée dans un premier temps au centre hospitalier de Lille, la victime a ensuite été transférée dans un service de grands brûlés en Belgique. Le pronostic vital a été engagé.

Inserm, unité 472
Enquête PJJ, 1998, adolescents (14 - 21 ans) de la protection judiciaire de la jeunesse et leur santé, extrait :

« La consommation de drogues concerne autant les produits licites (en particulier, le tabac et l'alcool) que les produits illicites (en particulier, le cannabis).

Comparés à la population scolaire, le tabagisme quotidien et la recherche répétée d'ivresse sont très fréquents, particulièrement parmi les filles.

Parmi les produits illicites, le cannabis est le plus consommé. A l'âge de la majorité, plus d'un tiers des jeunes de la P.J.J. a une consommation habituelle de cannabis. »


Santé et Forme
Le cannabis continue de se banaliser
Le Monde, édition du 11.07.07, extrait

C'est la « bible » du cannabis. Diffusé à compter de mardi 10 juillet, l'ouvrage Cannabis, données essentielles constitue la première monographie réalisée par l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) sur la substance illicite la plus répandue en France. Tous les résultats des études, enquêtes et données épidémiologiques, scientifiques ou sociologiques les plus récentes, et parfois inédites, sont ici synthétisés pour livrer un tableau au plus proche de la réalité du cannabis sur le territoire. On le sait, le « joint » s'est largement banalisé. Il compte près de quatre millions de consommateurs, dont 1,2 million d'usagers réguliers et 550 000 usagers quotidiens.

Ces chiffres placent la France parmi les pays les plus consommateurs en Europe, aux côtés de la République tchèque, de l'Espagne et du Royaume-Uni. Chez les jeunes, toutes catégories sociales confondues, l'expérimentation du cannabis est devenue un « modèle dominant », souligne Jean-Michel Costes, directeur de l'OFDT. Depuis 2000, son usage régulier atteint presque le même niveau que celui de l'alcool. En 2005, 49,5 % des jeunes âgés de 17 ans ont déclaré avoir déjà pris du cannabis au cours de leur vie, 27,9 % au cours des trente derniers jours, 10,8 % de façon régulière et 5,2 % quotidiennement.

En hausse très nette depuis le début des années 1990, l'expérimentation est également devenue plus précoce.

(...) Ce tableau cache quelques surprises. Ainsi, les cadres s'avèrent plus souvent des consommateurs réguliers que les ouvriers. Quant aux étudiants de l'enseignement supérieur, ils ne sont pas plus « accros » que les actifs de leur âge. « Le cannabis est une réalité complexe. Des jeunes parviennent à gérer leur consommation et à en sortir, tandis que chez d'autres ce produit ne fait que renforcer leurs difficultés », explique M. Costes.


De cette « bible »... « Ainsi compte-t-on deux garçons pour une fille consommateurs réguliers (au moins 10 fois dans le mois) avant 18 ans et quatre hommes pour une femme après 25 ans. (...) Les filles disent plus souvent que les garçons bénéficier de dons, alors qu’elles sont presque autant à cultiver du cannabis. »


- « heureusement pour eux, ils étaient chez leur père » -

July 28, 2007

Descente de Laffrey : François Fillon nous a fait un certain nombre de promesses


NIORT (AFP) - Un homme de 51 ans a été condamné vendredi à six mois de prison ferme avec mandat de dépôt par le tribunal correctionnel de Niort pour avoir été intercepté au volant de son véhicule sans permis de conduire pour la treizième fois.

NANCY (AP) - L'équipage d'un petit avion de tourisme immatriculé au Luxembourg a été interpellé à son arrivée vendredi après-midi sur l'aérodrome de Nancy-Essey (Meurthe-et-Moselle) après avoir survolé la centre nucléaire de Cattenom (Moselle), a-t-on appris samedi auprès de la police.

Le pilote chevronné, âgé de 60 ans, était pourtant accompagné d'une instructrice de 46 ans qui lui faisait passer un examen de renouvellement de ses capacités.

François Fillon nous a récemment fait un certain nombre de promesses mais il n'y a pas qu'à Laffrey qu'il manque des « garde fous », la dépèche ROUEN (AP) à la suite tend à le démontrer.

Pour ma part, j'attend toujours que le ministre de la famille daigne me répondre à une question pourtant simple. Question : La réforme prévoie-t-elle des voies de recours auprès d’une commission ou d’un médiateur qui puissent exercer un réel contre-pouvoir, y compris lorsque la justice est saisie, surtout lorsque les missions sont déléguées au secteur associatif et privé ?

Ma lettre ouverte avec un extrait d'un rapport de l'IGAS qui est restée sans réponse est à cette adresse.

PARIS (AP), 25 juillet - Après l'accident d'un autocar polonais qui a fait 26 morts dimanche sur la RN85 en Isère, François Fillon a annoncé mercredi la mise en place d'un "audit de tous les itinéraires à forte pente" ainsi que la mise en place d'"un comité interministériel de sécurité" à l'automne.

PHOENIX (AP) - Deux hélicoptères transportant des équipes de télévision sont entrés en collision vendredi à Phoenix et ils se sont écrasés, alors qu'ils couvraient en direct une poursuite menée par la police dans l'Arizona. Deux personnes ont été tuées.




A la une sur 3w.premier-ministre.gouv.fr


Le Monde, dépèche AFP - Une mère victime de violences conjugales qui s'était réfugiée auprès d'une association avec ses enfants, à l'insu de son mari, a été condamnée jeudi à trois mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Dunkerque (Nord), qui a relaxé l'association.

ROUEN (AP) - Une femme de 64 ans a trouvé la mort vendredi matin au volant de sa voiture qui est entrée en collision avec un train sur un passage à niveau à Anneville-sur-Scie (Seine-Maritime), a-t-on appris auprès des gendarmes.

La collision a eu lieu peu après 11 heures avec un train express régional (TER) de la ligne Dieppe-Rouen.

Aucun des 66 passagers du train n'a été blessé dans le choc. Ils ont été acheminés par autocars jusqu'à leur destination. Le trafic SNCF, interrompu après l'accident, a repris en fin d'après-midi.

Une enquête a été ouverte par la gendarmerie d'Offranville qui va tenter de comprendre les raisons de cet accident intervenu alors que le train était lancé à 120km/h.

La voiture de la sexagénaire, qui a été traînée sur une centaine de mètres franchissait la voie ferrée sur un passage non protégé lorsqu'elle a été percutée.

En 1986, un accident similaire avait coûté la mort à un père de famille et à ses deux enfants sur cette même route privative qui traverse la ligne.



- Un passage « non protégé » ? -

July 27, 2007

« l'histoire est complètement renversée », s’insurge la vice-présidente


Voir au 26 juillet pour plus de détails. Un extrait, de Libé, lundi 26 mars 2007 :

Que faire ?
La loi existe.
Par exemple, elle prévoit l'éviction du mari, mais il faut un dispositif pour prendre en charge le conjoint et pour être sûr qu'il ne revienne pas.

Actualité | France
Condamnée pour avoir "caché" ses enfants à son mari violent
Le Figaro, le 27 juillet

Hébergée avec ses enfants par une association d’aide aux femmes battues, Aynour B n’avait pas donné sa nouvelle adresse à son époux.

«Terrible», «délirant». Des associations d'aide aux victimes de violences conjugales expriment leur indignation après la décision du tribunal correctionnel de Dunkerque, qui a condamné jeudi à trois mois de prison avec sursis une mère battue par son mari, pour "soustraction d'enfants". Poursuivie par son époux, Aynour B. devra en outre verser 800 euros de dommages-intérêts pour ne pas avoir communiqué au père sa nouvelle adresse lorsqu'elle avait été recueillie du 1er janvier au 4 août 2004 par l'association Sedire à Dunkerque, avec ses trois enfants. L’association et son ex-présidente, elles aussi poursuivies, ont été relaxées.

L’époux, lui, n’a pas été condamné pour violences. Hospitalisée en 2003 après avoir reçu des coups de son mari, Aynour B. avait déposé plainte contre lui mais celle-ci avait été classée sans suite, malgré l'ouverture d'une information judiciaire, en raison du départ de l’homme en Turquie. La jeune femme, avait alors été orientée par les services sociaux vers l'association d'aide aux femmes battues Sedire.

"Cela me choque profondément, l'histoire est complètement renversée", s’insurge la vice-présidente de la Fédération nationale Solidarité femmes. "Le fait qu'une femme ait été condamnée "pour avoir protégé ses enfants de violence" "casse tout le travail de notre Fédération", a-t-elle poursuivi, rappelant qu'il y avait "des constats" et "des faits précis", les pompiers, alertés par les enfants eux-mêmes, ayant découvert la femme gisante sur le canapé de son domicile.

La directrice de Sedire au moment des faits s'est dite "satisfaite d'être relaxée mais déçue" de la condamnation de la mère. Pour elle, la conséquence de cette décision "par rapport aux femmes est vraiment terrible : cela veut dire qu'on ne peut pas partir, se mettre à l'abri sans communiquer à son mari violent où on se trouve".

Au Sénat, rapport d'information n°388 déposé le 13 juin 2006, familles monoparentales, familles recomposées : un défi pour la société française, deuxième partie, III.A.2.c) Le problème particulier de l'exercice du droit de visite et d'hébergement après une séparation consécutive à des violences conjugales

... M. Pascal Clément, Garde des Sceaux, ministre de la justice, a cependant précisé, à propos d'un amendement déposé sur ce sujet par la présidente de la délégation, que l'article 373-2 du code civil imposait au parent qui déménage « non pas de donner son adresse, mais d'informer l'autre parent de son déménagement » afin de permettre à l'autre parent de saisir rapidement le juge aux affaires familiales pour que celui-ci puisse statuer sur un éventuel changement de résidence de l'enfant. Cette interprétation méritait à tout le moins d'être précisée, car elle semble loin d'être évidente dans la pratique.


Voir aussi au 18 avril 2007, La loi n° 2007-293 du 5 mars 2007 relative à la protection de l'enfance : Une avancée de la protection, un recul des droits, 2.1- L'alibi généralisé de la notion de l'intérêt de l'enfant :

(...) Mais cet appel est dangereux car il permet tout. L'intérêt de l'enfant, on le sait, est un concept mou. C'est une notion très subjective, qui peut être toujours invoquée pour justifier toutes les pratiques.


La Voix du Nord, 27 juillet, extrait
JUSTICE
Victime de violences conjugales, elle est condamnée par le tribunal

C’est un coup dur pour le travail de fond effectué au quotidien par les associations de défense des femmes battues : le tribunal de Dunkerque vient de condamner une mère de famille à trois mois de prison avec sursis. En 2004, elle avait fui les coups de son mari et avait surtout refusé de lui communiquer sa nouvelle adresse. Ce dernier avait porté plainte.

(...) L’association Sedire et son ex-directrice, Mauricette Sauvignon, étaient également poursuivies pour « soustraction d’enfants ». Elles ont été relaxées. Pour l’avocate de l’association, Armide Rey-Quesnel, qui espérait la relaxe pour la mère de famille, cette décision prouve que « l’autorité parentale est aujourd’hui une arme de guerre pour les pères violents ». Et de poursuivre : « La femme unie par un lien de conjugalité n’est plus protégée par les lois de la République ! » La fédération nationale Solidarité femmes travaille depuis longtemps à la mise en place d’une loi « globale et cohérente » en matière de violences conjugales, comme c’est déjà le cas en Espagne. « Afin qu’un père condamné au pénal ne puisse pas exiger au civil de voir ses enfants. Car on sait très bien que les enfants sont un enjeu dans ces situations de drame. » L’association Sedire a décidé de faire appel.


Lutter contre la violence au sein du couple
Le rôle des professionnels
Prendre en compte la situation des enfants

Il est important de se préoccuper des conséquences des violences au sein du couple sur les enfants et d’en parler avec le parent victime ou auteur de violence. En effet, assister à des scènes de violence, être élevé dans un climat de pression morale ou psychologique exercée par l’un des parents sur l’autre n’est pas propice à l’épanouissement et à l’équilibre de l’enfant. L'exposition des enfants à la violence au sein du couple constitue un facteur de danger. Ce danger augmente au moment de la séparation du couple car la violence est beaucoup plus importante à ce moment-là. Le risque d’homicide est statistiquement plus important au moment de la rupture.

L’intervenant social doit :
  • alerter les parents sur les risques encourus par leurs enfants
  • rappeler le droit des enfants à avoir des contacts avec leurs deux parents
  • diagnostiquer la situation et en informer les parents
  • signaler en cas de danger


- La loi existe -

July 26, 2007

Prison avec sursis pour une mère battue hébergée avec ses enfants par une association


Femmes battues : «La France est arriérée» • Marie Bellanger, responsable du 3919, le nouveau service d'écoute des violences conjugales.
Libé, lundi 26 mars 2007, extrait :

Que faire ?
La loi existe.
Par exemple, elle prévoit l'éviction du mari, mais il faut un dispositif pour prendre en charge le conjoint et pour être sûr qu'il ne revienne pas. Ce ne sont pas des hommes qui vont bien. C'est de la responsabilité de l'Etat, or, là, pratiquement tout repose sur le secteur associatif. ...


En France, une femme sur dix est victime de violences conjugales
LEMONDE.FR : Article publié le 08.02.06
Le rapport de l'organisation, paru mercredi 8 février, cite des chiffres "accablants" et déplore un "véritable manque de prévention".

"Un des plus grands scandales en matière de droits humains." Dans son rapport paru mercredi 8 février, Amnesty International épingle la manière dont la France agit face aux violences faites aux femmes. Et l'organisation cite des chiffres à l'appui de sa démonstration : une femme meurt sous les coups de son partenaire tous les quatre jours, et une femme sur dix est victime de violences conjugales, estime l'organisation non gouvernementale, qui n'hésite pas à parler d'"une affaire d'Etat".


Dans le Nord, « tolérance zéro » pour les maris violents
Le Monde, 9 mars 2006, extraits

Il y a quelques semaines, son mari a été condamné pour violences conjugales par le tribunal correctionnel de Douai (Nord). Parce que le procureur, Luc Frémiot, a mis en place en 2003 une politique de tolérance zéro envers les maris violents, il a été immédiatement placé en garde à vue et éloigné du domicile familial pendant quinze jours. A Douai, sévérité et rapidité sont désormais la règle : un flagrant délit ou une plainte - la simple inscription sur le registre des mains courantes a été supprimée - entraînent systématiquement le placement en garde à vue de l'auteur des violences. Lors de son défèrement au parquet, il a ensuite le choix entre une comparution immédiate devant le tribunal correctionnel - avec le risque d'être incarcéré - ou un placement de deux semaines dans un foyer pour sans-abri de la ville de Douai.

(...) Le procureur de Douai admet volontiers que le placement au foyer a pour but de « créer un électrochoc ». « Au début, beaucoup sont perdus, ils ne comprennent pas ce qui leur arrive, raconte Michaël Perez. Ils sortent de 24 ou 48 heures de garde à vue et ils arrivent avec les menottes, même si nous les enlevons avant qu'ils franchissent la porte d'entrée. Dans le foyer règne une vraie vie de communauté : il n'y a pas de personnel, et il faut participer aux corvées aux côtés de gens qui sont privés de tout, ou presque. »

Pendant les deux semaines qu'ils passent chez les Compagnons de l'espoir, les auteurs de violences conjugales rencontrent des éducateurs et des psychologues et sont orientés, si nécessaire, ...

(...) Au fil des ans, la politique pénale menée à Douai a convaincu les élus : les textes récents sur les violences conjugales prônent la rapidité de la réponse judiciaire et l'éloignement, au moins temporaire, des auteurs de violences. Les parquets de Valence, Thonon-les-Bains, Amiens ou Cambrai se sont inspirés de cette expérience pour mettre en place leur politique de lutte contre les violences conjugales.

Le Monde, dépèche AFP - Une mère victime de violences conjugales qui s'était réfugiée auprès d'une association avec ses enfants, à l'insu de son mari, a été condamnée jeudi à trois mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Dunkerque (Nord), qui a relaxé l'association.

Plus d'infos...

- En raison du départ de son mari -

July 25, 2007

Le 3919, ce numéro spécial pour les femmes


On aurait pu se fier aux annonces et croire que le 3919 est un numéro pour dénoncer des violences conjugales.

Mais non, et cela ne fait que confirmer de précédentes impressions : c'est bel et bien un numéro d'urgence pour « les femmes victimes ».

Nous avions déjà le 119 qui ne fonctionne pas lorsque c'est un homme qui appelle...




Manifestation en faveur d'une loi contre
les violences faites aux femmes - AFP


PARIS (AFP) - Le centre d'appel national pour les femmes battues mis en place il y a quatre mois par le gouvernement traite 80 appels en moyenne par jour, illustrant le besoin d'aide face aux violences conjugales, dont meurent une femme tous les trois jours, selon les chiffres officiels.

Plus d'infos...


- Un jugement est attendu jeudi -

Mickey se met au patch

LOS ANGELES (AFP), extrait - Le groupe Disney a annoncé que les prochains films produits sous son nom ne montreraient plus de gens en train de fumer, dans une lettre envoyée à un responsable du Congrès américain et diffusée mercredi.

"L'entreprise Walt Disney s'est engagée (...) à décourager la description de gens en train de fumer dans ses films et à placer des messages d'intérêt public contre le tabac sur les DVD de tout futur film qui montrerait un usage de tabac", précise la société.

cndp.fr, document non daté, certainement de 2001, extrait

... Un profond changement des mœurs, une prise de conscience sans précédent ont bouleversé l’image du tabac et son rôle social. La fumée a désormais des relents de vice, de poison, si ce n’est de drogue. Plus de 77 % des Français jugent d’ailleurs le tabac comme tel et le considèrent comme une source de maladies.

On est loin des débats passionnés autour des premières études épidémiologiques démontrant la nocivité du tabac en 1950 ; on a déjà oublié ces cigarettes distribuées pour trois fois rien à l’armée française jusqu’en 1987 ; quant au combat pour les libertés individuelles, érigé en rempart à l’interdiction de fumer dans les lieux publics, il a franchement pris un coup de vieux...

Dans le pays du monopole de la Seita, le tabac n’est plus ce symbole de plaisir et de modernité qui a fait son succès : le cow-boy de Marlboro passerait presque pour un ringard et la gitane bleue, éponyme de la marque, manque sérieusement d’exotisme.

Même Lucky Luke a écrasé sa cigarette et fait désormais la loi au Far West un brin d’herbe à la bouche.

Et pourtant... La France continue à s’enfumer. Les femmes sont de plus en plus nombreuses à fumer (20 % en 1950, 28 % en 2000 selon le dernier Baromètre santé publié par l’INPES) et les jeunes allument leur première « clope » de plus en plus tôt, autour de treize ans ; 350 000 d’entre eux franchissent ainsi le pas chaque année.

Chez les jeunes, les filles fument autant que les garçons (voir encadré).


Sur Van In, d'un document didactique...

"Évitez les femmes, c'est un sujet dangereux", lui avait-on dit en 1946 "sinon, la maison d'édition n'acceptera jamais de publier vos histoires."

(...) Pourtant, Lucky Luke avait un défaut: il fumait. Ce n'est qu'en 1971, sous la pression du mouvement "antitabac" que Morris va remplacer la cigarette par une brindille.

(...) Depuis la première aventure de Lucky Luke "La mine d'or de Dick Digger Hors-la-loi", parue en 1946 jusqu'à la dernière "L'artiste peintre", l'auteur a respecté son contrat moral à travers toutes les éditions: pas de femme (sauf quelques personnages secondaires comme Calamity Jane ou Ma Dalton).


- Les filles fument autant que les garçons -

July 13, 2007

Un nouveau-né vient au monde complètement ivre


Actualité | France
Maris, femmes et argent : une histoire mouvementée
Le Figaro • Les femmes mariées ont dû attendre la loi du 13 juillet 1965 pour acquérir l'autonomie financière. Un droit parfois bafoué, encore aujourd'hui.

Extrait. Rapport de domination, la privation de droits financiers peut ainsi s'accompagner de violences physiques. Des situations fréquentes, selon Marie Bellanger, responsable du 3919, service d'écoute des violences conjugales : « Nombre de femmes battues n'osent pas quitter leur mari ou porter plainte, car ces derniers organisent leur dépendance financière. »


LYON (Reuters) - Une importante opération de police s'est déroulée jeudi soir à Lyon dans le but de déloger les prostituées installées sur le quai de Perrache, à proximité de la gare SNCF.

(...) "Il n'est pas acceptable que des familles et des enfants soient soumis au spectacle sordide de la prostitution", a déclaré Jacques Gérault à la presse, qui avait été informée de l'opération par les services de la préfecture.

"Il n'est pas tolérable d'assister à ce trafic de chair humaine", a-t-il ajouté.


VARSOVIE (AFP) - Un nouveau-né est venu au monde sous l'emprise de l'alcool, sa mère étant complètement ivre au moment de l'accouchement dans un hôpital de Zabrze, dans le sud de la Pologne, a annoncé vendredi la police locale.

Un examen effectué 12 heures après sa naissance a révélé que le nouveau-né avait 1,2 gramme d'alcool dans le sang, ce qui correspond pour un adulte à la consommation d'une bouteille de vin ou de deux litres de bière.

L'enfant se trouvait vendredi en soins intensifs, dans un état stationnaire selon les médecins qui craignaient toutefois des lésions irréversibles au cerveau.


La mère, âgée de 34 ans, s'est enfuie de l'hôpital aussitôt après l'accouchement, mais elle a été arrêtée le lendemain par la police. Les examens n'ont pas décelé de traces d'alcool dans son sang.

"La femme est déjà mère de cinq enfants. Leur garde est confiée aux grands-parents, puisque la mère est privée de ses droits parentaux", a indiqué Marek Wypych, porte-parole de la police locale.

NEW DELHI (Reuters) - L'Inde prévoit d'enregistrer l'ensemble des grossesses dans le pays afin de réduire le nombre des avortements de foetus féminins et d'infanticides de fillettes.

Plus d'infos...


- La mère, âgée de 34 ans, s'est enfuie -

March 26, 2007

« Un vrai réseau mafieux »


C'est ça la France
Du chili dans les gamelles et du vin dans les bidons
C'est ça la France
Du laguiole à l'opinel, partager les saucissons
C'est ça la France
On est tous des frères selon les déclarations
Enfin, je pense
, faut jamais les oublier
Les trois qui terminent en Té

Ça avale son vichy et ça Dreyfus la joie
Jean Moulin Rouge aussi, Pierre Bérégovoy
Sa liberté de la presse, c'est pas qu'une impression
Le plus souvent ça O.S. chez renault, chez citron


Marc Lavoine, « C'est ça la France »

Carnets de justice
«Evidemment, il n'y a pas de facture»
Par Jacqueline COIGNARD
Libé, lundi 26 mars 2007
Tribunal correctionnel de Bobigny

Yessil, flanqué d'un traducteur turc-français, se cramponne à la barre, face au président. Comme beaucoup de gérants de bars-restaurants de Seine-Saint-Denis, il a hébergé une machine à sous, courant 2006, et il s'en mord aujourd'hui les doigts. Cette passagère clandestine lui a déjà valu une fermeture administrative d'un mois, et il risque une amende de plusieurs milliers d'euros. «Un vrai réseau mafieux démarche tous les patrons d'établissements du département et place des machines qui portent une sorte de logo de la préfecture, résume le président. Mais vous savez bien que c'est illégal, qu'il y a un monopole du jeu en France ?»

L'avocat de Yessil assure que non. La fausse estampille de la préfecture aurait trompé son client
, qui, en plus, ne maîtrise pas le français. Après avoir payé 1 600 euros pour l'installation du bingo, Yessil recevait 600 euros par mois des mains du placier, un certain Ali. «Il n'avait pas de clé, pas de contrôle sur la recette. Il était persuadé de la légalité de son contrat», assure l'avocat. Lors du débarquement des enquêteurs, en octobre, la machine était en panne. Elle n'avait que 12 euros dans les entrailles. Et l'avocat déplore la saisie d'un bol à soupe, près de la caisse, qui contenait 125 pièces de 2 euros. «C'était la recette des sandwichs, vendus à 4 euros pièce», explique l'avocat.

...

Rencontre in extremis en Irlande du Nord • Les deux partis majoritaires, le Sinn Fein et le parti protestant unioniste, vont se rencontrer ce lundi, alors que l'ultimatum fixé par Londres pour former un gouvernement expire à minuit.
Le Figaro, le 25 mars 2007

PARIS (AP) - Après avoir succédé à Dominique de Villepin au poste de secrétaire général de l'Elysée puis l'avoir suivi au gouvernement, le très discret Philippe Bas a été promu lundi ministre de la Santé et des solidarités, après le départ du gouvernement de Xavier Bertrand.

PARIS (AP) - Nicolas Sarkozy a quitté le ministère de l'Intérieur lundi sur une déclaration d'amour aux policiers avant de repartir en campagne présidentielle, "libre d'aller vers les Français".

PARIS (AFP) - François Baroin a été nommé lundi ministre de l'Intérieur pour succéder à Nicolas Sarkozy, qui quitte le gouvernement à quatre semaines du premier tour de la présidentielle, et sera lui-même remplacé à l'Outre-Mer par le député UMP Hervé Mariton, a annoncé l'Elysée.

Sans-papiers : fronde contre les sorties d'école policières • Une semaine d'actions prévue après la garde à vue d'une directrice de maternelle.
Libé, lundi 26 mars 2007

PARIS (AFP) - Un millier de personnes étaient rassemblées lundi à 18h00 devant la direction du rectorat de Paris (Ve) pour protester contre la garde à vue vendredi de la directrice d'une école du XIXe, a constaté un journaliste de l'AFP.

PARIS (AFP) - L'appel des policiers de l'Unsa-police à manifester, mardi à Marseille, en pleine campagne pour la présidentielle et alors que Nicolas Sarkozy vient de quitter l'Intérieur, ne fait pas l'unanimité parmi les syndicats de policiers, qui dénoncent son "caractère politique".

NANTERRE (AFP) - Le siège départemental du Parti socialiste des Hauts-de-Seine, situé au Plessis-Robinson, a été ravagé par un incendie probablement d'origine criminelle, lundi vers 04H00, a-t-on appris auprès de la fédération du PS et de la police.


Femmes battues : «La France est arriérée» • Marie Bellanger, responsable du 3919, le nouveau service d'écoute des violences conjugales.
Libé, lundi 26 mars 2007

Ils ont défilé derrière une banderole blanche tachée de lettres rouges : «Le machisme tue tous les jours, le féminisme n'a jamais tué personne». Quelque 2 000 personnes, dont José Bové, ont manifesté samedi après-midi à Paris sous la pluie pour exiger une loi-cadre contre les violences faites aux femmes et un ministère d'Etat pour la parité hommes-femmes. Le service d'écoute des violences conjugales, le 3919, ouvert le 14 mars, a reçu près de 10 000 appels en dix jours. Entretien avec sa responsable, Marie Bellanger.

Depuis son ouverture, le 3919 connaît un rush. C'est une surprise ?
Nous avons cinq à six fois plus d'appels que d'habitude. Environ 980 appels par jour. Si la demande continue comme ça, cela fera 62 400 appels en un an ! On s'attendait seulement à un doublement. Il y a peu d'appels parasites. ...

Que racontent-elles ?
Elles font part, plus qu'avant, de violences psychologiques.
...

Qu'attendent-elles de vous ?
30 % des femmes déclarent avoir porté plainte ou fait une main courante. C'est plutôt courageux, parce que, après, elles retournent vivre avec leur conjoint. Les femmes comme les hommes sont plus informés. Beaucoup de femmes sont en colère parce que les plaintes sont classées sans suite. Elles disent : «Vous mettez en place ce numéro d'appel, mais après ?»

Que faire ?
La loi existe.
Par exemple, elle prévoit l'éviction du mari, mais il faut un dispositif pour prendre en charge le conjoint et pour être sûr qu'il ne revienne pas. Ce ne sont pas des hommes qui vont bien. C'est de la responsabilité de l'Etat, or, là, pratiquement tout repose sur le secteur associatif. ...


Xème parlement des enfants
17 mai 2003
, Assemblée nationale
Orléans – Tours,
Ecole élémentaire Michelet 2, Dreux
Proposition de loi visant à protéger les citoyens qui osent briser la loi du silence


Bataille contre « Marchand de Sable »

ERDEVEN (AFP) - Drapeaux bretons au vent, près de 10.000 personnes se sont rassemblées dimanche sur une plage du Morbihan pour protester contre un projet d'extraction de sable en mer au large de la presqu'île de Quiberon, piloté par Lafarge, le premier cimentier mondial.

PARIS (AP) - Le débat sur l'identité nationale "évite, une nouvelle fois, de parler des vrais problèmes" de la France, a estimé lundi Arlette Laguiller, dénonçant de "la poudre aux yeux".

3/7/07, chantiers du premier ministre
Justice : La modernisation du système judiciaire
Améliorer, simplifier, adapter : depuis 2002, le Gouvernement s’est attaché à moderniser le fonctionnement de la justice souvent critiquée pour sa lenteur et sa complexité. L’affaire d’Outreau a conduit à une réforme de la justice portant principalement sur le recrutement, la formation et la responsabilité des magistrats et sur un rééquilibrage de la procédure pénale.

PARIS (Reuters) - L'Association des maires de France (AMF) annonce le lancement d'une action en justice à l'encontre de Gérard Schivardi, qui se présente à l'élection présidentielle comme le "candidat des maires", ce que conteste l'association.


Scéance à l'assemblée nationale
Présidence de M. Laurent FABIUS, Président
Extrait du procès-verbal de la séance du 5 février 1998 :

En ce qui concerne les statistiques relatives aux allégations des enfants – vraies ou fausses – je n’en connais pas. Il y a là un travail à organiser.

M. Baroin, oui, la loi du silence existe.
Nous sortons d’un procès dont vous avez sans doute entendu parler mettant en cause l’hôpital du Kremlin-Bicêtre. L’instruction a duré quatre ans ! Les parents ont subi des pressions pour ne pas porter plainte, pour que l’affaire soit réglée au sein de l’institution. Il y a un tel consensus que les plaignants se sentent presque coupables d’avoir à porter plainte !

La parole d’un enfant n’a pas de poids par rapport à celle d’un adulte.


(...) Cette loi du silence, cette protection est-elle calculée ? Non, je crois que lorsqu’un enfant se plaint d’avoir subi de son instituteur, d’un maire ou d’un médecin, des violences sexuelles, on ne veut pas le croire – la parole d’un enfant a encore moins de valeur en présence d’une personne titulaire d’une autorité.


- « La France est arriérée » -

March 14, 2007

« le plan du gouvernement est - comme à l'habitude - insuffisant »

Le Monde - Lutte contre la maltraitance des personnes âgées et handicapées : "le plan du gouvernement est insuffisant"
Pascal Champvert, président de l'Adehpa, association qui regroupe les directeurs de maisons de retraite, souligne que le plan national contre la maltraitance des handicapés et des personnes âgées présenté le 14 mars passe à côté de l'essentiel : le manque de personnel.
Eclairage Les mesures du plan de lutte contre la maltraitance des handicapés et des personnes âgées


Le message du JT de 20h France 2 est assez clair. Les femmes sont les victimes des violences conjugales et elles ne tueraient leurs conjoint qu'en état de légitime défense :




Dans l'extrait du journal on peut constater que Monsieur Marécaux, l'un des acquités d'Outreau, prète à nouveau serment. Sauf à jeter le doute sur tous les huissiers de France, on peut supposer qu'il n'en serait pas ainsi s'il y avait eu le moindre doute quant à sa moralité :






« Quatre chiffres pour briser le silence, le 3919, c'est le numéro national unique destiné aux femmes batues ». Que l'on ne s'étonne pas si un homme est refoulé par ce numéro, le 119 ne reçoit même pas les signalements de maltraitance d'un enfant lorsqu'un père téléphone.

LE MANS (AFP) - Dix-huit hérissons vivants ont été saisis par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) dans la voiture de deux hommes qui les braconnaient pour les manger, a-t-on appris mercredi auprès de l'ONCFS de la Sarthe.

Les techniciens de l'ONCFS ont été intrigués par le manège d'une voiture qui s'arrêtait puis redémarrait plusieurs fois de suite en bord de route, alors qu'ils effectuaient une mission anti-braconnage du lièvre et du chevreuil dans le sud du département, dans la nuit du 3 au 4 mars.

"Nous avons trouvé 18 hérissons vivants dans le coffre de la voiture. Les deux hommes laissaient leur chien, spécialement dressé à la chasse au hérisson, fouiller le fossé et ne sortaient du véhicule que pour attraper l'animal rabattu", indique Julien Pioger, chef du service départemental. "Les deux hommes verbalisés, issus de la communauté des gens du voyage, ont indiqué qu'ils faisaient jeûner les hérissons 24 heures avant de les manger".

Les hérissons d'Europe, une espèce protégée, ont été relâchés dans la nature. Les deux braconniers risquent jusqu'à six mois d'emprisonnement, 9.000 euros d'amende et la saisie de leur véhicule.


SENLIS (AFP) - Un jeune homme de 18 ans, soupçonné d'avoir tué sa mère et son jeune frère mardi soir dans leur maison à Crépy-en-Valois (Oise), près de Senlis, a été interpellé à une dizaine de kilomètres de là, mercredi en fin de journée, par les gendarmes qui le recherchaient activement.

Le suspect a été interpellé à 17H50 "sans résistance" par des gendarmes qui ratissaient une zone boisée à Roberval, au nord-ouest de Crépy-en-Valois.

"Les gendarmes lui ont demandé de se rendre. Ce qu'il a fait sans difficulté. Il était hagard, fatigué", a précisé à l'AFP le lieutenant Bruno Leneutre, porte-parole de la gendarmerie en Picardie. Il a été placé en garde à vue à Crépy-en-Valois.

Selon le premiers éléments de l'enquête de flagrance ouverte pour meurtres, le suspect - rentré au domicile familial mardi soir - aurait tué sa mère de 41 ans à l'arme blanche à la suite d'une altercation. Il s'en est pris ensuite à son frère, âgé de 14 ans.

Le père de famille, âgé de 41 ans, a découvert le drame en rentrant chez lui peu après. Il s'est bagarré avec son fils qui s'est ensuite enfui à pied. Victime d'une fracture à un bras, le père de famille a été hospitalisé à Senlis.

L'auteur présumé des faits, inconnu des services de police et qui suivait une scolarité normale en terminale, avait fait l'objet d'un internement psychiatrique du 28 février au 5 mars à l'hôpital de Clermont (Oise).

Les deux victimes, qui portaient des plaies sur le corps, sont décédées "très rapidement", a indiqué le substitut du procureur de la République de Senlis, Frédéric Rose, lors d'un point-presse avec le colonel Michel Pidoux, commandant le groupement de gendarmerie de l'Oise.

"Plusieurs ustensiles" auraient été utilisés pour les tuer, a indiqué le magistrat, évoquant "un crime d'une très grande brutalité".

Une cellule psychologique a d'ailleurs été mise en place à l'intention des pompiers et gendarmes, arrivés les premiers sur les lieux du crime.

Une expertise psychiatrique du suspect devrait avoir lieu "vraisemblablement à l'issue de sa garde à vue, au plus tard dans 48 heures", selon M. Rose qui a précisé qu'une information judiciaire serait ouverte prochainement à Senlis.

Les proches du jeune homme habitant la région - dont ses grands-parents et sa petite amie - avaient été placés sous la protection de la gendarmerie le temps de la cavale du jeune homme.

Une cellule psychologique devrait être aussi mise en place jeudi au collège Gérard-de-Nerval à Crépy, où la victime de 14 ans était scolarisée en 4e, a-t-on précisé à la mairie.


- Les hérissons sont saufs -

Violences conjugales : appelez le 3919


KUALA LUMPUR (AP), 17 février 2007 - Contre les agressions sexuelles, un influent religieux musulman de Malaisie recommande les bonnes vieilles méthodes : cadenasser les femmes dans des ceintures de chasteté.

"Mon intention n'est pas de faire offense aux femmes mais de les protéger des maniaques sexuels", a assuré Abou Hassan Din Al-Hafiz, de l'Etat de Terengganu dans le nord du pays, cité par le journal The Star de vendredi. "La meilleure façon de repousser les agresseurs sexuels est de porter une protection", estime-t-il, affirmant que le viol, l'inceste et autres crimes sexuels progressent dans la région, ce que l'absence de données officielles consultables ne permet pas de vérifier.

"Nous avons même noté un nombre anormal de cas dans lesquels les victimes sont des personnes âgées ou des enfants", a-t-il déclaré à ses fidèles. Le clergé de cette région conservatrice accuse régulièrement les femmes de provoquer les agressions sexuelles par leur tenue et leur maquillage, malgré les protestations des organisations musulmanes féministes locales.

Les musulmans représentent environ 60% de la population malaisienne, les 40% restant étant composés de bouddhistes, hindous, chrétiens et une minorité d'animistes.

PARIS (AFP) - Le gouvernement a annoncé mercredi le lancement d'un numéro de téléphone national unique, le 3919, destiné aux femmes victimes de violences conjugales et dont la promotion sera assurée par un film de publicité diffusé sur les grandes chaînes de télévision.

Sous l'intitulé "violences conjugales : parlez-en avant de ne plus pouvoir le faire", ce numéro, qui a le coût d'un appel local, est destiné à améliorer l'écoute, l'information et l'orientation des femmes victimes de violences, a indiqué le ministère délégué à la cohésion sociale et à la parité.

Garantissant une qualité de réponse uniforme, anonyme et personnalisée, dans toute la France, le 3919 est accessible du lundi au samedi de 08H00 à 22H00, et les jours fériés de 10H00 à 20HOO.

Entre 11 à 23 écoutantes formées et spécialisées dans l'accueil et l'écoute des femmes victimes de violences conjugales seront mobilisées pour répondre aux demandes, assistantes sociales, éducatrices spécialisées, psychologues, intervenant en plusieurs langues (français, anglais, arabe, espagnol).

(...) "Une femme décède tous les trois jours sous les coups de son compagnon, et un homme décède tous les treize jours victime de sa compagne".

"Cette violence s'exerçant dans le cadre familial, 11 enfants ont également été victimes de violences mortelles exercées par le compagnon sur la mère", relève la Délégation.

En incluant les suicides des auteurs et les homicides de tiers, ces "violences occasionnelles ont occasionné au total le décès de 228 personnes", précise-t-elle.

(...) Enfin, "la répartition géographique de ces faits est très hétérogène mais aucune région n'est épargnée", explique-t-elle. "Il convient de souligner que la petite et grande couronne parisienne, ainsi que le Nord-Pas-de-Calais sont les territoires les plus durement touchés", conclut-elle.

Par EuroNews, 14 mars - S'adressant aux candidats à l'immigration le ministre de l'Intérieur déclare : "Rejoignez-nous avec votre identité mais vous êtes accueillis dans une identité nationale, donc avec un certain nombre de principes. Nous ne transigerons pas là-dessus. Par exemple l'égalité entre l'homme et la femme, par exemple la séparation entre le spirituel et le temporel. Cela ne me paraît pas très choquant."

PARIS (AP) - Les citoyens français ne sont pas égaux face à la violence. Tous types d'agressions confondus, les jeunes, les chômeurs et les familles monoparentales en sont le plus souvent les victimes, selon une étude publiée jeudi par l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Et les inégalités entre hommes et femmes existent aussi face aux violences.

Selon l'INSEE, en 2005 et 2006, 13% des moins de 20 ans déclaraient au moins une agression, contre 4% des 60 ans et plus; 14% des personnes vivant dans une famille monoparentale contre 7 à 9% des autres ménages; 12% des chômeurs contre 9% des personnes occupant un emploi. Plus la zone d'habitation est urbanisée, plus la proportion des victimes est élevée: 7% dans les communes rurales contre 10% dans les unités urbaines de plus de 100.000 habitants.

A caractéristiques socio-démographiques et d'habitat comparables, les femmes déclarent un peu plus souvent avoir été agressées que les hommes. Mais l'exposition relative au risque d'agression des hommes et des femmes varie fortement avec l'âge. Entre 20 et 50 ans, il y a relativement plus de femmes agressées que d'hommes (12% contre 10%), alors qu'avant 20 ans et après 60 ans, c'est le contraire.

Selon l'INSEE, en 2005 et 2006, près de 9% des femmes et des hommes âgés de 14 ans et plus affirmaient avoir été victimes d'une agression ou d'actes de violence au cours des deux dernières années.

Les premières victimes de la violence sont les jeunes hommes, qu'il s'agisse d'agressions physiques, de vols violents, d'injures ou de bagarres. Les femmes sont en revanche plus souvent victimes de violences verbales.

Ainsi, pour 65% des victimes féminines, l'agression consiste en des injures ou menaces sans autres faits. C'est aussi le cas pour 53% des victimes masculines.

En revanche, les violences physiques, agressions physiques et bagarres caractérisent 34% des agressions déclarées par les hommes contre 21% de celles décrites par les femmes.

Les violences physiques envers les femmes, qui sont dans l'absolu moins nombreuses que celles commises envers les hommes, ont lieu trois fois plus souvent à leur domicile que pour leurs homologues masculins et représentent un tiers des violences qu'elles subissent chez elles.

Les parties communes de l'immeuble de la victime sont aussi un lieu courant d'agressions: plus de 9% des agressions s'y déroulent. La proportion des femmes qui y sont agressées est supérieure de près de trois points à celle des hommes, précise l'INSEE.

Dans le cas des agressions à l'extérieur du domicile, la victime, qu'il s'agisse d'un homme ou d'une femme, connaît personnellement son agresseur dans un cas sur quatre.

Enfin, le sentiment d'insécurité dans le quartier ou au domicile est plus fortement ressenti par les femmes, qu'elles aient ou non été victimes d'agressions. Le fait de vivre seul, d'être chômeur, inactif ou peu diplômé renforce également le sentiment d'insécurité dans le quartier ou à domicile. AP


- « Nous ne transigerons pas » -