December 7, 2007

Entre foyer et institution, sous dépendance de l'alcool et de la drogue

DOUAI (Reuters) - Un jeune homme de 20 ans a été condamné par la cour d'assises du Nord à 20 années de réclusion criminelle pour avoir volontairement allumé un incendie qui avait provoqué la mort de quatre personnes à Roubaix (Nord), pendant les violences urbaines de 2005.

Ses deux co-accusés, du même âge, ont eux été condamnés à trois ans de prison pour "non- assistance à personne en péril" et "non-dénonciation de crime".

Le 9 novembre 2005, les trois garçons avaient tenté de pénétrer dans un magasin dans le centre de Roubaix puis l'un d'eux avait mis le feu à un canapé dans une cage d'escalier d'un l'immeuble.

L'incendie s'était rapidement propagé, une femme de 34 ans avait trouvé la mort en se défenestrant pour échapper aux flammes. Sa fille de sept ans et deux autres adultes avaient été tués dans l'incendie.

L'avocat général avait requis trente ans de réclusion contre le principal accusé et cinq années d'emprisonnement contre ses deux complices. A l'audience, le principal accusé a reconnu les faits et a dit regretter son geste.

Lors de l'enquête, il avait affirmé avoir voulu faire "comme les autres, les jeunes à la télé, emmerder tout le monde", en pleine période de violences urbaines déclenchées par la mort de deux jeunes hommes poursuivis par la police à Clichy-sous-Bois.

Le principal accusé de Douai avait déjà été interpellé quelques jours avant les faits, après avoir tenté de mettre le feu à un bus.

Les audiences ont révélé les vies chaotiques de ces trois jeunes âgés de 18 ans au moment des faits, vivant entre foyer et institution, sous dépendance de l'alcool et de la drogue.


3 ans contre une jeune accusée de torture
Source: AFP, le Figaro

Cinq ans de prison dont trois ferme ont été requis aux assises des Yvelines à l'encontre d'une jeune femme de 19 ans, accusée d'avoir torturé et violé en septembre 2006 une de ses camarades dans une école pour adolescents en difficulté à Sonchamp (Yvelines).


NEVERS (AFP) - Christian Beaulieu, 57 ans, a été condamné vendredi par la cour d'assises de la Nièvre à Nevers à la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir violé et tué Mathias, 4 ans, en mai 2006, à Moulins-Engilbert (Nièvre).

AIX-EN-PROVENCE (AP) - Des peines de cinq à quinze ans de réclusion ont été réclamées vendredi par l'accusation contre six jeunes gens jugés pour l'incendie du bus de la ligne 32 à Marseille, qui a failli coûter la vie à Mama Galledou, une étudiante de 26 ans, en octobre 2006.


- 20 ans -

Protection de l'enfance : l'Allemagne est sous le choc


Augustin Legrand refuse la mission proposée par Christine Boutin
LEMONDE.FR avec AFP | 26.09.07 | Extrait

"Pourquoi le gouvernement a débloqué ces jours-ci 65 millions d'euros – pour le Parsa – ? Parce que j'ai dit qu'on allait organiser un autre campement ? Il fallait le faire avant, au printemps. Il faut arrêter d'improviser et de travailler à l'émotion."


La Dictature de l'émotion :
La Protection de l'enfant et ses dérives

Paul Bensussan, Florence Rault
Chez Belfond, mars 2002

Le temps des Victimes
Caroline Eliacheff, Daniel Soulez Larivière
Albin Michel, décembre 2006

Deux autres bébés ont été retrouvés morts en Allemagne, pays bouleversé par une série d'infanticides rendus publics cette semaine, ont annoncé les autorités locales. Ces deux nouveaux décès ne paraissent toutefois pas être la conséquence d'un meurtre.

07/12/2007 - ATS / lematin.ch

A Berlin, un nourrisson de six semaines a été retrouvé mort déshydraté dans un appartement à côté de sa mère de 24 ans, elle aussi décédée. La jeune femme était une droguée qui était malade et suivie par les services sociaux. La piste d'une mort naturelle est évoquée par la police pour expliquer le décès de la mère.

A Nordhausen en Thuringe, une mère de 27 ans a contacté un groupe de soutien en disant qu'elle venait d'accoucher chez elle et que son bébé était apparemment mort, a fait savoir la police. La fillette n'a pu être ranimée à l'hôpital. Une enquête a été ouverte pour "homicide par négligence".

Des affaires d'infanticides ont relancé le débat sur les mesures de prévention nécessaires envers les familles considérées comme "à risque", généralement en situation précaire, dans un pays où les défaillances des services sociaux sont régulièrement dénoncées.

L'Allemagne est sous le choc après la découverte cette semaine d'un triple cas présumé d'infanticide par une mère à Plauen et d'un quintuple infanticide survenu mercredi à Darry, près de Kiel, une affaire dans laquelle les services sociaux suivaient activement la mère, psychiquement malade.

"Face aux informations impensables qui nous parviennent et qui bouleversent tout le pays, la chancelière Angela Merkel juge nécessaire de discuter de manière intensive des moyens de prévenir" ces actes désespérés, a déclaré le porte-parole du gouvernement.


- Les services sociaux suivaient activement la mère -

Une messagerie pour signaler des délits

Une équipe sera chargée de consulter régulièrement cette messagerie et, selon les éléments qui apparaîtront, les infractions relevées seront transmises à la sûreté départementale, voire rebasculées sur les circonscriptions compétentes.

S'agissant d'une messagerie départementale, on peut, en effet, s'attendre à des signalements venant d'un peu partout.

De source draguignan.maville.com

Une messagerie pour signaler des délits
source : AFP, fil news du Figaro

Une messagerie Internet pour permettre aux citoyens de signaler des délits vient d'être mise en place dans le Var par la Direction Départementale de la Sécurité Publique (DDSP).


- police.83@interieur.gouv.fr -

December 6, 2007

Baromètre 2007 de la corruption dans le monde


« Le Baromètre Mondial de la Corruption de cette année montre que trop souvent, les gens doivent verser de l’argent durement gagné pour obtenir des services qui devraient être gratuits », déclare Huguette Labelle, Présidente de Transparency International. « Et ils ne constatent pas assez d’engagement dans la lutte contre la corruption de la part des gouvernements et des leaders politiques. Nous sommes toutefois heureux de constater que le public demande de plus en plus de comptes aux institutions, car ceci est un puissant moteur de changement. »

Les familles démunies sont les plus touchées par la corruption, même dans les pays riches, selon le nouveau sondage de TI • La corruption : un impôt sur les familles démunies partout dans le monde • Une police et une justice corrompues signifient des droits bafoués • Les pots-de-vin par secteur : une perspective par région • Les partis politiques restent les plus affectés par la corruption • Le public est prêt à un changement • Les gouvernements n’en font pas assez • ... • Conclusion : la lutte contre la corruption est l’affaire de tous • De source Transparency International

Baromètre 2007 de la corruption dans le monde
LT.ch - Jeudi 6.12, 14:11
RAPPORT. Parlements et partis, police et tribunaux sont largement perçus dans le monde comme les institutions les plus gangrénées par la corruption, selon un rapport de Transparency International (TI). La Suisse fait partie des bons élèves mais le secteur privé et les médias sont égratignés.

Reportage
A Grenoble, "Gitans" et "Maghrébins" s'affrontent pour le marché de la drogue
LE MONDE | 06.12.07 | Extrait

Pour les spécialistes du dossier, si certains protagonistes peuvent être identifiés aux quartiers de Villeneuve et de Fontaine, les bandes sont trop cosmopolites pour évoquer une rivalité communautaire comme dans certaines banlieues parisiennes. "On assiste à une guerre entre deux semi-grossistes pour écouler une drogue qui se vend de moins en moins cher. Les deux bandes se disputent les marchés et les territoires", explique un enquêteur.

La spécificité des gangs grenoblois réside dans leur extrême violence. En guise d'explication, les policiers évoquent "une culture" du grand banditisme apparue à Grenoble dans l'après-guerre. Dès cette époque la ville comptait ses clans, celui des "Corses" et celui des "Italiens" qui se sont affrontés jusqu'en 1975. Plus nombreux, les Italiens sont parvenus à prendre le contrôle des bars, de la prostitution, des rackets, étendant leur territoire jusqu'à la Côte d'Azur. Mais, très vite, leur fief grenoblois a été contesté par une nouvelle bande rivale, celle des "Gitans sédentaires" issus du quartier de l'Abbaye, spécialistes des braquages de banques et de bijouteries. Une nouvelle guerre s'est alors ouverte entre Italiens grenoblois et Gitans : vingt-cinq ans de règlements de comptes sur fond de prostitution, machines à sous dans les bars et drogue. A la fin des années 1990, les Italo-Grenoblois ont été relégués sur la Côte d'Azur. Les Gitans ont imposé leur loi, temporairement, car le marché de la drogue qu'ils s'étaient appropriés faisait des "envieux". Une autre bande a surgi, celle des "Maghrébins".

C'est cette dernière rivalité à laquelle font face les policiers aujourd'hui.


- Le public demande de plus en plus de comptes -

December 5, 2007

Jugée pour avoir violé une camarade


Portrait de Betancourt à la Mairie/Paris
source : AFP, fil news, le Figaro

Un nouveau portrait d'Ingrid Betancourt a été inauguré sur le parvis de l'Hôtel de Ville de Paris par le maire PS Bertrand Delanoë et le nouveau maire de Bogota Samuel Moreno, en présence du fils et de l'ex-mari de l'otage franco-colombienne. Placé sur le parvis en 2004, le précédent portrait d'Ingrid Betancourt a été remplacé par celui diffusé par les autorités colombiennes le 30 novembre, où elle semble épuisée et désespérée.




Extrait du Six'



Jugée pour avoir violé une camarade
source : AFP, fil news, le Figaro

Le procès d'une jeune femme de 19 ans, accusée d'avoir torturé et violé en septembre 2006 une de ses camarades dans un internat pour adolescents en difficulté à Sonchamp (Yvelines), s'est ouvert à huis clos devant la cour d'assises de Versailles. La jeune femme, qui comparaît libre après avoir purgé neuf mois de détention provisoire, reconnaît les faits qui lui sont reprochés, sans toutefois comprendre ses motivations.

L'épilogue judiciaire de l'"affaire Lydia Cacho" scandalise les Mexicains
LE MONDE | 05.12.07 | Extrait

L'affaire Lydia Cacho continue de secouer le Mexique. Près de deux ans après le traitement brutal infligé à cette journaliste, qui avait dénoncé les réseaux de pornographie pédophile et leurs influents protecteurs, l'opinion mexicaine a accueilli avec consternation le verdict de la Cour suprême, considérée comme l'ultime recours contre l'impunité.


Dissimulation "orchestrée" des comptes à l'UIMM
LE MONDE | 05.12.07 | Extrait

Une comptabilité volontairement opaque, un directeur financier tenu à l'écart, des contrôles inexistants : le procès-verbal de synthèse de la brigade financière, daté du 29 novembre, que Le Monde a pu consulter, insiste longuement sur la dissimulation des comptes "orchestrée" par l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM).

TCHAD - ARCHE DE ZOE - 05/12/07
Info RTL : Les six Français en grève de la faim

Incarcérés au Tchad pour enlèvement de mineurs et escroquerie depuis plus d'un mois, les six français membres de l'arche de Zoé ont décidé d'entamer une grève de la faim. Les détenus, abasourdis par la clôture plutôt hative de l'instruction, ont le sentiment d'avoir été totalement oubliés par les autorités françaises qui ne donnent plus de nouvelles, ni aux prisonniers ni à leurs familles.


mardi, 11 décembre 2007 à 20:40
Rediffusions :
21.12.2007 à 09:55
Un monde sans pitié !
ARTE F (120mn)
Producteur: Doc En Stock

Sans pitié ni misérabilisme, à travers deux films étonnants, Daniel Leconte dédie une soirée à la rue et à ces SDF qui, malgré la dureté de la vie, tentent de prendre leur destin en main.


jeudi, 6 décembre 2007 à 09:55
L'enfer brûle toujours au Darfour
ARTE F (120mn)


Cinq enfants tués en Allemagne
source : AFP, fil news, le Figaro

Les corps de cinq enfants âgés de 3 à 9 ans, décédés de mort violente dans une maison à Darry, près de Kiel (nord), ont été découverts par la police allemande qui a annoncé que leur mère avait été admise dans un asile psychiatrique.

La police n'a donné aucune précision sur les circonstances du drame, affirmant seulement que la mère, âgée de 31 ans, était soupçonnée d'être à l'origine de la mort de ses enfants.


- Des contrôles inexistants -

November 23, 2007

Jacques Chirac « n'accepte pas qu'on dise n'importe quoi »


Avis sur les placements d’enfants en France
6 juillet 2001


En France, 150 000 enfants sont placés à la suite de décisions administratives ou judiciaires : c’est davantage, en proportion, que dans de nombreux autres pays d’Europe.

Un avis du CNCDH

Compte-rendu de la journée d’études de l’Oned du 4 juin 2007

Les jeunes pris en charge par l’Aide Sociale à l'Enfance de Seine-Saint-Denis entre 1980 et 2004 par Mihai Gheorghiu et Lucette Labache

... Les griefs relevés se portent essentiellement contre les effets néfastes de l’accueil en collectivité : délits contre les biens, violences institutionnelles, attitudes addictives d’éducateurs et le climat interne violent ou dysfonctionnant de la famille d’accueil.




Des brèves du JDJ n° 206, juin 2001



Influence des événements de jeunesse
et héritage social au sein de la population
des utilisateurs des services d’aide
aux sans-domicile
Economie et Statistique N° 391-392, 2006

La fin de la prise en charge de ces jeunes par l’Aide Sociale à l’Enfance est certainement un cap difficile à franchir, l’émancipation devant se faire à 18 ans sans que ces jeunes adultes aient toujours accédé à l’indépendance économique et sans qu’ils puissent toujours bénéficier de l’aide de leur famille, qui n’existe plus ou avec qui les liens ont été rompus, ou trop distendus. En cette époque où les emplois et les logements bon marché sont rares, l’accession à une autonomie résidentielle et économique est, pour eux, singulièrement difficile. Une phase transitoire de précarité peut alors toucher les personnes les plus vulnérables.

PARIS (Reuters), extrait - L'ancien président Jacques Chirac a assuré qu'il était serein après sa mise en examen pour "détournement de fonds publics" mercredi et il a affirmé sa volonté de batailler pour démontrer son innocence.

"Mon état d'esprit c'est d'abord la sérénité et ensuite la volonté de me battre. Je vais me battre avec le respect que l'on doit, naturellement à la justice", a-t-il dit sur TF1.

"Je n'accepte pas qu'on dise n'importe quoi sur cette affaire et que l'on foule aux pieds le principe de la présomption d'innocence. Par conséquent, je vais me battre à la fois pour la vérité et pour mon honneur", a-t-il ajouté.


Dans cet entretien diffusé jeudi soir sur la chaîne privée, le premier chef de l'Etat français de l'histoire mis en examen réaffirme son innocence, dans cette enquête qui porte sur les emplois de "chargés de mission" recrutés à son cabinet de maire de Paris dans les années 1980 et 1990.


- Jacques Chirac va se battre pour la vérité et son honneur -

November 20, 2007

Nicolas Sarkozy affiche sa fermeté, appelle à cesser la grève

« Les ados qui souffrent sont pris en charge trop tard. », le Parisien, ce 20/11

De l'introduction en page 4 du rapport 2007 du Défenseur des Enfants, les toutes premières lignes... « Depuis ma nomination comme Défenseure des enfants je suis frappée par le nombre de courriers qui arrivent chaque jour et qui expriment la détresse d’enfants et d’adolescents dans différentes circonstances de leur vie : notamment à l’occasion des ruptures de liens affectifs générés par les séparations familiales, les placements mais également du fait de l’incertitude de leur situation administrative ou de celle de leurs parents. »

Là, j'ajoute qu'un juge - pour enfant ou même de la cour d'appel, chambre spéciale des mineurs - peut être stupide : quatre ans avant d'ordonner une AEMO pourtant réclamée à corps et à cri auprès de l'ASE ainsi qu'auprès du juge pour enfant lui-même...

Je pense que demain je vais placer un petit commentaire au cours du colloque, à l'UNESCO. Dominique Versini devrait être présente pour nous parler d'éthique ainsi que de l'introduction et du maintient de la CIDE auprès des professionnels de l'enfance.

Plus tard dans l'après-midi, il sera question de l'accompagnement des mineurs en cas de « défaillance parentale ». « Jusqu'où aller sans se substituer à la famille ? », les placements, la rupture des liens, et par là, parfois, une aggravation de la situation et de la souffrance des mineurs.

FAMILLE.
Occupons-nous mieux des ados
Les ados qui souffrent sont pris en charge trop tard. En France, 900 000 jeunes de 11 à 18 ans expriment régulièrement leur détresse.

Le Parisien | 20-11-2007




Rapport 2007 du Défenseur des Enfants





A l'UNESCO, journée d'étude
« éthique et protection de l'enfance »


Le syndicat de la magistrature se dit victime de discrimination • La présidente du syndicat a saisi la Halde après avoir été écartée, selon elle, d'une formation à l'école nationale de la magistrature.

Libé, extrait

«Je prétends qu’il s’agit d’une discrimination syndicale de la part du cabinet de Pascal Clément», a déclaré à l’AFP Emmanuelle Perreux, qui cite le cas d’une autre collègue du SM dont les multiples candidatures à des postes d’enseignement à l’ENM n’ont jamais été retenues.

Ces deux dossiers ont été adressés à l’été 2006 à la Halde, qui doit les examiner en décembre, a-t-on appris mardi auprès de la Haute autorité. Emmanuelle Perreux a parallèlement déposé un recours devant le Conseil d’Etat, qui est en cours d’instruction.

Un autre dossier devrait être prochainement déposé auprès de la Halde sur une discrimination présumée auprès d’une autre magistrate du SM, refusée en août 2007 par Rachida Dati alors qu’elle avait fait l’objet d’un avis favorable de la commission de recrutement de l’ENM, a-t-on appris auprès du syndicat.

PARIS (Reuters), extrait - Silencieux depuis le début du conflit social, Nicolas Sarkozy a affiché sa fermeté mardi, au soir d'une forte mobilisation des fonctionnaires et à la veille de négociations à la SNCF et à la RATP.

"On ne cédera pas et on ne reculera pas", a déclaré le président de la République lors d'une intervention devant l'Association des maires de France.

"Il faut savoir terminer une grève", a ajouté le chef de l'Etat
en plagiant Maurice Thorez, figure historique du communisme français.

Quelques heures auparavant, des centaines de milliers de fonctionnaires avaient fait grève et manifesté dans le pays, aggravant les perturbations dans le secteur public au septième jour d'un arrêt de travail dans les transports.

PROCES.
Le père de famille était mort pour une photo
Pris à partie par un groupe de jeunes qui pensaient qu'on les photographiait, Jean-Claude Irvoas a été battu à mort en plein jour à Epinay-sur-Seine, en octobre 2005. Les quatre auteurs présumés de l'agression comparaissent à partir d'aujourd'hui.
Le Parisien | 20-11-2007


PARIS (AFP) - Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a reporté mardi sa décision sur les poursuites disciplinaires contre le juge Renaud van Ruymbeke pour son action en marge de l'affaire Clearstream, jusqu'à la fin de cette procédure toujours à l'instruction.

La formation disciplinaire du CSM souhaite avoir accès aux pièces du dossier de l'affaire Clearstream de dénonciation calomnieuse, actuellement couvertes par le secret de l'instruction.


ABUS SEXUELS - LE SCANDALE
FC Thoune: plusieurs joueurs risquent la prison

Plusieurs joueurs actuels du FC Thoune vont devoir répondre de l´accusation d´abus sexuels sur une fille de 15 ans. Le juge d´instruction a ouvert une procédure pénale contre 14 personnes au total. Certaines risquent plusieurs années de prison.

20/11/2007
Le Matin Online & les agences


SUISSE
Meurtre d'un enfant par sa mère à Romanel-sur-Lausanne

Un jeune garçon de 6 ans a été tué par sa mère mercredi dernier à Romanel-sur-Lausanne. Fortement perturbée psychologiquement, elle a ensuite essayé de mettre fin à ses jours, indique la police cantonale vaudoise.

20/11/2007 - ATS


- « On ne cédera pas et on ne reculera pas » -

Conférence-débat : « La France et les droits de l’enfant »


« On s'occupe mieux des SDF que de nos jeunes »
Interview de Dominique Versini, défenseure des enfants, qui remet mardi son rapport sur la souffrance des adolescents. Sur 20minutes.fr, éditions du 19/11/2007


Agenda de Dominique Versini

Mardi 20 novembre - Remise du rapport annuel de la Défenseure des enfants au Président de la République.

Mercredi 21 novembre - Conférence introductive au colloque international organisée par l'association " Enfance et Partage " au siège de l'UNESCO à Paris.

Mercredi 21 novembre 2007 à 20h
Maison des Associations de Malakoff
28 rue Victor Hugo, Malakoff
Métro Plateau de Vanves - Malakoff

Dans le cadre de la 10e édition de la Semaine internationale de la solidarité, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) organise une conférence-débat : "La France et les droits de l’enfant" le mercredi 21 novembre 2007 de 20 h à 22 h 30 à la Maison de la vie associative de Malakoff (28 rue Victor Hugo - Métro Malakoff Plateau de Vanves).

Avec la participation de :
  - Françoise Dumont, secrétaire générale adjointe de la Ligue des droits de l’Homme,
  - Alain Doustalet, Réseau éducation sans frontières des Hauts-de-Seine
  - Christine Eymard, pédopsychiatre psychanalyste
  - Joëlle Aguerri, maire adjoint à l’Enfance et à la Jeunesse de Malakoff

Conférence-débat animée par Karine Métayer, cadre associatif

Seront notamment abordés :
  - Enfants en danger / enfants dangereux, au regard de l'ordonnance de 1945
  - Quelle solidarité avec les enfants de parents sans-papiers ?
  - Prévention et protection de l'enfant en souffrance
  - Politique de la ville en matière d’éducation et de prévention de la délinquance

Section LDH Malakoff-Bagneux-Montrouge-Châtillon
Maison de la vie associative - 28 rue Victor Hugo - 92240 Malakoff
http://ldh92sud.over-blog.com


- Les enfants auraient effectivement des droits ? -

November 19, 2007

Les dérives du « business humanitaire »

Les dérives du "business humanitaire"
LE MONDE ECONOMIE | 19.11.07 | Extrait

Le 17 octobre, le Comité de la charte de déontologie des organisations sociales et humanitaires - une association française - publiait les résultats d'un sondage TNS Sofres sur les attentes des particuliers qui font des dons : "Ce qu'ils réclament en priorité, c'est l'honnêteté et la transparence des ONG qu'ils soutiennent. Après seulement vient la question de l'efficacité", explique Michel Soublin, président du Comité. Une semaine plus tard éclatait l'affaire de L'Arche de Zoé. "Bien sûr que les dérives existent, convient M. Soublin. Mais sont-elles plus nombreuses que dans les entreprises ou dans les administrations ? En tout cas, on imagine mal placer un flic derrière chaque humanitaire. La très grande majorité de ces ONG font un travail remarquable sur des terrains où parfois personne n'ose aller, ne l'oublions pas non plus."

Le scandale de L'Arche de Zoé est, selon lui et de nombreux autres experts, révélateur du développement un peu anarchique de l'humanitaire, particulièrement en France : "Beaucoup de gens, des jeunes surtout, n'acceptent pas de travailler dans un cadre qui existe déjà. Mais pourquoi créer une nouvelle structure alors que tant d'autres auraient pu accueillir les bénévoles de L'Arche ?"

Des multinationales de l'aide et des micro-associations
LE MONDE ECONOMIE | 19.11.07 | Extrait

Les projecteurs se braquent sur les organisations non gouvernementales (ONG) humanitaires au moment des crises ou des dérapages. Leur économie, basée en grande partie sur le don et la confiance, s'emballe avec l'émotion liée au tsunami asiatique de décembre 2004 ou se fragilise lorsque des errements, comme celui de L'Arche de Zoé, surviennent ou que leur utilisation des fonds collectés est contestée. Mais ce secteur, qui regroupe des associations de quartier comme de grandes ONG, offre un visage hétéroclite.


Philippe Ryfman :
"L'arbitrage est constant entre la mission et le risque de manipulation"
LE MONDE ECONOMIE | 19.11.07 | Extraits

L'affaire de L'Arche de Zoé ouvre-t-elle une crise de l'humanitaire ?

Non. Il s'agit plutôt d'une crise de la représentation que l'on se fait de l'humanitaire en France. Trop d'associations militantes, de donateurs naïfs, mais aussi de médias, ont conservé une représentation qui correspondait peut-être à la réalité des années 1970, mais qui n'a plus rien à voir avec celle d'aujourd'hui.
Il suffit d'aller regarder les sites Web des ONG qui travaillent au Darfour pour s'apercevoir que leurs pratiques n'ont rien à voir avec ce qui a conduit à la crise actuelle.

... Mais les choses se compliquent dans les années 1990...

Après la fin de la guerre froide, bénéficiant de la contestation du rôle des Etats par la société civile, les ONG deviennent des interlocuteurs sérieux aux yeux des agences de l'ONU, qui leur "sous-traitent" l'application de leurs programmes sur le terrain. ...


« Tous les acteurs sociaux et politiques semblent être loin d'avoir pris la mesure du fait qu'en matière d'assistance éducative nous sommes sortis massivement et structurellement du contexte social où les travailleurs sociaux, agents de l'état et du contrôle social comme ils se définissaient eux même au cours des années 70, cibleraient, signaleraient, stigmatiseraient, et finalement prescriraient avant tout le contrôle voire l'enfermement des populations à risques. » • Jean Lavoué, La demande de justice en protection de l’enfance, page 96, l’Harmattan, mars 2005


- Bien sûr que les dérives existent -

November 16, 2007

L'ornithologue a admis avoir tué « Mama Cat », un chat


Des mini-robots prennent le pouvoir chez les cafards
LE MONDE | 15.11.07 | Extraits

... Pour découvrir les ressorts secrets de l'organisation sociale de Periplaneta americana, des chercheurs belges, suisses et français ont recouru à des robots miniatures qui se sont fait accepter par les cafards comme leur pairs et ont réussi à influer sur leur comportement collectif. L'expérience, qui pourrait être le premier exemple de prise de contrôle d'une communauté d'êtres vivants par des machines, est publiée, vendredi 16 novembre, dans la revue Science.

... La preuve est donc faite que le Periplaneta americana est un "insecte pré-social" relativement fruste mais aussi que quelques robots habilement grimés peuvent contraindre fortement le fonctionnement d'une communauté animale trois fois plus nombreuse.




De source LeTemps.ch


CHICAGO (AFP) - Les défenseurs des animaux sont en pleine confusion au Texas (sud) après le meurtre d'un chat errant par un ornithologue qui affirme avoir voulu protéger des espèces menacées et est aujourd'hui accusé de cruauté envers les animaux.

D'un côte, les défenseurs des oiseaux affirment que Jim Stevenson a agi pour protéger des espèces en danger; de l'autre les protecteurs des félins l'accusent d'avoir assassiné un animal de compagnie bien-aimé.


M. Stevenson, fondateur de la Galveston Ornithological Society et propriétaire d'une chambre d'hôte dédiée à l'observation des oiseaux sur l'île de Galveston dans le Golfe du Mexique, affirme avoir agi pour la sauvegarde des volatiles qui nichent sur l'île.

"Ce qui me dérange vraiment, c'est que ce chat était là en train de tuer des espèces menacées et d'autres protégées par la loi", a-t-il ainsi déclaré au Houston Chronicle.

L'ornithologue a admis avoir tué le chat avec une carabine 22 long rifle en novembre 2006, et plusieurs autres qui erraient sur sa propriété. Mais il affirme qu'il ne l'aurait jamais fait s'il avait su que l'animal en question avait été apprivoisé par John Newland, employé sur un pont à péage.

Les avocats de M. Stevenson espèrent que cet argument sera suffisant pour le blanchir des accusations de cruauté envers les animaux, qui au moment de l'affaire interdisaient uniquement de tuer des chats étant "la propriété d'autrui".

La loi a depuis été modifiée en réponse à la colère provoquée par la mort du chat errant surnommé "Mama Cat" par l'employé du pont qui nourrissait l'animal et plusieurs de ses congénères. La législation protège désormais tous les chats.

Tandis que les ornithologues amateurs ont récolté des fonds pour aider M. Stevenson à payer ses frais d'avocat, les amoureux des félidés souhaitent le voir sévèrement puni.

Il risque jusqu'à deux ans de prison et 10.000 dollars d'amende.





A lire sur LeTemps.ch


Plus d'infos...

- Jusqu'à deux ans de prison et 10.000 dollars d'amende -

November 15, 2007

Une fillette torturée par ses parents (adoptifs)


Cette fillette de 4 ans, adoptée à 3 mois, n'aurait-elle bénéficiée d'aucun suivi ? S'agirait-il encore d'un dispositif et de contrôles insuffisants ? Faut-il douter de cette information ?

La « communication » constitue l’instrument de gouvernement permanent des régimes démocratiques. Elle est, pour eux, ce que la propagande est aux dictatures. • Noam Chomski, Plus efficace encore que les dictatures, Le lavage de cerveaux en liberté, en une du Monde diplomatique d'août 2007

Fait Divers, Yvelines
Une fillette torturée par ses parents
jeudi 15 novembre 2007, 14h50 | leparisien.fr

Un couple résidant à Sartrouville (Yvelines) soupçonné d'avoir commis des actes répétés de torture et de barbarie sur leur fille adoptive de 4 ans, actuellement hospitalisée à Necker à Paris, a été déféré aujourd'hui au parquet de Versailles.

«Jamais une enfant aussi jeune n'a présenté un tel tableau clinique de sévices selon les médecins de Necker, à l'origine du signalement au parquet», indique Luc-André Lenormand, vice-procureur à Versailles.

Dents et cheveux arrachés, os fracturés, dépigmentations multiples dues à l'ingestion de produits corrosifs, ulcération de la langue et de l'oesophage, traces de morsures humaines sur les bras et de coups sur tout le corps : l'enfant, aujourd'hui hors de danger, aurait été martyrisée dès l'âge de 6 mois, a précisé M. Lenormand.

«Les médecins pensent qu'elle a été secouée dès 6 mois, âge où elle a perdu l'usage d'un oeil», a-t-il rapporté.

D'origine marocaine, la fillette, née à Meulan (Yvelines) a été adoptée à 3 mois par ce couple qui avait déjà un enfant biologique de deux ans son aîné.


Les parents, lui ingénieur agronome Rmiste âgé de 46 ans, elle, 40 ans, sans emploi et d'origine algérienne, ont été placés mardi en garde à vue.

«Ils nient tout, excluant tout acte de violence, expliquant que leur fille est une enfant fragile et malade», a ajouté M. Lenormand.

«Ce sont des parents à l'excellente réputation qui racontaient à leur entourage que leur fille allait mourir», a-t-il précisé : «Ils consultaient constamment des médecins pour obtenir des examens complémentaires répétés, prétendant ignorer la cause des symptômes : c'est ce qu'on appelle le syndrome de Münchausen», a dit le vice-procureur évoquant le nom médical donné à une pathologie rare d'affabulation de l'adulte qui inflige des sévices à un enfant pour attirer l'attention.

Les parents déférés ce matin devant le parquet, devraient être mis en examen pour «actes de torture et de barbarie sur mineur de 15 ans ayant entraîné l'infirmité permanente par un ascendant adoptif», crime puni de 30 ans de réclusion.




Extrait du 20h de France 2



Maltraitance : le couple de Drancy condamné
LCI/TF1, le 24/03/2005

Un couple soupçonné d'avoir laissé ses cinq enfants, âgés de 13 mois à 7 ans, dans un état de dénuement total, privés de nourriture et vivant dans leurs excréments a été condamné mercredi soir par le tribunal de Bobigny à 18 mois ferme pour le père et 12 mois ferme pour la mère. Le procureur Marie-Laure Gauliard-Plesse avait demandé deux ans ferme contre le père âgé de 34 ans qui comparaissait détenu, et six mois ferme contre la mère âgée de 30 ans. Le tribunal a suivi les demande du ministère publique concernant le droit parental : la tribunal a prononcé le retrait de l'autorité parentale à leur encontre. Les cinq enfants sont confiés à l'Aide sociale à l'enfance (ASE).

"Le jugement me semble mesuré. Ma cliente a envie de tourner la page. Elle admet qu'elle a eu une attitude pas normale", a commenté Maîtr Nathalie Barbier, avocate de Véronique, la mère, à l'issue de l'audience. Le tribunal a également assorti ces peines de mise à l'épreuve et obligation de soins pour les deux.

Excréments, cafards, coups...

Véronique et son concubin David avaient été arrêtés en août 2004 dans leur appartement de Drancy, où les prévenus vivaient avec leurs cinq enfants et un Malinois, un chien de très grande taille. Alertés par un signalement, les policiers avaient trouvé un cloaque, décrivant un logement dans un état de saleté catastrophique, jonché d'immondices et d'excréments animaux et humains, et envahi par les cafards. Les parents étaient poursuivis pour "privation de soin ou d'aliments compromettant la santé d'un mineur" et encouraient sept ans de prison. David était également jugé pour "violence suivie d'incapacité n'excédant pas 8 jours sur mineur de 15 ans". "Le plus jeune faisait le poids d'un bébé d'un mois. Il a failli mourir. Les autres ont des séquelles psychologiques", s'est indigné le procureur Marie-Laure Gauliard-Plesse, fixant le père dans le box, et la mère, penaude à la barre. Le père a minimisé la gravité des faits, rejetant la faute sur son travail, "très prenant", et les services sociaux, "injoignables". "Les enfants cassaient tout à la maison. Comme ça se tirait dessus dans la cité, je préférais qu'ils cassent tout à la maison", a-t-il encore tenté de se justifier.

Les cinq enfants, qui ont été placés à l'aide sociale à l'enfance (ASE), étaient représentés par une avocate désignée par le conseil général, administrateur ad hoc. L'association Enfance et Partage s'est également constituée partie civile.




Plus d'infos sur colloque.enfance-et-partage.org


Ces journées - du 20 et 21 novembre 2007 à l'Unesco - s’adressent à tous les professionnels qui souhaitent approfondir leur réflexion personnelle et la partager avec d’autres professionnels européens autour des thèmes suivants :

  • Média et enfance en danger ; quelle influence et responsabilité des média sur la perception collective de l’enfance en danger ; professionnels de l’enfance et des média : une éthique commune à construire
  • Communication interdisciplinaire et secret professionnel
  • Mineur agresseur et victime à la fois
  • L’accompagnement du mineur en cas de défaillance parentale.


- Un crime puni de 30 ans de réclusion -

November 13, 2007

La première victime, c'est la France, selon Rama Yade

PARIS (AP) - "La première victime", dans l'affaire de l'Arche de Zoé, "c'est la France", a déploré mardi Rama Yade, regrettant que l"image de la France ait été "mise en cause" après l'arrestation au Tchad des humanitaires français.

"On commence à présenter les membres de cette Arche de Zoé comme des victimes, alors que pour moi, la première victime, c'est la France", a estimé la secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme, interrogée sur RFI.

"Je ne supporte pas que l'image de notre pays soit mise en cause, alors que nous sommes en matière humanitaire les plus actifs" a-t-elle ajouté
, précisant que la France allait demander au Tchad et au Soudan de "faire en sorte que les ONG continuent de travailler" dans de bonnes conditions.

"C'est notre politique humanitaire à l'étranger qui est éclaboussée", a insisté la secrétaire d'Etat, estimant que lorsqu'une ONG travaille à l'étranger, leurs membres "engagent aussi (...) l'image de notre pays".

Rama Yade a invité les organisations non-gouvernementales à une réflexion profonde sur le contrôle de leur action et sur la "responsabilité individuelle" de leurs membres. Elle a plaidé pour que des "leçons" soient tirées de cette affaire en posant des "questions éthiques" sur le travail des ONG.

Elle les a invitées à débattre, car il n'y a pas, selon elle, de "consensus" sur le sujet, expliquant qu'il fallait que les ONG "choisissent qu'on (les) contrôle plus" ou bien "qu'on les laisse libres, mais qu'elles se dotent d'une charte déontologique plus solide".


La secrétaire d'Etat s'est refusée à donner un délai précis pour le retour de Français mis en examen au Tchad. "Le but, c'est que les Français soient ramenés en France, avant le jugement pour être jugés en France, ou bien après (un jugement au Tchad). C'est la coopération des juges qui le décidera", a-t-elle répété, soulignant que cette "histoire très compliquée", mettait "en jeu beaucoup d'éléments, diplomatiques, politiques, judiciaires".

ARCHE DE ZOE
Le pilote belge dénonce «la lâcheté de certains politiciens français»
mardi 13 novembre 2007, 13h00 | leparisien.fr

Le pilote belge Jacques Wilmart, impliqué dans l'opération controversée de l'association l'Arche de Zoé et hospitalisé à Bruxelles depuis sa libération, s'est déclaré mardi «scandalisé» par «la lâcheté de certains politiciens français».

«Je suis beaucoup plus scandalisé par la lâcheté de certains politiciens français que par l'attitude des autorités du Tchad», a-t-il déclaré dans un entretien paru mardi dans le quotidien belge Le Soir, sans préciser cependant ses griefs exacts, ni qui il visait.

Quant aux Tchadiens, en revanche, «ils estiment qu'il y a eu une action illégale sur leur territoire, c'est un Etat souverain.

Je n'ai rien à redire de la justice tchadienne», a-t-il dit.

Le pilote âgé de 75 ans, rapatrié samedi en Belgique à la suite d'un malaise, avait cependant affirmé dimanche que les Tchadiens semblaient «parfaitement au courant» de l'opération.

Evoquant l'état d'esprit des six Français toujours détenus au Tchad, M. Wilmart a souligné: «ils sont bien conscients de la gravité de leur dossier. J'ai vu des scènes d'émotion, de doutes. Il y avait une petite infirmière qui m'a avoué être épuisée, prête à craquer».

«Certains sont vraiment des innocents qu'on a traînés dans la boue. Je peux simplement ajouter que j'ai été témoin d'un immense dévouement, d'une grande tendresse accordée à ces enfants. Ces gens avaient un seul idéal: sauver des enfants. Je ne supporte pas qu'on les traîne dans l'infamie».


Arrêté le 28 octobre à N'Djamena, le pilote belge avait été remis en liberté provisoire vendredi par le juge d'instruction.

Il reste formellement inculpé au Tchad, même si son avocat espère qu'il bénéficiera d'un non-lieu.

Il avait acheminé une partie des 103 enfants de la frontière tchado-soudanaise à Abéché, dans l'est du Tchad, d'où l'organisation l'Arche de Zoé entendait ensuite les transporter en France.


MADRID (Reuters) - Agustin Rey, le pilote espagnol arrêté le mois dernier au Tchad dans le cadre de l'affaire de "l'Arche de Zoé", estime que les membres français de l'association qui ont planifié l'opération sont des idéalistes qui auraient fait n'importe quoi pour évacuer les enfants hors du pays.

"Je ne pense pas qu'ils regrettent ce qu'ils ont fait, je pense qu'ils sont des idéalistes pour qui la fin justifie les moyens", a déclaré le pilote
, libéré vendredi par les autorités tchadiennes après une détention de seize jours.

Lors d'une conférence de presse, Rey a réaffirmé son innocence et celle des hôtesses de l'air et du steward espagnol, arrêtés en même temps que les membres de l'Arche de Zoé, accusés d'avoir voulu exfiltrer illégalement du Tchad 103 enfants présentés comme des orphelins du Darfour.

"Nous avons juste effectué un vol pour lequel nous avions tous les documents légaux et toutes les garanties nécessaires, et si le gouvernement tchadien se dit trompé, nous avons nous aussi été trompés, et tout le monde a été trompé", a-t-il déclaré.

"Evidemment, c'est un crime monstrueux que de vouloir enlever des enfants", a-t-il ajouté.


Ne restent en détention au Tchad que les six membres français de l'Arche de Zoé. Inculpés d'enlèvement et d'escroquerie, ils sont passibles de vingt ans de travaux forcés. Les dix Européens libérés restent en principe inculpés de complicité.

L'affaire a suscité des réactions de colère au Tchad et dans d'autres pays d'Afrique, où beaucoup contestent l'attitude de certaines organisations caritatives occidentales.


La Cour européenne des droits de l'homme a condamné aujourd'hui la République tchèque pour traitement discriminatoire à l'égard de 18 ressortissants tchèques d'origine rom placés dans des écoles pour handicapés mentaux en raison de leur origine.

Par treize voix contre quatre, la Cour a conclu à la violation de l'article 14 (interdiction de la discrimination) de la Convention européenne des droits de l'homme et alloué un total de 14.000 euros pour dommage moral, frais et dépens à chacun des requérants.

Entre 1996 et 1999, les 18 enfants "ont été placés dans des écoles spéciales destinées aux enfants atteints de déficiences intellectuelles et ne pouvant pas suivre un cursus scolaire ordinaire", souligne la CEDH.

Quatorze des requérants ont demandé en vain à l'administration des écoles de réexaminer leur situation. Douze d'entre eux ont saisi la Cour constitutionnelle, estimant que leur placement dans des écoles spéciales "s'analysait en une pratique générale créant une ségrégation et une discrimination raciale", ajoute la CEDH.

Source : AFP, le Figaro
La CEDH condamne la République tchèque


- Plus de contrôles ou une charte de déontologie plus solide -

November 12, 2007

Des magistrats tchadiens manifestent contre les « pressions » exercées par Nicolas Sarkozy




De source cartoons.courrierinternational.com


N'DJAMENA (AFP) - La justice tchadienne devrait statuer mardi sur une requête de remise en liberté des six membres français de l'association L'Arche de Zoé, inculpés au Tchad d'enlèvements de mineurs pour avoir tenté d'emmener 103 enfants en France, a indiqué lundi une source judiciaire.

Le juge d'instruction en charge de l'affaire "devrait statuer au plus tard demain", mardi, sur la requête déposée par l'avocat des six Français, Me Abdou Lamia, a déclaré cette source à l'AFP à N'Djamena.

Il devrait se prononcer en même temps sur une demande similaire déposée par Me Jean-Bernard Padaré pour trois des quatre responsables tchadiens de la ville de Tiné, à la frontière tchado-soudanaise, également inculpés dans cette affaire, a ajouté la même source.

Selon une autre source judiciaire, le procureur de la République a transmis lundi soir ses réquisitions sur ces requêtes au juge d'instruction.

Onze des 21 inculpés dans cette affaire qui a éclaté le 25 octobre ont déjà été remis en liberté. Tous - trois journalistes français, sept membres espagnols de l'équipage d'un avion devant emmener les enfants d'Abéché (est du Tchad) en France et un pilote belge les ayant convoyés de la frontière à Abéché - ont pu regagner leurs pays respectifs mais restent inculpés.

L'Arche de Zoé a tenté d'emmener en France 103 enfants originaires de la zone frontalière en les présentant comme des orphelins du Darfour (région de l'ouest du Soudan ravagée par la guerre civile) nécessitant une évacuation sanitaire.




Extrait du 20h de France 2 du 11 au soir



N'DJAMENA (AP) - Après avoir dénoncé vendredi des "pressions" politiques dans le traitement de l'affaire Arche de Zoé, une centaine de magistrats tchadiens ont manifesté lundi matin au palais de justice de N'Djamena pour exprimer leur mécontentement.

Vêtus de leurs toges, ils ont marché dans la cour du palais de justice pour, disent-ils, "protester contre la pression qu'ils ont subie dans le traitement du dossier de l'affaire Arche de Zoé lors de l'arrivée du président français Nicolas Sarkozy, et qui a abouti à la libération des journalistes français et des hôtesses de l'air espagnoles". Ils voulaient dénoncer également "les récentes déclarations du président français à vouloir juger les membres de l'association Children Rescue (nom de l'Arche de Zoé au Tchad, NDLR) en France".

"Il faut que la justice tchadienne soit respectée par les nationaux tout comme les étrangers parce qu'elle a été bafouée", expliquait le président du syndicat des magistrats tchadiens, Abdoulaye Cheikh. "Il ne faut pas que les chefs d'Etats, même s'il est de la France, viennent bafouer notre honneur, la justice tchadienne et le peuple tchadien dans une affaire aussi scandaleuse que celle de l'enlèvement de 103 enfants par l'association française Children Rescue".

Six Français membres de l'association sont toujours détenus au Tchad pour une tentative présumée pour évacuer vers la France une centaine d'enfants présentés comme des orphelins du Darfour. AP





Extrait du 13h de France 2



ONU : Dick Marty contre les listes noires

Le système de listes noires de l'Onu et de l'UE illustre un glissement dangereux des démocraties occidentales vers l'arbitraire dans la lutte antiterroriste, et envoie un "message dévastateur" au reste du monde, selon le rapporteur du Conseil de l'Europe Dick Marty.

"Au nom de la guerre au terrorisme, de plus en plus, l'exécutif est en train de fortement limiter la sphère de compétence du pouvoir judiciaire", a souligné Dick Marty lors d'une conférence de presse.

"Cela sous-entend, et c'est un message dévastateur, que les droits fondamentaux, la prééminence du droit, les droits de l'Homme (...) valent seulement pour le beau temps, et qu'en cas de crise tout cela ne vaut plus", a-t-il ajouté.


Source : AFP, le Figaro


- « Le gentil humanitaire va venir te chercher » -

L’alcool agit souvent comme moteur des violences conjugales


L'Insee livre lundi sa version revue et corrigée du taux de chômage20minutes.fr

PARIS (AP), extrait - Un des six ressortissants français incarcérés au Tchad dans l'affaire de l'Arche de Zoé, une infirmière, a été hospitalisée dimanche à la base militaire française de N'Djamena suite à une tentative de suicide, a-t-on appris de source judiciaire française. La jeune femme est "tirée d'affaire", précise-t-on de même source.

L'infirmière, a-t-on expliqué à l'Associated Press, "a absorbé des médicaments trouvés sur place".
Une autre source française a confirmé que son état n'inspirait pas d'inquiétude, sans préciser la cause de l'hospitalisation.

L'état-major des armées a de son côté indiqué qu'une "jeune femme de Children Rescue (le nom de l'Arche de Zoé au Tchad, NDLR) qui était en prison tchadienne a été hospitalisée sur la base militaire française de N'Djamena dans l'après-midi". L'état-major des armées n'a pas fourni de plus amples précisions.

Au rapport
Toujours plus d’enfants en détresse
Libé, le 12/11/07

L’an dernier, 98 000 enfants ont été déclarés «en danger». Soit 1 000 de plus que l’an passé. C’est ce que révèle l’Odas (l’Observatoire national de l’action sociale décentralisée) dans l’étude annuelle qu’il présente aujourd’hui. Repérés en difficulté, ces enfants ont été orientés vers la protection administrative ou judiciaire de l’enfance. En moins de dix ans, c’est une augmentation de 18 %. En 2006, parmi les enfants «en danger», on trouve davantage d’adolescents et de préadolescents. Mais les moins de 6 ans pèsent tout de même près de 30 %. Et, jusqu’à 15 ans, on compte plus de garçons signalés que de filles.

Les enfants dits «à risque» représentent 80 % des jeunes «en danger» . Ils ne sont pas considérés comme maltraités, mais leurs conditions d’existence risquent de compromettre leur santé psychologique et leur éducation. En 2006, ils sont 2 000 de plus que l’année précédente.

Pour près d’un jeune sur deux, les carences parentales ont des retombées sur la scolarisation et la socialisation (non-respect des règles de la vie en société, pratiques addictives). «Il apparaît donc bien urgent de doubler l’amélioration de nos réponses individuelles à l’enfance en danger par la construction d’un projet social global pour soutenir et accompagner les familles en difficulté», estime l’Odas.

Les 20 % restant sont des enfants «maltraités». En 2006, le chiffre diminue de 5 %. Pas de quoi franchement se réjouir, puisqu’entre 1998 et 2006 le poids des violences psychologiques a doublé. Celles-ci représentent 44 % des situations, avec les négligences lourdes. Dans le même temps, le nombre d’enfants pris en charge au titre de la protection de l’enfance évolue peu (quatre fois moins que les signalements recensés sur la même période). Selon l’Odas, ce décalage met en lumière le phénomène des signalements dits «itératifs» (transmis plusieurs années de suite pour le même enfant), mais qui n’ont pas abouti à une prise en charge.

Trois fois sur quatre, les difficultés intrafamiliales sont à l’origine du signalement. Dans près de la moitié des cas, ce sont des carences éducatives parentales. Ensuite viennent les conflits de couple ; 10 400 enfants sont concernés par les violences conjugales. L’an dernier, la part de la précarité économique était en nette hausse. Entre 2005 et 2006, les enfants qui en étaient victimes sont passés de 12 600 à 16 100 (16 % des signalements).


La violence familiale explosePlus de 300 000 femmes vivent avec un conjoint violent
Le Figaro, le 12/11/07

L’Observatoire national de la délinquance estime à 820 000 le nombre de victimes de violences physiques commises par un membre du foyer.

Près de la moitié des violences physiques sont commises au sein des familles.
Tel est l’un des principaux enseignements de l’enquête de l’Observatoire national de la délinquance (OND), dont le rapport annuel est publié aujourd’hui par son président, Alain Bauer. Selon les estimations de l’OND, on compte 820 000 victimes (majeurs ou mineurs) de violences physiques commises par une personne vivant avec elles et 930 000 victimes de violences commises hors du foyer. Au total, environ 5 % de la population française de 18 à 60 ans, soit 1,7 million de personnes, ont subi au moins un acte de violence ces deux dernières années. Un chiffre quatre fois supérieur aux 400 000 plaintes enregistrées par les parquets.

Parmi ces actes, le phénomène des violences conju­gales reste une préoccupation majeure. Ainsi 330 000 femmes déclarent vivre avec un compagnon qui a porté la main sur elles au cours des deux dernières années. Dans ces affaires, l’alcool agit souvent comme moteur des violences conjugales.
Ainsi, selon Étienne Apaire, président de la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt), les dossiers judiciaires montrent qu’«un auteur sur trois a bu lors des faits». Et, quand l’agression se déroule en dehors du couple, la femme est victime d’un ex-conjoint dans 32 % des cas.

D’inquiétants chiffres de viols

Pour recueillir ces confidences, les enquêteurs de l’OND et de l’Insee ont interrogé un large panel de 11200 personnes. Ils se sont arrangés pour que les réponses ne soient pas influencées par la présence du conjoint au domicile de la personne sondée. Non sans raison : un quart des femmes interrogées leur ont avoué qu’elles n’avaient jamais parlé à quiconque des violences subies avant l’enquête.

Les coups ne sont pas seuls en cause. Plus de 200 000 femmes déclarent avoir subi un viol ou une tentative en 2005 et 2006. «Les violences sexuelles au sein du ménage sont bien plus souvent des viols qu’en dehors», explique Cyril Rizk, statisticien à l’OND. Ce tableau inquiétant bat en brèche les analyses de certains criminologues, qui considéraient que la baisse des violences sexuelles dans la statistique officielle traduisait sans doute un épuisement du stock d’affaires non révélées. C’est tout le contraire. Selon l’enquête, seulement 5 % des victimes ayant subi des violences physiques ou sexuelles dont l’auteur est le conjoint ont déposé plainte. En outre, 92 % de ces actes n’ont fait l’objet d’aucun signalement à la police ou à la gendarmerie.


- Seul 20% sont des enfants « maltraités » -

November 9, 2007

Les ONG condamnent l'Arche de Zoé


La France accusée à l'ONU de "légitimer le racisme"
LE MONDE | 09.11.07

Le rapporteur spécial chargé du racisme dénonce le discours de Dakar de Nicolas Sarkozy et les tests ADN pour le regroupement familial.


L'Humanité, Société
Article paru le 8 novembre 2007, extraits
Une condamnation sans appel • 36 ONG internationales jugent l’action entreprise par l’Arche de Zoé.

Une quarantaine d’ONG internationales travaillant au Darfour ont condamné, hier, les activités de l’association française l’Arche de Zoé, accusée d’avoir tenté d’évacuer vers la France 103 enfants présentés comme des orphelins de cette région de l’ouest du Soudan. (...) « Les ONG travaillant au Darfour sont totalement engagées à oeuvrer conformément aux principes humanitaires et aux normes internationales et aux droits de l’homme pour assurer que le travail humanitaire soit neutre et impartial. Le respect des droits des enfants, des personnes et des familles est le but de notre travail », affirment les ONG qui soulignent que, « à présent, 85 % de l’aide humanitaire livrée au Darfour provient des ONG internationales ».

15h44, le Figaro.
Les ONG condamnent l'Arche de Zoé

Les ONG internationales présentes au Darfour (Soudan) ont "condamné" aujourd'hui dans un communiqué commun la tentative de l'Arche de Zoé de "sortir des enfants du Tchad", assurant qu'elles mêmes respectaient les "principes humanitaires" et les droits des enfants.

"Les organisations non gouvernementales internationales travaillant au Darfour condamnent la récente tentative d'une organisation de retirer des enfants du Tchad", a dénoncé ce communiqué signé notamment par Terre des Hommes, Oxfam, Save the Children et Action contre la Faim.

Assurant que l'action de l'Arche de Zoé n'était pas "représentative" du travail des ONG internationales au Darfour ou au Tchad, elles ont souligné qu'elles étaient "engagées à travailler dans le respect des principes humanitaires, des règles internationales et des droits de l'Homme".

"Notre travail respecte les droits des enfants, des individus et des familles".

17h12, le Figaro, extrait.
Zoé : l'enquête élargie à Girjet

... "Est-ce en connaissance de cause, malgré l'immoralité des actions de l'Arche de Zoé, que la compagnie a accepté de conclure un contrat de transport, ou dans l'ignorance?", s'est-il interrogé.

"Il y a une commission rogatoire qui ira peut-être en Espagne pour essayer de savoir un peu plus comment cette compagnie a pu contracter avec une ONG aussi peu fréquentable", a encore ajouté l'avocat.

"Tel que c'est parti, je pense que l'information judiciaire ne va pas être clôturée rapidement, car le juge veut l'étendre à la compagnie espagnole".

Article paru
le 8 novembre 2007
L'Humanité, Société
« Un manque de modestie et un ethnocentrisme absolu » • Marie-Rose Moro est spécialiste de psychiatrie transculturelle à l’hôpital Avicennes, à Bobigny (Seine-Saint-Denis). Entretien.

Comment réagissez-vous à l’intention de l’Arche de Zoé de faire venir des enfants en France, « pour les sauver d’une mort certaine » ?

Marie-Rose Moro. L’idée d’aller chercher des enfants confrontés à des situations de guerre pour les sortir de leur pays, de manière transitoire ou définitive est une démarche pour laquelle je suis extrêmement réservée. C’est pourtant une idée qui ressurgit régulièrement. Nous parlons d’enfants rendus particulièrement vulnérables par un événement collectif, une catastrophe naturelle, une guerre. Ces enfants subissent les effets directs de cette guerre, en perdant une partie de leur famille, leur maison… Au nom de bons sentiments, même si c’est pour « les sauver de la mort », on leur inflige une séparation, irréversible ou non, qui ne tient pas compte de leurs autres attachements. Les adultes sont très sensibles à l’idée de vouloir protéger un enfant, mais les enfants, quand on les enlève de leur milieu, ressentent qu’on les sépare de ce qu’il leur reste. De plus, en Afrique et ailleurs, un enfant, même s’il a perdu son père et sa mère, a, selon notre jargon, des affiliations : une grand-mère, un oncle, une cousine, un parrain, une marraine. Et quand les enfants ont tout perdu, ils s’attachent à des lieux, des rituels, des habitudes. Tout ce qui fait la quotidienneté, un rythme de vie. Ici, nous faisons attention à tous ces éléments pour nos enfants. Mais quand il s’agit d’enfants d’ailleurs, on considère qu’on peut aller les chercher, sans avoir une bonne représentation de ce qui fait leur contexte.

Comment expliquez-vous cette différence d’appréciation entre un enfant d’ici et un enfant de là-bas ?

Marie-Rose Moro. J’ai du mal à croire à de la naïveté quand on ne considère pas les règles sociales et juridiques qui encadrent tout enfant. Je pense que c’est une sorte de prise de pouvoir. Chacun d’entre nous, ici, veut croire qu’il sait de manière absolue ce qui est nécessaire pour un enfant, ce dont il a besoin pour grandir, être protégé… On le croit d’autant plus quand cet enfant vient d’ailleurs. C’est une sorte d’ethnocentrisme absolu. Et une forme de racisme. Pendant la colonisation, les pensées étaient aussi basées sur l’idée de sauver des enfants, de sauver des vies, d’apporter le savoir, au détriment d’autres organisations. C’est un manque de modestie totale. Imaginons que cela se passe mal avec tel enfant, parce qu’il est triste, parce qu’il ne s’adapte pas, qu’il veut retourner voir sa mère, qu’est-ce qu’on fait de lui, on le confie aux services sociaux ? C’est notre désir, notre savoir et notre pouvoir qui sont mis en avant.

Entretien réalisé par M. D.

17h55, le Figaro, extrait.
Tchad : Madrid veut aider les enfants

Le ministre espagnol des Affaires étrangères a remercié vendredi le président tchadien Idriss Déby pour la libération de trois Espagnols inculpés au Tchad dans l'affaire de l'Arche de Zoé et proposé que son pays finance l'éducation des 103 enfants que l'association voulait transporter en France.

Au cours d'une conférence de presse à Santiago, Miguel Angel Moratinos a remercié "les autorités tchadiennes et en particulier le président Deby pour la manière avec laquelle cette affaire a été menée (...) permettant ainsi à nos compatriotes de rentrer chez eux".

Selon le ministre, le gouvernement espagnol a proposé de financer l'éducation des 103 enfants que l'association française voulait exfiltrer par avion vers la France, en signe de remerciement.


Siemens s'enfonce dans les scandales de corruption
LE MONDE | 09.11.07 | Extrait

Il faudra sans doute encore du temps à Siemens avant de pouvoir tirer un trait sur le scandale de corruption qui l'affecte depuis bientôt un an. Le conglomérat allemand a annoncé, jeudi 8 novembre, avoir découvert dans ses comptes de 2001 à 2006 de nouveaux paiements douteux de l'ordre de 857 millions d'euros.


PARIS (AFP) - La secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme, Rama Yade, sera auditionnée mardi par la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée dans l'affaire de l'Arche de Zoé, selon l'agenda hebdomadaire de l'Assemblée nationale publié vendredi.

Mme Yade sera auditionnée à 17H30 "sur les activités au Tchad de l'organisation Arche de Zoé", précise l'agenda. Cette audition ne sera pas ouverte à la presse.

La secrétaire d'Etat avait accompagné le président Nicolas Sarkozy lors de son déplacement à N'Djamena pour la libération de trois journalistes français et des quatre hôtesses espagnoles dimanche 4 novembre et est montée, pour le gouvernement, en première ligne sur cette affaire.


RadioCanada, 7/11/07, extrait

Après les jouets contenant une quantité excessive de plomb dans la peinture, d'autres jouets fabriqués en Chine sont retirés du marché, car ils peuvent causer des problèmes sérieux pour la santé.

Cette fois, il s'agit des jouets appelés Aqua Dots. Les billes qu'ils contiennent, si elles sont avalées, peuvent dégager une substance chimique s'apparentant au GHB, communément appelé « drogue du viol ».


- La France accusée à l'ONU -