August 5, 2007

Après avoir fait monter le buzz...


TOKYO (AP), 31/7/07, extrait - Au coeur d'un scandale financier, le ministre japonais de l'Agriculture a démissionné, a annoncé le secrétaire du cabinet nippon mercredi, trois jours après la défaite subie par le gouvernement aux élections sénatoriales partielles.

TOKYO (AFP), 1/8/07, extrait - Le Premier ministre conservateur japonais Shinzo Abe a limogé mercredi son ministre de l'Agriculture, Norihiko Akagi, devenu le symbole de l'incurie de son gouvernement, à la suite de la débâcle électorale de la coalition au pouvoir.

Après avoir juré qu'il ne quitterait pas ses fonctions, M. Akagi a présenté sa démission qui a été acceptée par le Premier ministre.

Il est le troisième membre du gouvernement de M. Abe à se démettre en dix mois.


Son mandat de ministre aura été un des plus brefs de l'histoire récente du Japon: il avait été nommé fin mai après le suicide de son prédécesseur, Toshikatsu Matsuoka, mouillé dans plusieurs affaires de corruption.

TOKYO (Reuters) - Shinzo Abe a présenté dimanche ses excuses aux rescapés des bombardements atomiques américains de 1945 à la suite de propos controversés tenus par son ministre de la Défense, qui a démissionné depuis, selon lequel ces attaques étaient "inévitables".

"Je fais mes excuses à propos des propos de Fumio Kyuma, qui ont beaucoup choqué les victimes des bombardements nucléaires"
, a déclaré le Premier ministre japonais devant une délégation de survivants du bombardement d'Hiroshima.

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- La bourgade bruisse de toutes sortes de rumeurs. -

July 22, 2007

« L'affaire » qui empoisonne le climat du Tour


Contador roi du plateau de Beille, Rasmussen se positionne pour la victoire finale
dimanche 22 juillet 2007, 18h00 | leparisien.fr

Deuxième de la première étape pyrénéenne derrière Alberto Contador, Michael Rasmussen prend position comme un candidat sérieux pour la victoire à Paris.

PLATEAU DE BEILLE (AFP) - La présence du Danois Michael Rasmussen dans le Tour de France dérange, irrite, met en colère une partie de la caravane, à commencer par les dirigeants d'équipes françaises effarés de la légèreté coupable du maillot jaune et de son équipe.

"Oui, je suis en colère", se désole Eric Boyer, le manager de Cofidis, quand il est interrogé sur l'"affaire" qui empoisonne le climat du Tour.

"J'ai passé ce stade. Je ne veux plus en parler", assène Marc Madiot, le responsable de la Française des Jeux.
"Vous n'avez qu'à demander à M. Rabobank!"

L'équipe néerlandaise, parrainée par une puissante banque, est au centre des critiques. Encore plus que son coureur, leader en sursis du Tour de France après avoir reçu plusieurs avertissements pour s'être dispensé à plusieurs reprises de dire où il se trouvait. La localisation est indispensable pour procéder à des contrôles inopinés.

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- « Je ne veux plus en parler », assène Marc Madiot -

Les français doutent des performances des cyclistes

PARIS (AP) - Plus d'un Français sur deux déclare aimer le Tour de France, mais cela ne les empêche pas de douter des performances des cyclistes: ils sont en effet 78% à "douter de l'honnêteté" des coureurs victorieux dans les compétitions, selon un sondage Ifop pour "Le Journal du dimanche".

Selon ce sondage, 52% des Français aiment le Tour, contre 48% qui expriment l'opinion contraire.

"Lorsqu'un coureur gagne une étape ou une compétition cycliste", ils sont 78% à "douter de l'honnêteté de cette victoire", contre 21% à ne jamais douter; 1% ne se prononcent pas.

La grande majorité des Français pensent qu'il faut lutter plus sévèrement contre le dopage et "exclure des compétition les tricheurs, même si ce sont les coureurs les plus en vue". Ils sont 19% à penser qu'il faudrait plutôt "encadrer médicalement" le dopage.

Sondage IFOP réalisé les 19 et 20 juillet par téléphone auprès d'un échantillon de 1.004 personnes âgées de 15 ans et plus représentatif de la population française.

Eva Joly réclame une enquête sur le compte Chirac au Japon
LEXPRESS.fr avec Reuters, mai 2007, extrait

Eva Joly se prononce pour que Jacques Chirac réponde des autres affaires concernant des détournements de fonds à la Ville de Paris qui lui sont imputés. "Les traces se sont arrêtées toutes fraîches devant la porte de son cabinet. La normalité est qu'il soit convoqué par mes collègues et qu'il réponde de ces suspicions", dit-elle. Elle juge indigne de tenter d'échapper à ces procédures. "Je pense qu'il serait d'une incroyable arrogance que de bricoler et de jouer avec la prescription. ce serait une forme d'immunité. La seule solution digne d'une grande démocratie c'est que les enquêtes soient faites", déclare-t-elle.

Selon Le Canard enchaîné, Jacques Chirac, qui perdra définitivement son immunité présidentielle le 16 juin, a recruté une équipe d'avocats conduite par Me Jean Veil. Il envisagerait de retarder les demandes d'audition en invoquant des motifs de santé, en attendant une éventuelle loi qui effacerait les "affaires", dit l'hebdomadaire satirique.


- Ils sont en effet 78% à « douter de l'honnêteté » des coureurs -

June 6, 2007

Les dangers de la reality TV, du docu-fiction


De source www.radio-canada.ca. Une émission Enjeux suite à la réaction de l'ombudsman peut être regardée sur le site de la radio :

« La DPJ et les grands-parents : les choses bougent

Nous avons reçu près de 800 lettres à la suite de notre reportage sur la petite Amélia, dont les grands-parents se sont battus pendant cinq ans contre la DPJ (Direction de la protection de la jeunesse) pour en obtenir la garde. Rarement un de nos reportages a suscité autant de commentaires.

Dans ces lettres, on trouve de nombreux témoignages de familles ayant vécu des situations similaires à celle des grands-parents. Certaines lettres provenant d’intervenants du secteur social critiquent la DPJ, et d’autres en font l’éloge.

Ce reportage a même fait réagir le ministre de la Santé du Québec. Philippe Couillard a accepté de rencontrer les journalistes Pierre Gagné et Sylvie Fournier, qui ont réalisé le reportage sur la petite Amélia. M. Couillard revient sur la nécessité de modifier, après 25 ans d’existence, la Loi sur la protection de la jeunesse, pour favoriser le plus possible le maintien des enfants dans leur milieu naturel, ce qui inclut la famille élargie. »

« La bataille des grands-parents contre la DPJ »
Émission Enjeux diffusée le 16 novembre 2004
Chaîne principale de la télévision française de Radio-Canada
1. CHRONOLOGIE DES ÉVÉNEMENTS
...

CONCLUSION

« La bataille des grands-parents contre la DPJ » est un reportage qui présente le témoignage de grands-parents désireux d’obtenir la garde de leur petite-fille ; il les accompagne et épouse leur point de vue. Dans ce sens c’est un traitement partiel et partial d’une situation : par la sélection des faits, par les témoins entendus, par les commentateurs invités, par l’utilisation du son et des images.

Ce reportage est le fruit d’une enquête qui a conduit ses auteurs à être convaincus de la justesse du point de vue des grands-parents ; il a confondu l’intérêt des grands-parents et l’intérêt de l’enfant Amélia. Les faits ou points de vue retenus ont été ainsi mis au service de la vision des grands-parents. Quant aux faits et points de vue qui n’entrent pas dans cette vision, ils ont été minimisés ou laissés de côté.

Le combat de grand-mère
En quatre parties, à regarder, sur le site de la radio.

(16 novembre 2004) La DPJ – Direction de la protection de la jeunesse – veille-t-elle toujours au bien-être des enfants qui sont sous sa protection ? C’est la question qu’on se pose en regardant le reportage présenté cette semaine à Enjeux. Ce reportage raconte l’histoire d’un couple de grands-parents qui lutte sans relâche depuis cinq ans pour obtenir la garde de leur petite-fille.

Ces grands-parents sont convaincus que l’enfant a fait l’objet d’une grave méprise de la part de la DPJ. Malgré de nombreux obstacles, puisque tout est confidentiel à la DPJ, les journalistes Sylvie Fournier et Pier Gagné ont tenté de reconstituer l’histoire troublante de ces grands-parents et de leur petite-fille. Il s’agit de l’autopsie d’un drame humain qui soulève de graves questions sur le pouvoir de la DPJ et sur l’impuissance de la famille à se faire entendre. Au centre de cette querelle, une petite fille qui ne cherche qu’un foyer où elle sera aimée.

Journaliste : Sylvie Fournier
Réalisateur : Pierre Gagné


- Des familles sont déchirées, des droits sont menacés -

April 24, 2007

L'omerta française


Rapport d'enquête N° 871
sur l’état des droits de l’enfant en France
Assemblée nationale, des auditions :

Mme Ségolène ROYAL : (...) Le premier problème auquel je me suis attaquée est celui de la pédophilie au sein des établissements scolaires, en essayant de briser la loi du silence qui a trop longtemps étouffé la parole de l’enfant. Une circulaire de l’éducation nationale, qui pour la première fois employait le mot de " pédophilie ", a été diffusée avec des indications extrêmement concrètes sur la façon dont la communauté scolaire doit agir, en ayant un double souci, celui de la protection de l’enfant et celui du respect de la présomption d’innocence de la personne mise en cause.

(...) M. François BAROIN : Mme Lardon-Galéote, j’ai été très frappé par votre intervention, car elle suppose qu’une loi du silence est établie en France autour des drames que vivent les enfants.

(...) Mme Catherine LARDON-GALEOTE : M. Baroin, oui, la loi du silence existe. Nous sortons d’un procès dont vous avez sans doute entendu parler mettant en cause l’hôpital du Kremlin-Bicêtre. L’instruction a duré quatre ans ! Les parents ont subi des pressions pour ne pas porter plainte, pour que l’affaire soit réglée au sein de l’institution. Il y a un tel consensus que les plaignants se sentent presque coupables d’avoir à porter plainte !





L'omerta française
Sophie Coignard et Alexandre Wickham
Albin Michel, 1999

« Le club des étouffeurs » renvoie, entre autres, à l'interview de Jean-François Guthmann, au 19 novembre 2006, à propos de rillettes et de langues de porcs. Cela renvoie encore au 14 décembre 2005 et à l'émergence des droits de l'Homme en Europe, à « Détenus battus, rapport disparu, procès suspendu ». Etc.

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- Page 98 : la première sanction sera pour la victime -


April 14, 2007

14 avril 2007, 13h30, manifestation à Paris


12/4/2007 - Interrogé par Le Figaro, le premier président de la cour d'appel de Nancy s'inquiète de ce bilan et souligne la nécessité de ne pas focaliser le débat autour de la justice sur sa seule dimension pénale car, selon lui, "quand les procédures pour divorce ou abandon de famille traînent, quand les litiges de voisinage s'éternisent, quand les créanciers ne retrouvent pas rapidement leur créance, c'est l'équilibre social qui est en jeu".

PARIS (AFP), 14 mars 2007 - D'un côté des secours mal informés qui croient l'Erika voguant tranquillement vers le Sud, de l'autre un capitaine qui annonce fissures et fuites de pétrole en mer à son opérateur : le tribunal correctionnel de Paris a retracé mercredi six heures d'un dialogue de sourds qui a conduit le pétrolier àsa perte.

« Mensonge, éternel mensonge, qui n'était propre, au lendemain de toute révolution subséquente, qu'à rejeter le peuple dans les mêmes fautes par la même confiance. » - « Marat, l'ami du peuple », par Alfred Bougeart, tome I, chapitre XIII, biographie août 1789 - 22 janvier 1790


14 avril 2007, 13h30
Manifestation à Paris


Départ place de la République
Direction place de la nation
Détails sur fr.groups.yahoo.com


Manifestation à l'initiative et avec le soutien des associations :

Les enfants de l’orchidée - Soutien et action pour les droits des familles d’accueil et tiers dignes de confiance ; Respect des familles - Association de parents d’enfants placés abusivement par les services sociaux ; Le fil d’Ariane France - association de parents d'enfants placés ; Les enfants de l’injustice - Mouvement associatif de parents d'enfants placés abusivement ; Le collectif français des victimes de l’inceste ; Osez Dire ; L’association Racine - Nés sous X ;

Sans oublier toutes celles et tous ceux qui soutiennent nos actions.






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- Manifestement tombé dans l'hérésie -

April 2, 2007

Soupçons de manipulations de cours

Bourse | Marchés
Soupçons de manipulations de cours&nbs;: l'AMF sur le qui vive
Le Figaro, le 2 avril 2007

Selon le « Financial Times » l'Autorité des Marchés Financiers enquêterait sur d'éventuelles manipulations de cours de plusieurs sociétés du CAC 40.

« Les marchés sont très nerveux en ce moment, mais je ne peux exclure la possibilité que certaines personnes aient essayé de diffuser des informations dans le but de les exploiter », a déclaré Gérard Rameix, le secrétaire général de l'AMF.

Deux semaines auparavant, l'action Valeo avait nettement gagné du terrain, s'inscrivant en hausse de 15% sur 5 séances, sur fond de spéculations. Spéculations encouragées par une rumeur. En effet, des fax anonymes auraient été envoyés à plusieurs journaux annonçant une offre de la part du fond d'investissement américain Apollo sur le groupe français.

Le groupe France Telecom aurait quant à lui demandé à l'AMF d'enquêter sur d'éventuelles manipulations sur le cours de l'action. En effet, mardi 27 mars, le titre France Telecom avait cédé près de 3.7%, sur fond de rumeurs selon lesquelles le groupe avait abandonné ses objectifs de rentabilité annoncés pour 2007. Le groupe avait bien entendu immédiatement démenti ces informations, faisant remonter le titre.


- L'Autorité des Marchés Financiers enquêterait -

April 1, 2007

Une nouvelle maladie mentale : l'opposition

Le Monde
POLÉMIQUE
ROLAND VEUILLET REFUSE SA MUTATION
Un conseiller d'éducation en grève de la faim a été interné
Article paru dans l'édition du 16.02.07

De source GIA :

Internement abusif : l'Education Nationale fait interner d'office un de ses fonctionnaires, dans le cours d'un conflit du travail, pour cause de grève de la faim... Avis aux futurs grévistes de la faim : vous êtes internables d'office à merci ! "Un conseiller d'éducation en grève de la faim a été interné" : Le Monde du 15/02/07 - Communiqué de SUD Education. Laurent Veuillet est sorti du Vinatier le 15/02 en soirée, les psychiatres hospitaliers ayant refusé de donner suite à la mesure provisoire du maire de Villefranche... Roland Veuillet porte plainte contre X - 20 Minutes.fr 23/02/07


« Si l'utilisation abusive de la psychiatrie a commencé dans votre pays, il est déjà trop tard. Vous commenceriez à vous battre mais il est probable que vous seriez tenu pour fou et enfermé. »

Vladimir Boukovsky,
« Une nouvelle maladie mentale en URSS : l'opposition »,
1971.


PARIS (AFP) - Plus de patients, plus de paperasserie, moins de moyens, moins d'effectifs... La psychiatrie publique doit désormais atteindre des "objectifs quantifiés", au grand dam des praticiens hospitaliers.

Déjà, le nombre de lits d'hospitalisation est passé de 150.000 à 50.000 en dix ans, le nombre de psychiatres en formation a été divisé par dix dans les années 85-86, si bien qu'il faut parfois attendre six mois pour consulter en province.

En outre, la formation d'infirmiers en psychiatrie a été supprimée. "En trouver à Paris relève de l'impossible, déplore le Dr Bernard Odier (Paris 13e). Il en manque environ 5.000 en Ile-de-France. Le coût des loyers est tel qu'ils préfèrent s'installer en région".

A Paris, le manque de structures alternatives est d'une insuffisance cruciale. Que devient alors un malade mental à sa sortie de l'hôpital?

"Toute rupture de soins peut entraîner une rechute", s'alarme Christiane de Beaurepaire, psychiatre à la prison de Fresnes, alors que vient de s'achever la 18ème semaine nationale d'information sur la santé mentale.

"Un schizophrène ne doit jamais être abandonné, ajoute-t-elle. Mais avec des équipes exsangues, on ne peut plus le suivre. On le perd. Il erre d'hôtels en foyers. Il délire et un jour, il passe à l'acte. Pour lui, c'est alors la double peine: la maladie et la prison".

Comme pour ajouter à leurs soucis, les psychiatres croulent sous les directives du ministère de la Santé, qui empiètent sur leur temps de travail.

"Maintenant, on nous impose des +objectifs quantifiés+, s'exaspère Christiane Santos, chef de service à l'Hôpital Henri Ey (Paris).

"Comment quantifier le temps d'une dépression ? Comment respecter l'objectif d'occupation des lits -minimum 85 %, maximum 95 %-, se limiter à 18 traitements au long cours, alors que nous ne gérons pas les entrées? Que nous arrivent des malades hospitalisés d'office, des sans domicile fixe, des voyageurs en perdition, des hospitalisés à la demande d'un tiers?"

"Plus de patients en demande, moins d'effectifs, moins de moyens, voilà notre lot. Avant, je consacrais une demi-heure à un malade, maintenant, je ne dispose plus que d'un quart d'heure", soupire le Dr Bernard Odier.

Pour Marie-José Soubieux, psychiatre à l'Institut de puériculture (Paris), "on fait de nous des têtes réduites. Le temps de penser, nous ne l'avons plus".

"Dans les années 80, je travaillais au Centre spécialisé de Villejuif, avec quatre pavillons affectés aux secteurs d'Orly et de Choisy-le-Roi. Nous disposions aussi de plusieurs structures souples, peu coûteuses, adaptées aux différentes pathologies, aux différents stades de la stabilisation du patient".

"Au tournant des années 90, sont venues les restrictions budgétaires et la suppression de lits et de personnel. Les secteurs qui n'avaient pas développé de structures alternatives se sont repliés sur deux de nos pavillons".

"La situation est devenue insoutenable. Il arrivait qu'il n'y ait qu'un infirmier pour 30 malades, certains violents, d'autres terrorisés". "Le matin, poursuit le Dr Soubieux, ma tâche consistait à faire sortir les moins malades, car d'autres étaient arrivés en urgence pendant la nuit. Je n'avais plus le temps de soigner. Je ne pouvais que gérer les flux".

"En 92, nous avons eu une vague de suicides de patients et d'infirmiers. Je suis partie. Mes compétences ne servaient plus à rien. J'avais vu des malades stabilisés, réinsérés dans la vie sociale. J'assistais à leur régression. A un immense gâchis".


Le PS dénonce le "décalage croissant entre les chiffres du gouvernement et la réalité"
LEMONDE.FR avec AFP | 29.03.07

Alors qu'une nouvelle fois, des fuites orchestrées annoncent, avant la parution des chiffres officiels, une baisse du chômage, le PS tient à dénoncer fermement le décalage croissant entre les chiffres dont se targue le gouvernement et la réalité du chômage", ont déclaré Martine Aubry et Jean-Marc Germain, chargés des questions sociales au PS, dans un communiqué, jeudi 29 mars. "La baisse du chômage n'est pas avérée durant le quinquennat", assurent-ils.

"9,5 % ET NON 8,4 %"

Ils rappellent que "selon des administrateurs de l'Insee, le report à l'automne de la publication des vrais chiffres du chômage, tel qu'imposé par le ministre de l'économie, n'est destiné qu'à masquer un taux de chômage qui s'élèverait à 9,5 % de la population active, et non 8,4 % comme le prétend maintenant le gouvernement".

"De telles pratiques, exclusivement destinées à maquiller la réalité, sont incompatibles avec notre conception de l'Etat républicain, et témoignent d'un mépris pour les Français qui ont le droit de savoir la vérité", estiment les responsables socialistes.

...


- URSS, 1971 -

March 25, 2007

Lire et écrire l'avenir (entre 1610 et 1715)


Lire et écrire l'avenir
L'astrologie dans la France du Grand Siècle


Hervé DRÉVILLON
Le sommaire, aux éditions Champ-Vallon/PUF 1996.

En 1562 « Dieu n'a pas libéré le monde d'ici-bas de la guerre, de la peste et de la famine. Les astrologues et les devins peuvent donc, sans retenue, avertir des maux qui menacent, car les évènements leurs donneront toujours raison. » - Page 19, première partie, « entre croyance et suspicion ».

« Pour Pic de la Mirandolle et tous les détracteurs de l'astrologie qu'il a inspiré (...) il existe, en effet, deux types d'astrologie : l'une est « un art sûr et noble », car elle calcule le mouvement et la grandeur des étoiles « selon une méthode mathématique », l'autre est « une spéculation trompeuse », qui prédit l'avenir des hommes d'après le cours des étoiles. » - Page 22, première partie, « entre croyance et suspicion », « l'astrologie confrontée aux « grandes lumières » philosophiques ».





Je dédie cet article de mon blog à lacausedesenfants, un pseudo du forum de aufeminin.com.


"Vous savez apparemment jouer de bons tours !"
Envoyé par lacausedesenfants le 25 mars à 17:27

L'attachement peut se mesurer partout et sous toutes les cultures et quelques soient les rituels. Les résultats indiqueront simplement si les attachements insécurisés sont plus nombreux avec tel rituel qu'avec tel autre. Ce n'est pas plus compliqué que ça.


" :!!!: L'attachement peut se mesurer partout... "
Envoyé par impaire le 25 mars à 17:35

mais de quel droit jugez vous rituels et par là, cultures, coutumes et usages d'ethnies ou de groupes humains particuliers?


"Excusez-moi, vous vous trompez de cible,je ne juge pour ma part aucun rituel !"
Envoyé par lacausedesenfants le 25 mars à 17:44

et les chercheurs non plus !
Ils ne font que mesurer l'impact sur l'attachement de tel ou tel mode ou rituel.
Tout comme d'autres chercheurs mesurent l'impact sur la santé de tel mode de vie .....


- Un manifeste contre l'astrologie publié en 1975 ! -

September 25, 2006

Tout va aller mieux, on va compter autrement !


Rapports et chiffres, plus de 10 ans pour ouvrir les yeux...

En août 2006, l'UNICEF annonçait un rapport à paraître en octobre.


A lire : Pourquoi je n'étais pas place Vendôme (142)

... Opération "écran de fumée" montée par le ministre de l'intérieur... Bref, pour le préfet du 9-3, on est sur un brasier qui peut s'enflammer d'un moment à l'autre sur un incident.


D'un de mes posts dans le forum du Monde (AP) :

PARIS (AP) - A la demande du président de la République, le garde des Sceaux a réuni lundi à la Chancellerie les représentants de la police et de la justice de Seine-Saint-Denis. A l'issue de la réunion, Pascal Clément a annoncé quelques petites mesures pour améliorer la situation sur le terrain et la création d'un observatoire départemental de la délinquance.

ça doit servir à quoi? n'avons nous pas déjà les stats par préfecture, par juridiction et par secteur?

'Cliquez Ici'



cela, c'était déjà un problème connu et de longue date:

"Nous nous sommes aperçus (...) que la police et la justice ne disposent pas des mêmes indicateurs", a souligné le ministre devant un dispositif médiatique dignes des sorties de son collègue de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy. Dont la sortie la semaine dernière sur le laxisme supposé des magistrats de Bobigny était à l'origine de ce tour de table.


en effet, c'est un point qui a déjà fait jaser par le passé: les mots sont les mêmes mais ils n'ont pas le même sens pour les différentes institutions.


vous pensez qu'un mome est en "danger"? deux issues possibles:

- le juge fait des bonds et ordonne de suite, l'enfant est en danger, c'est terrible

- bah, un simple citoyen - ou l'ASE - allègue que l'enfant est en danger, on ne fait rien


je crois que c'est dans le rapport 2004 ou 2005 de l'observatoire national de l'enfance en danger... dans le rapport annuel ou la synthèse de l'une ou l'autre de ces institutions.

il y aurait même déjà une expérimentation en cours dans quelques secteurs. ce doit être cela, ils annoncent la mise en oeuvre ultérieure.


Pour y arriver, il compte envoyer sur le terrain 25 éducateurs supplémentaires, créer des permanences de la protection judiciaire de la jeunesse dans les quartiers les plus difficiles ou encore mettre en place un service spécifique dédié à l'exécution des peines prononcées à l'encontre des mineurs et allouer de nouveaux crédits aux associations.

Aucune date et aucun budget n'ont été donnés pour la réalisation de ces mesures.


à l'image de ce que qu'on peut déjà lire dans les rapports de ces 6 dernières années... le journaliste a du mal comprendre.

voyons ce qu'en dira TF1 puis Libé.


à terme, on va y voir plus clair? on distinguera les voleurs de bonbons et les butteurs de CRS, on en reviendra à un vocabulaire plus riche que "jeune, racaille, voyou et délinquant"?


PARIS (AP) - A la demande du président de la République, le garde des Sceaux a réuni lundi à la Chancellerie les représentants de la police et de la justice de Seine-Saint-Denis. A l'issue de la réunion, Pascal Clément a annoncé quelques petites mesures pour améliorer la situation sur le terrain et la création d'un observatoire départemental de la délinquance.

"Nous nous sommes aperçus (...) que la police et la justice ne disposent pas des mêmes indicateurs", a souligné le ministre devant un dispositif médiatique dignes des sorties de son collègue de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy. Dont la sortie la semaine dernière sur le laxisme supposé des magistrats de Bobigny était à l'origine de ce tour de table.

En réponse à cet affront, M. Clément a tenu à souligner que "l'ensemble des participants à la réunion", parmi lesquels le préfet de Seine-Saint-Denis Jean-François Cordet et le directeur général de la police nationale Michel Gaudin, "reconnaît les progrès effectués depuis plusieurs mois par les magistrats et les fonctionnaires" pour "répondre à la situation difficile".

Chiffres à l'appui, le ministre a fait une compilation des évidences allant de "tout acte de délinquance doit être puni" à "la sanction" qui doit "être prononcée rapidement et exécutée rapidement".

Pour y arriver, il compte envoyer sur le terrain 25 éducateurs supplémentaires, créer des permanences de la protection judiciaire de la jeunesse dans les quartiers les plus difficiles ou encore mettre en place un service spécifique dédié à l'exécution des peines prononcées à l'encontre des mineurs et allouer de nouveaux crédits aux associations.

Aucune date et aucun budget n'ont été donnés pour la réalisation de ces mesures.

Pour protester contre cette réunion convoquée à la hâte, le président du tribunal pour enfants de Bobigny a refusé d'y assister. L'Union syndicale des magistrats a également appelé au boycott regrettant "que cette réunion, manifestement destinée à apaiser la situation née des propos injustes, irresponsables et mensongers du ministre de l'Intérieur, voit son ordre du jour limité à une réflexion sur les problèmes de la Seine-Saint-Denis".

L'USM rappelle dans un communiqué "que la situation du tribunal de Bobigny, en termes de moyens humains et matériels pour faire face à la délinquance, notamment à celle des mineurs, pour dramatique qu'elle soit, n'est guère différente de celle des tribunaux voisins de Créteil, Nanterre, Evry, Melun, Meaux et Pontoise, tout comme de celle de nombreux tribunaux dans la France entière".
AP

der/cre/mw


Pascal Clément annonce la création d'un observatoire de la délinquance en Seine-Saint-Denis
AP, lundi 25 septembre 2006, 18h06

PARIS (AP) - Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, qui a une nouvelle fois plaidé pour "une police moderne" lundi après-midi lors d'une visite au 36, quai des Orfèvres, a appelé les fonctionnaires de la police judiciaire parisienne à travailler "non pas sur (leurs) succès mais sur les échecs".


Les syndicats de magistrats critiquent la réunion de la Chancellerie sur la délinquance en Seine-Saint-Denis
AP, lundi 25 septembre 2006, 17h45

Justice: Clément promet plus de moyens pour le 93 mais n'éteint pas la polémique
AFP, mardi 26 septembre 2006, 7h54

September 24, 2006

A ceux qui « serrent la pogne de Poutine »

PARIS (Reuters) - Conforté par des sondages favorables, Nicolas Sarkozy considère que les critiques de ses adversaires ou les "tacles" de Jacques Chirac ne l'empêcheront pas d'atteindre son objectif: l'Elysée.

"Aller contre moi, c'est aller contre l'opinion publique", a confié le président de l'UMP au Journal du dimanche, dans l'avion qui l'emmenait au Sénégal pour l'un de ces voyages surprise qui lui permettent de provoquer l'événement.

"Si ça continue comme ça, ça peut marcher", a-t-il ajouté au terme d'une semaine qui l'a vu multiplier les polémiques sur les relations avec les Etats-Unis, l'Europe, le service civil obligatoire et le rôle des juges, notamment.

"En quinze jours, j'ai ouvert plus de débats que pendant toute la campagne de 2002", se réjouit-il.

Accusé par les socialistes d'utiliser "la colère du peuple" pour éviter de répondre de ses échecs dans la lutte contre l'insécurité, Nicolas Sarkozy a été rappelé à l'ordre par le chef de l'Etat après ses attaques contre les juges.

Mais le flot des critiques n'impressionne guère le ministre de l'Intérieur, désormais qualifié de "petit Bush français" par une grande partie de la gauche et systématiquement "recadré" durant la semaine par le tandem Chirac-Villepin.

"Ce n'est pas parce que Chirac me tacle que c'est une semaine qui commence mal. Je suis habitué à ce qu'il ne soit pas d'accord avec moi", dit-il.

Selon le JDD, Nicolas Sarkozy se délecte encore de sa rencontre avec le président américain George W. Bush, qui a pourtant semé le trouble au sein de l'UMP, et réplique vertement à Jacques Chirac.

"Quand je pense que ceux qui me reprochent de rencontrer Bush sont ceux qui serrent la pogne de Poutine, ça me fait doucement rigoler", dit-il au lendemain de la quatrième réunion franco-germano-russe.

Question stratégie, le président de l'UMP confirme son intention de "récupérer l'électorat le plus populaire avec la sécurité et l'immigration qui sont des thèmes de droite".

Il n'en oublie pas cependant de faire un pas vers les homosexuels, en leur accordant une cérémonie à la mairie qui ne serait pas un mariage, où de se montrer ouvert sur d'autres questions de société.

Le président du Front national, Jean-Marie Le Pen, estime que le ministre de l'Intérieur "feint seulement" de se rapprocher de ses positions et lui donne ainsi la crédibilité dont il manquait.

Mais sûr du bien-fondé de son positionnement, Nicolas Sarkozy fait le pari de l'opinion et s'interroge, en revanche, sur la stratégie de Ségolène Royal, la présidentiable socialiste favorite des sondages.

"Elle fait une erreur stratégique car elle ne peut pas être élue par la gauche avec des idées de droite, les communistes et les Verts ne la suivront pas", dit-il.



NouvelObs n°2185 du 21 septembre 2006
et à la suite, vu par Wiaz :





PARIS (AP) - "Je ne crois pas à la justice de mon pays", a déclaré dimanche Jean-Marie Le Pen, qui s'en est pris à "l'ensemble du système judiciaire français issu de l'Ecole nationale de la magistrature", selon lui "fabrique d'idéologues beaucoup plus que de magistrats".

"J'attaque le système judiciaire français que je crois insuffisant quant à ses effectifs", a dit le président du Front national lors du Grand rendez-vous sur Europe 1. "Il est dérisoire de penser que nous avons les mêmes effectifs de magistrats qu'au XVIIIe siècle, il y a deux cents ans", a-t-il ajouté.

Quant à la police, "le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle n'est pas assez nombreuse" pour lutter contre une insécurité qui "s'aggrave", selon Jean-Marie Le Pen qui juge la police également mal utilisée.

"Trop de policiers dans les rues de Paris font la chasse aux automobilistes pour ramasser de l'argent pour le ministre des Finances", a-t-il dénoncé. "Ils devraient plutôt être dans les banlieues où leur présence est demandée et souhaitée".

Le président du FN a déploré le développement en France d'une nouvelle forme de "violence gratuite, sans raison", impunie. "Comme il n'y a pas assez de places de prison, on ne peut pas mettre les gens en prison, il ne sert à rien de les condamner", a-t-il analysé.

Il a tenu ces propos après la polémique suscitée par les déclarations de Nicolas Sarkozy. Le président Jacques Chirac a rappelé vendredi sa "très grande exigence quant au respect de l'indépendance des magistrats" dans un communiqué après avoir reçu le premier président de la Cour de cassation Guy Canivet.

Mercredi, lors d'un déplacement à la préfecture de Bobigny, le ministre de l'Intérieur avait réagi au cri d'alarme du préfet de Seine-Saint-Denis Jean-François Cordet sur une recrudescence de la délinquance, en critiquant les magistrats de Bobigny, accusés d'une "forme de démission". Ces propos avaient provoqué un tollé dans la magistrature. Dans un communiqué, Guy Canivet, notamment avait dénoncé jeudi "une nouvelle atteinte à l'indépendance de la Justice". AP

ca/cr



Tous victimes
Delize - vendredi 22 septembre 2006, 9h34

September 23, 2006

France >> Autres sujets français


Actualité | France
La justice pas assez sévère selon 77% des Français
Le Figaro, le 22 septembre 2006

D’après notre sondage, réalisé par l’Ifop pour Le Figaro et LCI, les déclarations du futur candidat de l’UMP sur la justice renforcent sa crédibilité.


Des suites à des échanges à ces sujets dans le forum du Monde :

La claque
[re: ]

La différence entre le pays réel et celui des commentateurs ressemble de plus en plus a un gouffre

"77% des Français font confiance à Sarkozy face à la délinquance
Reuters

Parmi les possibles candidats à l'élection présidentielle, les Français font d'abord confiance à Nicolas Sarkozy pour lutter contre la délinquance et l'insécurité, si l'on en croit un sondage Ifop.


Re: La claque
[re: kurukuru]

Et vous n'avez pas encore pris le maquis !
Votre posture "présente donc des similitudes " avec celle d'un collabo ?


non. mais j'ai tout de même l'une de mes deux momes qui s'est volatilisée.

et lorsque je discute avec d'autres parents, ce n'est pas la seule en France qui se soit ainsi volatilisée.


c'est là, entre autres, qu'on retrouve quelques similitudes. par le passé, vous aviez des agents de l'Etat qui poussaient des gens dans des wagons. ensuite, ils ont parfois employé des 2CV.

aujourd'hui le travail de ces gens est un peu différent: ils allèguent, ils rapportent, puis les momes se volatilisent.

et ça commence à peu près pareil que par le passé: un coup de téléphone ou une lettre à l'administration.


Re: c'est très rigolo
[re: Oracle ]

C'est une opinion, non une vérité, car il n'existe pas d'instrument de mesure, à la rigueur un résultat expérimental à la sortie, -mais par hypothèse il n'y aura pas eu comparaison.

ca, c'est quelque chose qui pose[r]ait un problème au politique, des indicateurs dans le domaine de la protection de l'enfance. ils sont réclamés depuis 1995 (et promis pour 2008? ils seraient maintenant en cours d'expérimentation).

vous savez, c'est un peu comme le bracelet électronique avec de premiers rapports qui sont tombés aux environ de 1995 et le bracelet enfin annoncé en 2006.

ça mesurerait tellement mal que, pour les économistes, les 25 milliards d'euro annuels de la formation professionnelle ne font pas apparaitre une efficacité avérée.


de toute façon, les indicateurs, ça sert à rien. Sarkozy est là pour conforter les français dans l'idée que lui dit et que eux connaissent LA vérité.


enfin... un instrument de mesure on en a eu un l'année dernière: 3 mois d'état d'urgence et 250 millions d'euro partis en fumée.

on en a plein comme cela, des instruments basiques, du genre 13 000 suicides par an, près de 3 fois plus que de morts sur la route.


Re: La claque
[re: Oracle ]

Quelle opposition voyez vous, par curiosité, entre monarchie et démocratie?

dans une monarchie, lorsque vous êtes condamné, vous patientez, et un copain vous repèche.

une monarchie fonctionne avec des carnets d'adresse, quelques coups de téléphone, alors qu'une démocratie fonctionne plutôt dans une logique "par le peuple et pour le peuple"?


Re: les archives...
[re: ajb66]

La bonne excuse pour ne rien faire :-))) notez que c'est classique quand deux
services traitent une même affaire. Celui en aval en veut toujours à celui en amont de lui donner du boulot.


oui. 'Cliquez Ici'

mais bon, c'est une réalité, ce sont bel et bien des services qui sont supposés interagir.


il s'agit du juge des enfants qui ne raisonne pas du tout comme tous ceux qui sont dans la chaîne pénale des majeurs et se croit mère Thérésa

j'en connais au moins un qui se prend pour Dieu.

vous vous plaignez donc du pénal. il y aurait aussi l'assistance prétendue éducative, elle serait également du ressort du juge pour enfant.

admettons que mère Thérésa veuille verser dans l'éducatif... faut-il que les services missionnés soient équipés pour.

'Cliquez Ici'


là, je reviens toujours avec les mêmes articles de presse mais on retrouve bien la même chose dans d'autres affaires - je ne vais pas tout héberger - ainsi que dans les rapports de ces secteurs.


GRENOBLE (AP), vendredi 22 septembre 2006, 21h24 - Quatre jeunes Grenoblois âgés de 18 à 20 ans ont été placés vendredi en détention provisoire jusqu'à leur comparution le 18 octobre prochain, pour un vol de croissants d'une valeur de moins de 50 euros, dans une boulangerie du quartier sensible de la Villeneuve de Grenoble.

Présentés vendredi au tribunal correctionnel, les jeunes prévenus ont refusé la comparution immédiate. Ils ont tous été déjà condamnés chacun en moyenne une quinzaine de fois pour des délits et avaient demandé leur remise en liberté sous contrôle judiciaire.

"On va accuser le parquet de faire le jeu du ministre de l'Intérieur", a prévenu Christophe Vivet, le procureur de la République. Le représentant du ministère public s'est toutefois défendu de suivre les consignes de fermeté de Nicolas Sarkozy, qui avait critiqué mercredi le laxisme du tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis).

Pour lui "le préjudice est minime mais les circonstances sont graves". Il a justifié le placement en détention par le comportement extrêmement violent de ce groupe qui s'est "attaqué à la dernière boulangerie de la Villeneuve" et par "le fait que leur attitude avait pour conséquence d'accélérer le glissement d'un quartier vers un ghetto". Il a également insisté sur le risque de pression contre les témoins et de rétorsion sur le boulanger pour justifier ses réquisitions.

La justice leur reproche d'avoir fait irruption dimanche matin vers 5h dans la boulangerie de la Villeneuve et d'avoir terrorisé et humilié les deux boulangers et les quatre vendeuses qui y trouvaient. Cette agression a été filmée par des caméras de surveillance installées à la suite de plusieurs agressions du personnel. AP

boi/lp


Ce vol de viennoiserie qui se rapporte à Sarkozy
Par D.H. (avec agences) - TF1-LCI - le 23/09/2006 - 10h45

Le procureur de Grenoble a demandé vendredi la détention de 4 jeunes pour un vol de viennoiserie disant suivre la consigne de fermeté de Nicolas Sarkozy.

En pleine polémique sur les propos du ministre de l'Intérieur sur le "laxisme" du tribunal de Bobigny, un procureur l'a pris aux mots. Quatre Grenoblois, âgés de 20 à 22 ans, déjà condamnés plusieurs fois, ont été placés vendredi sous mandat de dépôt pour un vol de viennoiserie inférieur à 50 euros, tandis qu'un cinquième a bénéficié d'un contrôle judiciaire.

Certes les quatre hommes étaient récidivistes, mais le procureur n'a pas construit son argumentation uniquement autour de cette raison. Le procureur de la République a en effet demandé la détention des prévenus, qui refusaient leur comparution immédiate, arguant des consignes de fermeté du ministre de l'Intérieur.

"Horde sauvage"

Le procureur a ainsi avancé que les cinq hommes -qui s'en étaient pris à une boulangerie de leur quartier HLM, la Villeneuve à Grenoble, où ils ont volé des croissants et pains au chocolat avant de "terroriser le personnel", selon la police- "avaient eu un comportement extrêmement violent, qu'ils s'étaient attaqués à la dernière boulangerie de la Villeneuve et que leur attitude avait pour conséquence d'accélérer le glissement d'un quartier vers un ghetto". Il a aussi justifié sa demande par le risque de pression contre les témoins et de rétorsion sur le boulanger.

En face, les avocats des voleurs, qui avaient tous demandé la remise en liberté sous contrôle judiciaire, ont mis en évidence le montant très faible du préjudice et ont estimé la demande du parquet disproportionnée. "C'est le discours de Nicolas Sarkozy qui a gagné tous les rangs de la société, y compris le parquet" a estimé l'un d'entre eux. Selon un enquêteur toutefois, "la vidéo (ndlr : du vol) illustre une horde sauvage qui s'accapare un terrain privé, une boulangerie, et qui terrorise le personnel".

September 22, 2006

On a touché le fond


04.10.2003 - Inauguration de l'observatoire de la délinquance
Discours de Monsieur Nicolas SARKOZY Ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Intérieure et des Libertés locales

Mesdames et Messieurs,

La question de la crédibilité des statistiques de la délinquance est récurrente. Il semble d'ailleurs qu'elle suscite plus de polémiques lorsque les chiffres sont à la baisse que lorsqu'ils sont à la hausse…

MENDE (AFP) - Le vol d'une paire de chaussettes, de bonbons et de magazines dans quatre magasins différents est la cause de la hausse de l'augmentation de 200 % des vols enregistrés au commissariat de Mende sur les six premiers mois de l'année, a-t-on appris de source proche du dossier.

Sur la même période de 2005, le commissariat de Mende n'avait enregistré qu'un seul délit de ce type : le vol d'un pot de yaourt dans un hypermarché, a-t-on précisé de même source. Les vols dans quatre magasins commis par un jeune homme ont donc fait exploser les statistiques.

Vingt-huit préfets ont été sollicités en juillet par la Direction générale de la police nationale (DGPN) pour expliquer la hausse des violences aux personnes, a révélé le journal Le Monde. La Lozère figure parmi ces départements.

Aucune instance officielle dans ce département n'a souhaité faire de commentaire après ces informations. "Il n'y a pas eu d'augmentation notoire des faits de délinquance et d'atteinte aux personnes", ont toutefois indiqué à un correspondant de l'AFP des sources proches du dossier.

Dans la prison de Châteaudun, la mort «pour un yaourt». Un détenu meurt après une bagarre dont le motif serait un larcin.

Et DIEU créa le yaourt - Chaque jour, à midi pile, le frigo s’ouvre et Nestor et Polux y trouvent 2 yaourts : un délicieux à la framboise, et un abominable au pruneau. D'après Nestor qui s'énerve un moment, même aux confins de l'univers, il n'y en aurait que pour la pomme de Polux.


vendredi 22 septembre 2006, mis à jour à 18:14

77% des Français font confiance à Sarkozy face à la délinquance
Reuters

Parmi les possibles candidats à l'élection présidentielle, les Français font d'abord confiance à Nicolas Sarkozy pour lutter contre la délinquance et l'insécurité, si l'on en croit un sondage Ifop.

Ils sont également 77%, parmi les personnes interrogées dans ce sondage pour Le Figaro et LCI, à considérer que "la justice n'est pas assez sévère avec les jeunes délinquants".

Le sondage a été réalisé par téléphone auprès d'un échantillon de 816 personnes les 21 et 22 septembre, soit après l'agression contre deux CRS mardi dernier dans l'Essonne et la polémique suscitée par les critiques adressées par Nicolas Sarkozy aux magistrats du département de Seine-Saint-Denis.

Invités à choisir entre le ministre de l'Intérieur, Ségolène Royal, Lionel Jospin, Jean-Marie Le Pen, Dominique Strauss-Kahn et Philippe de Villiers, 53% des sondés disent qu'ils font le plus confiance à Nicolas Sarkozy "pour lutter contre la délinquance et l'insécurité".

La présidente socialiste de la région Poitou-Charentes, en tête des sondages pour la candidature socialiste à l'élection présidentielle de 2007, recueille 16% et Lionel Jospin 8%.

Les sondés sont par ailleurs 77% à être d'accord avec l'affirmation : "La Justice n'est pas assez sévère avec les jeunes délinquants", et 88% considèrent que "les délinquants multirécidivistes devraient se voir infliger à chaque nouvelle infraction une peine plancher automatique".

Enfin, ils sont à 74% d'accord avec l'idée de "donner plus de pouvoir à la police pour lutter contre la délinquance des jeunes dans les cités".


Au delà de ces statistiques et fichiers qui recensent jusqu'au vol de chaussettes, il y aura l'usage qui pourra être fait des données une fois interprètées :

Halloween sans pédophiles
Libé, mercredi 1 novembre 2006

Des milliers de délinquants sexuels américains en liberté conditionnelle devront passer la soirée de fête de Halloween cloîtrés chez eux, lumières éteintes, afin de ne pas mettre en danger les enfants qui parcourront les rues en quête de friandises. L'Etat du Tennessee, dans le sud des Etats-Unis, a édicté des règles précises : les anciens condamnés ne doivent participer à aucune fête, ni se déguiser, ni décorer leur maison, ni ouvrir si l'on sonne, ni même accompagner leurs propres enfants. Ces dispositions concernent environ 2 000 des 8 100 personnes enregistrées comme délinquants sexuels dans l'Etat. Beaucoup parmi eux n'ont jamais agressé d'enfants. Certains ont été condamnés pour avoir eu des relations sexuelles avec un camarade de classe pendant l'adolescence. Des règles identiques ont été édictées dans le New Jersey (Est), l'Etat de New York (Nord-Est), le Maryland (Est) et plusieurs villes de l'Ohio (Nord), de la Caroline-du-Nord (Sud-Est), du Texas (Sud)...

September 21, 2006

Faits, rumeur et crédibilité


PARIS (AP) - "Les Français savent bien que ce que je dis, c'est la vérité", a répondu jeudi le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, très critiqué pour ses déclarations mettant en cause le laxisme des magistrats face à la délinquance.


PARIS (AP) - Dominique de Villepin réunissait jeudi les ministres concernés par les banlieues après l'agression de deux CRS dans le quartier des Tarterêts à Corbeil-Essonnes (Essone) et le rapport du préfet de Seine-Saint-Denis s'inquiétant d'une recrudescence de la délinquance dans son département, a annoncé le porte-parole du gouvernement Jean-François Copé.

Nicolas Sarkozy (Intérieur), Pascal Clément (Justice) et Jean-Louis Borloo (Affaires sociales) participent à la réunion, a précisé M. Copé. La réunion a débuté à 12h15, a-t-on constaté sur place.

La réunion porte sur "l'ensemble des politiques publiques qu'il convient de mettre en oeuvre" face à la situation dans les banlieues en matière de prévention de la délinquance, d'égalité des chances et de développement économique, selon le porte-parole du gouvernement. AP

egp/mw


PARIS (Reuters), extraits - Guy Canivet, premier président de la Cour de cassation et plus haut magistrat français, a demandé audience au chef de l'Etat après les propos de Nicolas Sarkozy sur la magistrature, qu'il voit comme une "atteinte à l'indépendance de l'autorité judiciaire".

Une telle démarche est sans précédent connu dans l'histoire récente de la justice française.

...
"Une fois de plus, la presse de ce jour rapporte les termes provocants d'une intervention publique du ministre d'Etat, ministre de l'intérieur, mettant en cause le fonctionnement de l'institution judiciaire", écrit Guy Canivet.

"Cette nouvelle atteinte à l'indépendance de l'autorité judiciaire et la polémique qui s'ensuit, opposant les institutions publiques, affaiblissent tout autant le crédit de la justice que l'autorité de l'Etat", ajoute-t-il.

PARIS (Reuters), extraits - Laurent Fabius a estimé que supprimer la police de proximité dans les quartiers difficiles était "une faute grave" à imputer à Nicolas Sarkozy, dont la police en matière de sécurité est un "échec avéré".

"On nous avait expliqué qu'on allait changer tout en matière de sécurité (...) moyennant quoi, trois ans plus tard, la situation s'est aggravée", a-t-il ajouté.


04.10.2003 - Inauguration de l'observatoire de la délinquance
Discours de Monsieur Nicolas SARKOZY Ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Intérieure et des Libertés locales

Mesdames et Messieurs,

La question de la crédibilité des statistiques de la délinquance est récurrente. Il semble d'ailleurs qu'elle suscite plus de polémiques lorsque les chiffres sont à la baisse que lorsqu'ils sont à la hausse…


Libé, 21 septembre 2006
La méthode Sarkozy agressée en banlieue

Après le tabassage de CRS et la parution d'un rapport inquiétant, le ministre de l'Intérieur met en cause le travail des juges.

Premier concerné par le rapport du préfet qui remet en cause le fonctionnement de la police, Nicolas Sarkozy est allé hier après-midi à la préfecture, à Bobigny, pour répondre à ses détracteurs. Il s'en est violemment pris à la justice du département de Seine-Saint-Denis, l'accusant de «démission» face aux délinquants, tout en annonçant un renforcement des effectifs de police (300 fonctionnaires supplémentaires en décembre). «Depuis le début de l'année, le nombre d'écroués dans le département est en baisse de 15,5 % devant des délinquants chaque jour plus violents [...] J'aimerais que l'on m'explique comment on empêche un délinquant de récidiver si l'on n'a pas le courage de le mettre en prison», a-t-il ajouté alors que son texte sur la prévention de la délinquance est actuellement débattu au Sénat. Le président du tribunal de Bobigny, Philippe Jeannin, a répliqué dans la soirée que les accusations de Sarkozy témoignaient d'une «méconnaissance de la réalité quotidienne» de sa juridiction et d'un «mépris du travail des magistrats».

Le ministre de l'Intérieur s'est également rendu au chevet d'un des CRS blessés. Il a «garanti» que les auteurs de l'agression des deux CRS seraient arrêtés : «On ira les chercher un par un !»

Ses amis, qui mesurent le mauvais coup porté par la publicité donnée au rapport du préfet, se sont attelés à désigner d'autres responsables de l'insécurité en Seine-Saint-Denis. François Fillon a déclaré que ce département était le «symbole de l'échec» d'une politique menée depuis 20 ans, «et qu'on n'a pas suffisamment corrigée depuis 2002». Patrick Devedjian a expliqué, lui, que «la situation de la délinquance était un héritage». Philippe de Villiers s'est jeté sur l'occasion pour fustiger le «sarkolaxisme», tandis que Jean-Marie Le Pen se félicitait que le préfet de Seine-Saint-Denis «rompe l'omerta».

Dominique de Villepin, jamais mécontent quand son ministre de l'Intérieur se retrouve en difficulté, a, lui, promis d'apporter des réponses «appropriées» pour «mieux anticiper les risques auxquels sont confrontés» certains policiers.

Rumeurs, anti-rumeur et contre-rumeur
Extrait :

À la fin de la seconde guerre mondiale, alors que la psychologie sociale de l’influence faisait ses débuts, dans le giron des unités de guerre psychologique, aux USA, de nombreuses études ont porté sur la rumeur. Dans l’une d’entre elles, maintenant célèbre, on montrait un dessin à un sujet. Ce dessin représentait un wagon du métro de New-York. Parmi les passagers, un Blanc et un Noir se faisaient face. Le Blanc tenait un couteau à la main. Le sujet devait regarder le dessin et le décrire à un autre sujet, qui ne l’avait pas vu. Ce dernier décrivait à son tour ce que le premier sujet lui avait dit à un troisième sujet et ainsi de suite. En moyenne, après sept relais, le couteau avait changé de main : c’était le Noir qui le tenait. Cette expérience illustre bien l’importance du stéréotype dans la construction de la rumeur : il en commande la direction. Dans l’exemple évoqué, la rumeur change de cible du fait d’un stéréotype selon lequel les Noirs sont violents.


PARIS (Reuters) - La mise en cause par Nicolas Sarkozy des magistrats de Bobigny, accusés de laxisme en matière de délinquance des mineurs, a suscité la colère des deux syndicats de magistrats.

"Il est inadmissible que le ministre de l'Intérieur instrumentalise la justice pour cacher ses échecs en matière de délinquance et pour faire passer en force sa nouvelle loi en matière de prévention de la délinquance", a dit à Reuters Dominique Barella, président de l'Union syndicale de la magistrature (USM, majoritaire).

"M. Sarkozy nous montre une nouvelle fois qu'il ne connaît comme réponse à la question de la délinquance que la répression et l'emprisonnement", a dit Côme Jacquemin, dirigeant du Syndicat de la magistrature (SM, gauche)

L'USM dit avoir demandé un rendez-vous au Premier ministre, Dominique de Villepin, "afin qu'il rappelle à l'ensemble des responsables de l'Etat à un peu de mesure".

A la suite d'une lettre du préfet de Seine-Saint-Denis, mettant lui aussi en cause les magistrats, et de l'agression de deux policiers dans l'Essonne mardi soir, Nicolas Sarkozy a critiqué mercredi les juges de Bobigny, qui selon lui n'auraient pas suffisamment recours à l'incarcération.

Dominique Barella estime que ce sont le manque d'effectifs policiers et la paupérisation de la population qui expliquent la hausse de la délinquance en Seine-Saint-Denis.

Les syndicats de magistrats notent que malgré l'adoption depuis 2002 de plusieurs lois réformant la procédure pénale dans un sens plus répressif, les violences aux personnes sont en hausse, si l'on se fonde sur différents outils statistiques.

Les 188 prisons françaises sont en état de surpopulation avec 55.754 détenus au 1er septembre, dont 629 mineurs, rappellent.

Ils soulignent que la philosophie générale de la justice des mineurs est depuis 1945 de faire de la prison un dernier recours. Il est donc légalement difficile, voire impossible d'envoyer en prison de jeunes mineurs, et la détention provisoire (avant jugement définitif) est même illégale en dessous de 16 ans, sauf pour les crimes.

La justice ne ferait donc, aux yeux des syndicats, que son métier en privilégiant des voies alternatives et éducatives. Si elles donnent peu de résultats sur la délinquance, c'est la faute au manque d'effectifs dans les services spécialisés et au manque de place dans les foyers, disent-ils.

L'USM dénonce, par ailleurs, le silence du ministre de la Justice, Pascal Clément, qui aurait dû selon elle réagir aux attaques contre les magistrats.

"Les magistrats n'attendent plus rien de lui, il est sous domination totale de Nicolas Sarkozy. La place Vendôme est devenu le triangle des Bermudes", a ajouté Dominique Barella.


PARIS (AP) - L'Union syndicale des magistrats (USM) a déploré jeudi matin "les propos agressifs du préfet de Seine-Saint-Denis concernant les magistrats du tribunal de Bobigny" et "condamné les déclarations outrancières du ministre de l'Intérieur" Nicolas Sarkozy, "qui, une nouvelle fois, stigmatise la justice et les magistrats".

"En critiquant les institutions de la République le ministre de l'Intérieur affaiblit l'efficacité de l'Etat", a souligné le bureau du syndicat dans un communiqué. "L'USM regrette une fois encore que les défaillances de l'Etat aboutissent à des tensions entre services et à des mises en cause injustifiées".

"M. Sarkozy nous montre une fois de plus qu'il ne connaît comme réponse à la délinquance que la répression et en particulier l'incarcération", a également regretté Côme Jacquemin du Syndicat de la magistrature (SM).

Selon l'USM, "le tribunal de Bobigny est un des plus chargés de France et les magistrats y travaillent sous la tension et l'agressivité permanente".

L'USM en appelle au Premier ministre Dominique de Villepin souhaitant qu'il "rappelle aux préfets qu'il est indispensable que les responsables locaux de l'Etat travaillent en coordination et non dans le cadre d'oppositions stériles".

Mercredi, lors d'un déplacement à la préfecture de Bobigny, Nicolas Sarkozy avait réagi au cri d'alarme du préfet de Seine-Saint-Denis Jean-François Cordet sur une recrudescence de la délinquance, avait critiqué les magistrats de Bobigny, notamment ceux en charge des mineurs, accusés de laxisme.

Les forces de police "ne peuvent pas à elles seules obtenir les résultats que les habitants de la Seine-Saint-Denis sont en droit d'attendre si derrière, tant de délinquants sont remis en liberté et si tant de faiblesse est manifestée à l'endroit de multirécidivistes et de mineurs qui n'ont de mineurs que le nom", avait dénoncé le ministre de l'Intérieur. "De telles décisions sont anormales parce qu'elles témoignent d'une forme de démission devant des délinquants chaque jour plus violents".

"Depuis le début de l'année, le nombre d'écroués sur le département est en baisse de 15,50%", avait expliqué M. Sarkozy. "Cela veut dire qu'un mineur interpellé pour 14 vols à la portière peut être remis en liberté et commettre à la sortie du tribunal ses quinzième et seizième vols à la portière". AP

der/sb

September 16, 2006

La justice de qualité, il faut la montrer


TF1-LCI, 10 février 2006
"Montrer une justice de qualité" après Outreau

Extraits :

"Nous savons tous que la justice française ne se résume pas à l'affaire d'Outreau ou plus généralement aux erreurs judiciaires". Ainsi s'exprime le ministre de la Justice, Pascal Clément, dans sa lettre envoyée, après le fiasco judiciaire d'Outreau, aux 7.000 magistrats de France. Une lettre dans laquelle il souligne que "la justice de qualité, il faut la montrer aux Français en ouvrant les juridictions et en expliquant votre travail".

Le ministre a précisé qu'il va prendre "dans les tout prochains jours des initiatives" dans ce domaine. "Les magistrats rendent chaque jour plusieurs milliers de décisions justes et équilibrées, prises au terme d'une procédure respectueuse des droits de la défense", a affirmé le ministre qui dit comprendre "le trouble et le malaise" de la profession après l'affaire d'Outreau.





Enquêtes sociales, IOE, expertises à Nanterre: 946 en 2003, 555 seulement en 2004 soit -41% or la juridiction place et suit un peut plus de momes en 2004. Comment des décisions justes peuvent-elles être rendues sans enquête préalable ?

On peut penser que c'est un bug du site Internet du ministère de la justice ou des outils de collecte des statistiques puisque Clément ne peut pas raconter n'importe quoi et car quelques autres juridictions enquêtent toujours autant : les décisions seraient rendues au terme d'une procédure respectueuse des droits de la défense, l'enquête et ses conclusions en fait partie.


Etrangement, sur mon propre dossier, il n'y a jamais eu enquête sociale. Il y en aurait eu une de faite vers fin 2005 par les services administratif, à ma demande. Je pense qu'elle n'a pas été versée au dossier judiciaire. D'autre part, ce qui pourrait maintenant encore compromettre le retour de ma fille, ce sont encore les défauts de l'enquête, de contrôles, d'investigations diverses qui n'ont pas été faites.

L'essentiel des missions ordonnées par le juge pour enfant ont toutes été confiées au même organisme privé, l'OSE France. Les décisions rendues par le juge pour enfant paraissent motivées.


"... Décisions justes et équilibrées, prises au terme d'une procédure respectueuse des droits de la défense..." Ca doit être vrai si on considère que, très globalement, malgré l'absence d'enquête, des décisions justes et équilibrées, sont enfin prises au terme d'une procédure un jour respectueuse des droits de la défense.

Tant que le "justiciable" ne se manifeste pas, les principes du "pas vu, pas pris" ou du "pas établi, non-lieu" l'emportent.

Un article du Républicain Lorrain, par Nicolas BASTUCK
Paru ce 13 mai 2006 (Lorraine / Faits Divers)

Garde de Sébastien : l'État assigné pour "faute lourde"

Mireille Millet, qui poursuit son combat pour obtenir la garde de son petit-fils, qu'elle a élevé en grande partie avant que celui-ci ne lui soit retiré, en 2002 à la demande du père, assigne l'État pour "faute lourde".

En mettant en cause l'État, la grand-mère du petit Sébastien, originaire de Tiercelet dans la région de Briey, entend dénoncer "l'inaptitude du service public de la justice des mineurs à remplir sa mission".

...
"Ce n'est pas le procès d'un magistrat que nous instruisons mais celui d'un système. La justice des mineurs a-t-elle les moyens nécessaires et un cadre juridique suffisamment solide pour remplir sa mission de protection de l'enfance? Nous pensons que non", souligne Me Fittante.

...
Plusieurs parents, dont le dossier est suivi par le même juge, étaient venus lui apporter leur soutien.



Ce n'est que lorsqu'on rendre dans les détails, qu'on s'apperçoit qu'un juge n'est finalement pas tant neutre et impartial que cela. C'est même pire qu'on pourrait l'imaginer : un juge fait une boulette, un autre passe après lui et la procédure blanchit le précédent juge. Cela je l'ai dans mon propre dossier, avec l'absence d'enquête. C'est donc un dossier qui devient puis qui comptera ensuite malgré tout parmis ceux qui sont justes et équilibrés...


Pour les stats de justice.gouv.fr, je n'ai pour le moment pas eu d'autre réponse ou explications que la loi du 13 aout 2004. Mais ce n'est que plus tard qu'elle entre en application. En effet, du rapport 2005 du Défenseur des Enfants :

La loi du 13 août 2004 relative aux libertés locales prévoit une expérimentation pour cinq ans en matière d’assistance éducative, dès janvier 2006, après signature d’une convention entre l’État et les départements candidats (actuellement l’Aisne, le Rhône, l’Indre-et-Loire, le Loiret et la Haute-Corse). Ceux-ci seront désormais seuls responsables de la mise en oeuvre des décisions des juges des enfants et de l’habilitation des associations qui accueillent les enfants. Ainsi le juge des enfants ne pourrait plus choisir à quel service confier l’exécution d’une mesure, et, par exemple, à l’issue de l’audience, l’enfant et les parents pourraient ne pas savoir où l’enfant sera placé.

page 135.


Avec cette expérimentation, il n'est question que de la délégation des missions d'assistance éducative et non de la délégation des enquêtes, des investigations. Ces dernières restent du ressort direct de la juridiction du juge pour enfant et des services privés agrées. On constate que le texte d'août 2004 peut mener à l'attribution des mesures et de l'enquête à des équipes différentes, celles ci ne seraient donc plus enquêteurs, rapporteurs et partis.

Comment l'enfant et les parents pourraient ne pas savoir où l'enfant est placé ? Si l'information ne circule pas ou alors, très mal...
Rien que de ce fait, les parents peuvent s'énnerver et l'enfant, de son côté, peut s'effondrer s'il n'a plus de nouvelles de ses parents. On pourra y trouver des phénomènes humains (colère, hystérie, depression, infractions à la loi, ...) qui vont motiver les mesures précédemment ordonnées.


Au Sénat :

B. UNE EXPÉRIMENTATION CONTROVERSÉE S'AGISSANT DES MESURES D'ASSISTANCE ÉDUCATIVE

La loi n° 2004-809 du 13 août 2004 relative aux libertés et aux responsabilités locales tend à permettre aux départements volontaires de mettre seuls en oeuvre pendant cinq ans l'ensemble des mesures prononcées par les juges des enfants en matière d'assistance éducative, à l'exception des mesures d'investigation, de placement auprès de personnes physiques ou en hôpital psychiatrique.

En effet, l'autorité judiciaire a de plus en plus recours aux procédures de l'assistance éducative, en principe réservées aux mineurs en danger, à l'égard des mineurs délinquants, afin de pallier le manque de places en institutions de la PJJ, avec des conséquences financières importantes pour les départements, d'où des revendications des conseils généraux qui devaient payer sans gérer.


Puis il y a cette circulaire de l'intérieur...

A titre expérimental, les départements, compétents en matière d’aide sociale à l’enfance en vertu du code de l’action sociale et de la famille, se voient confier, à leur demande, la mise en oeuvre des mesures ordonnées par l’autorité judiciaire conformément aux articles 375 à 375-8 du code civil, à l’exception des mesures dont l’exécution est confiée aux personnes physiques et aux établissements recevant des personnes hospitalisées en raison de troubles mentaux.


Le JO :

II. - Dans les départements retenus pour l'expérimentation, le service de l'aide sociale à l'enfance est seul compétent pour assurer la mise en oeuvre des mesures prises par les magistrats au titre de l'article 375-2, du 3° de l'article 375-3, de l'article 375-4 et de l'article 375-5 du code civil, à l'exception de celles dont l'exécution est confiée aux personnes physiques et aux établissements mentionnés à l'article 375-9 du même code.


Puis, enfin, ce document des Hauts de Seine...

Synthèse de l’état des lieux
et du diagnostic partagé
préalable à l’élaboration
du schéma départemental

de prévention et de protection
de l’enfance et de la jeunesse
2005 - 2010

Les mesures d’investigation judiciaires ont pour objectifs d’éclairer et d’apporter une aide aux magistrats de la jeunesse sur les décisions qu’ils peuvent prendre. Elles n’ont pas vocation à constituer en elles-mêmes une prise en charge d’un mineur.
Ces mesures qui relèvent de la compétence et du financement de l’Etat sont assurées exclusivement par le Service éducatif auprès du tribunal (SEAT) relevant de la PJJ pour ce qui concerne les recueils de renseignements socio-éducatifs (RRSE). Les enquêtes sociales et les investigations d’orientation éducative sont exercées par le secteur public ou le secteur associatif habilité.


Une autre manière encore de considérer ces chiffres serait de parcourir des rapports ministériels tel que celui de juillet 2003 de la cour des comptes qui dénonce très globalement le suivi et l'évaluation - plus fondamentalement, les actions de la PJJ et leurs effets sur les jeunes ne font pas l’objet d'évaluation ou de suivi individuel. Pour autant, des CEF et des CER sont contruits et ceux-ci seraient déjà réputés apporter une solution.

PARIS (Reuters), 2 mai 2006, extrait - "Convaincu de l'efficacité de ces structures qui sont destinées aux jeunes multirécidivistes souvent les plus difficiles, je me suis engagé à poursuivre le programme de leur implantation. En 2007, 46 CEF seront opérationnels", a-t-il dit.


Là, nous devons en arriver à distinguer très clairement l'intérêt général et l'intérêt particulier. Il peut y avoir des erreurs judiciaires, celles-ci ne concerneront que quelques individus, tant que l'intérêt général reste correctement servi.

L'expérimentation des CEF aurait permis de conclure que 50% des jeunes ne récidiveraient plus contre 98% avant l'adoption de ces dispositifs : du point de vue du ministère public et de l'intérêt général, le bilan est positif. Sur le plan individuel ou local, il peut y avoir eu quelques cafouillages puis de la récidive.

SAINT-VENANT, Pas-de-Calais (AP), 20 juillet 2006, extrait - Près de quatre ans après leur création, le ministre de la Justice Pascal Clément a jugé "très positif" le bilan des centres éducatifs fermés (CEF). En visite jeudi matin à Saint-Venant (Pas-de-Calais), dans l'un des derniers des 17 établissements ouverts à ce jour, le garde des Sceaux a promis vingt centres de ce type de plus l'an prochain en France. Il s'est félicité que "plus de la moitié des jeunes sortant de ces structures ne récidivent pas, contre 1 sur 50 avant".


DIJON (AFP), le 24 juillet 2006 - Le directeur et trois hommes encadrant des jeunes au centre "Défense deuxième chance" d'Etang-sur-Arroux (Saône-et-Loire) ont été licenciés à la suite d'un stage de cohésion qui s'est transformé en entraînement militaire, a-t-on appris lundi auprès de leur tutelle.

La gendarmerie a été saisie et une enquête est en cours.




Les bagnes d'enfants, dieu merci, ça n'existe plus
Jacques Fresco, ed. Maspero, avril 1974



Page 14 :

Ils contestaient la marginalité réputée des "voyous" en général, et du placé en institution. La popularisation de leur lutte, les échanges avec la population, furent ainsi pour eux particulièrement fructueux.

Ils contestaient le hasard de leur placement. Ils trouvaient qu'il suffit de peu pour que toute une vie soit chamboulée.

Ils contestaient enfin la repression dont ils étaient l'objet dans l'institution où ils étaient placés.

... Ils évoquent toujours au départ leur demande d'aide ou celle de leurs parents, indispensable devant les conditions éprouvantes qu'ils rencontrent.


Cette introduction de 1974 est à mettre en regard d'autres enquêtes et rapports plus récents.

Enfants placés
les "rapts" de l'Administration
iFRAP, Société Civile n°43, janvier 2005

Des visites dans un climat de suspicion

On compte chaque année en France probablement 300 décès d’enfants maltraités, et 2000 viols d’enfants dans leur famille. L’obligation de dénoncer les risques de maltraitance permet sans doute de diminuer le nombre de ces drames.

Mais cette obligation a des effets pervers : elle installe une suspicion entre les parents et les fonctionnaires de l’aide sociale. Comme le décrit une mère, "j’ai eu le malheur de parler de mes difficultés financières à l’assistante sociale. Tous les services sociaux se sont mis sur mon dos. On me reproche de ne pas bien nourrir mes enfants, de ne pas leur acheter des habits neufs, de ne pas les emmener chez le coiffeur. D’où le signalement, puis le placement. Pourquoi l’Etat donne-t-il 150 € par jour à mes gamins en les séparant de leur maman ?". D’après le rapport Navés-Cathala, du nom de deux inspecteurs généraux de l’administration, sur les "accueils provisoires et placements d’enfants et d’adolescents" (juin 2000), l’administration a acquis une réputation de "rapteuse".

Le rapport 2004 de la "Défenseure des enfants" appelle à une amélioration du dialogue entre les parents et les travailleurs sociaux, "faute de quoi les services responsables continueront d’être ressentis, parfois, comme des voleurs d’enfants".


Suivi, contrôle et évaluation du travail social et de l'intervention sociale
Françoise Bas-Theron, Stéphane PAUL et Yves Rousset
Inspection générale des affaires sociales
Rapport n°2005034, juillet 2005
La documentation Française

Voir l'article consacré aux pignoufs et aux pignoufferies.


De l'avis du Conseil de l'Europe, le citoyen devrait avoir confiance, devrait pouvoir faire valoir ses droits d'une manière effective. Mais en France il a été dit très récemment que la justice doit faire peur. Dans la rubrique "La justice à Bobigny" on peut constater que l'indépendence semble être remise en cause, nous en arriverions même à réclamer et à nous faire servir bientôt la tête de nos juges...

« Une justice de qualité : quelle évaluation pour y parvenir ? »

Réunion multilatérale à Urbino, Italie, 26-28 septembre 2002
Conseil de l'Europe,
Coopération juridique

L’exigence d’une justice efficace mais de qualité, la nécessaire mise en place d’un système continu d’évaluation des juridictions, les divers aspects d’une telle démarche-qualité ont été certains des thèmes discutés lors d’une réunion multilatérale qui s’est tenue à Urbino en Italie du 26 au 28 septembre.

Cette réunion, organisée conjointement par le Conseil de l’Europe, l’Université d’Urbino et l’Union européenne des Rechtspfleger, a été ouverte par le Ministre italien de la Justice, le Vice-Président du Conseil Supérieur de la Magistrature italien et le Directeur Général des Affaires juridiques du Conseil de l’Europe, et a réuni plus de 130 professionnels de la justice ou représentants des Ministères de la Justice, provenant de 17 Etats membres ou candidats du Conseil de l’Europe.


Le but de la CEPEJ est d’améliorer l’efficacité et le fonctionnement du système judiciaire des Etats membres, afin d’assurer que toute personne relevant de leur juridiction puisse faire valoir ses droits de manière effective, renforçant ainsi la confiance des citoyens dans la justice et de permettre de mieux mettre en oeuvre les instruments juridiques internationaux du Conseil de l’Europe relatifs à l’efficacité et à l’équité de la justice.

La justice ne doit pas seulement être efficace mais doit également atteindre un niveau satisfaisant de qualité. A cette fin, un juste équilibre doit être trouvé entre d’une part, la rapidité et la productivité du système judiciaire et d’autre part, le respect des autres garanties de l’article 6 de la CEDH, notamment l’équité et l’indépendance la justice.