June 18, 2006

De l'autre côté de la planète la Société a aussi ses maux


Les politiciens français solicitent déjà l'armée, l'encadrement militaire, usent aussi de tactiques et moyens militaires pour tenter d'endiguer les troubles imputés à une certaine jeunesse et catégories de populations résidant en France.

De l'autre côté de la planète la Société a aussi ses maux pour lesquels elle a également recours aux moyens et à l'efficacité de l'armée. L'article qui suit est surtout une belle illustration encore de la capacité de l'homme à nuire à son milieu naturel.

Par le passé, l'immigration fût jugée utile à la France. Mais aujourd'hui, quelques catégories de la population sont invitées à quitter le territoire car elles poseraient des problèmes spécifiques à la Société.

Dans l'article qui suit on peut relever que l'éradication des crapauds venimeux vise à protéger d'autres prédateurs...

SYDNEY (AFP) - Le ministre de l'Environnement de l'Etat d'Australie-Occidentale a sollicité l'aide de l'armée auprès du gouvernement fédéral pour enrayer une invasion de crapauds venimeux.

Mark McGowan a écrit au ministre de la Défense, Brendan Nelson, pour obtenir l'intervention des militaires basés dans les Territoires du Nord voisins.

"L'armée dans les Territoires du Nord est la meilleure d'Australie", a fait valoir le ministre cité dimanche par la radio nationale. "Nous sollicitons le Commonwealth (gouvernement fédéral) pour nous aider à combattre cette terrible menace pesant sur la faune d'Australie occidentale", a-t-il ajouté.

Les crapauds dits de canne à sucre (Bufo Marinus) prospèrent dans le Nord de l'Australie. Les amphibiens disposent derrière leur tête de petits réservoirs contenant un venin si puissant qu'il peut provoquer en l'espace de quelques minutes la mort des crocodiles, des serpents et autres prédateurs.

Ils ont été introduits dans l'Etat du Queensland dans les années 1930 pour combattre les coccinelles, qui dévastaient les champs de canne à sucre des côtes de cet Etat tropical.

Les crapauds ont cependant proliféré au point d'atteindre une population de plusieurs millions d'individus menaçant la faune et la flore.

Sauf erreur d'attributions ou de dates... Les pensées qui suivent viennent faire écho étrange à cette dépèche et à la politique appliquée depuis quelques temps, en France.

L'homme est un loup pour l'homme, pensée de Plaute, 254-184 av. J.-C.

Pour Hobbes, 1568-1679, à l'état de nature l'homme est un loup pour l'homme, la socialisation rendrait l'homme meilleur.

Mais pour Rousseau, 1712-1778, tout serait bien sortant des mains de l'auteur des choses, l'homme serait naturellement bon et ce serait la société qui le déprave.


Certains étrangers seraient donc de trop sur le territoire mais ce 20 juin la France rend encore hommage aux arts primitifs et inaugure les nouveaux bâtiments du quai Branly :

Un musée en train de naître, c’est toujours un événement. Lorsqu’il s’agit du déjà mythique "Musée du quai Branly", où seront présentés en plein cœur de Paris les arts et civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques autour de magnifiques collections hissées au rang des trésors du monde extra-européen, ce n’est plus "un" événement mais une suite d’événements.
Embassade de France en Egypte

Nous avons mangé la forêt : Georges Condominas au Vietnam.
23 juin - 17 décembre 2006

Georges Condominas est né en 1921 à Haïphong d’un père métropolitain et d’une mère métisse (portugo-sino-vietnamienne). Après des études secondaires à Paris, une licence en droit et les Beaux Arts à Hanoi, des études de lettres et d’ethnologie en France, il revient au Vietnam pour son premier terrain de recherches : Il effectue ainsi en 1948 et 1949 un séjour chez les Mnong Gar du village de Sar Luk, comme stage de terrain pour l’Ecole Française d’Extrême Orient.


En avril 2000, le Président de la République Jacques Chirac inaugurait au musée du Louvre, à Paris, les salles consacrées aux arts d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques. Le pavillon des Sessions, qui accueille ces œuvres, connaît déjà un beau succès.
diplomatie.gouv.fr


Bordeaux : une lycéenne bulgare menacée d'expulsion
Sophie Austruy (à Bordeaux)
17 juin 2006, (Le Figaro, rubrique France)

IMMIGRATION Zineb, excellente élève de première S, va devenir sans papiers en atteignant ses 18 ans.

C'EST sans stress que Zineb a passé l'épreuve écrite du bac de français cette semaine. Les angoisses de cette lycéenne, en première S au lycée Michel-de-Montaigne à Bordeaux, se situent ailleurs. Le 15 août prochain, l'autorisation provisoire de séjour de cette Bulgare de 18 ans arrivera à expiration. Car la Préfecture ne lui a donné qu'une autorisation provisoire afin qu'elle puisse passer les épreuves de français du bac.

«J'ai peur d'avoir à rentrer»

[...] Zineb ne peut se résoudre à cette perspective. «Je suis arrivée à Bordeaux il y a cinq ans, avec mes parents et mon frère. J'avais seulement un sac de vêtements. Désormais, mon pays, c'est ici», lance-t-elle dans un français parfait.




Le nouveau Musée du Quai-Branly


Le Monde, 17 juin 2006
Quai Branly : les ratés d'un musée "exemplaire" pour les handicapés

[...] Le président de la République, ayant fait du handicap un de ses chantiers prioritaires, a insisté dès l'origine du projet pour que celui-ci soit non seulement accessible aux personnes handicapées mais "exemplaire" en ce domaine. [...] La CCDSA a dressé un inventaire précis des points à corriger mais, lors de sa dernière inspection, mercredi 14 juin, plusieurs des documents demandés manquaient. Elle n'a pas pu effectuer la visite prévue, évitant ainsi d'avoir à donner un avis défavorable. [...] Les représentants de l'Association des paralysés de France (APF) qui ont participé aux groupes de travail constitué en amont et vérifié l'avancée des réalisations, ne cachent pas leur déception : "Jean Nouvel est passé complètement à côté de la plaque", regrette Jean-Marc Bernard, responsable de la cellule cadre de vie.

June 16, 2006

RFI-soir : La justice française face aux erreurs judiciaires

Présentation : Vincent Roux
Réalisation : Véronique Fournier

Le 14 juin le ministre de la Justice, Pascal Clement rencontrait les membres de la commission parlementaire d’enquête sur l’affaire d’Outreau, avant de déposer son projet de loi de réforme de la justice à l’Assemblée. Le tout sur fond de polémique autour du juge d’instruction Fabrice Burgaud et de sa responsabilité dans le fiasco judiciaire d’Outreau.

L'équipe RFI-soir recevait :

- Gérard Lheritier, fondateur du prix Monte-Cristo qui récompense un livre témoignage sur une erreur judiciaire. Il est également auteur de Intime corruption, l’affaire des timbres rares de Monaco (l’Archipel) qui raconte l’affaire qui lui a valu plusieurs années d’exil.

- André Kaas, finaliste du prix Monte-Cristo, auteur de Pas de pitié pour les innocents (Michel Lafon)

- Karine Duchochois, l’une des acquittées d’Outreau, qui a publié Moi Karine, innocente et cassée (Plon)

Sans doute le sommet de l’œuvre de Dumas, Le comte de Monte-Cristo a été écrit en 1844. Avec cette fabuleuse histoire de transformation d’un homme soumis à la pire des injustices, qui accède à une fortune illimitée et à la toute puissance et mène à bien une implacable vengeance, Dumas a créé un véritable mythe. En témoignent les innombrables reprises et adaptations de Monte-Cristo, tant dans la littérature qu’au cinéma.
L’œuvre de Dumas en ligne

June 14, 2006

La valeur ajoutée de la rumeur sur Internet

WASHINGTON (AFP) - Ce pourrait n'être qu'une expérience de potache dont raffolent les internautes: glissez quelques bonbons Mentos dans une bouteille de Coca light, et sans même secouer en sortira un magnifique geyser de plusieurs mètres de haut.

...
L'entreprise - le fabricant italien des bonbons Mentos -, qui ne dépense que 20 millions de dollars par an en publicité aux Etats-Unis, chiffre à plus de 10 millions la valeur ajoutée de la rumeur internet, et envisage même une collaboration avec les deux auteurs d'eepybird, "par exemple pour qu'ils fassent une démonstration plus importante" selon M. Healy.

Du côté de Coca-Cola on est beaucoup moins enthousiaste. "La folie autour des Mentos ne correspond pas à l'image" de Diet Coke, a assuré au Wall Street Journal la porte-parole du géant du soda américain, Susan McDermott. "Nous préférerions que les gens boivent (du Diet Coke) plutôt qu'ils essaient de faire des expériences avec".

Reste la grande question: est-il dangereux de boire du soda en mangeant des Mentos? "Une grande partie du gaz disparaît quand vous buvez. Ensuite, quand les bulles sont libérées dans votre estomac, celui-ci peut s'étirer un peu, et il sait aussi comment se libérer des pressions excessives", expliquent les auteurs d'eepybird. "Mais ne soyez pas stupides: ne testez pas les limites de votre estomac".

June 12, 2006

Déséquilibre : des fonctionnaires en accusation

LONDRES (AFP) - Une enquête administrative a été ouverte contre des fonctionnaires de Newcastle (nord-est de l'Angleterre) accusés de se droguer, d'avoir des relations sexuelles dans les toilettes de leur bureau et de passer plus de temps à danser qu'à travailler.

Les faits ont été dénoncés dans un courrier au journal local, The Evening Chronicle, par un fonctionnaire d'une agence locale du ministère de l'Agriculture, "consterné devant le niveau de dépravation atteint par ses collègues de travail".

"Les faits ont été constatés par les caméras de surveillance", affirme ce "corbeau", sous le couvert de l'anonymat: "Et la liste est longue des actes choquants et horribles perpétrés au travail, dont des relations sexuelles dans les toilettes". De même, "prendre de la drogue ou parler de façon insultante" est devenu banal, accuse ce fonctionnaire vertueux.

Selon cette lettre de dénonciation, certains employés ont également été pris sur le fait par les caméras en train de sauter nus du haut des armoires de rangement des dossiers. Et les salariés auraient pour habitude de se défier dans des concours de bras-de-fer ou des compétitions de danse hip-hop.

De même, l'un des gags les plus habituels consisterait apparemment à laisser du vomi dans des gobelets en plastique soigneusement dissimulés dans les armoires, jusqu'à ce que l'odeur fasse son oeuvre...

Un porte-parole de l'Agence des paiements aux agriculteurs, une branche du ministère de l'Agriculture, a confirmé lundi l'ouverture d'une enquête officielle sur ces allégations visant l'agence de Newcastle, précisant au passage qu'une personne a déjà été licenciée et que des procédures disciplinaires ont déjà été engagées contre d'autres salariés.

Après l'amour, Bernadette a découpé Luc
Libé, mardi 30 mai 2006, extraits :

Il y a quelque chose d'angélique chez Bernadette. Visage lisse, régulier, cheveux blonds sagement coiffés. Une voix douce et une syntaxe naturellement raffinée. Il serait agréable d'écouter parler cette jolie femme de 46 ans, chef du service d'éducation d'une association d'aide aux jeunes en difficulté, Pluriel 94.

«Il fallait qu'on se quitte...» Comme dans un thriller, le récit commence presque joyeusement, par l'évocation d'un rendez-vous amoureux. «Luc m'a appelé vers 23 heures, je suis allé le chercher à la gare RER de Neuilly-Plaisance. Nous étions contents de nous retrouver. A la maison, nous nous sommes fait des bisous, des câlins, puis nous avons bu du vin grec, et on a fait l'amour. C'était un peu violent, mais j'étais consentante. J'avais acheté des mezze chez Picard. Il est venu manger nu, sur mes genoux. Là, j'ai commencé à lui dire qu'il fallait qu'on se quitte...»

Lorsqu'il est remonté, j'ai tiré. Il y avait beaucoup de sang. Je voyais toutes ces choses, le sang, mais je ne me rendais pas vraiment compte, c'était irréel. Je me suis retrouvée avec une hache à la main, je lui ai retiré les bras et les jambes. Un peu après, je me suis couchée, j'ai dormi deux heures. J'avais gardé une main de Luc dans la mienne...» Juste une main, séparée du bras.

Au réveil, Bernadette a tout nettoyé, la hache, ses cheveux, les traces de sang dans la maison. Elle a mis les morceaux de son amant dans sept sacs.

L'arme chargée, la hache neuve, tout était «prêt à l'avance», estime Me Louis, l'avocat de la famille de Luc.


L'avocat général a renoncé à requérir la préméditation. En empathie avec la «vie baroque» de l'accusée, Jean-Pierre Sabatier réclame vingt ans de prison.
Libé, 1er juin 2006

June 10, 2006

L'encadrement policier

MONTFERMEIL (AFP) - Environ 150 personnes de la cité des Bosquets à Montfermeil, théâtre de récentes violences urbaines, ont manifesté samedi après-midi pour dénoncer une présence trop forte de la police dans leur quartier.

A l'initiative de l'association Solidarité 93, des habitants, rejoints par ceux d'autres quartiers, ont manifesté dans le calme du quartier des Bosquets jusqu'à la mairie.

C'est dans ce quartier limitrophe de Clichy-sous-Bois, que les émeutes avaient débuté en novembre dernier, et qu'ont eu lieu d'autres incidents les 29, 30 et 31 mai dernier.

"Les CRS encerclent le quartier des Bosquets en permanence, on se sent agressés au quotidien. Ils essaient de faire régner un climat de peur alors que nous demandons tout simplement le dialogue", a expliqué Samba Fadiga, président de l'association Solidarité 93.

Selon la Préfecture, trois compagnies de CRS, soit 240 hommes sont déployés en permanence sur l'ensemble du département de la Seine-Saint-Denis depuis les incidents de l'automne dernier.

En revanche, aucune section de CRS n'a été déployée du 1er au 27 mai à Montfermeil, contrairement à la ville voisine de Clichy-sous-Bois où 31 sections - 2480 hommes ? - y ont stationné tout le mois de mai.

"Nous sommes tous là pour mettre fin à cet état de siège qui règne ici depuis plusieurs mois. La présence des CRS ne règle aucun problème. Il faut remettre en place la police de proximité afin de créer un lien entre jeunes et policiers", précise Matthias Ott, représentant départemental du Parti Socialiste.

"On veut que la police soit moins présente dans notre quartier. Nos enfants sont agacés de voir quotidiennement des policiers, alors on essaie de les calmer. Certains n'osent même plus aller acheter du pain par peur de se faire contrôler", raconte Sissoko, père africain de quatre enfants.

Le collectif "Libres et égaux", rassemblant des organisations politiques, syndicales, associatives et des habitants de Montfermeil organisera la semaine prochaine un débat public sur "la façon dont sont traités les habitants des Bosquets".

Des échauffourées violentes avaient opposé fin mai à Montfermeil les forces de l'ordre à une centaine de jeunes cagoulés qui avaient caillassé le domicile du maire, auteur en avril d'un arrêté anti-bandes.

Jeunes et policiers: une communication interrompue dans le 93

LA COURNEUVE, Seine-Saint-Denis (AP), vendredi 9 juin 2006, 14h11 - Six mois après les émeutes en banlieue, la situation reste tendue dans les cités difficiles de Seine-Saint-Denis où les échanges entre jeunes et forces de l'ordre se réduisent souvent aux injures. Las de recevoir des projectiles, les policiers sont plus méfiants que jamais, tandis que les jeunes les accusent de leur manquer de respect et de les provoquer.

"On n'a pas de grand dialogue avec eux", confie Sam, 26 ans, qui habite depuis 1983 aux 4.000 de la Courneuve. "Ils parlent pas avec les jeunes", relève également Rachid, 30 ans, qui a toujours vécu dans cette cité. Les deux jeunes hommes n'ont pas souhaité donner leur patronyme.

Loïc Lecouplier, du syndicat Alliance 93, avance une explication. "Quand vous travaillez et que vous risquez de vous prendre une barre de fer ou un rail de chemin de fer sur votre voiture quand vous passez, ou une boule de pétanque sur la tête, vous n'êtes pas dans une bonne configuration pour engager un dialogue", souligne ce policier de 41 ans, en poste en Seine-Saint-Denis depuis vingt ans.

Les jeunes se disent victimes de contrôles d'identité arbitraires. "Une semaine, je me suis fait contrôler trois fois pour rien", se souvient Brahim, 22 ans, qui est ami avec Sam depuis qu'ils ont participé ensemble à un voyage en Afrique du Sud organisé par la municipalité de La Courneuve. "Tu sors de ton ascenseur, tu te fais contrôler. C'est abuser", considère-t-il. "Si j'étais un petit Blanc bien sapé, je pense pas que ce serait pareil".

"Un contrôle d'identité est toujours justifié", assure une jeune gardienne de la paix qui travaille à Aulnay-sous-Bois et qui a souhaité garder l'anonymat, "soit par des réquisitions émanant du procureur, soit parce que des crimes ou délits ont été commis dans le même temps à proximité du lieu".

Cependant, des jeunes de la cité de l'Abreuvoir, à Bobigny, affirment même avoir été interpellés sans raison. "On était assis à côté du bâtiment, à côté de la porte. Ils nous ont embarqués", dénonce Karim, 24 ans. "Soi-disant pour dégradation de bien public", précise Antonio Ferrara, 19 ans.

Tout en reconnaissant que certains policiers sont "sympas", Karim déplore que d'autres "se prennent pour des cow-boys". "Les plus zélés, on leur donne des surnoms", plaisante-t-il. Et le groupe de copains de citer "cheveux longs", "grand con", "Sherman" (en référence au film "Le Professeur Foldingue" avec Eddie Murphy) ou encore "Schumacher" ("parce qu'il aime bien les courses-poursuites").

Antonio affirme qu'un policier a un jour salué la bande par un "Alors, les p'tits bâtards?". D'après lui, "ils nous tutoient mais ils veulent qu'on les vouvoie".

La jeune policière d'Aulnay dément. Selon elle, la forme de politesse est employée "systématiquement". Cependant, "les jeunes sont vouvoyés jusqu'à une certaine limite (...) A outrage, à partir du moment où il y a les insultes, il se peut qu'il y ait un tutoiement".

Les forces de l'ordre essuient de nombreuses injures dans les cités. "Actuellement sur Montfermeil, j'ai des collègues psychologiquement qui sont complètement largués, qui n'en peuvent plus", rapporte Loïc Lecouplier. "En tant que femme, c'est encore plus difficile", confie la gardienne de la paix. "Vous faire insulter de 'salope' et de 'pute' à longueur de journée..."

Originaire de province comme 80% des policiers franciliens, selon Alliance 93, elle explique qu'elle a appris à "garder son sang-froid, faire comme si de rien n'était, ne pas répondre aux insultes et puis rester de marbre".

Mais il n'y a pas que les injures qui pleuvent. "Les jets de pierre, c'est quasiment quotidien", selon Loïc Lecouplier. La jeune policière dit avoir reçu une pierre sur le bras "pas plus tard qu'il y a 15 jours".

Aux 4.000, tandis qu'un adolescent fait une roue arrière sur un scooter et que des enfants jouent au ballon, Rachid raconte: "Les CRS, ils provoquent. Ils voient des jeunes jouer au foot, ils viennent les contrôler. Le soir, ils braquent leurs grosses lampes sur les gens. Et après, ils se demandent pourquoi ça caillasse".

"Vous ne savez pas la pression qu'ils mettent quand ils sont dans leur voiture, quand ils mettent les gyrophares, quand ils viennent et qu'ils vous fouillent", lance Kamel, un habitant de Bondy âgé de 26 ans.

Selon Loïc Lecouplier, "les policiers sont très, très méfiants" sur le terrain. "Ils sont tous robotisés", rétorque Brahim, qui aimerait que les relations soient plus "humaines" entre jeunes et forces de l'ordre.

La jeune policière estime pour sa part que les jeunes y sont aussi pour quelque chose. "Ils ne cherchent pas, eux, la communication. Même quand on arrive et qu'ils sont victimes, jamais ils ne s'ouvrent à nous", regrette-t-elle, tout en disant les comprendre. "Chacun à sa place, de toute façon". AP

June 8, 2006

Technopure dépose plainte

MARSEILLE (AP) - La société Technopure, qui a participé à la première partie du désamiantage de l'ancien porte-avions Clemenceau, a déposé plainte contre X mercredi auprès du doyen des juges d'instruction de Marseille pour "dénonciation calomnieuse, infraction au Code des douanes, de l'environnement et de la consommation et entrave à la justice", a-t-on appris de source judiciaire.

La plainte a été déposée par son gérant, Jean-Claude Giannino, au nom de cette société installée aux Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône). Le plaignant affirme avoir subi un préjudice moral et financier à la suite de la mise en cause par la ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, de Technopure relative à d'éventuelles irrégularités.

La ministre avait écrit le 14 février au procureur de la République de Marseille, en invoquant un certain nombre de dysfonctionnements. Pour l'avocat de l'entreprise, Me Jean-Jacques Campana, "il ne faut pas que la raison d'Etat écrase une société de droit privé. Technopure n'a commis aucune infraction. Elle veut que son honneur soit rétabli et que soient éclaircies les zones d'ombre du dossier".

Des divergences sur le tonnage effectif d'amiante étaient apparues en cours d'enquête. Le "Clemenceau" est arrivé le 17 mai à Brest après trois années d'un périple qui l'avait d'abord conduit de Toulon (Var) jusqu'en Inde. AP

Suivi des incidents au CEA : Caradache, etc, etc.

MARSEILLE (AP) - Un incident nucléaire de niveau 1 s'est produit le 1er juin au centre du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) de Cadarache (Bouches-du-Rhône), a-t-on appris mercredi auprès du CEA.

L'incident, qui a eu lieu à l'occasion d'une manoeuvre de déchargement sous eau d'assemblages de combustibles, a été classé au premier niveau de l'échelle des risques, qui en compte sept.

"Lors des opérations de déchargement, les éléments de protection neutronique associés aux assemblages de combustibles à l'intérieur d'un conteneur ont été retirés prématurément. Cette anomalie a pour origine l'application d'une procédure inadaptée", précise le CEA dans un communiqué.

Le CEA se veut toutefois rassurant, affirmant de même source que "l'état de sûreté a été constamment maintenu du fait des marges de sécurité existantes". L'anomalie "n'a pas eu de conséquence sur le personnel ni sur l'environnement", précise le CEA. AP

June 7, 2006

27 mai, fin d'un périple en Amérique du sud

Je pense que je vais très prochainement changer de blog, changer également de mode de communication.

J'ai découvert les bananes frites au Brésil, la gastronomie de ce pays, très diversifiée, est excellente. United Fruit Company ne semble pas avoir eu d'intérêt particuliers au Brésil ou au Chili. L'économie du Brésil est basée sur la production et l'exportation des ressources naturelles (bois, café, soja, jus d'orange, minerai de fer) et de produits faiblement manufacturés.



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SANTIAGO (AP), 27 mai 2006 - Jacques Chirac a achevé samedi sa visite d'Etat au Chili, et sa tournée sud-américaine, en prenant au pas de course l'air de Santiago, ainsi que de son métro, principal symbole de la coopération économique franco-chilienne. L'occasion de mettre en avant la "proximité culturelle" entre la France et ce pourtant lointain pays.

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Avant une étape chilienne au pas de course, Jacques Chirac avait passé deux jours dans la capitale visionnaire du Brésil, aux côtés du président Luiz Inacio "Lula" da Silva. Ce rapide périple sud-américain aura été le moyen pour le président français de resserrer les liens avec ces deux pays, les plus en pointe de la région, et d'y faire la promotion des entreprises françaises.

Et aussi l'occasion de confirmer une même vision du monde, celle de la multipolarité et de l'engagement en faveur d'une mondialisation "humanisée", Chili et Brésil étant les complices de Paris sur les financements innovants de l'aide au développement. Les trois pays sont en effet partenaires dans l'instauration d'une taxe sur les billets d'avion, destinée à financer la lutte contre les grandes pandémies, sida, malaria, tuberculose. Après avoir pris l'air à Brasilia puis Santiago, Jacques Chirac regagne donc Paris.

Mais l'actualité française l'aura un peu suivi en Amérique du Sud, avec la polémique sur l'amnistie de son ancien ministre des Sports Guy Drut, venue se rajouter à l'affaire Clearstream. Et celle du monde aussi: le président français a demandé samedi matin "un moment de recueillement" pour les victimes du tremblement de terre en Indonésie. AP


En France, parfum banane, qui ne connait pas les Bams ? Ne pas en abuser, nous sommes inégaux devant la balance. Lorsqu’un tennisman professionnel mange quatre bananes pendant un match, il maigrit. Quand une femme de quarante ans en mange une seule devant la télévision, elle grossit. C’est injuste mais c’est comme ça.





TOULOUSE (AFP) - L'ex-directrice financière du Secours populaire de Haute-Garonne a été condamnée vendredi à la peine maximale de 7 ans de prison par le tribunal correctionnel de Toulouse, pour avoir détourné 1,136 million d'euros au détriment de l'association humanitaire.

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"Nous allons faire appel (...) C'est une peine qui ne tient pas compte des circonstances particulières. On doit lui donner une chance", a déclaré l'avocat de l'ex-directrice, Me Laurent de Caunes, en rappelant que l'ancien président de l'Association pour la recherche sur le cancer (ARC), Jacques Crozemarie, avait été condamné en 2000 à 4 ans ferme "dans une affaire similaire" portant sur 300 millions d'euros.

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Tout en saluant cette "peine exemplaire", l'avocat du Secours populaire, Me Raphaël Darribère, a émis "un regret: toute la lumière n'a pas été faite sur l'utilisation des sommes détournées". "Elle n'a pas pu tout dépenser. Où est cet argent?", s'est-il interrogé.

June 6, 2006

Il a un rève mais ne donne pas de précisions

PARIS (AP), 6 juin, 9h09 - Le ministre de la Cohésion sociale Jean-Louis Borloo a "un rêve" pour les 100 à 150.000 jeunes en marge de l'école et du monde du travail.

Interrogé mardi matin sur France-Inter sur un grand projet qu'il aurait dans ses cartons avant la présidentielle de 2007, il a confié: "J'ai un rêve. Ca concerne les 100 à 150.000 jeunes qui ont entre 13-14 et 18-19 ans qui sont ni vraiment à la porte de l'école, ni vraiment à la porte de l'entreprise, ni à la porte d'ailleurs de la fonction publique".

"Là, j'ai un rêve. Je pense que je pourrai vous en parler d'ici quelques semaines", a ajouté Jean-Louis Borloo en refusant de donner plus de précisions. "Pour faire un rêve, il faut bousculer les habitudes. Et pour bousculer les habitudes, il vaut mieux que les habitudes soient prises par surprise".

Le ministre de l'Emploi a laissé entendre qu'il était en train de consulter des partenaires. "Regardez le plan senior comme il a été concerté". AP

Jean-Louis Borloo mène une scolarité plutôt brillante au lycée Janson de Sailly et commence à se passionner pour la philosophie et l'histoire. Parallèlement à ses études, il assume le poste de chef scout durant de nombreuses années.
De Wikipedia, au 6 juin 2006


PARIS (AP), 6 juin 2006, 16h39 - Après Jean-Louis Borloo, c'est Michèle Alliot-Marie qui a renvoyé mardi Ségolène Royal dans les cordes en lui rappelant que certaines de ses propositions en matière de sécurité existent déjà. Quant à un encadrement militaire des jeunes délinquants, "l'armée n'est pas un substitut à la prison".

"On voudrait parfois utiliser l'armée comme un centre de redressement pour les jeunes dès leur première incartade. Je le dis tout net, cela n'est pas sérieux! Les militaires ne sont pas des agents pénitentiaires", a répliqué la ministre de la Défense lors des questions à l'Assemblée nationale. "L'armée n'est pas un substitut à la prison".

"MAM" a rappelé qu'il existe déjà un dispositif "défense deuxième chance", où d'anciens militaires et des enseignants encadrent des jeunes "en difficulté" pour les "aider à s'en sortir". Ils apprennent "le respect des règles, le respect des autres, le respect de soi", "on les forme à des métiers", a-t-elle expliqué.

Onze centres seront ouverts au total à l'automne et "l'objectif des 10.000 jeunes accueillis dans plus de vingt centres dès la fin de l'année 2006 est en passe d'être acquis", s'est-elle félicitée. Les résultats de ces centres "sont à la hauteur des attentes et extrêmement prometteurs", a assuré la ministre de la Défense.

Dans la matinée, le ministre de l'Emploi Jean-Louis Borloo avait également répondu à Ségolène Royal en soulignant que les "internats-relais" qu'elle préconise pour les "perturbateurs" des collèges sont déjà "en place depuis un an grâce au plan de cohésion sociale". Mais "je n'ai pas le souvenir qu'elle ait assisté au moindre débat" à l'Assemblée, a-t-il ironisé. Il s'est au passage "réjoui" du bilan "mitigé" dressé par la candidate à la candidature sur les 35 heures.

A charge pour le patron des députés UMP Bernard Accoyer d'enfoncer le clou: "il faudra bien choisir entre la gauche paillettes et la gauche kaki", a-t-il raillé devant les difficultés du PS à élaborer son projet après les sorties chocs de Mme Royal. AP

May 29, 2006

Le nuage de Tchernobyl rattrape le professeur Pellerin


C'est le titre de l'article de Libé, par Eric FAVEREAU, 28 mai 2006.

Si les informations de Wikipedia sont exactes, elles peuvent être éditées voire falsifiées par n'importe qui, cette mise en examen n'a rien d'étonnant. Bientôt 2007...


Extraits :

Vingt ans après le passage du nuage de Tchernobyl, le Pr Pellerin, responsable de la radioprotection en France à l'époque, est convoqué par la justice mercredi • Selon nos informations, il devrait être mis en examen pour «tromperie aggravée». Et bénéficier du statut de témoin assisté pour «blessures involontaires» • La juge Marie-Odile Bertella-Geoffroy instruit le dossier dit des «cancers de Tchernobyl»

Plus de cinq ans après le dépôt de la plainte, et plus de vingt ans après l'explosion de Tchernobyl, c'est la fin d'une première étape d'un marathon judiciaire. Une lenteur d'autant plus impressionnante qu'aujourd'hui les faits reprochés - à savoir une dissimulation du passage du nuage de Tchernobyl au-dessus du ciel français (lire ci contre) - sont largement admis. Pour autant, cette rétention d'informations vaut-elle mise en examen? La juge d'instruction a multiplié les expertises, contre-expertises et perquisitions. Elle a pu noter que les cabinets ministériels (en particulier celui d'Alain Madelin, alors ministre de l'Industrie, et celui de Michèle Barzach, alors ministre de la Santé) ont été peu informés. D'où l'explication de cette mise en examen unique, celle d'un haut fonctionnaire, Pierre Pellerin, aujourd'hui âgé de 82 ans.

Selon les parties civiles, la juge s'est appuyée sur le fait que «faute d'avoir transmis des informations, des aliments ont pu être contaminés». Un grand nombre de pays européens voisins avaient pris, eux, des mesures de protection.

Reste la traduction juridique de l'affaire et, d'abord, le choix de la qualification: la tromperie aggravée. Dans ces dossiers sanitaires, c'est une question complexe. Faut-il parler de blessures volontaires, d'empoisonnement, de non-assistance à personne en danger? Juridiquement, la qualification de tromperie s'applique à des personnes qui sont dans la chaîne de production. Là, ce n'est pas le cas. Mais le qualificatif «aggravé» est employé quand l'action «a des conséquences dommageables sur l'homme». Ce qui est éventuellement le cas.

Le parquet, qui suit de près l'instruction, a adopté la même logique que la juge, manifestement rassuré que l'affaire ne remonte pas au niveau politique.

Amiante : Charbonnages de France visée par une plainte
Le Monde, 30.11.05

« Les HBL ont, dans les années 1980, minimisé les risques, freiné la prévention et biaisé les réglementations en vigueur alors qu'elles disposaient, pour protéger leurs salariés, de moyens techniques exceptionnels et d'une connaissance approfondie du danger », indique Me Antoine Fittante, avocat des sept plaignants.


13 mai 2006 - Communiqué aux membres de l'Appel des 100 pour le renouveau de la protection de l'enfance par Claude ROMEO, Directeur Enfance et Famille - Conseil Général de la Seine-Saint-Denis et Jean-Pierre ROSENCZVEIG, Président du Tribunal pour Enfants de Bobigny - Président de DEI France.

May 27, 2006

Un traitement radical, par un spécialiste

DOMAT/EMS, Suisse (AP) - Aux petits maux, les grands remèdes! Suite à une désinsectisation, une maison a été entièrement détruite par le feu dans la nuit de vendredi à samedi à Domat/Ems dans le canton suisse des Grisons (est).

Les occupants des deux logements ont pu quitter leur domicile à temps, a précisé samedi la police cantonale. Le foyer de l'incendie a été localisé dans une cloison de l'appartement du rez-de-chaussée. Il est dû à un traitement de lutte contre les insectes effectué par un spécialiste quelques jours auparavant. AP

Trop petit pour la prison

SIDNEY, Nebraska (AP) - Estimant qu'un prévenu de 1,55 mètre reconnu coupable d'agression sexuelle sur enfant était trop petit pour survivre en prison, une juge du Nebraska a préféré le condamner à dix ans de liberté surveillée.

La magistrate Kristine Cecava estimait que Richard Thompson, 50 ans, méritait une longue peine, mais elle a expliqué qu'il se trouverait particulièrement en danger en prison. "Vous êtes un délinquant sexuel et vous vous en êtes pris à un enfant", a-t-elle déclaré. Mais "vous n'êtes pas un prédateur, vous n'entrez pas dans cette catégorie".

Thompson sera surveillé par un système électronique pendant les quatre premiers mois et ne devra jamais se trouver seul avec une personne mineure ou fréquenter une femme dont les enfants sont âgés de moins de 18 ans. La juge lui a également ordonné de se débarrasser de ses documents pornographiques. Il risque 30 jours de prison chaque année de sa liberté surveillée s'il ne respecte pas scrupuleusement ces conditions. AP

May 22, 2006

Une invitation au Moyen Age

Magazine de l'Université trimestriel et
bilingue, «Universitas Friburgensis»

Une invitation au Moyen Age

Le Moyen Age tel qu'on le côtoie à l'Université de Fribourg grâce aux diverses branches enseignées, ou simplement le Moyen Age au quotidien, dans la vie de tous les jours, voilà l'objet du dossier de ce deuxième numéro d'Universitas Friburgensis. Ce dossier se veut plus un parcours initiatique qu'un reflet exhaustif de l'Institut d'histoire médiévale, ce qui expliquera l'absence d'un panorama complet de domaines scientifiques médiévaux comme les sciences islamiques et l'histoire de l'Eglise du Moyen Age.

Du sommaire,

Paul-Henri Steinauer : De l'injustice en droit privé, février 1993

Que doit faire le juge chargé d'appliquer une loi lorsqu'il a la conviction que la solution à laquelle conduit cette loi est injuste? Doit-il se réfugier dans un légalisme somme toute assez confortable, et laisser au législateur la responsabilité de ses choix? Doit-il au contraire s'écarter de la solution légale, quitte à remettre en cause l'antique principe de la séparation des pouvoirs?


Le tribunal pour enfant,
Nanterre

Le juge des enfants - un magistrat professionnel - est spécialement chargé de la protection des mineurs en danger et de la répression des actes commis par les mineurs délinquants.

Lorsque la santé, la sécurité ou la moralité d’un enfant sont en danger, ou quand les conditions de son éducation sont compromises, il peut être amené à enquêter sur l’environnement social et familial de l’enfant pour décider ensuite soit du maintien de l’enfant au sein de sa famille, soit de son placement auprès d’un établissement spécialisé ou d’une famille d’accueil.

En savoir plus...

Mickey et Minnie grandeur nature

Quand Eurodisney recrutait en consultant illégalement les fichiers de police
Par Arnaud Devillard, 01net, vendredi 19 mai 2006, 19h35

Eurodisney, c'est Mickey et Minnie grandeur nature, Dingo qui sert la main aux enfants et Donald qui se dandine entre les manèges. Mais quand le parc d'attraction recrute, le tableau s'avère nettement moins mignon. Jeudi 18 mai, le parquet de Meaux, en Seine-et-Marne, a placé sous mandat de dépôt deux gendarmes retraités, devenus détectives privés, qui recueillaient illégalement des informations tirées des fichiers de police. Selon le quotidien Le Parisien des 17 et 18 mai, ils en revendaient à Eurodisney qui s'en servaient pour faire le tri parmi les candidats à l'embauche…

Les gendarmes à la retraite font l'objet d'une information judiciaire pour « violation de secret professionnel » mais aussi « corruption ». Car, pour avoir accès aux fichiers, ils passaient par un gendarme, en activité lui, du centre technique de la gendarmerie nationale de Rosny-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis.

May 19, 2006

Justice et psychiatrie : normes, responsabilité, éthique

Ouvrage - Cote : 616.89 JUS - (disponible)

Justice et psychiatrie : normes, responsabilité, éthique

LOUZOUN, Claude ; SALAS, Denis
RAMONVILLE SAINT-AGNE : ERES , 1998, 312 P.
Approches du statut civil de la personne protégée : une évolution tutélaire. Libertés individuelles et droit à la santé : autonomie ou paternalisme ? Dangerosité et responsabilité pénale. L'expertise psychiatrique : auteurs et victimes. Les délinquants sexuels. Les soins psychiatriques en milieu carcéral.
Aux confins de la Raison se recoupent historiquement les champs de la justice et de la psychiatrie. Aux confins de la raison juridique rétributive de rencontrent la rationalité psychiatrique et la défense sociale. Aux confins de la psychiatrie se présentent l'appel à la loi, l'exigence de droits et l'offre de services à la justice. Le dialogue entre justice et psychiatrie entrepris dans cet ouvrage se veut tout autant critique que constructif. Il apporte réflexions éthiques et ouvertures dans les débats actuels concernant : La tutelle à la personne au nom d'un droit protecteur des personnes vulnérables. L'évaluation de la loi relative à l'hospitalisation psychiatrique (problème du consentement, des droits et de l'éthique). Le devenir du concept de responsabilité et de ce qui y est afférent : les expertises, celle des auteurs et celle des victimes (et notament celle des enfants victimes d'abus sexuels). La substitution du surveiller et punir par le soigner et punir dans ses implications relatives aux soins en milieu carcéral et face aux délinquants sexuels. Ce livre est issu de sessions à l'Ecole nationale de la magistrature organisées par Anne Valentini et Michel Doumenc, maîtres de conférences, et placés sous la direction de Claude Louzoun (psychiatre, psychanaliste, président du Comité européen : droit, éthique et psychiatrie) et de Denis Salas (magistrat, membre de l'Institut des hautes études sur la justice).

May 16, 2006

Les troubles de la personnalité selon le DSM IV anglosaxon

Selon le DSM IV, il existe 10 troubles de la personnalité :

1. "La personnalité paranoïaque" est caractérisée par une méfiance soupçonneuse envers les autres dont les intentions sont interprétées comme systématiquement malveillantes. (manque de confiance)
2. "La personnalité schizoïde" est caractérisée par un détachement des relations sociales et une "froideur emotionnelle" (seule sans vrais amis)
3. "La personnalité schizotypique" est caractérisée par des distorsions en terme de connaissances et perceptions et des conduites excentriques (monde imaginaire)
4. "La personnalité antisociale" est caractérisée par un mépris et une transgression des droits d'autrui et l'exploitation sans vergogne des autres." (psychopathie)
5. "La personnalité,borderline" ou "état Iimite" est caractérisée par un problème de gestion des émotions, une impulsivité, problèmes relationnels, image de soi instable conduisant fréquemment à des conduites autodestructrices. ("sur-emotif")
6. "La personnalité histrionique" est caractérisée par une quête permanente d'attention. ("remarquez-moi")
"La personnalité narcissique" est caractérisée par un sentiment de supériorité par rapport aux autres, un besoin d'être admiré et un manque d'empathie." (s'aime lui-même)
7. "La personnalité évitante" (personnalité phobique ou phobie sociale) est caractérisée par une inhibition sociale, par des sentiments de ne pas être à la hauteur et une hypersensibilité au jugement négatif d'autrui." (pas à la hauteur)
8. "La personnalité dépendante" est caractérisée par un comportement soumis lié à un besoin excessif d'être pris en charge. (pas réellement autonome)
9. "La personnalité obsessionnelle-compulsive" est caractérisée par une préoccupationpar l'ordre, la perfection et le contrôle. (prisonnière de comportements)


Le DSM III comportait ce trouble de la personnalité qui a été retiré du DSM IV (vraisemblablement en raison d'une faible fiabilité entre les notations) :

1. "La personnalité passive aggressive" est caractérisée par une résistance passive à toutes sortes de demandes.