April 26, 2007

la LDH présente son « état des droits de l'Homme en France »

PARIS (AFP) - La Ligue des droits de l'Homme a présenté jeudi l'édition 2007 de son "état des droits de l'Homme en France", déplorant une "régression continuelle des libertés" et condamnant particulièrement le bilan de Nicolas Sarkozy, candidat UMP à la présidence et ex-ministre de l'Intérieur.

Qualifiant la "vision du monde" de M. Sarkozy d'"absolument terrifiante", le président de la LDH, Jean-Pierre Dubois, a laissé peu de suspense sur la prise de position du comité central samedi dans le duel Nicolas Sarkozy-Ségolène Royal. "Il faut réagir avant qu'il ne soit trop tard", a-t-il martelé, parlant de "grave régression en matière de droits fondamentaux depuis cinq ans".

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- Une dégradation des libertés -

Retour clandestin au pays natal de leurs enfants


«Libération» a rencontré à Lyon la famille albanaise expulsée au Kosovo en décembre.
Les Raba : retour clandestin au pays natal de leurs enfants
Libé, le 26 avril

Il y a quelques jours, dans un square de Lyon où elle se promenait avec ses enfants, Shpresa a été interpellée par une dame . «Madame Raba, vous êtes revenue ! Ça fait plaisir.» Shpresa a eu peur. Elle a dit que, non, elle n'était pas Madame Raba. La dame devait confondre. Mais cette dernière a insisté. Elle a expliqué avoir vu le film sur la famille Raba tourné au Kosovo par un militant du Réseau éducation sans frontières (RESF) et diffusé cet hiver lors d'une conférence à l'Opéra de Lyon. Dans ce film, Shpresa Raba, 27 ans, racontait comment elle, son mari, Jusuf, et leurs trois enfants avaient été expulsés le 6 décembre vers le Kosovo. Et comment ils vivaient, depuis, reclus dans ce pays qu'ils avaient fui cinq ans plus tôt. Ils disaient qu'ils tenteraient tout pour «rentrer» en France. Le pays où deux des trois enfants sont nés. Où ils ont une grande partie de leur famille. Où ils se sentent chez eux.

(...) Peur. La semaine dernière, après quatre mois «d'exil», ils sont rentrés. Illégalement. Ils vivent, depuis, cachés dans la région lyonnaise par des amis et des membres du Réseau éducation sans frontières. Ils ont peur de tout. D'être reconnus. D'être arrêtés, et à nouveau expulsés. Pourtant, suivant les conseils du RESF et de leurs proches, les Raba ont décidé de sortir de la clandestinité. Aujourd'hui, à midi, ils tiendront une conférence de presse sur leur histoire à l'Assemblée nationale.

(...) Ofpra. Les Raba vont déposer, dans les prochains jours, une demande d'asile auprès de l'Ofpra. Sans certitude d'obtenir gain de cause. Lors de leur ­ première ­ arrivée en France en 2001, ils avaient cru que cela ne poserait pas de problème. Les frères de Jusuf avaient, eux, déjà obtenu le statut de réfugié. Avec un dossier similaire : tous ont fui le Kosovo car, bien qu'Albanais, ils avaient refusé de participer aux exactions contre les Serbes aux côtés de l'UCK. En France, l'un des frères de Jusuf s'est même vu accorder la nationalité française. Pourtant, le statut de réfugié a été refusé à Shpresa et Jusuf.

(...) Durant les quatre mois qu'ils ont passé à Orahovac, la ville du Kosovo d'où ils sont originaires, les Raba ont gardé un contact permanent avec la France. RESF a assuré leur survie matérielle, grâce à de l'argent et des téléphones. Des journalistes, dont un de Libération , sont venus les voir. Les amis, les copains d'école de Qirim, l'aîné (8 ans), appelaient aussi quotidiennement. A Gray, les voisins de leur immeuble sont allés en délégation voir l'office HLM pour exiger que l'appartement des Raba ne soit ni vidé ni reloué, expliquant qu'ils allaient revenir. «C'est ce qui nous faisait tenir», explique Shpresa. Avec Jusuf, ils avaient promis aux enfants ce retour. «On ne pensait qu'à ça.» Ils ont finalement trouvé un passeur fin mars. Contre 7 000 euros.

(...) Vie normale. Les deux petits, Dashnor, 5 ans, et Dashroje, 3 ans, n'ont toujours pas compris qu'ils étaient à nouveau en France. «Pour eux, la France, c'est notre appartement à Gray», explique Shpresa. A Lyon, les Raba vivent clandestinement. Ils ne se déplacent jamais tous ensemble, ne donnent l'adresse de ceux qui les cachent à personne. Mais commencent à préparer le retour à la vie normale dont ils rêvent. Qirim passe ses journées avec des profs à la retraite qui lui font l'école. «Il faut qu'il rattrape ce qu'il a manqué pour passer en CE2», explique Shpresa, reprenant un instant le ton assuré du parent d'élève. Shpresa, en albanais, signifie «espoir».

Actualité | International
Les polices américaines face à la radicalisation des gangs

Le phénomène des "maras", ces bandes ultraviolentes, se répand malgré la coopération des forces de l'ordre.


TAPACHULA, au sud du Mexique, pensait être épargnée par les maras, ces gangs de jeunes ultra-violents qui s'entre-tuent en Amérique centrale. Les premiers corps sont apparus en 2003 : des clandestins tués par des racketteurs, des jeunes gens tatoués portant la marque de la MS ou de la 18, les deux principales maras centraméricaines.

« Les gangs se sont intéressés aux migrants en route pour les États-Unis qui voyagent sur nos trains de marchandise, explique Augusto del Pino Estrada, procureur général adjoint de la ville. Ils prennent leur argent, ils violent leurs femmes, ils sont aujourd'hui présents dans presque tous les États du Mexique. »

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- Un passeur contre 7000 euro -

Un policier parisien suspecté dans une affaire de terrorisme


Lutte antiterroriste : deux policiers sanctionnés
Un agent se voit reprocher d'avoir parlé à une femme liée à des islamistes radicaux.
Libé, le 26 avril

Un pataquès dans le petit monde de la lutte antiterroriste a conduit à deux «expulsions» de policiers spécialisés de leur service. Un jeune gardien de la paix d'origine maghrébine, recruté voilà trois ans à la section antiterroriste (SAT) pour sa connaissance de la langue arabe, a été délogé de ce poste sensible à la brigade criminelle, car suspecté d'avoir trop parlé à une femme liée à des islamistes radicaux. Vu le contexte des attentats d'Alger, la direction de la police judiciaire de Paris a déplacé ce «hâbleur» et a saisi l'IGS, la police des polices, d'une enquête : «Il n'a pas balancé de choses sur le terrorisme mais il a quand même parlé d'une affaire sans conséquence. Il a été imprudent de bavarder en privé avec cette femme. Quand bien même il s'agit de trucs anecdotiques, on ne peut plus avoir confiance», dit un commissaire.

Mais cette affaire en cache une autre.
Ce traducteur beur est «apparu sur un "zonzon" des RG». Sur cette «écoute d'un suspect», branchée par un officier des Renseignements généraux de Seine-Saint-Denis (RG 93), une femme raconte qu'elle connaît «un flic de la Crim' qui lui a dit ceci et cela». ...

PARIS (AFP) - L'Inspection générale des services (IGS) a été saisie la semaine dernière d'une enquête interne sur un gardien de la paix de l'antiterrorisme suspecté de fuites vers de présumés islamistes radicaux, a-t-on appris de sources policières confirmant une information du Monde daté de jeudi.

Cette procédure liée à ce que certains qualifient des "dysfonctionnements" policiers intervient en marge d'une enquête sur un réseau terroriste présumé, dont ces sources assurent qu'elle "n'a pas été entravée".

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- Le gardien ne nie pas connaître cette femme -

La Commission européenne reste muette


La Commission européenne reste muette
7sur7.be, 28/03/07

La Commission européenne s'est refusée à tout commentaire, mercredi midi, après l'annonce de la mise sous mandat d'arrêt de trois personnes, dont un de ses fonctionnaires, dans le cadre d'un présumé scandale de corruption lié à la location de bâtiments. Elle s'est bornée à préciser que cette affaire trouvait son origine dans une plainte déposée par un tiers sous la Commission Prodi.

L'exécutif européen prendra, si les soupçons sont confirmés, toutes les mesures nécessaires pour récupérer les sommes qui ont été détournées, sans chiffrer encore celles-ci. Selon les maigres informations livrées par la Commission européenne, c'est une plainte d'un tiers auprès de l'OLAF (Office européen de lutte anti-fraude) déposée à l'époque de la Commission Prodi (1999-2004) qui est à l'origine de cette enquête qui a débouché mercredi sur l'inculpation et l'arrestation de trois personnes pour faux et usage de faux, corruption, escroquerie et association de malfaiteurs. (belga)

Faux, corruption et escroquerie à la Commission européenne

7sur7.be, 28/03/07

Trois personnes ont été placées sous mandat d'arrêt suite aux perquisitions menées à Bruxelles, notamment à la Commission européenne et dans le bureau d'un assistant parlementaire au Parlement européen.

Association de malfaiteurs
La première personne inculpée est un fonctionnaire européen italien (46 ans), la seconde est l'assistant italien (60 ans) d'un parlementaire européen également italien et, enfin, la troisième personne est un Italien qui émane du privé (39 ans), actif au sein d'une société immobilière. Tous trois ont été inculpés de faux et usage de faux, corruption, escroquerie et association de malfaiteurs.

Opération internationale
Une trentaine de perquisitions avaient été menées hier/mardi en Belgique. D'autres perquisitions avaient été menées simultanément en Italie, en France, au Grand-Duché de Luxembourg mais le parquet de Bruxelles ignore si celles-ci ont débouché sur des interpellations.

Marchés publics
Suite à une dénonciation (datant du 30 juin 2004) de l'OLAF (l'Office européen de Lutte Anti-Fraude), une enquête visant des faits présumés de corruption de fonctionnaires européens, d'infractions aux lois sur les marchés publics, d'association de malfaiteurs, d'organisation criminelle, de violation du secret professionnel et de faux et usage de faux, a été ouverte par le parquet de Bruxelles. Elle s'intéresse aux conditions dans lesquelles certains marchés publics européens ont été passés dans le cadre de la recherche d'immeubles destinés à abriter les délégations de la Commission européenne en dehors des pays membres de l'Union européenne et dans le cadre de l'installation d'équipements de sécurité destinés à ces bâtiments.

Plus de 10 ans de fraude
Le dossier a été mis à l'instruction le 1er juillet 2004. Selon le parquet de Bruxelles, le montant de la fraude est estimé à plusieurs millions d'euros. La période infractionnelle s'étendrait sur plus de dix ans.

La justice belge prononce un non-lieu au bénéfice d'Edith Cresson
Article paru dans le Monde du 01.07.04

(...) « TOLÉRANCE ZÉRO »

Confronté à une tempête médiatique et à la fronde du Parlement européen, l'exécutif bruxellois avait démissionné en 1999. L'Italien Romano Prodi, successeur de Jacques Santer, avait ensuite décrété la « tolérance zéro » à l'égard de toute fraude et ou corruption.

C'est sans doute ce qui explique la volonté de la Commission européenne, engagée dans une opération « transparence », et qui s'était constituée partie civile devant la justice belge, de faire durer l'« affaire Cresson ». Mercredi 30 juin, l'ensemble des commissaires devaient d'ailleurs recevoir l'ancien responsable de la recherche, à laquelle l'exécutif reproche toujours d'avoir enfreint ses obligations professionnelles. Des membres de la Commission avaient même évoqué une action devant la Cour européenne de justice.

La position de Mme Cresson, qui a laissé à Bruxelles le souvenir d'une très bonne commissaire au caractère difficile, semblait toutefois renforcée avant cette séance d'explication, qu'elle avait sollicitée il y a plusieurs mois. Le fait d'être officiellement « blanchie » par la justice belge est évidemment un atout que ses avocats ne manqueront pas d'utiliser.


L'Express, le 11 juillet 2006
Union européenne
Edith Cresson jugée coupable de favoritisme

L'ancien Premier ministre français Edith Cresson s'est bien rendue coupable de favoritisme quand elle était membre de la Commission européenne, mais elle peut garder sa retraite, a estimé la Cour de justice de l'Union européenne.

La Cour de justice de l'Union européenne a estimé que l'ancien Premier ministre français Edith Cresson s'est bien rendue coupable de favoritisme quand elle était membre de la Commission européenne.

Les juges de Luxembourg n'ont pas entièrement suivi la Commission, qui demandait la suppression totale de ses droits à la retraite, ni l'avocat général de la Cour, qui prônait la réduction de moitié de ses émoluments et avantages.

Ils ont estimé que la publicité donnée à cette affaire, qui a entraîné la démission collective de la Commission en mars 1999, avait suffisamment nui à la réputation d'Edith Cresson.

"Si la violation des obligations découlant de la charge de membre de la Commission appelle en principe l'application d'une sanction, la Cour juge (qu'il) y a lieu de considérer que le constat du manquement constitue en soi une sanction appropriée et de dispenser par conséquent Mme Cresson de sanction sous la forme d'une déchéance de son droit à pension ou d'autres avantages en tenant lieu", peut-on lire dans leur arrêt.


Actualité | International
Scandale financier à la Commission européenne
Le Figaro, 29 mars 2007

Trois Italiens, dont un fonctionnaire de la Commission, sont détenus à Bruxelles. L'affaire a des ramifications en France.

LA COMMISSION Barroso est éclaboussée depuis hier par un scandale financier visant des fonctionnaires européens, soupçonnés d'avoir reçu, pendant dix ans, des pots-de-vin de plusieurs millions d'euros en échange de l'attribution de marchés publics. Révélée au lendemain des célébrations du cinquantenaire du traité de Rome, l'affaire embarrasse l'exécutif européen, qui prêche la « tolérance zéro » à l'égard de la corruption.

Trois Italiens ont été mis en examen et écroués hier à Bruxelles pour « corruption, faux et usage de faux, escroquerie et association de malfaiteurs »
par la juge belge ­Berta Barnardo-Mendez. Arrêtés à Bruxelles, où ils résident, les trois inculpés sont Giancarlo Ciotti, 46 ans, fonctionnaire de la Commission, ancien chef d'unité, chargé des infrastructures immobi­lières ; Sergio Tricarico, 39 ans, attaché parlementaire du député de centre gauche Gianni Rivera ; et Angelo Troiano, 60 ans, promoteur immobilier. Les deux derniers inculpés sont originaires du même village du sud de l'Italie, Potenza, entre les Pouilles et la Calabre, ce qui donne à l'affaire un parfum mafieux.

Très organisés, les trois associés ont mis sur pied un système de trucage des marchés publics proposés par la Commission pour ses représentations à l'étranger, notamment en Inde ou en Albanie. Grâce à des complicités internes et à un accès privilégié aux infor­mations, ils garantissaient à des entreprises « amies » de remporter les appels d'offres de la Commission pour les locations d'immeubles et les contrats de sécurité de ces bâtiments. Les marchés concernés s'élèvent à une dizaine de millions d'euros.

« Il nous faudrait un parquet européen pour aller plus vite »

Dans cette enquête tentaculaire, où la justice belge s'avoue déjà débordée, l'ensemble des complices n'ont pas encore été identifiés. En France, le gérant d'une entreprise de sécurité de Moselle a été mis en garde à vue ; un entrepreneur du Val-de-Marne, en contact avec les Italiens de Bruxelles, a été interrogé par la brigade financière ; une agence immobilière a été perquisitionnée dans le Finistère. Aucune arrestation n'a eu lieu en France. Des comptes bancaires ont été saisis en Belgique et au Luxembourg et les domiciles des suspects ont été fouillés en Italie.

Découverte à l'époque de la Commission Prodi, cette affaire a été dénoncée au parquet de Bruxelles en 2004 par l'intermédiaire de l'Office européen de lutte antifraude, l'Olaf. La justice belge aura attendu trois ans avant de lancer, ce mardi, des perquisitions simultanées dans quatre pays européens, mobilisant 150 policiers au total. « C'est là où le bât blesse, regrette-t-on à l'Olaf. Nos enquêtes ne sont absolument des priorités pour les justices nationales. Il nous faudrait un parquet européen pour aller plus vite. »

Après l'affaire Cresson, qui a contraint la Commission Santer à démissionner en 1999, puis l'affaire « Eurostat » qui a ébranlé la Commission Prodi en 2003, ce scandale rattrape l'équipe de José Manuel Barroso, prise au dépourvu lors des perquisitions à son ­siège, mardi.
Prête à lâcher ses fonctionnaires malhonnêtes, la Com­mission s'estime victime de cette affaire de corruption, qui a conduit à une hausse abusive de ses loyers et de ses achats de matériels. L'exécutif européen n'exclut pas de se porter partie civile dans le dossier ouvert en Belgique.


- Plus de 10 ans de fraude -

April 25, 2007

Marianne : « Sarkozy fusille hortefeux »




Marianne n°522 du 24 avril


Nicolas Sarkozy minimise les propos de Brice Hortefeux sur la proportionnelle
Le Monde, 14 avril 2007
Extraits :

Nicolas Sarkozy s'est démarqué, vendredi 13 avril, des propos de son bras droit Brice Hortefeux sur l'introduction d'une dose de proportionnelle aux élections législatives. "Brice Hortefeux s'exprimait à titre personnel" a déclaré M. Sarkozy lors d'un déplacement à Meaux."Il a le droit d'avoir son opinion. Ceux qui me soutiennent ont des identités, des parcours, des convictions. C'est parfaitement leur droit, il n'y a rien de choquant à cela. En tout cas, cette déclaration ne m'engage pas", a-t-il ajouté.

(...) "C'est un ballon d'essai (...) J'avance, je vois si on me tombe dessus et après on ajuste", expliquait au Monde, Brice Hortefeux, jeudi.


LONDRES (AFP) - Les pièces jaunes de 1 penny (1,5 centime d'euro) égarées ou dormant dans des fonds de tiroirs représenteraient l'équivalent de 65 millions de livres (95 millions d'euros), selon une étude publiée mardi par la presse britannique.

Cette étude suggère qu'un montant de 26 millions de livres (38 millions d'euros) en pièces d'un cent traînent ainsi dans les caniveaux et sur les trottoirs britanniques.

Près de 11 millions de livres (16 millions d'euros) sont oubliés dans les sacs à mains, 7,8 millions de livres (11,5 millions d'euros) dans les voitures, 5,9 millions de livres (8,6 millions d'euros) sous les coussins des canapés.

Une très large proportion des pièces de 1 penny peuvent aussi se trouver dans les larges bouteilles des comptoirs de pubs, ou encore dans ces jeux de fêtes forraines où les enfants laissent tomber leurs pièces dans l'espoir que leur accumulation en fassent chuter un plus grand nombre dans le déversoir.

Le Royal Mint, l'institut chargé de frapper la monnaie britannique, a estimé que plus de 6,5 milliards de pièces de 1 penny avaient disparu depuis leur mise en circulation en 1971. Selon le Mint, 38% de tous les pennies émis sont perdus.


- « C'est un ballon d'essai (...) » -

La rupture selon Benoît XVI




Un article du Canard


- « Circulez, y a plus rien à croire ! » -

Disparition de l'UDF

PARIS (Reuters), extrait - François Bayrou annonce la disparition de l'UDF et son remplacement par un nouveau parti centriste baptisé Parti démocrate.

"D'ores et déjà, pour changer définitivement la politique française, j'annonce la création d'un nouveau parti politique, le Parti démocrate", a déclaré le candidat de l'UDF à l'élection présidentielle arrivé en troisième opposition au premier tour, lors d'une conférence de presse dans un grand hôtel parisien.


- Remplacé par le parti démocrate -

À vingt années-lumière, une autre Terre


Au 10 avril 2007 :

Nicolas Hulot n'a qu'à bien se tenir... John Travolta a trouvé comment l'humanité survivra à la catastrophe écologique annoncée. C'est à la fois simple et compliqué, il suffit de coloniser une autre planète ! "Il serait temps de s'y penser sérieusement", a-t-il déclaré. Une solution qui coule de source pour un acteur adepte de la Scientologie (et dont l'une des théories est que l'humanité serait d'origine extraterrestre...coucou Xenu !)...

Actualité | Sciences & Médecine
À vingt années-lumière, une autre Terre
Le Figaro, le 25 avril

Une équipe franco-suisse a détecté la première exoplanète où pourrait exister de l'eau liquide. Elle se trouve à seulement 20,5 années-lumière de notre système solaire.

HABITABLE, mais pas forcément habitée : la planète découverte par une équipe d'astronomes français, suisses et portugais autour de l'étoile Gliese 581, à seulement 20,5 années-lumière de la Terre, pourrait abriter un océan d'eau liquide. Comme la présence d'eau est une condition nécessaire, bien que pas suffisante, pour l'apparition de la vie, il s'agit d'un événement considérable pour la communauté scientifique et, au-delà, pour l'humanité tout entière. Comme le souligne Jean-Loup Bertaux, chercheur au Service d'aéronomie du CNRS et l'un des signataires de l'article à paraître dans la revue Astronomy & Astrophysics, « c'est une étape décisive dans le long chemin qui nous mène vers la découverte d'éventuelles autres formes de vie dans l'Univers. »

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- Un membre de l'église de la scientologie aurait-il eu raison ? -

Des manifestants sur le toit du siège de l'Unedic





Des manifestants sur le toit du siège de l'Unedic à Paris (12e), mercredi 25 avril. AFP/MARTIN BUREAU

Des chômeurs et des intermittents occupent le toit du siège de l'Unedic
Le Monde, 25 avril

Plusieurs dizaines de chômeurs et intermittents du spectacle continuaient, dans la jounrée du mercredi 25 avril, à occuper le toit et le dernier étage du siège de l'Unedic, dans le 12e arrondissement de Paris. En milieu de matinée, selon la coordination, "une centaine" de manifestants se trouvaient sur le toit, tandis que la direction comptait pour sa part "environ 35 personnes".

(...) Les manifestants souhaitent "notamment obtenir des réponses sur les vraies données du chômage, de l'indemnisation, et des radiations", selon leur communiqué. Les manifestants réclament aussi la non-application du nouveau protocole régissant l'indemnisation-chômage des quelque 100 000 intermittents du spectacle ; plus généralement, ils souhaitent une "refonte" du régime d'assurance-chômage en faveur de tous les chômeurs.

Les manifestants ont déployé une banderole proclamant "Tiens, t'es radié!" et une autre de la Coordination des intermittents et précaires d'Ile-de-France, à l'origine de cette action avec l'association de chômeurs AC! Paris. "Nous n'envisageons pas du tout de quitter les lieux. Les forces de l'ordre ont tenté de nous expulser hier mais y ont renoncé devant notre résistance et le fait qu'il y a quarante mètres en dessous de nous", a assuré à l'AFP un des occupants du toit, Loïc, intermittent du spectacle. ...


- Un message brouillé par l'image -

Une chose rare car en principe illégale


PARIS (Reuters) - Yvan Keller, un homme de 45 ans qui s'est suicidé à Mulhouse (Haut-Rhin) en septembre dernier avant d'être présenté à la justice, pourrait avoir tué une vingtaine de vieilles dames en Alsace, apprend-on de source proche de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ).

Ceci en ferait un des tueurs en série les plus meurtriers de l'histoire judiciaire.

"Nous avons une vingtaine de dossiers potentiellement imputables à Yvan Keller, qui demandent à être confirmés. s'il n'y a pas de preuve absolue, ils ne lui seront jamais imputés. C'est un pied de nez final qu'il nous fait", a-t-on ajouté.

Yvan Keller avait dit à un juge, avant son suicide dans une cellule du tribunal de grande instance le 22 septembre, avoir tué sept personnes.

La police avait engagé un examen de tous les décès de vieilles dames en Alsace dans les dernières années, reprenant les témoignages et les circonstances ayant entouré ces morts considérées alors comme naturelles.

Dans une vingtaine de cas, il apparaît vraisemblable qu'Yvan Keller ait tué des septuagénaires en les étouffant avec un oreiller, après s'être introduit par effraction chez elles, avant de leur dérober des bijoux ou des valeurs.

Le tueur aurait ainsi financé sa passion du jeu et son goût pour les restaurants luxueux, mis au jour par la police après une enquête de personnalité. La PJ va continuer l'examen de tous les cas suspects.

Les polices allemande et suisse mènent des investigations sur d'autres affaires. Selon le journal Le Parisien mercredi, l'empreinte génétique (ADN) d'Yvan Keller a été retrouvée au domicile suisse d'une vieille dame morte dans les années 1990.

STRASBOURG (Reuters) - Un double crime commis en 1986 en Lorraine, jadis imputé à Patrick Dils, pourrait rester à jamais un mystère car la nouvelle instruction menée contre le tueur en série Francis Heaulme se dirige vers un non-lieu.

Le juge d'instruction de Metz Thierry Monfort le déclare publiquement - chose rare car en principe illégale en raison de la règle du secret de l'instruction - dans un entretien publié par Le Républicain lorrain et Le Monde et dans des déclarations à France info.

"C'est triste à dire, mais on n'a plus de piste.
On va bien être obligé de faire un non-lieu. Avec les délais légaux, je ne vois pas ça avant septembre", dit-il.

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- L'avocat de Dils furieux -

L'idée coloniale en France




De l'idée coloniale en France
de 1871 à 1962
Raoul Girardet, Hachette, 2005.IV






Du livre noir du colonialisme
XVIe-XXIe siècle : de l'extermination à la repentance
Marc Ferro, Hachette, 2004.III


- 25 avril 1972 -

April 24, 2007

Nicolas Sarkozy, victime


PARIS (AFP) - Environ 200 chômeurs et intermittents du spectacle se sont installés, mardi soir, sur le toit du siège de l'Unedic (régime d'assurance chômage), dans le XIIe arrondissement de Paris.

(...) "C'est là (au siège l'Unedic) que se décide notre sort, nous avons envie de faire entendre notre voix entre les deux tours de l'élection présidentielle car les sujets qui nous concernent n'ont pas été abordés par les candidats", a expliqué Isabelle, membre de la Coordination.


De Villier, victime, lui aussi :

Philippe de Villiers dénonce le "système de corruption" des sondages
Le Monde, le 18 avril

Il est devenu courant que des candidats critiquent les sondages. Mais Philippe de Villiers a été particulièrement virulent, mercredi, à Orange dans le Vaucluse : "Avec leur argent, les candidats à l'élection présidentielle ont acheté des sondages avec des redressements favorables, j'allais dire avec des blanchiments favorables", a affirmé la candidat du Mouvement pour la France, lors d'un point-presse dans la ville de Jacques Bompard, ex-frontiste rallié au MPF.

Philippe de Villiers a dénoncé "le système pourri, le système de corruption" des sondages, comparable à de "la fraude électorale". Il a accusé les partis de payer pour obtenir des résultats favorables.

LE GRAND-QUEVILLY, Seine-Maritime (AP) - Nicolas Sarkozy a dénoncé mardi soir le "front commun des haines" que la gauche essaie de constituer contre lui pour le deuxième tour de l'élection présidentielle, lors d'une réunion publique au Grand-Quevilly (Seine-Maritime), où il a enregistré de nouveaux ralliements de l'UDF.

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- On aura tout lu -

Expertises "ambiguës et contradictoires", selon le procureur

VALENCE (AFP) - Le procureur de la République de Valence, Jean-Pierre Nahon, a annoncé mardi que le résultat des expertises complémentaires menées sur le corps du petit Julien ne permettait pas "de définir les conditions exactes et précises du décès de l'enfant".

"Malgré tous les rapports que j'ai reçus, dont le dernier en date m'a été remis vendredi, on aboutit à des conclusions ambiguës et parfois contradictoires", a expliqué M. Nahon à l'AFP.

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- Un rapport de synthèse à suivre dans un mois -

Un jugement sévère dénoncé par les défenseurs des libertés


PARIS (AFP) - Quelque 100 à 120 cimetières subissent chaque année des profanations, dont les auteurs agissent parfois pour des motifs racistes ou antisémites, souvent sans inspiration idéologique et presque toujours pour obtenir "un écho médiatique", selon la police.

CHICAGO (AP) - Après avoir passé 25 ans en prison pour viol, Jerry Miller a été innocenté lundi, grâce à une analyse ADN. Il est le 200ème détenu ainsi disculpé aux Etats-Unis en 18 ans, un nouveau cap de franchi pour cette technique qui a profondément modifié le travail de la justice et mis l'accent sur ses failles.

Jerry Miller, 48 ans, ne sera donc plus répertorié comme un délinquant sexuel. En apprenant la fin du cauchemar, il a souri. "Je veux m'occuper de ma vie, commencer une vie, avoir une vie", a-t-il déclaré à l'issue de l'audience qui l'a disculpé pour ce crime commis sur un parking de Chicago, en 1981.

DAMAS (AFP) - Le tribunal pénal de Damas a condamné mardi l'avocat et militant des droits de l'Homme Anouar Bounni à cinq ans de prison pour "propagation de fausses informations", un jugement sévère dénoncé par les défenseurs des libertés dans le pays.

"Cette décision est politique et inique. Elle vise à faire taire les autres (opposants) et à terroriser les activistes des droits de l'Homme en Syrie", a déclaré l'avocat Khalil Maatouk à l'AFP.

"Ils veulent bâillonner définitivement (l'opposition) pour que seule l'opinion des autorités soit entendue", a-t-il ajouté.

Me Bounni, 48 ans, a été condamné pour avoir "propagé de fausses informations qui affaiblissent la nation".

La justice syrienne lui reproche d'avoir rendu publique en avril 2006 la mort en prison d'un jeune détenu politique, Mohammad Chaher Haissa, qui était incarcéré selon lui dans des "conditions inhumaines".

Anouar Bounni devra aussi verser 2.000 dollars d'"indemnités" au ministère des Affaires sociales et du travail pour appartenance à une organisation locale des droits de l'Homme dépourvue d'autorisation officielle.

L'avocat a refusé de faire appel du jugement. "Il a estimé que le tribunal n'était pas indépendant", a indiqué à l'AFP son frère, l'écrivain Akram Bounni.

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- L'avocat a refusé de faire appel du jugement -

Philippe Bas a présenté un ultime plan

Un "plan" pour les personnes atteintes d'une maladie chronique
LE MONDE | 24.04.07

A deux semaines du second tour de l'élection présidentielle, le ministre de la santé, Philippe Bas, a présenté, mardi 24 avril, un "plan" destiné à "améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de maladies chroniques" dont la mise en oeuvre avait été inscrite dans la loi de santé publique du... 9 août 2004. En France, quelque 15 millions de personnes sont atteintes d'une maladie chronique.

On compte ainsi 3,5 millions d'asthmatiques - principalement des enfants et des jeunes adultes - 2,5 millions de diabétiques, autant d'insuffisants rénaux, 3 millions de patients atteints d'une maladie rare (drépanocytose, sclérose latérale amyotrophique, mucoviscidose,...), 500 000 personnes atteintes d'épilepsie, 300 000 de polyarthrite rhumatoïde. S'y ajoutent des affections telles que broncho-pneumopathie obstructive, le cancer, le sida ou les maladies neuro-dégénératives qui concernent 850 000 personnes âgées.

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- Il n'avait pourtant pas de quoi créer des crêches sûres -