July 29, 2006

Le bâtiment aurait-il pu changer le cours de l'histoire ?

Jetzt könnten die letzten Fragen über das Schicksal des Riesen endgültig geklärt werden. "Es wird sicherlich schon bald die ersten Expeditionen geben", sagte Hanz Günter Martin von der Deutschen Gesellschaft zur Förderung der Unterwasserarchäologie (Deguwa) im Gespräch mit SPIEGEL ONLINE. Dabei könne man nicht nur herausfinden, wie die "Graf Zeppelin" wirklich gesunken sei. "Denkbar wäre auch eine Antwort auf die Frage, wie nahe der Flugzeugträger an der Einsatzbereitschaft war und ob er noch in den Krieg hätte eingreifen können."

Spiegel, 28. Juli 2006
"GRAF ZEPPELIN"
Sonar identifiziert Nazi-Flugzeugträger



Launch ceremony in Kiel in 1938: Compared to the British
and American aircraft-carriers, the "Graf Zeppelin" could
only take a limited number of airplanes on board, because
of space taken up by unnecessary artillery. - Spiegel.de



World Cup: Italy v. Germany
by Lisa Goldman on Tue 04 Jul 2006 09:34 PM IDT | Permanent Link
So tonight Italy plays Germany and Haaretz newspaper asks...


Surplus store... Chocking

Je suis tombé là dessus en cliquant sur une pub de Haaretz.com pour du "surplus militaire" en vente en ligne sur israelmilitary.com. Cette scène me rappelle un été en Irlande du nord où les enfants prennaient aussi part au conflit...




Two Brothers at the Kotel

Poster, $22.00
Measurement-50x35cm


Israël peut-il vraiment détruire le Hezbollah ?
Le Figaro, 20 juillet 2006

« L’illusion d’une solution miracle s’évanouit »

Le quotidien Yediot Aharonot évoque déjà une « amère victoire ». « Aucun des objectifs fixés par le premier ministre ne sera atteint », estime un éditorialiste. « Les soldats enlevés ne seront pas restitués sans contrepartie, le Hezbollah ne sera pas désarmé et l'armée libanaise ne fera pas grand chose à la frontière ». Le Haaretz renchérit : « D'une façon ou d'une autre, l'illusion d'une solution miracle s'évanouit ».

Au sein de l’administration israélienne, le ton change également. « Je pense qu'en fin de compte, nous ramènerons les soldats à la maison et si l'une des voies passe par une négociation sur le sort de prisonniers libanais, je pense que nous devrons la considérer un jour », déclare Avi Dichter, le ministre de la Sécurité intérieure, respecté pour son passé de patron du Shin Bet, le renseignement israélien. « Cela a été une erreur d'exclure un échange. Il s'agit parfois du dernier recours quand les options militaires ne sont tout simplement pas réalisables », soutient également Danny Yatom, général à la retraite et désormais député du Parti travailliste, partenaire de la coalition gouvernementale.

« Israël est dans le pétrin »

Les analystes militaires ne sont guère plus optimistes : « Il est indéniable qu'Israël est dans le pétrin. Tsahal a surestimé ses capacités de briser le Hezbollah », constate l’Israélien Reuven Pedatzur. Le risque, selon lui, est que « l'armée déclenche une vaste opération terrestre au Sud-Liban, ce qui la rendrait vulnérable aux actions de guérilla du Hezbollah ». « Le Hezbollah semble tenir le coup et son moral semble intact », souligne Shaoul Mishal, spécialiste des mouvements islamiques, de l'université de Tel-Aviv. Selon lui, « il est illusoire de croire qu'on pourra détruire par la seule force des armes un mouvement comme le Hezbollah ».

...
Washington accélère une livraison de bombes à Israël

Citant des responsables américains ayant requis l'anonymat, le journal The New York Times a rapporté samedi que Washington avait pris la décision d'accélérer la livraison sans trop de débat au sein de l'administration Bush. La Maison-Blanche s'est refusé à fournir une réaction à cette information. Le journal a estimé que cette révélation risquait d'irriter les gouvernements arabes et d'autres pays car « cela donne l'impression que les Etats-Unis aident la campagne de bombardements israéliens d'une manière qui peut être comparée aux efforts de l'Iran pour armer et approvisionner le Hezbollah ».


Au nom de l'antisionisme : L'image des Juifs et d'Israël dans la caricature depuis la seconde Intifada
Dan Kotec

Editeur : Complexe (15 Fév 2004)
Langue: Français
ISBN: 2870279663

Peut-on pour défendre une cause utiliser des moyens scandaleux ?

Biographie de l'auteur
Docteur de l'IEP de Paris, Joël Kotek travaille au Centre de Documentation juive contemporaine (CDJC). Il est secrétaire général du Centre d'Études sur l'Antisémitisme et la Shoah (CEESAG) et maître de conférence à l'Université libre de Bruxelles. Il enseigne aussi à l'ESJ de Lille et à l'IEP de Paris. Il est l'auteur d'ouvrages de référence traduits en plusieurs langues.
Dan Kotek est cinéaste de formation et ancien rédacteur en chef du mensuel Regards.


Avoir à l'esprit que le passé historique est lourd en Europe, des signes distinctifs aux motifs de rancoeur. La commémoration de la raffle du Vel d'Hiv vient d'avoir lieu et bientôt le 6 août.




Belfast, juillet 1995




Quartier catho, juillet 1995

July 28, 2006

Un accouchement douloureux

What we're seeing here, in a sense, is the growing -- the birth pangs of a new Middle East and whatever we do we have to be certain that we're pushing forward to the new Middle East not going back to the old one.

Secretary Condoleezza Rice
Washington, DC
July 21, 2006
Special Briefing on Travel to the Middle East and Europe






La place de l'enfant, victime,
dans l'espace du conflit


AP - Mon Jul 17, 2:52 PM ET - Israeli girls write messages on a shell at a heavy artillery position near Kiryat Shmona, in northern Israel, next to the Lebanese border, Monday, July 17, 2006. Diplomatic efforts to end Israeli-Hezbollah fighting gained traction Monday, with Israeli officials saying the country would agree to halt fighting if its two captured soldiers were returned and Islamic guerrillas withdrew from the border. Publicly, the officials continued to insist their goal was to dismantle Hezbollah. But senior aides to Prime Minister Ehud Olmert office said he told his Italian counterpart, Romano Prodi, that Israel would accept cease-fire terms of Hezbollah releasing the Israeli soldiers and withdrawing from the border. (AP Photo/Sebastian Scheiner)


TheJerusalemPost, Jul. 23, 2006 22:12
Online controversy over graffiti by Israeli kids

Although the photos were first taken by professional photographers from AFP, Associated Press, and Haaretz, they were circulated on-line through the popular photo-hosting Web site Flickr.com. That site republished the photos, bringing them to the attention of hundreds who later posted them on their own personal sites.


PARIS (AP), le 27 juillet 2006 - Le chef de la diplomatie française Philippe Douste-Blazy s'est déclaré "déçu" jeudi de ne pas avoir obtenu un appel au cessez-le-feu immédiat à la conférence sur le Liban de mercredi à Rome, mais satisfait sur d'autres points cruciaux, bien que des divergences demeurent avec les Etats-Unis notamment.


Nouvel Obs
Semaine du jeudi 27 juillet 2006 - n°2177 - Monde

Tribune
Israël se trompe de guerre

Plus Israël tuera de civils, plus il produira de réfugiés, plus grande sera la colère du peuple arabe. La riposte actuelle n'est pas une méthode pour conquérir la paix ou la sécurité, estime l'un des signataires israéliens des accords de Genève de 2003 par Menachem Klein

Extraits...

L'attaque du Hezbollah contre la patrouille de l'armée israélienne a été qualifiée d'«attaque terroriste» alors qu'il s'agissait d'une opération classique de guérilla. Des années d'exposition à la terreur ont conduit les Israéliens à utiliser ce mot pour qualifier n'importe quelle attaque à petite échelle dirigée contre eux. Avec sa charge d'émotion, la notion de «terreur» permet en outre à l'establishment de dissimuler un échec militaire et de mobiliser l'opinion publique en vue de soutenir une réaction aussi massive que disproportionnée.

Il est certain que cet échange de messages et de ripostes ne saurait connaître une fin heureuse. Les lourdes pertes des deux côtés ont déjà écrit avec le sang les nouvelles pages de cette tragédie. Politiquement, Israël est très loin d'une victoire totale dans cette campagne du nord. Israël n'est absolument pas en mesure d'éliminer le Hezbollah. Et plus nombreux seront les civils tués ou transformés en réfugiés par Israël, plus grande sera la colère du peuple arabe. La guerre n'est pas une méthode pour conquérir la paix ou la sécurité.


NATIONS UNIES (AP), 28 juillet 2006 - L'ambassadeur d'Israël aux Nations unies a exclu jeudi que l'ONU joue un rôle majeur dans le commandement d'une éventuelle force internationale au Liban, et a rejeté la participation des Nations unies à une enquête sur les frappes qui ont détruit un poste de la Finul mardi, faisant quatre morts.

Dan Gillerman a déclaré qu'Israël ne permettrait pas aux Nations unies de se mêler à une enquête sur les frappes aériennes qui ont détruit mardi un poste de la Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban), tuant quatre observateurs.

"Israël n'a jamais donné son accord à une enquête conjointe, et je ne pense pas que si quelque chose arrivait en Grande-Bretagne, en France ou en Italie, le gouvernement de ce pays serait d'accord", a commenté Dan Gillerman, qui s'est excusé pour les frappes, mais a justifié qu'il s'agissait d'une guerre, et que les accidents pouvaient arriver.

Ce refus constitue un revers pour les dirigeants de l'ONU, qui avait souhaité spécifiquement s'associer à Israël pour mener une enquête sur le bombardement.

Dan Gillerman s'est également montré très critique envers les forces maintien de la paix déployées dans une zone tampon entre Israël et le Liban depuis 1978, affirmant que ses infrastructures avaient été utilisées comme couverture par le Hezbollah. Il a également relevé avec ironie que le terme "intérim" était peu adapté à une force en place depuis 28 ans.

Concernant un éventuel commandement de l'ONU pour la force internationale qui pourrait être envoyée au Liban, Dan Gillerman en a rejeté l'idée, estimant que des soldats plus professionnels et mieux entraînés seraient plus à même de maîtriser la situation. AP




Spiegel Online - A Lebanese boy from a village near Tyre
explains the Israeli bombardment to his classmates in a school
in Saida, housing refugees from southern Lebanon.




Psychokrieg per Telefon, Spiegel Online, 28 Juli 2006 - Die Berichte über den tödlichen Beschuss des UN-Beobachtungspostens im Süd-Libanon enthielten ein Detail, dass gewöhnlich nicht auftaucht, wenn es um kriegerische Auseinandersetzungen geht: Die Blauhelme riefen mehrmals bei einem israelischen Verbindungsoffizier an, um auf ihre prekäre Lage aufmerksam zu machen.

July 27, 2006

Ils ont osé le faire

Ils ont osé le faire
Torturer des enfants handicapés

Enfants sous-alimentés, attachés à leur lit, couverts d’escarres... Le rapport de l’association Mental Disability Rights International (MDRI), publié hier, est une longue description de souffrances. Trente pages pour rendre compte des conditions de vie « atroces » de jeunes roumains handicapés mentaux placés en institution. Photos et vidéos à l’appui, l’association affirme qu’elle a été témoin de sérieuses violations des droits de l’enfant dans plusieurs institutions qu’elle a pu visiter en Roumanie en 2005 et 2006. Certains enfants handicapés mentaux sont ainsi « enserrés de la tête au pied dans des draps utilisés comme camisole de force », « mal nourris », « couverts de blessures ou d’escarres » et « assis dans leurs excréments ». Selon le rapport, ces enfants maltraités sont souvent orphelins et d’origine Rom. À la suite de ces traitements, s’ils ne l’étaient pas à la naissance, ils « deviennent psychologiquement ou physiquement handicapés ». Les statistiques des autorités roumaines estiment à 31 000 le nombre de ces enfants placés en institution. Un chiffre qui « pourrait être beaucoup plus élevé », selon l’association. MDRI demande l’intervention de l’Union européenne et appelle plus particulièrement la Commission, qui doit décider le 16 mai si la Roumanie rejoint l’Union en 2007 ou en 2008, à reconnaître et à prendre position sur les violations des droits de l’homme dont sont victimes ces enfants.

Marie Barbier

L'Humanité, édition du 11 mai 2006.


LES ENFANTS PERDUS DE TRANQUILITY BAY
de Jean-Robert Viallet, Mathieu Verboud
documentaire - FRANCE - 90 mn (2005)

Le monde a les yeux fixés sur Guantanamo et Abu Ghraib, mais personne ne connaît Tranquility Bay, un camp de redressement dans lequel les enfants internés subissent des violences physiques et lavages de cerveau. Ce programme est affilié à WWASP, un conglomérat financier discret, dirigé par des hommes d'affaires de l'Utah attachés aux valeurs patriarcales et autoritaires de l'ultrafondamentalisme mormon.


UNADFI
Mormons / adolescents / violence

Violente rédemption, TéléObs, Marjolaine Jarry, 11.05.2006

France 2 a diffusé un documentaire sur « les camps de redressement » destinés aux adoles-cents américains ne rentrant pas tout à fait dans les « normes ». Car aux Etats-Unis, le mythe de l’enfant parfait « fait des ravages » !
Derrière le nom « paradisiaque » de Tranquility Bay , se dissimule un « centre de modification du comportement » où des jeunes subissent des violences physiques et psychologiques destinées à les rendre plus « dociles ». Leurs parents déboursent 25.000 dollars par an pour cela ! Pendant plus de deux ans deux journalistes, Jean-Robert Viallet et Mathieu Verboud, ont recueilli le témoignage d’adolescents rescapés du camp et démonté le système WWASP (Worldwide Asso-ciation of Speciality Programs) du nom de la société qui gère un réseau entier de centres conçus sur le même modèle. Aux côtés de Paula Reeves, une avocate en lutte contre le WWASP, les journalistes ont enquêté au cœur d’un empire financier appartenant à des hommes d’affaires de l’Utah qui ne sont autres que des mormons ultra-fondamentalistes.
Enfermés dans ce camp, coupés du monde, les jeunes victimes racontent « le même enfer » : privation de paroles et de nourriture, endoctrinement sectaire, sévices, violence…
L’absence de toute législation fédérale sur la protection de l’enfance aux Etats-Unis fait que le gouvernement n’a pas de droit de regard sur tous ces camps. En outre, le pays n’a jamais ratifié la Convention Internationale des Droits de l’Enfant…

Une vitesse à part pour les mouvements sionistes


Les voies de recours habituelles ne me paraissent pas être accessibles, semblent très franchement inopérantes. Le Défenseur des Enfants a bouclé le dossier de Justine il y a un bon moment et ne semble pas le réouvrir. Ma lettre ouverte au ministre de la famille d'avril dernier est restée morte. La HALDE ne me répondra probablement pas et je doute de l'utilité d'écrire à la MIVILUDES.

Je vais reécrire à Jacques Chirac, Président de la République Française, puis je reécrirais certainement aussi à la Direction de la PJJ quoi que ces derniers partent sous peu en vacances.


Monsieur le Président de la République Française,

En août 2005 je saisissais votre institution afin de vous signaler la séquestration et le rapt de ma fille aînée Justine, mineure de 12 ans. Depuis, vous m'avez rappellé que la justice est indépendante, ce dont j'ai bien conscience.

Aujourd'hui, fin juillet 2006, ayant acquis une bien meilleure compréhension des institutions et plus particulièrement du dispositif supposé protéger l'enfance, il me parait opportun de souligner que le parquet qui soutient l'accusation n'est pas indépendant mais proche du politique.

...

PARIS (AFP) - Les familles des soldats israéliens enlevés par le Hezbollah chiite libanais, arrivées mercredi à Paris, souhaitent "que le gouvernement français use de son influence" auprès des autorités de Beyrouth pour "obtenir des preuves de vie de leurs enfants" et "leur libération".

Visiblement éprouvés par "les nuits blanches" et "l'angoisse qu'elles vivent" depuis la capture de "leurs enfants" -Ehud Goldwasser (31 ans) et Eldad Reguev (26 ans) par le Hezbollah le 12 juillet-, les familles de ces soldats affichent la même tonalité en éludant nerveusement les questions sur l'offensive militaire menée depuis par l'armée israélienne au Liban.

"Je suis venue ici (à Paris) pour que les autorités françaises nous aident en usant de leur influence sur le gouvernement de Beyrouth pour que nous puissions avoir des preuves de vies de nos enfants", et "pour obtenir leur libération", a déclaré, lors d'une conférence de presse, Malka, la mère d'Ehud Goldwasser. "Je ne peux plus vivre comme cela, sans savoir, je sens que je suis en train de me briser", dit-elle.

Agée d'une cinquantaine d'années, constamment soutenue par son fils cadet, Gadi, elle a appris "l'enlèvement d'Ehud alors qu'elle se trouvait à Durban". "Depuis qu'il a été capturé, je n'ai aucune nouvelle de lui", dit-elle en brandissant une photo de mariage de son fils, montrant un jeune homme souriant et enlaçant sa jeune épouse, Karnit.

"Il m'est très difficile de m'adresser aux ravisseurs mais tout ce que je souhaite c'est qu'ils respectent les conventions sur les prisonniers. Ils (les combattants du Hezbollah) sont responsables de leurs vies", déclare-t-elle, avant de plaider que son "fils n'est pas un guerrier (...) c'est un écologiste, il travaille pour la beauté de l'environnement, il aime la littérature, la poésie".

Visage grave, Regev, frère d'Eldad Reguev, abonde dans le même sens: "Ce que nous espérons du gouvernement français, c'est qu'il nous aide à obtenir un signe de vie, une preuve de vie de nos soldats en usant de son influence avec les contacts qu'il a avec le Liban".

"Je sais que l'armée (israélienne) fait de son mieux pour ramener nos fils à la maison, mais nous les familles nous ne pouvons rester assises à la maison. Nous devons essayer par tous les moyens, diplomatiques, officiels, non officiels, de tout faire pour les ramener", renchérit Omri Avni, beau-père d'Ehud Goldwasser.

Interrogé sur la question de savoir s'il souhaitait que le gouvernement français entame des négociations avec le Hezbollah, il a répondu "qu'il ne pouvait pas parler au nom du gouvernement israélien". "Nous sommes tous venus ici pour demander de l'aide pour que nos enfants soient libérés", dit-il.

"Toute cette situation a commencé avec une embuscade du Hezbollah. Moi, en tant que mère tout ce que je souhaite c'est de voir mes trois fils à la maison, je suis sûre que beaucoup de Libanais ne veulent pas de cette guerre", ajoute la mère d'Ehud.

Des parents du caporal israélien Gilad Shalit, enlevé le 25 juin par un commando palestinien à la lisière de la bande de Gaza, sont également arrivés mercredi à Paris mais n'ont pas assisté à la conférence de presse "pour des raisons de santé", selon les organisateurs.

En France pour une visite de quelques jours sur l'invitation de l'association Siona, qui se présente comme un "mouvement juif sioniste" comptant quelque 6.500 membres, les familles des soldats israéliens enlevés espèrent pouvoir s'entretenir avec les plus hauts responsables politiques français.

La délégation de parents sera reçue jeudi matin par le chef de la diplomatie française Philippe Douste-Blazy, a annoncé le ministère français des Affaires étrangères mercredi soir.

Communiqué du CRIF
Prière pour la libération des soldats israéliens
25/07/06

A l’appel de SIONA, le CRIF, le Consistoire central, le Consistoire de Paris et les CCJ s’associent à l’office solennel pour libération des trois jeunes soldats israéliens détenus en otages par le Hamas et le Hezbollah.
Cette cérémonie à laquelle assisteront les familles de Guilad Shalit, Eldad Reguev et Oudi Goldwasser aura lieu le dimanche 30 juillet 2006 à 19h en la synagogue Buffault, 28 rue Buffault - 75009 Paris en présence du Grand Rabbin de Paris, David Messas.


PARIS (AFP) - Le ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy a appelé jeudi à une libération sans condition des deux soldats israéliens capturés par le Hezbollah libanais, en recevant leurs familles à Paris.

Le ministre "a assuré les familles de toute sa sympathie et de sa solidarité dans l'épreuve qu'elles traversent", a déclaré le porte-parole du ministère, Jean-Baptiste Mattéi.

M. Douste-Blazy a "rappelé que la France avait fermement condamné ces enlèvements et demandé la libération immédiate et sans condition de ces soldats". Il les a "assurées que la France poursuivrait ses contacts afin d'obtenir leur libération".

...
Les membres des familles des deux soldats capturés par le Hezbollah ont également été reçus mercredi par une conseillère du président Jacques Chirac, Nicole Guedj, au palais de l'Elysée.

Au cours de cet entretien "la question de l'implication de la France dans la libération des soldats israéliens kidnappés a été évoquée en profondeur", indiquent les familles dans un communiqué.

Mme Guedj a exprimé "l'engagement" de M. Chirac dans ce dossier et leur a fait part des "contacts déjà effectués pour obtenir ces libérations immédiatement", selon ce communiqué.

July 26, 2006

Même chose aux US ? Dans nip tuck c'est donc reflet de la réalité ?

D'un l'un des épisodes de nip tuck les services de la protection de l'enfance intervenaient et priaient le père de partir...


AFP 26.07.06 | 21h17

Un tribunal de Virginie (est) a été appelée à décider si un adolescent atteint d'un cancer peut refuser, avec l'accord de ses parents, le traitement que ses médecins lui recommandent, a-t-on appris mercredi de source judiciaire et sur le site internet du jeune malade.

Abraham, 16 ans, souffre depuis l'année dernière de la maladie de Hodgkin, un type rare de cancer du système lymphatique. Après des mois de chimiothérapie, il a choisi, en accord avec ses parents, de renoncer à ce type de traitement éprouvant pour tenter une médication par les plantes.

Saisi par les services sociaux de l'Etat, un juge des enfants a ordonné vendredi au jeune homme de se présenter quelques jours plus tard au service d'oncologie d'un hôpital voisin pour y suivre les traitements que les médecins jugeraient nécessaires.

Mardi, un autre juge a suspendu l'exécution de cette décision, laissant le jeune homme libre de ses mouvements jusqu'à une audience fixée au 16 août.

En juillet 2005 en France, un juge des enfants du Mans avait placé au CHU d'Angers un garçon de 15 ans, Alexis, atteint lui aussi de la maladie d'Hodgkin, pour y suivre un traitement qu'il refusait. L'adolescent et ses parents avaient eu gain de cause en appel.

Virginia teen fights for right to pick Hodgkin's treatment
7/11/2006
By Martha T. Moore, USA TODAY

Abraham Cherrix, 16, went through chemotherapy for Hodgkin's disease that left him so weak that his father carried the 6-foot-1 youth from the car to the house. Doctors tell him he needs a second round of chemo to get rid of the cancer that reappeared in February.

Abraham says no, and his parents are backing him up.

Now the Virginia family is in juvenile court, the parents are charged with medical neglect and the Accomack County social services agency has joint custody of Abraham. The agency asked the court to order the boy to undergo chemotherapy.

A court hearing continued Tuesday. Each side plans to appeal an adverse ruling, family lawyer Barry Taylor says.

Abraham and his family are treating his cancer with an herbal remedy four times a day and an organic diet under the guidance of a clinic in Mexico. The remedy, called the Hoxsey method, has not been clinically tested, and there is no scientific evidence that it is effective, the American Cancer Society says.

Although he is not old enough to cast a vote or buy an alcoholic drink, Abraham argues that he is old enough to make decisions about treatment to save his life.

"This is my body that I'm supposed to take care of. I should have the right to tell someone what I want to do with this body," he says. "I studied. I did research. I came to this conclusion that the chemotherapy was not the route I wanted to take."

Abraham — full name Starchild Abraham Cherrix — lives with his four younger brothers and sisters and parents in Chincoteague, where his dad, Jay, runs a kayaking outfitter and his mom, Rose, home-schools the kids. A lump on Abraham's neck discovered last year turned out to be Hodgkin's disease, which has a high survival rate with treatment — 85% of patients are alive five years later, according to the American Cancer Society.

Chemotherapy and radiation left Abraham bald, racked with fevers and too weak to play tag with his siblings. "His legs would buckle under him. It pretty much devastated him," his mother says.

Another round, at higher doses, "would kill me, literally. No joke about it," Abraham says. "The first round of chemo almost killed me in itself. There were some nights I didn't know if I would make it."

Mary Parker, director of the Accomack County Department of Social Services, declined comment, citing privacy law. So did a spokesman for Children's Hospital of The King's Daughters in Norfolk, Va., where the Cherrix family says Abraham was treated.

In Texas last year, a court ordered 13-year-old Katie Wernecke to live in a foster home for five months while she received chemotherapy for Hodgkin's disease. Her parents wanted her to take intravenous vitamin C instead. The court returned Katie to her family after she finished chemotherapy and allowed the alternative treatment. Her website says she is "doing very well ... but she is not cancer-free yet, so there is still a battle to win."

Other families refuse treatment for children for cultural or religious reasons: In 1999, a Massachusetts court ruled that a hospital could give 17-year-old Alexis Demos a blood transfusion after a snowboarding accident even though her Jehovah's Witness faith led her to refuse it.

In deciding whether a child or parents can refuse medical treatment, courts consider the child's age and maturity and the family's reasoning in declining treatment, but also whether the treatment has been shown to work and whether the child has already had the treatment, says Arthur Caplan, director of the Center for Bioethics at the University of Pennsylvania.

"The easiest cases to get a court to order treatment is when the children are young and the treatment is absolutely as efficacious as we have," Caplan says. That, he says, includes treatment for Hodgkin's disease, which "has a proven track record."

"The hardest ones are 17-year-olds who've had (the treatment) before, it doesn't work that well, and they sound like they really understand what's going on," he says.

Rose Cherrix says her son is getting medical care, just not the care that his doctors recommend. "We tried their way, and it didn't work," she says. "We truly want to see him get better, and whatever it takes for him to get better we will do. But if he doesn't have a very good chance of coming through this chemo, which he doesn't, I'd much rather him have quality of life."

Bref entretien avec mon avocat...

Puis sur le retour, en passant par la FNAC :

  - Eloge de la barbarie judiciaire,
    Thierry Levy, ed. Odile Jacob

  - Le sexe et ses juges,
    Syndicat de la Magistrature, ed. syllepse

  - Les groupes d'intérêt,
    Guillaume Courty, ed. Repères, Sciences Po - droit

  - La sociologie du crime,
    Philippe Robert, ed. Repères, sociologie

  - Les sorcières, fiancées de Satan,
    Jean-Michel Sallmann, Culture et société, ed. Guallimard

  - Ordonner et exclure, Clunny et la société chrétienne face à l'hérésie, au judaïsme et à l'islam (1000-1150)
    Dominique Iognat-Prat, ed. Flammarion

  - L'inquisition, rempart de la foi ?
    Laurent Albaret, Religions, ed. Guallimard

  - La violence, idées reçues,
    Véronique Le Goaziou, ed. Le Cavalier Bleu

  - La démence coloniale sous Napoléon,
    Yves Benot, ed. La Découverte


Je dois commander le sanglot judiciaire qu'on ne trouve pas en rayon. Extrait au hasard de Eloge de la barbarie judiciaire, page 129 :

La fausse indépendance de la justice

Aveuglés par notre attente, nous ne faisons plus la distinction entre les tâches de maintien de l'ordre et la question judiciaire. Si l'on peut admettre que l'Etat ait à l'égard des memebres de la communauté une obligation de sécurité, cela ne peut signifier qu'il doive, dans le procès judiciaire, jouer les deux rôles incompatibles d'enquêteur et de juge. La neutralité des représentants de l'Etat dans l'accomplissement des missions de service public est un dogme mais, dans le domaine judiciaire plus qu'ailleurs, c'est aussi un leurre. Comment l'enquêteur pourrait-il rester neutre tout en faisant avancer ses investigations dans un sens déterminé ?



Thierry Levy est avocat au barreau de Paris.

En assistance éducative :

  - le juge instruit, construit avec les travailleurs sociaux et ordonne (dans l'intérêt de l'enfant, biensûr)
  - les travailleurs sociaux travaillent, enquêtent et rapportent, ils sont parfaitement neutres et n'ont à l'esprit que l'enfant, son intérêt
  - la famille d'accueil est digne de confiance, c'est tout à fait clair
  - les enseignants sont tout à fait neutres lorsqu'ils font leurs signalements
  - les psys sont eux aussi tout à fait autonomes, professionnels et neutres, à la fois dans leurs expertises et dans leurs conclusions


Je comprend de mieux en mieux pourquoi je ne suis pas poursuivi pour mes écrits et mes agissements (la distribution de tracts et de chewing gums parfum banane), je ne fais que redécouvrir la même poudre aux yeux. Il faut simplement laisser le temps à la Justice, Hervé Lehman titre "une lenteur coupable" (PUF).


On peut se consoler et renoncer à l'exil lorsqu'on constate qu'ailleurs, les institutions concernées semblent tout aussi efficaces :

ISLAMABAD (Reuters), 25 juillet 2006 - La Cour suprême pakistanaise a ouvert une enquête sur le cas de Malik Taj Mohammad, emprisonné pendant trois ans pour le meurtre d'une femme, que la police a finalement retrouvée vivante, a déclaré un représentant de la Cour.

Malkani Bibi, que Taj aurait enlevée puis tuée, a été arrêtée pour vol il y a deux ans et purge actuellement une peine de deux ans de prison dans la ville de Gujarat, dans l'est du pays.

"Cette femme a été présentée à la justice et le président de la Cour Suprême a ordonné à un juge d'un autre tribunal d'établir sa responsabilité et de dédommager Taj", a déclaré Nisar Ahmed à Reuters.

Malkani était censée être morte lors d'une dispute entre proches. Taj soutenait que ces accusateurs avaient procédé à un simulacre d'inhumation.


Le sanglot judiciaire
La désacralisation de la justice (viie-xxe siècle)
Ed. Créaphis
Sous la direction de Frédéric Chauvaud

A partir d'une interrogation sur la crise de la justice contemporaine, les auteurs (historiens, sociologues, juristes) suivent le processus de « désenchantement » qui se traduit au milieu du xviiie siècle par l'extension du profane, et la perte de la sacralité. Un seuil est atteint à la charnière des xixe et xxe siècles, moment de l'émergence du social et de nouvelles exigences relatives au jugement en équité. Cet ouvrage est illustré par les caricatures du monde judiciaire de l'époque.

Dessins et caricatures en noir et blanc
ISBN : 2-907150-96-0

Date de livraison estimee: 4 Aoû 2006 - 9 Aoû 2006


July 25, 2006

« Les gens s'arrêtent. Ils nous parlent. Alors je me demande qui ça dérange. »

PARIS (AP) - Face à la polémique suscitée par les quelque 300 tentes distribuées depuis le début de l'année par Médecins du Monde (MDM) à des SDF pour qu'ils s'abritent dans Paris, l'organisation humanitaire a défendu sa décision mardi, affirmant qu'il s'agissait d'"abris transitoires" pour leur donner "un peu d'intimité".

"Le 21 décembre dernier, nous avons pris l'initiative de rendre visible cette population qui refuse l'hébergement d'urgence", a expliqué lors d'une conférence de presse Patrick David, vice-président de MDM, pour justifier cette mesure, tout en concédant qu'"il serait peut-être irresponsable de dépasser les 300 tentes".

"Nous nous basons sur trois grands principes", a-t-il précisé: "le souhait qu'il y ait une législation interdisant de renvoyer les gens à la rue", le souhait "de leur donner un hébergement durable et d'organiser une table ronde pour discuter d'une refonte du système d'hébergement".

Graciela Robert, responsable de la mission SDF à Paris, a affirmé pour sa part que "ces tentes sont des abris transitoires" permettant aux sans-abri de retrouver "un petit chez soi". "Avec ces tentes, ils ont récupéré leur dignité" et "un peu d'intimité", a-t-elle souligné, en assurant toutefois que son organisation proposait d'abord "un hébergement d'urgence avant de proposer une tente".

"Ces tentes leur permettent de ne pas avoir peur de dormir dans un dortoir, de se faire voler leurs affaires", a-t-elle ajouté. "C'est mieux que les trottoirs, mais ce n'est pas la solution. La solution, c'est l'hébergement, mais pas l'hébergement pour quelques jours, qu'ils refusent souvent".

"La tente, ça nous donne un peu plus d'intimité, un peu plus de considération. On peut s'en passer, mais ça donne un coup de main", explique Lahouari, un SDF de 46 ans, qui s'abrite depuis un mois sous une tente que lui a donnée MDM. "Mais ça ressemble à un placard, à une armoire. Ce qu'on demande, c'est un appartement, ou même une chambre de bonne. On est prêt à payer", assure-t-il.

"Les gens s'arrêtent. Ils nous parlent. Alors je me demande qui ça dérange", confie cet homme qui a planté sa tente près de la piscine Joséphine-Baker, installée sur la Seine, dans le XIIIe arrondissement de Paris. Pour Lahouari, qui dit vivre dans la rue depuis 26 ans, l'hébergement d'urgence n'est pas une solution. "Il faut quitter les lieux à 8h le matin, et le soir, la lumière est éteinte à 22h. Et la journée, vous allez où quand il fait chaud?".

Le gouvernement n'a jamais caché son opposition à cette opération de MDM. La ministre déléguée à la Cohésion sociale Catherine Vautrin a nommé la semaine dernière Agnès de Fleurieu, présidente de l'Observatoire national de la pauvreté, comme médiatrice "pour trouver une solution au problème posé par les tentes" pour les sans-abri.

Du côté de la mairie de Paris, Bertrand Delanoë souhaite leur disparition mais uniquement si l'Etat s'engage à construire des centres d'hébergement. Il a adressé mardi une lettre à Mme Vautrin pour demander notamment que l'Etat mette en oeuvre un plan régional de construction de places d'hébergement "car le déficit est de près de 5.000 places, sachant que Paris concentre actuellement la moitié des places".

M. Delanoë souhaite que les financements de l'Etat puissent permettre à ces centres d'hébergement "de rester ouverts la journée et de fonctionner toute l'année, afin d'améliorer leur fonctionnement pour que les personnes sans domicile acceptent de s'y rendre".

L'installation des tentes dans Paris a déjà été marquée par plusieurs incidents. MDM note qu'une douzaine ont disparu et que quatre autres ont été incendiées samedi soir rue de Maubeuge dans le Xe arrondissement, sans faire de victimes. "On va peut-être porter plainte pour dégradation de propriétés privées", a indiqué Patrick David. AP

July 24, 2006

Le CRIF dénonce

16/07/2006 | France | Source : La Croix
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Le Crif dénonce ''la haine de l'autre'' qui veut ''faire disparaître Israël''

Roger Cukierman, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), a dénoncé dimanche "cette haine de l'autre qui, sous des prétextes religieux, ne rêve que de faire disparaître l'Etat d'Israël soixante ans après la shoah".

"Comment ne pas évoquer cette épidémie du fanatisme religieux, avec son cortège d'actes terroristes et d'attentats suicide", a dit le président du Crif, en commémorant à Paris le 64e anniversaire de la rafle du Vel d'hiv.

En France, a par ailleurs souligné M. Cukierman, "nous célébrons en ce moment le centième anniversaire de la réhabilitation d'Alfred Dreyfus", officier juif injustement accusé de trahison. "Mais, a-t-il ajouté, comment ne pas évoquer aussi la barbarie qui a conduit il y a quelques semaines, dans le pays des droits de l'Homme, à une mort atroce le jeune Ilan Halimi", un juif de 23 ans séquestré et torturé en février par un gang dont le chef présumé est Yossouf Fofana.

"Pour que demain l'Histoire tragique ne se répète pas, pour que la France soit unie, généreuse, tolérante, il faut qu'elle soit convaincue que les identités plurielles peuvent se conjuguer avec les valeurs de la République dans une condamnation sans faille du racisme et de l'antisémitisme", a-t-il déclaré.

"L'antisémistisme n'est pas qu'une menace, c'est une réalité", a affirmé de son côté Hamlaoui Mekachera, ministre délégué aux Anciens combattants, pour qui, "malgré des progrès constatés, des actes ignobles, barbares ou des propos infâmes nous rappellent, encore trop souvent, la nécessité de ne jamais baisser la garde".

Les 16 et 17 juillet 1942, la police française avait raflé 12.884 juifs, en rassemblant plus de 8.000 au Vélodrome d'Hiver, avant qu'ils ne soient transférés vers le camp de Drancy, puis déportés vers les camps d'extermination.


BOBIGNY (AFP), 24 juillet 2006, extraits - Yamine, 19 ans, frappé à mort vendredi soir dans une cave de Bobigny, pourrait avoir été la victime d'un guet-apens destiné à lui infliger une "correction" parce qu'il aurait, selon une piste explorée par les enquêteurs, sali la réputation d'une jeune fille.

Selon le magistrat, ce deuxième homme, "qui connaissait la victime et que la victime connaissait", serait resté "jusqu'au bout" de l'agression de Yamine Djerroud, judoka confirmé (ceinture noire) d'1,90m, tué à quelques dizaines de mètres de chez lui, au sous-sol d'un immeuble de quatre étages rue de Bresse, dans un quartier plutôt tranquille de Bobigny.

Ce jeune serait le petit ami de la jeune femme, d'après un résidant de la rue de Bresse. Il serait connu pour ne pas supporter qu'on parle en mauvais termes de son amie, qualifiée de "très mignonne et frivole" par cet habitant qui a souhaité conserver l'anonymat.


Il y a deux semaines, il aurait déjà "tabassé", dans le même quartier et pour cette raison, un autre habitant de la rue, qui s'en serait sorti avec un traumatisme crânien, rapporte-t-il. Samedi soir, un témoignage semblable avait déjà été recueilli.


SAINT-VENANT, Pas-de-Calais (AP), 20 juillet 2006, extrait - Près de quatre ans après leur création, le ministre de la Justice Pascal Clément a jugé "très positif" le bilan des centres éducatifs fermés (CEF). En visite jeudi matin à Saint-Venant (Pas-de-Calais), dans l'un des derniers des 17 établissements ouverts à ce jour, le garde des Sceaux a promis vingt centres de ce type de plus l'an prochain en France. Il s'est félicité que "plus de la moitié des jeunes sortant de ces structures ne récidivent pas, contre 1 sur 50 avant".


DIJON (AFP), le 24 juillet 2006 - Le directeur et trois hommes encadrant des jeunes au centre "Défense deuxième chance" d'Etang-sur-Arroux (Saône-et-Loire) ont été licenciés à la suite d'un stage de cohésion qui s'est transformé en entraînement militaire, a-t-on appris lundi auprès de leur tutelle.
La gendarmerie a été saisie et une enquête est en cours.

Le dispositif "Défense deuxième chance" a pour vocation d'aider les jeunes à retrouver le chemin de l'emploi, en leur apportant des règles de vie en commun, un socle de connaissances scolaires de base ainsi qu'une formation à un métier.

Deux cadres, des anciens militaires, auraient fait faire aux jeunes des exercices tels des simulations de commandos, des prises et libérations d'otages, des entraînements d'auto-défense, en totale contradiction avec les valeurs des centres "Défense 2e chance".

C'est un professeur qui a signalé ces comportements au ministère de la Défense début juin, à la suite de ce stage qui a duré une dizaine de jours.

D'après l'enquête interne diligentée, un cadre chargé de la logistique et le directeur du centre étaient au courant de ces faits et ne les avaient pas dénoncés.

Avec les deux premiers cadres, ils ont tout d'abord été suspendus de leurs fonctions avant d'être licenciés il y a une dizaine de jours. Un nouveau directeur par intérim a été nommé.

Vingt-deux personnes au total sont employées en tant que contractuels dans ce centre, qui accueille actuellement une trentaine de jeunes, a précisé l'Etablissement public d'insertion de la défense, en charge du dispositif.

Le centre est situé au lycée forestier de Velet et présente la particularité d'être tourné vers l'agriculture. Six centres sont déjà ouverts à ce jour et l'ouverture d'une vingtaine est planifiée avant la fin de l'année.



ROME (Reuters), le 25 juillet 2005 - Une crise alimentaire majeure menace le Liban, où les combats entre Israël et le Hezbollah ont détruit routes et ponts en forçant nombre d'exploitants à abandonner leurs cultures, fait savoir l'Organisation de l'Onu pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

L'insécurité et la perte des infrastructures ont rompu la chaîne alimentaire dans un pays qui dépend des importations pour 90% de ses besoins en céréales, note la FAO dans un communiqué. Le peu qui est produit sur place risque en outre d'être affecté par les combats en cours.

La FAO, qui s'attendait à une production céréalière totale de 145.000 tonnes cette année au Liban, prévoit de la réviser à la baisse.

"Cet ensemble de facteurs est le moyen le plus sûr d'aboutir à une crise alimentaire majeure", a déclaré Henri Josserand, responsable du Système mondial d'information et d'alerte rapide de la FAO. "Les vivres, le carburant et les fournitures médicales ayant été perturbées par les combats, une grande partie des infrastructures du pays sont en ruine."

Le Liban est fortement tributaire des importations de produits de base comme le blé, le riz, le sucre et le lait en poudre. Les combats livrés depuis deux semaines ont déplacé environ 500.000 personnes et l'on estime à 200.000 autres celles qui sont allées trouver refuge dans des pays voisins.

Les Nations unies ont lancé un appel pour obtenir près de 150 millions de dollars afin de venir en aide aux populations affectées en matière d'alimentation, de soins médicaux, d'eau et d'installations sanitaires.


JERUSALEM (Reuters), le 25 juillet 2005 - Israël, qui a reçu la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, a autorisé la mise en place d'un pont aérien humanitaire au Liban tout en se montrant résolu à poursuivre son offensive contre le Hezbollah, approuvée par Washington malgré de lourdes pertes civiles.

July 23, 2006

Mort « pour un yaourt »

Dans la prison de Châteaudun, la mort «pour un yaourt»
Un détenu meurt après une bagarre dont le motif serait un larcin.
Par Jacqueline COIGNARD
Libération Samedi 22 juillet 2006

Extraits :

Un homme de 30 ans a été frappé à mort par l'un de ses codétenus de la prison de Châteaudun, le samedi 8 juillet. Plongé dans le coma, il a été transféré par hélicoptère à l'hôpital d'Orléans où il est décédé quatre jours plus tard. Le parquet de Chartres a ouvert une information judiciaire et, d'ores et déjà, un détenu (30 ans également) est suspecté d'être l'auteur des coups mortels ; il a été transféré dans un autre établissement. Que s'est-il passé cet après-midi-là au premier étage du bâtiment B du centre de détention ?

«De toute façon, les caméras ne voient pas à l'intérieur des douches ou de la cuisine. Et le surveillant, dans son bureau, peut ne rien voir, sauf s'il se rend à l'intérieur de l'aile.»

Patrick Desmure, le procureur de la République de Chartres, confirme le scénario de la bagarre qui aurait éclaté dans les douches, sans témoins, et de la victime retrouvée dans le coma dans sa cellule.




Nestor et Polux - Novembre 2005





Mairie de Moscou, le 27 mai 2006





"Le Christ règne, vainc et commande" - 1789


PARIS (AFP), 21 juillet 2006, extrait - Le député UMP du Nord - Christian Vanneste - estime notamment qu'il "doit être possible dans le cadre d'un débat démocratique respectueux des croyances religieuses" qu'un "chrétien, un juif et un musulman puissent faire valoir l'infériorité morale des comportements homosexuels par rapport à ceux qui fondent le mariage entre un homme et une femme".


L'Express, mardi 24 janvier 2006
Homophobie
Vanneste condamné

Le tribunal correctionnel de Lille a condamné le député UMP à 3000 euros d'amende et 6000 euros de dommages et intérêts pour "injure envers les homosexuels". Dans les colonnes de La Voix du Nord et Nord Eclair, il avait estimé l'homosexualité "inférieure" à l'hétérosexualité


Avec les mots clefs "infériorité morale des femmes" on trouve des articles intéressants avec google, tel ce document qui propose une description de ce qui pouvait être l'image de l'autre - les rustres vus par les bourgeois et le clergé - au moyen âge. Google proposerait encore d'autres ouvrages d'êres révolues, probablement coloniales...

0029337.htm
Position sociale des femmes. - Sauvages et enfants. - Infériorité morale des sauvages. - Infériorité intellectuelle des sauvages. ...



Pour en savoir plus, on peut aussi faire des recherches avec les mots clefs "infériorité morale des sauvages". On retrouve les classiques des sciences sociales sur le site de l'université du Quebec à Chicoutimi, des auteurs par référence, par exemple Gustave Le Bon (1841-1931) et son livre sur les opinions et les croyances de 1918, de la page 137 :




Plus haut, on peut constater que les "passions" tuent, c'est ce qu'ont imaginé Neidhardt, Tarrin et O'Grojnowski d'abord puis c'est ce qui se serait tramé entre les douches et les cellules de la prison de Chateaudun : mort pour un yaourt. Plus haut, à Chateaudun, on remarque encore une fois l'innutilité de la vidéo surveillance et dans Nestor et Pollux, DIEU veille.


Le rapport ici avec l'ancien régime ?

La France a pu être surprise et même indignée par ce qui c'est produit le 27 mai dernier, devant la mairie de Moscou. Mais on peut constater qu'en France, un député de l'UMP ne semble pas demander mieux que de renouer avec des valeurs qui ont été reléguées au passé il y a peu, à l'occasion de la création de la HALDE. Une grande majorité de l'assemblée s'est cependant récemment encore opposée au mariage des couples homosexuels, attendons donc de découvrir si cette proposition de loi sera adoptée ou non.

Sous l'ancien régime il y avait également une multitude de pouvoirs locaux et là, nous renouons déjà avec le pouvoir aux élus locaux - les maires - dans le cadre du dispositif de la prévention de la délinquance. Certains secteurs deviendront ils invivables pour les homosexuels ?

Mais il me parait d'avantage étrange que l'on remettre en cause l'institution de la HALDE au sens de la proposition de Christian Vanneste. En effet, pour le moment, lorsqu'on écrit à la HALDE pour se plaindre de discrimination et d'inégalités, les lettres semblent rester mortes si la victime n'appartient pas à une catégorie particulière.

Liberté, égalité et ancien régime

J'ai eu comme un doute, je viens de vérifier, il figure toujours "liberté et égalité" sur les pièces françaises de un et deux euro et il y apparait encore "fraternité".




Par contre, les billets de la zone euro nous renvoient au moins au siècle dernier pour ceux de 500. Le billet de 5 euro, le plus courant, nous renvoit à l'architecture classique, le XVIIième siècle dans les pays du nord de l'Europe ainsi qu'en France, précisémment.


A ce sujet, le XVIIième siècle et la Société de l'ancien régime, sur wikipedia...

La société d'Ancien Régime (ou société d'ordres) est un mode d'organisation sociale qui a prévalu en France du XVIe au XVIIIe siècle. La population française est alors divisée en trois ordres hiérarchisés et inégaux : le clergé, la noblesse et le tiers état.

La Révolution française, avec l'abolition des privilèges dans la nuit du 4 août 1789, a mis fin au système des ordres et à l'inégalité juridique des Français, qui sont passés du statut de sujets à celui de citoyens.

la société d'Ancien Régime c'est aussi une société coutumière et catholique.

Sous l'Ancien Régime, la société française est profondément inégalitaire. Le clergé demeure le premier ordre de la hiérarchie sociale.



Prelude a écrit...

Une chose ressort de tout cela : depuis la naissance de Valentin, on ne me fait pas confiance ; on me surveille et on me met à l'épreuve. Ils ont tout faux. A chercher la petite bête, on peut créer des problèmes là où parfois il n'y en a pas, ou peu.

Je me trompe peut être, mais je me demande si cette histoire de "retard" psychomoteur puis de soi disant manque de jeux ne sont pas des prétextes pour faire durer le placement le temps que j'ai fait une thérapie.


L'as dit que je souffre d'angoisses de persécution allant en s'aggravant ; faux, je ne supportais plus les convocations qui se multipliaient. Elle dit que j'ai fais plusieurs tentatives de suicide par le passé, faux également. Elle dit que je demandais quasiment à être placée avec mon enfant, et je ne sais plus quoi encore. Je fesais des bonds en lisant son texte. Et ce texte, quand on le lit on comprend que l'on retire l'enfant, mais il ne correspond pas à la réalité des évènements.


Je ne vois pas 36 solutions pour lutter contre ce genre de dispositif, surtout lorsque l'institution s'obstine:

- insister d'abord pour que ces gens travaillent avec vous, vous avez là des éléments qui peuvent vous servir à rétablir ce qu'était la réalité (mais aujourd'hui, la situation a changée et seule la situation actuelle de l'enfant compte pour l'institution: vous avez un moment craqué et Valentin est maintenant placé depuis un moment)
- afficher les informations (il est cependant interdit d'exposer les éléments d'un dossier d'assistance éducative, c'est là l'intérêt supposé de l'enfant...),
- en parler, accuser s'il le faut et même agir - sans violence - au risque de se prendre un procès pour diffamation ou pour outrage (...),
- ammener un maximum de personnes à parler et à décrire leurs propres affaires car les similitudes dans les procédés sont souvent flagrantes (forcémment, ce sont les mêmes procédures, dysfonctionnements et culture institutionnelle qui s'appliquent)


Il faut avoir à l'esprit des choses élementaires, pour s'éviter les condamnations:

- pas d'injures, pas d'outrages
- disposer d'éléments qui permettent d'établir la bonne foi (ce qui n'est pas du tout évident, surtout lorsque l'institution retient au dossier voire détruit elle même des preuves et des débuts de preuves)
- on a le droit d'écrire, y compris au juge, y compris à d'autres autorités ou instances, y compris à des élus


La parole ne suffit pas, celle de l'institution est supérieure: un parent - parfois le pestiféré au dossier - allègue alors qu'une assistante maternelle ou sociale constate. Il faut des preuves mais elles peuvent ne rien valloir car elles s'opposent tout simplement à une politique locale (l'avis du parquet qui consulte le dossier, l'indépendence d'un juge du siège, ...) ou une politique plus générale (les textes et la jurisprudence du moment que les travailleurs sociaux sont supposés connaitre et appliquer).

Si l'institution ne souhaite pas travailler avec vous, il n'y a rien à faire: parfois les travailleurs sociaux ne souhaitent pas le faire et il arrive aussi que les effectifs ou la structure désignée ne permet pas de le faire. Si vous êtes le présumé coupable ou si vous représentez le prétendu danger, le dispositif va vous noircir un certain temps.

Un soutien est impératif et ne l'attendez pas de la part de l'institution, au cours de cette période vous n'êtes plus un citoyen à part entière. Le fisc ou similaire est par contre toujours là pour vous rappeller que la mort civile n'a pas été prononcée, cette peine a été abolie au millieu du XVIIIième siècle (concernait les condamnés à perpétuité, les lépreux, ...).


Normalement, dès lors que vous avez suffisamment de preuves, l'institution ne peut pas envisager de vous poursuivre. En effet, si l'institution vous poursuivait, vous pourriez établir une autre réalité que la réalité juridique telle que dépeinte par le dossier socio judiciaire. Faire pencher la balance consiste d'abord à être plus crédible que les autres partis ou à être suffisamment crédible pour paraitre au moins être de bonne foi.

L'institution n'a cependant aucun intérêt à vous poursuivre car elle risquerait de perdre là où il lui suffit de ne rien faire du tout. En effet, l'institution paraitra magnanime, bon prince face à l'irrévérence d'un perdant, d'un roturier.


J'ai cependant des doutes concernant les risques de poursuites et d'éventuelles condamnations lorsque je constate que les décisions de Justice sont parfois le fait du Prince. La guillotine pourrait donc encore tomber, malgré toutes les précautions... Ne rigolez pas, Vanneste (UMP) est à deux doigts de vouloir pénaliser à nouveau l'homosexualité pour "infériorité morale".

La guillotine a été imaginée puis mise en service en 1792 car, sous l'ancien régime, les décapitations à la hache étaient parfois ratées, demandant plusieurs coups. Mais la guillotine est pour le moment encore au placard. Là ou il devait falloir plusieurs coups de hache pour décapiter quelqu'un il s'est substitué une longue procédure au cours de laquelle sont rendus plusieurs jugements.

Insistez, contestez, défendez vous et, aujourd'hui, vous passerez plutôt par la case psy. L'âge classique c'est aussi le début de l'internement des déviants à renfort de méthodes inquisitoires, les mêmes qui servent à faire placer des momes ou à proroger les placements.

Ces pratiques se seraient perdues à la fin du XVIIIième siècle et depuis, le justiciable pourrait se défendre, il aurait même des voies de recours.


On parle souvent des animaux malades de la peste (1664, toujours le XVIIième siècle), par ici on trouve quelques citations de "La peste" de Camus. Je ne sais pas trop laquelle de ces citations pourrait s'appliquer le mieux à ce fléau, les voies de l'autorité plutôt que les voies de Justice, peut être celle-ci:

... Le vice le plus désespérant étant celui de l'ignorance qui croit tout savoir et qui s'autorise alors à tuer.


Il doit s'agir en grande partie de haine, de vindicte, de perversion, mais également d'ignorance, d'incluture et surtout d'insufisance de l'institution (insuffisance de l'enquête, insuffisance du contrôle, ...). Ces rouages définissent au minimum deux sphères dans les dossiers les plus sensibles: l'une qui a tord et qui perdra, l'autre qui remportera. Selon moi ce n'est pas instruire puis juger mais préjuger puis construire (sans les parents qui sont les pestiférés et c'est ce qui justifiera beaucoup plus tard qu'ils soient maintenus à l'écart). C'est l'instruction à charge contre quoi on ne peut pas lutter seul. Quoi qu'on fasse ou qu'on dise, on s'enlise comme dans des sables mouvants.

Il y a deux sphères au moins: chacune dépeint ce qui lui semble être la réalité puis le glaive tranche, exécute (la hache de l'ancien régime, il faut parfois plusieurs coups). Il faut à peu près deux ou trois ans de procédure judiciaire pour construire un dossier et pour qu'une rupture de la relation parents-enfant puisse paraitre motivée aux yeux de la CEDH. Je ne pense pas que cette situation va s'améliorer de si tôt car, par le passé, le Roi a reçu le pouvoir de Dieu et, aujourd'hui, l'institution tend à renouer avec les croyants, les convaincus et l'ordre moral (l'ancien régime encore... des concepts tels que celui de la prévention de la délinquance ou tels que "d'infériorité morale").

Outreau saison 1 était un bel exemple: les acquittés étaient des pestiférés, ils ont été condamnés par la vindicte populaire mais, malgré leur acquittement, la commission parlementaire et les inquiétudes de la société civile, la réforme de la procédure pénale a été renvoyée aux calendes grecques. Outreau saison 1, selon la VDN, les travailleurs ont affirmés qu'ils n'hésiteraient pas un seul instant à construire des dossiers similaires. Dans Outreau saison 2 (monté par les mêmes travailleurs sociaux) les avocats se sont plaint parce que les jugements rendus étaient illisibles, ils se plagnaient aussi parce que la morale bourgeoise (héritée du clergé et de la noblesse) serait entrée dans le prétoire. Nous pouvons croire que ce dispositif, en l'état, plait à quelqu'un.

Mais il n'y a pas besoin d'agressions sexuelles pour que l'institution se saisisse. Des allégations effrayantes ou très inquiétantes dans le signalement d'une assistante sociale et le tour est joué. Si l'assistante sociale allègue et que le justiciable ne peut pas établir autre chose sur le moment, le juge ne peut qu'ordonner et repprendre point par point les mesures préconisées par l'assistante sociale...


La réforme du dispositif de la protection de l'enfance et les nouveaux textes relatifs à la prévention de la délinquance ne présagent rien de bon: les textes passent, lentement mais sûrement, malgré les réactions de la société civile (l'appel pas de zéro de conduite a pourtant reçu 188530 signatures). Les travaux de l'appel des 100 qui ont été recouverts en mai dernier visaient à renforcer encore la place des parents, autant dire qu'aujourd'hui ces derniers ne sont plus que négligeables - les pestiférés, les roturiers - du point de vue de l'institution. L'enfant n'est plus que le sujet à traiter, à rééduquer, le concept de la fratrie s'est lui aussi effacé, et les parents sont les présumés coupables ou déviants.

En France, la peste n'est plus un problème et l'Etat parait s'être séparé de l'Eglise. Aujourd'hui il faut rechercher les croyants et les convaincus parmis ceux qui rédigent et déposent des propositions de loi, au sein des associations qui sont missionnées par les juges, parmis les enquêteurs et les psys qui se sont substitués au curé.

Le peuple se mobilisera-t-il comme cela a été le cas contre le CPE ou en faveur des sans papiers? La presse à elle seule ne semble plus faire le poids quoi que parfois, elle arrive à repècher des gens. Au printemps, l'institution s'est saisie d'un dossier et les momes ont été placés, le père - le pestiféré du dossier - est marocain: du point de vue du substitut du proc, les marocains ont une certaine réputation ce qui vient motiver les décisions.


Il y a en ce moment une autre actualité intéressante, celle relative aux "tentes" des SDF. Des associations oeuvrent mais personne ne se mobilise réellement pour les SDF (des mendiants, la strate inférieure sous l'ancien régime).

Maintenant les tentes des SDF dérangent dans le paysage de Paris, période estivale, tourisme et plage de Paris oblige. Etat du paraitre aux yeux des autres... Dominique Versini était récemment encore secrétaire d'Etat à la lutte contre la précarité et l'exclusion, qu'a-t-elle fait? La voilà Défenseure des Enfants depuis le 28 juin dernier. Sur l'affaire des tentes des SDF il apparaitrait encore comme un décallage considérable entre les intentions et les actions du gouvernement par rapport aux attentes de la société civile et aux besoins et attentes des individus qui constituent la société civile, par rapport aux attentes et aux besoins des SDF aussi. Le sujet ne parait pas être simple mais les tentes sont bien là et elles dérangent comme il y a de cela quelques années les mendiants ont dérangé lorsqu'ils avaient rejoint les zones et les villes estivales en périodes touristiques et de vacances.

C'est étrange. En tant que simple citoyen et père de famille, j'ai beau eu me plaindre des agissements de tantes, justement, je n'ai pas été entendu. Pourtant toutes les personnes qui prennent le temps de parcourir le dossier de Justine sont indignées et la cour d'appel a elle même reconnu que les agissements des tantes de Justine ont pu être à l'origine des difficultés graves que ma famille a traversé en 2003.



venissia a écrit...

Le juge doit toujours motiver sa decision...un placement et une importante restriction des droits de visites et d hebergements doit forcement reposer sur des motifs pertinents .Avez vous lu les rapports sociaux qui ont servi de base au differents jugements? que vous reproche t on?qu est ce qui est attendu de vous pour que votre enfant vous soit rendus?


Cette question s'adressait à Prélude...

L'institution me fait remarquer aujourd'hui que je n'ai pas renoué avec une tante qui avait disparue sans laisser d'adresse, une tante qui est elle même comme cul et chemise avec sa soeur qui m'avait accusé de maltraiter et de souhaiter délaisser Justine. Ces deux tantes ont réclamé la garde de Justine alors qu'elles auraient pu saisir un JAF et réclamer des DVH, ce qu'elles n'ont jamais fait.

En novembre 2005 le JPE était assez clair, il donnait Justine à ces deux tantes et je n'avais pas le droit de perturber leur tranquilité, d'aucune manière.

Et voilà qu'aujourd'hui la cour d'appel confirme les jugements rendus l'an dernier par le JPE car, depuis, je n'ai plus de relations avec Justine et qu'elle même ne souhaiterait plus en avoir avec moi.


> qu est ce qui est attendu de vous pour que
> votre enfant vous soit rendus?

L'institution n'a pas l'intention de nous rendre Justine, ce sont des mesures provisoires qui devaient s'inscrire dans la durée, conformément à ce que réclamaient les tantes de Justine, dès 2003. Aujourd'hui la décision parait motivée dès lors qu'on ne lit rien d'autre que les arrêts de la cour d'appel ou les ordonnances rendues par le juge pour enfant.

Quoi que, on peut relever de nombreuses aberrations et contradictions dans les arrêts et ordonnances rendues, on perçoit également la volonté ferme de mettre autant de coups de glaives que nécessaires pour aboutir à la rupture de la relation parents-enfant. Je me demande encore ce qui pouvait motiver cet acharnement sinon les mensonges, l'idéologie toute particulière et les insuffisances des travailleurs sociaux de l'OSE France.

Bien qu'on retrouve des phénomènes similaires sur d'autres dossiers, j'ai le sentiment que l'institution a été tout simplement été partiale, dans l'intérêt des tantes maternelles de Justine voire même dans l'intérêt des travailleurs sociaux de l'OSE France.

Premières victimes : les femmes et les enfants

VIENNE (AFP), 24 avril 2006 - Les femmes et les enfants sont les premières victimes de trafics d'êtres humains dans le monde, selon un rapport publié lundi par l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), qui déplore l'"inefficacité" de la lutte contre cette forme de criminalité.

"En pratique, aucun pays au monde n'est épargné par le crime de trafic d'êtres humains à des fins d'exploitation sexuelle ou de travail forcé", note l'ONUDC dans sa première étude destinée à mesurer l'ampleur du phénomène.

Cent-vingt-sept Etats ont été identifiés comme pays d'origine des personnes victimes de trafic, notamment en Asie et en Europe de l'Est, et 137 comme pays de destination, notamment dans l'Union européenne, en Amérique du Nord, dans les pays du Golfe, en Israël, en Turquie, en Chine et au Japon.

Les femmes apparaissent dans 77% des dossiers de trafic, les enfants dans 33% et les hommes dans 9%, selon les données de l'ONUDC. L'exploitation sexuelle est évoquée dans 87% des cas contre 28% pour les autres formes de travail forcé.

L'ONUDC, qui s'est appuyé exclusivement sur des sources publiques, notamment gouvernementales, souligne toutefois le caractère "empirique et parcellaire" des données à sa disposition, en raison notamment de réticences de certains Etats.

"Les efforts pour combattre le trafic se heurtent à un manque de données précises qui reflète le refus de certains pays de reconnaître qu'ils sont touchés par ce phénomène", déplore l'office.

"L'absence de notification systématique par les autorités constitue un réel problème" et explique que la lutte a été "jusqu'à présent non-coordonnée et inefficace", souligne son directeur, Antonio Maria Costa.

Il est, pour cette même raison, "extrêmement difficile d'établir combien il y a de victimes de trafic de par le monde (...) mais il s'agit assurément de millions", souligne M. Costa qui ajoute : "Le fait que cette forme d'esclavage existe toujours au 21e siècle est une honte pour nous tous."

L'ONUDC préconise une coopération internationale renforcée pour combattre les trafiquants et pour réduire la demande de biens et de services produits par des victimes de trafics ainsi que pour assurer à ces dernières une meilleure protection.


BEYROUTH (Reuters), 19 juillet 2006 - Les frappes de l'aviation israélienne sur le Liban ont tué 61 civils et un combattant du Hezbollah, la journée la plus meurtrière depuis le début du conflit entre Israël et Hezbollah il y a huit jours, alors que les évacuations d'étrangers s'accélèrent.

Le Premier ministre libanais Fouad Siniora a renouvelé son appel à un cessez-le-feu au Liban, où selon lui, l'offensive israélienne a fait depuis huit jours plus de 300 morts, un millier de blessés et chassé plus d'un demi-million de personnes de leurs foyers.

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Paru dans L'Express du 10/01/2005
Les enfants, premières victimespar Marie Huret, Boris Thiolay, Jean-Sébastien Stehli

Le raz de marée a laissé derrière lui des milliers d'orphelins, souvent livrés à eux-mêmes, dans une région du monde où sévissent des réseaux de trafiquants en tout genre.

A peine le temps de descendre de l'avion et Raja se retrouve englué dans les bras d'un couple. Une femme le serre fort, trop fort. «Je suis ta mère!» dit-elle, au milieu d'un flot de passagers épuisés qui débarquent à l'aéroport de Medan, capitale du nord de Sumatra, en Indonésie. Raja est la proie idéale, il arrive seul et n'a que 5 ans. Ses vrais parents ont été tués par le raz de marée qui a dévasté leur village de la province d'Aceh. Raja a pris l'avion avec les autres rescapés. Ce 31 décembre, le garçon est sur le point d'être enlevé par le couple quand la coordinatrice d'une ONG assiste par hasard à la scène. Elle a du flair: Raja ne ressemble pas à ses parents supposés.


Nasrallah ou le rêve de la destruction d'Israël
20 Minutes | édition du 18.07.06


Haïfa, cible d'une attaque meurtrière de roquettes du Hezbollah
Orange, Dossier : Escalade au Proche-Orient
Dimanche 16 juillet 2006

Huit civils ont été tués dimanche à Haïfa, troisième ville d'Israël qui continuait à lancer des raids aériens meurtriers au Liban pour la cinquième journée consécutive sans que la communauté internationale ne parvienne à stopper les violences.





Dix-huit civils, dont 9 enfants, brûlés vifs dans un bombardement israélien au Liban
Orange, Dossier : Escalade au Proche-Orient
Samedi 15 juillet 2006

Dix-huit civils, dont neuf enfants, ont été brûlés vifs samedi dans un bombardement israélien alors que ces habitants fuyaient leur village dans le sud du Liban sur l'ordre de l'armée israélienne.

Un missile, tiré par un hélicoptère israélien, a touché de plein fouet la camionnette qui les transportaient à la hauteur du village de Chamh, au sud-est du port de Tyr, selon la police.





Tsahal mène des "opérations ponctuelles" au Liban sud
TF1/LCI Accueil > Infos > MONDE Samedi 22 juillet

Des véhicules blindés ont franchi samedi la frontière libanaise pour "des opérations limitées contre le Hezbollah". Les forces israéliennes appellent les habitants d'une dizaine de villages frontaliers à évacuer.




Les dégats de Tsahal, Journal Le Temps
Chappatte, 22 juillet 2006


AFP 22.07.06 | 23h50 - Les Etats-Unis ont accéléré, à la demande d'Israël, la livraison d'une commande de bombes à guidage de précision à ce pays, au moment où l'Etat hébreu a entamé son offensive militaire contre les installations du Hezbollah au Liban, a déclaré un responsable américain.

Ce responsable, s'exprimant sous couvert de l'anonymat, a précisé que ces livraisons entraient dans le cadre d'un contrat de vente d'armes conclu en 2005.

July 22, 2006

Dieu, la peste, le yaourt et les fous

Pacush blues
Faces de Rat - Tome 1
Ptiluc
Collection Humour

Paru en avril 1989
ISBN : 2869672659

Au cours de sa longue évolution, le rat a su s'adapter à son environnement et s'unir face au danger. Puis, constatant qu'il avait acquis une certaine intelligence, il devint immédiatement maniaco-dépressif... - Vents d'Ouest.


Et DIEU créa le yaourt

Novembre 2005
Pif éditions
ISBN : 2352170044

Chaque jour, à midi pile, le frigo s’ouvre et Nestor et Polux y trouvent 2 yaourts : un délicieux à la framboise, et un abominable au pruneau. D'après Nestor qui s'énerve un moment, même aux confins de l'univers, il n'y en aurait que pour la pomme de Polux.

Quelques planches sur le site de Fabrice Tarrin.



La peste de Camus, un exemplaire de 1959, sur le hors série de Sciences Humaines n°3 (les nouvelles psychologies), Psycho media n°9 (définition et prise en charge de la psychopathie) et le nouvel Observateur n°2176 (la guerre des fous, en page 28) :





PARIS (AFP), 21 juillet 2006, extrait - Cette proposition de loi a été déposée à l'Assemblée nationale le 6 juillet, et vise à modifier "certaines dispositions introduites par la loi portant création de la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité)", selon le texte présenté par M. Vanneste.

Le député UMP du Nord estime notamment qu'il "doit être possible dans le cadre d'un débat démocratique respectueux des croyances religieuses" qu'un "chrétien, un juif et un musulman puissent faire valoir l'infériorité morale des comportements homosexuels par rapport à ceux qui fondent le mariage entre un homme et une femme".

"Il est, en effet, légitime que ceux qui se réclament de la Bible puissent adhérer au principe énoncé dans le Lévitique: +Tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme. C'est une abomination", poursuit la proposition de loi.

M. Vanneste souhaite que les citoyens "préoccupés par l'avenir de la Nation" puissent "préférer des comportements qui ne constituent pas une menace pour la survie de l'Humanité".


Justement, Psycho media n°9 poursuit le débat sur la sexualité : homoparentalité, addictions et dépression... Mais page 80 de Science Humaines n°3, une question : d'où vient que certaines maladies psychiatriques semblent suivre des modes ?

Pratique de l'histoire et dévoiements

[L’historien] ne doit pas avoir en face des témoins du passé cette attitude renfrognée, tatillonne et hargneuse, celle du mauvais policier pour qui toute personne appelée à comparaître est a priori suspecte et tenue pour coupable jusqu’à preuve du contraire; une telle surexcitation de l’esprit critique, loin d’être une qualité, serait pour l’historien un vice radical, le rendant pratiquement incapable de reconnaître la signification réelle, la portée, la valeur des documents qu’il étudie; une telle attitude est aussi dangereuse en histoire que, dans la vie quotidienne, la peur d’être dupe, cette affectation que Stendhal aime à prêter à ses personnages (« je suppose toujours que la personne qui me parle veut me tromper »...).

Henri-Irénée Marrou,
De la connaissance historique,
Éd. du Seuil, coll. Points Histoire, 1975

[La] “méthode” [des négationnistes], si l’on peut dire, est perverse: elle associe l’hypercritique à la fabulation, l’ergotage sur les détails et sur les mots à l’ignorance massive du contexte, et cherche à faire apparaître comme conclusion d’une démonstration ce qui est postulat affirmé au départ.[C’est une] anti-histoire.

Bernard Comte,
Le Génocide nazi et les négationnistes, 1990


De source phdn.

Trois enfants ?


Voir éventuellement " Comprendre les institutions : un premier regard sur l'autisme " ou " Supprimer les accusateurs bis "...

Justine, happée par les rouages, réclamée par ses tantes maternelles...

Laisser Julie tranquille ?

Keïra née en 2001 ?

Fin juin 2006, plus de trois ans après les investigations de l'ASE, deux ans après les investigations de l'OSE France, près d'un an après les investigations du juge des tutelles, il apparait que les qualités professionnelles et l'intégration sociale du couple et de la famille ne sont pas à remettre en cause ?