July 22, 2007

Une femme a été retrouvée vivante sur la paroi d'une falaise

LE HAVRE (AFP) - Une femme a été retrouvée vivante sur la paroi d'une falaise de l'estuaire de la Seine à environ 70 m de haut, deux jours après avoir tenté de se suicider en se jetant dans le vide, a-t-on appris dimanche auprès des gendarmes.

La femme de 44 ans a été retrouvée samedi après-midi "affaiblie et déshydratée" dans des arbustes de la falaise sur la commune de Saint-Vigor-d'Ymonville. Elle a été hélitreuillée puis transportée au CHU du Havre.

Selon les gendarmes, elle "aurait glissé" jeudi en tentant de se jeter dans le vide.

Les gendarmes ont été alertés par une personne qui avait remarqué le véhicule de la désespérée stationné en bordure d'estuaire.

Environ 8 % de la population
métropolitaine adulte déclare avoir
fait une tentative de suicide au cours
de sa vie et 2 % présente un risque
suicidaire élevé.
Le taux de récidive
apparaît en outre important, évalué
à 22 % pour les hommes et 35 %
pour les femmes. Au début des années
2000, environ 195 000 tentatives
de suicide auraient donné lieu,
chaque année, à un contact
avec le système de soins.


De source Etudes&Résultats n°488, mai 2006, « Suicides et tentatives de suicide en France »


- Souvent ça rate -

July 21, 2007

Une employée du service-client SFR de Poitiers a tenté de se suicider

POITIERS (AFP) - Une employée du service-client SFR de Poitiers a tenté de se suicider samedi sur son lieu de travail, au lendemain de la confirmation d'un projet d'externalisation des trois centres d'appel du groupe, a-t-on appris auprès de l'intersyndicale.

La jeune femme, âgée de 33 ans, a avalé un "cocktail médicamenteux" samedi matin et a été hospitalisée au CHU de Poitiers, mais "elle n'est pas en état de danger. Elle a été placée en observation pour 24 heures", a précisé à l'AFP le délégué CFDT du personnel, Franck Berne.

De son côté, la direction de SFR à Paris a expliqué "ne pas pouvoir confirmer ni infirmer" que cette salariée ait tenté de se suicider et indiqué attendre "le rapport de l'hôpital où elle a été admise, ainsi que le rapport de police".

Plus d'infos...


- « Ce sont des choses très difficiles pour une entreprise » -

Seine-et-Marne : une femme « sans histoire » se jette sous un RER


Souffrance et suicides au travail
LE MONDE | 21.07.07
Le suicide est l'aboutissement d'un processus de délitement du tissu social, explique le psychiatre Christophe Dejours. Sa multiplication en entreprise est, pour lui, un signal d'alarme inquiétant sur la pérennité du système en place.


Une mère de famille aurait poignardé ses deux enfants avant de se jetter sous un train
leparisien.fr, faits divers, extrait

(...) Seulement quelques jours après le drame de Montélimar (Drôme) - un père de famille en instance de divorce avait noyé ses trois enfants -, c'est en Seine-et-Marne qu'un nouvel infanticide s'est produit aujourd'hui. (...) «Elle s'est jetée à 10H55 sur la voie à l'arrivée d'un train en gare de Noisy-Champs», a précisé une source judiciaire à l'AFP, avant d'ajouter que ce sont les «élements d'identité trouvés sur son corps» qui «ont permis de remonter à son domicile». La jeune femme, qui vivait seule avec ses enfants, était séparée de leur père depuis plus d'un an.

Triste coïncidence
, dans le Bas-Rhin cette fois-ci.Un père de famille de 35 ans, soupçonné d'avoir blessé une de ses filles de 9 ans avec un couteau et tenté d'étouffer son autre fille de 10 ans à son domicile de Bischheim, a été déféré ce samedi au parquet de Strasbourg.

PARIS (AP) - Une femme de 28 ans s'est donné la mort samedi en gare de Noisy-Champs (Seine-et-Marne), après avoir probablement tué ses deux enfants, âgés de quatre ans et dix-huit mois, dont les corps ont été retrouvés au domicile de la famille, a-t-on appris auprès du parquet de Meaux.

Plus d'infos...


- Après avoir probablement tué ses deux enfants -

July 19, 2007

Suicides (en entreprise) : Sarkozy touché


Libé, 13 mars, page 18, « Après que son père l'a récupéré, l'enfant avait tenté de se suicider, puis il avait cessé de s'alimenter normalement -il pesait 28kg à 13 ans-, demandant à être de nouveau confié à ses grands parents. »

France, Le figaro (Avec AFP)
Publié le 19 juillet 2007 à 17h02
Suicides en entreprise : Sarkozy touché

Nicolas Sarkozy, "très touché" par l'annonce d'un nouveau suicide dans une entreprise, souhaite "creuser des pistes" pour faire face à la souffrance au travail, a déclaré aujourd'hui le porte-parole de la présidence David Martinon.

Une salariée d'Areva s'est suicidée lundi après-midi sur son lieu de travail au siège du groupe nucléaire public à Paris, sans qu'un lien puisse être clairement établi avec ses conditions de travail.

Par ailleurs un salarié de l'usine PSA de Mulhouse a mis fin à ses jours lundi, portant à cinq le nombre de suicides de salariés sur ce site depuis le début de l'année.

Surpeuplement, suicides, insalubrité en prison : l'accablant constat du Comité de prévention de la torture
LE MONDE | Mis à jour le 18.07.07 | Extrait

"S'ATTAQUER À LA PEUR"

En clair, les efforts doivent principalement porter sur l'augmentation des capacités d'accueil des prisons (13 200 places nouvelles annoncées d'ici à 2007). Le développement des peines alternatives, préconisé par le ministre de la justice, va dans le bon sens. Mais la France doit aussi se mettre en accord avec les recommandations du Conseil de l'Europe, qu'elle a approuvées. En matière de surpopulation, l'une d'elle insistait, dès 1999, sur la nécessité "de s'attaquer à la peur de la délinquance", qui pousse "les dirigeants politiques à favoriser des politiques pénales plus dures et plus répressives".


NICE (AFP) - Trois petites filles de deux ans et demi accueillies dans une crèche de Cap d'Ail (Alpes-Maritimes) sont parvenues de manière "totalement inexplicable" à sortir seules de l'établissement, lundi, pour s'offrir une courte escapade en ville, a-t-on appris mercredi auprès de la mairie.

Les bambines ont été ramenées à la crèche par la police municipale, alertée par un facteur qui les avait découvertes à proximité de la basse corniche, un axe de circulation important qui relie Cap d'Ail à la commune voisine de Monaco.

(...) Dans l'immédiat, la mairie a décidé d'interdire les entrées dans l'établissement par la porte à code. La possibilité de sortie doit être maintenue pour des normes de sécurité.


- Nicolas Sarkozy souhaite « creuser des pistes » -

July 16, 2007

Un cinquième suicide à l'usine PSA de Mulhouse

STRASBOURG (Reuters) - Un ouvrier du site PSA Peugeot Citroën de Mulhouse s'est pendu lundi sur son lieu de travail, ce qui porte à cinq le nombre de suicides parmi les salariés de cette usine depuis le début de l'année, apprend-on auprès des syndicats et de la direction.

L'homme, âgé de 55 ans, a été découvert en début d'après-midi par des collègues de l'atelier de montage, a précisé à Reuters un responsable du service communication de PSA.

Il travaillait sur le site depuis 1978 et n'a laissé aucun élément expliquant son geste, a-t-on ajouté de même source.

"Ça fait cinq suicides depuis le début de l'année, on commence vraiment à être inquiets", a déclaré Vincent Duse, secrétaire du syndicat CGT.

Il travaillait sur le site depuis 1978 et n'a laissé aucun élément expliquant son geste, a-t-on ajouté de même source.

"Ça fait cinq suicides depuis le début de l'année, on commence vraiment à être inquiets", a déclaré Vincent Duse, secrétaire du syndicat CGT.

Un autre ouvrier de cette usine, qui compte 10.500 salariés, avait déjà mis fin à ses jours le 19 avril, en se pendant dans un local technique de l'unité de mécanique. Trois autres ouvriers se sont suicidés hors de l'usine au cours du mois de mai, avait révélé début juin la CGT.

Dans les Ardennes, un ouvrier de l'usine PSA de Charleville-Mézières avait mis fin à ses jours début février en évoquant dans une lettre ses conditions de travail.

PSA a mis en place début juillet un numéro vert d'écoute psychologique pour ses salariés.

A Mulhouse, une cellule de réflexion s'est réunie pour la première fois le 10 juillet afin de définir des instruments de prévention et d'écoute pour les salariés en détresse.


- Un numéro vert, une cellule de réflexion -


July 13, 2007

Caserne de Malakoff : 4 morts dont 2 enfants


Une porte-parole de la gendarmerie a indiqué que les enfants étaient âgés de 11 et 12 ans, mais de source judiciaire on parle d'adolescents de 13 et 14 ans. Le Monde avec AFP | 13.07.07

MALAKOFF, Hauts-de-Seine (AP) - Un gendarme a tué par balles ses deux enfants et l'un de ses supérieurs hiérarchiques avant de se suicider vendredi dans la caserne de Malakoff (Hauts-de-Seine), a-t-on appris auprès de la gendarmerie.

Plus d'infos...


- Deux enfants, âgés d'une dizaine d'années -

June 14, 2007

Cour d'assises de l'Aisne : un accusé se suicide à l'énoncé du verdict

PARIS (AP) - Un accusé qui comparaissait libre devant la cour d'assises de l'Aisne à Laon s'est suicidé dans la nuit de mercredi à jeudi à l'énoncé du verdict. La garde des Sceaux Rachida Dati a immédiatement envoyé sur place l'inspecteur général des services judiciaires, tandis que la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie ordonnait l'ouverture d'une enquête administrative confiée à l'IGPN.

Selon des sources judiciaires, les faits se sont déroulés entre 3h00 et 4h00 du matin. L'accusé, poursuivi pour des faits de viols sur mineur dans le cadre familial, a sorti une arme de poing et s'est suicidé à l'énoncé du verdict qui le condamnait à 12 ans de réclusion criminelle.

Plus d'infos...


- Malgré la présence d'un portique de sécurité -

June 10, 2007

Le fondateur de l'entreprise Jallatte se suicide

MONTPELLIER (AP) - Pierre Jallatte, fondateur de l'entreprise de chaussures de sécurité Jallatte menacée de délocalisation, s'est suicidé à l'âge de 89 ans dans sa villa de Nîmes (Gard) vendredi après-midi, a-t-on appris samedi auprès du commissariat central.

Son entreprise fondée dans les Cévennes en 1947 était devenue le leader des chaussures de sécurité en Europe mais les nouveaux dirigeants de la marque avaient annoncé le 30 mai la délocalisation des deux usines gardoises vers la Tunisie, ce qui entraînait la suppression de 285 emplois.

Plus d'infos...

- Les dirigeants sous la pression des pouvoirs publics -

May 18, 2007

Enquête, être un homme : pas si simple

Le Monde "La haine envers les homosexuels reste bien vivace en France"

Débats, projections de films, réunions publiques, expositions : comme chaque année depuis 2005, la Journée mondiale contre l'homophobie a lieu le 17 mai.

Zoom Condamné pour homophobie, M. Vanneste candidat CNI-UMP aux législatives

Enquête Etre un homme : pas si simple

Etre un homme : pas si simple

Etre un jeune homme occidental dans les années 2000 ? Pas si facile. S'il est puissant, musclé et fort en gueule, il prend le risque de passer pour un macho, espèce théoriquement en voie de disparition. Mais qu'il soit doux, délicat et paisible, et les choses ne seront pas plus simples. Encore moins s'il est homosexuel.

"Aujourd'hui, les jeunes hommes ne se retrouvent ni dans la virilité caricaturale du passé ni dans le rejet de toute masculinité. Ils sont déjà les héritiers d'une première génération de mutants. Fils de femmes plus viriles et d'hommes plus féminins, ils ont parfois du mal à s'identifier à leurs pères", écrivait déjà la philosophe Elisabeth Badinter en 1992 (XY. De l'identité masculine, Odile Jacob, 314 p., 20,80 euros). Quinze ans plus tard, l'évolution reste douloureuse. Surtout lorsqu'elle s'inscrit dans un contexte difficile (milieu socio-économique défavorisé, problèmes d'intégration, fragilité psychologique) et qu'aux formes de discrimination les plus courantes (racisme, sexisme) s'ajoute l'homophobie.

Cette forme de rejet est jugée particulièrement dangereuse par le psychologue Eric Verdier, coauteur d'Homosexualités et suicide (H & O Editions, 2003, 224 p., 17 euros), qui rappelle les conclusions d'une étude épidémiologique française datant de 2005 : toutes choses égales par ailleurs, les hommes homosexuels âgés de 16 à 39 ans présentent treize fois plus de risques de faire une tentative de suicide que les hétérosexuels.

"Au départ, il s'agissait de mieux comprendre l'incidence de l'homophobie sur les trajectoires suicidaires des jeunes", explique ce chercheur pour présenter les travaux qu'il vient de mener, trois ans durant, sous l'égide de la Ligue des droits de l'homme. Très vite, il élargit son sujet d'étude, intitulé "Discriminations et conduites à risque chez les jeunes", au fait "de se sentir différent des autres jeunes et d'être exposé à un phénomène de bouc émissaire". Autrement dit : de devenir "une personne désignée par un groupe comme devant endosser un comportement social que ce groupe souhaite évacuer".

Pour étayer sa recherche, réalisée avec l'aide financière de la direction générale de la santé (DGS) et du conseil général de la Seine-Saint-Denis, une enquête a été réalisée par courriel auprès d'une soixantaine d'acteurs de terrain (travailleurs sociaux, animateurs, enseignants, personnels médicaux). "Leur constat est alarmant : tous les indicateurs de mal-être et de prise de risque suicidaire sont réunis concernant les jeunes victimes d'homophobie, y compris pour ceux qui s'identifient comme hétérosexuels", résume M. Verdier. Et leur diagnostic est unanime : notre société est majoritairement imprégnée d'une homophobie passive institutionnalisée, reléguant les personnes concernées au silence et à l'invisibilité.

"Les jeunes hommes, même s'ils ne sont pas homosexuels, sont souvent insultés ou raillés avec des vocables comme "tapette" ou "pédé", où tout ce qui est vu comme féminin est considéré comme des attributs de "sous-hommes"", précise le psychologue.


Convaincu que le taux anormalement élevé de suicide chez les homosexuels s'explique par "le déni de souffrance et non la souffrance elle-même", il estime essentiel, pour aider ces jeunes en détresse, de créer des "espaces de parole". De fait, six lieux d'accueil ont été ouverts par ses soins, depuis 2004, à Arras, à Cherbourg, à Evreux, au Mans, à Nancy et à Paris. Une centaine de jeunes, souvent en grande difficulté sociale et psychologique, y ont été accueillis. Beaucoup sont revenus plusieurs fois.

Que trouvent-ils dans ces lieux de fortune, où la parole, recueillie par deux ou trois adultes référents, tâtonne ? Avant tout, la fin de l'isolement. "Je suis toujours étonnée du bien-être que ressentent les personnes à voir que leur souffrance est partagée", constate Laurence Bellanger, infirmière hospitalière et coanimatrice de l'espace de parole mis en place à Cherbourg. Pour ces hommes plus féminins que d'autres, qui reçoivent, affirme-t-elle, des blessures narcissiques "quasi quotidiennes" (venant du milieu scolaire ou environnant, mais aussi, souvent, de leur famille), c'est un peu "comme s'ils cessaient soudain de se sentir étrangers au monde". Comme s'ils découvraient enfin qu'ils n'étaient pas les seuls, hors du modèle classique de l'homme viril, à ne pas parvenir sans douleur à imposer leur genre.

"Aujourd'hui moins encore qu'hier, les onctions d'homme et de femme ne vont de soi. Elles font l'objet d'une construction identitaire souvent longue et difficile", souligne Monique Leroux, sociologue à la mission départementale de prévention des conduites à risques et des toxicomanies de la Seine-Saint-Denis. Un constat auquel Eric Verdier ajoute un corrélat de poids, concernant la fonction paternelle. "La révolution féminine s'est jouée sur la contraception et le droit à l'avortement. Je suis convaincu que, pour les hommes, elle se jouera sur la paternité", estime-t-il.

Persuadé que, "à force de privilégier les mères et de disqualifier les pères, c'est la place même de l'homme qui est en danger", il appelle les instances gouvernementales à mieux tenir compte "de la vulnérabilité spécifique des hommes et de l'investissement des pères". Notamment en ce qui concerne la résidence alternée, le plus souvent refusée aux pères qui en font la demande lorsque la mère s'y oppose. Une proposition qui ne manquera pas, chez les hommes comme chez les femmes, de faire débat.


- Un article qui ne manquera pas de faire débat -

March 15, 2007

Le suicide, pour en finir


BOURG-LES-VALENCE (AFP) - Le petit Julien, disparu fin janvier à Bourg-lès-Valence (Drôme) et dont le corps a été retrouvé le 5 mars dans le Rhône, a été inhumé mercredi, à côté de son beau-père enterré il y a un mois jour pour jour.

(...) "Il y a un mois tout juste, nous étions déjà ici pour Jean-Eric Zémia", le beau-père de Julien, a-t-il rappelé en préambule, évoquant un "temps terriblement long, insupportable depuis le 29 janvier".

Ce jour-là, la mère de Julien avait signalé la disparition de son benjamin aux policiers, qui avaient placé M. Zémia en garde à vue pendant 12 heures. Le 31 janvier, celui-ci s'était suicidé, laissant une lettre clamant son innocence. "Pourquoi dans une même famille, ces deux morts, ces deux départs, si douloureux et si énigmatiques en même temps ?", s'est interrogé le religieux.

Le suicide, pour en finir avec son travail
Par Destination Santé

Chaque année en France, 300 à 400 personnes mettraient fin à leurs jours pour des raisons professionnelles ! Les récents suicides survenus chez Renault et à la centrale nucléaire de Chinon sont donc loin d'être des phénomènes isolés. D'où l'inquiétude de certains médecins.

« Il y a encore 10 ans, les suicides en lien avec le travail étaient rares » nous explique le Dr Patrick Légeron, psychiatre et directeur général du cabinet Stimulus, spécialisé dans la gestion du stress au travail. « Depuis 4 à 5 ans, le phénomène croît avec une inquiétante régularité ».

Bien qu'il n'existe pas de statistiques officielles sur la question, il semble que les hommes de plus de 40 ans soient particulièrement concernés. Comme le souligne le Dr Bernard Salengro, de la CFE-CGC, « les cadres seraient un peu plus vulnérables car plus investis dans leur travail ».

« Les suicides représentent la partie visible de l'iceberg » reprend Patrick Légeron. Derrière, « il y a toute la problématique du stress professionnel. En France, 20% à 30% des salariés subiraient des niveaux de stress très élevés ». Et donc une véritable souffrance, dont l'issue peut se traduire par un suicide.

Une maladie professionnelle ? Très étudié depuis plus d'un siècle, le mécanisme du passage à l'acte est éminemment complexe. Ainsi le plus grand flou règne-t-il, aujourd'hui encore, sur les conditions requise pour établir un lien entre l'activité professionnelle et le suicide. Autrement dit pour décider si ce dernier peut être considéré comme une maladie professionnelle ou un accident du travail.

Un cas pourrait faire jurisprudence. Celui d'un salarié de la centrale nucléaire de Chinon qui s'est donné la mort en 2004. Ce drame a été reconnu comme maladie professionnelle. Le 5 mars dernier, l'employeur contestait cette décision devant le Tribunal des Affaires de Sécurité sociale de Tours. Lequel devrait délibérer le 14 mai prochain.

« Il est vrai que de nombreux paramètres entrent en ligne de compte » ajoute Patrick Légeron. « Mais il y a tout de même de quoi être interpellé quand un salarié met fin à ses jours sur son lieu de travail, et/ou laisse un écrit mettant en cause son activité professionnelle »…


"Aucun autocrate n'a disposé d'un pouvoir comparable à celui dont jouit un pauvre bougre qui envisage de se tuer." Cioran.


- Délibéré le 14 mai -

March 12, 2007

L'euthanasie reste largement illégale en Europe


VALENCE (AFP) - Le beau-père de Julien s'est suicidé le 31 janvier après plus de 12 heures en garde à vue dans le cadre de la disparition de Julien. Il avait laissé une lettre dans laquelle il clamait son innocence.

MADRID (AFP) - Le suicide d'un internaute allemand, résidant à Bremerhaven (nord), a été évité grâce à l'intervention à distance d'internautes et de la police espagnole, a annoncé cette dernière dimanche dans un communiqué.

L'Allemand, connecté à un forum de discussions, expliquait qu'il allait se suicider après le départ de sa femme et se montrait sur l'écran, via sa webcam, avec un pistolet pointé sur la tête.

Connectés sur le même forum, des internautes espagnols ont alerté la police espagnole laquelle a immédiatement prévenu son homologue allemande et s'est mise en contact avec l'internaute déprimé pour le dissuader de passer à l'acte.

La police allemande a pu arriver à temps au domicile de l'internaute, confisquer son arme et l'emmener au commissariat le plus proche, selon le communiqué de la direction générale de la police espagnole.

PARIS (AP) - L'euthanasie ou le suicide assisté sont illégaux dans la plupart des pays d'Europe mais à chaque nouvelle affaire le débat refait surface, avec rage, pour faire évoluer les législations. Et c'est souvent au cas par cas que les justices tranchent dans un sens ou dans l'autre.

Le 21 décembre dernier, un médecin romain avait débranché le respirateur qui maintenait en vie Piergiorgio Welby, un sexagénaire paralysé qui réclamait le droit de mourir. Son cas a divisé l'Italie où le poids de l'Eglise catholique reste important.

Le Vatican a d'ailleurs refusé un enterrement religieux à M. Welby auquel la justice avait dénié le droit de mourir. Le lendemain de sa mort, le parquet de Rome a ouvert une enquête.

L'Italien avait notamment demandé au président Giorgio Napolitano la légalisation en Italie de l'euthanasie. "Mon rêve (...) mon désir, ma requête, que je souhaite présenter à toutes les autorités, politiques ou judiciaires, est aujourd'hui plus clair et précis que jamais dans mon esprit: pouvoir obtenir l'euthanasie", expliquait-il dans son appel au chef de l'Etat.

L'interdit reste aussi total en Grande-Bretagne où le suicide est autorisé, mais l'assistance réprimée. Une pétition pour obtenir la légalisation du suicide assisté avait été signée par 50.000 personnes en 2002 à l'initiative de Brian Pretty.

Sa femme Diane, lourdement handicapée, s'était vu refuser en mars 2002 par la Cour européenne des droits de l'Homme le droit de se faire assister par son mari pour mettre fin à ses jours. Cette décision confirmait celle rendue plus tôt par la justice britannique.

En revanche, en 2005, la justice britannique a autorisé les médecins à laisser mourir la petite Charlotte, grande prématurée et handicapée. Le bébé, sur respirateur artificiel, n'avait pas quitté l'hôpital depuis sa naissance.

En France, c'est le cas de Vincent Humbert, un jeune homme tétraplégique suite à un accident, qui a ému l'opinion publique avant de pousser le législateur à mieux encadrer la fin de vie. Sans pour autant franchir le cap de l'euthanasie. La loi votée en 2004 crée un "droit à laisser mourir", et non à "faire mourir". Une solution médiane unique en Europe.

D'autres pays, comme la Belgique, les Pays-Bas ou la Suisse vont plus loin en autorisant l'euthanasie ou un suicide assisté, le patient s'administrant lui-même un produit prescrit. La Suède est également tolérante dans la plupart des cas.

Et si certains en Suisse se sont émus de l'apparition d'un "tourisme de la mort", le gouvernement helvétique a refusé de légiférer sur l'euthanasie qui n'est pas réglementée expressément par le code pénal suisse.

Ce sont comme souvent, les Pays-Bas qui ont été précurseurs en Europe, en adoptant dès 2001 une loi autorisant l'euthanasie. Ils ont été suivis en mai 2002 par leur voisin belge, qui a autorisé un acte pratiqué par un tiers, dans l'intention de mettre fin à la vie d'une personne à sa demande. Les médecins peuvent pratiquer cet acte sur des patients majeurs (18 ans), qui doivent formuler leur requête par écrit.

Selon la loi belge, un patient souhaitant mourir doit être dans un état de santé irréversible et être en proie à des souffrances tant physiques que psychologiques de façon constante. S'il ne s'agit pas d'un malade en phase terminale, le médecin auquel la demande est soumise doit consulter un confrère, soit un psychiatre soit un médecin spécialisé. Au moins un mois doit s'écouler entre la demande écrite et la pratique de l'acte.

Malgré la légalisation de l'euthanasie, elle reste marginale dans ces pays, selon une enquête sur la fin de vie, rendue publique fin janvier 2007 par l'Institut national d'études démographiques (Ined). Cela concerne 3% des décès aux Pays-Bas et 200 personnes en Belgique en 2003. AP


- Une solution médiane unique en Europe -

November 19, 2006

Japon: les autorités embarrassées par une vague de suicides à l'école


Le Monde, le 18 novembre 2006
Secret de l'instruction et information

A l'issue d'une affaire sur la "violation du secret de l'instruction", le magistrat Albert Lévy, poursuivi depuis 8 ans, a été relaxé. Le droit de la presse sort renforcé d'une décision de justice.

TOKYO (AFP) - Les autorités japonaises sont de plus en plus embarrassées par une vague de suicides de collégiens se disant victimes de brimades, un fléau dans beaucoup d'écoles de l'Archipel.

Au moins quatre adolescents de 12 à 14 ans se sont donnés récemment la mort depuis que le ministère de l'Education a dévoilé des lettres anonymes qu'il avait reçu d'élèves menaçant de se suicider.

Le scandale éclate au moment où les autorités scolaires sont déjà sur la sellette pour avoir minimisé des affaires de harcèlement à l'origine de précédents suicides.

Début novembre, le proviseur d'un collège du sud du Japon s'est pendu après avoir été accusé d'étouffer une affaire de racket dont était victime un élève de son établissement.

"Les profs ne font rien. Je serai peut-être mort quand cette lettre arrivera", accusait une des lettres anonymes reçues il y a quelques jours au ministère de L'Education.

Le ministre de l'Education, Bunmei Ibuki, a reconnu qu'il s'attendait à ce que la publication des lettres provoque une "réaction en chaîne".

"Nous aurions été critiqués de toutes façons. Mais si je ne montre pas ma résolution à faire face aux critiques, les proviseurs et les conseils ne se décideront jamais à aborder le problème", a-t-il plaidé.

M. Ibuki a ordonné aux écoles de repérer les élèves désespérés susceptibles d'attenter à leurs jours.

Il a également demandé aux collégiens d'arrêter de lui écrire: "Vos vies n'appartiennent pas qu'à vous. Vous n'êtes pas seuls. Le suicide ne règle rien", a exhorté M. Ibuki.

Les écoles japonaises sont souvent le théâtre de brimades entre élèves, un phénomène que les experts attribuent à la pression intense qu'exerce la société sur les enfants pour qu'ils se fondent dans le moule.

Le Japon est par ailleurs un des pays où le taux de suicide est le plus élevé et où se donner la mort se heurte à peu d'interdits sociaux ou religieux.

Selon Yasuyuki Shimizu, responsable d'un groupe anti-suicide, ceux qui briment les autres à l'école le font souvent pour éviter d'être brimés eux-mêmes, d'où un cercle vicieux.

"L'étroitesse d'esprit du système scolaire japonais contribue au problème", accuse M. Shimizu.

Au moment où le Premier ministre conservateur Shinzo Abe met en oeuvre une réforme de l'éducation pour enseigner les "valeurs morales" et le "patriotisme" --un sujet tabou depuis 1945--, la gauche et les syndicats estiment qu'il ferait mieux de s'atteler à combattre la violence à l'école.

Le quotidien Mainichi a réclamé des sanctions contre les responsables de brimades: "Une des raisons de l'absence de réaction de la part des écoles est la difficulté à traiter le problème avec les coupables et leurs parents. Prendre des mesures en faveur des victimes seulement ne résoudra pas le fléau à la racine", a argué le journal.

Les autorités espèrent que le recours aux médias permettra d'identifier les auteurs des lettres anonymes et les victimes de harcèlement.

Mais certains accusent les médias de mettre de l'huile sur le feu, en incitant d'autres adolescents à se suicider ou menacer de le faire, de par leur couverture qui frise l'hystérie.

Les télévisions ont multiplié les émissions spéciales, à grand renfort de célébrités et de psychiatres, pour exhorter les élèves à réfléchir au sens de la vie.

Pour M. Shimizu, militant anti-suicide et lui-même ancien cadre de la radio-télévision, les médias japonais devraient établir un code de conduite pour traiter des telles affaires.

"Les gens qui pensent au suicide lisent et regardent les nouvelles", rappelle-t-il.

"Les médias ne relaient les numéros d'urgence anti-suicide qu'une fois ou deux, mais la caisse de résonance sur les décès et les brimades est permanente. Les journalistes doivent penser à l'impact de leurs reportages sur ceux qui les écoutent", souligne-t-il.


- Epinglé mais à quel prix ? -

November 2, 2006

Le danger domestique : guide à l'usage des mal voyants


MARSEILLE (Reuters) - Nicolas Sarkozy a rencontré à Marseille la famille de la jeune femme grièvement brûlée dans l'incendie volontaire d'un autobus, un acte "lâche" qu'il a dénoncé comme "folie à l'état pur".

NouvelObs, 2 septembre 2004 - La rencontre intervenue lundi 30 août entre Nicolas Sarkozy et Tom Cruise suscite une polémique au sein de la classe politique. Les réactions recueillies se focalisent sur les convictions religieuses de l'acteur américain, considérées en France comme sectaires. Petit rappel des faits. Lundi 30 août, les deux hommes se sont rencontrés à Bercy pour s'entretenir des relations franco-américaines ainsi que d'autres sujets "variés". (...) Nicolas Sarkozy a lui-même fini par répliquer jeudi qu'il s'agissait d'un "événement qui n'a pas lieu d'être". Tom Cruise avait souhaité me voir, c'était un entretien extrêmement agréable et ceux qui se poseraient des questions, je les renvoie à mon bilan au ministère de l'Intérieur. Ils auraient mieux fait à l'époque de me soutenir plutôt que de me critiquer aujourd'hui", a déclaré Nicolas Sarkozy à Nice à l'issue d'une rencontre à huis clos avec des militants de l'UMP.




Nicolas Sarkozy dans une librairie d'Arcachon
le 3 août 2006, AFP, Jean-Pierre Muller


Par les temps qui courent, sachez reconnaître le violent, le déviant, le criminel violeur-né, ce pédophile capable d'un « acte lâche », ce monstre susceptible de verser à tout moment dans la « folie à l'état pur », il s'en terre peut être un près de chez vous :



Le déviant et le fou vu par Leonard,
ses proportions, au 15ième siècle.


Les scientifiques confirment, les opeps sont parmi nous. Maurice Berger, pédopsychiatre engagé, nous met en garde : « cette violence n'a pas d'âge « chronologique », au sens où nous l'avons vue se constituer chez des enfants très petits et évoluer ensuite de manière continue. Les dossiers d'un certain nombre d'adultes violents et/ou violeurs montrent cette continuité. Guy Georges présentait les signes décrits ci-dessous - voir les auditions de la HAS - dès sa petite enfance. »

Le condamné par contumace bénéficie d'une protection franco-allemande. Bamberski traque toujours le meurtrier de sa fille
Libé, jeudi 2 novembre 2006

Jamais André Bamberski n'acceptera que le meurtrier de sa fille Kalinka soit dispensé de prison sous prétexte qu'il s'agit d'un Allemand ultraprotégé ­ pour des raisons mystérieuses ­ par les autorités de son pays.

... Sa plainte pour «corruption et non exécution d'une décision par les autorités judiciaires», déposée en 2003, vise un X qui cache hauts magistrats et fonctionnaires français. Elle lui a permis de plonger dans certains échanges entre le ministère de la Justice et le parquet général de Paris. De ceux qui ne font jamais surface et qui jettent une lumière crue sur ce que signifie l'expression «dossier surveillé».


D'un communiqué de « Encore feministe »,
Action n°36 - 31 oct. 06 - La violence nuit toujours.

Monsieur,

Vous avez choisi de mettre en couverture du numéro d'octobre de Psychologies ces mots : « cahier sexe : un peu de violence ne nuit pas ».
Ce titre accrocheur et votre campagne massive de diffusion sur les parois des kiosques ont répandu cette idée dans le grand public.
...


Psychologies, novembre 2006
Enquêtes, Pères malgré eux

Elles voulaient un enfant et ne leur ont pas demandé leur avis. Pour un statut de géniteur sous X
, par Marcela Iacub.


Scan de la page 83,
Psychologies, novembre 2006

On concevra là assez facilement que certaines mères seront farouchement opposées à la garde alternée ainsi qu'à toutes relations père-enfant. On pourrait ici admettre aussi que “ l'absence ” du père ne peut pas toujours lui être imputée, que certains hommes acceptent très mal le simple rang de géniteur auquel ils sont ainsi rabaissés, que certains procès et actions en justice peuvent être très conflictuels.


Edwige Antier est le premier spécialiste cité dans la bibliographie du livre noir de la garde alternée. Choisie par Edwige Antier dans “ L'éloge des mères ”, une citation de Donald W. Winnicott :

Il est d'une importance vitale que nous essayons de comprendre le rôle joué par les mères qui s'occupent de leur nourrisson afin de pouvoir protéger la jeune mère de tout ce qui peut s'immiscer entre elle et son enfant. [...] En fait, les mères ne devraient pas avoir honte de découvrir qu'elles sont spécialistes, au point exact où le médecin et l'infirmière ne sont que dans une position d'assistants.



Découverte, les noirs seraient des humains comme les autres, de quoi ébranler peut être certains convaincus :

CHICAGO (AP) - Les tentatives de suicide sont beaucoup plus courantes chez les noirs américains qu'on ne le pensait auparavant, affirme une étude publiée mercredi. Cette découverte tord le cou à l'idée reçue selon laquelle ils seraient moins souvent tentés de mettre fin à leurs jours en raison de leur passé d'esclaves.


En France, se tiennent les états généraux de l'alcool (45 000 morts par an et 5 millions de malades) mais aux états unis, on apprend qu'il faut boire énormément pour allonger la vie, surtout si on est obèse :

WASHINGTON (AFP) - Un composant du vin rouge a des effets miraculeux à très hautes doses sur la santé des souris obèses et accroît considérablement leur longévité, selon une étude de chercheurs américains publiée mercredi.

La police est "le service le plus mis en cause" devant la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS), qui tire un bilan de ses six années d'activité dans un document rendu public jeudi 2 novembre. Le Monde, le 2 novembre 2006.


France 2, dossiers,
LAICITE, 1905-2005 : un siècle de séparation

Réformer la loi de 1905 ? Ce débat initié par Nicolas Sarkozy a provoqué la réaction de Jacques Chirac et de Dominique de Villepin qui se sont déclarés très nettement partisans de maintenir la loi de 1905 en l'état.


- Accuse, stigmatise et sers toi, c'est si facile -

September 20, 2006

Des enfants hors mariage (140)

> Des enfants hors mariages
> Les parents peuvent donc se coaliser pour des
> raisons différentes et priver leur enfant de père.

Avez vous envisagé que des tiers peuvent aussi priver un enfant de ses parents? Avez vous envisagé que l'un des parents peut disposer de moyens qui lui permettent d'écarter durablement l'autre? Ce serait rare mais il n'y a ni suivi ni indicateurs ou en tous cas, je ne les ai pas trouvés.

La presse vient de relater 3 drames: des pères qui se sont suicidés tuant 7 enfants. Peu après l'alerte à la pédophilie et aux violences conjugales, la société n'a-t-elle pas là un ultime motif pour refuser des DVH à un père, qui qu'il soit? Tant qu'il y a des doutes... Et ce n'est que le père.

> Pourtant comme je l'ai déjà dit ici l'histoire
> de l'enfant n'appartient pas qu'aux seuls parents.

Non, généralement à la mère, au juge, aux travailleurs sociaux, à la famille élargie, souvent à la famille maternelle, à la société, à divers tiers, tiers institutionnels publics ou privés, au politique, aux religieux, ensuite seulement et très accessoirement, au père s'il plie et accepte de se démmettre.

L'inverse est également vrai: si ce ne sont pas les deux parents, parfois ce sont des mères qui sont poussées aux oubliettes voire au suicide sinon convaincues qu'il n'y a pas d'issue.

> Cela me choque, mais nous ne sommes pas
> nombreux à être choqués.

Ca ne me surprend plus. Ca me surprend d'autant moins qu'il n'est question que des momes des autres (et de subventions, de cachets, de bien être, d'intérêts divers, d'utilité publique et que sais-je encore).

> N'est-ce pas la mission de la société que de
> défendre les droits fondamentaux des plus
> faibles, en l'espèce les enfants si les parents
> sont défaillants ?

Ah, la faute des parents... Là, je souligne que ce ne sont pas les parents qui décident lorsqu'ils se présentent chez le JAF ou chez le JPE. Et ce sont encore moins les parents qui décident lorsque l'assistance publique est saisie.

Est-il utile d'aller en justice? Y va-t-on lorsqu'on est incrédule ou lorsqu'on en a pas les moyens? C'est très cher, la justice, et il faut plusieurs années, il faut y résister.

> D'autres pays comme la Suède ou le Portugal y
> parviennent. Pourquoi pas nous?

L'explication pourrait être dans le bac d'une broyeuse, au fond d'un classeur ou dans des rapports tel que celui de Bas-Theron/Branchu.

Page 11, de l'intro, alors que les adultes ne rajeuniront jamais: "le champ recouvre les personnes agées et les personnes handicapées - sur lesquelles l'attention des pouvoirs publics s'est portée beaucoup plus récemment que pour le secteur de l'enfance..."

Mais de toutes façon, la grande tendance est à présent à l'adoption, à la redistribution ainsi qu'à l'enfermement des mineurs. La société pourra donc se passer de parents, notamment de pères. Sur ce dernier point, l'absence de pères, il a été dit dans la presse que l'autorité des services de l'intérieur ainsi que des militaires peuvent palier. Pourquoi s'inquiéter?

Les nouveaux textes ont-il prévus la ligature des trompes et la vasectomie sur recommandation du maire ou serait-ce encore sujet a-éthique?

Rédigé par: Bruno | le 20 septembre 2006

Sur mon propre dossier, au bout de plus de 4 années de harcellement et de travail par ses tantes maternelles, le personnel de l'école, quelques tiers, les travailleurs sociaux puis le juge pour enfant, ma fille a enfin écrit qu'elle souhaitait aller vivre chez l'une de ses tantes maternelles, en Alsace. Un éducateur a même constaté que ma fille m'a raccroché au nez alors qu'elle et moi, nous parlions au téléphone (de quoi ma fille et moi parlions semble être sans la moindre importance pour le juge).
Suite à cela, quasi sur le champ, le juge pour enfant a bouclé le dossier en suspendant durablement tous mes droits sur ma fille aînée. Depuis bientôt un an je ne reçois plus la moindre nouvelle de cette enfant et je n'ai pas le droit de me manifester auprès d'elle : interdit par le juge.


Cela me renvoit à un extrait du rapport 2005 du Défenseur des Enfants: "Il arrive que les adultes se cachent derrière les voeux exprimés par l’enfant pour échapper à leurs propres responsabilités ou pour faire valoir leur propre point de vue."

Et les juges signent, condamnant les pères. La société approuve tout en blâmant ces hommes et ces femmes qui se suicident.


Ce qui suit je l'ai trouvé sur le net, dans un forum. Sur cette toute autre affaire, un juge avait estimé que l'enfant serait mieux chez le père avec des DVH accordés à la mère. Mais au bout de deux ans, l'enfant a "osé lui dire" qu'elle souhaitait vivre chez sa mère. La mère était alors "heureusement (...) toujours dans les escaliers".
Depuis, cette enfant n'a plus de relations qu'avec l'un de ses deux parents, sa mère. Le juge aux affaires familiales n'aurait plus qu'à signer mais non sans règler quelques détails tel que celui de la pension alimentaire :


Bonjour a toutes et tous,
Voila en 2000 J'ai entamé ma procedure de divorce. Malheureusement je n'ai pas obtenue la garde de ma fille car le juge a dis que mon logement n'était pas adapté et il faut dire que mon ex avait fait un tas de fausses déclarations et attestations. Bref, pendant 2 ans j'ai assumé mes droits de visite normalement puis un jour ma fille a osé lui dire qu'elle voulait vivre avec moi.
Sur ces mots il l'a foutue a la porte(elle n'avait que 10 ans) et heureusement que j'etais toujours dans les escaliers sinon elle aurait passé la nuit dehors.
Je vous passe certains détails concernant mes démarches et les papiers disant qu'il m'en confiait bien la garde que j'ai du lui faire signer afin de me couvrir.
Depuis Elle n'a plus aucune nouvelle de lui mais la chose qui m'a fait le reconduire en justice c'est que lorsqu'elle lui a envoyer un cadeau a l'occasion de l'anniversaire de son père, il lui a retourné en disant qu'il ne voulait rien d'elle.
J'ai donc entamé des demarches pour que 1er le lieu de résidence chez moi de ma fille soit decidée par le juge et 2eme qu'il lui verse une pension afin de m'aider à l'elever.(si il ne veut plus lui parler qu'il assume au moins certains frais liés a ses depenses)
Tant qu'il me faisait la misère a moi (et il m'en a fait voir de toutes les couleurs, vole de voiture pour que je ne puisse plus travailler, il m'a jeter de chez moi avec violence...)je ne disais rien pour ne pas envenimer les choses mais la il est aller trop loin et il touche a ma fille donc je ne me laisse plus faire.
Le 17 nous repassons devant le juge apres qu'il ait fais plussieurs fois reporter la séance, et mon avocat m'annonce qu'il a enfin recu les pièces de la partie adverse et que sa fiche de paie n'est que de 680 euros.Il me precise aussi qu'il n'y a pas de cumul marqué sur ca fiche de paie.
Alors la je suis vraiment en colère car je sais ou il travail et je sais que ce n'est pas le montant de son salaire. De plus il est habillé entièrement en marque sportives qui coutent une fortune si vous voyez ce que je veux dire et ce n'est pas avec 680 euros de salaire un autre enfant a charge car il a un autre enfant et une compagne qui ne travaille pas qu'on peut se payer ce genre de choses.

Comment puis-je prouver que ce n'est pas son vrais salaire?


Un acteur agressé, deux paumés jugés
Prison ferme pour une des jeunes SDF qui avaient frappé Jean-Hugues Anglade fin 2005.
Par Jacqueline COIGNARD
Libération, 20 septembre 2006 - 06:00

... «C'est d'ailleurs ce qu'il y a d'incroyable dans cette histoire, souligne Me Yves Lamer, défenseur de la jeune fille, puisque nous avons une victime qui ne reconnaît ni l'un, ni l'autre, ni le chien. Mieux : elle reconnaît une autre personne ! Et ces deux-là qui s'accusent !» On sent une petite pointe de regret quand l'avocat ajoute : «Ils avaient avoué avant que j'intervienne.»

... On frôle même l'erreur judiciaire : les soupçons se portent d'abord sur Ornella et Gregory, deux autres SDF du coin. Mais en pleine affaire Outreau, le juge d'instruction se montre prudent, même si Anglade «reconnaît formellement» Ornella. Ceux-ci sont bientôt «disculpés par des éléments objectifs», rappelle le président. «Gregory est allergique aux chiens. Des expertises le prouvent», précise la procureure.

...
«Déclencheur». Quel que soit «l'élément déclencheur», cette affaire aura permis à deux jeunes aux parcours chaotiques de sortir de la rue, se console Me Joëlle Soussan, avocate de Guillaume [20 ans]. «Ce n'est pas une excuse tout ce qui m'est arrivé [mère invalide, père incestueux évanoui dans la nature depuis des années, vie dans la rue depuis l'âge de 13 ans, ndlr]. Je m'excuse et je veux m'en sortir», dit Aurore [19 ans].

Mais, allant au-delà des réquisitions, le tribunal l'a condamnée à dix-huit mois de prison dont six fermes, Guillaume écopant de quinze mois avec sursis. Et ils doivent conjointement verser 10 500 euros de dommages et intérêts à l'acteur.

September 19, 2006

Total de 7 infanticides, deux suicides et un suicide raté


On peut blamer ces pères tout comme on peut se demander ce qu'ont fait les services socio judiciaires, si ces derniers ont bien suivi correctement ou non les familles concernées, j'en doute.

Les difficultés du divorce, du veuvage, de la séparation en général et du suicide en particulier ont été documentées dans Etudes&Résultats de mai 2006 :

En 2003, 10 660 décès par suicide
ont été enregistrés dont 7 940 pour
des hommes et 2 720 pour des femmes.
Toutefois, les phénomènes
de sous-déclaration, estimés
aux environs de 20 à 25 %, porteraient
ce nombre aux alentours de 13 000.



Les taux de décès les plus élevés
sont par ailleurs le fait des veufs
(58,8 pour 100 000), puis des personnes
divorcées (37,3)
, les célibataires et les
personnes mariées présentant les taux
les plus faibles (20,4 et 16,8 ).

En France métropolitaine, ce sont
notamment 16 % des personnes divorcées
ou séparées qui ont déclaré, dans
l’enquête SMPG, avoir fait une tentative
de suicide au cours de leur vie.



"Triste actualite j ai peur "
Envoyé par ...1312 le 19 septembre à 13:57

Après la ciotat tourcoing l'isère J'ai peur que les prochaines célébrités de la une des journaux ne soient mes enfants Les lettres que je recois de leur papa depuis l'expertise psychiatrique m'inquiètent on dirait qu'il est convaincu d'avoir gagné il est sur de lui fou de certitudes alors que j'ai bel et bien entendu l'expert lui rentrer dedans pendant 2 heures
Le rapport doit tomber d'un jour a l'autre et si il ne le supportait pas ?
Cette actualité me terrifie Je n'arrive pas a comprendre comment autant d'enfants peuvent être assassinés par leur père et que la justice laisse faire


GRENOBLE (AFP) - Deux pères de famille français ont chacun tué leurs trois enfants avant de mettre fin à leurs jours, dans deux affaires séparées survenues à quelques heures d'intervalle, a-t-on appris de sources judiciaires.

Près de Grenoble (sud-est), un père de famille a été retrouvé mort mardi matin à son domicile, près des corps de ses trois enfants âgés de 6 à 16 ans, qu'il a probablement abattus avant de se suicider.

Les corps ont été découverts par la mère, qui a alors appelé les pompiers.

Elle avait eu lundi soir une altercation avec son mari, âgé de 43 ans, et avait passé la nuit en dehors de son domicile, a précisé à l'AFP Jean Villard, le maire de Bougé-Chambalud, où le drame a eu lieu.

Ce triple homicide survient après l'annonce lundi d'un drame similaire dans le nord de la France, où un homme de 37 ans, en instance de divorce, a tué ses trois enfants à coups de couteau avant de se pendre à son domicile de Tourcoing.

Les corps des enfants, deux garçons de 9 et 6 ans et une fillette de 4 ans, ont été découverts sans vie et portant la trace de multiples coups de couteau, à côté du cadavre du père, lui-même pendu à une poignée de porte dans son appartement, selon des sources judidiaires.

La mère, une enseignante âgée également de 37 ans, et le père informaticien étaient en instance de divorce. Ce dernier avait régulièrement la garde des enfants le week-end, c'était une "convention amiable", a ajouté le procureur.

Les trois enfants ont été retrouvés allongés par terre, l'un à côté de l'autre, dans la pièce principale du petit appartement, où leur père habitait depuis deux ans.

Par ailleurs, en Bretagne (ouest), un restaurateur a tué par balles dans la nuit de samedi à dimanche son fils de 10 ans avant se blesser lui-même grièvement, mais sans parvenir à mettre fin à ses jours.

L'homme était séparé de son épouse depuis plus d'un an et recevait son fils pour le week-end.

GRENOBLE (AP) - Les corps de quatre personnes, un père et ses trois enfants tués par balles, ont été retrouvés mardi matin à leur domicile de Bougé-Chambalud (Isère), a-t-on appris auprès de la gendarmerie. Ils ont été découverts vers 8h30 par la mère des enfants qui, après avoir eu lundi soir une altercation avec son compagnon, n'avait pas passé la nuit au domicile conjugal.

Selon les premières constations des enquêteurs, le père à vraisemblablement abattu ses trois enfants avant de retourner son arme contre lui après le départ de sa femme du domicile.

"Le couple battait de l'aile. C'est sans doute un drame de la séparation", a commenté Jean Villard, le maire de cette petite commune située près de Roussillon, joint par téléphone. AP


GRENOBLE (AFP) - Un père de famille âgé de 43 ans a été retrouvé mort mardi matin à son domicile à Bougé-Chambalud (Isère) près des corps de ses trois enfants, qu'il a probablement abattus avec une arme à feu avant de la retourner contre lui.

Les corps ont été découverts mardi, vers 08H30, par la mère de famille, qui a alors appelé les pompiers.

Elle avait eu une altercation avec son mari lundi soir et avait passé la nuit en dehors de son domicile, a indiqué à l'AFP Jean Villard, le maire de la commune (1.100 habitants).

"Le couple battait de l'aile, c'est sans doute un drame de la séparation", a-t-il dit, en soulignant que la famille touchée par le drame "était une famille sans histoire".

Les 3 enfants étaient âgés de 6 à 16 ans. Le père était salarié d'une entreprise chimique de la région, selon la mairie.

Des équipes d'experts balistiques ont été envoyées sur place.


> il est convaincu d'avoir gagné il est sur de lui
> fou de certitudes Le rapport doit tomber d'un
> jour a l'autre et si il ne le supportait pas ?

> Cette actualité me terrifie

En audience chez le JPE ou le JAF : " rapport reçu il y a 5 minutes, vous ne reverrez plus vos enfants avant plusieurs années ! "

Ajoutez :

- une plainte contre le père du juge lui-même
- une plainte d'un avocat contre le père
- une lettre calomnieuse au JPE qui la transmet au juge des tutelles
- un notaire et une banque qui ne répondent pas
- le juge des tutelles qui prie le père de s'expliquer
- des travailleurs sociaux qui mentent et racontent n'importe quoi
- etc, etc, etc

Puis ce rapport qui tombe : " toute la branche paternelle est pourrie, l'ainée est placée et la cadette va vous être retirée aussi, nous l'avions oubliée. "


La moindre des choses serait que l'institution aille jusqu'au bout de ses logiques partiales et illégales d'exclusion des pères, parfois d'exclusion de mères voire même des deux parents. Du net, au hasard :

Au fur et à mesure que l’art et la science de la médecine vétérinaire progressent, un large éventail de diagnostics et de traitements préalablement proposés en médecine humaine devient disponible pour les animaux domestiques. Mais un des choix qui est écarté en médecine humaine a toujours été possible pour la clientèle vétérinaire et les familles concernées : quand le moment vient, une décision peut être prise afin de mettre fin à la vie de l’animal délibérément, humainement et dignement.


Pour beaucoup d'enfants, la première fois de leur vie qu'ils éprouveront une émotion telle; du chagrin face à la mort sera lors de celle de l'animal familier. Parfois l'animal est trop malade et l'euthanasie est inévitable. Voici quelques suggestions qui vous aideront à passer au travers de cette épreuve souvent douloureuse pour les enfants et parents.

Savoir comment composer avec la mort d'un animal familier dans un cheminement positif aidera souvent les enfants à mieux négocier avec leurs sentiments et leur chagrin dans le futur. Être honnête avec les enfants est le facteur le plus important.

...


Pour plus d'infos, euthanasie chien - Recherche Google.