May 30, 2007
Assignation contre le livre « La Femme fatale »
PARIS (AFP) - L'avocat du couple Ségolène Royal et François Hollande, Me Jean-Pierre Mignard, a indiqué mardi à l'AFP qu'une assignation va être délivrée contre le livre "La Femme fatale" portant notamment sur les relations du couple pendant la campagne présidentielle.
Cette procédure civile pour "atteinte à l'intimité de la vie privée" et "diffamation" vise plusieurs passages du livre, a indiqué Me Mignard. Elle vise les deux auteurs de ce livre, les journalistes Ariane Chemin et Raphaëlle Bacqué, ainsi que l'éditeur Albin Michel.
L'assignation était mardi en la possession d'un huissier chargé de la délivrer auprès des auteurs et de l'éditeur, a précisé l'avocat.
Mardi, l'avocat a assuré dans l'émission En Aparté sur Canal+ qu'il devait faire délivrer l'assignation ce jour.
Selon les extraits de l'ouvrage paru le 11 mai, l'ami du couple, le député Julien Dray "passé avec armes et bagages dans le camp Royal" aurait expliqué "discrètement aux journalistes (...) que la crise est désormais ouverte entre Royal et Hollande". "+Ségolène tient une grenade dégoupillée dans la main+, assure-t-il. Elle lui a dit: +Si tu vas chercher Jospin pour me faire barrage, tu ne reverras jamais tes enfants!+", poursuit le livre.
Ce dernier passage est visé par l'assignation du couple Royal-Hollande comme étant diffamatoire.
May 29, 2007
RESF manifeste et dénonce « l'acharnement » des pouvoirs publics
PARIS (AFP) - La ministre de la Justice, Rachida Dati a reçu l'Union Syndicale des Magistrats lundi 28 mai. Une rencontre pour préparer la réforme de la justice annoncée par la ministre. On s'attend cet été à ce que les deux projets de loi promis par Nicolas Sarkozy pour punir sévèrement les délinquants multirécidivistes soient présentés au Parlement. Déclarations de Bruno Thouzellier, président de l'USM, après l'entretien. Durée: 0mn56 Une vidéo de Yahoo!. « Par rapport au prédécésseur de Madame Dati, il y a une chose certaine, c'est que la discussion est possible, c'est déjà un progrès certain. Alors c'est bien de discuter, mais c'est encore une autre chose que d'agir. » a déclaré Bruno Thouzellier. |
PARIS (AFP) - Quelque 200 militants du Réseau éducation sans frontière (RESF), selon les organisateurs, 40 selon la police, ont manifesté mardi devant une école du XIe arrondissement de Paris pour dénoncer "l'acharnement" des pouvoirs publics contre des familles sans papiers.
May 27, 2007
Sarkozy et Royal redescendent dans l'arène électorale
PARIS (AP) - Ils sont de retour dans l'arène électorale. Trois semaines après leur duel de la présidentielle, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal se lancent cette semaine dans la bataille des élections législatives.Le président et son adversaire socialiste tiendront tous les deux un meeting mardi soir, au Havre pour M. Sarkozy, à Paris pour Mme Royal. Leur objectif commun: mobiliser leurs électeurs des 22 avril et 6 mai.
May 25, 2007
« des combats très durs » en Irak pendant l'été
Les "zoos de l'horreur" chinois provoquent l'indignation des associations LEMONDE.FR | 24.05.07 | Extrait Terrible, horrible, insupportable. Les qualificatifs abondent dans les forums pour décrire le reportage diffusé dans le journal télévisé de France 2, mercredi 23 mai. "Dans certains zoos en Chine", précise le commentateur, des bêtes vivantes sont livrées en pâture à des tigres déchaînés, sous les regards excités des visiteurs. Ravis, ceux-ci se délectent de voir des vaches, des chèvres et des poules affolées, utilisées pour apâter les fauves. Le spectacle est assuré, dans ce zoo où l'on trouve aussi des ours déguisés et harnachés aux voitures des touristes pour les tracter. "La Chine n'a jamais été célèbre pour le respect des droits humains, et encore moins ceux des animaux", explique Christophe Marie, de la fondation Brigitte Bardot. Une indifférence à laquelle font quotidiennement face les organisations de défense des droits de l'homme. "La Chine, énorme partenaire économique, reste indifférente aux pressions d'organisations comme la nôtre", poursuit Christophe Marie. |
Le Monde - Le Congrès américain a cédé face à M. Bush sur le financement de la guerre en Irak
Le Congrès américain, divisé, a finalement adopté, jeudi, une loi de financement des guerres d'Irak et d'Afghanistan qui ne prévoit pas de calendrier de retrait des troupes. Les faits George Bush annonce "des combats très durs" en Irak pendant l'été Les faits Les démocrates renoncent à contrer George Bush |
May 24, 2007
Nicolas Sarkozy nous fait des promesses
TUNIS (AP) - Le nouveau président français Nicolas Sarkozy a loué les "relations privilégiées" entre la Tunisie et la France dans un message à son homologue tunisien Zine El Abidine Ben Ali publié jeudi dans la presse locale. "Je saisis cette occasion pour vous assurer de l'attention que je porterai aux relations privilégiées entre la Tunisie et la France, fondées sur des liens anciens et une profonde amitié entre nos deux peuples", écrit le nouveau locataire de l'Elysée. La France est le premier partenaire économique de la Tunisie et le premier investisseur dans ce pays où plus de 1.100 entreprises françaises ou à participation française sont implantées. M. Ben Ali avait adressé ses félicitations à M. Sarkozy à la suite de son élection puis lors de son investiture, en se déclarant "convaincu" que les deux pays allaient pouvoir "bâtir ensemble un partenariat stratégique et solidaire" en Méditerranée. Le président français a, à ce sujet, souhaité "qu'avec les pays concernés nous bâtissions une union de la Méditerranée afin de relever ensemble, et avec succès, les défis qui nous sont propres". "Dans cette entreprise ambitieuse et tellement nécessaire, je sais que je pourrai compter sur votre soutien et votre détermination", a souligné M. Sarkozy dans son message à M. Ben Ali. |
PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a promis jeudi, lors d'une visite à l'Hôtel de Ville de Paris, de prendre des "initiatives" en faveur d'une "démocratie exemplaire", après les élections législatives des 10 et 17 juin.
May 22, 2007
Royal: « Des mesures de Sarkozy rendent hommage à mon pacte présidentiel »
POITIERS (AFP) - Ségolène Royal, candidate malheureuse à l'élection présidentielle, a estimé lundi à Poitiers que certaines des premières mesures annoncées par le président de la République, Nicolas Sarkozy, rendaient "hommage à bien des volets de mon pacte présidentiel". "Des propositions de mon pacte présidentiel contestées par Nicolas Sarkozy sont aujourd'hui dans un projet de loi comme le revenu de solidarité actif ou l'éco-développement", a constaté Mme Royal lors d'un "briefing" avec la presse sans caméra ni micro, à la maison de la région à Poitiers qu'elle retrouvait après la présidentielle et une semaine de vacances en Tunisie. "Ce projet se met en place avec la personnalité avec laquelle j'ai travaillé sur ce sujet pendant la campagne présidentielle. C'est un hommage en quelque sorte qui est rendu à bien des volets de mon pacte présidentiel", s'est-elle réjoui, en faisant référence à Martin Hirsch, nommé Haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté. |
Pour le PS, les déclarations de Martin Hirsch démontrent "la cacophonie gouvernementale"
Le Monde, le 21 mai
Martin Hirsch, l'ex-président d'Emmaüs et tout nouveau haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, a estimé, lundi 21 mai, que l'instauration de franchises sur les soins pour financer la sécurité sociale, une des réformes prônées par Nicolas Sarkozy, n'est "pas une bonne mesure".
"J'ai dit il y a quinze jours, un mois, deux mois, trois mois que ça ne me paraissait pas une bonne mesure", a-t-il déclaré sur les ondes de France Inter, soulignant qu'il pensait "vraiment que ce n'est pas ce qu'il faut faire". Interrogé sur le fait que l'on puisse "lui reprocher sa liberté de parole", M. Hirsch a répondu : "Peut-être, mais comment voulez-vous faire autrement ?"
May 21, 2007
Rachida Dati, très peu locace
Rachida Dati, très peu locace ce dimanche, se contente de « rendre hommage aux magistrats de permanence, aux fonctionnaires et au greffe, parce que la justice fonctionne sept jours sur sept, vingt quatre heures sur vingt quatre, pour la protection des français ». Dans ce JT de France 2, les très sommaires, mais significatives, déclarations de Rachida Dati ont suivies un appel au don lancé par l'association Laurette Fuguain :Les anciens présidents parlent d'or Le Monde | 19.05.07 Bill Clinton fait rêver tous les dirigeants politiques de la planète. Les plus notoires, en tout cas, et ceux qui se cherchent un avenir après leurs années au pouvoir. Par exemple, le premier ministre britannique, Tony Blair, qui s'apprête à remettre les clés du 10, Downing Street à son second, Gordon Brown, le 27 juin. Ou, plus près de nous, Jacques Chirac et Dominique de Villepin, qui ont dit adieu cette semaine, respectivement, à l'Elysée et à l'hôtel Matignon. Car Bill Clinton, après avoir quitté la Maison Blanche le 20 janvier 2001, est devenu le conférencier le mieux payé au monde. Il lui arrive de toucher en une soirée 200 000 dollars (150 000 euros), l'équivalent de ce qu'il gagnait en un an comme président des Etats-Unis d'Amérique. Son record a été établi au Canada, où il a prononcé deux allocutions en une journée pour la somme totale de 475 000 dollars. A l'automne 2006, il a avoué, dans le Kentucky, à un public conquis d'avance : "Je n'ai jamais eu un sou à moi jusqu'à mon départ de la Maison Blanche, et maintenant, je suis millionnaire !" Son autobiographie, My Life, publiée en 2004, a été un succès mondial et lui a rapporté environ 12 millions de dollars. Mais, surtout, l'ancien président a récolté en sept ans 40 millions de dollars rien qu'avec la rémunération de ses discours. ... « Fin de week-end » au France Soir. C'est à peine si Rachida Dati apparait à cette édition des journaux de France 3 qui consacrait bien plus de temps à la « peoplelisation » de la vie politique : MANADO, Indonésie (Reuters) - Un pêcheur indonésien a pris samedi dans ses filets un coelacanthe, un poisson primitif dont on croyait l'espèce disparue depuis des millions d'années jusqu'à la capture d'un spécimen en 1938 dans l'océan Indien. ATHENES (AFP) - Une septuagénaire grecque, tombée sur une voie ferroviaire au moment où un train arrivait, est passée sous les wagons sans une égratignure pour avoir eu le bon réflexe de s'allonger. NORTH CANTON, Ohio (AP) - Kristina Schneider avait bien essayé de convaincre un client de la station service BP où elle travaille d'acheter le dernier ticket d'un rouleau de Magnificient Millions, un jeu de hasard américain. "Je plaisante toujours en disant que le dernier est le ticket gagnant, mais il a dit qu'il ne pouvait payer que trois tickets", a expliqué Kristina Schneider. Dommage, car pour une fois, elle ne se trompait pas. Cette mère célibataire -qui a neuf cartes de crédit et 8.500 dollars (6.300 euros) de dettes- a fini par acheter elle-même le ticket avec un billet de 10 dollars qu'elle avait trouvé vendredi dans sa boutique. Bien lui en a pris: elle a gagné 1 million de dollars (740.000 euros)! "J'ai pensé que quelqu'un me jouait un tour", a-t-elle confié. Après s'être assurée auprès d'un client qu'elle avait effectivement gratté le ticket gagnant, elle a été victime d'un malaise et a fermé le magasin le temps de se remettre. "J'étais abasourdie. Je le suis toujours, d'ailleurs", a-t-elle avoué. |
May 20, 2007
La campagne des législatives est lancée
PARIS (AP) - La bataille des législatives est lancée. Après deux semaines dominées par l'installation de Nicolas Sarkozy à l'Elysée, la campagne en vue du scrutin des 10 et 17 juin va réellement démarrer cette semaine.La droite part largement favorite d'une élection qui a toujours confirmé le résultat de la présidentielle lorsqu'elle est organisée dans la foulée.
Nicolas Sarkozy attend des législatives une large majorité pour pouvoir mettre en oeuvre son programme. Le président s'investira dans ces élections. "Le moment venu, comme l'ont fait tous mes prédécesseurs, je dirai aux Français les enjeux de ce scrutin", prévenait-il lundi dernier devant le conseil national de l'UMP.
Mais en raison d'un agenda surchargé, il déléguera largement la conduite des opérations à François Fillon. Le Premier ministre, candidat dans son département de la Sarthe, dont il est l'élu depuis 1981, a lancé la bataille ce week-end dans son fief.
« La première de nos priorités, c'est de gagner la bataille des élections législatives »
PARIS (AFP), extrait - "La première de nos priorités, c'est de gagner la bataille des élections législatives, parce que si nous n'avons pas de majorité à l'Assemblée nationale, nous ne pourrons rien faire des engagements que le président de la République a pris", avait souligné vendredi le Premier ministre, candidat dans la Sarthe. |
PARIS (AFP) - Les socialistes sont montés au créneau ce week-end pour dénoncer les "manoeuvres" de Nicolas Sarkozy visant à "déstabiliser" l'opposition avant les législatives de juin en nommant des ministres d'"ouverture".
Les principaux responsables du parti ont estimé que l'inclusion dans le gouvernement de personnalités de gauche telles Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, ne visait qu'à obtenir aux législatives une majorité "aussi large que possible".
Le premier secrétaire François Hollande y a vu "une volonté de jeter la confusion", en faisant croire qu'il n'y avait "plus de différence entre la gauche et la droite". Il s'agit de "déstabiliser" afin de "capter tous les pouvoirs", a-t-il estimé, parlant de "communication à des fins purement électorales".
"Il est bien mauvais perdant, Monsieur Hollande", a persiflé Xavier Bertrand, ministre du Travail et ex-porte-parole de campagne de Nicolas Sarkozy, pour qui "ces propos ne sont pas au niveau du débat".
May 16, 2007
Les journalistes du JDD dénoncent
Les journalistes du JDD dénoncent une "censure inacceptable" dans une lettre ouverte à Arnaud LagardèreLEMONDE.FR avec AFP | 15.05.07
Dans une lettre ouverte à Arnaud Lagardère, propriétaire du Journal du dimanche (et également actionnaire minoritaire du Monde Interactif), les journalistes de la rédaction ont dénoncé, mardi 15 mai, "une censure inacceptable" après la non-publication d'un article sur Cécilia Sarkozy.
"Vous êtes intervenu samedi auprès de la direction de la rédaction pour que cet article ne soit pas publié", écrivent-ils. "Nous estimons qu'il s'agit là d'une censure inacceptable, contraire à la liberté de la presse. L'ensemble des journalistes du JDD s'indigne de cette pratique d'un autre âge, d'ailleurs largement dénoncée par l'ensemble de notre profession, en France comme à l'étranger", poursuivent-ils.
"ARTICLE PUREMENT FACTUEL"
"Vos relations privilégiées avec Nicolas Sarkozy ne sauraient nous contraindre à renoncer une nouvelle fois aux exigences de notre métier. La rédaction du JDD, indépendante, revendique le droit de refuser toute subordination qui voudrait la priver de son devoir d'informer", ajoute le texte. Les journalistes du JDD considèrent qu'"en l'espace d'un week-end, cette intervention a donné du crédit aux graves accusations portées contre les titres du groupe, soupçonnés d'avoir favorisé la campagne de Nicolas Sarkozy".
Ils estiment également que "le court article, purement factuel [révélant que Cécilia Sarkozy n'avait pas voté le 6 mai au second tour de l'élection présidentielle] était le fruit d'une enquête auprès de la préfecture des Hauts-de-Seine. Cette information ne relevait pas de la sphère privée, pas plus qu'elle ne devait être une affaire d'Etat".
May 7, 2007
La LDH appelait à voter Royal
La Ligue des droits de l'homme appelle à voter pour Ségolène RoyalLe Monde, le 4 mai 2007
(...) "La France n'est jamais aussi grande que lorsqu'elle met ses actes en accord avec son ambition séculaire de voir tous les droits valoir pour tous, conclut le communiqué. Pendant qu'il en est temps, la LDH appelle les électeurs à choisir la solidarité et non la peur, le respect et non les menaces, l'égalité et non les discriminations."
BRUXELLES (AP) - Les dirigeants de la planète, à commencer par l'Américain George W. Bush, le Britannique Tony Blair et l'Allemande Angela Merkel, ont commencé dimanche soir à adresser leurs félicitations à Nicolas Sarkozy, peu après son élection à la présidence de la République française. PARIS (AFP) - La droite a crié victoire dimanche et inscrit l'élection de Nicolas Sarkozy dans une perspective d'"ouverture" politique, tandis que le PS s'est lancé, sur fond de grogne des éléphants, dans la bataille des législatives où Ségolène Royal entend jouer son rôle. PARIS (Reuters) - Plusieurs manifestations anti-Sarkozy ont été signalées dans la soirée en France, après la victoire du candidat de l'UMP à l'élection présidentielle. A Paris, Place de la Bastille où 2.000 personnes se sont rassemblées, selon la police, des heurts ont opposé des centaines de manifestants aux forces de l'ordre qui ont fait usage de gaz lacrymogène. GRASSE (AFP) - Un habitant de Grasse dont l'administration ne reconnaît pas la nationalité française a voté dimanche, comme au premier tour, dans la mairie de cette ville des Alpes-Maritimes, a-t-on appris auprès de l'intéressé et de la mairie. Abdelkrim Fodil, 52 ans, a voté avec son permis de conduire et une carte d'électeur qui lui avait été adressée quelques jours avant le premier tour. En 2004, M. Fodil, citoyen français depuis sa naissance, s'était vu refuser un certificat de nationalité française. En 2005, convoqué au commissariat de Grasse, il s'était vu retirer sa carte d'identité et son passeport français. Selon l'administration, M. Fodil a perdu la nationalité française lors de l'indépendance de l'Algérie, en 1962, en même temps que son père dont la déclaration recognitive de nationalité française aurait été classée sans suite. Le 11 avril dernier, le Tribunal de grande instance de Nice a confirmé la décision de l'administration. Un appel a été interjeté. "Ni l'INSEE, ni la mairie n'ont reçu de document confirmant que M. Fodil a perdu sa nationalité française, il figure donc toujours sur les listes électorales", a indiqué le service électoral de la mairie de Grasse à l'AFP. |
May 3, 2007
Audience auprès de la Cour d'appel de Versailles
27 avril, la non-réponse de la place Vendôme 18 avril, la loi n° 2007-293 du 5 mars 2007 relative à la protection de l'enfance : Une avancée de la protection, un recul des droits. Au 18 avril aussi, Ces discours de vérité qui peuvent tuer - et faire rire 14 avril, manif à Paris 12 avril, Plaidoyer pour le mensonge Des pages 30-31 : « Prévoir la norme ne suffit pas. Il faut aussi en imaginer tous les dévoiements possibles... » 7 avril 2007 : Il semblerait qu'il y ait encore des problèmes avec le dossier médical de la maman de Justine, décédée subitement à l'hospital en juillet 1999, laissée sans examens ni soins appropriés. Ce dossier médical pourrait toujours être retenu par le pénal ce qui empèche toute progression à l'administratif. 13 mars 2007, « Le tribunal chercherait-il la prescription ? » 7 avril 2007, je reécris à Pascal Clément, Garde des Sceaux et Ministre de la Justice. |
Ce qui suit, du 6 avril 2007.
De reports en magouilles et fourberies, les mois et les années passent :
• Le 29 mars 2007, appel de la décision du juge pour enfant du 23 novembre 2006 ; Justine et les tiers « dignes de confiance » étaient absents ; J'ai cependant pu plaider ;
• 4 avril, magouilles ; un jugement rendu sans contradictoire m'est parvenu, ce jugement est favorable aux tiers « dignes de confiance » ; je vais faire appel de ce jugement ;
• 5 avril, renvoi ; les tiers « dignes de confiance » auraient du présenter Justine à la cour d'appel mais ils ne l'ont pas fait ; prochaine audience ce 3 mai ;
• ...
D'après ce que j'ai compris, les tiers « dignes de confiance », le couple Isabelle et Pascal Clementz, me repprocheraient de me défendre, de faire appel, considérant qu'il s'agirait de harcèlement.
Les tiers « dignes de confiance » souhaitaient depuis longtemps la garde mais aussi l'administration légale des biens de Justine. Maintenant que les tiers « dignes de confiance » ont à peu près obtenu ce qu'ils réclamaient, ils n'ont certainement plus de raisons de présenter l'enfant à la justice, plus de raisons non plus de se présenter eux même auprès de la Cour.
Je ne voulais pas signer un document non conforme à la réalité juridique et dont le contenu est au détriment de Justine. Avec la récente ordonnance du juge des tutelles, voir au 4 avril, un tier va pouvoir signer ce document à ma place. Cela ne fera probablement qu'arranger les tiers « dignes de confiance ».
De mes notes de février, les magouilles aux alentours du 29 mars s'inscrivent dans le prolongement des magouilles de la Caisse d'Epargne : « Dans son dernier courrier la Caisse d'Epargne de Lorraine m'a encore répondu n'importe quoi. Du point de vue de la section financière du proc' la plainte pour recel est classée or je n'obtiens même pas mes réponses de la part de cette banque. »
Les tiers « dignes de confiance » ont donc très globalement obtenu tout ce qu'ils désiraient, y compris leur protection par le prince qui reigne dans mon secteur, mais tout ceci, donc, au détriment de mes deux filles.
Du bon usage des parents Par Joseph ROUZEL Sur Lien-Social et sur psychasoc Là où il s’agit d’accueillir chacun avec un minimum de respect et d’invitation à une parole pour rassurer chacun, enfant et parent dans la place qu’il occupe, on cherche le coupable et on plaint la victime, entérinant d’une certaine façon ce mode de relation. A partir de là très souvent les travailleurs sociaux se lancent dans la chasse à la culpabilité et à son traitement. Le parent désigné comme coupable doit se plier ou se démettre. S’il accepte de collaborer, de faire tout ce qu’on lui dit : se rendre chez le juge quand il faut, accepter sans rechigner les placements, se contenter du droit de visite qu’on lui, impose, subir un thérapie dont bien souvent il ne comprend pas le sens, améliorer son logement, se mettre au régime, cesser de boire ou de se droguer… - j’en passe et des meilleures - alors c’est un parent qui est sur la bonne voie. S’il se soumet , c’est un bon parent. S’il se récrie, veut donner son avis, conteste les mesures, réclame son enfant, et fait valoir ses droits, il est mauvais : soit on le rejette, soit il faut le dresser. |
Des notes
15 décembre 2005, Pour quelles raisons place-t-on les enfants ? 27 avril, « Lourdes » accusations de Bayrou contre Sarkozy et « Richard Geere provoque un scandale en Inde » 27 avril, génétique : faut-il tout dire ? 27 avril, l'inversion de la charge de la preuve 26 avril, « Il est vrai que l'internationalisation des échanges a compliqué les règles de la concurrence : ce qui est corruption ici est transaction là-bas. » 26 avril, La Commission européenne reste muette. « Après l'affaire Cresson, qui a contraint la Commission Santer à démissionner en 1999, puis l'affaire `'Eurostat" qui a ébranlé la Commission Prodi en 2003, ce scandale rattrape l'équipe de José Manuel Barroso ». 26 avril, « au coeur de la corruption », page 14. « Au cours de mes enquêtes j'ai croisé plusieurs corbeaux. La presse ainsi que les livres s'en sont largement fait l'écho. Le besoin de nuire de ces mystérieux correspondants a été à la dimension des affaires à l'occasion desquelles ils sont apparus. [des affaires] ont donné lieu à une série d'envois de lettres anonymes ayant l'arrogance d'aider les magistrats dans leurs investigations. Distillant de prétendues informations (...) les scripteurs anonymes ont semé le doute dans l'esprit des magistrats, parvenant à leurs faire oublier, un temps, les vrais enjeux de leurs dossiers. » Page 14, une affaire d'éthique, une opinion qui n'engage que l'auteur « Mais, en l'absence actuelle de toute règlementation - concernant les dénonciations anonymes -, j'estime qu'une prudence extrème doit être de mise dans la confiance que l'on peut accorder à ces missives après avoir, bien entendu, vérifié soigneusement le bien fondé ou la calomnie qui s'y attache. (...) les acteurs de la corruption sont prêts aux plus basses manoeuvres pour se protéger. » De « Plaidoyer pour le mensonge », page 103 : « Selon dame justice, la parole est le vent par lequel le diable insuffle le mensonge aux humains. la parole n'est que mensonge. C'est pourquoi, depuis Mérovée, la justice cherche inlassablement d'autres moyens d'accoucher la vérité. » 25 avril, à propos des crimes jadis imputés à Dils : Francis Heaulme a refusé de participer à une reconstitution sur le talus SNCF, ajoute-t-il. "Heaulme ne nous a laissé aucun élément matériel, nous n'avons pas même un témoignage. De toute façon, on ne construit pas un dossier sur des aveux", dit-il. (...) "Je regrette que les parties civiles continuent de poursuivre de leur haine Dils. Il faut qu'elles comprennent qu'il y a une vérité judiciaire et qu'il faut s'arrêter", a-t-il dit à Reuters. 25 avril, au coeur de la corruption 24 avril, les services de Pascal Clément, garde des Sceaux et ministre de ce qui serait justice, ont reçu un pli RAR. 24 avril, Outreau : polémique sur un rapport de l'Igas 24 avril, l'omerta française mis à jour. Page 304, en 1999, « Lorsqu'on nous raconte que l'enterrement des affaires, c'est fini, que ce n'est plus possible aujourd'hui (...) la fin des instruction écrites (...) elles étaient remplacées par des instructions téléphoniques ... » Qui me rappelle les décisions du Proc' et du juge pour enfant de Nanterre : « affaire étouffée », « les travailleurs sociaux de l'OSE France sont au dessus de tous soupçons ». 23 avril, « Dans un monde où la déloyauté est la règle » 22 avril, l'omerta française. Page 235. « C'est évidemment une coïncidence mais il se trouve que, lorsque le juge Jean-Pierre perquisitionna les locaux d'Urba, l'AFP, première agence de presse française, fut atteinte d'un brusque dysfonctionnement. Alors que ses dépèches concernant l'actualité brûlante sortent en général en temps réel, il fallut près de vingt-quatre heures pour que le service de Pierre Feuilly, par ailleurs militant au PS, répercute cet évènement. Ce ratage est d'autant plus funeste que le juge fut instantanément déssaisi - par fax&nbp;! - du dossier par le garde des Sceaux, le socialiste henri Nallet, ancien responsabe, encore une coïcidence, de la campagne de Mitterrand en 1988. » Ce ratage, ces coïncidences me donnent à réfléchir. Ils ne sont pas sans me rappeller la manière dont le dossier de Justine a été traité entre octobre et novembre 2005. 20 avril, l'omerta française. Pages 98-100 : « ... les lenteurs dans la saisine de la justice ou les hésitations à entamer une procédure disciplinaire laissent dans l'opinion la déplorable impression d'un milieu éducatif plus solidaire du coupable ou plus soucieux de l'image d'un établissement que du traumatisme des victimes. (...) Un silence favorisé par des syndicats qui préfèrent dénoncer le salaire au mérite. François Bayrou va rester à son poste jusqu'en mai 1997. Soit plus de trois ans après avoir pris connaissance de ce rapport. Que fait-il ? Rien. Le projet de `'lettre-circulaire" ne verra jamais le jour. (...) L'un de ses conseillers, alerté par une autre affaire dans les yvelines, où les droits de la victime ont été bafoués et l'enseignant simplement déplacé, met un jour en garde François Bayrou : `'Attention, avec ces histoires de pédophilie. Il faut faire quelque chose." Et le ministre (...) de louvoyer : `'Je ne vois vraiment pas l'intérêt de salir l'Education nationale. Et puis tu imagines la réaction des syndicats ? Non, je t'assure : il y a des moments où il faut savoir se taire." » 16 avril, une histoire de respect PARIS (AFP), 15 avril, la campagne entre dans sa dernière ligne droite - Les candidats à la présidentielle tiennent cette semaine leurs derniers grands meetings pour tenter de convaincre de nombreux indécis, selon des sondages qui donnent Nicolas Sarkozy toujours en tête, et Ségolène Royal et François Bayrou en compétition pour accéder au second tour. 13 avril, une section consacrée aux mensonges, aux mascarades, aux impostures 12 avril, « Une attaque de plein fouet », rien qu'un « malentendu lexical » 11 avril, une section « Pierrot le fou » pour ce qui concerne ce procès, les crimes commis par Bodien, l'eugénisme, le déterminisme 10 avril, Familles en grande souffrance : des enfants attribués par tirage au sort 9 avril, quelques notes et extraits de « Justice, la bombe à retardement », Robert Laffont, mars 2007, un brûlot assez sévère 8 avril, le point et des notes au sujet de l'hygiènisme et de l'eugénisme, de l'esclavage ainsi que du colonialisme, Alexis Carrel, « L'homme, cet inconnu », serait une bonne entrée en matière |
« Anne Crenier a assumé ses propos et justifié sa position »
LILLE (AFP) - Anne Crenier, une ancienne présidente du Syndicat de la magistrature (SM), a assumé mercredi au premier jour de son procès en diffamation à Lille ses propos sur la "partialité" de la juge Marie-Paule Moracchini dans deux affaires qu'elle a instruites, dont celle de la mort du juge Borrel.Dans un entretien à la revue catholique Golias paru en septembre 2000 intitulé "La présidente du syndicat de la magistrature dénonce la partialité de la juge Moracchini", Mme Crenier reprochait à la juge d'instruction en poste à Paris ses méthodes de travail dans l'instruction sur la mort du juge Bernard Borrel en 1995 à Djibouti, et dans une deuxième affaire visant un ancien substitut au parquet de Toulon, Albert Levy.
Elle est poursuivie au côté du journaliste de Golias Medhi Ba pour complicité de diffamation, tandis que le directeur de la publication Luc Terras comparaît pour diffamation.
A la barre, Anne Crenier a assumé ses propos et justifié sa position, estimant que Mme Moracchini était "sortie des clous" au cours de son instruction dans l'affaire visant M. Levy.
Celui-ci, poursuivi à partir de 1998 pour violation du secret de l'instruction dans une affaire d'attribution du marché des cantines scolaires par la ville de Toulon, alors dirigée par le Front national, a été définitivement relaxé en novembre 2006 après huit ans de procédure.
La juge aurait ainsi cherché à "psychiatriser" M. Levy: "Il y a une désignation d'un expert-psychiatre dès la garde à vue alors qu'il n'a aucun antécédent de cet ordre", dénonce Mme Crenier, estimant que par ce biais elle avait "aggravé la déstabilisation d'Albert Levy" qui "a dérangé le milieu, une partie de sa hiérarchie et le préfet" du Var, à l'époque Jean-Charles Marchiani.
La prévenue reproche également à Mme Moracchini l'utilisation de moyens "disproportionnés" pour cette enquête, notamment le recours à des filatures et des écoutes téléphoniques.
"Je n'ai jamais eu de tels moyens à ma disposition pour traquer le grand banditisme dans le Var", abonde Albert Levy, entendu comme témoin. Le magistrat confie avoir eu le sentiment d'un "acharnement judiciaire" à son encontre.
Dans l'enquête sur les circonstances de la mort du juge Borrel, l'ancienne présidente du SM -partie civile dans l'affaire- reproche à Mme Moracchini ses "opinions péremptoires" en cherchant à "valider la thèse du suicide" et en questionnant les experts en médecine légale sur cette seule hypothèse.
Chargée d'instruire ce dossier avec Roger Le Loire, Mme Moracchini avait été dessaisie par la chambre de l'instruction en juin 2000.
"Vous mettez clairement en cause l'impartialité des magistrats instructeurs, cela vous paraît-il proportionné par rapport au but poursuivi", l'interroge la présidente du tribunal.
"Le but, c'est quand même d'élucider le troisième assassinat d'un juge sous la Ve République", répond Anne Crenier. "Ce n'est pas un petit fait divers, c'est un sujet d'intérêt public".
Pour Elisabeth Borrel, la veuve du juge, entendue comme témoin, "tous les actes de Mme Moracchini démontrent que son seul souci était de ne pas instruire sur l'assassinat (de son mari)" et "d'habiller" le dossier pour aboutir "à un non lieu sur le suicide".
Le procès est prévu jusqu'à jeudi.
May 2, 2007
« Comme on faisait avec les collabos après la guerre »
Ouverture d’une information judiciaire pour une agression raciste à MarseilleUne jeune femme de 22 ans dit avoir été victime de violences antisémites jeudi 26 avril. D’après son témoignage, deux hommes non identifiés lui ont dessiné au feutre une croix gammée entre les seins après avoir découvert qu’elle portait en pendentif un symbole hébraïque.
Libé, le 2 mai
Le Parquet de Marseille a ouvert lundi une information judiciaire après l’agression à caractère raciste dont une jeune femme de 22 ans dit avoir été victime, jeudi 26 avril. Selon ses dires, deux hommes non identifiés lui ont dessiné au feutre une croix gammée entre les seins après avoir découvert qu’elle portait en pendentif le symbole hébraïque «hai».
«Qu’est-ce que tu fais avec ça? C’est le symbole du diable!», auraient-ils lancé à la jeune fille, selon Isidore Aragones, président du CRIF (conseil représentatif des institutions juives de France) Marseille-Provence. D’après ses explications, ils lui ont déchiré son t-shirt avec un couteau, l’ont frappée, lui ont volé téléphone portable et sac, et lui ont coupé des cheveux, «comme on faisait avec les collabos après la guerre», s’insurge Me Aragones.
Les banques ripostent à l’attaque de l'UFC-Que Choisir
Le Figaro, le 30 mai 2007, extrait
Accusées par l’association de consommateurs d’avoir détourné pas moins de 11.5 milliards au détriment de leurs clients, six banques attaquent en justice l’UFC.
« Les expressions utilisées par l’UFC, comme « hold-up » ou « spoliation » sont discriminatoires » déclare la Fédération bancaire française (FBF). Mais sur les sommes prétendument détournées, la FBF s’en remet aux mains de la justice.