July 19, 2007

La pérennité des liens familiaux serait « l’un des objectifs des politiques publiques »


De l'article de Libé : « La pérennité des liens familiaux au-delà des séparations, rappellent les auteurs, est «l’un des objectifs des politiques publiques et l’un des rôles assignés à l’action sociale [...] : veiller au maintien de ces liens, économiques [...], sociaux [...] et affectifs». »

L'article de Libé synthétise un rapport intitulé « Les familles monoparentales en France », disponible sur le site du Centre d'Etudes de l'Emploi (CEE). Du résumé du rapport, certains parents et enfants contesteront vivement : « Les politiques publiques ont cherché à s’adapter à la diversification des formes familiales et ont mis en oeuvre des dispositifs de soutien aux familles monoparentales, non seulement sous forme de prestations et d’allocations mais également sous forme d’aides au recouvrement des pensions familiales ou à la pacification des conflits parentaux. »




D'un dossier de iFRAP, voir la
rubrique Envoyé Spécial,
le reportage « Jamais sans ma mère »


De la conclusion du rapport du CEE : « Enfin, pour les parents séparés ou divorcés, la question est aussi celle de la contribution de l’expartenaire à l’éducation et à la prise en charge du coût des enfants ; cela suppose de favoriser le partage des responsabilités parentales (la coparentalité) et d’assurer le paiement des pensions alimentaires. L’affirmation du principe de coparentalité apparaît d’ailleurs essentielle, pour lutter contre la vulnérabilité des familles monoparentales… et contribuer à redéfinir les contours de cette catégorie, de manière à ce que les parents seuls ne soient pas seuls à élever leurs enfants. Toutefois, les difficultés de la mise en oeuvre de la coparentalité, ainsi que les polémiques sur les avantages et inconvénients des formes de partage des obligations familiales entre parents séparés restent vives, et font bien de ce principe une nouvelle frontière de l’action publique en faveur des familles monoparentales. »

Société
Le boom des monoparents
Le Centre d’études de l’emploi alerte sur la hausse des foyers à parent unique et l’exposition à la précarité.
Libé, jeudi 19 juillet 2007

Une jeune mère hébergée en foyer, un veuf avec des enfants à charge, des divorcées qui ont la garde des petits : les familles monoparentales sont multiples. Et en hausse. Depuis les années 60 leur nombre a doublé et on en comptait 1,5 million en 1999 (derniers chiffres du recensement). Dit autrement, en 1982 un ménage sur dix était composé d’un ou plusieurs enfants de moins de 25 ans et d’un parent seul. Aujourd’hui, c’est le cas de un sur cinq. En tout, 2,4 millions d’enfants vivent avec un seul parent. «Un défi majeur pour les politiques publiques», selon une étude du Centre d’études de l’emploi, publiée le mois dernier (1). Surtout quand on sait qu’entre 1994 et 2004, le nombre de familles monoparentales qui perçoivent le RMI a augmenté de 56,4 %, c’est-à-dire beaucoup plus vite que l’ensemble des ménages (+ 32,9 %).

Les caractéristiques de ces foyers ont changé. Au début des années 1960, les veufs et veuves représentaient 55 % des cas contre 7,5 % en 2004. Dans la même période, la part des divorcé(e)s a augmenté (de 15 à 42 %), celle des célibataires a fait un bond (de 8 à 41 %). Ces changements expliquent la féminisation de ces familles, car dans 85 % des cas de divorce, la garde des enfants est confiée à la mère.

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- « L’un des rôles assignés à l’action sociale [...] : veiller au maintien de ces liens » -

July 17, 2007

Douze mois de prison ferme ont été requis


Comment est-il possible que des parents jouissent d'aménagements voir de sursis, d'ultimes et de nombreuses chances, tandis que d'autres qui n'ont même pas enfreint la loi se retrouvent du jour au lendemain durablement privés de leurs enfants ? Et inversement, bien sûr, des enfants sont ainsi arbitrairement privés de leurs parents.

Le cas Djamal Dati, dépèche à la suite, n'est pas du tout exceptionnel ; voir par exemple le cas Chérif Bouchelaleg pour s'en convaincre.

NANCY (Reuters), extraits - Douze mois de prison ferme ont été requis devant la cour d'appel de Nancy (Meurthe-et-Moselle) à l'encontre de Jamal Dati, poursuivi pour consommation et revente d'héroïne à Verdun en 2005.

(...) L'avocat général a demandé des peines de six mois à deux ans de prison dont un avec sursis à l'encontre de trois co-prévenus qui avaient écopé de trois mois ferme en première instance.

La Cour rendra son arrêt le 21 août.

En requérant un an contre Jamal Dati, qui travaille comme tuyauteur et qui est père d'un garçon de deux mois, l'avocat général a laissé entrevoir la possibilité d'un aménagement de peine qui lui permettrait de préserver sa vie sociale.

D'une correspondance privée reçue ce jour :

Le rapt parental d’enfant est un délit sanctionné par le code pénal, ainsi qu’une maltraitance psychologique reconnue de tous. Il s’inscrit, au même titre que les violences conjugales, dans le champ des violences intrafamiliales qui sont en augmentation constante depuis des années. Mais si les violences conjugales ont trouvé une réponse judiciaire claire et ferme, la confiscation et la maltraitance psychologique de ceux qui nous sont les plus chers – nos enfants – bénéficie encore à ce jour d’une quasi-impunité institutionnelle...


PARIS (AFP), extrait - Rachida Dati, qui connaît ses premières difficultés depuis son arrivée au ministère de la Justice, a subi mardi son baptême du feu à l'Assemblée nationale où elle a présenté son projet de loi de lutte contre la récidive, engagement de campagne de Nicolas Sarkozy.

Dans son premier discours à la tribune du Palais-Bourbon, Mme Dati, très émue, a défendu une "justice sereine, claire, compréhensible" dont son projet "est la marque" et qu'elle conçoit comme un "signal de fermeté" adressé aux délinquants.

Peu avant son intervention, la garde des Sceaux, malmenée par le départ récent de quatre membres de son cabinet puis par les révélations sur les déboires judiciaires de ses frères, a reçu un soutien très appuyé de Patrick Devedjian (UMP) et du président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer.

Le secrétaire général de l'UMP a salué la "force de caractère" de la ministre face au "poids que les médias font désormais peser sur elle", et condamné "les attaques et amalgames dont elle est aujourd'hui la victime".


- L'avocat général a laissé entrevoir la possibilité d'un aménagement -

July 13, 2007

Tintin interdit aux mineurs en Grande-Bretagne

Culture Loisirs | Culture
Tintin interdit aux mineurs en Grande-Bretagne
Le Figaro • L’album «Tintin au Congo» a été jugé raciste par la commission britannique pour l'égalité raciale.

Extraits

Des critiques en partie justifiées. L’album, publié à l’époque de la colonisation par les Belges du Congo, justifie la présence coloniale et présente volontiers les Noirs comme de «grands enfants» naïfs. Une vision qui dominait dans l’Europe des années 1930. «Hergé lui-même qualifiait de ‘péché de jeunesse’ » ce second album, reconnaît le Studio Hergé, qui défend l’œuvre du dessinateur.

(...) Borders a retiré l’album de ses rayons «enfants». Le studio Hergé s’est dit «surpris car nous pensions la controverse terminée. Mais nous pouvons comprendre les sensibilités».

«Egmont, l'éditeur britannique de Tintin, a longtemps refusé d'éditer cet album, en raison justement de son caractère colonial, des violences infligées à des animaux et même de la présence de missionnaires catholiques»
, explique le Studio.




Quatre documents sur ac-lille.fr


- 30.000 exemplaires vendus en Grande-Bretagne -

July 7, 2007

D'après Rachida Dati, la France aurait des valeurs, des principes non négociables


Du JDJ n°197 de septembre 2000 :

« Nulle partie ne peut être jugée sans avoir été entendue ou appelée ».

(...) Seul un examen précis, attentif et minutieux de chacun des arguments mis en avant, à travers la possibilité offerte à tous de les discuter et de les contester, est susceptible de permettre au juge d'écarter ceux qui sont finalement sans valeur et de lui permettre de prendre une décision sérieusement motivée et donc pleinement justifiée.

(...) Il est temps, il est grand temps de passer du moyen-âge à l'ère moderne.

J'ai écrit à Rachida Dati afin de lui demander de m'accorder un rendez-vous pour discuter du dossier d'assistance éducative de mon aînée, extrait: Vous avez récemment déclaré que la France ne serait pas raciste, qu'il y aurait dans ce pays des valeurs et des principes non négociables. Permettez moi d’en douter ; vous trouverez ci-joint trois récépissés de dépôts de plainte – dont une pour discrimination raciale – qui sont toutes sans suite connue malgré mes relances auprès du Procureur de la République de Nanterre.
http://justice.cloppy.net/blog/?postid=1334


Il y a cependant bien plus intéressant au dossier de ma fille aînée car il est possible de constater comment l'institution socio judiciaire française et des intervenants très peu scrupuleux manipulent l'enfant et pratiquent l'aliénation parentale. J'avais déjà fait quelques rapprochements dans ces trois articles de mon blog, bien avant que la cour d'appel ne rende son dernier arrêt:

8 décembre 2005, "Le but : provoquer un boulversement décisif", un parallèle entre les ordonnances rendues par Nanterre et les techniques de la réforme de la pensée telles qu'élaborées et employées en Chine, dans les années 50
http://justice.cloppy.net/blog/?postid=282

8 décembre 2005, "Qu'est-ce que ça signifie ?", à l'époque j'aurait souhaité qu'on m'explique pourquoi les travailleurs sociaux de l'OSE France n'appliquaient en rien les textes en vigueur et ne faisaient que raconter n'importe quoi, calomniant et mentant aussi beaucoup, cela contribue à la manipulation de l'enfant (qui, par ailleurs, a été privée de soin et de sommeil dans l'établissement de Taverny ce qui contribue aussi à la réforme de la pensée)
http://justice.cloppy.net/blog/?postid=281

25 novembre 2005, "Internat et séparation", la théorie par Richard Josefsberg et, comme par hasard, ma fille a été placée dans son établissement de Taverny pour la pratique: "Utiliser le concept de séparation [...] en s'appuyant sur des références diverses et sans orientation idéologique, a été une préoccupation majeure": proroger le placement en foyer jusqu'à temps que l'enfant n'en puisse plus, se résigne, renonce à sa famille, accepte la famille d'accueil désignée par les travailleurs sociaux et les juges
http://justice.cloppy.net/blog/?postid=206


Tout aussi intéressant, dans le domaine de la manipulation de la réalité juridique cette fois ci, les outils pour discréditer toute contradiction, ce qu'est la "schizophrénie torpide", une maladie mentale qu'on appelle plus communément "l'opposition"
http://justice.cloppy.net/blog/?postid=1316

De cet article: "Dans les régimes totalitaires, toute différence avec l'ordre social établi est considéré comme une déviance mentale, une maladie, inhérente à la nature du sujet. "

Au dossier, dans les jugements et dans le dernier arrêt de la cour d'appel de Versailles il est fait mention d'une personnalité de type paranoïque. L'idée de la paranoïa était apparue à l'audience de juillet 2005 alors que, depuis un moment déjà, j'accusais les travailleurs sociaux de l'OSE France. Cette idée a été reprise par le juge Anne Valentini qui avait à plusieurs reprises fait montre de partialité. Je suppose que le profil de type paranoïque était idéal pour leur défense car je les accusais déjà de vouloir enlever Justine, de vouloir la "donner" à ses tantes maternelles.


Du rapport 2005 du Défenseur des enfants, page 99 : "Il arrive que les adultes se cachent derrière les voeux exprimés par l’enfant pour échapper à leurs propres responsabilités ou pour faire valoir leur propre point de vue. "

De l'arrêt n°204 rendu le 31 mai 2007 par la cour d’appel de Versailles: "Pour Mme l'Avocat Général, c'est à Justine - l'enfant de 13 ans, contrainte et manipulée par ses tantes, par la Cour, par les juges, par le ministère public en la personne de l'Avocat Général, par les travailleurs sociaux de l'OSE France - de savoir quand elle voudra reprendre sa relation avec son père. "


Pour ce qui concerne l'aliénation parentale à proprement parler, il ne m'est donné aucune possibilité de dialoguer ni de communiquer avec ma fille aînée, je ne peux donc pas lui exposer ma version des faits et perception de sa situation. Ce qui lui est servi depuis des année maintenant, ce sont des mensonges, des calomnies à mon encontre ainsi que de très grossières approximations, voir par exemple le dernier arrêt de la cour d'appel de Versailles ou l'ordonnance rendue par le juge pour enfant en novembre 2006:
http://justice.cloppy.net/blog/?postid=1350
http://justice.cloppy.net/Ordonnance23Novembre2006.pdf


Un extrait de "Internat et séparations" de Richard Josefsberg: "Ayant décidé d'effectuer ma recherche sur mon lieu de travail, il me paraît nécessaire de m'arrêter quelques instants sur le risque encouru par le chercheur praticien qui travaille sur sa pratique et dans l'institution* dont il est salarié."

*) et surtout un éduc spé qui travaille et expérimente avec des enfants et des parents sans aucun contrôle, encadrement ou protocole particulier. Même avec des chiots ça ne se passerait pas ainsi, la SPA s'en saisirait.

L'OSE France a déjà eu à s'expliquer par le passé, voir "L’OSE en question: piques et polémiques", un article paru dans Tribune Juive. Roger Fajnzylberg, directeur général de l’OSE répondait alors "Mais pensez-vous vraiment que l’OSE prendrait un enfant dans une famille simplement pour le plaisir ?"
http://justice.cloppy.net/blog/?postid=1330


Quelques juges et philosophes ne s'offusqueront pas de ce mail (copie de cet article envoyé sur une liste de diffusion internationale). En effet, en automne dernier, au centre Pompidou, l'IHEJ expliquait plus en détail comment des juges pouvaient véritablement construire des coupables - et donc des victimes. A la même période, d'autres juges ont mis la justice en accusation et affirmaient se mettre parfois en marge de la loi
http://justice.cloppy.net/blog/?postid=862

Lire aussi ce texte de Joseph Rouzel, "Du bon usage des parents" qui pourrait être intitulé "plier - et accepter d'être déchu - ou se démettre - et renoncer à ses enfants":
http://www.psychasoc.com/print_article.php?ID=12


De l'arrêt n°204 rendu le 31 mai 2007 par la cour d’appel de Versailles: "Par ordonnance du 18 novembre 2003, malgré la résistance du père à l'interférence de tiers dans l'éducation de sa fille, en particulier des institutions judiciaires, Justine [...] était placée à la maison d'enfants... "

Cette présentation du travail social, délibérément provocatrice et dévalorisante pour les travailleurs sociaux ne reflète pourtant pas la pratique de terrain telle que nous la vivons dans nos cabinets. Elle est surtout contraire aux principes organisant l'intervention des équipes éducatives dans le cadre judiciaire. Les professionnels du travail social ne sont pas, sauf le cas particulier du service gardien, désignés par la loi comme parties au procès ; ils n'ont donc pas, effectivement, une place identique à celle des familles dans la procédure ; ils reçoivent de la loi en général et des magistrats en particulier, une mission spécifique (signaler une situation de danger, mener une investigation ou une action éducative en milieu ouvert ou dans le cadre d'un placement) qui leur donne une place particulière dans le dispositif : acteurs certes, mais non parties ; ils n'ont donc pas le rôle d'"accusateurs publics", qui revient de par la loi au ministère public, paradoxalement singulièrement absent des cabinets des juges des enfants : c'est en effet au procureur de la République qu'il appartient de demander, au nom de la société, des comptes aux parents sur la façon dont ils assument leurs responsabilités éducatives.

Le contradictoire en assistance éducative
par Michel Rissmann
en réponse à Michel Huyette
Journal des Droits des Jeunes, décembre 2000


- D'après Anne Valentini, Taverny serait un lieu neutre -


June 19, 2007

L’OSE en question : piques et polémiques


Une opportunité pour envoyer un email à l'OSE France, à l'attention du service communication et de Roger Fajnzylberg :

Bonjour,

Je m'apperçois que Monsieur Fajnzylberg a été interviewé par Tribune Juive.

Cordialement,
Bruno KANT
http://justice.cloppy.net

T. J. : SOS Nechama redoute la perte d’identité de ces enfants…

R. F. : C’est absurde !
La réalité, c’est que certaines familles juives ne voient pas d’inconvénients à placer leurs enfants dans des familles non-juives. Il ne faut pas faire de tous les enfants de la communauté un bloc unique et homogène et leur imposer des normes qui ne seraient pas les leurs. Qu’on se rassure, l’OSE n’est pas coupable de détournement d’identité.


L’Œuvre de protection aux enfants juifs

En France, il y a deux organismes chargés de s’occuper des enfants juifs : l’OSE et l’OPEJ
, l’OEuvre de protection aux enfants juifs. Créée durant la guerre, l’association cachait des enfants juifs menacés d’arrestation et de déportation. Aujourd’hui, l’OPEJ ne s’occupe pas de placement familial, mais gère deux foyers pour enfants, particulièrement des enfants juifs, en difficulté. «Nous accueillons des enfants de toutes origines, mais nous nous efforçons de préserver la judéité des enfants», confirme une éducatrice de l’OPEJ. Les fêtes juives sont ainsi respectées et la nourriture est cacher. Pour elle, «c’est tout le système social français qui ne tient pas compte de la religion des enfants. République oblige. Les organismes veulent être libres de toute contingence identitaire».

De source Tribune juive :
L’OSE en question : piques et polémiques

L’OEuvre de secours aux enfants est chargée du placement des enfants juifs.
Ils sont de plus en plus nombreux à être hébergés au sein de familles non-juives. Et malgré l’obligation qui leur est faite de respecter la religion de l’enfant, peu le font. Les familles et les associations s’inquiètent.

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- Fumisterie, l'OSE France ne fait pas son travail -

June 10, 2007

« C'était vraiment effrayant », a raconté le rescapé


PARIS (AP) - La Fédération nationale des accidentés du travail et des handicapés (FNATH), tout en saluant le discours "important" de Nicolas Sarkozy sur le handicap samedi à Tours, a dit rester "sceptique" devant l'application du droit opposable pour tout enfant handicapé à être scolarisé dans son quartier, rappelant que ce droit figure déjà dans la loi de février 2005.

GRAND RAPIDS, Michigan (AP) - Un Américain de 21 ans se déplaçant en fauteuil électrique a parcouru malgré lui plusieurs kilomètres à 80km/h, sa chaise coincée dans la calandre d'un semi-remorque. Des policiers ont fini par arrêter le camion et libérer le jeune homme, indemne.

"C'était vraiment effrayant", a raconté le rescapé vendredi aux chaînes WDIV-TV de Détroit et WOOD de Grand Rapids, dans le Michigan, où s'est produite la mésaventure mercredi. "Je me disais que cela allait continuer et ne pas s'arrêter avant au moins 80 ou 100 kilomètres!"

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- « Je me disais que cela allait continuer » -

June 4, 2007

Envoyé spécial : « Jamais sans ma mère »

Jeudi 07 juin, 20h50

Résumé : Près de 136 000 enfants sont actuellement placés dans des foyers ou des familles d'accueil, séparés de leurs parents. Dans la plupart des cas, le placement a été décidé par un juge pour rééduquer l'enfant ou pour le protéger.

Contrairement à ce que l'on imagine, les enfants battus ou ceux victimes d'abus sexuels ne représentent qu'une petite partie des enfants placés, à peine 20%. Pour les autres, c'est- à- dire la majorité, les motifs de placement sont divers et regroupés dans un terme générique: carences éducatives, absentéisme scolaire, problème de logement, divorce difficile, enfants mal nourris, enfants violents ou souffrant de problèmes psychologiques... C'est à ces cas que nous avons décidé de nous intéresser, en suivant pendant six mois le combat de trois mères qui tentent de récupérer leurs enfants, placés par la justice et pris en charge par les services de l'Aide sociale à l'enfance. Une lutte silencieuse à armes inégales. De l'aveu même de l'Inspecteur général des affaires sociales, dans un cas sur deux, le placement n'est pas toujours la meilleure solution...

Un reportage signé Nathalie Kaas, Philippe Vasseur et Vincent Kelner.

Actualité | International
Poutine : "La Russie devra choisir des cibles en Europe"
Le Figaro, le 4 juin 2007

Face au projet de bouclier antimissile que les États-Unis veulent installer en Pologne et en République tchèque, le président russe menace de pointer ses missiles sur le territoire européen.


PARIS (Reuters) - Le député-maire de Drancy (Seine-Saint-Denis) Jean-Christophe Lagarde a souligné lundi l'importance de "déghettoïser" la banlieue, une idée approuvée par l'UMP Patrick Devedjian.

"On a besoin d'avoir une police qui connaisse les gens, on a besoin de mettre le paquet sur l'éducation des associations et on a besoin de 'déghettoïser'", a déclaré l'élu centriste sur RTL.

Interrogé sur i-Télé, le secrétaire général de l'UMP Patrick Devedjian a approuvé cette idée. "Il a raison et tous les maires de banlieue sont d'accord là-dessus. Il faut 'déghettoïser'", a-t-il dit.

Aux yeux de l'ancien ministre, "avoir concentré toute la misère sur les mêmes quartiers, dans les mêmes villes, est une erreur absolue".


LONDRES (AFP) - Quarante ans après de l'occupation de leurs terres, les Palestiniens sont plongés dans le désespoir et la pauvreté et Israël a échoué à assurer la sécurité de sa population, a affirmé lundi Amnesty International à la veille de l'anniversaire de la guerre des Six jours, en 1967.

PARIS (AFP) - L'ancien ministre socialiste Jack Lang a affirmé lundi, à six jours du premier tour des législatives, qu'"une majorité trop massive" à l'Assemblée nationale court le risque de "commettre des abus".

LA HAYE, Pays-Bas (AP) - Les avocats représentant des milliers de survivants du massacre de Srebrenica doivent intenter un procès lundi contre les Nations unies et le gouvernement néerlandais pour leur incapacité à protéger les civils de l'enclave bosniaque contre les forces serbes, qui ont tué près de 8.000 garçons et hommes musulmans en 1995.

"Ces trois dernières années, un argumentaire fort a été monté contre l'Etat néerlandais et l'ONU, qui seront tenus conjointement responsables pour la chute de l'enclave et le génocide qui y a eu lieu", a fait savoir dans un communiqué le bureau d'avocats néerlandais Van Diepen Van der Kroef. "La procédure doit mener à un résultat par lequel les parents qui ont survécu à ce drame pourront enfin être reconnus et obtenir une certaine satisfaction".


- Des mesures prétendues provisoires -

June 3, 2007

Sous couvert d'une adoption officieuse

VERSAILLES (AFP) - Godwin Okpara, ex-footballeur du Paris Saint-Germain (PSG), a été condamné vendredi à 13 années de réclusion criminelle et sa femme à 15 ans par la cour d'assises des Yvelines devant qui ils comparaissaient pour avoir violé, torturé et asservi leur fille adoptive.

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- 13 et 15 ans de réclusion aux assises -

June 2, 2007

« On ne touche pas aux professionnels »


PARIS (AFP), 2 juin, 18h48 - Cinq personnes dont un policier, deux employés de la préfecture de police de Paris (PP) et un responsable associatif, ont été mis en examen depuis vendredi pour un trafic présumé de titres de séjour dans lequel le directeur de la police générale de la PP a été entendu.

Parmi les personnes mises en examen, un commandant de police du service de protection des hautes personnalités (SPHP) et son ex-compagne, employée au bureau des affaires réservées de la préfecture de police de Paris, sont poursuivis pour "corruption passive, délivrance indue de documents administratifs et titres de séjours, faux et usage de faux".


Le Monde - Un rapport dénonce un "climat d'insécurité permanent" en Seine-Saint-Denis
Les auteurs évoquent une "césure" entre la police et la population dans le département. Ségolène Royal a affirmé samedi que le rapport avait été "caché".

PARIS (AFP) - Un syndicat de magistrats et un autre d'avocats, tous deux marqués à gauche, et la Ligue des droits de l'homme (LDH) ont dénoncé dans un rapport publié jeudi l'absence de suites judiciaires ou même disciplinaires à la plupart des interventions policières abusives.

Notre but est d'informer la population sur une réalité sociale qui est dangereuse", a expliqué Jean-Pierre Dubois, le président de la LDH, en présentant le rapport d'activité bisannuel (2004-2006) de la "commission nationale Citoyens-Police-Justice".


PARIS (Reuters) - La ministre de la Justice a loué le travail effectué par les éducateurs auprès des mineurs délinquants. "Je m'appuierai beaucoup sur le personnel éducatif, sur les éducateurs qui font un excellent travail et auxquels je veux rendre hommage", a-t-elle déclaré.

Jacques Chirac, voir au 27 juin 2006 : « Il y a donc un vrai problème et je souhaite que le gouvernement et le ministre de l'Intérieur puissent prendre les dispositions nécessaires pour permettre l'action de prévention, d'accompagnement, notamment grâce à l'action admirable de tous les éducateurs sociaux que nous avons et, de sanctions qui soient réellement dissuasives à l'égard de ces jeunes, lorsqu'il y a acte de violence extrême ou récidive. »

PARIS (AP) - Le ministre de la Cohésion sociale Jean-Louis Borloo a "un rêve" pour les 100 à 150.000 jeunes en marge de l'école et du monde du travail. (...) "Là, j'ai un rêve. Je pense que je pourrai vous en parler d'ici quelques semaines", a ajouté Jean-Louis Borloo en refusant de donner plus de précisions.

PARIS (AFP) - Un magistrat parisien, en état d'ébriété, a agressé des policiers avec une épée de franc-maçon, avant d'être assommé à l'aide d'un flash-ball, a-t-on appris de source judiciaire.

PARIS (AFP) - Vincent Lamanda, nouveau Premier président de la Cour de cassation installé dans ses fonctions mercredi, a appelé les magistrats à ne pas douter d'eux-mêmes dans un contexte, après l'affaire Outreau, où la Justice a été "malmenée" et "accusée de faire injure à la Justice".

MARSEILLE (AFP) - Une petite fille de huit ans et ses parents originaires de l'ex-URSS, sous le coup d'une mesure d'expulsion, ont passé deux nuits dans un centre de rétention de Marseille avant d'être libérés jeudi par un juge des libertés et de la détention (JLD) qui a qualifié leur interpellation de "douteuse", a indiqué leur avocate à l'AFP.

(...) Selon l'avocate, cette interpellation faisait suite à une "dénonciation anonyme" particulièrement précise puisque l'informateur avait communiqué l'état-civil complet de la famille (identité avec orthographe précise, lieu et date de naissance) ainsi que l'adresse et le numéro de chambre de leur hôtel. Des éléments a priori connus des seuls services de la préfecture, a souligné l'avocate.

Le centre de rétention du Canet avait été averti de leur arrivée dès le 25 mai alors que cet appel anonyme date du 28 mai, s'est indignée l'avocate.

"La mobilisation autour de cette famille à Toulouse est sans aucun doute l'une des raisons pour lesquelles la préfecture a provoqué leur transfert à Marseille", a souligné Me Léonard.

Bruno Palier, chercheur, revient sur les projets de réforme de la Sécu: « Les patients devront attendre avant d'aller se faire soigner »
Libé, le 31 mai 2007

Le trou de la Sécu, qui revient juste après l'élection... Est-ce une simple coïncidence ?

J'avais été étonné, ces dernières semaines, par les affirmations selon lesquelles tout allait bien, que le plan de Philippe Douste-Blazy de 2004 sur la réforme de l'assurance maladie avait tout réglé. On nous annonçait, certes, un léger déficit. Mais on nous répétait que l'on était dans une dynamique d'équilibre. C'était avant l'élection. Et maintenant, donc, changement de discours. Le déficit était... sous-estimé, et il faut accroître son calcul de deux milliards d'euros. Soit dit en passant, j'étais aussi surpris que les médias reprennent, les yeux fermés, le discours officiel en le légitimant complètement.

(...) Quand vous regardez la forte progression des dépenses, qui est responsable ? Ce n'est pas le patient car ce n'est pas lui qui prescrit, c'est le médecin. La seule responsabilité du patient est d'aller voir le médecin. Ensuite, c'est le médecin qui décide. Or que fait-on ? On ne touche pas aux professionnels de santé. On sait très bien pourquoi : c'est la clientèle électorale du gouvernement. On peut se poser toutes les questions imaginables, mais si on ne touche pas aux modes de rémunérations des professionnels de santé, rien ne bougera.

(...) On nous dit qu'il y aura des mesures d'accompagnement pour les plus pauvres, mais le problème concerne ceux qui sont juste au-dessus des seuils. Ce sont ces fameux 7 % des Français qui ne sont pas à la CMU, mais qui ne sont pas assez aisés pour avoir des mutuelles. Ces gens-là, avec les franchises, vont retarder leur entrée dans le système de soins. Ils vont devoir attendre avant d'aller se faire soigner. Et ce sera catastrophique, car ils se feront soigner quand ils seront encore plus malades.

Le Monde, L'Etat doit 5,2 milliards d'euros à la Sécurité sociale
La précision, apportée dans le bilan de l'Etat, ne manque pas de sel : la dette de l'Etat à l'égard des organismes de Sécurité sociale s'élève à 5,257 milliards d'euros fin 2006.

PARIS (AP) - Les "cadeaux fiscaux" de Nicolas Sarkozy devraient coûter "entre 12 et 15 milliards" d'euros alors que "la France est sans le sou", dénonce le premier secrétaire du PS François Hollande dans une tribune publiée dans "Le Monde" daté de vendredi. "Les mesures proposées sont inefficaces économiquement, injustes socialement et irresponsables budgétairement", juge le numéro un du Parti socialiste. Selon lui, le "choc fiscal" voulu par le président va favoriser les personnes ayant de larges patrimoines et/ou des revenus élevés. "Comme si le bonheur des fortunés faisait la prospérité des déshérités!", ironise-t-il. Et d'avertir que "ces choix seront néfastes pour notre pays". "En 2006, l'ISF a rapporté 3,6 milliards d'euros, les droits de succession 7,3 milliards et les droits de donation 1,4 milliard. On peut penser que les réductions envisagées coûteront entre 7 et 10 milliards. S'y ajoutera l'exonération d'impôt sur le revenu, de CSG et de charges sociales des heures supplémentaires, soit entre 3 et 4,5 milliards d'euros. Enfin, la charge de la déduction des intérêts d'emprunt est estimée entre 1,5 et 2,5 milliards". "Il est donc raisonnable de penser que la facture de ces cadeaux fiscaux devrait s'établir entre 12 et 15 milliards", calcule François Hollande. "Un tel plan relève de la cavalerie budgétaire", fustige-t-il en rappelant que le budget 2007 de l'Etat est en déficit de 41 milliards d'euros et la Sécurité sociale de 8 milliards.


- C'est la clientèle électorale -

May 31, 2007

« Les choses avancent » pour libérer Ingrid Betancourt


Jean-Marie Le Pen s'en prend à la "double nationalité" de Rachida Dati
LEMONDE.FR avec AFP | 31.05.07

Le président du Front national, Jean-Marie Le Pen, a souhaité, jeudi 31 mai, que toutes les personnes susceptibles d'avoir une double nationalité française et étrangère fassent un choix entre les deux, citant la garde des sceaux, Rachida Dati. "Le Front national est foncièrement hostile à la double nationalité" et demanderait, s'il était au pouvoir, aux éventuels bi-nationaux "quelle est la nationalité" qu'ils "choisissent", a-t-il déclaré à la presse à Nancy. "Par exemple, il poserait la question à Mme Dati : est ce que vous avez la nationalité marocaine, ou est-ce que vous avez la nationalité française ?", a-t-il poursuivi. "Vous devez choisir. Si vous choisissez la nationalité étrangère, vous serez des étrangers, respectés en France, mais selon le statut des étrangers", sans les avantages "que moi je crois devoir réserver aux Français", a-t-il ajouté.

Interrogé sur les propos de M. Le Pen interpellant Mme Dati, le ministère de la justice s'est refusé à tout commentaire.

"DES VILLES ENTIÈRES À MAJORITÉ MUSULMANE"

La double nationalité "nous permet de nous mettre sur les reins la responsabilité de cette ancienne candidate à la présidence de la République de Colombie", a poursuivi M. Le Pen, en faisant allusion à Ingrid Betancourt, qui est "quand même plus colombienne que française". "Nous nous sentons engagés pour le terroriste Moussaoui, qui est un franco-marocain. Je voudrais bien savoir s'il est Français ou Marocain : s'il est Marocain, c'est la responsabilité du Maroc, s'il est Français, c'est la responsabilité de la France", a-t-il ajouté.

M. Le Pen a par ailleurs expliqué qu'il avait "les plus grandes angoisses" devant l'augmentation du nombre d'étrangers en France. "Il y a des villes entières françaises qui sont à majorité musulmane, comme Roubaix par exemple ou des villes comme Marseille, qui ont 200 000 citoyens musulmans", a affirmé M. Le Pen.

Actualité | International
"Les choses avancent" pour libérer Ingrid Betancourt
Le Figaro, le 31 mai 2007

Nicolas Sarkozy a assuré jeudi que des discussions étaient en cours pour la libération de l'otage franco-colombienne.

«Le discours public légitime une imagerie, des postures», regrettent-ils. «Parfois les clichés sont entretenus par les gens concernés eux-mêmes. On veut détruire les clichés négatifs mais aussi positifs», dit Rokhaya.

Voir au 15 mai, « L'antiracisme nouvelle génération »


Un collège de Nanterre portera-t-il un nom arabe ?
Le Monde, 14 avril 2006

Il doit être édifié rue Anatole-France, à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine et n'a pas encore de nom. Une pétition circule sur le Net, demandant que ce collège prenne celui d'Abdelmalek Sayad (1933-1999).

Sociologue d'origine algérienne, né en Petite Kabylie, instituteur avant de devenir directeur de recherche au CNRS... Plus d'infos au 30 mai 2007.


- Des discussions seraient en cours -

Ce 3 mai l'audience en appel a eu lieu...

Ce 3 mai l'audience en appel a eu lieu et ce 31 mai, l'arrêt tombe. Ce qui suit sont des notes ajoutées après l'audience du 3 mai 2007.

Le résumé le plus récent de toute cette histoire est du 8 mars 2007, au format PDF : comme un rapt de mineur, comme un enlèvement ou une prise d'otage, comme une justice autiste, parfaitement amorale et partiale qui s'est obstinée à servir des intérêts tiers.

Ma dernière demande à la Justice, en novembre 2006, est formulée dans une lettre ouverte au juge pour enfant : « En votre cabinet je réclamerais la main levée des mesures d’assistance prétendue éducative, le dossier me parait vide de motivations. »




Les cachets de l'ordonnance de novembre 2006


Au 29 mai, une correspondance de la préfecture de Nanterre

Au 29 mai, « Censée agir `'dans l’intérêt des enfants", l’action éducative judiciaire... »

Au 27 mai 2007, à Monsieur le Président de la République : « Certains magistrats, notables et travailleurs sociaux semblent être au dessus de toute loi et morale. Mais le simple citoyen jouirait encore de la liberté d'expression ainsi que du droit de manifester. »

Au 25 mai, la journée internationale des enfants disparus : « Quand un enfant disparaît, c'est tout un monde qui s'écroule »





Au 25 mai, dire « non » à un enfant qui vient de commettre un larcin : « c'est amoral, c'est intolérable »

Au 24 mai, la grande « marche de la détermination », à Paris, en soutien d'ingrid Betancourt, de ses proches et de nombreux otages retenus par les FARC, en Colombie.




Paris, parvis de Notre Dame, le 23 mai


25 mai 2007, journée internationale des enfants disparus. Un message de solidarité et d’espoir aux parents d’enfants disparus ou enlevés. Une réponse aux sollicitations des familles en prévention des risques de fugue ou d’enlèvement parental. Programme de la conférence de presse aux Salons de Boffrand, Présidence du Sénat.

Information du 19 mai 2007 : mercredi 23 mai, à Paris, une grande « marche de la détermination » en soutien à Ingrid Betancourt. J'y participerais avec, pour slogan : « Justine, 14 ans, otage de Nanterre »

D'un document de la DPJJ de février 2003, Bureau des méthodes de l’action éducative, Groupe « Travail éducatif sous mandat judiciaire en direction des familles », page 22 :

Ce point est essentiel. Par exemple, quand il s'agit de renouveler (ou non) le placement d'un enfant, il faut mesurer si le danger à retourner au domicile familial demeure... et non si l'enfant pourrait avoir intérêt à rester dans un cadre qui lui réussit bien. La règle est d'être élevé par sa famille, l'intervention ainsi que le maintien de la mesure se justifient par le danger. Car, sinon, on peut toujours penser que l'institution est meilleure que les parents, qu'elle leur assure de meilleures conditions de vie. On risque alors de négliger le droit fondamental des enfants de grandir dans le milieu familial* et les effets à terme de cet éloignement.

*Préambule de la Convention internationale des droits de l’enfant.

Ce 17 mai 2007, lettre ouverte au Président de la République. Je ne comprend pas pourquoi Marianne et Themis refusent un contrôle. Est-ce vraiment tant leurs demander ?

Ce 16 mai 2007, sit-in devant le ministère de la justice. Une facade reluisante et des drapeaux tout neufs, probablement en présivion de la désignation et de l'arrivée de notre prochain garde des sceaux :





Rien ne motiverait donc les décisions rendues par Nanterre et, ce coup-ci, ce serait bien l'avis des juges de la CA aussi. Or les institutions n'ont jamais travaillé avec moi, à aucun moment, en plus de cinq ans. Il n'y a même pas eu d'enquête sociale et le juge pour enfant n'a jamais fait qu'instruire à charge avec acharnement et obstination. En effet, toutes les institutions ont à chaque fois travaillé avec Carole Bulow, assistante sociale de l'ASE en Moselle, et Isabelle Bulow épouse Clementz, pasteur en Alsace, propriétaire en Moselle. A suivre.

D'autre part, ma fille confirme qu'à Taverny, ce cloaque de l'OSE France, ça s'est vraiment très très mal passé. A suivre également.

Les juges ont préféré travailler avec des fourbes et des crevures or la loi leurs dicterait plutôt de travailler avec les parents. Bien évidemment, ce n'est pas cela qu'on nous montre à la télé, aux heures de grandes audiences. Il y aurait urgence à faire changer nos lois afin qu'elles paraissent être appliquées par les juges, eux-même s'en plaignent.


La mère de Justine est décédée des suites à une prise en charge inappropriée en milieu hospitalier, des examens avaient été reportés au lendemain... Elle a été laissée sans soins et elle en est morte le lendemain de son admission aux urgences. De ma lettre ouverte au juge pour enfant du 12 novembre 2006 :

Il y avait eu autopsie, instruction ainsi qu’expertises qui ont également établi une réalité juridique : les services publics ne sont pas toujours merveilleux.

Ce matin il était beaucoup question d'un divorce, d'un enfant et de ses biens. Ce n'est pas sans évoquer le contenu de la page d'acceuil de ce site, justice.cloppy.net, datée du 16 août 2005 :

Une histoire de divorce (ici, symbolique) et d'une mère (tout aussi symbolique) qui exige la garde de l'enfant. Dans cette histoire, les biens et les successions de l'enfant sont recelés par des tiers. Ces tiers veulent aussi l'enfant pour se le partager, tout comme ses biens.

Une histoire très difficile à la base rendue extrèmement complexe par l'intervention et la passion des services socio-judiciaires. Mon avocat m'a recommandé de tout exposer.

...





L'enfant martyr, en rando à cheval




L'enfant martyr avec sa petite soeur


D'après les juges et surtout de l'avis de Carole Bulow et de Isabelle Bulow épouse Clementz, de l'avis aussi des experts de l'OSE France, ça n'allait pas bien à Paris. Il y a bien eu de serieux problèmes après le décès du grand-père de Justine, puis, comme par hasard, plus de problèmes encore après l'ouverture de la succession de son grand-père. La maman de Justine étant prédécédée, Justine est héritière directe de son grand-père maternel. Les successions et les biens de Justine sont des élements important du dossier car sa famille maternelle réclamait aussi leur administration. Ces successions posent toujours autant problème.


Hors audience j'ai appris qu'après celui du 18 mai 2006, un nouvel article de ce blog poserait problème. Il pourrait s'agir de l'article du 2 septembre 2005.

J'attend encore une audience en appel d'une décision du juge des tutelles.

Et toujours afin de situer le contexte politique et social du moment, quelques références à actualité :


«Si vous aviez accepté le contrôle, rien ne serait arrivé»
Libé, 3 mai 2007

Angelo Hoekelet, le voyageur au centre des émeutes de la gare du Nord le 27 mars, a écopé de six mois ferme pour «violence et rébellion».




L'Etat bananier, Chirac l'a échappé belle...
• (Delize - jeudi 3 mai 2007, 0h10)



Invitée à un colloque, elle atterrit en centre de rétention • Une Malienne, médecin et spécialiste du sida, a subi trente heures d'arrestation alors qu'elle arrivait à Paris pour une rencontre scientifique.
Libé, 4 mai

C'est la chronique peu ordinaire d'une passagère africaine arrivant à l'aéroport de Roissy. Et embarquée, alors que tout est en règle, dans un épisode digne de Kafka. «C'est terrifiant de ce que cela peut révéler.» Tant Bernard Kouchner, ex-ministre, que Gilles Brücker, directeur de l'Institut de veille sanitaire et fondateur de l'association Solthis, ou Christine Katlama, professeure, spécialiste des maladies infectieuses, se disent abasourdis par ce témoignage. Au point de s'associer pour réagir.


Le commerce équitable : l'autre aide au développement
LE MONDE | 04.05.07

Si sa part est encore infinitésimale dans les échanges mondiaux - 0,01 % -, il améliore vraiment le sort des petits producteurs du Sud.





RIO DE JANEIRO (AP) - Les rues des plus grandes villes du Brésil sont devenues un "patchwork de fiefs violents" contrôlés par des trafiquants de drogue et milices paramilitaires, selon un rapport publié ce jeudi par Amnesty International.

"Rio de Janeiro et Sao Paulo sont dans une impasse tragique. Les gangs criminels se sont précipités pour combler le vide laissé par l'Etat, balkanisant les villes en un patchwork de fiefs violents", explique l'organisation de défense des droits de l'homme.

Mardi, des fusillades entre gangs de trafiquants et policiers ont fait au moins 20 morts à Rio de Janeiro, l'une des villes les plus violentes au monde, avec un taux d'homicide annuel de 50 pour 100.000 habitants.

La plupart des meurtres sont commis dans les innombrables quartiers pauvres de la ville, où, depuis plusieurs mois, les milices paramilitaires -composées de policiers en service ou à la retraite, de soldats et de pompiers- tentent d'expulser les gangs de trafiquants de drogue qui en contrôlent la majeure partie. Engagés dans l'éradication du trafic de stupéfiants, ces miliciens rackettent les habitants en échange de leur protection. L'action de ces milices a déclenché une guerre avec les gangs.




Un dessin de Pessin, Le Monde


Actualité | France
Les intégristes de la cause animale passent à l'action
Le Figaro, le 4 mai

Fourreurs, boucheries ou élevages sont pris pour cible. Des actes de vandalisme revendiqués par l'Animal Liberation Front.

ENSEIGNES taguées, vitrines brisées, serrures engluées ou pneus crevés : depuis l'automne 2006, de mystérieux activistes de la cause animale défient les forces de l'or­dre, multipliant les actes de vandalisme contre des commerces de fourrure, des élevages, des boucheries. Au total, une cinquantaine d'opérations nocturnes, perpétrées principalement en région parisienne et dans le Sud-Ouest, ont ainsi été revendiquées sur le site Internet d'une organisation jusqu'à présent peu connue en France : l'Animal Liberation Front. Pour l'heure, aucun de ces militants n'a pu être identifié, mais au ministère de l'Intérieur, on assure « suivre avec attention l'évolution de cette nouvelle forme d'activisme ».

(...) Brusque radicalisation

À Toulouse, une petite animalerie s'est ainsi trouvée contrainte de baisser le rideau pendant plusieurs semaines, victime d'une quinzaine d'actes de vandalisme en quelques mois. À Bordeaux, c'est à son domicile privé que Michel Grama a été visé par les militants de l'ALF. « Le matin du 27 décembre 2006, en sortant de chez moi, j'ai trouvé mes pneus crevés et mon pare-brise maculé de peinture tandis que sur le mur de ma maison, on avait écrit les mots `'assassin" et `'tueur" », raconte ce marchand de fourrures.


- Les contrôles ont tous été refusés -

May 30, 2007

« La fête des mères, c'est dans cinq jours »

Région Languedoc-Roussillon, au 19/20 de France 3 du 29 mai. Des médecins ont été extrèmement surpris d'avoir été attaqués par les laboratoires, « le futur procès devrait être très suivi car l'enjeu est d'importance : c'est toute la question de la liberté d'expression sur les médicaments face au mastodontes de la pharmacie qui est posée. (...) La fête des mères, c'est dans cinq jours, mais ce sera une fête au gout amer pour trois femmes, trois mères de familles, qui sont en grève de la faim à Montpellier (...) un homme, un père de famille, [les] a rejoint (...) devant le mutisme gèné de la justice locale, les quatre parents déséspérés en appellent au président de la république » :






- C'est toute la question de la liberté d'expression qui est posée -


May 24, 2007

Nicolas Sarkozy nous fait des promesses


TUNIS (AP) - Le nouveau président français Nicolas Sarkozy a loué les "relations privilégiées" entre la Tunisie et la France dans un message à son homologue tunisien Zine El Abidine Ben Ali publié jeudi dans la presse locale.

"Je saisis cette occasion pour vous assurer de l'attention que je porterai aux relations privilégiées entre la Tunisie et la France, fondées sur des liens anciens et une profonde amitié entre nos deux peuples", écrit le nouveau locataire de l'Elysée.

La France est le premier partenaire économique de la Tunisie et le premier investisseur dans ce pays où plus de 1.100 entreprises françaises ou à participation française sont implantées.

M. Ben Ali avait adressé ses félicitations à M. Sarkozy à la suite de son élection puis lors de son investiture, en se déclarant "convaincu" que les deux pays allaient pouvoir "bâtir ensemble un partenariat stratégique et solidaire" en Méditerranée.

Le président français a, à ce sujet, souhaité "qu'avec les pays concernés nous bâtissions une union de la Méditerranée afin de relever ensemble, et avec succès, les défis qui nous sont propres".

"Dans cette entreprise ambitieuse et tellement nécessaire, je sais que je pourrai compter sur votre soutien et votre détermination", a souligné M. Sarkozy dans son message à M. Ben Ali.

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a promis jeudi, lors d'une visite à l'Hôtel de Ville de Paris, de prendre des "initiatives" en faveur d'une "démocratie exemplaire", après les élections législatives des 10 et 17 juin.

Plus d'infos...


- Sans autre précision -

May 22, 2007

Journée internationale des enfants disparus


Première journée internationale des enfants disparus
lefigaro.fr 25 mai 2006, (Rubrique France)

Pour marquer la première journée internationale des enfants disparus, le ministre de la Famille et de l’Enfance et le ministre de la Justice officialisent la création d’un numéro de téléphone destiné à soutenir les familles concernées.

40.000 enfants disparaissent chaque année en France. En cas de fugue ou d’enlèvement, les parents peuvent désormais appeler un numéro Azur, le 0810.012.014. Cette permanence a notamment pour objectif de guider les familles d’enfants disparus vers les administrations compétentes et les associations susceptibles de leur apporter une aide.

INVITATION PRESSE
A l’occasion de la Journée
Internationale des Enfants Disparus,
la Fondation pour l’Enfance et l’INAVEM
vous invitent à un
PETIT-DÉJEUNER PRESSE
Vendredi 25 mai 2007 de 9h à 10h30
Salons de Boffrand – Présidence du Sénat
(15 ter rue de Vaugirard - 75006 Paris)

Programme


L’objectif de cette journée est de mobiliser le grand public sur la problématique des disparitions d’enfants. Elle permet également d’adresser un message de solidarité et d’espoir aux parents d’enfants disparus ou enlevés et de faire un point sur l’activité des dispositifs existants.

Le nouveau spot SOS Enfants Disparus sera présenté ainsi que les derniers chiffres officiels des disparitions en France. Les ministères de la Justice et des Affaires étrangères apporteront leur éclairage sur les déplacements illicites d’enfants et le travail de SOS Enfants Disparus, tant en réception des appels qu’en accompagnement des familles, sera expliqué.


SOS Enfants Disparus est un dispositif d’écoute et d’accompagnement des familles dont l’enfant a disparu, fugué ou est victime d’un enlèvement.

SOS Enfants Disparus a également pour mission de participer à l’information du grand public :

- en répondant aux sollicitations des familles en prévention des risques de fugue ou d’enlèvement parental

- en participant à la Journée internationale des enfants disparus, le 25 mai de chaque année.


SOS Enfants Disparus contribue aux réflexions des pouvoirs publics et des instances européennes sur le phénomène des disparitions d’enfants.

SOS Enfants Disparus est partenaire du dispositif ALERTE ENLÈVEMENT, système d’alerte de la population en cas d’enlèvement avéré d’un enfant mineur.

Communiqué de l'APEV

En 1983, le 25 mai fut proclamé Journée des Enfants Disparus par le Président des Etats-Unis. Le 25 mai 2003, la France célébrait la première journée internationale des enfants disparus.

L’objectif de cette journée est de mobiliser les pouvoirs publics et le grand public sur la problématique des disparitions d’enfants.

Cette année, SOS Enfants Disparus organise un petit-déjeuner presse le 25 mai à 9 heures au Sénat, afin de faire le bilan de l’année écoulée et de présenter les actions 2007 (tous les journalistes sont cordialement invités : communication@inavem.org).

L’APEV sera présente et lancera à cette occasion la campagne 2007 de diffusion de 70.000 affiches pour la recherche de 12 jeunes disparus.

Pour tous renseignements sur cette campagne d’affichage : apev@club-internet.fr


- Salons de Boffrand – Présidence du Sénat -

May 21, 2007

« Les Allemands sont désormais nos amis »


Communiqué du MRAP
Paris, le 21 novembre 2006

Le MRAP, alerté par des étudiants en droit, tient à dénoncer la référence à l’« hérédité raciale » comme facteur endogène de la criminalité dans l’ouvrage Droit pénal général, paru aux prestigieuses éditions Dalloz. En effet, le paragraphe 15 de l’introduction de cet ouvrage énonce :

« Les facteurs endogènes de la criminalité – Ces facteurs consistent surtout en caractères particuliers dont les uns sont innés et dont les autres sont acquis.

« 1° Les caractères innés marquent l’individu dès sa naissance. Un hérédité pathologique au point de vue physique, mental ou social, sans constituer un pronostic fatal, réalise un handicap sensible surtout lorsqu’elle est lourde et bilatérale. L’hérédité raciale, par le tempérament et les processus mentaux dont elle dote l’individu, peut expliquer certains aspects de son comportement. (...) »

Pour le MRAP, cette explication des facteurs de la criminalité donnée à des étudiants en droit, dont des futurs magistrats, participe, cautionne, et entretient une lecture racialisante des problèmes sociaux, de la délinquance, et de la violence.

Le MRAP vient de saisir le Président des éditions Dalloz pour demander que soit immédiatement inséré un avis aux lecteurs dans les ouvrages concernés et que les éditions Dalloz s’engagent publiquement à supprimer toute référence à une lecture ou à une explication raciale de la criminalité.

Dans une période où les logiques ultra sécuritaires visent à criminaliser certaines populations, et en particulier les populations immigrées, il y a une urgence à se mobiliser pour éradiquer les causes de la délinquance que représentent les violences économiques et sociales, les discriminations et les stigmatisations.

LONDRES (AFP) - Un club de golf du sud-ouest de l'Angleterre a autorisé les Allemands et les Autrichiens à venir jouer sur son parcours après une mesure de bannissement vieille de 88 ans prise après la Première Guerre mondiale.

Le règlement du club de Filton, près de Bristol, stipulait depuis 1919 qu'"aucune personne d'extraction allemande ou autrichienne, qu'elle soit naturalisée ou pas, ne peut entrer dans le clubhouse ou sur le parcours". Cette mesure avait été prise après la mort de neuf membres du club sur les champs de bataille du nord de la France.

Cette règle avait toutefois été oubliée jusqu'à ce qu'un historien la retrouve dans les archives du club. "J'étais absolument stupéfait. Je me suis dit +Mon Dieu+. Quand je me suis rendu compte que personne n'avait dit +Nous devons revoir cette règle+, j'étais abasourdi", raconte Alan Barclay au tabloïd britannique The Sun. "Ce n'est pas le genre de règles que vous voulez voir dans un club moderne. Les Allemands sont désormais nos amis. Sauf quand ils nous battent au football évidemment".

Le procès de Mickaël Tronchon, alias Phinéas, qui avait revendiqué l'agression de deux Français d'origine maghrébine, près de Lyon et à Paris, et la profanation du cimetière juif de Lyon en août 2004, s'est ouvert lundi devant la cour d'assises du Rhône. • Martin Bureau (AFP/AFP/Archives - lundi 21 mai 2007, 10h30)






No longer Kraut of bounds
By SEBASTIAN LANDER
TheSun.co.uk, May 18, 2007

A GOLF club has scrapped an 88-year-old law banning Germans and Austrians from teeing off.

Filton Golf Club, in Bristol, is raising the white flag on the 18th hole after discovering it made the ban after nine club members died serving their country during the First World War.

According to official rules drawn up in 1919: “No person of German or Austrian extraction, whether naturalised or not should be allowed in the clubhouse or on the course.”

Austrian and German birdies are now welcome, while our former enemy will be allowed to use British bunkers.

The ban had been long-forgotten until files were unearthed by researcher Alan Barclay, who had been trawling the club’s archives.

Members unanimously backed a motion to axe the rule at their latest AGM last week.

Mr Barclay, 66, said: “Germans and Austrians have played here but not ‘legally’- until now. Now they are officially welcome.

“There could have been some naturalised people who were affected, but there is no way of knowing whether that happened.”

The club has at least one German member.


Club member and Second World War veteran Leonard Scott, 83, welcomed the move.

Mr Scott, who lives in Brislington, Bristol, said: “Live and let live. We have got enough problems with one thing or another without this being a thorn.”


- L'historien a été abasourdi, stupéfait -