March 28, 2007

Une erreur commise en 1935 ?


LA HAYE (AFP) - Un homme condamné pour contrebande illégale de cannabis mais relaxé pour sa vente a déduit de ses impôts les coûts d'achat et de transport de la drogue, soit 1,5 million d'euros, a rapporté mardi la presse néerlandaise.

Le ministère des Finances a annoncé qu'il irait en cassation contre la décision de la cour d'appel d'Arnhem (est des Pays-Bas) de ne pas condamner l'homme, pêcheur de métier, pour vente de cannabis, ce qui a permis cette construction financière, selon le journal populaire De Telegraaf, plus gros tirage du pays.

...

SYDNEY (Reuters) - Un crapaud-buffle de la taille d'un petit chien a été capturé dans la ville tropicale de Darwin, dans le nord de l'Australie, une prise qui n'en finit pas d'étonner les spécialistes de l'environnement qui cherchent à freiner la propagation des batraciens venimeux à travers le pays.

"C'est un monstre de crapaud", s'est exclamé Paul Cowdy, de l'association FrogWatch, qui l'a attrapé lundi soir. La bête mesure 20,5 cm et pèse 840 g, le double du poids normal. "Nous n'avons jamais vu de crapaud de cette taille (...) C'est un mâle et normalement les femelles sont encore plus grosses."

Les crapauds-buffles, dont la peau est vénéneuse, sont considérés comme une véritable peste en Australie, où ils ont été introduits en 1935 pour essayer de contrôler la prolifération des scarabées.

La présence actuelle de quelque 200 millions de spécimens sur le territoire australien a conduit à une baisse importante des populations de serpents, de lézards et de certains marsupiaux.


"Nous les capturons, les mettons dans des sacs en plastique, les congelons puis en faisons des fertilisants liquides", a expliqué Cowdy.





- Une véritable peste en Australie -

March 27, 2007

Une évolution encouragée, voire suscitée


L'ère des grandes affaires politico-financières est révolue
Article paru dans l'édition du Monde du 17.07.05

Le départ des « juges stars ». Plusieurs juges médiatiques, adeptes des actes d'instruction spectaculaires, sont partis. Eva Joly a regagné sa Norvège natale, Laurence Vichnievsky a accédé à la présidence du tribunal de Chartres, Isabelle Prévost-Desprez a également quitté l'instruction... Quant à Eric Halphen, il s'est mis en congé de la magistrature. Tous ont fait part de leur lassitude, voire de leur découragement. Aujourd'hui, le pôle financier parisien abrite encore deux juges connus du grand public : Philippe Courroye et Renaud Van Ruymbeke.

Cependant, si ces magistrats instruisent plusieurs dossiers sensibles (Total, frégates de Taïwan...), ils le font dans la discrétion. L'un comme l'autre ne paraissent guère goûter au vedettariat, refusant notamment d'accorder des entretiens à la presse.

(...) Tout se passe comme si, désormais, les citoyens tenaient pour acquis la corruption d'une partie de la classe politique.

(...) Ce sont les faits divers et le fonctionnement de la justice elle-même qui sont désormais au coeur des préoccupations. Une évolution que les hommes politiques ont encouragée, voire suscitée.


Pour plus de détails, voir au 3 décembre 2005, « Ce serait la fin des `'affaires" »

TRIBUNAL DE CHARTRES : Juger avec les moyens du bord
Enquête parue dans le magazine Valeurs Actuelles du 31 mars 2006.
Voir sur le site du CREFMPM.

Salles d’audience surchargées, explosion du nombre de dossiers, magistrats et greffiers obligés à un rendement maximum. À Chartres, comme ailleurs, faute de moyens, la Justice fonctionne à flux tendu. Reportage.

(...) Trente-cinq magistrats assurent le fonctionnement du TGI, sous la présidence de Laurence Vichnievsky, qui fut, avec Eva Joly,l’une des deux juges de l’affaire Elf. Vingt-sept juges sont affectés au siège (instruction, libertés et détention, application des peines, juge pour enfants, affaires familiales...), où deux postes n’ont toujours pas été pourvus. Du côté du parquet (procureur,vice-procureur et substituts), huit postes sont encore vacants. Quant aux fonctionnaires, ils sont soixante-cinq, dont trente greffiers, les autres étant répartis entre secrétaires et assistants judiciaires. Mais sur quatre greffiers partant à la retraite, un seul sera remplacé,alors que c’est justement la fonction pour laquelle le tribunal manque le plus de personnel...

Dans les bureaux et les couloirs du tribunal, ce qui frappe, c’est la quantité de dossiers qui s’entassent.

(...) Outre le manque de matériel et des locaux inadaptés, deux salles d’audience alors qu’il en faudrait trois (le tribunal, installé dans de vieux bâtiments exigus, doit déménager dans un ancien lycée), c’est le manque de greffiers qui cristallise toutes les difficultés.

(...) L’efficacité de la Justice repose aujourd’hui sur le dévouement de ceux qui sont à son service. Une solution qui n’a rien de pragmatique et risque de déboucher, tôt ou tard, sur des mouvements sociaux.

Pédophilie. Trois enfants identifiés parmi les petites victimes d’un réseau international de trafic pédophile.
L'Humanité, mars 2000

Et elle a reconnu son fils...

(...) Dans le cas d’Olivier, la réaction judiciaire est effrayante. Les parents de ce garçon aujourd’hui âgé de sept ans se sont séparés avant sa naissance. Le père, haut fonctionnaire de l’administration pénitentiaire, réapparaît quelques mois plus tard. La mère, Chantal, accède à sa demande de reconnaître l’enfant et de bénéficier d’un droit de visite.

(...) Le parquet de Chartres (Eure-et-Loir) classe la plainte sans suite. La maman se constitue partie civile pour imposer l’ouverture d’une instruction. Quatre associations décident de faire de même. L’instruction stagne. Toutes les requêtes complémentaires demandées par Chantal sont rejetées.

(...) Pour contrer cette décision aberrante, une juge des enfants à Nanterre (Hauts-de-Seine) décide de placer provisoirement Olivier au Clair logis, un centre d’accueil parisien pour enfants en difficulté. Et organise un égal droit de visite et d’hébergement aux deux parents. Chantal ne peut oublier la scène cauchemardesque, lorsqu’on est venu lui arracher son fils.

(...) Comment un système judiciaire peut-il justifier ce résultat ? Une situation kafkaïenne dans laquelle un enfant se retrouve placé, alors qu’il était très bien auprès de sa mère. Depuis ce jeudi 19 novembre 1998, Olivier vit entre parenthèses. Tous les deux week-ends, il est " confié " à son père. Lequel retrouvera la pleine garde de son fils d’ici trois mois...




Le Canard du 28 mars, l'article entier
« Laisser du temps au temps »


RENCONTRES SÉNATORIALES DE LA JUSTICE
Palais du Luxembourg - Mardi 8 juin 2004

M. Christian COINTAT -

Il est bon que, dans la salle, tous nos amis prennent conscience du fait que, sur le plan budgétaire, nous sommes en train de changer de planète, mais je ne suis pas certain que tout le monde le réalise véritablement.

En effet, d'une disposition actuelle que nous connaissons et qui était d'approche plutôt comptable, nous allons passer à une approche plus politique et, d'un système plutôt statique, nous allons nous tourner vers un dispositif plus dynamique. En d'autres termes, d'une politique de moyens (même s'ils ne sont pas toujours à la hauteur des ambitions et des attentes), nous passons à une politique de résultat.

Tout à l'heure, la présidente du tribunal de Chartres a dit : « Nous ne sommes pas soumis à une obligation de résultat ». C'est vrai sur le plan de l'acte juridictionnel mais, pour le fonctionnement des juridictions, c'est pourtant ce qui va se passer, désormais. C'est la raison pour laquelle il faut faire très attention à la façon dont nous allons l'évaluer.

Le Parlement, jusqu'à présent, de par la Constitution française, adopte le budget. En réalité, il ne l'adopte pas selon une vision anglo-saxonne qui rend la décision exécutoire. La Constitution française se limite à dire qu'il détermine les ressources et les charges de l'Etat, ce qui explique pourquoi on peut, deux ou trois mois après avoir passé des jours et des nuits pour voter le budget, apprendre que 20 % des crédits ont fait l'objet d'un "gel républicain". En réalité, c'est un gel anti-démocratique, puisque cela va à l'encontre du choix du Parlement, qui s'est prononcé sur une politique qui est mise à mal par un blocage de crédits jusqu'à la fin de l'année, la plupart du temps. C'est le système français.

La nouvelle loi organique relative aux lois de finances, c'est-à-dire, en gros, les nouvelles modalités budgétaires, va améliorer tout ce dispositif pour lui rendre -nous l'espérons en tout cas- une véritable lisibilité vis-à-vis tant du Parlement que des citoyens.

Cela signifie d'abord que, lorsqu'on a des crédits, c'est pour faire quelque chose, et donc pour faire une politique qui doit être clairement comprise pour que tout le monde sache exactement de quoi il ressort.

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- Tous ont fait part de leur lassitude -

145 «morts dans la rue» depuis novembre 2006


Marquis de SADE (1740 - 1814)
Dialogue entre un prêtre et un moribond, composé vers 1782

Le prêtre : Arrivé à cet instant fatal, où le voile de l'illusion ne se déchire que pour laisser à l'homme séduit le tableau cruel de ses erreurs et de ses vices, ne vous repentez-vous point, mon enfant, des désordres multipliés où vous ont emporté la faiblesse et la fragilité humaine ?

Le moribond : Oui, mon ami, je me repens.


PARIS (AP) - Nicolas Sarkozy se prononce contre une loi sur l'euthanasie et préfère faire confiance au dialogue entre les médecins et les familles dans un entretien publié lundi par l'hebdomadaire "Femme actuelle".

"Je suis pour le respect de la vie, dans la mesure où la souffrance ne rend pas la vie impossible. Il y a des limites à la souffrance humaine. Mais je ne pense pas que cette question se règle par une loi", déclare le candidat UMP à l'élection présidentielle.

"Comment voulez-vous qu'un texte recense tous les cas de fin de vie? Cela ne se quantifie pas. Un texte ne peut pas donner une liste exhaustive de situations où les cas de fin de vie peuvent s'appliquer", ajoute M. Sarkozy.

"Je veux que l'on fasse confiance au dialogue. C'est au patient, à sa famille et au corps médical de trouver la solution la plus adaptée. Je pense qu'il faut donc laisser une zone de liberté", souligne le candidat.

Nicolas Sarkozy avait semblé faire un pas le 11 février dernier vers une prise de position en faveur de l'euthanasie, en estimant qu'"il y a des limites à la souffrance" de l'être humain. Ségolène Royal a pour sa part promis de faire voter au Parlement une loi permettant l'euthanasie active sous conditions.

Le collectif Les Morts de la Rue a annoncé lundi, dans un communiqué, qu'il avait dénombré 145 sans-abri «morts dans la rue» de novembre 2006 à mars 2007, dont 91 en Ile-de-France.
Libe, 26 mars 2007

(...) La durée de vie moyenne de ces 145 «morts de la Rue» a été de 49 ans (contre 80 pour le reste de la population française), souligne le texte. «Au sortir de l'hiver, quand reprennent les expulsions légales qui mettent des personnes à la rue, le Collectif continue d'apprendre les décès au même rythme, un par jour environ», affirme le communiqué.

(...) Le collectif, crée en 2002 par un groupe d'associations oeuvrant auprès des personnes vivant à la rue, organise chaque année des célébrations collectives, alternativement interreligieuses et laïques, dans des lieux divers, pour «l'accompagnement» des personnes décédées sans entourage, lisant un texte ou déposant une fleur sur la tombe de ces oubliés.

Quelques titres et un extrait du 20h de France 2 :





Déportation des Juifs : la SNCF dédouanée

La condamnation de la SNCF pour son rôle supposé dans la déportation de Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale a été annulée mardi par la cour administrative d'appel de Bordeaux • Les juges soulignent que la compagnie n'avait aucune autonomie de décision pour les déportations •
Libe, 26 mars 2007

Environ 75.000 Juifs de France ont été déportés pendant l'Occupation et seuls 2.500 sont revenus vivants des camps de la mort nazis.


CRETEIL (AFP) - La permanence de l'UMP à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne) a été ravagée par un incendie vraisemblablement criminel, dans la nuit de lundi à mardi, a-t-on appris de source policière.

Le Monde - Deux permanences, l'une du PS, l'autre de l'UMP, incendiées en région parisienne
En deux jours, lundi 26 et mardi 27 mars, deux permanences, l'une socialiste et l'autre UMP, toutes deux en région parisienne, ont été dévastées par des incendies probablement d'origine criminelle.

STRASBOURG (AP) - Quatre personnes soupçonnées d'être impliquées dans le détournement d'une somme de 200.000 euros à la DDE du Bas-Rhin entre 2002 et 2005 ont été mises en examen, apprend-on mardi auprès du parquet de Strasbourg. Deux personnes sont poursuivies pour "détournement de fonds publics et recel". Deux autres, des chefs d'entreprise, ont été mises en examen pour complicité. Toutes ont été placés sous contrôle judiciaire.

Sept personnes avaient été interpellées en début de semaine dernière dans le cadre d'une enquête menée par la PJ de Strasbourg et faisait suite à une plainte déposée en 2005 suite à des irrégularités financières. Plusieurs documents, tels que des fausses factures ou des faux bons de commande ne correspondant à aucune prestation, avaient été retrouvés lors de vérifications. Une commission rogatoire a été délivrée pour déterminer la portée exacte de système frauduleux.


La gauche se divise sur le sort des sans-papiers
Le Monde, 27/3/7

Mardi matin, Ségolène Royal a affirmé qu'"il faudra des critères objectifs" pour toute régularisation de sans-papiers, parmi lesquelles la scolarisation de leurs enfants "depuis plusieurs années".

Faute d'avoir été précédemment réglé, le dossier des familles sans papiers ayant des enfants scolarisés en France a resurgi dans la campagne présidentielle. Au grand dam de candidats qui s'opposent frontalement sur ce sujet, mais partagent un même embarras.


7 millions de pauvres : que proposent les candidats ?
Le Monde - Débat en direct avec Martin Hirsch, président d'Emmaüs France, jeudi 29 mars à 15 heures.

BELLEVILLE-SUR-LOIRE (AFP) - Une douzaine de militants de Greenpeace sont montés mardi matin sur une tour de refroidissement de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire (Cher) afin de dénoncer les "dangers des centrales nucléaires", a-t-on appris auprès de Greenpeace et de la centrale.

Les militants, de huit nationalités différentes, étaient toujours en milieu de journée sur le site, surveillé par une soixantaine de gendarmes, dont une trentaine de membres du GIGN, avec quatre hélicoptères.

Après être montés sur la tour en utilisant l'échelle extérieure, les membres de Greenpeace sont descendus en rappel à l'aide de cordes et se sont arrêtés à mi-hauteur pour peindre en noir "EPR = danger", a précisé un responsable de l'association vers 12H00.

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- 7 millions de pauvres en France ? -

March 26, 2007

J-3 jours


Lulu1006 a écrit :

A plusieurs reprises depuis le début de la procéordure, vous avez enfreint une déontologie (notamment les articles 3 et 16) que vous êtes censée respecter, et je m’expliquerai pro-chainement très amplement sur ces points.

D'après mon avocat, rappeller des textes ou se référer à une quelconque jurisprudence ne sert à rien. Ca s'explique : le juge du siège est indépendant et interprete les textes comme bon lui semble.

Ensuite intervient la CA, des mois plus tard : "ah ben oui, c'est une situation étrange... Mais vu que la situation est telle depuis des mois... Et il y a ces éléments nouveaux... Retournez donc voir le juge du siège". D'audiences au siège en reports et audiences à la CA, les années passent.

Encore 4 ans et c'est la quille : la grande aura déjà 18 ans. Par chance, personne n'a réclamé la petite ou on en prennait pour 14 ans encore, sans jamais un procès équitable.


Pour moi, c'est J-3. Je vais souligner que la CA, le juge du siège et les divers services de l'Etat et de la région n'ont jamais travaillé avec moi, à aucun moment, en plus de 4 ans. Plus de 4 ans et ils n'ont toujours pas investigué comme ils auraient pu le faire. Plus de 4 ans que je suis le suspect, ce présumé coupable, et que mes enfants, ma compagne et moi sommes les condamnés.

Je vais aussi dire aux juges du collège de la CA que ce dispositif supposé protéger les enfants et ces divers intervenants ne sont pas dignes de confiance. Ca fait un moment que j'ai fini d'écrire et que je ne brasse plus que de précédentes lettres, je vais remettre celle-ci à la CA : lettre ouverte du 10 décembre 2006 au garde des Sceaux et Ministre de la justice.

je remettrais aussi quelques bricoles encore, telles que des lettres ou comme ceci, une caricature d'il y a plus d'un siècle :




Puis la CA n'aura plus qu'à rendre un faux jugement de plus.

Lulu1006 a écrit:

C'est bien, ça, la paranoïa.

Oui, c'est parfait: il y a eu magouilles à la banque, c'est noir sur blanc. Mais pour le Proc' et les juges, il n'y a AUCUN problème: monsieur est parano.

Tant que j'étais le présumé coupable, ah, ça y allait, les calomnies fusaient dans tous les sens.

Mais maintenant que le suspect serait quelqu'un d'autre que moi... Bah, "on peut plus faire marche arriere, c'est pas aussi simple, nous avons nos procédures, puis il y a l'usage et nos copains à protéger aussi."


- Audience, ce 29 mars -

Il affirmait qu'il avait changé

AVIGNON (AP) - Nicolas Sarkozy a prôné à nouveau lundi la "rupture" avec un système "à bout de souffle", à Avignon lors de son premier déplacement de campagne depuis son départ du ministère de l'Intérieur quelques heures auparavant.

"Je m'en suis fait l'écho et j'en serai l'interprète tout au long de cette fin de campagne", a déclaré le candidat UMP lors d'une réunion avec des militants UMP au Palais des papes. Nicolas Sarkozy avait mis entre parenthèses cette thématique de la "rupture" lors de sa déclaration de candidature le 29 novembre dernier, parlant de "rupture tranquille". Il n'a quasiment pas prononcé le mot ces dernières semaines pour obtenir le soutien de Jacques Chirac.

"Les Français sentent que notre système est à bout de souffle. Ils sentent que de nouvelles idées, de nouvelles solutions, de nouvelles propositions doivent être tentées. Jusqu'au dernier jour, je serai l'homme qui bouscule les certitudes et les habitudes car je ne me résoudrai pas à répéter ce qui a été fait et a échoué depuis 20 ans", a ajouté M. Sarkozy.

Le candidat UMP a donc proposé de "traiter" les problèmes de la France "à la racine". "Pour l'emploi, pour la relance du pouvoir d'achat, pour l'égalité des chances, pour l'immigration choisie et l'intégration réussie, je veux changer les logiques politiques", a-t-il dit. "La rupture que je préconise n'est pas une révolution sans buts, elle est au contraire une transformation réaliste, méticuleuse et ambitieuse de la France éternelle."

SAINT-DIDIER (AFP) - "Je ne vous mentirai pas, je ne vous trahirai pas, je ne vous décevrai pas": sur une estrade, devant la mairie du village de Saint-Didier (Vaucluse), entouré d'élus arborant l'écharpe tricolore, Nicolas Sarkozy a fait lundi son premier discours de candidat à temps plein.

"Il nous faut retrouver cette foi dans l'avenir, cette foi dans les capacités humaines et dans le génie français", a dit Nicolas Sarkozy en se référant à "la France des croisades et des cathédrales, la France des droits de l'homme et de la Révolution". De source BESANCON (Reuters), 13 mars 2007.


PARIS (AFP), 14 janvier 2007, extraits - Nicolas Sarkozy, plébiscité dimanche par l'UMP pour porter les couleurs du parti à la présidentielle, s'est immédiatement tourné "vers tous les Français", en affirmant vouloir être "le président de la France réunie".

(...) "Je veux être le président d'une France réunie (...) le président qui va remettre la morale au coeur de la politique (...) Je veux une démocratie irréprochable", a-t-il dit.

Affirmant vouloir se "tourner vers tous les Français", M. Sarkozy a prévenu qu'il ne serait "pas que le candidat de l'UMP". Alors que plébiscité dans son parti il suscite des réactions hostiles au dehors (il inquiète 51% de français selon un sondage IFOP/JDD), il s'est efforcé de prouver que, mûri par les épreuves, il avait "changé", répétant ce mot plusieurs fois.


mercredi 29 novembre 2006, 21h37
Sarkozy a manqué son effet de surprise

PARIS (AP) - Comme Jacques Chirac en 1995, Nicolas Sarkozy a choisi la presse régionale, média de proximité par excellence, pour déclarer officiellement sa candidature à l'élection présidentielle.

(...) M. Sarkozy n'a pas brillé par l'originalité puisque Jacques Chirac avait annoncé sa candidature à l'élection présidentielle de 1995 dans un entretien à la "Voix du Nord". Mais celui qui revendique la "rupture tranquille" a voulu s'adresser à tous les journaux en même temps afin de toucher le maximum de lecteurs.

(...) Il a été réalisé mercredi matin par six représentants des journaux, et communiqué ensuite en fin d'après-midi à l'ensemble des titres.


PARIS (AP) - (...) La France est le théâtre depuis quelques années d'un raidissement certain autour des symboles nationaux.

Le 6 octobre 2001, "La Marseillaise" est copieusement sifflée au Stade de France lors d'une rencontre France-Algérie. L'épisode fait scandale. Le 11 mai 2002, nouvel affront: l'hymne est chahuté dans la même enceinte par les supporters corses lors de la finale de la Coupe de France de football entre Lorient et Bastia. Jacques Chirac réagit aussitôt en quittant la tribune. "C'est inadmissible et inacceptable", tonne-t-il. Le président de la Fédération française de football, Claude Simonet, devra même se fendre d'une déclaration d'excuse "à la France".

La réaction ne tardera pas: la loi de sécurité intérieure défendue en 2003 par Nicolas Sarkozy crée un "délit d'outrage" au drapeau et à l'hymne national, passible de six mois de prison et de 7.500 euros d'amende. Dans la foulée, la loi Fillon rend obligatoire à compter de la rentrée 2005 l'enseignement de "La Marseillaise" à l'école primaire.

Dans un sondage Ifop paru en octobre 2005, huit Français sur dix approuvaient cette décision, et ce quelles que soient leurs sympathies politiques. Signe de leur attachement à "La Marseillaise", 72% s'opposaient à ce que l'on en modifie certaines paroles.


- Il a peut être encore changé ? -

« Un vrai réseau mafieux »


C'est ça la France
Du chili dans les gamelles et du vin dans les bidons
C'est ça la France
Du laguiole à l'opinel, partager les saucissons
C'est ça la France
On est tous des frères selon les déclarations
Enfin, je pense
, faut jamais les oublier
Les trois qui terminent en Té

Ça avale son vichy et ça Dreyfus la joie
Jean Moulin Rouge aussi, Pierre Bérégovoy
Sa liberté de la presse, c'est pas qu'une impression
Le plus souvent ça O.S. chez renault, chez citron


Marc Lavoine, « C'est ça la France »

Carnets de justice
«Evidemment, il n'y a pas de facture»
Par Jacqueline COIGNARD
Libé, lundi 26 mars 2007
Tribunal correctionnel de Bobigny

Yessil, flanqué d'un traducteur turc-français, se cramponne à la barre, face au président. Comme beaucoup de gérants de bars-restaurants de Seine-Saint-Denis, il a hébergé une machine à sous, courant 2006, et il s'en mord aujourd'hui les doigts. Cette passagère clandestine lui a déjà valu une fermeture administrative d'un mois, et il risque une amende de plusieurs milliers d'euros. «Un vrai réseau mafieux démarche tous les patrons d'établissements du département et place des machines qui portent une sorte de logo de la préfecture, résume le président. Mais vous savez bien que c'est illégal, qu'il y a un monopole du jeu en France ?»

L'avocat de Yessil assure que non. La fausse estampille de la préfecture aurait trompé son client
, qui, en plus, ne maîtrise pas le français. Après avoir payé 1 600 euros pour l'installation du bingo, Yessil recevait 600 euros par mois des mains du placier, un certain Ali. «Il n'avait pas de clé, pas de contrôle sur la recette. Il était persuadé de la légalité de son contrat», assure l'avocat. Lors du débarquement des enquêteurs, en octobre, la machine était en panne. Elle n'avait que 12 euros dans les entrailles. Et l'avocat déplore la saisie d'un bol à soupe, près de la caisse, qui contenait 125 pièces de 2 euros. «C'était la recette des sandwichs, vendus à 4 euros pièce», explique l'avocat.

...

Rencontre in extremis en Irlande du Nord • Les deux partis majoritaires, le Sinn Fein et le parti protestant unioniste, vont se rencontrer ce lundi, alors que l'ultimatum fixé par Londres pour former un gouvernement expire à minuit.
Le Figaro, le 25 mars 2007

PARIS (AP) - Après avoir succédé à Dominique de Villepin au poste de secrétaire général de l'Elysée puis l'avoir suivi au gouvernement, le très discret Philippe Bas a été promu lundi ministre de la Santé et des solidarités, après le départ du gouvernement de Xavier Bertrand.

PARIS (AP) - Nicolas Sarkozy a quitté le ministère de l'Intérieur lundi sur une déclaration d'amour aux policiers avant de repartir en campagne présidentielle, "libre d'aller vers les Français".

PARIS (AFP) - François Baroin a été nommé lundi ministre de l'Intérieur pour succéder à Nicolas Sarkozy, qui quitte le gouvernement à quatre semaines du premier tour de la présidentielle, et sera lui-même remplacé à l'Outre-Mer par le député UMP Hervé Mariton, a annoncé l'Elysée.

Sans-papiers : fronde contre les sorties d'école policières • Une semaine d'actions prévue après la garde à vue d'une directrice de maternelle.
Libé, lundi 26 mars 2007

PARIS (AFP) - Un millier de personnes étaient rassemblées lundi à 18h00 devant la direction du rectorat de Paris (Ve) pour protester contre la garde à vue vendredi de la directrice d'une école du XIXe, a constaté un journaliste de l'AFP.

PARIS (AFP) - L'appel des policiers de l'Unsa-police à manifester, mardi à Marseille, en pleine campagne pour la présidentielle et alors que Nicolas Sarkozy vient de quitter l'Intérieur, ne fait pas l'unanimité parmi les syndicats de policiers, qui dénoncent son "caractère politique".

NANTERRE (AFP) - Le siège départemental du Parti socialiste des Hauts-de-Seine, situé au Plessis-Robinson, a été ravagé par un incendie probablement d'origine criminelle, lundi vers 04H00, a-t-on appris auprès de la fédération du PS et de la police.


Femmes battues : «La France est arriérée» • Marie Bellanger, responsable du 3919, le nouveau service d'écoute des violences conjugales.
Libé, lundi 26 mars 2007

Ils ont défilé derrière une banderole blanche tachée de lettres rouges : «Le machisme tue tous les jours, le féminisme n'a jamais tué personne». Quelque 2 000 personnes, dont José Bové, ont manifesté samedi après-midi à Paris sous la pluie pour exiger une loi-cadre contre les violences faites aux femmes et un ministère d'Etat pour la parité hommes-femmes. Le service d'écoute des violences conjugales, le 3919, ouvert le 14 mars, a reçu près de 10 000 appels en dix jours. Entretien avec sa responsable, Marie Bellanger.

Depuis son ouverture, le 3919 connaît un rush. C'est une surprise ?
Nous avons cinq à six fois plus d'appels que d'habitude. Environ 980 appels par jour. Si la demande continue comme ça, cela fera 62 400 appels en un an ! On s'attendait seulement à un doublement. Il y a peu d'appels parasites. ...

Que racontent-elles ?
Elles font part, plus qu'avant, de violences psychologiques.
...

Qu'attendent-elles de vous ?
30 % des femmes déclarent avoir porté plainte ou fait une main courante. C'est plutôt courageux, parce que, après, elles retournent vivre avec leur conjoint. Les femmes comme les hommes sont plus informés. Beaucoup de femmes sont en colère parce que les plaintes sont classées sans suite. Elles disent : «Vous mettez en place ce numéro d'appel, mais après ?»

Que faire ?
La loi existe.
Par exemple, elle prévoit l'éviction du mari, mais il faut un dispositif pour prendre en charge le conjoint et pour être sûr qu'il ne revienne pas. Ce ne sont pas des hommes qui vont bien. C'est de la responsabilité de l'Etat, or, là, pratiquement tout repose sur le secteur associatif. ...


Xème parlement des enfants
17 mai 2003
, Assemblée nationale
Orléans – Tours,
Ecole élémentaire Michelet 2, Dreux
Proposition de loi visant à protéger les citoyens qui osent briser la loi du silence


Bataille contre « Marchand de Sable »

ERDEVEN (AFP) - Drapeaux bretons au vent, près de 10.000 personnes se sont rassemblées dimanche sur une plage du Morbihan pour protester contre un projet d'extraction de sable en mer au large de la presqu'île de Quiberon, piloté par Lafarge, le premier cimentier mondial.

PARIS (AP) - Le débat sur l'identité nationale "évite, une nouvelle fois, de parler des vrais problèmes" de la France, a estimé lundi Arlette Laguiller, dénonçant de "la poudre aux yeux".

3/7/07, chantiers du premier ministre
Justice : La modernisation du système judiciaire
Améliorer, simplifier, adapter : depuis 2002, le Gouvernement s’est attaché à moderniser le fonctionnement de la justice souvent critiquée pour sa lenteur et sa complexité. L’affaire d’Outreau a conduit à une réforme de la justice portant principalement sur le recrutement, la formation et la responsabilité des magistrats et sur un rééquilibrage de la procédure pénale.

PARIS (Reuters) - L'Association des maires de France (AMF) annonce le lancement d'une action en justice à l'encontre de Gérard Schivardi, qui se présente à l'élection présidentielle comme le "candidat des maires", ce que conteste l'association.


Scéance à l'assemblée nationale
Présidence de M. Laurent FABIUS, Président
Extrait du procès-verbal de la séance du 5 février 1998 :

En ce qui concerne les statistiques relatives aux allégations des enfants – vraies ou fausses – je n’en connais pas. Il y a là un travail à organiser.

M. Baroin, oui, la loi du silence existe.
Nous sortons d’un procès dont vous avez sans doute entendu parler mettant en cause l’hôpital du Kremlin-Bicêtre. L’instruction a duré quatre ans ! Les parents ont subi des pressions pour ne pas porter plainte, pour que l’affaire soit réglée au sein de l’institution. Il y a un tel consensus que les plaignants se sentent presque coupables d’avoir à porter plainte !

La parole d’un enfant n’a pas de poids par rapport à celle d’un adulte.


(...) Cette loi du silence, cette protection est-elle calculée ? Non, je crois que lorsqu’un enfant se plaint d’avoir subi de son instituteur, d’un maire ou d’un médecin, des violences sexuelles, on ne veut pas le croire – la parole d’un enfant a encore moins de valeur en présence d’une personne titulaire d’une autorité.


- « La France est arriérée » -

March 25, 2007

Ségolène Royal a voulu marquer sa différence

PARIS (AP) - En proposant de "reconquérir les symboles de la Nation", drapeau tricolore et "Marseillaise" en tête, Ségolène Royal a non seulement voulu marquer sa différence avec Nicolas Sarkozy, dont elle a dénoncé la vision de "l'identité nationale", mais elle a aussi choqué les autres candidats de gauche.

En déplacement en Provence-Alpes-Côte d'Azur, une région électoralement ancrée à droite, Ségolène Royal a mis en avant des thèmes patriotiques, souhaitant notamment que chaque Français possède un drapeau national et se félicitant que la gauche ait "reconquis le droit" de chanter "La Marseillaise" qu'elle "avait cru devoir abandonner à l'extrême droite".

...




- En berne -

Lire et écrire l'avenir (entre 1610 et 1715)


Lire et écrire l'avenir
L'astrologie dans la France du Grand Siècle


Hervé DRÉVILLON
Le sommaire, aux éditions Champ-Vallon/PUF 1996.

En 1562 « Dieu n'a pas libéré le monde d'ici-bas de la guerre, de la peste et de la famine. Les astrologues et les devins peuvent donc, sans retenue, avertir des maux qui menacent, car les évènements leurs donneront toujours raison. » - Page 19, première partie, « entre croyance et suspicion ».

« Pour Pic de la Mirandolle et tous les détracteurs de l'astrologie qu'il a inspiré (...) il existe, en effet, deux types d'astrologie : l'une est « un art sûr et noble », car elle calcule le mouvement et la grandeur des étoiles « selon une méthode mathématique », l'autre est « une spéculation trompeuse », qui prédit l'avenir des hommes d'après le cours des étoiles. » - Page 22, première partie, « entre croyance et suspicion », « l'astrologie confrontée aux « grandes lumières » philosophiques ».





Je dédie cet article de mon blog à lacausedesenfants, un pseudo du forum de aufeminin.com.


"Vous savez apparemment jouer de bons tours !"
Envoyé par lacausedesenfants le 25 mars à 17:27

L'attachement peut se mesurer partout et sous toutes les cultures et quelques soient les rituels. Les résultats indiqueront simplement si les attachements insécurisés sont plus nombreux avec tel rituel qu'avec tel autre. Ce n'est pas plus compliqué que ça.


" :!!!: L'attachement peut se mesurer partout... "
Envoyé par impaire le 25 mars à 17:35

mais de quel droit jugez vous rituels et par là, cultures, coutumes et usages d'ethnies ou de groupes humains particuliers?


"Excusez-moi, vous vous trompez de cible,je ne juge pour ma part aucun rituel !"
Envoyé par lacausedesenfants le 25 mars à 17:44

et les chercheurs non plus !
Ils ne font que mesurer l'impact sur l'attachement de tel ou tel mode ou rituel.
Tout comme d'autres chercheurs mesurent l'impact sur la santé de tel mode de vie .....


- Un manifeste contre l'astrologie publié en 1975 ! -

« Mais faites la taire ! »

ActuStar via Yahoo! - Entre autres choses, Kim Mathers, ex-femme d’Eminem, aurait dit publiquement qu'elle « se vomit dans la bouche chaque fois qu’elle entend son nom » … « Slim Shady n’est pas très doué » … « il est un mauvais père » … « Il m’a conduite à une tentative de suicide » etc. …

Tout cela durant des interviews à la radio et à la télé.

Eminem affirme que les médisances de son ex nuisent à leur fille de 11 ans. Il veut donc passer devant une cour ce lundi afin d’obtenir une motion.

Dans la motion de contrôle de la parole de Kim Mathers, Eminem dit qu’elle doit être muselée pour « protéger l’enfant d’avantage de nuisances » et pour empêcher « tout autre comportement identique qui exposerait l’enfant mineur à l’humiliation et l’hostilité ».

AgenceNews - Eminem a entrepris des démarches pour que son ex-femme, Kim Mathers, qu'il a épousée et divorcée à deux reprises, n'émette pas de commentaires négatifs et dérogatoires à son égard lors d'entrevues. Il prétend que les propos incendiaires de la femme blessent leur fille de 11 ans, Hallie. Lundi, il sera présent en cour pour discuter de cette motion qu'il désire faire adopter par le tribunal, selon le journal Detroit News.

Au cours des deux derniers mois, Kim Mathers a donné plusieurs entrevues lors desquelles elle salissait Eminem. Elle a notamment affirmé qu'il avait un petit pénis, qu'il est un mauvais père et qu'il l'avait amenée à tenter de se suicider.

De par son recours au tribunal, Eminem (Marshall Mathers III, de son vrai nom) désire protéger l'enfant et lui éviter d'être humiliée et blessée, dit-on.


- Nanterre retiendrait « il est un mauvais père » ? -

« Ces enfants qu'on sacrifie... » Compte rendu


Les terminologies de parenté - Une vue d'ensemble nous permettra d'abord de montrer comment les représentations de la consanginité, de l'affinité et de la cognation diffèrent selon les grands types de terminologie de parenté et de formes d'alliances. Nous pourrons alors avoir une vue d'ensemble des fonctions de la parentalité.

Matrifocal - Famille ou groupe domestique centré sur une femme et ses enfants, le père ou les pères de ces enfants étant présents de façon discontinue dans la vie du groupe et y occupant une place secondaire. La mère des enfants est d'ailleurs rarement l'épouse de l'un des pères de ces enfants.

de Métamorphoses de la parenté
Maurice Godelier


A la suite, une critique qui nous change aujourd'hui de celles de Frédéric Jésu, une critique qui, moyennant quelques adaptations, pourrait très bien s'appliquer au livre noir de la garde alternée :

Sociétés et jeunesses en difficulté
Revue pluridisciplinaire de recherche
N° 2 - septembre 2006
Compte rendu

"Ces enfants qu'on sacrifie... au nom de la protection de l'enfance" de Maurice Berger

Destiné à saisir le lecteur, le dernier livre de Maurice Berger, n’a pas l’étoffe clinique de ses précédents ouvrages. Et pour cause : cet écrit est le produit d’une conjoncture, celle de la réforme de la protection de l’enfance débutée en novembre 2005 à l’initiative du ministre Philippe Bas. Le jeu démocratique a voulu que l’avis du pédopsychiatre soit entendu lors des travaux préparatoires, c’est donc sa position qu’il affirme en utilisant les éditions Dunod pour la faire connaître le plus largement possible. Cet ouvrage n’a donc pas de prétention scientifique ; il veut avant tout convaincre.

Faut-il rappeler que, depuis plusieurs années, les convictions de Maurice Berger sont à contre-courant des idées qui président au mouvement de réforme ? En effet, depuis L’échec de la protection de l’enfance, paru en 2003 chez le même éditeur, l’avis du spécialiste des enfants en souffrance n’a pas varié d’un iota : parce que la société française est trop référée à la Famille, elle ne protège pas les enfants victimes de violence parentale ; le système socio-judiciaire actuel privilégie trop souvent la volonté du parent au détriment des besoins de l’enfant ; de ce fait, les droits de ce dernier à être protégé (de ses parents, si nécessaire) sont occultés en raison de l’aveuglement idéologique qui préside au maintien systématique du lien parent/enfant.

Pour convaincre le lecteur, l’auteur utilise deux moyens : 1) une composition courte et pragmatique qui va à l’essentiel en huit chapitres et quelques annexes ; 2) des justifications théoriques et cliniques lapidaires, souvent auto-référencées, illustrées d’une dizaine d’exemples paroxystiques.

Après une courte introduction qui sert à la fois d’avertissement et de mode d’emploi, le lecteur découvre sans autre préambule deux cas d’enfants en danger victimes de décisions judiciaires qui n’ont pas établi les conditions propices à leur réelle protection. Les accusés sont principalement les professionnels, c’est-à-dire les juges et, dans une moindre mesure, les travailleurs sociaux et les « psy ».

(...) Disons le franchement, il manque au livre de Maurice Berger ce sentiment d'humilité qui me semble une des qualités nécessaires à toute démarche clinique.

(...) Autant il apparaît indispensable d'interroger des pratiques éducatives, sociales et judiciaires qui, s'appuyant sur des notions générales légitimes (la place de l'enfant dans sa famille), manquent à saisir la singularité des situations, manquent à questionner la valeur absolue du lien, autant il apparaît profondément abusif d'apprécier l'ensemble du dispositif à l'aune de ces éléments-là.

Contrairement à ce qu'affirme Maurice Berger, le placement ne peut être qu'une mesure transitoire, du fait de la subsidiarité de l’autorité judiciaire au regard de l’autorité parentale, et de la nécessité de tout mettre en oeuvre pour que les parents retrouvent leurs capacités à exercer l'autorité parentale dans le sens du bien être de l'enfant (cf. la jurisprudence européenne). Reste la question des enfants dont le placement ne peut être un placement transitoire, posée dans le récent rapport de l'Observatoire national de l ’enfance en danger. La délégation d'autorité parentale représente probablement une des solutions, comme le souligne le livre. Pour autant, lorsque celle-ci est dévolue « à l'Aide sociale à l'enfance », n'y a-t-il pas lieu de s'interroger sur ce que représente, pour l'enfant, une autorité exercée par une organisation inévitablement bureaucratique ? N'y-a-t-il pas lieu de s'interroger sur la nature de la continuité assurée par un lien irreprésentable, qui a conduit dans le passé nombre de jeunes à d'abord se vivre comme « enfant de la dass » ? Poser cette question, c’est simplement souligner un des aspects de la complexité des problèmes.

Un débat sur la protection de l'enfance semble s'engager mais il mérite mieux que des propos vindicatifs d'où émerge la certitude d'avoir raison contre tous.

Michèle Becquemin est actuellement sociologue, responsable de l'Observatoire de la prévention et des actions éducatives à Gentilly (94), maître de conférence associée à l'université Paris XII-Créteil et membre du Groupe de recherche sur l’éducation, le travail et les institutions (geti). Elle a auparavant exercé la profession d'éducatrice spécialisée puis de conseillère technique dans le secteur de la protection de l'enfance. Spécialisée en histoire et en sociologie des institutions, elle est notamment l'auteur de L'action de l'association Olga Spitzer (1923-2003), paru aux éditions Éres (Ramonville-Saint-Agne, 2003) et de Protection de l'enfance et placement familial, La fondation Grancher (1903-2003), paru aux éditions Petra (Paris, 2005).
De source sejed.revues.org


Retranscription grossière de quelques minutes de l'école des savoirs, emission RFI du 5 décembre 2005 :

- quelle lecon peut on tirer d'Outreau ?

MB -
 c'est un procès qui nous a beaucoup inquiété... nous étions en train de recevoir une fillette de 3 ans et demie pou savoir si elle avait subit des abus sexuels... pendant 10 jours avec une éduc très compétente... j'ai recu l'enfant, sa mère, son père à plusieurs reprises et nous sommes arrivé à la conclusion que **très probablement** elle avait subit des abus sexuels

- au bout de plusieurs heures d'entretient avec cette fillette

MB - tout à fait, répété pendant plusieurs jours... mais il y avait qque chose qui n'était pas tout à fait clair du côté de la mère... et finalement j'ai demandé à un autre expert de recevoir plusieurs fois la mère et on est arrivé à la conclusion que **la mère était obsédée par des idées sexuelles** et que l'enfant n'avait pas été abusé. **Donc on aurait pu faire condamner un innocent malgré des précautions énormes**

MB - d'un côté, vrai qu'on écoute pas assez les enfants... le risque de commettre des injustices

- mais pour vous, dans la majorité des cas, la parole des enfants c'est bien la vérité et c'est bien que ces enfants sont victimes de maltraitance ?


MB - en fait, on se sert moyennement de leur parole parce qu'il y a beaucoup d'autres traces... physique, enfants très négligés, retard de developpement, des enfants très violents, incapables de nouer des liens avec qui que ce soit...


- Un débat semblait s'engager en 2005 -

Une recrudescence d'agressions et de rapts imaginaires


Agressions filmées : l'amendement qui fâche
Le Figaro, le 12 mars 2007

Des associations estiment que le texte permet de poursuivre un citoyen qui diffuserait la vidéo d'une bavure policière.

LA LOI sur la prévention de la délinquance fait des vagues chez les défenseurs de la liberté d'expression. En cause : un amendement voté en deuxième lecture au Sénat le mois dernier qui incrimine le « happy slapping » (la « joyeuse claque »). Cette pratique consiste à réaliser une agression qui sera filmée par des complices avec un téléphone mobile. La séquence sera ensuite diffusée, comme un trophée qu'on exhibe, notamment sur Internet. Pour enrayer ce phénomène, le législateur a prévu de sanctionner pénalement ceux qui filment et diffusent ces images.

Plusieurs affaires ont en effet défrayé la chronique en France, des incendies criminels et des viols ayant été filmés, mais aussi des agressions d'enseignants, comme à Porcheville (Yvelines) en avril 2006.

Mais pour Reporters sans frontières, « cette loi introduit une distinction dangereuse entre les journalistes professionnels, autorisés à diffuser des images de violences, et les simples citoyens, qui risquent la prison pour les mêmes faits ». Cette association, qui défend la liberté de la presse, estime qu'« il est particulièrement regrettable que ce texte instaure une interdiction de faire circuler sur Internet les images d'éventuelles exactions commises par les forces de l'ordre ». Et les détracteurs de la loi Sarkozy de citer le cas de Rodney King, ce Noir américain dont le passage à tabac par la police avait été filmé par un habitant de Los Angeles, le 3 mars 1991. Le scandale, à les entendre, n'aurait pu être dénoncé avec un texte réprimant ce type de vidéo « citoyenne ».

« Journaliste citoyen »

Déjà, aux États-Unis, où l'on ne plaisante guère avec les libertés individuelles, l'affaire fait des gorges chaudes. Le Washnigton Post enquête. Le Herald Tribune n'hésite pas à faire le parallèle avec la décision de la justice turque d'interdire un site Internet ayant diffusé une vidéo irrespectueuse envers Atatürk.

L'amendement suscite un tollé dans le milieu des internautes. La Ligue Odebi, une association d'usagers, assure que cette mesure fait de la France le pays d'Europe de l'Ouest qui « viole le plus la liberté d'expression » sur la Toile.


À Paris, tout le monde ne partage pas cette indignation. À commencer par les sages du Conseil constitutionnel qui ont validé la loi sans sourciller. Le ministère de l'Intérieur, de son côté, parle de « tempête dans un verre d'eau » Et renvoie au texte qui ferait l'objet d'une « interprétation abusive ». ...




Un article et une parution annoncée en septembre 2006


Les enfants d'Oléron avaient inventé leur rapt
Le Figaro, le 10 mars 2007

Les enquêteurs sont confrontés à une recrudescence d'agressions imaginaires mais, malgré leurs doutes, ne peuvent se permettre de négliger une piste.

DÉRANGEANTE, l'affaire illustre toute la difficulté d'enquêter sur des tentatives de rapt dénoncées par des enfants. Après deux mois d'investigations, les gendarmes de Rochefort (Charente-Maritime) ont acquis la conviction que l'agression dont trois enfants de 10 à 13 ans affirment avoir été victimes, début janvier sur l'île d'Oléron, n'a en fait jamais eu lieu.

En début de semaine prochaine, le procureur de la République devrait prendre connaissance du rapport d'enquête sur ce faux kidnapping qui, largement médiatisé, avait à l'époque semé un vrai début de psychose dans l'ouest de la France.

Samedi 6 janvier, c'est Josette Guarry, patronne de la maison de la presse au Château-d'Oléron, qui avait alerté les gendarmes. « Vers 17 h 30, j'ai vu un groupe de trois adultes circulant dans une voiture blanche discuter longuement avec des enfants du village, témoignait-t-elle alors. L'homme faisait le pitre pour les amuser. Lorsque j'ai entendu qu'un des petits lui indiquait son adresse, je suis sortie rejoindre le petit groupe. C'est alors que la voiture a pris la fuite. » Interrogés, les gamins confirment le récit et ajoutent que l'un des adultes, s'exprimant avec un fort accent étranger, a tenté de les pousser à bord du véhicule.

Presque aussitôt, les routes sont fermées, des patrouilles partent aux trousses du mystérieux équipage, un avis de recherche national est diffusé. En vain, dans un premier temps. Depuis, les enquêteurs de la section de recherches de Poitiers ont poursuivi leurs investigations, notamment en exploitant le numéro d'immatriculation du véhicule, partiellement relevé par la commer­çante. « La configuration de cette plaque semblait indiquer qu'il s'agissait d'un véhicule transalpin, explique une source proche de l'enquête. Dès lors, nous avons étudié la liste des téléphones portables qui ont activé une borne à Oléron le 6 janvier, à la recherche d'un patronyme à consonance italienne... Jusqu'à ce que nous tombions sur une étudiante ­originaire de Florence, qui étudie actuellement à Angoulême. »

Entendue le 28 février, la jeune femme a spontanément confirmé s'être rendue sur l'île d'Oléron début janvier avec ses parents, afin d'y visiter une exposition de peinture. Là, les touristes ont rencontré trois enfants, décrits comme « un peu turbulents », avec qui ils ont brièvement bavardé. Rapidement cependant, les gamins se sont mis à insulter le monsieur. « Si bien qu'après avoir tenté de les calmer, la famille a repris la route », raconte une source proche du dossier, aujourd'hui convaincue que les enfants ont in­venté le scénario du rapt. L'épilogue, au reste, n'a pas totalement surpris les militaires qui, depuis plusieurs mois, observent une recrudescence d'enlèvements « fantasmés » par les enfants.

« Certains rapts bien réels ont été si fortement médiatisés que l'inquiétude des parents conduit parfois les enfants à imaginer leur propre enlèvement, décrypte un gradé rompu à ce type d'affaires. Il arrive que le gamin ­commette un mensonge pur et simple, mais aussi qu'il interprète mal un banal dialogue avec un adulte. Nous ne prenons jamais le risque de négliger ce type de signalement. En revanche, nous intégrons d'emblée l'idée que les déclarations de l'enfant ne sont pas forcément entièrement fiables. »

Signalements fantaisistes

Les chiffres donnent la mesure de ce décalage.
Si, en 2005, trois enlèvements d'enfants ont été commis, ce sont plus de cinq cents mineurs qui sont inscrits au fichier des personnes recherchées dans le cadre de procédures pour disparition inquiétante.

Fin 2005, une série de cinq tentatives de rapts dénoncées par des mineurs dans le Sud-Ouest avait conduit la gendarmerie à installer une cellule d'enquête basée à Pau. Rapidement, submergés par des signalements fantaisistes, les enquêteurs avaient pu déterminer que l'un de ces témoignages était « farfelu ». Depuis, faute d'élément nouveau permettant d'établir un lien entre les différentes affaires, cette structure a été mise en sommeil.

Trois mises en examen après la séquestration d'un jeune homme
Le Figaro, le 12 mars 2007

Le quatrième voyou est parvenu à fuir à pied.

Trois hommes âgés d'une vingtaine d'années ont été mis en examen samedi à Versailles pour « séquestration », « vol par effraction » et « violence en réunion ».

Originaires de Mantes-la-Jolie, ils sont accusés d'avoir cambriolé une maison jeudi soir, à Montainville (Yvelines). Le propriétaire a eu le temps d'appeler la police en donnant le nom de sa rue mais en oubliant de préciser celui de la commune. Il a ensuite tenté de se cacher mais il a été découvert par les malfaiteurs. Le jeune homme a été attaché sur un canapé avec des vêtements et du câble électrique pendant que ses agresseurs dérobaient une petite somme en numéraire, une carte bancaire et des bijoux.

Peu avant l'arrivée des secours, les voyous ont pris la fuite en voiture. Les trois mis en examen ont pu être interpellés à un carrefour après avoir foncé sur une camionnette de gendarmerie qui leur barrait la route. Le quatrième est parvenu à fuir à pied.




Le Forum Social des Quartiers Populaires
se tiendra à Saint-Denis (93)
les 22, 23 et 24 juin 2007

Association FSQP, son appel,
son journal n°1 en 4 pages avec un bulletin pour soutien

Handicap et couple : les préjugés ont la vie dure
Le Figaro, le 12 mars 2007

Alors que débute la semaine du handicap physique, l'Association des paralysés de France (APF) veut briser les tabous sur la vie de couple et la sexualité.

Les idées reçues de Français à l'égard des handicapés restent nombreuses, notamment en matière de couple et de sexualité, selon un sondage Ifop. Ils seraient 87 % à penser que vivre en couple avec une personne handicapée représente une épreuve et 61 % imaginer que les handicapés n'ont pas de vie sexuelle. À l'occasion de la semaine nationale des handicapés physiques, qui débute aujourd'hui, l'Association des paralysés de France (APF) veut faire passer le message :   Non aux discriminations et oui à la différence. » Du 12 au 18 mars, l'association organise une collecte des fonds pour financer des projets de proximité tels que l'accompagnement social et de sensibilisation du public. Car les handicapés en couple vivent de leur côté sereinement leur amour, à l'instar de Ghislaine et Michel.

« Une rencontre exception­nelle », s'accordent à dire Ghislaine et Michel en échangeant un regard complice. Âgés de 48 et 49 ans, ces deux tourtereaux se sont croisés pour la première fois il y a cinq ans, en février 2002.

Handicapée moteur depuis sa naissance, Ghislaine vivait auparavant une vie de célibataire heureuse, émaillée de quelques amourettes. ...

(...) « Totalement injuste »

Sans préjugés, Michel ne s'est pas laissé intimider par le fauteuil de Ghislaine. Son entourage - familial comme professionnel - connaît et accepte sa nouvelle compagne. À part, peut-être, son ex-femme...

...


Communiqués de presse
26/04/2006 - Mensonge d'Etat - Passage du nuage de Tchernobyl sur la France : Nicolas Sarkozy doit s'expliquer


- Les préjugés ont la vie dure -

March 24, 2007

Face à la polémique naissante : un télégramme aux préfets


Le Monde - La tentation de la politique-spectacle
Pour doper l'audience des émissions politiques, télévisions et radios essaient d'innover. Des initiatives controversées.

PARIS (Reuters) - (...) Le ministère de l'Intérieur a cependant fait remarquer que les policiers avaient normalement instruction de ne pas opérer dans ou à proximité des écoles. Philippe Maitre (le procureur adjoint) a expliqué que le parquet de Paris n'avait pas connaissance de cette instruction.




Une video de source http://www.latelelibre.fr.

PARIS (AFP) - (...) Le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, avait estimé vendredi "inacceptable d'organiser des formes +d'embuscades+ près des établissements scolaires".

De leur côté, une vingtaine de directeurs d'écoles maternelles du XVIIIe arrondissement ont sollicité l'intervention du recteur d'académie, pour qu'il condamne "le procédé de rafle" de sans papiers aux abords des établissements scolaires, selon eux contraire à un engagement de la préfecture de police.

Face à la polémique naissante, le ministère de l'Intérieur avait rappelé vendredi aux préfets, via un télégramme, qu'aucune mesure d'éloignement d'étrangers sans papiers ne devait donner lieu à des interpellations dans les écoles où à leur proximité.

Quant au placement en garde à vue de Mme Boukobza
, il relève d'"une décision judiciaire", a précisé Nicolas Sarkozy depuis la Martinique où il était en déplacement de campagne.

La police s'est exécutée à la demande d'"un procureur de la République indépendant (..) à la suite de violences faites à un policier, et donc absolument pas en fonction d'une famille immigrée", a ajouté le candidat UMP à la présidentielle et encore ministre de l'Intérieur jusqu'à lundi.

Le syndicat Alliance (deuxième syndicat de gardiens de la paix) s'est déclaré samedi "scandalisé et choqué" par les "accusations" portées contre les policiers. Il a demandé au ministère de "déposer plainte contre les auteurs des accusations diffamatoires", sans préciser à qui il faisait allusion.

La grogne des riverains du canal Saint-Martin s'amplifie
22/03/2007 - source : Le Monde.fr : A la une
Après l'élan de solidarité impulsé par les Enfants de Don Quichotte, en décembre, de plus en plus de riverains du canal Saint-Martin, à Paris, n'acceptent plus la présence des tentes et de leurs occupants accusés de nuire à la tranquillité du quartier.

La mort de deux SDF près du canal Saint-Martin ravive les critiques sur la lenteur des relogements
17/03/2007 - source : Le Monde.fr : France et Société
L'un avait 21 ans, l'autre 30. Tous deux vivaient depuis près de deux mois dans le campement de SDF, installé par l'association Les Enfants de Don Quichotte, au bord du canal Saint-Martin, à Paris.




Quelques photos de Paris et du canal Saint Martin





La fédération de Paris de l'UMP, 15 février 2007


(...) Coïncidence : le bâtiment parisien du leader mondial des télécommunications se trouve juste en face de celui de la fédération de Paris de l'UMP. Voisinage oblige, le dispositif policier mis en place "déborde" naturellement du cadre.

Pendant près d'un mois, l'image a sommeillé. La manifestation européenne des salariés d'Alcatel lui a redonné vie. L'intense activité des blogueurs militants à ce moment a accéléré sa diffusion. Elle investit le Web, en changeant de nom et de taille.

De source Le Monde - Sarkozy piégé par les CRS
La photographie fait partie d'une série diffusée par le site de la CFDT de l'entreprise Alcatel. Elle a été prise rue de La Boétie à Paris, dans le 8e arrondissement, le 15 février.

Les faits - Les premiers projets de loi de Nicolas Sarkozy seraient prêts

PARIS (AFP) - Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi en fin de journée à Paris derrière une banderole réclamant "la régularisation globale des sans-papiers".

Parti de Censier (Ve arrondissement), le cortège s'est dispersé peu avant 20H00 devant l'église Saint-Ambroise (XIe), qui avait été occupé par des sans-papiers en mars 1996. Des manifestants ont allumé quelques lampions devant l'église

Le défilé concluait une journée de colloque sur l'immigration tenue par plusieurs associations à la faculté de Censier et à laquelle a assisté José Bové, candidat à l'élection présidentielle.

A la suite de ce colloque, une quarantaine d'organisations ont signé une déclaration commune intitulée : "uni(e)s contre une immigration jetable", dans laquelle elles réclament "la régularisation de tous les sans-papiers présents sur le territoire national par délivrance d'une carte de résident" ou encore "la fin des rafles de sans-papiers et des contrôles d'identité discriminatoires contraires à la loi et aux pratiques éthiques".

"La chasse aux sans-papiers de M. Sarkozy est un danger pour la démocratie" a déclaré à l'AFP Jean-Claude Amara, porte-parole de l'association Droits devant. "Plein de gens disent stop, M. Sarkozy, cela suffit!", a-t-il ajouté.


- La pagaille -

Le CRIF : « On est jamais obligé d'obéir »


TF1-LCI - "Je n'ai pas de commentaire à faire là-dessus", a déclaré vendredi en Martinique, Nicolas Sarkozy, le candidat UMP à l'élection présidentielle et encore ministre de l'Intérieur jusqu'à lundi prochain. "Un procureur de la République indépendant a demandé à la police, à la suite de violences faites à un policier, et donc absolument pas en fonction d'une famille immigrée, de mettre en garde à vue cette personne", a-t-il poursuivi.

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy est la cible de critiques tous azimuts après la garde à vue pendant sept heures, vendredi à Paris, d'une directrice d'école accusée d'être intervenue contre l'arrestation d'un étranger sans papiers.

Outre des représentants du monde enseignant et associatif, tous les candidats de gauche à la présidentielle ainsi que l'UDF ont dénoncé une escalade dans la répression, à trois jours du départ du candidat UMP du ministère de l'Intérieur.



Communiqué du CRIF,
Le Parisien du 23 mars


ROUEN (AP) - Le sang retrouvé dans la gamelle du détenu soupçonné d'acte de cannibalisme sur un codétenu début janvier à la prison de Rouen (Seine-Maritime) est bien celui de sa victime, a-t-on appris vendredi auprès de son avocat, Me Fabien Picchiotino.

Les analyses ADN réalisées par l'Institut génétique de Nantes-Atlantique (IGNA), ont révélé qu'il s'agissait du sang de Thierry Baudry, 31 ans, mort dans la nuit du 2 au 3 janvier dernier.

Dans cette affaire, Nicolas Cocaign, 35 ans, a été mis en examen le 5 janvier dernier pour "homicide volontaire avec préméditation" et "atteinte à l'intégrité d'un cadavre". Il est depuis écroué à la prison de Bois d'Arcy (Yvelines) où il purge une peine de 45 jours de cellule disciplinaire après avoir été interné plusieurs jours à l'unité pour malades difficiles de l'hôpital Paul-Guiraud de Villejuif (Val-de-Marne).


Le Monde, La polémique sur l'identité nationale enfle, entre M. Sarkozy, M. Bayrou et Mme Royal
M. Bayrou dénonce "l'obsession nationaliste" de ses deux rivaux, après que Ségolène Royal a souhaité que les Français se réapproprient le drapeau tricolore. M. Sarkozy se dit fier d'avoir "montré le chemin".

Le Monde, Garde à vue d'une directrice d'école : "C'est une décision judiciaire", dit M. Sarkozy
"Il n'y a vraiment pas de quoi faire une polémique", a affirmé le candidat-ministre, après la garde à vue vendredi de la directrice d'une maternelle parisienne, qui s'était opposée à l'interpellation d'un parent d'élève sans-papiers.

Le Monde, Dominique Bodin : "le hooliganisme est très différent des violences urbaines"
Dominique Bodin, sociologue de l'université de Rennes, spécialiste des supporteurs et de la sécurité, commente la résurgence de la violence dans les stades de football français


PPDA, « dans un instant, la météo d'Evelyne Dheliat, suivi de "Mensonges et trahisons et plus si affinités". Ce n'est pas une emission politique. » :






RIVIERE SALEE, Martinique (AP) - (...) Les Antillais rencontrés par le candidat n'ont pas été dupes. "Vous nous avez fait beaucoup de promesses (...) J'espère que vous n'allez pas nous oublier", lui a dit une étudiante. "La meilleure façon de voir si je tiendrai mes promesses, c'est de m'essayer", a répondu Nicolas Sarkozy.

PARIS (Reuters) - Le parquet de Paris a jugé légitime, samedi, l'intervention de la police près d'une école maternelle à Paris et le placement en garde à vue de sa directrice, qui ont suscité de vives protestations.

(...) Le ministère de l'Intérieur a cependant fait remarquer que les policiers avaient normalement instruction de ne pas opérer dans ou à proximité des écoles. Philippe Maitre a expliqué que le parquet de Paris n'avait pas connaissance de cette instruction.


- Quand Nanterre ordonne, tu écrase -

Philippines : enquête ouverte contre trois nonnes


MANILLE (AFP) - Les autorités catholiques des très ferventes philippines ont ouvert une enquête contre trois nonnes photographiées en train de jouer au black-jack et aux machines à sous, selon les médias locaux.

Les pécheresses présumées ont été immortalisées par des clichés et des caméras de télévision devant un tapis verts et des bandits manchots lors d'une exposition dédiée aux jeux organisée en début de semaine à Manille.

L'archevêque Oscar Cruz a peu goûté la plaisanterie jugeant les images "honteuses". Dans une interview accordée mardi à une radio locale, il a annoncé l'ouverture d'une enquête assortie de "mesures" contre les religieuses.

Le porte-parole de la Philippine Amusement and Gaming Corporation, organisatrice de l'événement, a tenu à minimiser l'incident qualifié d'"innocent". "Les soeurs sont innocentes et ignorent les choses du monde. Je ne dis pas que ce sont des saintes", a plaidé Edward King, soutenant qu'elles "n'avaient pas joué d'argent".

S'estimant lésée, une exploitante indépendante porte plainte pour favoritisme.
Sarkozy, carte maîtresse des casinotiers du bassin d'Arcachon
Libé, le 24 mars 2007

Nicolas Sarkozy, s'accrochant le plus tard possible à son ministère de l'Intérieur, n'a pas mégoté ses ultimes prérogatives de tutelle des casinos. Le 7 mars, il a refusé l'installation de machines à sous à Gujan-Mestras (Gironde), commune du bassin d'Arcachon où le candidat à l'élection présidentielle prend ses quartiers d'été. Le sang de Frédérique Ruggieri, concessionnaire du casino de Gujan, n'a fait qu'un tour : casinotière indépendante, en butte aux caïds du secteur (les groupes Partouche et Lucien Barrière) privilégiés par l'Intérieur, elle a porté plainte vendredi pour favoritisme. Diligentée contre X, sa plainte vise indirectement Nicolas Sarkozy, son directeur de cabinet Claude Guéant, son directeur des libertés publiques Stéphane Fratacci et son responsable des jeux Bernard Magniny. Toute la Place Beauvau mise en cause, avec Dominique de Villepin en intermittent du spectacle (de mai 2004 à juin 2005).

Cadors. En janvier 2002, la mairie (UMP) de Gujan-Mestras décide de se doter d'un casino. La société immobilière de Frédérique Ruggieri (Socodem) emporte l'appel d'offres contre les cadors habituels : Lucien Barrière exploite un casino à Bordeaux, Partouche règne sur le bassin avec deux établissements à Arcachon et Andernos.

Début 2005, en dépit de l'avis favorable des RG locaux, du sous-préfet d'Arcachon et du préfet de Gironde, la Commission supérieure des jeux (CSJ) du ministère de l'Intérieur refuse ­ sous Villepin­ l'ouverture du casino de Gujan. Rendue avec deux ans de retard sur les délais habituels, la motivation de sa décision est suspecte : «En raison de l'offre locale résultant de la présence de casinos implantés autour du bassin d'Arcachon»... La loi confie certes au ministre de l'Intérieur le pouvoir discrétionnaire d'autoriser ou pas l'ouverture de casinos, mais avec pour seul critère l'ordre public. Il n'est pas là pour protéger commercialement les établissements déjà installés. En avril 2005, le tribunal administratif renvoie le ministère dans les cordes ­ du jamais vu en matière de casinos : «décision prise en vue de protéger les casinos existants contre la concurrence», «atteinte à l'égalité de traitement des candidats à l'exploitation des jeux». Car, pendant que Gujan se faisait blackbouler, le casino Lucien Barrière de Bordeaux obtenait illico presto des machines à sous supplémentaires.

«Sarko Zorro». Le 2 août 2005, Nicolas Sarkozy, revenu Place Beauvau, est alerté par la députée-maire de Gujan. Il ne donne pas suite, toujours au nom d'une prétendue «offre excessive de jeu autour du bassin d'Arcachon». Le 10 août, lors d'une tournée estivale, il est pris à partie par les dirigeants et salariés du casino. Sous l'oeil des caméras, ils l'interpellent en arborant des tee-shirts «Sarko Zorro, emploi zéro». Sarkozy fait un effort, ou au moins fait semblant. Dans un courrier à l'élue, signé «ton ami», il autorise enfin l'ouverture du casino (trois ans après la pose de la première pierre), mais en reportant l'autorisation de machines à sous, le nerf de la guerre.

Torpille. Rebelote un an plus tard. En juillet 2006, le ministre de l'Intérieur concède l'exploitation de bandits manchots suivant une circulaire signée trois ans plus tôt par lui-même, dans laquelle il affirme que n'importe lequel des 190 casinos français peut, a minima, obtenir 50 bécanes. Mais il ne peut s'empêcher de torpiller derechef l'établissement de Gujan en reportant ladite autorisation en octobre, après la saison estivale... Le tribunal administratif estime encore que cette «restriction temporelle n'a aucune base légale».

Dernier épisode : en février 2007, le casino de Gujan demande de passer de 50 à 100 machines à sous (MAS), en se basant sur la circulaire Sarkozy, selon laquelle tout casino exploitant plus d'un jeu de table (Gujan en a quatre) peut exiger un surplus de MAS. Nouveau veto, toujours en raison d'une fallacieuse «offre excessive de jeux», alors même que la Gironde est sous-équipée (une machine pour 2 239 habitants, deux fois moins que dans les départements voisins). Plusieurs personnes ont entendu le président de la Commission des jeux (dont l'avis n'est que facultatif, le ministre statuant en nom propre) prétexter une baisse de 20 % des revenus des casinos du bassin exploités par Partouche. La plainte, déposée par Mes Francis Terquem et Marie-Paule Pioli, souligne que «ces faits du prince, fut-il républicain, ne peuvent s'expliquer que par la volonté de nuire à un casino indépendant pour le seul bénéfice des groupes puissants». S'il est élu président de la République, Sarkozy ne pourra pas être poursuivi pendant cinq ans.

SAINT-DENIS DE LA REUNION (Reuters) - "Je n'ai pas envie de recevoir d'ordre du président de la République sur la manière d'honorer la nation, d'en parler à mes enfants, et quel jour je dois accrocher mon drapeau à la fenêtre", a déclaré samedi matin à la Réunion François Bayrou.

Interrogé par la presse sur la déclaration de Ségolène Royal souhaitant que tous les Français disposent d'un drapeau tricolore et le déploient le jour de la fête nationale, le candidat UDF a vivement réagi en soulignant que la France est un pays où "les relations à la nation sont affectueuses, pas obsessionnelles".

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- Qui va amuser le Canard -

Les propriétaires américains sont inquiets

ALBANY, New York (AP) - Un produit chimique utilisé comme mort-aux-rats a été trouvé dans de la nourriture pour animaux qui aurait provoqué au moins 16 décès de chiens et chats, a annoncé vendredi une porte-parole du Département de l'Agriculture et des marchés de l'Etat de New York. La porte-parole Jessica Chittenden n'a pas voulu identifier le produit chimique ni son origine.

La FDA, l'agence du médicament et de la sécurité des aliments aux Etats-Unis a précisé que l'enquête se concentre sur du gluten de blé présent dans cette nourriture pour animaux vendue dans toute l'Amérique du Nord. Le gluten lui-même n'aurait pas pu provoquer de défaillance rénale, mais il aurait pu être contaminé par des métaux lourds ou des toxines, selon la FDA.

Les décès enregistrés ont entraîné le rappel de 60 millions de boîtes et conserves de nourriture pour animaux produite par l'entreprise Menu Foods et vendues sous 95 marques différentes. Plusieurs cas de défaillance rénale chez des animaux qui avaient été nourris avec ces produits ont été signalés et la compagnie a confirmé le décès de 15 chats et un chien.

Ce rappel a provoqué l'inquiétude des propriétaires d'animaux de compagnie en Amérique du Nord.


Ce logo est celui de www.addiopizzo.org. Voir « Le racket mafieux » pour plus d'informations en français.
 
Avril 1986, Tchernobyl.

Mars 1999. « Avant la récente épidémie propagée par un fromage d’Époisses, la listériose avait massivement tué en France en 1992. Un scandale sanitaire soigneusement étouffé. » Voir l'article du 19 novembre 2006.

novembre 2005, États généraux de l’alcool : 45 000 morts par an et 5 millions de malades.

décembre 2005, suite au naufrage d'Outreau, « inquiets, les magistrats doutent et s'interrogent ».

Janvier 2006, un appel à des États généraux de la condition pénitentiaire.

mars 2007, malades surirradiés à Epinal : un 24e cas grave et de nouvelles victimes

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Charlie hebddo du 21 mars 2007,
d'autres ont inventé l'industrie du placement


- Il y a tellement plus grave que le sort d'humains -