April 2, 2007

« A la veille de Pessah, la Pâque juive »

Jacques Chirac condamne la profanation de 53 tombes du cimetière juif à Lille
LEMONDE.FR avec AFP | 01.04.07

(...) Un peu plus tôt, le Conseil représentatif des Institutions juives de France (Crif) a qualifié dimanche d'"acte odieux" la profanation de ces 53 tombes juives "à la veille de Pessah, la Pâque juive".

Le Crif "condamne avec la plus grande fermeté la profanation de cinquante-trois tombes dans le carré juif du cimetière de Lille Sud. Il ne peut s'empêcher de constater que cet acte odieux a été perpétré dans la nuit du samedi 31 mars au dimanche 1 avril, à la veille des fêtes de Pessah, la Pâque juive". "Le Crif demande aux autorités de déployer tous les moyens pour arrêter les auteurs de cette profanation et les condamner à des peines exemplaires", a ajouté cette institution dans un communiqué.

Aucune inscription n'a été relevée dans le cimetière. Une des tombes a été cassée, mais la plupart ont été descellées entre la partie horizontale et la partie verticale, sur laquelle sont inscrits les noms et dates de naissance et de décès, a constaté un journaliste de l'AFP dans le cimetière.

La fête de Pourim (פּוּרים les hasards), le 14 Adar, est la célébration du miracle qui a sauvé les juifs en Perse, vers l'an 480 avant l'ère courante. C'est aussi le symbole de la prise de conscience par le peuple juif que c'est toujours Dieu qui dirige l'Histoire même s'Il semble dissimulé, et que les Israélites ne peuvent percevoir Sa présence qu'en suivant Sa Torah.
L'histoire de Pourim est racontée dans le livre d'Esther.

De source www.calj.net.

En 2007 le jeûne tombait le jeudi 1 mars, et Pourim le dimanche 4 mars.


PARIS (AP) - Le recteur de la Mosquée de Paris Dalil Boubakeur condamne lundi les dégradations commises contre 51 stèles funéraires, dans la nuit de samedi à dimanche, dans le carré juif du cimetière de Lille-Sud.

La mosquée "condamne avec la plus vive énergie la profanation abjecte des tombes juives", écrit-il dans un communiqué. Elle "considère ces actes comme des manifestations de racisme et d'antisémitisme profondément exécrables".

Il demande "aux pouvoirs publics de retrouver et de juger les auteurs avec la plus grande sévérité".


REIMS (AP) - Se décrivant comme "plus à gauche" que le Parti socialiste et plus "calme" que Nicolas Sarkozy, François Bayrou a fustigé lundi "ceux qui excitent les haines", affirmant devant plus de 3.000 personnes réunies à Reims: "l'immigration n'est pas la cause de tous nos maux".

PARIS (AP) - Le candidat de l'UMP à l'élection présidentielle Nicolas Sarkozy a condamné lundi les dégradations perpétrées dans le carré juif du cimetière de Lille-Sud.

"Je tenais à vous faire part de ma consternation et de mon profond dégoût après la profanation" de sépultures juives, écrit Nicolas Sarkozy dans une lettre adressée à Jean-Claude Komar, président de l'association culturelle israélite du Nord. "Face à des comportements de cette nature, nous devons montrer la plus grande fermeté. Je souhaite que leurs auteurs soient retrouvés et sévèrement punis".


- Un acte odieux -

April 1, 2007

Une nouvelle maladie mentale : l'opposition

Le Monde
POLÉMIQUE
ROLAND VEUILLET REFUSE SA MUTATION
Un conseiller d'éducation en grève de la faim a été interné
Article paru dans l'édition du 16.02.07

De source GIA :

Internement abusif : l'Education Nationale fait interner d'office un de ses fonctionnaires, dans le cours d'un conflit du travail, pour cause de grève de la faim... Avis aux futurs grévistes de la faim : vous êtes internables d'office à merci ! "Un conseiller d'éducation en grève de la faim a été interné" : Le Monde du 15/02/07 - Communiqué de SUD Education. Laurent Veuillet est sorti du Vinatier le 15/02 en soirée, les psychiatres hospitaliers ayant refusé de donner suite à la mesure provisoire du maire de Villefranche... Roland Veuillet porte plainte contre X - 20 Minutes.fr 23/02/07


« Si l'utilisation abusive de la psychiatrie a commencé dans votre pays, il est déjà trop tard. Vous commenceriez à vous battre mais il est probable que vous seriez tenu pour fou et enfermé. »

Vladimir Boukovsky,
« Une nouvelle maladie mentale en URSS : l'opposition »,
1971.


PARIS (AFP) - Plus de patients, plus de paperasserie, moins de moyens, moins d'effectifs... La psychiatrie publique doit désormais atteindre des "objectifs quantifiés", au grand dam des praticiens hospitaliers.

Déjà, le nombre de lits d'hospitalisation est passé de 150.000 à 50.000 en dix ans, le nombre de psychiatres en formation a été divisé par dix dans les années 85-86, si bien qu'il faut parfois attendre six mois pour consulter en province.

En outre, la formation d'infirmiers en psychiatrie a été supprimée. "En trouver à Paris relève de l'impossible, déplore le Dr Bernard Odier (Paris 13e). Il en manque environ 5.000 en Ile-de-France. Le coût des loyers est tel qu'ils préfèrent s'installer en région".

A Paris, le manque de structures alternatives est d'une insuffisance cruciale. Que devient alors un malade mental à sa sortie de l'hôpital?

"Toute rupture de soins peut entraîner une rechute", s'alarme Christiane de Beaurepaire, psychiatre à la prison de Fresnes, alors que vient de s'achever la 18ème semaine nationale d'information sur la santé mentale.

"Un schizophrène ne doit jamais être abandonné, ajoute-t-elle. Mais avec des équipes exsangues, on ne peut plus le suivre. On le perd. Il erre d'hôtels en foyers. Il délire et un jour, il passe à l'acte. Pour lui, c'est alors la double peine: la maladie et la prison".

Comme pour ajouter à leurs soucis, les psychiatres croulent sous les directives du ministère de la Santé, qui empiètent sur leur temps de travail.

"Maintenant, on nous impose des +objectifs quantifiés+, s'exaspère Christiane Santos, chef de service à l'Hôpital Henri Ey (Paris).

"Comment quantifier le temps d'une dépression ? Comment respecter l'objectif d'occupation des lits -minimum 85 %, maximum 95 %-, se limiter à 18 traitements au long cours, alors que nous ne gérons pas les entrées? Que nous arrivent des malades hospitalisés d'office, des sans domicile fixe, des voyageurs en perdition, des hospitalisés à la demande d'un tiers?"

"Plus de patients en demande, moins d'effectifs, moins de moyens, voilà notre lot. Avant, je consacrais une demi-heure à un malade, maintenant, je ne dispose plus que d'un quart d'heure", soupire le Dr Bernard Odier.

Pour Marie-José Soubieux, psychiatre à l'Institut de puériculture (Paris), "on fait de nous des têtes réduites. Le temps de penser, nous ne l'avons plus".

"Dans les années 80, je travaillais au Centre spécialisé de Villejuif, avec quatre pavillons affectés aux secteurs d'Orly et de Choisy-le-Roi. Nous disposions aussi de plusieurs structures souples, peu coûteuses, adaptées aux différentes pathologies, aux différents stades de la stabilisation du patient".

"Au tournant des années 90, sont venues les restrictions budgétaires et la suppression de lits et de personnel. Les secteurs qui n'avaient pas développé de structures alternatives se sont repliés sur deux de nos pavillons".

"La situation est devenue insoutenable. Il arrivait qu'il n'y ait qu'un infirmier pour 30 malades, certains violents, d'autres terrorisés". "Le matin, poursuit le Dr Soubieux, ma tâche consistait à faire sortir les moins malades, car d'autres étaient arrivés en urgence pendant la nuit. Je n'avais plus le temps de soigner. Je ne pouvais que gérer les flux".

"En 92, nous avons eu une vague de suicides de patients et d'infirmiers. Je suis partie. Mes compétences ne servaient plus à rien. J'avais vu des malades stabilisés, réinsérés dans la vie sociale. J'assistais à leur régression. A un immense gâchis".


Le PS dénonce le "décalage croissant entre les chiffres du gouvernement et la réalité"
LEMONDE.FR avec AFP | 29.03.07

Alors qu'une nouvelle fois, des fuites orchestrées annoncent, avant la parution des chiffres officiels, une baisse du chômage, le PS tient à dénoncer fermement le décalage croissant entre les chiffres dont se targue le gouvernement et la réalité du chômage", ont déclaré Martine Aubry et Jean-Marc Germain, chargés des questions sociales au PS, dans un communiqué, jeudi 29 mars. "La baisse du chômage n'est pas avérée durant le quinquennat", assurent-ils.

"9,5 % ET NON 8,4 %"

Ils rappellent que "selon des administrateurs de l'Insee, le report à l'automne de la publication des vrais chiffres du chômage, tel qu'imposé par le ministre de l'économie, n'est destiné qu'à masquer un taux de chômage qui s'élèverait à 9,5 % de la population active, et non 8,4 % comme le prétend maintenant le gouvernement".

"De telles pratiques, exclusivement destinées à maquiller la réalité, sont incompatibles avec notre conception de l'Etat républicain, et témoignent d'un mépris pour les Français qui ont le droit de savoir la vérité", estiment les responsables socialistes.

...


- URSS, 1971 -

Drogues et dépendance, ce ne serait plus qu'un problème masculin


Du site de
DROGUES
& dépendance

S'informer pour mieux faire face

Parce que les consommations de drogues illicites, d'alcool et de tabac sont avant tout le reflet d'une société, de ses rituels ou de ses maux, les comportements en matière de toxicomanie ne cessent d'évoluer. Ainsi, en une décennie, a-t-on vu la consommation de cannabis fortement augmenter, notamment chez les jeunes, en France plus qu'ailleurs ;
la cocaïne, surtout consommée dans des milieux aisés, a fait son apparition dans des cercles plus larges ; les effets dévastateurs de l'héroïne, en revanche, ont été beaucoup mieux maîtrisés grâce au succès des traitements de substitution et d'une politique de réduction des risques désormais inscrite dans la loi. Le recul du tabagisme se confirme en particulier chez les femmes et les plus jeunes, mais il devra encore être encouragé, comme cela a été le cas depuis 2000 avec les fortes hausses du prix des cigarettes qui ont accompagné les campagnes de prévention. Quant aux excès de la consommation d'alcool, il reste encore un long chemin à parcourir pour changer les représentations, les comportements, et éviter ainsi les trop nombreuses maladies ou décès prématurés (de tous les pays d'Europe, la France connaît la plus forte surmortalité masculine liée à l'alcool). Même si chacun, ou presque aujourd'hui, connaît les dangers d'un verre de trop ou d'un paquet de cigarettes quotidien, pour soi comme pour les autres.

Pour s'adapter au mieux aux évolutions nouvelles, les pouvoirs publics ont mis en place un programme 2004-2008 pour prévenir les toxicomanies, prendre en charge la dépendance, développer la réduction des risques et lutter contre le trafic. Parce qu'une bonne information est un outil majeur de la prévention...


Le livre Drogues et dépendance peut être Commandé ou téléchargé :





Malgré cette communication par l'image et les chiffres qui tend à dénoncer les comportements du masculin, les pages 119 et suivantes concernent les ainé(e)s : « les médicaments psychoactifs ; un médicament psychoactif, qu’est-ce que c’est ? Effets et dangers des médicaments psychoactifs. Médicaments psychoactifs et toxicomanie. Les chiffres d’une réalité. Que prévoit la loi ? »




Portail de drogues et dépendance



LILLE (AFP) - Cinquante-trois tombes du carré juif du cimetière de Lille-Sud ont été dégradées dans la nuit de samedi à dimanche, a annoncé la mairie de Lille dimanche.

Aucune inscription n'a été découverte sur les tombes ou dans le cimetière, a précisé la municipalité, qui a dénoncé "un acte antisémite ignoble" et a fait part de son "indignation" et de son "dégoût".

Les tombes n'ont pas été brisées, mais descellées entre leur partie horizontale et leur partie verticale, selon la mairie.

Une enquête a été ouverte par la police.

Le ministre de l'Intérieur François Baroin a condamné dimanche "avec la plus grande fermeté les exactions commises" dans la nuit de samedi à dimanche dans le carré juif du cimetière de Lille-Sud.

"François Baroin a appris avec une vive émotion et condamne avec la plus grande fermeté les exactions commises dans la nuit de samedi à dimanche à l'intérieur du carré juif du cimetière de Lille-Sud", a déclaré M. Baroin, selon un communiqué du ministère de l'Intérieur.

Il fait part de son "indignation et de son soutien aux familles touchées par cet acte odieux".

"Tous les moyens nécessaires sont mobilisés pour retrouver au plus vite les auteurs de ces actes intolérables", ajoute le communiqué.

Cinquante-trois tombes du carré juif du cimetière de Lille-Sud ont été dégradées dans la nuit de samedi à dimanche. Aucune inscription n'a été découverte sur les tombes ou dans le cimetière, selon la mairie. Les tombes n'ont pas été brisées mais descellées entre leur partie horizontale et leur partie verticale, a-t-elle précisé.

Une enquête a été ouverte par la police.


LILLE (AP) - Le président Jacques Chirac a dénoncé dimanche un "acte inqualifiable et intolérable" et demandé au gouvernement de tout mettre en oeuvre pour retrouver les auteurs des dégradations perpétrées dans le carré juif du cimetière de Lille-Sud (Nord).

SAINT-DENIS (AFP) - La Ligue des droits de l'homme a pris solennellement parti sur la question des sans-papiers, dimanche à Saint-Denis (Seine-saint-Denis), et demandé leur régularisation au dernier jour de son 84e congrès sur le thème "citoyenneté et démocratie".

La question du "droit des étrangers nous a fortement mobilisés" durant ce congrès et nous "demandons donc que soient régularisés tous les sans-papiers présents à ce jour sur le territoire français", a déclaré à l'AFP Jean-Pierre Dubois, réélu dimanche président de la LDH par le comité central.

La résolution d'urgence sur la demande de régularisation des sans-papiers a été votée "à l'unanimité par l'ensemble des ligueurs" à la Bourse du travail de Saint-Denis, a ajouté M. Dubois.

Ce texte dénonce notamment "la chasse aux sans-papiers, des enfants à leurs familles, à coups de contrôles au faciès et de rafles ciblées dans les quartiers" et rappelle que la LDH "exprime sa totale solidarité avec tous ceux qui luttent pour que la loi rejoigne enfin les droits, avec tous ceux qui apportent aide et protection aux étrangers menacés".

...




La photo associée à l'article laisse à penser qu'il y a eu des inscriptions antisémites au cimetière de Lille : « Un technicien nettoie des inscriptions anti-sémites sur une tombe juive du cimetière de Remiremont, le 8 novembre 2005 », Yahoo!





La Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT)

Placée sous l'autorité du Premier ministre, cette mission anime et coordonne l'action de dix-sept ministères concernés par la lutte contre la drogue et la prévention des dépendances, notamment dans les domaines de la prévention, de la prise en charge sanitaire et sociale, de la répression, de la formation, de la communication, de la recherche et de la coopération internationale.

Elle prépare et met en oeuvre les décisions du Comité interministériel de lutte contre la drogue et de prévention des dépendances dont les compétences, depuis le 16 juin 1999, concernent aussi bien les consommations de drogues illicites que l'abus d'alcool, de tabac et de médicaments psychoactifs.

http://www.drogues.gouv.fr/

Voir aussi http://www.inpes.sante.fr/


STRASBOURG (AFP) - Une greffière du tribunal de Strasbourg et un policier de la brigade des stupéfiants ont été mis en examen et écroués pour trafic de drogue et blanchiment d'argent après la découverte de 4,5 kg d'héroïne au domicile de la femme, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.

PARIS (AP) - Douze hommes, dont six pharmaciens et trois médecins, ont été mis en examen samedi par la juge d'instruction parisienne Marie-Odile Bertella-Geoffroy, pour leur implication présumée dans un vaste trafic de Subutex au préjudice de la sécurité sociale, a-t-on appris de sources judiciaires.

(...) Selon les premiers éléments de l'enquête, le préjudice de la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM) se monterait à près de 500.000 euros depuis 2004.

Le mécanisme de fraude est relativement simple, a-t-on expliqué de mêmes sources: les médecins délivraient une ordonnance pour du Subutex, un produit de substitution à l'héroïne, ou du Skénan, un antalgique fort qui peut aussi être prescrit aux toxicomanes, ainsi qu'une copie de fausse attestation de couverture maladie universelle (CMU) ou d'aide médicale d'Etat (AME). Ils étaient ainsi remboursés par la sécurité sociale, tandis que la consultation était gratuite pour les "patients".

(...) En cas de surdose, le Subutex et le Skénan peuvent entraîner la mort du toxicomane.


- François Baroin condamne les exactions commises à Lille -

Les cartes électorales sont arrivées

La carte de Mlle, ma compagne, qu'elle a obtenu sans la moindre difficulté et la mienne, pour laquelle j'ai du saisir un juge :





- Ce juge ne siège pas à Nanterre -

March 31, 2007

« Chérie, j'ai pris l'avion »

AEROPORT-DE-ROISSY (AFP) - Deux agents de piste de la société Fedex ont voyagé malgré eux dans les soutes d'un avion cargo de Roissy à Vienne, en Autriche, vendredi à l'aube, a-t-on appris samedi auprès d'un salarié de la société qui a témoigné sous couvert d'anonymat.

Les deux hommes, qui assuraient leur travail de nuit, se sont, semble-t-il, assoupis en attendant du frêt qui n'est pas arrivé. Les portes de la soute ont alors été refermées sans que personne ne s'aperçoive de leur présence, a-t-on confirmé de source aéroportuaire.

Le petit porteur a décollé vers 4-5 heures du matin, vendredi. Les deux agents, sains et saufs, ont ensuite été rapatriés sur un vol Air France dans la journée, a précisé le salarié, sous couvert d'anonymat.

La société Fedex n'a pas pu être jointe.

PARIS (AFP) - Fini le temps des "colleurs" bénévoles: de Le Pen à Laguiller, les affiches officielles des candidats à la présidentielle seront collées par la même entreprise, le groupe américain Clear Channel, numéro 1 mondial de l'affichage publicitaire, le tout aux frais de l'Etat.

Depuis 2002, les partis ont le choix pour leurs affiches officielles de campagne, qu'ils doivent coller sur les panneaux métalliques installés devant les bureaux de vote: mobiliser leurs militants, bénévoles donc, ou faire appel à des professionnels de l'affichage.

Mais les militants ne sont visiblement plus très motivés. A la grande satisfaction de Clear Channel France, qui vient de décrocher ce marché juteux. Avec environ 1 million d'affiches à coller, soit une grande et une petite pour chaque candidat, devant chacun des 85.000 bureaux de vote, ce sont trois millions d'euros que va empocher la filiale de l'entreprise texane, basée à San Antonio.

(...) Le tout pour environ huit jours de travail pour le millier de "colleurs" qui sera mobilisé par Clear Channel, à partir du lundi 9 avril 00H00, début de la campagne officielle.

Paradoxalement, le groupe américain était seul en lice pour ce marché. Aucun des autres groupes spécialisés dans l'affichage publicitaire, le Français JCDecaux ou l'Américain Viacom, ne s'étaient mis sur les rangs, selon M. Jay.

(...) "Il n'y avait pas le choix", a expliqué Roland Mérieux, le mandataire financier du candidat altermondialiste. "On s'est renseigné, mais aucune autre entreprise ne semblait être capable de coller ces affiches, en fait il y a visiblement eu des pré-accords entre eux, on est dans un système libéral jusqu'à preuve du contraire", a-t-il ironisé.


- Sains et saufs, c'est l'essentiel -

L'émergence d'un modèle français


Communiqué LDH-France
> 28 novembre 2006 - ACLEFEU

Les cahiers de doléances : la synthèse
Association - Liberté - Egalité - Fraternité - Ensemble - Unis
Née à Clichy-sous-Bois, en « réponse » à la mort, le 27 octobre 2005, de Zied Benna (17 ans), de Bouna Traoré (15 ans) et aux blessures de Muhittin Altun (17 ans). Ces trois jeunes, qui n’avaient rien à se reprocher, s’étaient réfugiés dans le périmètre d’un transformateur électrique, parce qu’ils étaient poursuivis par la police. Les militants de ACLEFEU, après avoir parcouru la France pendant plusieurs mois, ont rédigé, dans l’esprit de 1788, des « cahiers de doléances », dont vous trouverez ici la synthèse.

http://aclefeu.blogspot.com/

Télécharger « les cahiers de doléances : la synthèse »


Comme son prédécesseur, il n'ira sans doute pas en banlieue : "Si ça se passe bien, on dira que je provoque Sarkozy ; si ça se passe mal, on dira que la droite a échoué." M. Baroin a d'autant moins d'états d'âme qu'il est convaincu que "la société française attend beaucoup en matière de fermeté. La société française est plus violente. La France n'est pas la seule en Europe. Certains ne veulent pas l'admettre mais nous devons adapter nos forces pour y répondre". "Qu'est-ce que vous voudriez faire ? Etre plus laxiste ? Ne comptez pas sur moi !", ajoute-t-il.
Le Monde, 31/3/07

Benoît XVI lui avait soufflé, le 24 mars 2006, en lui remettant la barrette de cardinal : "Je compte sur vous." Mgr Carlo Caffarra n'a pas déçu le pape. Dans la bataille que mène depuis plusieurs mois l'Eglise italienne contre le projet de pacs voulu par le gouvernement Prodi, la voix de l'archevêque de Bologne a pesé plus que d'autres.
Le Monde, 31/3/07

PARIS (AFP) - La Fédération protestante de France (FPF), réunie samedi en assemblée générale a Paris, a réaffirmé son oecuménisme et sa place dans le débat public, où elle entend défendre sa "double exigence de liberté et de responsabilité".

Avant l'élection dans la soirée de son successeur, le président de la FPF, Jean-Arnold de Clermont, a donné le ton dans son discours d'ouverture en fixant les quatre priorités de la "stratégie de présence de la fédération dans l'espace public": l'euthanasie, la solidarité, la famille et la justice.

Des centaines d'enseignants réclament la fin des arrestations aux abords des écoles
AFP via Yahoo! Actualités - 30 mars 19 h 04
Des centaines d'enseignants du primaire ont manifesté vendredi à Paris, parallèlement à une grève, pour réclamer "la fin des arrestations aux abords des écoles" et signifier leur colère au rectorat et aux ministères de l'Education et de l'Intérieur après "l'affaire Rampal".

Un millier d'enseignants réclament la fin des arrestations près des écoles
La Croix - 30 mars 19 h 30
Un millier d'enseignants du primaire ont manifesté vendredi à Paris, parallèlement à une grève, pour réclamer "la fin des arrestations aux abords des écoles" et signifier leur colère au rectorat et aux ministères de l'Education et de l'Intérieur après "l'affaire Rampal".

PARIS (Reuters) - (...) Le ministère de l'Intérieur a cependant fait remarquer que les policiers avaient normalement instruction de ne pas opérer dans ou à proximité des écoles. Philippe Maitre (le procureur adjoint) a expliqué que le parquet de Paris n'avait pas connaissance de cette instruction.

De la synthèse de ACLEFEU, la prise de position de nombreux enseignants en faveur des sans papiers est intrigante car, en effet, le rapport à l'école serait hostile pour une minorité de familles et d'enfants :


Page 3 - A ce jour, nous avons analysé près de 13 000 de ces contributions – le plus grand sondage qualitatif jamais réalisé ! - en tête desquelles arrivent dans l’ordre les revendications sur l’emploi, l’arrêt des discriminations et de l’exclusion, le logement, une justice équitable et le contrôle des pratiques policières, l’éducation et l’orientation.

Page 8, en matière de discrimination - Qu’enfin la loi soit appliquée et qu’enfin la justice protège les victimes.

Page 9 - L’existence de famille et de travailleurs salariés et pourtant sans abris revient dans les cahiers comme le summum de l’injustice.

Page 11, Justice - En ce domaine, il faut que la France et ses élites se rendent compte du niveau de crise atteint. Les cahiers de doléances sont l’expression d’une criante et désespérée demande de justice.

Page 11 - Pour une part minoritaire mais significative des personnes qui se sont exprimées, le rapport à l’école est très hostile : sentiment que l’institution est accusatrice et stigmatisante envers les parents, qu’elle n’a jamais cherché à comprendre les problèmes de l’enfant ou de la famille, ou encore que les enseignants ou l’institution pratiquent la discrimination raciale. Pour cette fraction de la population qui a probablement le plus besoin de son aide, l’école est devenue une source de violence sociale supplémentaire bien plus qu’un refuge.

Page 16, des propositions - Aider et impliquer les familles en difficulté face à l’éducation (faible niveau de qualification, précarité et faiblesse des revenus, familles monoparentales …) au travers de médiateurs, psychologues, éducateurs, interprètes …

Page 22, les femmes - Les familles monoparentales dans les quartiers populaires (essentiellement des femmes seules avec enfants) sont littéralement abandonnées à leur sort. (...) Renforcement de l’allocation parent isolé en faveur des familles monoparentales, et l’étendre jusqu’à la fin des études. De même pour les allocations familiales.


Extraits du rapport Naves Cathala de juin 2000...

Ceux-ci - les signalements de l'ASE - se caractérisent essentiellement par : (...) des affirmations souvent à caractère psychologique mais rarement étayées par des faits précis, l'impossibilité de savoir si l'écrit a été réalisé à l'issue d'une évaluationpluridisciplinaire, l'absence de propositions alternatives.

Les signalements émanant de l'éducation nationale sont encore moins explicites que ceux du service social départemental...

Actualité | Le Figaro Magazine
L'émergence d'un modèle français
Le Figaro, 3 mars 2007

«Aucune institution ne s'est plus transformée que celle de la famille, souligne le sociologue François de Singly. C'est ce qui explique sa stabilité dans le coeur des Français et qu'elle arrive en tête de tous les sondages sur la question du bonheur.» Un monde s'est ainsi littéralement creusé entre les mariages arrangés d'antan, qui créaient des familles glacées où les marmots étaient traités en quantité négligeable, et l'espace familial intime d'aujourd'hui, sur lequel règne l'enfant-roi.

De quand date l'émergence de la famille moderne ? Les historiens la font coïncider avec l'avènement du mariage d'amour. «L'étape clé se situe après la guerre de 1870, estime Jean-Claude Bologne, auteur d'une Histoire du mariage en Occident (1) qui fait référence. L'idée germa, dans les milieux moraux, religieux et politiques imprégnés de l'esprit de revanche, qu'il fallait encourager les mariages de passion - plutôt que ceux de raison - pour générer des enfants sanguins et violents, capables de donner leur sang pour la patrie. Pour enfoncer le clou, on rétablit dans la même période le divorce.» Le mariage d'amour est ainsi né en France pour la plus mauvaise des raisons : préparer la guerre.

Ce sentiment suspect, jusqu'alors apanage des héros romantiques qui s'immolaient sur la tombe de leurs maîtresses, s'installe dans notre pays en tant que valeur républicaine. Avec des conséquences considérables : les intrigues des amoureux se dégagent de la pesante tutelle parentale, les enfants deviennent des êtres aimés, l'intimité se développe et avec elle la vie privée. Pour mesurer le chemin parcouru, rappelons que Montaigne avouait ne pas se souvenir du nombre exact de ses enfants morts en nourrice, ou que Rousseau abandonna ses cinq enfants sans état d'âme, après avoir écrit un livre de référence sur... l'éducation. Sans oublier l'interférence de la communauté sur la vie intime de chacun.

Harmonie, souplesse et instabilité

La coutume du «charivari», que rappelle Luc Ferry dans son opus, était destinée aux maris cocus : tout le village tapait pendant deux jours d'affilée sur les murs et fenêtres de l'infortuné, avec pelles et pioches, pour que le fautif n'oublie pas ses devoirs. Quant on ne lui faisait pas traverser toutes les rues du hameau, assis à l'envers sur un âne ! Après la période pétainiste (dont subsiste l'insubmersible Fête des mères) et sa contre-réaction (le fameux cri : «Les familles au placard !», lancé à l'Assemblée en 1946), un modèle tranquille et collectif de «bonheur familial» s'impose jusqu'aux années 60 : la mère s'active au foyer, le père au travail apporte l'aisance et se dépêche, plutôt que de traîner à l'assommoir du coin, de rentrer au domicile où des enfants («pas trop nombreux», conseillaient les syndicats) jouent dans un intérieur coquet.

L'obsession des politiques de l'époque est de ne pas créer de contradiction entre la logique de l'amour et celle de l'institution. Ce qui ne va pas sans une lourde dose d'hypocrisie : elle ne résistera pas au développement des collèges à partir de 1962, à la révolution de 1968, à la fin de l'autorité paternelle en 1970 et à l'entrée massive des femmes dans la vie active.

Dans cette deuxième période, les sociologues et penseurs ne donnent plus cher de la famille et du mariage, destinés pour beaucoup à disparaître sous les coups de boutoir de la révolution sexuelle, de la pilule, de Jack Kerouac appelant les jeunes à prendre la route pour s'émanciper, du divorce par consentement mutuel (1975) et de l'union libre. Or, surprise, malgré trente ans d'accusations diverses et de clichés évoquant une institution en déroute, aujourd'hui minée par la déliquescence (famille monoparentale, recomposée, homoparentale...), jamais l'institution n'a paru plus solide.

«Pourquoi ce paradoxe ? demande François de Singly. Parce que la famille traditionnelle a engagé une formidable mutation pour devenir un espace d'épanouissement personnel avec les proches, à la fois individualiste et relationnel. On a cassé les murs, échappé à l'enfermement. Même les adolescents considèrent la famille comme un lieu de liberté alors qu'ils manifestent par exemple un rejet unanime du collège, qui ne les considère pas comme des individus.»

La famille devient l'endroit où l'on est à la fois soi-même et avec les autres. L'alternance et la souplesse jouent un rôle essentiel : maintien des activités personnelles traversées par des moments de rencontre collectifs, souvent ritualisés, lors du dîner par exemple, ou pour regarder tous ensemble une série télévisée fédératrice. Rien n'est imposé. Des activités sont menées avec l'un ou l'autre parent, l'un ou l'autre enfant, selon le sexe, l'âge et leurs centres d'intérêt respectifs. Dans ce modèle, le conflit des générations, qui avait nourri les rayons des libraires dans les années 60 et 70, s'évanouit au profit de rencontres intergénérationnelles.

Le problème du père

Une des plus brillantes réussites du modèle français est d'avoir su concilier pour les femmes vie de mère et parcours professionnel.
Si les discours politiques sont restés assez conservateurs sur les sujets familiaux, les écoles ont très vite accueilli les enfants à partir de 3 ans (plutôt que 6, âge prévu par les textes) et au plan local, les collectivités, malgré la pénurie endémique de crèches, ont su mobiliser des moyens uniques pour favoriser le travail des femmes. Résultat : quand 40% des jeunes Allemandes se disent prêtes à sacrifier leur maternité au profit de leur futur métier, quand dans l'Europe du Sud, Espagne, Portugal et Italie n'ont toujours pas réussi à harmoniser les deux univers, la France affiche le meilleur taux de natalité d'Europe.

Le modèle s'adapte en permanence à l'air du temps, tout en dressant des garde-fous. En 2002, le législateur a prévu la possibilité de demander le divorce sans faute, de manière unilatérale, au bout de deux ans d'absence du domicile conjugal. Mais la Cour de cassation, dans deux arrêts rendus le 20 février dernier, a aussi estimé contraire à l'intérêt supérieur des enfants l'adoption simple demandée par des couples non mariés, donnant ainsi un coup d'arrêt aux décisions des magistrats autorisant l'homoparentalité. Cette capacité à se réformer vient ainsi conforter la thèse de Luc Ferry, selon laquelle la famille, dans un contexte de déconstruction des valeurs et d'impuissance face à un environnement mondialisé, devient le produit d'un humanisme arrivé à maturité, en plaçant le sacré au coeur de l'humanité.

Pour autant, le modèle reste vulnérable. Il juxtapose plusieurs temps, celui de l'amour - forcément incertain - et celui de l'enfant qui, lui, évolue sur une durée stable minimale d'une vingtaine d'années. «Autrefois on restait ensemble à cause des enfants, note la psychanalyste Catherine Rioult, spécialiste des enfants et adolescents en difficulté. Aujourd'hui on se sépare parfois plus vite à cause d'eux par crainte que les scènes de ménage ne les marquent à vie. Nous devons gérer leur stress consécutif à la rupture mais aussi les mécaniques de surenchère des parents séparés et culpabilisés qui se disputent l'amour de leur progéniture.» Que ce soit dans les couples unis ou séparés, il existe donc un risque croissant d'infantôlatrie, que dénonce le psychanalyste Aldo Naouri : «L'enfant devient la valeur ultime. On s'applique de manière forcenée à les séduire. Ce qui est le pire principe d'éducation.»

L'autre revers de la médaille, souvent oublié, c'est que l'engouement actuel concerne une famille rétrécie. «Elle est réduite au couple et aux enfants, souligne Jean-Claude Bologne. Certes, les problèmes de garde ont parfois réinstallé les grand-parents dans le champ familial. Mais les aïeux sont souvent hors champ.» Tout en se félicitant d'un modèle familial parmi les plus performants d'Europe, la France doit ainsi faire face à un vrai problème d'abandon de ses très vieux, à une déchirure générationnelle dont les décès lors de la canicule de 2002 ont été un inquiétant révélateur.

Le modèle français repose enfin sur une ambiguïté majeure : la place de l'homme, mari et père, reste indéfinie. Le schéma est avant tout maternant et marque la domination écrasante de la figure féminine dans ce modèle. «L'homme a pour rôle de couper l'enfant de sa mère et de l'obliger à rechercher d'autres liens sociaux, s'inquiète Aldo Naouri. Le transformer en mère-bis prépare une génération d'enfants asociaux, égocentriques, parfois violents, pour lesquels la notion d'autorité devient irréelle.» Certains sociologues, comme François de Singly, invitent au contraire les pères de famille à lever le pied au plan professionnel pour se caler sur la disponibilité de l'épouse envers les enfants. Deux attitudes radicalement opposées qui annoncent l'âpreté des débats à venir : la question de l'homme-père, le grand oublié des politiques familiales, semble incontournable au cours de la prochaine décennie.

(1) Jean-Claude Bologne, Histoire du mariage en Occident, Hachette, coll. Pluriel, 1995.
(2) François de Singly, Les Adonaissants, Armand Colin, 2005.
(3) Aldo Naouri, Adultères, Odile Jacob, 2006.


- La place de l'homme, mari et père, reste indéfinie -

Haro sur...


"Avant, il fallait passer le Kärcher tous les deux jours, maintenant, ça reste propre, les gens ne viennent plus pisser contre les murs." Sous sa casquette rouge, Boubakar, chargé de l'entretien du passage couvert de la cour des Petites-Ecuries qui jouxte le QG de campagne de Nicolas Sarkozy, 18, rue d'Enghien, dans le 10e arrondissement de Paris, sourit. Il est l'un des rares riverains heureux de la cohabitation, même s'il reconnaît que "depuis janvier, la rue est morte ; les gens ont peur d'être contrôlés".

Aux coins de la rue, des cordons de policiers filtrent le trafic. Les livreurs doivent parlementer. "Au début, les résidents ne pouvaient même pas passer à pied, on les accompagnait jusqu'à leur porte, confie un réparateur de vélos, mais ça a tellement râlé qu'ils ont levé le pied." Pourtant, un matin, son collègue, d'origine marocaine, a été bloqué alors qu'il tenait à la main deux bicyclettes.

Le Monde, le 30/3/07


PARIS (AFP), extrait - La Ligue des droits de l'Homme (LDH), qui tient son 84e congrès ce week-end à Saint-Denis sur le thème "citoyenneté et démocratie", veut peser de tout son poids dans le débat électoral, en accordant notamment une large place à la question de la régularisation des sans-papiers.

Selon Jean-Pierre Dubois, président de la LDH, qui devrait être reconduit à son poste dimanche, une résolution demandant la régularisation de tous les sans-papiers sera présentée au comité central de la Ligue.

"Pour nous, a-t-il déclaré, ce congrès que nous avons avancé un petit peu - le dernier s'était tenu en juin 2005 - c'est l'occasion de peser dans le débat électoral dans le sens des droits et de la démocratie".

La LDH a envoyé un questionnaire en ce sens à tous les candidats (sauf à Jean-Marie Le Pen, candidat du FN, et à Philippe de Villiers, candidat MPF).

"Nous ne donnerons évidemment pas de consigne de vote, mais nous appellerons à voter en fonction d'un certain nombre de valeurs et contre des politiques qui nous paraissent dangereuses", a affirmé M. Dubois, professeur de droit constitutionnel à Paris 11 (Sceaux).

(...) Née au moment de l'affaire Dreyfus, la Ligue lutte depuis plus de cent ans contre les discriminations et les atteintes aux droits de l'Homme.


Présidentielle 2007 | L'actu
Sarkozy stigmatise "l'ordre juste" de Royal
Le Figaro, 31 mars 2007

(...) « Nous n'allons pas élire un programme, mais celui qui le porte », s'est-il exclamé devant plus de 10 000 militants, avant d'avoir dénoncé sans nuances le programme de Ségolène Royal qui, selon lui, relancerait « l'économie... parallèle, des emplois de passeurs de petits clandestins et de trafiquants ! ».

(...) Dans ces ter­res où le Front national a toujours prospéré, le candidat UMP a resservi longuement le thème de l'identité nationale et celui de la sécurité : « Je veux que l'on respecte la nation. Je veux dire aux Français qu'ils auront à choisir entre ceux qui aiment la France et ceux qui affichent leur détestation de la France. » À nouveau, il a commenté les événements de la gare du Nord, rappelant le casier judiciaire du « jeune délinquant » interpellé par les agents de la RATP, « revenu illégalement en France ».

Il s'est étonné que « certains candidats » et « ce microcosme parisien qui ne prend jamais le métro » en aient « fait une sorte de héros ». L'occasion aussi, alors que la menace Bayrou semble s'éloigner, selon les sondages, de s'en prendre à « l'ordre juste » revendiqué par Ségolène Royal : « L'ordre juste, c'est lorsque l'on trouve normal de frauder, d'insulter la police, de frapper les passants. »

Nicolas Sarkozy était chez lui dans ce département, troisième fédération UMP de France, après Paris et les Hauts-de-Seine, et dont le président du conseil général, Christian Estrosi, est un fidèle de l'ex-ministre de l'Intérieur.


Régions
Transports enfin gratuits pour les plus démunis

Île-de-France. Réduction de 75 % du prix de la Carte orange au 1er octobre et gratuité pour les érémistes en 2007 concerneront plus d’un million de personnes.

L'Humanité, 21 juin 2006

Le Figaro, 31 mars 2007
Actualité | France
Haro sur les transports gratuits pour les RMIstes franciliens

Les spécialistes de l'exclusion et l'UMP critiquent une mesure, prise par le conseil régional PS, qui n'encourage pas les allocataires à sortir de l'assistanat.

À PARTIR de ce matin, tous les transports d' Île-de-France (SNCF, RATP ou Optile) sont gratuits pour les 230 000 RMIstes franciliens ainsi que leurs familles : conjoints, partenaires pacsés, enfants, etc.

(...) Destinée à aider les RMIstes « à sortir de leur isolement », selon Jean-Paul Huchon, la mesure n'a pourtant pas manqué de susciter la polémique. Surtout qu'elle intervient quelques jours après les violences de la gare du Nord déclenchées par le contrôle d'un fraudeur par des agents de la RATP.

« Je crains que cette disposition n'enkyste les bénéficiaires dans le RMI, explique le sénateur Bernard Sellier, président du Comité national de lutte contre l'exclusion. Ce type d'avantage connexe creuse le fossé pour reprendre un emploi puisque plus les bénéficiaires disposent de possibilités de ce type, plus ils hésitent à reprendre un travail. Nous aurions préféré la mise en place d'une vraie dynamique de retour à l'emploi comme elle existe dans les pays nordiques. »

(...) De son côté, Patrick Devedjian, député UMP des Hauts-de-Seine et conseiller politique de Nicolas Sarkozy, fustige une mesure non seulement « démagogique », mais aussi « antisociale ». « Elle renforce l'assistanat et décourage encore plus le travail, commente-t-il. La véritable injustice est la différence de prix pour les transports en commun entre les Parisiens, qui bénéficient de prix avantageux pour un réseau complet, et les travailleurs de banlieue, qui payent des abonnements hors de prix et ne sont pas bien desservis. »

HARO interj. XIIe siècle. Dérivé de l'ancien français hare, cri par lequel on marquait la fin d'une foire, puis cri poussé pour exciter les chiens, issu du francique *hara, « ici, de ce côté ».

Anciennt. Dans le droit coutumier normand, cri par lequel on signalait le flagrant délit dont on était victime, de manière à faire immédiatement arrêter et comparaître le coupable. Faire, crier haro sur quelqu'un. Clameur de haro. Subst. Dès le haro clamé, lancé, on pouvait aller sur-le-champ en justice.

Auj. Par anal. Seulement dans la locution Crier haro sur quelqu'un, se récrier avec indignation sur ce qu'il fait ou dit mal à propos, le désigner à la réprobation de tous. Expr. Crier haro sur le baudet, voir Baudet.

Du dictionnaire de l'Académie française. Variante sur atilf.atilf.fr, des trésors de la langue française, un extrait :

Vx, DR. COUTUMIER NORM. [En discours dir. ou rapporté]; cri poussé par la victime d'un flagrant délit pour attirer l'attention, et qui rend obligatoire l'intervention de ceux qui l'entendent pour faire cesser le délit et arrêter le coupable. Faire haro sur quelqu'un (Ac.). On accourait de toutes parts. Comme jadis les jetait en avant le vieux cri de « Haro! », maintenant cette poursuite mortelle avait galvanisé les paysans (LA VARENDE, Pays d'Ouche, 1934, p. 160).

Loc. Clameur de haro. Clameur poussée par quelqu'un pour attirer l'attention sur le coupable d'un forfait. Les arrestations silencieuses étaient le contraire de la clameur de haro, et indiquaient qu'il convenait de se taire jusqu'à ce que certaines obscurités fussent éclaircies (HUGO, Homme qui rit, t. 2, 1869, p. 176). Et dites-moi si, à le voir ainsi, on aimerait l'attaquer de face, au grand jour, devant tout le monde, et si on aurait le toupet de résister à la clameur de haro? (GIONO, Noé, 1947, p. 128).

Au fig. Manifestation bruyante d'hostilité contre quelqu'un. Il se fit une clameur de haro sur l'orgueil du négociant; son affectation à ne voir personne (...) fut alors remarquée et attribuée à un mépris dont se vengea le Havre en mettant en question cette soudaine fortune (BALZAC, Modeste Mignon, 1844, p. 241).


- XIIe siècle -

March 30, 2007

Silence, mensonges et vidéo

Le Monde diplomatique
Mai 2005
Silence, mensonges et vidéo

RUPTURES

Loin de la complexité historique, les commémorations de la fin de la seconde guerre mondiale laissent de côté des pans entiers de ce conflit. (...) Une fois les articles décryptés, que reste-t-il des droits sociaux promis, des services publics, de la défense commune, de la démocratie ?

REPRÉSENTATIONS

Oubliant le discours révolutionnaire, la Chine, à la recherche de pétrole, se tourne vers l’Afrique et vers la Russie. Entre la passion du documentaire et le plaisir de la fiction dans la Guerre des étoiles, l’idéologie n’est jamais loin. Le pape Jean Paul II sut habilement utiliser les images. Si l’on garde en mémoire les cassettes épouvantables diffusées par des extrémistes irakiens, nombre des messages vidéo des résistants sont d’une tout autre facture. Enfermés dans une vision sexiste du couple, certains hommes frappent ou tuent leur compagne, qu’ils vivent dans des banlieues populaires ou dans les beaux quartiers.






BRUXELLES (AFP) - L'office statistique européen Eurostat a corrigé vendredi à la hausse les chiffres du chômage français sur plusieurs mois, ce qui devrait alimenter la polémique, qui agite la campagne présidentielle en France, sur le nombre exact de personnes à la recherche d'un emploi




Le bon côté des choses - Charlie hebdo N° 771


"Nous nous sommes aperçus (...) que la police et la justice ne disposent pas des mêmes indicateurs", a souligné le ministre devant un dispositif médiatique dignes des sorties de son collègue de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy.

PARIS (AP) - "Les Français savent bien que ce que je dis, c'est la vérité", a répondu jeudi le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, très critiqué pour ses déclarations mettant en cause le laxisme des magistrats face à la délinquance.

"Nous savons tous que la justice française ne se résume pas à l'affaire d'Outreau ou plus généralement aux erreurs judiciaires". Ainsi s'exprime le ministre de la Justice, Pascal Clément...

04.10.2003 - Inauguration de l'observatoire de la délinquance
Discours de Monsieur Nicolas SARKOZY Ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Intérieure et des Libertés locales

Mesdames et Messieurs,

La question de la crédibilité des statistiques de la délinquance est récurrente. Il semble d'ailleurs qu'elle suscite plus de polémiques lorsque les chiffres sont à la baisse que lorsqu'ils sont à la hausse…


- De l’« euthanasie » à la « solution durable » -

Classement suspendu par référé

BORDEAUX (AFP) - Le classement 2006 des grands crus de Saint-Emilion, contesté par quatre producteurs déclassés, a été suspendu vendredi en référé par le tribunal administratif de Bordeaux, a-t-on appris auprès de l'un des avocats des propriétaires.

Ce classement, l'un des cinq concernant les vins rouges dans le Bordelais, distingue les meilleures propriétés de l'appellation Saint-Emilion-Grand-Cru. Il est révisé tous les dix ans.

Dans son jugement, le tribunal administratif a estimé qu'un "doute sérieux sur la légalité" pouvait naître de la procédure suivie pour le classement 2006, évoquant une possible discrimination entre les candidats. La commission chargée d'établir ce classement n'avait en effet visité que quelques propriétés.

Le tribunal, à l'appui de sa décision prise en urgence dans l'attente d'un examen sur le fond, a souligné que le classement litigieux atteignait "de manière grave et immédiate non seulement les intérêts économiques de ces exploitations (déclassées), mais également leur image de marque et la renommée de leurs produits" et entraînait "un préjudice commercial".

Cette suspension intervient un mois seulement après l'annulation d'un autre classement, celui des crus bourgeois du Médoc, au motif de la partialité du jury.

Créé en 1954, le classement des Saint-Emilion distingue, dans sa version 2006, 61 propriétés (15 Premiers grands crus classés et 46 Grands crus classés).

"C'est une décision de bon sens", a commenté Me Philippe Thevenin, qui représente les châteaux Guadet de Saint-Julien, Cadet-Bon et Villemaurine, trois des quatre propriétés à l'origine de ce référé.

Selon l'avocat, la suspension du classement 2006 fait qu'il n'y a plus de classement de grands crus de Saint-Emilion puisque la version précédente, celle de 1996, ne serait plus valable.

Un point que le syndicat viticole de Saint-Emilion, contacté par l'AFP, n'était toutefois pas en mesure de confirmer.

Outre les quatre propriétaires à l'origine de cette action en référé, trois autres propriétaires de Saint-Emilion grands crus, exclus eux aussi du classement révisé en 2006, ont décidé d'attaquer sur le fond ce classement, établi sous l'égide de l'INAO (Institut national des appellations d'origine).

WASHINGTON (AFP) - Les Marines américains, qui ont la réputation de gros durs, vont être privés de tatouages, selon une nouvelle réglementation qui entrera en vigueur le mois prochain.

Le commandant du corps des Marines, le général James Conway, a décidé d'interdire les tatouages sur la tête et le cou, ainsi que ceux couvrant les bras et les jambes à partir du moment où ils sont visibles quand la personne porte un short et un t-shirt à manches courtes.

Les tatouages qui nuisent à l'ordre, à la discipline et au moral ou qui sont de nature à discréditer le corps des Marines sont aussi bannis, ajoute-t-elle. Cela comprend "tout tatouage sexiste, raciste, vulgaire, anti-américain, lié à un gang ou à une organisation extrémiste".

Toutefois, les Marines portant déjà ces tatouages pourront les garder, mais ils devront les mesurer et en prendre une photo datée et signée.

Le général Conway a déclaré qu'il était inquiet de la mode des tatouages parmi les Marines: "Je sais que de nombreux tatouages sont de bon goût et montrent la fierté à l'égard de notre corps (des Marines) ou le souvenir de camarades morts. Cependant, je pense que les tatouages de nature excessive ne représentent pas nos valeurs traditionnelles".


- au motif de la partialité du jury -

Une affaire qui a démarré grâce à « des renseignements précis et vérifiables »


Le grand maître du Grand Orient à l'amende - Sa condamnation est le résultat de querelles internes au sein de l'obédience maçonnique.
Libé, 30 mars 2007

Jean-Michel Quillardet, grand maître du Grand Orient de France, a été condamné mercredi pour usage de faux. La peine prononcée par le tribunal correctionnel de Paris est symbolique (1 000 euros d'amende avec sursis), mais, s'agissant du plus haut dignitaire de la principale obédience maçonnique française, elle fait mauvais genre. Ce n'est certes pas l'affaire du siècle, plutôt le symptôme d'une dégénérescence intellectuelle et institutionnelle de la maçonnerie, censée se préoccuper de philosophie ou d'éthique républicaines, minée par les querelles internes.

Convocation. Les plaignants, Guy Worms, haut fonctionnaire, ancien membre du cabinet de Pierre Bérégovoy (lire ci-contre), Hugues Leforestier, directeur du Caveau de la République (un café-théâtre parisien), ou encore Gérard Pappalardo, imprimeur toulousain et ancien grand maître du GO, autant de contestataires internes, reprochaient à l'actuelle direction de l'obédience une tentative de putsch afin de les évincer des instances dirigeantes de la filiale immobilière du GO, Sogofim, en charge de la gestion des temples et qui plombe depuis des années les comptes du Grand Orient.

(...) Dans une institution aussi attachée à la démocratie interne que le GO, le barouf était garanti.

(...) La vitalité de la contestation interne prouve au moins que des membres du GO, bien qu'en panne d'idées, ne sont pas près d'accepter des moeurs dignes d'une République bananière.

STRASBOURG (AFP) - Une greffière du tribunal de Strasbourg et un policier de la brigade des stupéfiants ont été mis en examen et écroués pour trafic de drogue et blanchiment d'argent après la découverte de 4,5 kg d'héroïne au domicile de la femme, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.

Une troisième personne, mise en examen dans cette affaire uniquement pour des infractions à la législation sur les stupéfiants, a également été écrouée, selon un communiqué du procureur de la République de Strasbourg, Jacques Louvel.

Les juges d'instruction saisis de l'affaire ont suivi les réquisitions du parquet et le juge des libertés et de la détention a ordonné le placement en détention provisoire de ces trois personnes qui ont été incarcérées, selon la même source.

La greffière, mise en examen pour infractions à la législation sur les stupéfiants et blanchiment d'argent, avait admis lors de ses auditions que les 4,5 kg d'héroïne et les produits de coupe découverts lors d'une perquisition en janvier à son domicile avaient été apportés par son amant, un capitaine de police.

Elle avait aussi reconnu qu'elle avait conditionné cette drogue en sachets et qu'elle avait "reçu de son amant des sommes d'argent en espèces qu'elle aurait fait transiter sur son compte bancaire avant de les reverser sur celui du policier", selon le procureur.

Le policier a été mis en examen pour abus de confiance après avoir reconnu qu'il avait détourné des stupéfiants placés sous scellés qu'il était chargé de détruire dans des conditions réglementaires. Il est également poursuivi pour importation, exportation, détention, acquisition, offre ou cession et emploi de stupéfiants.

Le fonctionnaire de police a reconnu qu'il avait effectivement déposé l'héroïne saisie chez sa maîtresse et détourné des scellés de stupéfiants.

Il a cependant réfuté d'autres accusations et expliqué que ses agissements n'avaient d'autre but que "d'approvisionner des informateurs".


Grâce aux indications de la troisième personne mise en examen, les enquêteurs de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) ont pu saisir d'autres produits stupéfiants auprès de deux autres personnes, notamment 370 g d'héroïne qui lui auraient été remis par le policier, selon ses déclarations.

Cette affaire a démarré en janvier 2007 grâce à "des renseignements précis et vérifiables" qui ont été communiqués à l'IGPN, la police des polices.

Une information judiciaire a été ouverte dès le 18 janvier et une commission rogatoire délivrée à l'IGPN a abouti dimanche à la mise en garde à vue des trois suspects, selon le procureur.

COPENHAGUE (AFP) - Des passagères et hôtesses à l'aéroport de Copenhague se plaignent quotidiennement des contrôles jugés trop rapprochés des agents de sécurité pour vérifier d'éventuelles armes dissimulées dans leur soutien-gorge, rapporte vendredi le quotidien gratuit Nyhedsavisen.

(...) "Nous enregistrons cinq plaintes par jour de femmes qui sentent que les agents de sécurité vont trop loin", a indiqué Mogens Kornbo, directeur-adjoint de l'aérport international Kastrup.

Le président du syndicat des hôtesses de l'air de Scandinavian Arlines (SAS), Verner Lundtoft, a reçu également des plaintes de ses membres "offensées", qui "sentent qu'on leur caresse les seins".

(...) Le porte-parole de l'aviation civile, Thorbjoern Ancher, a défendu ces contrôles intimes. "Les agents doivent tout simplement sentir si les passagers ont des armes sous les vêtements. Pensez-donc (aux réactions) si des femmes pouvaient passer avec des grenades entre les seins car nous ne les avions pas contrôlées", a-t-il dit.


- trois suspects mis en examen et écroués -

March 29, 2007

Ce matin il y a eu l'audience, à Versailles


« La croyance que rien ne change provient soit d'une mauvaise vue, soit d'une mauvaise foi. La première se corrige, la seconde se combat. » Nietzsche, 1844-1900

Voir au 18 novembre 2006, « Mais qu'est-ce qu'un procédurier ? », ce qu'est « l'idéal de justice », etc.

Il y a donc eu l'audience, à Versailles, auprès de la Cour d'appel. J'y étais pour contester un ultime jugement du juge pour enfant de Nanterre, l'ordonnance du 23 novembre 2006, au format PDF.




La Cour d'appel de Versailles


Bien sûr, mon aînée était une fois de plus absente (mais représentée). Depuis que Justine a quitté la région parisienne, elle n'est plus présentée au collège de la Cour d'appel.

Le couple Clementz, les tiers « dignes de confiance », ne se sont pas déplacés non plus au motif de contraintes professionnelles.

J'ai demandé un report d'audience et que Justine soit présente ce que la Cour n'a pas accepté. Mais la Cour a trouvé un très bon compromis : j'ai plaidé et Justine sera reçue jeudi prochain, en présence de son avocat et du mien.


J'ai pu expliquer pourquoi j'ai écrit au Procureur Général, la Cour a très bien compris quelles étaient mes motivations : de nombreux éléments joints et cités dans cette lettre n'ont pas à figurer dans ce qui serait un dossier d'assistance éducative.

J'ai aussi bien expliqué que je ne suis pas parano. Certaines décisions sont le fait du hasard, de l'arbitraire, et il faudrait effectivement être parano pour imaginer qu'il y a complot ou que le monde entier vous en veut. Pour l'illustrer, j'ai rapidement décrit ce qui s'est passé lors de mon inscription sur la liste électorale : refusé par une commission de Nanterre mais accepté par un juge (qui ne siège pas à Nanterre). J'ai souligné que cette décision de m'inscrire sur la liste électorale a été rendue en quelques semaines seulement et que la juridiction du juge pour enfant est bien plus lente.


Etc, etc, je ne rentre pas plus avant dans les détails de tout ce qui s'est dit à l'audience.

L'essentiel du temps a pu être consacré à discuter de l'intérêt de mes deux enfants et de ceux de Justine plus particulièrement. Le dossier de Justine parait bien être vide, comme depuis toujours. A mon sens, rien ne justifie le placement de Justine en Alsace. La rupture qui a été imposée par le juge pour enfant de Nanterre me parait encore moins justifiée.

L'avocat de Justine n'a pas souhaité plaider, préférant attendre la semaine prochaine. L'Avocat Général n'a pas souhaité requérir non plus avant d'avoir entendu Justine.


J'avais apporté quelques livres, deux d'entre eux m'ont été utiles. Le Président de la Cour d'appel en aurait reconnu un au moins :

  - internat et séparations, R. Josefsberg
  - justice et psychiatrie, normes, responsabilités, éthique, colloque de l'ENM
  - Dialogue n°165, l'autorité parentale (...), pour un article de C. Davidson
  - le sanglot judiciaire
  - le pouvoir psychiatrique, de Foucault
  - la responsabilité des magistrats, GIP recherche, justice
  - la demande de justice en protection de l'enfance


La dernière fois, en mai 2006, j'avais déposé plusieurs choses et une partie s'était perdue. En effet, en août, Nanterre m'a retourné un dossier retrouvé au TGI.

Cette fois ci je n'ai déposé que deux feuilles, deux attestations.

Il n'y a plus qu'à attendre jeudi, des nouvelles de mon avocat, puis une date et le délibéré.

Des actualités, pour cerner quelque peu le contexte social et politique du moment...


Chat sur le Monde.fr
Christian Mouhanna : "Depuis Vichy, pour la police, le citoyen est un individu à contrôler"

Deux jours après les événements dans la gare du Nord, Christian Mouhanna, sociologue et auteur du rapport de recherche "Réinventer la police urbaine : Paris-Montréal", revient dans un chat au Monde.fr sur les rapports tendus entre police et citoyens.


Présidentielle 2007 | La campagne sur le web
L'oeil du web scrute la Gare du Nord

Le Figaro, 29 mars 2007

Photos, vidéos, les témoins qui assistaient aux affrontements de la Gare du Nord ont saisi l’évènement. Avec un regard parfois différent.


Les titres et des extraits du 19h de France 3, Languedoc-Roussillon, du 27 mars. « Un syndrôme de plus en plus fréquent, celui de l'aliénation parentale, il consiste à décrédibiliser un des deux parents aux yeux des enfants, les querelles sont nombreuses avec les divorces qui sont à l'origne de ce mal », « une affaire troublante, (...) une jeune femme a abandonné un enfant de deux ans », « il s'agit d'un processus qui consiste à pousser un enfant à haïr l'un de ses parents ou à le décrédibiliser sans que cela soit justifé. Cette théorie est largement controversée... » Ces extraits ne manqueront pas de susciter des réactions :






Elle abandonne son bébé et poignarde sa belle-mère
La dépèche du Midi, 28/3/2007

(...) À ce stade de l'enquête il est encore trop tôt pour avancer des hypothèses. L'heure est à présent aux explications. Soupçonnée d'abandon d'enfant et de violences aggravées, la jeune femme devrait être entendue par les enquêteurs du service d'investigation judiciaire encore aujourd'hui.


Ecole Rampal : la directrice ne sera pas poursuivie
Liberation.fr avec AFP, jeudi 29 mars 2007
Valérie Boukobza ne fera l'objet d'aucune poursuite, administrative ou judiciaire, annonce le ministère de l'Education nationale.

(...) C'est ce qu'a annoncé ce matin le ministère de l'Education, visiblement soucieux de calmer le jeu dans cette affaire qui a provoqué une émotion considérable.


EuroNews - Réunis en sommet à Riyad, en Arabie saoudite, les leaders de la Ligue Arabe ont appelé Israël, en vain, à accepter leur initiative de paix.

Mahmoud Abbas, le président palestinien, a déclaré devant les dirigeants des pays arabes et Ban Ki-Moon, le Secrétaire général des Nations Unies, que le rêve d'une paix israélo-palestinienne pouvait se réaliser si la volonté existait du côté de l'Etat Hébreu, mais Jérusalem a répondu que dans les conditions proposées c'était impossible. Le plan de paix arabe offre à Israël une normalisation de ses relations avec tous les pays arabes en échange d'un retrait des territoires occupés par l'Etat hébreu depuis 1967, de la création d'un Etat palestinien avec Jérusalem-est pour capitale et d'un règlement "équitable et agréé" de la question des réfugiés palestiniens. Shimon Péres a rappelé qu'Israël ne pouvait pas accepter cette proposition telle quelle, et qu'il fallait encore négocier en préalable.


- Voilà pour ce 29 mars... -

March 28, 2007

Dans les gondoles, « Justice: la bombe à retardement »


LILLE (AFP) - Nicolas Sarkozy en a appelé mercredi à "la France silencieuse", lors d'une visite dans la région de Lille presque entièrement dominée par la polémique sur les violents incidents de la veille gare du Nord à Paris.

Son entourage avait indiqué que le déplacement du candidat UMP à la présidentielle serait consacré à la "politique industrielle", dans une région qui tente de se remettre des crises du textile et de la sidérurgie.

Mais, attaqué sur son bilan par la gauche au lendemain des affrontements entre jeunes et forces de l'ordre, l'ex-ministre de l'Intérieur, qui a quitté la place Beauvau lundi, a dédié l'essentiel de sa journée à défendre "l'autorité" et le "respect", accusant de laxisme ses adversaires.

...

PARIS (Reuters) - Les violences gare du Nord en pleine campagne électorale ont provoqué une nouvelle confrontation entre Nicolas Sarkozy et l'UMP d'un côté et la gauche et l'UDF de l'autre.

Justice : la bombe à retardement
- Dans les coulisses du tribunal de Bobigny -

De Jean-Michel Décugis, Christophe Labbé et Olivia Recasens
Ed. Robert Laffont, 19 mars 2007
ISBN : 978-2-221-10886-4

Après le choc Place Beauvau, les mêmes auteurs s’attaquent à un sujet essentiel, au cœur des préoccupations de la campagne électorale.


Il se passe toujours quelque chose au tribunal de Bobigny, deuxième tribunal de France, en première ligne de la violence des banlieues. Rien qu’en 2005, 13 000 jugements correctionnels y ont été prononcés… C’est cette institution qu’en octobre dernier Nicolas Sarkozy a montrée du doigt comme le symbole du laxisme et de la démission des magistrats. Qu’en est-il exactement ?

Les auteurs de Place Beauvau ont choisi de vivre en immersion complète dans cet incroyable théâtre pour nous en rapporter les choses vues et entendues au jour le jour. À trois, en se relayant, ils ont passé un mois dans le blockhaus de Bobigny. Ils ont assisté à des centaines d’audiences, rencontré plusieurs dizaines d’avocats et de magistrats. Avec leur habituelle indépendance d’esprit, ils ont choisi de raconter, sans a priori, tout ce qu’ils voyaient, tout ce qu’ils entendaient.

Aucun rapport d’homme politique, aucun témoignage de hauts fonctionnaires ou de magistrats, aucune enquête de sociologue même, ne peut atteindre la force du constat de ce récit : au TGI de Bobigny, au cœur de la France malade, l’État a démissionné.

Un témoignage d’une rare force sur la violence des banlieues en même temps qu’un constat accablant sur l’état de la justice en France.


TOURS, Indre-et-Loire (AP) - Alors qu'elle avait assuré dans l'après-midi qu'elle n'entendait pas entrer dans une "polémique politicienne" après les incidents survenus gare du Nord à Paris, Ségolène Royal a nettement haussé le ton mercredi soir à Tours sur le thème de la sécurité après avoir été accusée par Nicolas Sarkozy d'avoir "pris le parti des émeutiers et des fraudeurs".

(...) "C'est vrai qu'il y a une montée des désordres, c'est vrai qu'il y a une montée des agressions contre les contrôleurs dans les trains et ça, ce n'est pas acceptable parce que les agents publics doivent être respectés", a tonné Ségolène Royal, se présentant comme "l'ancienne ministre de l'Enseignement scolaire qui a inscrit l'éducation civique au programme du brevet des collèges comme épreuve obligatoire". "Je défends l'ordre juste et je pense que la France a besoin d'ordre juste. Qu'est-ce que c'est que l'ordre juste? C'est que chacun applique les mêmes règles, quelle que soit sa place dans la société".

L'occasion de s'en prendre vertement à ceux qui "en haut" donnent le "mauvais exemple". Elle a ainsi évoqué les "derniers conseils des ministres" du gouvernement Villepin et "la façon dont le pouvoir qui se termine place ses amis dans tous les postes de responsabilité". "Cette image de l'Etat qui n'est plus impartial, ce n'est pas la République, et là aussi c'est un mauvais exemple et quand l'exemple vient d'en haut, alors qu'on ne s'étonne pas qu'à la base on ait du mal à s'y retrouver".


- Qu’en est-il exactement ? -

« Il nous faut retrouver cette foi »


"Il nous faut retrouver cette foi dans l'avenir, cette foi dans les capacités humaines et dans le génie français", a dit Nicolas Sarkozy en se référant à "la France des croisades et des cathédrales, la France des droits de l'homme et de la Révolution". De source BESANCON (Reuters), 13 mars 2007.


BOBIGNY (AP) - L'animateur Jean-Luc Delarue a plaidé coupable de violences et d'injures à bord d'un vol Paris-Johannesbourg le 13 février et a été condamné mercredi par le tribunal de grande instance de Bobigny (Seine-Saint-Denis) à trois jours de stage de citoyenneté.

"J'ai accepté la peine que m'a proposé madame la procureur, c'est à dire trois jours de stage de citoyenneté, auxquels je rajoute à mes frais un stage chez Air France pour en finir avec ma phobie de l'avion", a déclaré l'animateur à sa sortie de la salle d'audience.


Delarue jugé pour ses violences en avion
LÉNA LUTAUD. Publié le 28 mars 2007
Le Figaro

(...) CE MATIN à neuf heures pile, Jean-Luc Delarue sera au tribunal de grande instance de Bobigny. Entouré de ses avocats, la star de « Ça se discute » sera entendue à huis clos par le parquet pour « violence », « outrage », « agression sexuelle » et « tentative d'entrave à la circulation aérienne ». L'animateur phare de France Télévisions, qui a accepté de plaider coupable, encourt un maximum d'un an de prison pour l'agression sexuelle présumée de l'hôtesse de l'air qui s'est plainte d'attouchements.

(...) Que se passera-t-il si Jean-Luc Delarue, qui anime sur France 2 « Toute une histoire », du lundi au vendredi à 13 h 55, et « Ça se discute », deux fois par mois, est condamné à une peine de prison ? « On ne préfère même pas y penser, soupire son entourage, au siège de sa société Réservoir Prod. Quasiment la totalité de notre chiffre d'affaires dépend des émissions qu'il anime à l'antenne. Nous avons plus que jamais l'oeil rivé sur l'Audimat. »

Jean-Luc Delarue condamné à un stage de citoyenneté de trois jours
Par AFP, Libé, mercredi 28 mars 2007

L’animateur de télévision Jean-Luc Delarue a été condamné mercredi à un stage de citoyenneté de trois jours pour son comportement violent à l’encontre de personnels navigants d’Air France, lors d’un vol Paris-Johannesburg, le 13 février, alors qu’il était ivre.

La vice-présidente, Mme Bretagne, a homologué la peine proposée plus tôt par la procureure Nadine Perrin et acceptée par Jean-Luc Delarue, qui était jugé selon la procédure dite du «plaider-coupable».

S’il n’exécute pas ce stage, M. Delarue écopera d’une peine de deux mois de prison ferme, fixée à titre subsidiaire. Ce stage sera inscrit à son casier judiciaire.

(...) Les trois victimes et Air France ont renoncé à se constituer partie civile compte tenu des «excuses faites par M. Delarue» et du fait que l’animateur les a «indemnisées» du préjudice subi, a déclaré Me Yann Pedler, avocat d’Air France, qui a refusé de révéler le montant de cette transaction secrète.

Devant le tribunal, à peine audible, Jean-Luc Delarue a renouvelé ses excuses envers le personnel navigant. «Je n’étais pas dans mon état normal», a-t-dit. «Je leur ai présenté déjà mes excuses et je le refais aujourd’hui».



Le chat, le juge et le chef



« Aux sources des protocoles des sages de Sion », au 8 octobre 2006, extrait :

Au sujet de traditions, les juristes se réfèrent souvent à "surveiller et punir / naissance de la prison", Foucault. Mais dans "Ordonner et exclure / de 1000 à 1150", Iogna Prat, on perçoit encore tout autre chose et je viens d'en trouver la confirmation :

- la justice royale fondé sur la condamnation et la punition (assimilable au pénal, à "Surveiller et punir")

la justice réparatrice, fondé sur la négociation et l'accommodement, hérité du Moyen Âge (que j'assimilerai volontier au civil).


« Punir et pardonner constituent ainsi les deux volets complémentaires d'une double stratégie de maintien de l'ordre, fondée à la fois sur l'éclat des supplices et la générosité du pardon. »

Le crime pardonné.
La justice réparatrice sous l'Ancien Régime (xvie-xviiie siècles)
Criminologie, vol. 32, n° 1 (1999)
Marie-Sylvie Dupont-Bouchat
Professeure
Centre d'Histoire du Droit et de la Justice,
Université Catholique de Louvain, Belgique


Ce texte qui étudie la justice sous l'ancien régime m'a apporté un éclairage très intéressant :

« Au xvie siècle en Europe, l'invention de la figure du criminel, jugé et condamné par un juge, rompt avec l'image traditionnelle d'une justice médiévale qui ne connaît pas de crimes mais seulement des faits, pas de coupables mais seulement des auteurs, pas de peine ou de châtiment, mais seulement une réparation des dommages causés à la victime, pas de juges, mais seulement des arbitres qui amènent les parties à négocier pour rétablir la paix.

L'objectif de la justice médiévale n'est pas de punir des coupables, mais de rétablir la paix entre les familles pour éviter le déchaînement de la vengeance privée, moyennant réparation du préjudice causé à la victime ou à sa famille. La victime se trouve ainsi au centre des préoccupations de la justice. »


« Le crime pardonné », autre extrait :

Une justice sans coupables : négocier et payer

Oeil pour oeil, dent pour dent : c'est, au sens strict du terme, le principe que l'on retrouve dans toutes les coutumes médiévales, inspirées du droit germanique. `'Ilhe doit pierdre teile membre com ilhe aroit aultruy tollut" déclare un recueil de jurisprudence liégeois de la fin du xiiie siècle. Oreille coupée pour oreille coupée, oeil crevé pour oeil crevé : c'est la loi du talion que déclinent soigneusement, article par article, les coutumes du Moyen Âge. La charte de Walem (Anvers) consacre ainsi une vingtaine d'articles à l'énumération de chaque partie du corps, en précisant que l'agresseur perdra le même membre que celui qu'il a pris à sa victime, et qu'on le lui prendra de la même manière :

`'Item, quiconque casserait à autrui une ou plusieurs dents, on lui ferait perdre la même chose de la manière la plus semblable que l'on pourrait, ou si celui qui l'avait fait n'avait pas de semblable dent, on en prendrait une autre ; ou s'il n'avait pas de dent, il payerait l'amende prévue."

Beaucoup moins sanglante ou barbare qu'il n'y paraît, cette loi du talion est toujours susceptible de rachat et les coutumes tarifient ainsi, de façon extrêmement pragmatique, le montant de la somme à verser pour réparer le dommage causé par l'agresseur à sa victime. La coutume de Grimbergen (en Brabant, 1275) prévoit que celui qui aura frappé un officier de justice pendant l'assemblée de la cour, perdra la main droite ou payera 60 réaux d'or. Celui qui aura enlevé un membre, perdra le même membre ou payera 14 florins. Le prix de chaque partie du corps est ainsi soigneusement fixé : 60 livres pour un membre, 15 livres pour le pouce, 4 livres pour les doigts et les orteils, 15 livres pour l'oreille, le nez ou l'oeil, selon la coutume de Walem (Dupont-Bouchat et Rousseaux, 1988 : 43-72).

Le rôle des juges se borne à classer le fait parmi les catégories prévues par la coutume selon deux critères essentiels qui déterminent l'échelle du montant à payer par l'agresseur : le dommage causé à la victime et l'arme utilisée.


BORDEAUX (AP) - Quatre propriétaires de Saint-Emilion (Gironde), déçus de leur résultat au nouveau classement des vins de Saint-Emilion, ont demandé sa suspension mercredi en référé au tribunal administratif de Bordeaux. Le jugement sera rendu vendredi.

Château Guadet Saint-Julien, château La Marzelle, château Cadet-Bon et château La Tour du Pin-Figeac ont perdu leur titre de premiers grands crus classés dans le classement publié au Journal officiel en janvier dernier, et contestent cette décision du jury.

L'un de leurs avocats, Me Jean-Philippe Magret, a plaidé l'urgence, en relevant que la campagne des primeurs pour le millésime 2006 démarre dès lundi prochain. "Les plus grands journalistes et acquéreurs du monde entier seront ici la semaine prochaine, et c'est alors que les prix et les ventes du millésime 2006 vont se décider", a-t-il souligné.

Leur autre défenseur, Me Jean-Luc Thévenin, a souligné "l'énorme préjudice financier, qui existe déjà avec des annulations de ventes du millésime 2005". Sur le fond, il a noté que le règlement du classement n'a pas été appliqué, car le Syndicat viticole de Saint-Emilion n'a pas donné son avis, alors que celui-ci est prévu dans la réglementation. Il a également estimé que "la procédure contradictoire n'a pas été respectée", ni l'égalité entre les candidats.

L'avocate de l'Institut National des Appellations d'Origine (INAO), Me Messad Bassoud, a avancé que l'urgence n'était pas démontrée car la suspension du classement ne permettrait pas aux crus concernés de revenir au classement antérieur, devenu caduque, puisqu'il n'était valable que 10 ans. Elle a mis en avant la notion d'intérêt général, et prévient: "la suspension de l'arrêté signifie qu'il n'y aura plus du tout de classement de Saint-Emilion". Ce qui provoquerait un véritable choc à la veille de la semaine des primeurs.


Des policiers insultent
un juge : l'USM s'indigne
NouvelObs, 15.02.2007

Le principal syndicat de magistrats s'est indigné, mercredi 14 février, du comportement de policiers ayant violemment pris à parti un juge de proximité mardi à Angers lors d'une reconstitution.

"Traiter de 'guignol' un juge qui agit dans l'exercice de ses fonctions, le stigmatiser en public et devant la presse, relève d'une dérive particulièrement inquiétante", affirme un communiqué de l'Union syndicale des magistrats (USM) qui qualifie les propos des policiers d'"inacceptables". Selon le syndicat, "cette attitude ne peut qu'affecter les rapports de confiance entre justice et police".

Infraction contestée

L'incident s'est produit mardi à Angers, lors d'une reconstitution d'une infraction au code la route. Le magistrat voulait en effet vérifier les conditions dans lesquelles un automobiliste avait été verbalisé pour avoir grillé un feu rouge, une infraction que l'intéressé conteste.


- Le moyen âge -

« Au départ, c'est un passager [un fraudeur] comme un autre »


PARIS (Reuters) - La campagne présidentielle se tend sous l'effet des heurts survenus à Paris gare du Nord, des incidents que la gauche et François Bayrou, de plus en plus incisifs contre Nicolas Sarkozy, imputent au climat "explosif" créé selon eux par l'ex-ministre de l'Intérieur.

PARIS (AFP) - Les violents incidents mardi soir gare du Nord à Paris se sont déplacés mercredi sur le terrain politique à moins de 4 semaines de la présidentielle, alors que certains syndicats de police s'inquiètent du fossé qui se creuse avec une partie de la population et des jeunes.

PARIS (Reuters) - Le nouveau ministre de l'Intérieur, François Baroin, souhaite que des suites judiciaires aient lieu après les heurts qui ont éclaté entre jeunes et forces de l'ordre mardi gare du Nord à Paris.

Il a précisé que le voyageur contrôlé par des agents de la RATP et interpellé était connu de la police.

"Au départ, c'est un passager comme un autre et ensuite on apprend que c'est quelqu'un de très défavorablement connu des services de police puisqu'il a 22 affaires signalées", a déclaré François Baroin sur Europe 1.

"Les 13 interpellations effectuées au cours de la nuit, donneront lieu à des suites. Le procureur de la République a fait savoir qu'il y aurait des suites", a précisé le ministre en louant le "grand sang-froid" des forces de l'ordre.

"Je souhaite que l'autorité judiciaire puisse, au nom de la société, apporter les réponses les plus adaptées parce que nous sommes dans une période sensible à quelques encablures d'une respiration démocratique où les Français vont faire leur choix", a déclaré François Baroin, par allusion à l'élection présidentielle des 22 avril et 6 mai.

PARIS (AP) - La préfecture de police de Paris a fait un bilan mardi à la mi-journée des incidents survenus la veille à la gare du Nord, faisant état de l'arrestation en flagrant délit de 13 personnes, dont cinq mineurs. Elles ont été placées en garde à vue pour des faits de "violences volontaires sur agent de la force publique", "dégradations de biens publics", "dégradations de biens privés" et "vols en réunion".

Lors des incidents, "plusieurs vitrines de magasins et des distributeurs automatiques ont été dégradés, un magasin d'articles de sport a été vandalisé, de même que du mobilier de la RATP et de la SNCF, dont un stand d'information", ajoute la préfecture. Côté humain, on indique que quatre agents de la RATP, quatre autres de la SNCF et un gardien de la paix ont été "légèrement" blessés.

Quant au resquilleur dont le contrôle a été à l'origine des violences entre jeunes et forces de l'ordre du milieu de l'après-midi de mardi jusqu'aux premières heures de mercredi, il s'agit d'un ressortissant congolais de 32 ans "en situation irrégulière, faisant l'objet d'un arrêté préfectoral de reconduite à la frontière".

"Très défavorablement connu des services de police, principalement pour des faits liés à des violences volontaires", cet homme voyageant sans billet "s'est violemment rebellé et a tenté de se soustraire au contrôle en ameutant la foule", affirme la préfecture.



EuroNews (avec une vidéo) - La France interloquée ce matin après les scènes d'émeutes spectaculaires hier gare du Nord à Paris

Des affrontements entre jeunes et forces de l'ordre qui ont duré plusieurs heures.


PARIS (AP) - Le candidat UMP Nicolas Sarkozy s'est rangé mercredi au lendemain des incidents "inadmissibles" à la gare du Nord "du côté de ceux qui paient leur billet de train et qui n'acceptent pas qu'on démolisse les gares". Pour lui, "si la gauche veut être du côté de ceux qui ne payent pas leur billet de train, c'est son droit".

Hasard du calendrier, l'ancien ministre de l'Intérieur se trouvait gare du Nord mercredi à la mi-journée afin d'y prendre le train pour un déplacement de campagne dans le département du Nord. Sur le quai, M. Sarkozy a voulu "rappeler que quand il y a des fraudeurs, c'est nos compatriotes qui ont le moins de moyens et qui payent leur billet de train ou leur ticket de métro qui doivent financer la fraude".

PARIS (AFP) - Ségolène Royal, candidate socialiste à la présidentielle, a affirmé mercredi que les affrontements de la gare du Nord montrent "l'échec sur toute la ligne" de la droite en matière de sécurité depuis 2002.

"Bien évidemment les voyageurs doivent payer leur billet. Mais qu'un simple contrôle puisse dégénérer dans un affrontement aussi violent prouve que quelque chose ne va plus", a-t-elle déclaré sur Canal+.

Selon elle, "en cinq ans d'un gouvernement d'une droite qui avait fait de la sécurité son thème de campagne, on voit que c'est l'échec sur toute la ligne".

"Les gens sont dressés les uns contre les autres, ont peur les uns des autres. La police a parfois peur de se rendre dans certains quartiers ou de procéder à certains contrôles", a-t-elle ajouté avant de conclure : "Ce n'est pas la République".

Mme Royal a affirmé vouloir "une République de l'ordre juste" où "la police" comme "les citoyens" sont "respectés". "Il faudra un ministre de l'Intérieur qui remette de l'ordre juste au sens où chacun aura le sentiment d'obéir aux mêmes règles", a-t-elle dit.

"Si Mme Royal veut régulariser tous les sans-papiers et si la gauche veut être du côté de ceux qui ne paient pas leur billet dans le train, c'est son choix. Ce n'est pas le mien", a rétorqué le candidat UMP Nicolas Sarkozy à la gare du Nord, juste avant de prendre un train pour un déplacement de campagne à Lille prévu de longue date.

La candidate du PS a également plaidé pour "une société de confiance et d'harmonie". "C'est un grand défi à relever, il faudra agir vite", a-t-elle dit, en affirmant que "la situation s'est dégradée" dans les quartiers depuis les émeutes de novembre 2005.

Elle a réaffirmé son intention de "créer une police de quartier pour remplacer la police de proximité qui a été très maladroitement supprimée" par la droite.

De leur côté Julien Dray, porte parole du PS, et Delphine Batho, secrétaire nationale chargée de la sécurité, ont estimé que "la gravité des incidents (...) mérite mieux qu'une petite polémique politicienne", après que l'équipe de M. Sarkozy a accusé le PS de "justifier le désordre".

"Jamais la société française n'a été aussi violente. Jamais les rapports entre le service public de la police nationale et la population n'avaient été aussi dégradés", dénoncent-ils dans un communiqué en qualifiant de "désastreux" le bilan de M. Sarkozy à l'Intérieur.


- Ce sont aussi les français qui financent la casse -

Sondages : appel à la prudence

PARIS (AP) - La Commission des sondages a relevé mardi "la nette augmentation" du nombre de sondages publiés au cours de la campagne électorale et à de nouveau appelé à la prudence quant à leur interprétation.

Selon Matthias Guyomar, le secrétaire général de la Commission, 193 sondages avaient été publiés au cours de la dernière campagne présidentielle de 2002 et "nous sommes déjà à 250" cette année, un mois avant le premier tour.

"Il y a une augmentation très nette des sondages publiés qui se couple avec une place prépondérante des sondages dans le débat", a-t-il remarqué lors d'une conférence de presse. "Ca renforce d'autant plus le besoin, aux yeux de la Commission, d'émettre des appels à la prudence".

"Les sondages ne sont qu'un instrument d'analyse de la vie politique et non pas un outil de prévision des résultats électoraux"
, a insisté le président de la Commission Jean-Michel Galabert, lors d'une conférence de presse.

Il a en particulier souligné "la marge d'incertitude" qui affecte les études sur les intentions de vote. Il a rappelé qu'un écart "de quelques points" entre deux candidats ou des intentions de vote très basses "ne sont pas véritablement significatif". Il a également insisté sur la "proportion élevée" des sondés qui n'ont pas décidé pour qui ils voteront ou qui ne sont pas encore sûrs de leur choix.

...

LONDRES (AP) - Quelque 634 millions de personnes vivent dans des zones côtières vulnérables au réchauffement climatique et à l'élévation du niveau de la mer, et des grandes métropoles comme New York ou Tokyo doivent prendre conscience du risque, souligne une nouvelle étude publiée mercredi.

Matinternet, le 13/03/2007 - Une élève du primaire âgée de 10 ans est menacée d'expulsion de son école de Montréal parce qu'elle porte un petit faux diamant sur le nez, un piercing qui contrevient au code de vie de l'institution.

L'internaute, 23 mars 2007 - "Gentleman cambrioleur" pour l'un de ses avocats, faux "émir" ou "sultan" selon les titres dont il se pare parfois, mais surtout internationalement connu pour ses vols de bijoux de grand luxe, Jean Herrina, a vu sa cavale stoppée net avec son arrestation mercredi à Paris.

Cyberpresse, le 24/03/2007 - Elle n'a pas fait de mauvais coups, ni blessé un camarade de classe. Mais Meghan Chouinard, 10 ans, a rencontré deux fois la directrice de son école primaire, qui l'a menacée d'expulsion si le « problème » n'était pas réglé. Le problème est à peine visible.

Université de Montréal, Journal forum, le 19 mars 2007 - Lorsqu’il aperçoit une femelle pendant la saison des amours, le diamant mandarin mâle s’agite en sautant d’un perchoir à l’autre, courbe sa queue vers la femelle et la fait vibrer très rapidement.

RTBF, 17 mars - (Belga) Le responsable de la salle des coffres de l'ABN Amro située dans le quartier du diamant à Anvers a démissionné. Un vol de diamants d'un valeur estimée à plus de 21 millions d'euros avait été constaté dans cette banque il y a deux semaines. On ignore encore comment le vol a pu se produire.

La tribune, 17 mars - Blood Diamond, les diamants de sang en rouge hollywoodien : le film est à l'affiche.

LOS ANGELES (AFP), 11 mars - Un diamant de 25.000 dollars a été retrouvé dans une douche de la prison du comté d'Orange, près de Los Angeles, où avait séjourné un détenu, accusé d'avoir volé une joaillerie, a indiqué samedi le commissariat local.

Terre-net, 13 mars - Un total de 42 paniers de "diamant noir" ont été proposés aux particuliers et aux acheteurs à des prix allant de 400 à 800 euros. Le prix des truffes au détail s'est négocié à 1.000 euros.

Les echos, 7 mars - Vente d'un diamant du Lesotho de 215 carats pour 8,3 millions de dollars.

Cyberpresse, 6 mars - Les ados à un clic des gangs de rue (...) Clips «drôlement» réels (...) Le clip Mtl streetgangs black and latino playing dice montrent deux jeunes qui jouent aux dés. Un Latino tente de voler l'argent tandis qu'un Noir fait mine de l'abattre. «C'est la nouvelle mode dans les cours d'école de Montréal de jouer aux dés pour de l'argent. Leurs idoles, des rappeurs américains, ont des dés en diamant. On est vraiment en train d'élever de futurs prisonniers», dit Jean-Yves Sylvestre, intervenant à la Maison d'Haïti dans le quartier Saint-Michel.

Le devoir, 4 mars - Diamant noir. Claude Chabrol est un éternel témoin des moeurs françaises dans leurs plus sombres retranchements. En une rare incursion dans le milieu corrompu des affaires, il écorche les porteurs du pouvoir, en toge ou en complet veston. Chabrol a d'ailleurs puisé son inspiration dans un véritable scandale financier, l'affaire Elf, qui a longtemps ébranlé la France.

20 minutes.fr, 13/03/2007 - Les urnes funéraires pourront être déposées ou inhumées au domicile du défunt ou dispersées en pleine nature, selon un décret publié mardi au Journal officiel.

Ce décret du ministère de l'Intérieur tente de combler de manière réglementaire un vide juridique en France
, seul pays européen sans législation spécifique.


BERLIN (AFP) - Un tribunal de Wiesbaden (sud-ouest de l'Allemagne) est appelé à trancher entre la mère et la fille d'un disparu sur la question de savoir si ses cendres peuvent être transformées en diamant artificiel.

La fille désire qu'à partir des cendres de son père, décédé en janvier, soit fabriqué un diamant qu'elle pourrait porter sur elle. Elle comptait emmener les cendres en Suisse pour faire fabriquer ce bijou, un processus autorisé dans ce pays mais non en Allemagne.

Le projet de la fille a été cependant bloqué par une ordonnance de référé du tribunal administratif, à la requête de la mère du disparu. La fille a alors fait appel, en arguant que la transformation des cendres en un diamant correspondait à un souhait de son père, ce que conteste la mère du disparu.

Une décision est attendue mardi prochain.


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- Quelque 634 millions de personnes dans des zones vulnérables -