March 23, 2007

« Si tu aimes la France, tu la quittes quand même ! »




Charlie hebdo, 21 mars, page 13


On sait qu'en cas de désaccord, d'anomalie ou de dysfonctionnement il est possible de saisir la justice. Seulement voilà, les tribunaux ne fonctionnent pas toujours :




Le Parisien du 23 mars 2007, Nanterre dans le noir,
Hauts-de-Seine matin, feuillet II


J'ai finalement le sentiment que c'est un pur hasard si je suis inscrit sur la liste électorale, Nanterre avait refusé mon inscription.

Lu sur la page « France et Société » du Monde.fr :

Non priorité justice (192)
Note du 19.03.2007

Dans la pré-campagne électorale que nous venons de vivre on aura observé que le thème de la justice n'est pas prioritaire. On a même l'impression de tourner un peu en rond : justice égale enfants délinquants. Et sur ce thème la réponse tourne quand même autour de l'abaissement de la majorité à 16 ans pour les multirécidivistes nous...


De source http://jprosen.blog.lemonde.fr


- Si les citoyens savaient... -

Trente ans de réclusion


NICE (AP) - Réagissant au placement en garde à vue pendant quelques heures d'une directrice d'école maternelle à Paris, Ségolène Royal a accusé vendredi Nicolas Sarkozy de "traquer des enfants, des sans-papiers dans des écoles" et dénoncé "une confusion des tâches et des valeurs" du ministre de l'Intérieur et candidat UMP à l'élection présidentielle.

PARIS (AP) - Le parquet de Paris a fait appel le 13 mars de la condamnation à un euro symbolique de sept membres du "Collectif des déboulonneurs" pour avoir inscrit des slogans anti-publicitaire sur deux panneaux devant la garde d'Austerlitz à Paris en octobre 2006, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.

Le parquet avait requis 500 euros d'amende avec sursis contre ces sept personnes qui, le 28 octobre dernier, avaient écrit sur des panneaux des slogans tels que "violence publicitaire" et "Pub virus mental", avant d'être arrêtées par les forces de l'ordre.

Les sept personnes avaient initialement été poursuivies pour dégradations volontaires en réunion, un délit passible de cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende, avant que le juge ne requalifie les poursuites en dégradations légères par signe ou dessin commises en réunion.


La culture c'est le choix de l'anachronisme, c'est décider que la visée suprême de l'humain ce n'est pas de vivre avec son temps.

Alain Finkielkraut
'Répliques' 14 décembre 2002 France-culture

Trente ans de réclusion pour avoir arraché les yeux de son épouse
Le Monde, 21/3/2007

Mardi 20 mars, au terme de deux jours d'audience, la cour d'assises du Gard a condamné Mohamed Hadfi à trente ans de réclusion criminelle pour des actes de torture et de barbarie à l'encontre de sa femme, Samira Bari. Il lui était reproché de lui avoir arraché les yeux.

Les faits, commis à Nîmes, remontent au 2 juillet 2003. Ce jour-là, le jeune homme, âgé de 31 ans, originaire de la région de Meknès (Maroc), décrit comme violent, s'en est pris physiquement à son épouse quand celle-ci s'est refusée à une relation sexuelle, alors que le couple était en instance de divorce. Il lui a retiré les yeux des orbites avant de l'abandonner, le visage ensanglanté.

Désormais aveugle, Samira Bari a témoigné de son calvaire à l'audience. "J'étais à quatre pattes, je criais : "Remettez-moi mes yeux"", a-t-elle lancé à un prétoire médusé.

Les débats ont permis de revenir sur les conditions dans lesquelles ce couple s'est connu après un mariage arrangé au Maroc. Le poids des traditions, de la religion, des superstitions, de la sorcellerie décrit le contexte dans lequel leurs relations se sont nouées. L'arrivée en France du mari, débarqué du bled à la faveur de la Coupe du monde de football en 1998 pour rejoindre sa femme, fait aussi écho à sa galère d'immigré marocain, en quête de régularisation.

Choc des cultures, des époques aussi, qui vient éclairer un passage à l'acte pour lequel l'accusé a été déclaré responsable après examen par une série d'experts psychiatres depuis son incarcération en août 2003.

"LA PROTÉGER AU MAXIMUM"

Face à lui, l'avocate de la victime, Me Isabelle Mimran, a demandé à la cour de "la protéger au maximum". L'avocat général, Dominique Tourette, estimant que l'accusé s'était "littéralement déchaîné comme une bête fauve", a requis une peine de trente ans assortie d'une période de sûreté de vingt ans.

Pour la défense, Mes Ferri et Cabanes sont revenus sur l'histoire de cet immigré, confronté "à un monde qui n'était pas le sien (...). La cécité de sa victime est éternelle, faites que sa prison, à lui, ne le soit pas. Ne cédez pas à ce que l'émotion vous inspire."

Les jurés des assises du Gard l'ont finalement condamné à trente ans de réclusion criminelle, mais sans peine de sûreté, et à une interdiction définitive du territoire français.

PARIS (AP) - La directrice d'une école maternelle parisienne a été placée vendredi matin en garde à vue pour outrage à la suite des incidents qui ont opposé mardi devant son établissement des parents d'élèves aux policiers venus interpeller des parents sans-papiers, a-t-on appris de source judiciaire. Deux autres personnes ont également été placées en garde à vue dans cette enquête, précisait-on.

Cette interpellation a provoqué un véritable tollé parmi les syndicats, ainsi qu'à gauche. Le Réseau éducation sans frontières (RESF) a appelé à un rassemblement vendredi en début d'après-midi devant le commissariat où la directrice de l'école maternelle, située rue Rampal dans le XIXe arrondissement de Paris, est retenue.

"Le Parti socialiste demande solennellement à ce que toute la lumière soit faite sur l'arrestation de la directrice d'une école maternelle devant laquelle des affrontements entre parents d'élèves et forces de l'ordre ont eu lieu mardi, et exige que cette enseignante soit remise en liberté", a déclaré de son côté le porte-parole du PS Julien Dray dans un communiqué.

"Le candidat dit qu'il a changé, parle d'amour et demande à ses porte-parole de donner de lui une image adoucie, mais la réalité de la politique qui est, et serait la sienne s'il était élu, toujours aussi violente. Nicolas Sarkozy ne peut plus tenir ce double langage, en laissant croire quil faut protéger les enfants tout en traquant leurs parents", ajoute M. Dray.

"Je suis scandalisé qu'on s'en prenne à une enseignante qui n'a fait que procéder à la protection des enfants. J'en appelle au ministre de l'Intérieur pour qu'il fasse cesser cette scandaleuse garde à vue et au ministre de l'Education pour qu'il joue son rôle de protection des personnels", a déclaré de son côté à l'Associated Press Gérard Aschieri, le secrétaire général de la Fédération syndicale unitaire (FSU, première fédération de l'Education).

"On atteint des sommets. Je ne sais pas s'il s'agit d'une initiative locale ou s'il y a des ordres, mais c'est un acte particulièrement grave. Un pas a été franchi", a-t-il ajouté.

Le secrétaire général du Syndicat national unitaire des instituteurs (SNUIpp), Gilles Moindrot, parle lui d'une interpellation "inadmissible" et exige que la directrice de l'école maternelle soit "libérée immédiatement".

Jeudi, les deux principales fédérations de l'Education nationale, la FSU et l'UNSA-Education, ont dénoncé de récentes opérations policières à Paris à proximité d'écoles où sont scolarisés des enfants sans-papiers, dont l'une, mardi dernier rue Rampal, s'est soldée par des heurts et l'usage de gaz lacrymogène.


PARIS (AFP) - La directrice de l'école maternelle du XIXe arrondissement de Paris, placée en garde à vue vendredi matin après des incidents mardi devant son école lors de l'interpellation d'un sans-papiers, a été remise en liberté, a-t-on appris de source syndicale et auprès de manifestants sur place.

PARIS (AP) - L'électorat enseignant, autrefois plutôt favorable à la gauche, semble plus dispersé aujourd'hui, ce qui suscite la convoitise des concurrents de Ségolène Royal et surtout de François Bayrou, qui se voit bien réaliser une belle percée chez les profs.

Les enseignants, qui sont plus d'un million en France, restent "plus à gauche que le reste de la population", mais leur vote a évolué et n'est plus aussi homogène, observe Gérard Aschieri, le secrétaire général de la FSU, la principale fédération syndicale de l'éducation.

"L'origine sociale du monde enseignant a beaucoup évolué ces dernières années", analyse Jean-Luc Villeneuve, son homologue du SGEN-CFDT: les nouveaux profs sont plus souvent issus des classes moyennes qu'avant et entrer dans l'Education nationale n'est plus synonyme de progression sociale. Résultat, "ce qui autrefois était acquis pour la gauche semble moins net aujourd'hui", résume-t-il.

...

SAO PAULO, Brésil (AP) - Une Brésilienne a été condamnée à 19 ans de prison pour avoir poignardé son mari dans son sommeil, puis découpé le corps en petits morceaux avant de les faire bouillir et frire.

Devant le tribunal de Salvador, capitale de l'Etat de Bahia, à 1.500km au nord-est de Sao Paulo, Rosanita Nery dos Santos, une femme au foyer de 52 ans, n'a pas reconnu le meurtre, mais a admis avoir découpé, sous la contrainte, le corps de son mari, Jose Raimundo Soares dos Santos, un policier à la retraite.

Les faits remontent à près de deux ans à Vila Sao Cosme, un faubourg de Salvador. "Le 23 juin 2005, Rosanita Nery dos Santos a drogué son mari et l'a tué à coups de couteau dans son sommeil", a raconté Idmar Bonfim, porte-parole du département de police civile de Salvador. "Elle a ensuite découpé son corps en plus de 100 morceaux, qu'elle a bouillis et frits avant de les cacher dans des sacs plastique sous l'escalier de sa maison."

La police a découvert les restes humains après avoir reçu un appel anonyme. Plusieurs raisons ont été avancées pour le meurtre: un rituel de magie noire, une volonté de toucher l'assurance-vie de la victime ou le désir de se venger après des années d'humiliation.

La version de l'accusée est très différente: elle affirme que des hommes cagoulés ont pénétré dans le domicile conjugal, ont tué son mari et ont obligé l'épouse à découper le corps et à frire les morceaux
pour éviter que la puanteur d'un corps en décomposition n'alerte le voisinage. Une version qui n'a donc pas convaincu vendredi les 15 membres du jury.


- Interdiction définitive du territoire français -


Les deux changements d'heure annuels sont accusés

PARIS (AFP) - (...) Les deux changements d'heure annuels sont accusés par leurs détracteurs de troubler le rythme de l'horloge biologique, en particulier chez les enfants et les animaux domestiques.

Cette année l'Académie nationale de pharmacie a pris les devants et assure, dans un communiqué, "qu'en aucune manière, un décalage d'une heure ne peut perturber" les rythmes biologiques. "La démonstration n'a jamais été faite qu'un vol vers Londres (ou un voyage en Eurostar) qui correspond à un décalage d'une heure est susceptible d'entraîner des troubles de l'organisme", note même l'Académie avec humour.

Les troubles commencent à partir d'un décalage de trois heures et sont bien installés au-delà de 5 à 6 heures (mais surmontables en 3 ou 4 jours). Le Sénat français s'était penché en 1996 sur cette grave question, pour conclure que la mesure était inutilement perturbante, altérant par exemple la production des vaches laitières.

Mais un rapport commandité par la Commission européenne montrait que si les vaches autrichiennes et françaises souffrent du passage à l'heure d'été, leurs homologues allemandes y sont indifférentes.

BERLIN (AFP) - L'ourson polaire Knut, devenu une vedette en Allemagne et à l'étranger, a fait vendredi sa première apparition publique au Jardin zoologique de Berlin devant des centaines de journalistes et une foule de curieux.

Peu avant 10H00 locales (09H00 GMT) et sous un soleil radieux, la petite boule de poils blancs, qui attendrit toute l'Allemagne depuis des semaines, est sortie pour la première fois en public, accompagné notamment... du ministre de l'Environnement, Sigmar Gabriel.

Plusieurs chaînes de télévision allemandes ont retransmis l'"événement" en direct tandis qu'une armée de photographes immortalisait Knut courant dans l'herbe ou jouant avec de petites branches d'arbre.


- Les vaches allemandes y sont indifférentes -

« Le respect de toutes les croyances va de pair avec la liberté de critiquer »


LES ABYMES, Guadeloupe (Reuters) - Nicolas Sarkozy a réaffirmé jeudi soir près de Pointe-à-Pitre qu'il entendait continuer à mener sa campagne présidentielle en "homme libre" de sa parole et à "bousculer les habitudes et les tabous".

Le candidat UMP à l'élection présidentielle s'exprimait devant 2.500 Guadeloupéens acquis à sa cause mais son propos s'adressait à un public bien plus large.

Il faisait notamment allusion à sa proposition très controversée, jusque dans les rangs de ses partisans, de création d'un ministère de "l'Immigration et de l'Identité nationale".

"Je devais prendre ce risque de perturbation du milieu", a-t-il dit à des journalistes dans l'avion qui l'amenait en Guadeloupe, première étape d'une visite aux Antilles. "Depuis que je l'ai fait, j'ai pris six points dans les sondages."

...

Procès Charlie : les caricatures de Mahomet relaxées
Libé, le 23 mars 2007
Seul un plaignant, l'Union des organisations islamiques de France, fait appel.

A l'issue de quelques minutes d'audience, le président Jean-Claude Magendie a prononcé la relaxe et rejeté les demandes des parties civiles. ...

Blasphème. « Dans une société laïque et pluraliste, le respect de toutes les croyances va de pair avec la liberté de critiquer les religions, quelles qu'elles soient », insistent les juges, tout en rappelant que le blasphème n'est plus réprimé en France. ...

Rarement dénouement judiciaire aura été si largement salué. (...) A l'opposé, l'autre coplaignant, l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), dénonce par la voix de son président, Lhaj Thami Breze, un jugement « politique ». « Oui, on va faire appel », lance ce dernier. ...

Un combat « loin d'être gagné », selon sa journaliste Caroline Fourest, citant une enquête de Pèlerin Magazine montrant que 82 % des 18-24 ans trouvent inacceptable et raciste de rire de la religion en public : « La leçon qu'on a tirée de ce débat, c'est la nécessité de tout reprendre à zéro. » Le journal a bien l'intention de continuer à rire de l'islam, comme des autres croyances. « Et, rappelle Me Malka, on sait bien que Charlie a traité très durement la religion catholique. » A bon entendeur.

Le blasphème, un droit sacré
Le Monde, le 9 Février 2006

Extrait : Notre liberté d'expression ne sera comprise et admise que si elle s'applique à toutes les religions. Je suis de l'avis de Bernard Shaw, pour qui « toutes les grandes vérités sont d'abord des blasphèmes ». Le blasphème, aboli par la Révolution française, constitue un crime condamné par toutes les religions monothéistes : « Si un homme insulte son Dieu, il doit porter le poids de son péché ; ainsi celui qui blasphème le nom du Seigneur sera mis à mort », statue le Lévitique. Si nous voulons que la liberté d'expression soit non seulement comprise, mais aussi partagée par l'ensemble de la population, si nous croyons que son efficacité dépend d'une application équitable vis-à-vis de toutes les manifestations...


Du blasphème comme nécessité
Le Monde, le 25 novembre 2006

Extrait : Toutes les religions sont mortifères, tous les monothéismes détestables. Non, il n'est pas irresponsable de le proclamer. A propos de l'affaire Robert Redeker, professeur de philosophie menacé de mort après avoir osé critiquer l'islam dans une tribune parue dans Le Figaro, Renaud Donnedieu de Vabres, successeur d'André Malraux au ministère de la culture s'est, le 20 novembre, cru obligé de rappeler « le devoir de responsabilité aux élites ». « La science, précisait le ministre, peut aussi être mise au service de l'intelligence, pas de la caricature. » Et tout en trouvant évidemment « honteux » que...


Blasphème sur ulb.ac.be :
La répression du blasphème est loin d'être un trait spécifique aux pays islamiques, comme l'affaire Rushdie pourrait le faire croire. La plupart des pays européens (la France et la Belgique étant des exceptions) possèdent une législation contre le blasphème même si, hors la Grèce, les cas d'application sont peu nombreux. L'Allemagne, par exemple, a tenté en 1986 de faire condamner des athées pour blasphème avant d'abandonner les poursuites. La Cour européenne des droits de l'Homme de Strasbourg elle-même, après avoir estimé, en 1976 - dans une affaire anglaise - que la liberté d'expression valait "même pour les idées qui heurtent, choquent ou inquiètent" - a jugé en 1994, dans une affaire autrichienne, qu'il était légitime d'empêcher les attaques injurieuses contre les objets de vénération religieuse.

Voir aussi : censure, liberté d'expression.

Voir encore au 14 juin 2006, à propos d'atteinte à l'action de justice, d'outrage à magistrat ainsi que divers articles dans la rubrique évolutions du site (délation, diffamation, signalement, liberté d'expression, etc).


- Selon Libé, les juges ont insisté -

March 22, 2007

Frédéric Chaumont s'enchaine tandis qu'une cour reçoit une demande de remise en liberté


Ce 22 mars, Frédéric Chaumont s'est enchainé aux grilles de son tribunal, il conteste les décisions qui ont été rendues par un juge aux affaires familiales. Après les titres des 6 minutes, M6 région Montpellier, la douleur :





Le site de Frédéric Chaumont avec d'avantage d'explications : http://www.exactions.net/


ORLEANS (AFP) - Véronique Courjault, mise en examen et écrouée le 12 octobre pour un triple infanticide, a déposé vendredi une demande de remise en liberté auprès de la chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Orléans, qui doit rendre sa décision vendredi après-midi.

Cet appel fait suite à une première demande refusée par le juge des libertés et de la détention.

"Je suis consciente de ce que j'ai fait. Je retournerais (en cas de remise en liberté) dans ma maison, cela me permettrait de revoir mes enfants dans un cadre plus serein", a déclaré, le teint pâle, Mme Courjault, encadrée par deux policiers, depuis le box des accusés.

Chemise blanche, pull marine en V, jean, elle a ajouté très émue: "J'étais dans le déni, dans le mensonge et la dissimulation". Ses deux garçons de 9 et 11 ans viennent la voir tous les 15 jours, de Souvigny-de-Touraine, près de Tours, où ils habitent avec leur père.

Remise en liberté, Véronique Courjault "pourra entamer des soins adaptés qui sont la clef dans ce dossier", a déclaré son avocate Me Hélène Delhommais. "Ce n'est pas une criminelle de droit commun. Elle s'est retrouvée dans un problème avec elle-même", a-t-elle plaidé.

"C'est une femme timide, réservée. Elle a manqué d'attention", a ajouté Me Delhommais qui s'est "étonnée de ne pas encore trouver les résultats des expertises psychiatriques dans le dossier", des élèments "essentiels", selon elle.


Mme Courjault écrouée à la maison d'arrêt d'Orléans, rencontre deux fois pas semaine un psychiatre.

L'avocate générale Elysabeth Gayet s'est opposée à une libération. "Il y a encore énormément de zone d'ombres", a-t-elle indiqué.

Véronique Courjault a été mise en examen pour "assassinats" après avoir avoué trois infanticides, l'un d'un nouveau-né mis au monde clandestinement au cours de l'été 1999 en France, et deux de bébés nés en septembre 2002 et décembre 2003 alors que le couple habitait Séoul.

Son mari Jean-Louis, 40 ans, qui avait découvert les corps des deux bébés dans un bac du congélateur familial, a été mis en examen pour "complicité d'assassinat" et laissé en liberté. Mme Courjault a réaffirmé jeudi qu'il n'avait rien su des infanticides.


- Cet appel fait suite à un premier refus -

Le féminisme, chèvre-émissaire


PARIS (Reuters) - Christophe de Margerie, directeur général de Total, a été mis en examen jeudi soir pour "corruption d'agents publics étrangers et abus de biens sociaux" dans une enquête sur des malversations présumées en marge d'un contrat gazier avec l'Iran, a-t-on appris de source judiciaire.

LILLE (AFP) - Le président de l'Unef, Bruno Julliard, a déclaré jeudi à Lille que le syndicat étudiant, qui fête son centenaire, ne voulait "rien renier" de son histoire, "des zones d'ombre aux grandes victoires".

Rappelant les "événements qui ont fait l'Unef", comme "la création des oeuvres universitaires" ou "l'insoumission à la guerre d'Algérie", Bruno Julliard, a affirmé: "De cette histoire, nous ne voulons rien renier".

"Des zones d'ombre aux grandes victoires, le mouvement étudiant est l'héritier des cent années de vie de l'Unef", a-t-il ajouté devant quelque 800 délégués du syndicat, venus de toute la France pour son 80e congrès.


Lettre d’Isabelle Alonso,
Présidente des Chiennes de garde

Vendredi 8 septembre 2000

(...) Je ne reviens pas sur les circonstances de la démission de notre ancienne présidente, car c’est vers l’avenir que les Chiennes de garde sont orientées. J’ai adressé une lettre à Florence Montreynaud le 28 aout 2000. Elle m’a répondu le 1er septembre. Nous confirmons que ses déclarations depuis le 3 mai, date de sa démission, n’engagent qu’elle même.

Le féminisme, chèvre-émissaire
Par Florence Montreynaud, écrivaine (*),
féministe, fondatrice des Chiennes de garde.
L'Humanité, mai 2003

Bombardement médiatique : de nouveau, des micros se tendent vers des femmes connues qui, hier, défendaient le droit de se prostituer comme l’un des droits des femmes. Aujourd’hui, les voilà qui repartent à l’attaque contre " les féministes ", considérées en bloc, sans nuances, comme si une pensée unique inspirait ce mouvement.

Elles amalgament, elles déforment, elles fabulent et surtout elles parlent de ce qu’elles connaissent mal. Ayant acquis une compétence dans un autre domaine, elles portent des jugements définitifs sur les féministes, sans recherches approfondies ni raisonnements rigoureux. Ainsi, elles reprochent aux féministes françaises un prétendu " maternalisme " (priorité donnée à la dimension maternelle des femmes), alors que cette tendance a toujours été très minoritaire. Reprenant des lieux communs erronés, elles agitent l’épouvantail du féminisme des États-Unis dont l’influence nuirait aux si bonnes relations entre hommes et femmes en France, mais elles ne citent que des auteures radicales alors que la réalité est plus diverse.

(...) Depuis deux siècles, au nom de leur idéal féministe, des femmes et aussi des hommes demandent la justice, le respect et l’égalité. De manière non violente, patiente et persévérante, elles et ils veulent obtenir que femmes et hommes soient égaux, en dignité et en droits, et que ces droits soient appliqués. Elles et ils rêvent d’un monde sans prostitution, d’un monde où la sexualité sera au service de l’amour et non de la haine. On respecte les antiracistes ou d’autres personnes engagées pour un monde plus juste, avec Médecins sans frontières ou avec Amnesty international ; au contraire, on se moque des féministes, on les calomnie, on les méprise.

Parce qu’elles et ils mettent en question l’ordre établi sexiste, les féministes dérangent. Certains machistes les haïssent, d’une haine parfois meurtrière.
Aux États-Unis, des médecins ayant pratiqué des avortements légaux ont été assassinés parce que le droit d’avorter, l’une des clés de la liberté des femmes, n’est pas encore admis par tous. Le 6 décembre 1989, à l’École polytechnique de Montréal, un homme a massacré quatorze femmes en criant : " Je hais les féministes ! "

...

mercredi 20 décembre 2000,
des articles du bureau,
par Isabelle Alonso

Reçu ceci sur le mail...

Il faudrait songer à traîner Philippe de Gaulle devant les tribunaux pour ses propos affligeants (Le Monde du lundi 18/12)...

Cordialement

Ma réponse :

Pauvre Philippe de Gaulle ! ...

Philippe, donc, tient sur les femmes les propos suivants (cités dans Libération du 13/12/2000) :

  "Toutes les découvertes, c’est l’homme, parce que c’est lui qui a l’imagination créatrice. La femme subit un monde qu’elle n’a pas fait."

J’aurais tendance à ajouter qu’en plus du monde que nous n’aurions pas fait (au fait, qui FAIT le monde, sinon les femmes ? mais bon, ne surmenons pas l’intellect d’un militaire de carrière...) nous subissons l’intensité de la brillance intellectuelle de ce fleuron du sexe convexe qu’est Philippe de Gaulle, et ça ne fait qu’ajouter à l’épreuve....


Ce n’est pas tout ! Il dit aussi :

  "L’obstétrique et la gynécologie sont devenues des domaines sérieux à partir du moment où les hommes s’en sont mêlés."

Avant que les hommes s’en mêlent, les femmes faisaient les enfants. Pendant que les hommes s’en mêlaient, elles ont continué. Et après que les hommes s’en soient mêlé, elles les font toujours ! Mais c’est pas sérieux ! Ce sont les hommes qui rendent la mise au monde des enfants ’’sérieuse’’. Avec les femmes, ça reste futile, frivole, voire rigolo ! Eh, l’amiral, si tu allais te mêler de l’hélice du porte-avion homonyme de ton papa, hein ? Que ça devienne un peu sérieux ! Ils ont besoin de toi, de ton esprit éveillé, de ta curiosité aventureuse ! Laisse les femmes faire les enfants pas sérieusement, on se débrouille très bien sans l’armée en général et les amiraux en particulier. Et va où le devoir t’apelle ! Va aider les pauvres malheureux fournisseurs de l’armée à claquer l’argent des contribuables. Je sais, ça doit être déprimant de ne pas avoir une guerre à perdre, on doit le trouver long, le temps de paix... Alors on pense sous soi, c’est inévitable... Et on sait pas se taire, quand on est de la grande muette...


De l'historique des chiennes de garde :

Le déclencheur : les attaques contre des femmes publiques

(...) A l’issue de l’Assemblée Générale extraordinaire du 02 04 05, un nouveau bureau a été élu à l’unanimité. Il se compose de Emmanuelle (présidente), Isabelle.C (vice présidente), Severine (Trésorière), Laurence (secrétaire générale), Katie, Yanne, Isabelle.V, Celine, Mathieu (membres du bureau)

(voir le rapport moral, le rapport d’activité et le communiqué de la nouvelle présidente)


De Sauver sa peau,
Une leçon de survie. Une leçon de vie.

Quand un groupe en domine un autre, il trouve toujours des excuses, et elles sont rarement à son désavantage, tant qu’à faire ! Aux yeux du dominant, les dominés sont moins intelligents, moins bons, moins cultivés, moins tout. C’est comme ça que pendant des siècles, les filles ont été considérées comme un accident de la nature, à mi-chemin entre l’homme et la bête. Parce que nous étions vaincues, on nous a convaincues que nous étions faibles, mal foutues, stupides et que donc nous méritions notre triste sort.

Chez nous, en Europe occidentale, ...

En ce qui concerne la supériorité physique, en revanche, les choses sont différentes. Non seulement la supériorité physique masculine apparaît comme une réalité incontestable, mais son affirmation systématique est un élément constitutif de l’identité masculine. Etre un homme, c’est bien sûr faire ces choses que les hommes sont fiers de faire avec leur zizi : pipi debout et bander du bout. Décliner pissance et puissance (!). Ça mange pas de pain. Qu’ils pissent debout, on s’en fout. Qu’ils bandent, ça nous arrange. Mais c’est d’abord et avant tout le fait d’être physiquement plus fort qu’une femme qui les structure dans leur virilité. Vous me direz tout ça est très relatif. ...


- Bombardement médiatique -

La justice danoise a déjà rejeté des plaintes similaires


PARIS (AFP) - Quelques dizaines de personnes se sont rassemblées jeudi à Paris pour interpeller les candidats à la présidentielle sur le sort du journaliste Guy-André Kieffer, disparu en Côte d'Ivoire, et de son collègue Fred Nérac, disparu en Irak.

LONDRES (AP) - Le gouvernement britannique a offert jeudi 36 milliards de livres sterling (53 milliards d'euros) supplémentaires sur quatre ans pour l'Irlande du Nord à condition que les partis catholiques et protestants s'accordent sur la formation d'un gouvernement mixte avant la date-butoir de lundi.

ZERMATT (AP) - Une Suissesse a perdu ses trois maris guides de montagne en l'espace de quatre ans.

Le dernier est décédé la semaine dernière à l'âge de 34 ans après avoir été emporté par une avalanche alors qu'il faisait du ski hors-piste avec deux clients.

L'homme était très apprécié de ses collègues, a expliqué jeudi à l'AP la présidente de l'association des guides de Zermatt, Bettina Sulliger-Perren. Selon plusieurs médias alémaniques et romands, le défunt laisse derrière lui son épouse enceinte de plusieurs mois.

La jeune femme avait déjà perdu ses deux précédents maris à la montagne. Le premier, un aspirant guide, a perdu la vie en 2003 à Gondo, alors qu'elle était enceinte. Le deuxième, un guide de Zermatt, est décédé l'année suivante sur une montagne de la région.


PARIS (Reuters) - Le ministre de la Justice Pascal Clément va proposer le recrutement de 240 juges de proximité supplémentaires cette année, qui viendraient s'ajouter aux 582 juges de proximité déjà en poste dans 333 juridictions, annonce la place Vendôme dans un communiqué.

Quelque 120 dossiers de candidatures seront examinés par le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) en avril et 120 autres avant la fin de l'année. Le CSM peut rejeter les candidatures.

Arrivés en septembre 2003, les juges de proximité sont nés d'une promesse électorale du candidat Chirac. Recrutés parmi les citoyens qui maîtrisent le droit, ils siègent après douze jours de cours, une formation et parfois des stages probatoires.

Ils traitent aujourd'hui les contentieux civils dont l'enjeu va jusqu'à 4.000 euros (au lieu de 1.500 au départ), les contraventions notamment pour la circulation routière et siègent désormais comme assesseurs dans les tribunaux correctionnels pour les affaires pénales.

Alors que les syndicats de magistrats se montrent très critiques envers ces juges et estiment que leur intervention génère de nombreux incidents, Pascal Clément a assuré dans un communiqué que cette institution fonctionnait bien.

Au cours des neuf premiers mois de 2006, ils ont terminé le traitement de 64.000 affaires civiles contre 31.000 à la même période en 2005. Au plan pénal, ils ont traité 319.651 affaires en 2005.


Selon le ministère, 43% des juges de proximité en fonction actuellement appartiennent à des professions libérales juridiques et judiciaires, 39% sont des juristes d'entreprises et 8,47% sont d'anciens magistrats.

PARIS (AP) - Le tribunal correctionnel de Paris a débouté jeudi les organisations musulmanes qui poursuivaient "Charlie-Hebdo" pour "injure envers un groupe de personnes en raison de sa religion" à la suite de la publication de caricatures de Mahomet en février 2006.

PARIS (Reuters) - Le tribunal correctionnel de Paris a relaxé jeudi le directeur de Charlie Hebdo, Philippe Val, qui était poursuivi pour "injures raciales" après la publication en 2006 de trois caricatures du prophète Mahomet.

Les juges ont suivi le parquet qui avait requis cette relaxe lors de l'audience, en février. Charlie Hebdo avait alors reçu le soutien de nombreuses personnalités, dont François Bayrou, François Hollande et Nicolas Sarkozy, qui figurent pourtant parmi les cibles favorites des caricaturistes de Charlie Hebdo.

Les juges ont estimé que les caricatures relevaient de la liberté d'expression et ne s'en prenaient pas à l'islam mais aux intégristes.

Sur les trois dessins concernés, les juges ont estimé que celui qui représentait Mahomet portant une bombe dans son turban était, "pris isolément, de nature à outrager les adeptes de cette religion (l'islam)", mais qu'il devait être resitué dans le contexte plus général du magazine qui traitait de l'intégrisme religieux.

En conséquence, même si ce seul dessin est en lui-même "choquant ou blessant pour les Musulmans, il n'y a pas de volonté délibérée de les offenser", a ajouté le tribunal.


L'ensemble du magazine a participé au débat public sur le sujet, concluent les juges.

Ce jugement est parmi les premiers en Europe à traiter directement de la question soulevée par des dessins initialement publiés en 2005 au Danemark par le quotidien Jyllands-Posten.

Ils avaient provoqué une vague de violences dans le monde musulman et un boycottage des produits danois par de nombreux pays. La justice danoise a déjà rejeté des plaintes similaires.

La poursuite visant Charlie Hebdo avait été engagée par la Grande mosquée de Paris, l'Union des organisations islamiques de France et la Ligue islamique mondiale, qui estiment que l'hebdomadaire satirique a insulté tous les croyants musulmans.

Ils estimaient que les dessins publiés par Charlie Hebdo constituent des "injures publiques envers un groupe de personnes en raison de leur appartenance à une religion", délit en théorie passible de six mois de prison et de 22.500 euros d'amende.

Sur les trois dessins visés par la poursuite, deux publiés en 2005 au Danemark montrent, pour l'un, le prophète Mahomet avec une bombe dans son turban, pour l'autre, le même personnage accueillant des kamikazes au paradis et déclarant : "Stop, on est à court de vierges".

Le troisième dessin attaqué, oeuvre du dessinateur Cabu et publié en couverture de Charlie Hebdo, montre, avec un titre "Mahomet débordé par les intégristes", le prophète qui se voile les yeux et dit : "C'est dur d'être aimé par des cons".

PARIS (AP) - Le Conseil français du culte musulman (CFCM) assure jeudi ne pas être surpris par la relaxe de "Charlie-Hebdo" dans l'affaire de la publication des caricatures de Mahomet et indique qu'il réunira ses "instances afin de prendre une décision sur l'éventuelle suite à donner" au jugement du tribunal correctionnel de Paris.

Dans un communiqué, le CFCM explique qu'"en jugeant dans ses attendus qu'une des caricatures 'laissait clairement entendre que la violence terroriste serait inhérente à la religion musulmane' et que 'ce dessin par sa portée était de nature à outrager l'ensemble des musulmans'", le tribunal "a largement justifié l'action en justice intentée" par ses différentes composantes.

Estimant que la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris a condamné "judiciairement l'amalgame entre terrorisme et Islam", le CFCM affirme que cette décision de justice "constitue pour l'avenir un avertissement formel contre les agressions de ce type".

L'instance de représentation des musulmans dénonce également "l'énorme pression médiatico-politique qui s'est manifestée dans ce procès en faveur des caricaturistes de 'Charlie-Hebdo'" et ce, "malgré le droit légitime des musulmans de se sentir blessés par la violence délibérée et raciste des publications traitant de manière indigne les fidèles musulmans dans le strict sillage de l'islamophobie ambiante faisant l'amalgame entre terrorisme et Islam".


- Relaxe pour Charlie hebdo -

Un juge allemand désavoué


PARIS (AP) - Jacques Chirac met en garde dans un avertissement à ses successeurs contre "l'illusion" de construire l'Europe sans le moteur franco-allemand, dans l'avant-propos de "Mon combat pour le monde", un recueil de discours de politique internationale à paraître vendredi aux éditions Odile Jacob.

"Ceux qui nourriraient l'illusion que l'on peut construire l'Europe sans avoir assuré le moteur franco-allemand se tromperaient et tromperaient les Français", estime le président sortant dans cette préface, dont "Le Monde" publie mercredi des extraits.

"L'Europe est ainsi faite que rien n'avance de façon déterminante qui n'ait été au préalable mûri par l'Allemagne et la France ensemble, et que tout est possible dès lors que nos deux pays savent concevoir une ambition européenne commune", rappelle Jacques Chirac.

Nicolas Sarkozy est partisan d'un "axe franco-allemand aussi fort, mais moins exclusif", tandis que Ségolène Royal veut redonner au couple franco-allemand "la force d'initiative qu'il a perdue" et François Bayrou est partisan d'une Europe à plusieurs cercles. AP

PARIS (AP) - Des ordres ont été donnés aux CRS afin qu'ils évitent de pratiquer des contrôles dans des endroits sensibles de banlieue, a affirmé jeudi le syndicat UNSA Police, majoritaire chez les gardiens de la paix et les CRS et classé à gauche.

"Une note du 7 mars émanant de la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de l'Essonne demande qu'aucun contrôle ne soit fait autour des gares SNCF du département", affirme Joaquin Masanet, le secrétaire général du syndicat. Selon lui, des instructions similaires ont été données dans d'autres départements, dont la Seine-Saint-Denis.

"C'est une absurdité: on demande aux policiers de ne rien faire et après on s'étonne que cela devienne des zones de non-droit. Je n'accepte pas que l'on demande à des fonctionnaires de ne pas se rendre dans telle ou telle rue", a-t-il déploré.

BERLIN (AFP) - Une juge allemande a refusé d'accorder le divorce immédiat à une femme d'origine marocaine battue par son mari, en se référant au Coran, un jugement qui a fait l'effet d'une bombe jeudi en Allemagne.

"Où vivons-nous en fait? Une juge autorise les coups entre époux... et se réfère au Coran", s'offusque sur un quart de page de sa Une le quotidien le plus lu d'Allemagne, Bild.

Le Conseil central des musulmans en Allemagne a immédiatement réagi, estimant que la juge "aurait dû se référer à la Constitution allemande et non au Coran". Il a rappelé que, dans l'islam aussi, la violence et les mauvais traitements, quelque soit le sexe, étaient des motifs de divorce.

"Au nom du peuple: les coups sont autorisés": le quotidien de gauche Taz publie pour sa part en première page une partie du verset 34 de la 4e sourate du Coran, et la traduit comme suit: "Si vous craignez que quelque femme se rebelle, alors menacez-la, rejetez-la dans le lit conjugal et battez-la!"

D'après des experts du Coran, l'expression "battez-là" est cependant interprétée de manière différente, plus ou moins littérale, selon les traductions.

Un tribunal de Francfort (ouest) a approuvé mercredi un recours déposé par l'avocate de la femme âgée de 26 ans et mère de deux enfants, visant à dessaisir la juge allemande. Un nouveau juge va se saisir de l'affaire.

La classe politique allemande toutes couleurs confondues, a désavoué la juge.

"Quand le Coran est élevé au-dessus de la loi fondamentale allemande, alors il ne me reste plus qu'à dire: bonne nuit, Allemagne!" s'offusque dans la Bild le secrétaire générale de la CDU, Ronald Pofalla (Union chrétienne-démocrate, au pouvoir au sein de la grande coalition).

Ces arguments "sont tellement insupportables qu'ils ne sauraient en aucun cas être pris en considération, même sous le point de vue d'une éventuelle interprétation du droit et de la loi", a fustigé sur le journal en ligne Spiegel le ministre de l'Intérieur de Bavière (sud), Günther Beckstein (CSU, parti frère de la CDU).

La loi ici punit l'auteur de tels mauvais traitements et menaces pour +coups et blessures+, a relevé le vice-président du groupe parlementaire des Verts Hans-Christian Ströbele.

La victime avait signalé en mai à la police que son mari, également d'origine marocaine, la battait régulièrement et avait menacé de la tuer. Elle avait déposé en octobre une demande de divorce immédiat, estimant qu'il était un danger pour elle, même si le couple était déjà séparé.

Mais une juge du tribunal lui avait donné peu d'espoirs que sa demande aboutisse, expliquant dans une lettre que, selon elle, la loi islamique permettait à un homme de battre sa femme.


"Il n'est pas inhabituel que l'homme exerce son droit de punir sa femme" au sein des couples arabes, avait notamment écrit la magistrate, ajoutant que le couple s'était marié en 2001 "selon les lois islamiques".

La juge citait également des versets du Coran qui, selon elle, donnaient à un homme le droit de s'estimer atteint dans son honneur si sa femme n'était pas chaste.

Elle avait suggéré à la femme d'attendre le délai légal en Allemagne d'un an de séparation, en mai prochain, pour faire une demande de divorce.

"La juge considère apparemment que ma cliente n'est pas chaste car elle a adopté le style de vie occidental", a déclaré Me Becker-Rojczyk à l'édition en ligne du magazine Der Spiegel.






Bild.de, Aktuelle Nachrichten, 22. März 2007 13:27:06


France 2 du 21 au soir, « un bébé ours rejeté par sa mère, un soigneur l'a recceuilli contre l'avis des défenseurs des animaux » :






- « On » demande aux policiers français de ne rien faire -

Selon l'Ined, les immigrées n'y sont « presque pour rien »


MARSEILLE (AFP) - Un automobiliste de l'Hérault, âgé de 54 ans, a fait sept kilomètres à contresens sur l'autoroute A9, à la sortie de Montpellier, pour rejoindre la bretelle qu'il avait ratée, a-t-on appris mercredi auprès des gendarmes.

La collision a été évitée "par miracle", selon eux.

L'automobiliste a commencé par faire demi-tour à la barrière de péage de Saint-Jean de Védas (Hérault). Voulant rouler à droite, il s'est retrouvé à contresens sur la file de gauche.

Pour emprunter la bretelle qu'il avait ratée, il n'a pas hésité à couper la route aux camions et voitures qui arrivaient.

Les caméras de surveillance ont permis son identification plusieurs jours après les faits qui remontent au 13 mars, ont indiqué les gendarmes qui l'ont interpellé à son domicile. L'homme, dont l'identité n'a pas été révélée, a reconnu qu'il conduisait sous l'emprise d'anti dépresseurs. Son véhicule a été saisi et il sera convoqué prochainement devant la justice pour mise en danger d'autrui et conduite en sens interdit.

2.500 véhicules/heure circulent sur l'autoroute A9.

PARIS (AFP) - Le taux de fécondité des Françaises, qui place la France au premier rang des pays européens avec deux enfants par femme, est fort peu lié à la présence des immigrées, très minoritaires parmi les femmes en âge d'avoir un enfant, indique une étude de l'Ined, à paraître jeudi.

La France, qui est passée de 1,7 enfant par femme en 1995 à 2 aujourd'hui, "n'a pas eu besoin de l'Outre-mer, qui n'ajoute que 0,02 enfant au taux de fécondité national", ni des immigrées, dont l'apport au taux de fécondité reste "modeste (+0,1 enfant)", explique l'Institut national d'études démographiques (Ined).

L'Ined bat ainsi en brèche l'idée que "le niveau de fécondité de la métropole est fortement gonflé par l'immigration", une idée qui traduit "la hantise d'un rapport de forces numérique entre Français et étrangers qui deviendrait défavorable aux premiers".

La participation des étrangères à la natalité de la France est certes "importante" avec, en 2006 comme en 2005, environ "100.000 naissances sur 800.000 de mère étrangère, dont la moitié d'unions mixtes".

Mais leur contribution au taux de fécondité (nombre d'enfants par femme) est jugée "faible" par l'Ined.

"Imaginons 75 Françaises avec une moyenne de deux enfants par femme et 25 étrangères avec la même moyenne: ces dernières contribueront aux naissances dans une proportion de 25%, mais sans rien modifier au taux de fécondité", explique l'Ined.

Pour que les étrangères contribuent fortement au taux de fécondité, et pas seulement aux naissances, il faudrait à la fois qu'elles représentent "une part importante des mères et que leur fécondité soit très supérieure à la moyenne", poursuit l'Institut.

Or, si les étrangères font en moyenne 1,5 enfant de plus que les Française (3,3 contre 1,8), elles restent minoritaires parmi les femmes en âge d'avoir un enfant (7%). "Le surcroît de fécondité qui en résulte", résume l'Ined, "ne dépasse guère un dixième d'enfant".

Si l'on passe des "étrangères" aux "immigrées", incluant les étrangères devenues Françaises, "la contribution aux naissances progresse car les immigrées représentaient en 2004 environ 15% des femmes ayant accouché dans l'année", poursuit l'Ined.

Mais l'effet sur le taux de fécondité est "plus limité": les immigrées naturalisées, "dont l'arrivée est souvent ancienne ou à un âge précoce, pratiquent davantage les unions mixtes et se rapprochent des Françaises de naissance par leur comportement de fécondité: 2,1 enfants en moyenne, contre 2,6 pour l'ensemble des immigrées (ndlr: naturalisées et non naturalisées) et 3,3 pour les étrangères", constate l'Ined.

Par ailleurs, croire que la position de la France au premier rang des taux de fécondité en Europe s'explique par l'immigration supposerait qu'il y ait moins d'immigration ailleurs.

"Or, la plupart de nos voisins ont accueilli en dix ans bien plus de migrants que la France: leur population ne croît chaque année que par la migration, alors qu'elle n'explique chez nous que le quart de la croissance", note l'Ined.

La fécondité de l'Europe est proche de 1,5 enfant par femme. "Limitée aux nationaux, elle reculerait encore, si bien que les écarts avec la France, loin de se combler, se creuseraient", explique l'Institut.

« La bite des noirs est responsable de la famine en Afrique »
Vive polémique autour de la phrase que l’animateur français Pascal Sevran a écrite dans son dernier livre
vendredi 8 décembre 2006,
afrik.com


L'animateur Pascal Sevran accusé de racisme et d'"éloge de l'eugénisme"
LE MONDE.FR avec AFP et Reuters, le 08 Décembre 2006

Extrait : Ses propos sur l'Afrique – "La mort est au bout de leur bite" – provoquent une vive polémique. Des associations réclament son exclusion du service public. Dans le Privilège des jonquilles, son dernier livre, l'animateur de télévision Pascal Sevran écrit : "Le Niger. Safari-photo insoutenable. Des enfants on en ramasse à la pelle dans ce pays (est-ce un pays ou un cimetière ?) où le taux de fécondité des femmes est le plus élevé au monde. Neuf enfants en moyenne par couple. Un carnage. Les coupables sont facilement identifiables, ils signent leurs crimes en copulant à tout-va. La mort est au bout de leur bite. Ils peuvent continuer puisque ça les amuse...


L'Humanité du 10 mai 2006
Sarkozy brandit le péril jeune

Justice. Le ministre de l’Intérieur s’apprête à réformer l’ordonnance de 1945 sur la justice des mineurs, en privilégiant le répressif au détriment de l’éducatif.

Extrait : « Haro sur les jeunes ! »


- Un rapport avec le fantasme du « péril jeune » ? -

March 21, 2007

Prison ferme en appel après une relaxe en première instance


PARIS (AP) - Voici les résultats des deux tirages du Loto de mercredi.

Premier tirage: 15-20-23-26-34-46 complémentaire 19

Deuxième tirage: 9-12-15-38-39-48 complémentaire 1


PORT BLAIR, Inde (Reuters) - Des milliers de personnes affluent au domicile d'un policier indien, à Port Blair, sur les îles Andaman, pour prier devant deux portraits de Jésus Christ, qui auraient "saigné" ces deux dernières semaines.

Eric Nathaniel, a remarqué un fluide rouge, qu'il a pris pour du sang, s'écoulant d'un portrait de Jésus dans sa maison, il y a quinze jours.

"Nous avons allumé des cierges et nous avons prié toute la nuit et le sang a séché puis a recommencé à s'écouler des mains et du coeur (de Jésus) sur un autre portrait", a-t-il déclaré mercredi à Reuters.

La peinture rouge utilisée dans ces portraits peut fondre en raison de l'humidité, mais les fidèles arrivent par bateau d'Andaman et de Nicobar pour prier, ont déclaré les autorités.

Un des portraits a été temporairement déplacé à l'évêché pour être exposé au public, la police ayant du mal à contrôler la foule.


AMSTERDAM, Pays-Bas (AP) - Un voleur néerlandais à Amsterdam a poursuivi un touriste français jusque dans un commissariat, ce qui a permis de l'arrêter sur le champ, a rapporté la police mercredi.

Le malfaiteur a d'abord tenté de saisir le sac de sport du jeune homme mais celui-ci a résisté et s'est précipité vers un poste de police tout proche, l'individu à ses trousses.

Le voleur "s'est rendu compte trop tard" qu'il était entré dans le poste, a précisé Wilma Verheij, porte-parole de la police. Lorsqu'il a compris son erreur, il a tenté de fuir, mais a été rapidement appréhendé par les forces de l'ordre.

DOUAI (AFP) - Un homme et son ex-concubine, relaxés en première instance après 22 mois de détention provisoire, ont été condamnés mercredi à Douai en appel pour des agressions sexuelles commises sur les enfants de la femme, et sont décidés à aller jusqu'en cassation pour "prouver" leur "innocence".

Condamnés à quatre ans de prison dont deux ans ferme, les deux prévenus ne retourneront pas en prison, leur détention provisoire et le jeu des remises de peine couvrant la détention ferme prononcée. A l'audience à huis clos le 7 mars devant le cour d'appel, l'avocate générale avait requis cinq ans d'emprisonnement dont trois ferme.

En larmes, visiblement très secoué, l'homme, âgé de 35 ans, s'est dit "K.O., lessivé" mercredi après la lecture de la décision. "La justice n'a pas voulu reconnaître ses erreurs", a-t-il ajouté, soulignant sa volonté de se pourvoir en cassation, comme son ancienne compagne, absente de Douai mercredi.

Incarcérés à partir de janvier 2003 après que les trois enfants de la femme -âgés de cinq, huit et dix ans au moment des faits- eurent raconté à leurs assistantes maternelles avoir été violés par eux en 2002, les ex-concubins avaient finalement été poursuivis pour agressions sexuelles.

Maintenus en détention jusqu'en octobre 2004, ils avaient été relaxés en première instance par le tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) en septembre 2006, mais le parquet avait fait appel.

"Je vais me battre, je vais faire un deuxième scandale d'Outreau", a déclaré le condamné, promettant notamment de "faire toutes les télés pour prouver (son) innocence". "Je m'en fous de leurs sous (d'éventuelles indemnisations pour la détention provisoire, ndlr), je veux ma relaxe", a-t-il dit.

"Je récupère la garde de mes enfants (qui n'étaient pas les victimes de cette affaire, ndlr), et pourtant je suis condamné", s'est-il aussi étonné.

"La vérité du dossier, c'est qu'il n'y a aucun élément suffisant pour reconnaître leur culpabilité", a commenté son avocat Me Antoine Deguînes, soulignant que "sous le coup de cette décision, on (pouvait) avoir envie de faire un mauvais procès à la justice".

S'étonnant que le quantum de la peine ne soit "pas en rapport" avec les faits pour lesquels sa cliente a été condamnée, Me Emmanuel Riglaire, l'avocat de la femme qui a perdu la garde de ses enfants, a estimé qu'il s'agissait "seulement" de couvrir la détention provisoire.

"On efface, on nettoie le dossier", a-t-il ajouté.

En revanche, pour Catherine Champrenault, avocate générale chargée des relations avec la presse, "il était légitime que la justice pénale se penche à nouveau sur cette affaire douloureuse et difficile".

"Ce serait faire injure à la cour d'appel de penser qu'elle agit par réaction et pour éviter je ne sais quel naufrage, qui, en l'occurrence, n'est pas avéré", a-t-elle poursuivi.

Détenue dans la même cellule que Myriam Badaoui, mère incestueuse et fabulatrice de l'affaire d'Outreau, la prévenue s'était un temps accusée et avais mis en cause son compagnon, qui a toujours clamé son innocence.

PARIS (AFP) - Alors que la réforme de la justice après Outreau est critiquée de toutes parts, les représentants de Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy et François Bayrou ont promis vendredi une transformation en profondeur de la procédure pénale, passant par une limitation de la détention provisoire.

Même si la justice n'est pour l'instance pas au coeur du débat présidentiel, les représentants des candidats ont été unanimes vendredi à souhaiter une réforme d'ampleur, lors d'un débat à Paris devant les bâtonniers de province.

(...) Déjà accusée de manquer d'ambition par rapport aux recommandations de la commission d'enquête sur l'affaire de pédophilie d'Outreau, la réforme présentée par Pascal Clément a été amputée début mars de dispositions phares après une censure du Conseil constitutionnel.

"Une occasion gâchée", a estimé M. Vallini, qui a présidé la commission Outreau. "Les circonstances politiques n'étaient pas réunies pour faire une grande réforme", a reconnu l'ancien ministre Patrick Devedjian. "Avant même de se lancer dans une nouvelle réforme, nécessaire, qu'on prenne le temps de discuter sérieusement", a insisté le député UDF Hervé Morin.

...


- Très certainement la saison 3 -


« On ne m'a pas dit pourquoi »


BORDEAUX (Reuters) - Le commissaire du gouvernement a de nouveau demandé à la Cour administrative d'appel de Bordeaux d'annuler la condamnation de la SNCF pour son rôle dans la déportation de Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.

La condamnation visée a été prononcée le 6 juin dernier par le tribunal administratif de Toulouse...

(...) Décision en délibéré au 27 mars.


JERUSALEM (AP) - Le ministre israélien des Finances, entendu mardi pendant plus de sept heures pour une affaire de détournement de fonds, est soupçonné d'avoir pioché dans cet argent pour éponger les dettes de jeux d'un de ses fils, ont rapporté mercredi les médias israéliens.

Selon ces informations, Avraham Hirchson aurait reçu des enveloppes d'argent liquide pour plusieurs millions de shekels. Aucune preuve ne vient étayer ces allégations.

(...) Les ennuis d'Avraham Hirchson sont la dernière affaire judiciaire en date touchant la classe politique israélienne. Le président Moshe Katsav risque ainsi une mise en examen pour viol et agression sexuelle, et le Premier ministre Ehoud Olmert pourrait faire l'objet d'une enquête pénale sur son rôle dans la vente d'une des plus grandes banques du pays.

LYON (AFP) - Le recteur de l'académie de Lyon, Alain Morvan, dont le remplacement a été annoncé mercredi en conseil des ministres, s'est dit "Kärcherisé" et a assuré prendre cette "sanction" comme "un honneur qui justifie les combats que j'ai menés".

Sans citer le nom du ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, qu'il estime responsable de son limogeage, le recteur faisait allusion à l'expression que M. Sarkozy avait employée lors d'un déplacement en banlieue en 2005.

"Il ne s'agit pas d'une mutation, mais d'une sanction, une révocation", a jugé le recteur devant quelques journalistes.

"Je quitte cette académie le coeur lourd mais serein, et surtout la tête haute. Aujourd'hui, c'est une grande journée, pour le négationnisme, l'extrême-droite, l'antisémitisme et les adversaire de la laïcité. C'est surtout une grande journée pour moi (qui considère ma révocation) comme un honneur qui justifie les combats que j'ai menés", a-t-il poursuivi.

Alain Morvan avait pris des positions hostiles à la création du lycée-collège musulman Al-Kindi à Décines (Rhône).

Il était par ailleurs monté en première ligne contre les propos du numéro 2 du FN Bruno Gollnisch, condamné en janvier à Lyon à trois mois de prison avec sursis pour des propos controversés sur les chambres à gaz.


Sans citer de nom de ministres, le recteur a indiqué qu'on "m'a dit de me taire, mais on ne m'a pas dit pourquoi. J'exaspérais un certain nombre de gens".

"Il y avait une insistance très forte de l'Intérieur pour que l'Education nationale baisse le genou. Mon tort a été de croire que l'Education nationale ait pu s'exprimer en tant que tel sur ce dossier", a précisé M. Morvan.

Le recteur a affirmé avoir reçu des messages de soutien des présidents des universités Lyon I et Lyon II, d'associations étudiantes, de proviseurs, de parents d'élèves et d'élus, parmi lesquels le président (PS) de la région Rhône-Alpes, Jean-Jack Queyranne.

Limogé après cinq ans à Lyon, Alain Morvan, 62 ans, doit retrouver sa chaire de professeur des Universités, en anglais. Roland Debbasch, actuel directeur général de l'enseignement scolaire au ministère, le remplacera.

Le cabinet du ministre de l'Education nationale, Gilles de Robien, a expliqué son limogeage par des "manquements multiples à l'obligation de réserve" et des "commentaires de décisions de justice".

- « On » m'a dit de me taire -

« Nous préférerions que l'attention des visiteurs se porte sur nos voitures »


AFP - Une "Miss" espagnole perd sa couronne pour avoir caché qu'elle était mère

Quatorze jours après avoir été élue Miss Cantabrie (nord de l'Espagne), Angela Bustillo, a été dépossédée de sa couronne pour avoir occulté au jury qu'elle était mère, ce qui a suscité des critiques de la gauche et de l'Institut de la femme. "La maternité ne suppose aucune limitation physique, intellectuelle ou liée au travail pour les femmes, et toute conception en faisant un obstacle est discriminatoire", a critiqué lundi l'Institut de la femme.

SEOUL (Reuters) - Les constructeurs automobiles sud-coréens envisagent de réduire le nombre d'hôtesses légèrement vêtues présentes au Salon automobile de Séoul pour que les visiteurs s'intéressent moins aux courbes féminines qu'à celles de leurs berlines.

Le Salon, qui ouvre en avril, attire généralement des milliers d'hommes, qui en profitent pour mitrailler les jeunes mannequins avec leur appareil photo. Images qui ont vite fait de circuler sur internet.

"Nous préférerions que l'attention des visiteurs se porte sur nos voitures plutôt que sur nos séduisantes hôtesses", a déclaré le porte-parole de Hyundai Motor, Jake Lang.

Le constructeur coréen, qui dévoilera plusieurs nouveaux modèles et un véhicule concept baptisé QarmaQ, engagera cette année moins de mannequins que lors des précédentes éditions, tout comme sa filiale Kia. Hyundai, Kia y compris, est le sixième constructeur automobile mondial.

Les hôtesses de Renault Samsung Motors troqueront cette année leur minijupe pour un tailleur et seront équipées d'ordinateur portable pour pouvoir répondre aux éventuelles questions des visiteurs, a expliqué un responsable du groupe.





Les cadres remettent en cause leur relation à l'entreprise
Par La Tribune, 20 mars

Selon une étude réalisée par le cabinet Gatard &Associés pour Quincadres, les cadres français expriment aujourd'hui un certain malaise dans leur quotidien. Les 30-50 ans seraient les plus en décalage avec leur entreprise.
Quincadres n'y pas par quatre chemin. En intitulant une étude rendue publique ce matin "Cadres français: chronique d'une rébellion annoncée", le cabinet spécialisé dans l'emploi des cadres seniors tire la sonnette d'alarme.

Les résultats de l'étude qualitative réalisée à sa demande par le cabinet Gatard &Associés, réalisée auprès d'un échantillon représentatif de 70 cadres, montre en effet que "les cadres ont le sentiment que l'intégralité du pouvoir est aux mains des financiers", qu'ils se "sentent devenus des exécutants vivant en permanence au centre de fortes tensions et exclus des décisions stratégiques" et "ressentent de la frustration et du stress", explique Olivier Spire, fondateur et PDG de Quincadres. Et celui-ci de poursuivre: "Loin de leur situation historique de médiateurs, ils sont devenus les amortisseurs de coups, ils disent être des fusibles et se trouver "entre le marteau et l'enclume"".

D'où la tentation de la "rébellion". Notamment chez les cadres âgés entre 30 et 50 ans qui sont dans la mouvance de la remise en question, indique l'étude. A la différence des moins de 30 ans qui sont "courtisés", "partis à l'étranger", voire "attirés par le secteur public", et des plus de 50 ans "rappelés sur la scène de l'emploi" et qui "passent majoritairement par des missions, même si les CDI augmentent".

...


- Des images qui ont vite fait de circuler sur internet -

Comme une lame de fond après les vaguelettes de janvier dernier


L'éloge de la justice chinoise par Royal fait des vagues
Le Figaro, 11 janvier 2007

La candidate PS a surpris en comparant les justices chinoise et française.

TOUT AU LONG de son voyage en Chine, Ségolène Royal a affiché sa volonté de « ne pas (se) poser en donneuse de leçons ». C'est au nom de cette attitude de « recherche de dynamiques positives » que, lors de sa conférence de presse finale, mardi, elle a donné acte à la justice chinoise de sa rapidité. « J'ai rencontré un avocat qui me disait que les tribunaux chinois sont plus rapides qu'en France. Vous voyez : avant de donner des leçons aux autres pays, regardons toujours les éléments de comparaison », a-t-elle déclaré.

(...) Une balle dans la nuque

Le président du Conseil national des barreaux, Paul-Albert Iweins, note que « toute personne connaissant un minimum la justice chinoise sait qu'elle est terrible ». « N'oublions pas que, dans ce pays, des centaines voire des milliers de personnes sont condamnées à mort chaque année et que ce sont les familles qui paient la balle ! », renchérit Bruno Thouzellier, président de l'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire).

(...) Si la justice doit être rapide, la Chine est en effet un modèle du genre. Mais en dépit d'une avancée considérable du droit écrit depuis une génération, l'absence de transparence et de débat demeure flagrante.


PARIS (AFP) - Le recteur de l'académie de Lyon, Alain Morvan, qui avait pris des positions publiques sur la création du collège musulman Al-Kindi ou sur les démêlés judiciaires de Bruno Gollnisch, a été remplacé mercredi en conseil des ministres sur proposition du ministre de l'Education.

"Le ministre a proposé son départ" en raison de "manquements multiples à l'obligation de réserve" et de "commentaires de décisions de justice", a expliqué à l'AFP le cabinet de Gilles de Robien. M. Morvan "a l'habitude de commenter, ce qui est rare chez les hauts fonctionnaires", a-t-on ajouté.

"Au-delà, il a une tendance à faire comme si les valeurs de la République n'avaient qu'un défenseur: Alain Morvan", a-t-on poursuivi.


Allocution de Monsieur Pascal Clément,
garde des Sceaux, Ministre de la Justice

Signature du traité d’extradition
entre la France et la République populaire de Chine

Mardi 20 mars 2007

La France signe un traité d'extradition critiqué avec la Chine
LEMONDE.FR avec Reuters | 20.03.07
Le garde des sceaux, Pascal Clément, a signé, mardi 20 mars, un traité d'extradition avec la Chine, en présence du premier-vice ministre des affaires étrangères chinois, Dai Bingguo, qui inquiète les organisations de défense des droits de l'homme.

PARIS (Reuters) - La France est devenue officiellement mardi le troisième pays européen à signer un traité d'extradition avec la Chine, en dépit des vives critiques des organisations de défense des droits de l'homme.

DIPLOMATIE
La France doit signer un traité d'extradition avec la Chine
NOUVELOBS.COM | 20.03.2007
Le ministre de la Justice Pascal Clément a assuré que la Chine, critiquée par des associations de défense des droits de l'Homme pour ses violations des droits de l'Homme, avait apporté toutes les garanties nécessaires.

La honteuse coopération judiciaire avec la Chine
AgoraVox, le 21 mars 2007
Ce 20 mars 2007 a eu lieu dans une très grande discrétion médiatique la signature du traité d'extradition entre la France et la République Populaire de Chine, alors que ce pays est l'un des plus cruels en ce qui concerne les droits de l'Homme et la peine de mort.

PARIS, 20 mars (XINHUA) - Le vice-ministre chinois des Affaires étrangères Dai Bingguo, en visite en France, et le ministre français de la Justice Pascal Clément ont signé mardi à Paris un accord bilatéral sur l'extradition entre les deux pays.

L'accord établit une base juridique pour la coopération sino-française dans la lutte contre la criminalité, et est dans l'intérêt des deux pays et des deux peuples, selon des sources diplomatiques chinoises.

La signagure du traité est d'une importance particulière pour les relations bilatérales, a affirmé M. Clément dans son discours prononcé à la cérémonie de signature du document. Elle contribuera à "renforcer et à approfondir encore notre coopération judiciaire en matière pénale", a-t-il indiqué.

"La sécurité juridique qu'il instaure dans les processus d'entraide judiciaire fondera la confiance des magistrats de nos deux pays, lorsqu'ils auront à traiter des demandes d'extradition", a ajouté le ministre français.


- Un accord « soutenu par une forte volonté politique » -

Netcampagne : la bataille des « colleurs d'affiches »


PARIS (AP) - Jacques Chirac soutient Nicolas Sarkozy, mais fait le service minimum. Le président sortant a accordé son "vote" et son "soutien" au candidat UMP dans une brève déclaration -un peu plus de deux minutes- enregistrée dans le jardin d'hiver de l'Elysée. Le ministre de l'Intérieur quittera la place Beauvau lundi pour se consacrer à sa campagne.

PARIS (AFP) - Le président Jacques Chirac a annoncé mercredi qu'il apportait son "vote et son soutien" au candidat UMP à la présidentielle Nicolas Sarkozy, dans une courte déclaration télévisée enregistrée à l'Elysée.

Jacques Chirac a annoncé que Nicolas Sarkozy quitterait le ministère de l'Intérieur lundi 26 mars, pour "se consacrer pleinement" à la campagne présidentielle.

PARIS (AP) - Jacques Chirac met en garde dans un avertissement à ses successeurs contre "l'illusion" de construire l'Europe sans le moteur franco-allemand, dans l'avant-propos de "Mon combat pour le monde", un recueil de discours de politique internationale à paraître vendredi aux éditions Odile Jacob.

"Ceux qui nourriraient l'illusion que l'on peut construire l'Europe sans avoir assuré le moteur franco-allemand se tromperaient et tromperaient les Français", estime le président sortant dans cette préface, dont "Le Monde" publie mercredi des extraits.

"L'Europe est ainsi faite que rien n'avance de façon déterminante qui n'ait été au préalable mûri par l'Allemagne et la France ensemble, et que tout est possible dès lors que nos deux pays savent concevoir une ambition européenne commune", rappelle Jacques Chirac.

Nicolas Sarkozy est partisan d'un "axe franco-allemand aussi fort, mais moins exclusif", tandis que Ségolène Royal veut redonner au couple franco-allemand "la force d'initiative qu'il a perdue" et François Bayrou est partisan d'une Europe à plusieurs cercles. AP


Netcampagne, pour plus de détails voir Le Monde, le 21 mars :

Utilisation de pseudonymes multiples, copiés-collés d'argumentaires, piratages : sur le Web, les militants politiques investissent les espaces de discussion pour convaincre.

C'est ma fierté, plus de 40 000 commentaires. Une fantastique conversation. Avec l'augmentation de l'audience de ce blog et la politique, c'est devenu ingérable." Le 27 février, les internautes férus de politique sont stupéfaits, voire ironiques : Loïc Le Meur, l'un des plus célèbres blogueurs français, soutien affiché de Nicolas Sarkozy, annonce la fermeture des commentaires sur son blog. Depuis qu'il a révélé qu'il voterait pour le candidat de l'UMP, ce chantre du débat en ligne faisait l'objet de nombreux commentaires agressifs sur son blog, devenu une cible favorite des "e-militants" opposés à Nicolas Sarkozy. Depuis la mi-mars, le blogueur est revenu sur sa décision : il est de nouveau possible de déposer des réactions aux articles publiés sur son blog, mais elles sont désormais surveillées par des modérateurs, qui effacent les propos injurieux.

Depuis le début de la campagne, les militants politiques sont très actifs sur le Web.

(...) Le "collage d'affiche" transposé sur Internet consiste à copier le même argumentaire préécrit dans différents espaces de discussion en ligne. Mais la panoplie des outils du cybermilitant est vaste : utilisation de pseudonymes multiples pour commenter sous plusieurs identités, ouverture de comptes multiples avec différentes adresses email, recommandation d'articles favorables à son candidat, modification de l'adresse IP (équivalent de la "carte d'identité" d'un ordinateur sur Internet) pour voter plusieurs fois dans les sondages en ligne...

 • Le Front national soigne sa présence en ligne
 • Les partis prônent l'autonomie des e-militants
 • Les "communautés", des cibles de choix


- Là encore, ridicule -

Knut ne sera pas tué

WASHINGTON (AFP) - Le président américain George W. Bush s'est employé mardi à ne pas offrir à ses adversaires démocrates la tête d'un deuxième ministre éminent en moins de cinq mois et à ne rien céder des prérogatives attaquées de toutes parts par la nouvelle majorité au Congrès.

La Maison Blanche a ainsi refusé que ses membres déposent sous serment devant les commissions parlementaires enquêtant sur l'affaire qui paraît menacer de plus en plus le ministre de la Justice Alberto Gonzales.


AMSTERDAM (AP) - Les organisateurs d'un festival de rock heavy metal aux Pays-Bas ont obtenu l'autorisation pour une série de concerts en plein air cet été, à une condition: pas de jurons, ni de blasphèmes.

Le festival d'Elsrock avait déclenché un beau tollé l'an dernier lors de sa première édition à Rijssen (120km à l'est d'Amsterdam), petite localité ville où la pratique religieuse est très développée. Deux partis politiques conservateurs avaient dénoncé le heavy metal, musique caractérisée selon eux "par des paroles sur la mort et la décadence, avec des voix oscillant entre hurlements sataniques et grognements".


PARIS (AP) - Le mouvement des enseignants des collèges et lycées contre les suppressions de postes et le décret modifiant l'organisation de leur travail s'essouffle. Le mot d'ordre de grève lancé par plusieurs syndicats du second degré -dont le puissant SNES- a peu mobilisé mardi.

PARIS (AFP) - Le groupe Total s'est défendu mardi, devant le tribunal correctionnel de Paris, d'avoir joué le moindre rôle de gestion dans les heures de crise qui ont précédé le naufrage de l'Erika, niant du même coup toute responsabilité dans le drame.

(...) Mais, selon lui, le capitaine n'a à aucun moment mentionné à Total l'existence de fuites de pétrole à la mer


PARIS (AP) - Interrogé sur les relations entre la France et la Syrie, le maître de Damas Bachar El-Assad a jugé mardi soir que l'"on ne peut pas bâtir des relations entre deux pays sur des émotions personnelles".

La Syrie est isolée sur le plan international depuis l'assassinat du Premier ministre libanais Rafic Hariri, lequel était un ami proche du président français Jacques Chirac. Rafic Hariri a été tué le 14 février 2004 dans un sanglant attentat en plein centre de Beyrouth.

"Isoler la Syrie ne peut avoir de résultats positifs. Qui veut isoler la Syrie, s'isole lui-même des problèmes de la région", a estimé le président syrien sur France-2.

Bachar el-Assad, dont les propos étaient traduits de l'arabe, a noté que les relations avec la France sont interrompues "depuis 2004" et que "ça correspond à la durée de la rupture des relations politiques franco-syrienne. Ce n'est pas une bonne chose pour les relations entre nos deux pays".

Interrogé sur l'implication présumée de Damas dans l'assassinat de Rafic Hariri, Bachar El-Assad a répondu que "personne ne peut accuser sans preuve". "On ne peut pas bâtir des relations entre deux pays sur des émotions personnelles. Elles doivent l'être sur des réalités et des intérêts communs. Cette accusation est totalement inadmissible".

Damas, qui ne cesse de démentir toute implication dans cet assassinat, a mis fin à 29 ans de présence militaire au Liban en 2005 après les manifestations de masse qui ont suivi la mort d'Hariri.


PARIS (AP) - L'hebdomadaire "VSD" a été condamné mardi à 7.500 euros de dommage et intérêts pour diffamation envers l'homme d'affaires libanais Omar Harfouch, a-t-on appris mardi soir auprès de Me Jean-Marc Fedida, conseil du plaignant.

(...) L'affaire remonte à la participation de M. Harfouch, à l'émission de télé-réalité de TF1, "Sortez-moi de là, je suis une célébrité" à laquelle l'homme d'affaire libanais participait. A la même époque, l'hebdomadaire publiait un article intitulé "L'énigmatique Monsieur Harfouch"...

PARIS (AP) - Quand on jette un caillou dans l'eau, on entend parfois un "plouf", parfois un "plop". Des chercheurs français se sont très sérieusement penchés sur ce phénomène, montrant que la vitesse d'impact du caillou devait dépasser un certain seuil pour que l'on entende un "plouf" et que le bruit dépend aussi de la surface du caillou.

Une bille hydrophile (qui attire l'eau), par exemple une bille de verre parfaitement polie, ne fait qu'un petit "plop", même à une grande vitesse, alors qu'une bille hydrophobe (qui repousse l'eau), par exemple une bille recouverte d'un revêtement de silane de quelques nanomètres d'épaisseur, produit un gros "plouf" quelle que soit la vitesse d'impact.

Selon les chercheurs du Laboratoire de physique de la matière condensée et nanostructures (CNRS/Université Lyon I), qui ont travaillé pendant plus de six mois sur cette question l'an dernier, cette trouvaille pourrait s'avérer utile dans d'autres domaines.

(...) Il a aussi évoqué l'impact dans l'eau d'une torpille air-mer. "Il ne faut surtout pas d'air au bout de la torpille, sinon elle devient aveugle", a-t-il remarqué

(...) "Que de tels détails microscopiques déterminent des phénomènes macroscopiques était inattendu, car cela va à l'encontre des explications qui prévalaient jusqu'ici en physique pour décrire ces phénomènes", note le CNRS.


BERLIN (AFP) - Knut, un ourson polaire rejeté par sa mère dès sa naissance au Jardin zoologique de Berlin et sur le sort duquel les experts se divisent, ne sera pas tué, ont affirmé les responsables du zoo.

L'Allemagne s'est prise d'affection pour Knut, petite boule de poils blanche devenue une vedette après avoir failli mourir quand sa mère, l'une des ourses polaires en captivité au zoo berlinois, avait refusé de le nourrir, sans raison apparente. Son frère jumeau, aussi rejeté, n'avait pas survécu.

Vétérinaires, défenseurs des animaux et autres experts se divisent sur le sort qu'il faut lui réserver, tandis que les médias suivent avec attention le lent rétablissement de l'ourson soigné par Thomas Dörflein, qui s'occupe de lui depuis sa naissance.

"Le zoo doit tuer cet ourson", a lancé lundi dans le quotidien allemand Bild Frank Albrecht, spécialiste allemand de la défense des animaux, expliquant que Knut souffrira de "troubles du comportement pendant toute sa vie". Pour M. Albrecht, "le contact des mains humaines n'est pas adapté à l'animal, et représente même une grave infraction à la loi du monde animal".

"C'est n'importe quoi", a réagi André Schüle, vétérinaire en chef du zoo, après que des associations de défense des animaux eurent annoncé dans différents journaux que l'animal, né en décembre, devrait être euthanasié car désormais trop proches des humains. "Ces demi-vérités rassemblées me mettent en colère", a-t-il affirmé.

L'été dernier, un autre ours avait fait l'actualité pendant plusieurs semaines, lorsqu'il avait erré entre la Bavière (sud de l'Allemagne) et l'Autriche. Surnommé "Bruno" par les médias, il avait été tué après trois semaines de recherches, les autorités estimant qu'il représentait un danger pour la population.




Knut au zoo de Berlin - AFP/AFP/Archiv Zoo Berlin



- Nanterre n'a pas besoin de preuves pour condamner -