September 23, 2007

Les prisons françaises « ne sont pas à l'honneur de la France »


Zone interdite, dimanche 23 septembre
Rediffusion mercredi 26 septembre

Pour tenter d'appréhender ce qui se passe réellement derrière les murs des prisons, en mesurer les tensions et les problèmes, « Zone interdite » a posé ses caméras pendant six mois, de janvier à juin 2007, au sein de la maison d'arrêt d'Amiens. Entre 500 et 600 détenus - pour une capacité de 314 places - y purgent des peines de six mois en moyenne, encadrés par 140 surveillants et gradés de l'administration pénitentiaire. Prisonniers et surveillants, travailleurs sociaux, médecins, juges d'application des peines et enseignants racontent une cohabitation pas toujours facile. Un état des lieux circonstancié de la situation carcérale en France.

Rachida Dati, Garde des Sceaux, ministre de la Justice sera l'invitée de l'émission.


PARIS (AP) - Régulièrement pointées du doigt en France et dans l'Union européenne pour leurs conditions d'hygiène et de détention déplorables, les prisons françaises "ne sont pas à l'honneur de la France" et "ne sont pas dignes de notre pays", déclare la ministre de la Justice Rachida Dati dans l'émission "Zone interdite" devant être diffusée ce dimanche soir sur M6.

Rappelant qu'elle présentera une nouvelle loi pénitentiaire d'ici la fin de l'année, Mme Dati promet que le texte "contiendra de l'éducation". "Il faut beaucoup plus d'éducation dans nos prisons. Aujourd'hui, (elle) est obligatoire pour les mineurs de moins de 16 ans. Pour les autres, elle est aléatoire". Par ailleurs, le texte traitera "de la formation professionnelle, de la formation en alternance" et cherchera à "favoriser les conditions de réinsertion des détenus".

"La prison n'est pas un lieu de destruction sociale, mais un lieu où l'on exécute une sanction", juge Rachida Dati
qui note qu'il "faut savoir qu'un détenu ne peut pas élire domicile au centre pénitentiaire. Souvent, ils n'ont pas de papiers, pas de carte d'identité, pas le minimum de droits sociaux. Il est important peut-être de pouvoir élire domicile au centre pénitentiaire pour refaire une carte d'identité, pour pouvoir prendre des rendez-vous pour des emplois ou des formations". "Tout cela sera dans la loi pénitentiaire", promet-elle.

PARIS (AFP) - Trois nouveaux accidents impliquant des chiens, dont l'un mortel samedi dans l'Oise, ont relancé le débat sur la législation sur ces animaux, alors que le gouvernement doit finaliser cette semaine le nouveau dispositif présenté fin août et déjà critiqué par la SPA.

Samedi à Auteuil (Oise), une fillette de 10 ans a été tuée par des chiens appartenant à sa famille, deux dogues allemands non soumis à la réglementation sur les chiens dangereux. Le même jour, un septuagénaire a été grièvement blessé par l'un des rottweilers de son fils à Saint-Louis (Haut-Rhin).

La veille, à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), une jeune femme de 27 ans avait été grièvement mordue au niveau du crâne par deux rottweilers appartenant à sa famille.

Le drame d'Auteuil intervient près d'un mois après le décès, le 26 août, d'une fillette de 18 mois défigurée une semaine auparavant par un chien de race American staffordshire terrier à Epernay (Marne). A la suite de cet accident, une réunion consacrée aux chiens dangereux s'était tenue, le 27 août, Place Beauvau

Mme Alliot-Marie avait alors demandé l'interdiction de "certains croisements de chiens" dangereux. Face à la "multiplication des cas d'agressions", elle a annoncé samedi la présentation "dès cette semaine" de projets de textes législatifs et réglementaires étudiés depuis la réunion du 27 août. "L'objectif, a précisé le ministère, est de les faire adopter le plus rapidement possible".

Ces textes prévoient notamment "l'instauration d'une formation obligatoire" pour les propriétaires de chiens dangereux, "la production obligatoire d'un certificat" vétérinaire "au moment de la déclaration en mairie" et le "renforcement des pouvoirs" des préfets "pour ordonner l'euthanasie des chiens en cas d'atteinte ou de menace d'atteinte grave" aux personnes.

Ils visent aussi l'interdiction des "croisements susceptibles de produire des chiens dangereux", celle de la "détention des chiens de 1ère catégorie (chiens d'attaque comme les pitbulls, ndlr)" nés après la loi de 1999 et le "renforcement du contrôle des importations de chiens de 2ème catégorie (chiens de garde ou de défense, comme les rottweilers, ndlr)". En annonçant ces mesures, Mme Alliot-Marie a toutefois renouvelé "son appel à la responsabilité et à la vigilance" des propriétaires, surtout en présence d'enfants.

Dès samedi soir, la Société protectrice des animaux (SPA) a déploré une "stigmatisation de certaines races de chiens". "Bien malin celui qui pourra dire que les chiots issus de tels croisements seront ou pas dangereux ! Que faire des chiens de 1ère catégorie qui vivent paisiblement dans une famille qui a su correctement les éduquer ?", a souligné la SPA.

De plus, les dogues impliqués dans le drame d'Auteuil n'appartiennent "ni à la première, ni à la deuxième catégorie", a fait valoir l'association, en demandant en priorité la "professionnalisation" du commerce d'animaux de compagnie et l'"éducation et la responsabilisation" des propriétaires.

"Aucune réglementation ne donnera la clé du problème. La seule solution, c'est l'information du public", rappelait fin août Jean-François Courreau, professeur d'ethnologie et de génétique canines à l'Ecole vétérinaire de Maisons-Alfort (Val-de-Marne). "Règle numéro un", selon lui : "on ne laisse jamais un enfant seul avec un chien".

La plupart des 30 victimes tuées par des chiens depuis 1989 en France étaient des enfants et des personnes âgées.


RÉVÉLATIONS
Graves dysfonctionnents dans la police lausannoise
Le Matin(.ch) Dimanche - 22/09/2007

Faux rapports d'intervention, versions de faits arrangés, violences gratuites de policiers. Des faits graves recensés dans un rapport interne sur Police-secours, à Lausanne. Son commandant compte sur une charte éthique pour en améliorer le fonctionnement


M. de Villepin écrit à M. Sarkozy après ses propos sur l'affaire Clearstream
LE MONDE | 22.09.07 | Extrait

M. de Villepin, ironique, demande au chef de l'Etat d'apporter la preuve de la campagne qui l'aurait visé. "Peut-être que tous les éléments ne figurent pas au dossier des juges d'Huy et Pons et, dans ce cas, je suis certain que vous ne manquerez pas de les leur faire parvenir", conclut-il.


- Des conditions d'hygiène et de détention déplorables -

September 22, 2007

Britney Spears dans la tourmente




Un dossier de Spiegel.de



Le Tambour (Die Blechtrommel)

Du synopsis sur Wikipedia : « ... Il décide de ne jamais rejoindre le monde des adultes et de cesser de grandir. Il va ainsi conserver sur le monde un regard d'enfant implacable et inflexible. Niant toutes convenances sociales et espérances, il se sert de son tambour pour éprouver le monde et pour battre la mesure de l'humeur ambiante. »


LOS ANGELES (AFP) - Son imprésario et son avocate la quittent, un juge pointe sa toxicomanie en pleine bataille pour la garde de ses enfants: Britney Spears a essuyé mardi de nouveaux coups durs, une semaine après avoir été moquée pour une prestation calamiteuse en direct à la télévision.

Plus d'infos...

- Elle aurait touché le fond -

Le facteur passera lundi

Je reviens de la poste où j'ai déposé le livre « Voleurs d'enfants » à l'attention de Monsieur Valantin, Président de la 7ième chambre des mineurs de la cour d'appel de Versailles. Des copies de ma lettre parviennent au juge pour enfant de Nanterre ainsi qu'à Rachida Dati, Garde des sceaux, ministre de la justice, et Nicolas Sarkozy, Président de la république.





- Je vais encore me plaindre de corruption judiciaire -

Grossière erreur en Italie

ITALIE - GROSSIÈRE ERREUR
Un sosie arrêté à la place du coupable fait 21 mois de prison !
Le Matin.ch, le 21/9/07

Après avoir passé 21 mois en prison, un Italien condamné pour braquage a été innocenté en Sicile après que la police eut découvert qu'il était le sosie du véritable agresseur. Antonino di Caccamo, 39 ans, avait été arrêté et placé en détention la veille de son mariage en janvier 2006 sur la base de déclarations de témoins présents sur les lieux du braquage, survenu deux mois plus tôt à Bagheria, près de Palerme. Il a été innocenté 21 mois plus tard grâce à une analyse anthropométrique réalisée à partir des images enregistrées par la caméra de surveillance de la banque. L'expertise a permis de déterminer que, malgré une forte ressemblance entre les deux hommes, la dimension et la forme du nez, des oreilles et des yeux de l'agresseur n'étaient pas identiques à celles du condamné.

Le laboratoire Merck arrête ses essais d'un vaccin contre le sida
LEMONDE.FR avec AFP | 22.09.0

Le laboratoire pharmaceutique américain Merck a annoncé, samedi 22 septembre, avoir mis fin à ses essais d'un vaccin contre le sida. "Le groupe de surveillance indépendant a recommandé qu'il soit mis fin aux essais du vaccin car ces essais n'ont pas démontré son efficacité", a indiqué Merck dans un communiqué.

Cette décision porte un coup à la lutte contre le sida dans le monde car le vaccin, le V520, avait été décrit comme prometteur.

La société a précisé qu'une étude avait été effectuée sur près de 1 500 volontaires et avait montré que le vaccin n'empêchait pas la contamination.


Actualité | France
Dramatique incendie à Rennes : l'alcool en cause
Le Figaro.fr, le 22/9/07

Sept victimes, dont trois enfants, sont gravement atteintes. Trois jeunes, en état d'ébriété, ont été placés en garde à vue.

... Un arrêté municipal interdisant la consommation sur la voie publique a beau avoir été pris, les maigres patrouilles peinent à le faire appliquer. « Nous sommes confrontés à un problème sanitaire et de voisinage, concède-t-on dans l'entourage du maire (PS), Edmond Hervé. Ces rassemblements de rue sont notamment liés à la paupérisation des étudiants, qui n'ont plus les moyens de fréquenter les bars... »

La ville s'apprête à lancer une vaste campagne de prévention. Mettant en scène des jeunes en piteuses postures, elle devrait avoir pour slogan : « C'est cool de boire »... À la veille de la rentrée universitaire, Rennes craint la gueule de bois.


Actualité | France
Un rapport dénonce les insuffisances du "18"
Le Figaro.fr, le 22/9/07

Pour l'auteur, un ancien colonel des pompiers, des délais maximum d'intervention devraient être imposés, comme ailleurs en Europe.


ANIMAUX.
C'est la ruée sur les rats

samedi 22 septembre 2007 | Le Parisien

Conséquence du succès du film « Ratatouille » - sept millions d'entrées depuis août -, le rat fait succomber les Français. Les animaleries confirment une hausse de ses ventes et le salon Animal Expo lui donnera une large place ce week-end...

... Grâce au dessin animé, le rat s'est refait une réputation, lui que l'on associe aux égouts et que l'on accuse d'avoir transmis la peste alors que la puce était la responsable.

... « Depuis le film, la fréquentation de notre site a été multipliée par trois. On est passé de 50 connexions par jour à 400. Ce qui est inquiétant, c'est que les internautes ne posent pas beaucoup de questions », observe aussi Laetitia Dudous, fondatrice de l'Aprac, l'Association de promotion du rat comme animal de compagnie. « Acheter un rat est une démarche d'adoption. Il ne doit pas s'agir d'un caprice, sinon on peut s'attendre à des abandons à Noël quand l'intérêt sera retombé. » Pour éviter cet écueil, les défenseurs du rat ont même fait oeuvre de prévention à la sortie des salles de ciné. « Le rat, c'est mignon, mais ça n'est pas comme dans le film », précisaient les alertes faites au public.


- Un sosie a fait 21 mois de prison -

September 21, 2007

« Maltraitance Aide sociale à l'enfance », par nicole Maillard-Déchenans


De ma correspondance récente à l'attention du juge pour enfant de Nanterre... « Tous les acteurs sociaux et politiques semblent être loin d'avoir pris la mesure du fait qu'en matière d'assistance éducative nous sommes sortis massivement et structurellement du contexte social où les travailleurs sociaux, agents de l'état et du contrôle social comme ils se définissaient eux même au cours des années 70, cibleraient, signaleraient, stigmatiseraient, et finalement prescriraient avant tout le contrôle voire l'enfermement des populations à risques. » • Jean Lavoué, La demande de justice en protection de l’enfance, page 96, l’Harmattan, mars 2005

Voir également les diverses notes de la rubrique « Envoyé spécial ».


Maltraitance sociale à l'enfance
Témoignage d'une institutrice en foyer de l'enfance
Par Nicole Maillard-Déchenans

Les éditions libertaires
Août 2004







Page 7, de l'avertissement : « Il s'agit [...], dans ce livre, à partir d'observations de la vie quotidienne dans un foyer de l'enfance, de décrire des dysfonctionnements et des violences institutionnelles, générateurs de pathologies iatrogènes*, que l'on retrouve sous une forme ou sous une autre dans un grand nombre d'établissements du même genre. [...] Ce livre ne s'arrête pas aux contats ; il appelle à une prise de conscience tous ceux que la façon d'élever les enfants préoccupe et ouvre des perspectives pour une relation thérapeutique et pédagogique plus respectueuse envers les plus petits, qui sont aussi, ne l'oublions pas, les hommes et les femmes de demain. »

*) Ce sont les états pathologiques liés à l'administration de médicaments. Le terme médicament doit être compris dans son sens large de « toute substance administrée à l'homme pour le diagnostic, la prévention, le traitement d'une maladie ou pour la modification d'une fonction physiologique ». Ils surviennent, au sens strict du terme maladie iatrogène, quand le médicament est donné dans la bonne indication, à la bonne posologie, et qu'il a été correctement pris par le malade, c'est-à-dire en dehors de toute erreur thérapeutique. ... A lire sur universalis.fr.

Dans un livre intitulé Police : des chiffres et des doutes, à paraître le 4 octobre (Michalon), deux chercheurs, Jean-Hugues Matelly et Christian Mouhanna (CNRS), décrivent en détail les "recettes" qui permettent de manipuler les chiffres ... LE MONDE | 18.09.07




Page 9, de l'introduction
« L'institutrice nouvelle est arrivée ! »


- La règle est devenue l'exception ? -

Mattel s'excuse auprès de la Chine


AJACCIO (AP) - Après avoir affirmé dans la matinée à Calvi (Haute-Corse) que "l'Etat est en situation de faillite", le Premier Ministre François Fillon a semblé faire machine arrière dans l'après-midi, assurant au cours d'une visite à la mairie d'Ajaccio (Corse-du-Sud) qu'il s'agissait en fait d'une "image".

Le MondeEpidémies animales : des inquiétudes fondées

Les flambées épizootiques sont davantage médiatisées. Elles ne sont pas plus nombreuses, mais leur nature a changé.
Les épisodes infectieux concernent de plus en plus d'espèces, et le risque de franchissement de la barrière entre l'animal et l'homme s'est accru.


PARIS (AP) - Dominique de Villepin a décidé de se pourvoir en cassation contre la décision de la Cour d'appel de Paris, qui a maintenu vendredi le principe d'une caution, la réduisant cependant à 50.000 euros, au lieu de 200.000 euros, a-t-il indiqué vendredi dans un communiqué.

Bourse | Sociétés Etrangères
Mattel admet un défaut de conception et s'excuse auprès de la Chine
Le Figaro, le 21 septembre 2007

Le numéro un mondial du jouet a reconnu sa responsabilité dans les défauts de fabrication qui ont conduit au retrait de plus de 20 millions de jouets.

Thomas Debrowski, vice-président de Mattel a déclaré devant Li Changjiang, patron de l'agence chinoise du contrôle-qualité : "Il est très important que chacun comprenne que l'immense majorité des produits rappelés provenait d'un défaut de conception chez Mattel, et non d'un problème venant des fabricants chinois". Le groupe endosse l'entière responsabilité et s'excuse auprès du peuple chinois et de "tous les consommateurs qui ont acheté des jouets que nous avons fabriqués".

Mattel avait dû retirer du marché environ 20 millions de jouets en provenance de Chine. Une majorité d'entre eux ne respectait pas la réglementation et présentait un danger pour les enfants. Les colorants de certains jouets avaient un taux de plomb supérieur aux normes en vigueur. Ces derniers temps un fort sentiment de méfiance vis-à-vis des produits chinois régnait aux Etats-Unis à la suite de ces rappels.

Li Changjiang s'est déclaré satisfait que Mattel admette que "87% des jouets rappelés l'ont été à cause d'un défaut de conception et 13% dus à la peinture au plomb". L’américain mettra en œuvre de nouvelles procédures de sécurité.

PARIS (AFP) - Philippe Bilger, avocat général à la cour d'appel de Paris, a admis vendredi sur Europe 1 avoir commis une "maladresse d'expression" en estimant que la ministre de la Justice Rachida Dati n'avait "pas été choisie par le président pour sa compétence", tout en maintenant ses propos.

La veille, sur un forum du site du Nouvel Observateur, M. Bilger avait affirmé que la garde des Sceaux n'avait "pas été choisie par le président pour sa compétence" mais parce qu'elle "est une femme, un symbole et le chouchou du couple présidentiel".

"Il ne me semble pas que ces critères soient déshonorants. Je reconnais une maladresse d'expression qui a pu laisser penser que je déniais toute compétence à Rachida Dati et que par conséquent je portais atteinte et à sa personne et à sa fonction. C'est aux antipodes de mon esprit", a-t-il nuancé sur Europe 1.

Pour autant, il ne "retire pas" son appréciation mais estime qu'il aurait fallu qu'il "ajoute à ces trois critères importants, et pas stupéfiants de nouveauté, le critère de la compétence qui est incontestable puisque je constate qu'elle a été tout de même été cinq ans magistrat".

Interrogé pour savoir s'il estimait que Rachida Dati était "à sa place" à la Chancellerie, M. Bilger a répondu: "l'avenir le dira. En tout cas, pour l'instant, ce qu'elle a fait voter correspond à mon adhésion".


MARSEILLE (AFP) - Mama Galledou, grièvement brûlée dans l'incendie criminel d'un bus en octobre 2006 à Marseille, estime dans un entretien publié vendredi dans le quotidien La Provence que ses agresseurs "n'ont pas d'excuse" et ne sait pas si elle aura la force d'assister au procès qui va débuter mardi.


- Une « maladresse d'expression » -

September 20, 2007

Le porte-parole du ministère de la Justice n'a pas souhaité faire de commentaires


« Une institution parfois critiquée, mieux encadrée aujourd'hui (...) des réformes tardives qui [devaient] faire taire les critiques », c'était au 20h de France 2 du 10 février 2007, un extrait était consacré aux tribunaux de commerce.

NANCY (AP) - Le président du tribunal de commerce de Nancy (Meurthe-et-Moselle), François Ganne, 60 ans, a démissionné de ses fonctions pour dénoncer des pratiques liées à "la trop grande promiscuité" entre juges consulaires et administrateurs.

Le vice-président et trois juges se sont mis en disponibilité entraînant un report de jugement pour les affaires en cours de plusieurs mois. Dans une interview exclusive à "L'Est Républicain" de jeudi, François Ganne dénonce des pratiques liées à "la trop grande promiscuité" entre juges consulaires et administrateurs". François Ganne, dont le mandat de deux ans s'achevait fin octobre, souhaitait "une plus grande transparence en matière de procédures collectives", plan de cession, évaluation de l'immobilier, mise en concurrence de candidats au rachat pour sauver des emplois et sauvegarder des intérêts des créanciers publics et privés. Mais il s'est "heurté à certaines rigidités", précise-t-il en allusion au monopole de mandataires judiciaires.

En début d'année, le président du tribunal de commerce de Nancy démissionnaire a signalé au procureur de la République et au procureur général "des anomalies graves dans certains dossiers précis". Deux juges et lui-même ont été menacés, selon lui, dans leur image professionnelle et dans leur honneur privé. Ces menaces ont été transmises au parquet par ses soins, il y a quelques jours.

"Des membres de certaines organisations professionnelles m'ont fait comprendre que je ne devais pas faire de vagues", déclare encore François Ganne.


PARIS (AP) - Rachida Dati "n'a pas été choisie par le président pour sa compétence", a estimé jeudi l'avocat général de la Cour d'appel de Paris, Philippe Bilger, sur le forum du Nouvelobs.com. ajoutant avoir "découvert sur le tard que profondément Nicolas Sarkozy n'aimait pas la magistrature".

A la question de savoir si Rachida Dati avait assez d'expérience pour gérer le ministère de la Justice, le magistrat répond: "Je dirais que non, mais elle n'a pas été choisie par le président pour sa compétence. C'est une femme, un symbole et le chouchou du couple présidentiel."


"J'ai découvert sur le tard que profondément Nicolas Sarkozy n'aimait pas la magistrature et qu'il a promu une femme dont l'ambition n'est pas de complaire à l'institution dont elle a la charge mais, peut-être, de favoriser les seuls desseins judiciaires du président", ajoute Philippe Bilger, auteur de plusieurs livres, se disant "frappé" que Nicolas Sarkozy n'ait "jamais eu le moindre mot de respect pour notre administration capitale pour la démocratie".

Philippe Bilger se dit convaincu que "la justice politico-médiatique (...) est indépendante" en France. Il n'exclut pas cependant que "le couple Dati/Sarkozy n'a pas parfois des fourmis dans la tête qui pourrait le conduire à rêver d'une justice plus soumise".


Revenant sur les récentes déclarations de sa ministre, qui a affirmé être "le chef des procureurs", Philippe Bilger estime que "Rachida Dati exerce, c'est clair, l'autorité politique sur le parquet, mais cela ne veut pas dire que littéralement, dans les pratiques quotidiennes, elle soit le chef des procureurs".

S'il considère devoir appliquer les lois votées, il "ne tolérera pas qu'en amont, elle vienne se pencher sur (s)on épaule pour (lui) dire ce qu'(il) doi(t) requérir". "En aval, je ne verrais aucun inconvénient à expliquer le sens de mes réquisitions si par accident elles n'avaient pas été comprises", précise le magistrat.

Expliquant qu'il ne connaissait pas personnellement Mme Dati, M. Bilger dit espérer "qu'elle est autre chose que l'ombre suiveuse de Nicolas Sarkozy".

"J'ai d'ailleurs indiqué récemment sur mon blog que dans son entretien au Parisien, elle s'était débarrassée à peu près de l'envie de s'abriter en permanence sous l'égide présidentielle", souligne-t-il. "J'ai écrit qu'il était fondamental qu'elle ne soit pas seulement la voix du président mais la représentante naturelle et politique de la magistrature auprès de celui-ci."

Le porte-parole du ministère de la Justice, Guillaume Didier, n'a pas souhaité faire de commentaires sur les propos de Philippe Bilger.

PARIS (AP) - Une Chinoise en situation irrégulière s'est grièvement blessée jeudi en chutant de la fenêtre d'un appartement du Xe arrondissement de Paris lors d'une perquisition où les policers recherchaient la locataire des lieux mise en cause dans une affaire de vol, a-t-on appris de sources judiciaires.

MURET (AFP) - La décision sur la demande de libération conditionnelle du chanteur Bertrand Cantat, condamné à huit ans de prison pour avoir porté des coups mortels à sa compagne Marie Trintignant en 2003, a été mise en délibéré au 15 octobre, a annoncé jeudi son avocat, Me Olivier Metzner.

PARIS (AP) - En moins de 48 heures et deux discours annonçant des réformes de fond -ciblant notamment les régimes spéciaux et la Fonction publique- Nicolas Sarkozy se retrouve au milieu d'un champ de mines.

PARIS (AFP) - Près d'une personne sur deux a subi au moins une fois des violences verbale, sexuelle, psychologique ou matérielle, au cours des 2 années écoulées, les jeunes et les femmes étant les plus exposés, selon une étude de la Drees (ministères de la Santé et du Travail) publiée jeudi.


- Une administration capitale pour la démocratie -

September 19, 2007

La séparation ou le décès de la mère affectent les relations entre le père et les enfants adultes


Chiffres de la délinquance : "les techniques de manipulation sont légion"
LE MONDE | 18.09.07 |Extrait

Dans un livre intitulé Police : des chiffres et des doutes, à paraître le 4 octobre (Michalon), deux chercheurs, Jean-Hugues Matelly et Christian Mouhanna (CNRS), décrivent en détail les "recettes" qui permettent de manipuler les chiffres de la délinquance. Et dénoncent la "culture du résultat" chère à Nicolas Sarkozy. Celle-ci a accru la pression au point, écrivent-ils, que "les arrangements se sont désormais institutionnalisés à grande échelle".

PARIS (AP) - Si la distance affecte la fréquence des visites parents-enfants, la séparation du couple parental ou le décès d'un des parents distend les relations avec le père, selon une étude de l'Institut national de la statistique (INSEE) rendue publique jeudi.

Une fois qu'ils ont quitté le domicile parental, quatre Français sur dix voient leurs parents au moins une fois par semaine, une fréquence liée logiquement à la distance qui sépare la famille. D'après l'étude de l'INSEE, 44% des 18-79 ans ne vivant pas avec leurs parents habitent à moins de 30 minutes de chez eux, et un tiers des adultes (32%) vit à plus de deux heures.

Plus de sept personnes sur dix (76%) vivant à moins de 30 minutes les voient une fois par semaine, 32% au moins une fois par semaine quand ils vivent à entre 30 minutes et deux heures de distance. Logiquement, ils ne sont que 4% à les voir de manière hebdomadaire quand ils vivent à plus de deux heures de leurs parents, et 65% de ceux qui vivent à plus de deux heures ne les voient que quelques fois par an.

De plus, la séparation des parents distend les liens avec le père: les adultes voient plus souvent l'un ou l'autre de leurs parents lorsque le couple est encore constitué, alors que quand il est séparé, les adultes voient deux fois plus leur mère que leur père: 39% voient leur mère plusieurs fois par semaine contre 19% pour le père.

Le degré de satisfaction est de 7,2 sur 10 avec la mère et de 5,5/10 pour le père quand le couple est séparé. A noter que 62% des 18-34 ans ont leurs deux parents qui vivent sous le même toit et 49% pour les 35-44 ans.

Un tiers des 35-44 ans ont perdu leur père et ils sont 62% chez les 45-54 ans: "quand un des parents est décédé, les rencontres avec le parent survivant sont moins fréquentes qu'avec les deux parents", souligne l'INSEE. Et lorsqu'un des parents souffre d'une incapacité, les enfants adultes n'intensifient pas leur visite.

Carte judiciaire : la chancellerie programme la suppression de la moitié des tribunaux d'instance
LE MONDE | 19.09.07 | Extrait

La réforme de la carte judiciaire pourrait supprimer près de la moitié des tribunaux d'instance, et un tiers des tribunaux de commerce et des conseils de prud'hommes. Mais elle ne devrait toucher qu'une dizaine des 181 tribunaux de grande instance (TGI).


25 ans d'émotions avec les smileys
20minutes.fr, extrait

Entre la tête à Toto et Pacman, le smiley, cette petite boule faite de signes de ponctuation, fête ses 25 ans. C’est un enseignant américain, Scott E. Fahlman, qui aurait été l’un des premiers à écrire ce signe le 19 septembre 1982, dans ce document envoyé à ses collègues universitaires.

« Je propose que l’on utilise la séquence suivante pour indiquer une blague : :-). A lire en penchant la tête à gauche. Et pour signifier que ce n’est PAS une blague, on peut utiliser :-( »


- Les rencontres avec le parent survivant sont moins fréquentes -

September 18, 2007

Un rapport alarmiste sur les pesticides aux Antilles


Oui, il y a scandale. Oui, il y a urgence. Oui, trois fois oui. « La France officielle, la France industrielle, la France des commissions et des instituts, la France des médailles et des révérences ne veut pas savoir ce qui se passe dans ce dossier des pesticides. » • De source www.pesticides-lelivre.com


Pesticides : Révélations sur un scandale français
de Fabrice Nicolino et François Veillerette

Chez Fayard, février 2007

Actualité | Sciences & Médecine
Un rapport alarmiste sur les pesticides aux Antilles
Le Figaro, le 18 septembre 2007

Selon le Pr Belpomme, certains habitants des Antilles sont contaminés au chlordécone et au paraquat. Un constat controversé.

S'AGIT-IL, comme le prétend l'Artac (Association pour la recherche thérapeutique anticancéreuse), d'un scandale, d'un désastre sanitaire en Martinique et en Guadeloupe ?
Des « morts avérés, des cancers de la prostate en surnombre, des femmes enceintes et des bébés » qui seraient contaminés par des pesticides comme le chlordécone et le paraquat, comme l'avance un rapport de l'association ? La situation est jugée « très grave » par le ministre de l'Agriculture, Michel Barnier.

Plus d'infos...


- Un désastre sanitaire en Martinique et en Guadeloupe ? -

September 16, 2007

Au Président de la cour d'appel de Versailles, chambre des mineurs


On peut supposer que Internet et des correspondances publiques auront au moins autant de portée que le fax, dans les années 50.

Lettre ouverte - au format PDF, avec des pièces jointes

Vos références : n°arrêt 204 du 31 mai 2007...

Monsieur le Président,

Veuillez trouver ci-joint copie d’une correspondance et question parvenue au juge pour enfant de Nanterre. Je reste dans l’attente de sa réponse.

Avec la présente, vous trouverez également un exemplaire de « Voleurs d’enfants », un livre de Henri Darbes paru cet été aux éditions du Geai Bleu, à Lille.

D’autre part, je vous informe que je vais encore me plaindre de corruption judiciaire.

Je vous prie de croire...

L'Express, vendredi 20 octobre 2006
François Fejtö
"La fin du mythe communiste"

(...) Le fax et les moyens techniques nouveaux ont permis de contrer la propagande soviétique, très puissante en particulier dans la presse, l'opinion et les milieux intellectuels français.


« Enfance maltraitée, traitons-la mieux »
Journée nationale de l’enfance maltraitée
Grand amphithéâtre de la Sorbonne
Du discours de clôture
26 septembre 2000

L’évolution des formes contemporaines de la famille est porteuse de libertés nouvelles pour les adultes mais aussi de risques inédits, en particulier pour les enfants, dès lors que la fragilisation du couple met en cause la solidité de l’axe de la filiation et l’exercice par les deux parents de leur commune responsabilité. En cas de séparation conflictuelle, les enfants peuvent être amenés à subir des formes de maltraitance psychologique qui les font otages ou victimes des déchirements de leurs parents, abandonnés par l’un, pris dans une relation fusionnelle avec l’autre, éventuellement manipulés par les deux et sommés de choisir entre le père et la mère. Contre ces situations malsaines porteuses de dérives maltraitantes, il importe que la réforme du droit de la famille rappelle plus clairement à chacun son rôle et sa place, ses droits et ses devoirs, conforte le double lien de filiation quelles que soient les vicissitudes du couple parental et garantisse à l’enfant le respect de son histoire. Les mesures actuellement examinées dans le cadre du groupe de travail interministériel sur l’autorité parentale, qui associe les partenaires de la politique de la famille, visent à préciser et à renforcer les modalités d’exercice de l’autorité parentale conjointe; ses propositions seront finalisées pour la prochaine conférence de la famille. Enfin, le développement de la médiation familiale permet de restaurer, au bénéfice de l’enfant, les conditions d’un dialogue apaisé entre ses parents.


« Je veux montrer comment la psychologie, arme de la science, oriente la médecine et la politique en fondant sa légitimité sur la conviction délirante de tout comprendre, de tout expliquer. » • Serge Tribolet, L'abus de psy nuit à la santé, Le cherche midi, 2006, p. 18

« Il a raison. Je veux dire par là qu'il faut en effet être dérangé pour admettre des truismes moraux élémentaires et pour décrire des réalités qu'il ne faut pas décrire. C'est probablement vrai. » • Noam Chomsky, Robert W. McChesney, Propagande, médias et démocratie, Echosociété, Q4 2004, p91.


- Je reste dans l’attente d'une réponse de Nanterre -

September 15, 2007

« Voleurs d'enfants », par Henri Darbes


Il apparait que je ne suis pas le seul à me demander qui contrôle le fonctionnement de la machine administrative. A mon avis, cette machine n'est pas contrôlée, elle est autonome, livrée à ses errements, surtout lorsque la justice est saisie.

Un ouvrage poignant, passionnant et cruellement fidèle à la réalité de terrain : un espace d'infra-droit où règne l'arbitraire, la chienlit.


Le fil directeur du livre : un signalement abusif par une instit probablement pas très équilibrée, s'ensuivent des mois de harcellement, d'investigations et de procédures socio judiciaires.

Henri Darbes s'en est sorti. Non sans mal. Ma propre famille n'en a que partiellement réchappé : nous avons perdu un de nos deux enfants qui a été « placé ».


Voleurs d'enfants
Par Henri Darbes
Préface d'Alain Cazenave, président de SOS papa

Editions du geai bleu, Lille, août 2007


Voleurs d'enfants... Le choc des mots ! Voleurs d'enfants, vie volée...


Nous voici en dehors du cadre défini. Qui contrôle et pourquoi ? La machine administrative s'ébranle, lourde, prétentieuse, trop souvent aveugle.

Henri Darbes s'en est sorti. Non sans mal. Combien reste au bord du chemin. Ce livre est le récit banal et extraordinaire, d'une famille, qui en a réchappé. La préface d'Alain Cazenave rend compte que le combat d'Henri Darbes est à la fois le sien propre, mais aussi celui de nombreux autres hommes.






« Voleurs d'enfants », pages 5 et 5


Page 11, l'un des enfants de cette famille se prénomme comme mon aînée... Rentrée scolaire. « Nous appercevons la maîtresse de Justine. Rien n'attire notre attention à ce moment là et nous sommes persuadés que tout va bien se passer. »

Page 25, « - "Dobil, j'ai vu la maîtresse. Je lui ai expliqué pour la culotte... Elle m'a répondu : j'ai fait une information signalante auprès des services sociaux des Gravelinines. Quand je lui ai demandé pourquoi elle avait fait ça au lieu de nous contacter, elle a répondu : comme ça, on verra s'il n'y a pas de problèmes chez vous..." »

L'auteur semble alors persuadé que sa famille n'encoure aucun risque, des affaires comme celle Outreau, ça n'arrive évidemment qu'aux autres... Voir ma lettre ouverte et sa pièce jointe d'avril 2006 à l'attention Philippe Bas, ministre de la famille. Cette lettre est restée morte malgré mes relances.


Page 42, les enfants dévoillent le mensonge à leurs parents, probablement celui de la maîtresse ou des travailleuses sociales. Voir la rubrique « Le mensonge » pour d'autres références à ce sujet précis. Reste alors, selon Laurent Lèguevaque, à trouver quelle est la raison de ce mensonge.

Page 46, l'auteur se demande si les travailleurs sociaux ne se sont pas trompés de famille. Cela m'a fait le même effet dans le cabinet du juge pour enfant de Nanterre : le sentiment de m'être trompé de salle d'audience, le juge pour enfant ne relatait pas l'histoire de ma famille, encore moins celle de mes enfants. Et pourtant, c'est sur la base de ces éléments qui m'étaient souvent étrangers, la plupart calomnieux, que le juge pour enfant de Nanterre a tranché.

Aux pages suivantes, le doute assaille les parents. « ... Qui sommes nous pour la France ? » Réponse : à ce stade du récit et de l'intervention des services sociaux, probablement pour un long moment encore, des infra-citoyens.


Page 51, « - "Existe-t-il des lois qui protègent les parents, victimes des dérapages des services sociaux ?"
- "Non. C'est vrai que la loi protège énormément ceux qui font une information signalante. L'éducation nationale, les services de santé... Tout ce monde est très protégé." »

Dans le secteur de Nanterre, en effet, il apparait que les travailleurs sociaux jouissent des pleins pouvoirs, jusqu'à celui de réclamer et d'obtenir l'enfant qu'ils désigent. Les juges eux-même semblent en cela extrèmement arrangeants sinon tout simplement complaisants.

S'agissant des dérives tolérées au sein de ces dispositifs, il est impératif de lire un article publié dans Recherches et Prévisions n° 82 de décembre 2005. Voir au 3 septembre.

En page 59, l'auteur partage ces sentiments : « Avant, j'étais optimiste, je disais toujours : "Ca va s'arranger"... Aujourd'hui, je reste sur mes gardes en me disant : "Ils sont capables de tout"... » Les experts et les juges de Nanterre conclueraient-ils à la paranoïa ?


Page 61. « Comme si [Madame] T. voulait faire une action d'éclat ou règler un problème avec son propre passé. Elle a tissé une histoire qui n'est pas la notre »...

Cela semble être à l'identique de ce qui s'est produit dans notre propre cas : les tantes maternelles de Justine pourraient avoir règlé un problème qui a affecté Isabelle Clementz dans sa propre adolescence. Elle avait été enlevée, séquestrée plusieurs jours, violentée... Par le passé, il y avait eu un procès ainsi qu'une très lourde condamnation pour ces faits.



Page 61. « Que la maîtresse ait un problème personnel, c'est une hypothèse que les services sociaux de Graveline n'ont même pas envisagé. Pour eux, ça doit être : le père est un bourreau et il manipule ses gosses. »

Et c'est bien ainsi que les travailleurs sociaux de l'OSE France et le juge pour enfant de Nanterre ont construit le dossier de Justine. Tant qu'on ne gratte pas le vernis, les jugements et ainsi que les arrêts rendus par la cour d'appel de Versailles semblent parfaitement motivés.



Page 63, cela rejoint parfaitement l'avis de l'IGAS : « Personne ne s'est posé la question de savoir sur quels éléments concrets elle a pu partir dans ce délire. (...) Rien, ils gobent tout et foncent dans le tas... »

En effet, ils gobent tout et foncent, « dans l'intérêt de l'enfant » prétendront-ils. De mes notes suite au plateau récent de Ca se discute :




Extrait du forum de France 2


Reste donc, comme le décrit bien Laurent Lèguevaque dans « Plaidoyer pour le mensonge », à trouver quelle est la raison de ce mensonge. L'auteur lui-même s'interroge en page 64 : « La question fondamentale, qui reviendra souvent au cours de ce livre, c'est : "POURQUOI" ? »

Les difficultés majeures avec ma fille aînée Justine ont débutées peu après l'ouverture de la succession de son grand-père maternel, elle est héritière directe car sa maman est prédécédée.
Or les tantes maternelles de Justine avaient tout intérêt à obtenir sa garde ainsi que l'administration légale de ses biens...


Page 69. « Pour nous, qui dit services sociaux dit enlèvement d'enfants. » Voir à ce sujet, la section « Envoyé spécial » consacré au reportage « Jamais sans ma mère ».

Page 65. « - "Mais si on a mis ce dossier chez le Procureur, c'est qu'il y a bien une raison ?"
- "Non justement ! Le dossier est vide !"
...
- "Ah bon ? Ce n'est pas du pénal ? »



Voir au 4 septembre 2005, « Et la correctionnelle, où en est-ce ? » Ce n'en est pas !


La page 76 me rappelle en tous points mes entretients avec le Directeur Général de l'OSE France : « En fin de compte, elle était en train de m'endormir avec de jolies phrases... et qu'ils essayent en équipe d'enterrer cette boulette le plus profondément possible. Si on les laisse faire, ils iront peut être jusqu'à dire que c'est la faute des parents s'il y a eu boulette. »

Sur ce dernier point, je ne peux que confirmer au su du contenu de mon propre dossier. Quant l'aptitude de l'administration et assimilé à balayer sous le tapis, ce « club des étouffeurs », voir au 14 avril 2007, « L'omerta française », ainsi qu'au 19 novembre 2006, « L'avis de Jean-François Guthmann, au sujet de rillettes et de langues de porc »

En page 98 de « L'omerta française » : « la première sanction sera pour la victime ».




Extrait de la page 80


La page 85 renvoie à « Justice, une lenteur coupable » de Hervé Lehman, une justice du temps de la charette à cheval. Elle renvoie encore à « Voleurs d'enfance » ou à ce que m'écrivait Nadine Morano : « Le temps judiciaire n'est pas compatible avec le temps de l'enfance. »


Pages 88 et suivantes, très inquiétant car l'arbitraire n'est que plus menaçant depuis les textes les plus récents : « Les institutions ont tellement peur de passer à côté de quelque chose de grave, surtout depuis quelques affaires passées dans la presse, que maintenant elles passent tout au crible. »

Lire Le Journal des Psychologues n° 250 de septembre 2007 : « Familles sous haute surveillance ».

Voir aussi au 18 avril 2007, la loi n° 2007-293 du 5 mars 2007 relative à la protection de l'enfance : une avancée de la protection, un recul des droits, 2.1- L'alibi généralisé de la notion de l'intérêt de l'enfant.

(...) Mais cet appel est dangereux car il permet tout. L'intérêt de l'enfant, on le sait, est un concept mou. C'est une notion très subjective, qui peut être toujours invoquée pour justifier toutes les pratiques.


Page 101, « Ce qui nous dégoûte encore plus, c'est que tout le monde est au courant de cette situation : le directeur de l'école, l'Education nationale, l'inspection d'académie... Et que personne ne bouge. Ils laissent pourrir l'affaire même si le risque d'embrasement est fort. »


Suivent encore 70 pages.

Le livre « Voleurs d'enfants », 12€,
peut être commandé chez l'éditeur.

Editions du Geai Bleu, à Lille
Tél. : 03 20 45 03 82


Page 135. « Si on avait enquêté sur cette maîtresse, on aurait pu découvrir que ce n'est pas la première fois qu'elle fait cela... Et qu'aurait-on découvert si on avait creusé le personnage ? On est en droit de se le demander. »

Carole Bulow, l'une des deux tantes maternelle de mon aînée Justine, est assistante sociale de l'ASE, en Moselle. C'est son métier, elle a pu faire plus d'un signalement abusif au Procureur. Carole Bulow et sa soeur, Isabelle Clemetz, ont alimenté tous les dossiers socio judiciaires de mensonges et de calomnies, me couvrant d'opprobre depuis dbut 2003. Elles réclamaient la garde de leur nièce, mon aînée, Justine.

Page 137, nous avons la raison de certains mesonges de T.


Page 140. « ... C'est terrorisant de le vivre et de le savoir. Certains se croient [NDLR: sont] au dessus des lois... D'autres, et là c'est plus dangereux, se croient au dessus des hommes. »

C'est également mon avis, les travailleurs sociaux ainsi que les juges sont au dessus des lois, de toutes les lois. J'ai d'ailleurs un article au fond de ce blog que j'ai intitulé : « Quand des incultes massacrent des sous hommes ». Un article du 27 septembre 2006, « Le code noir », est cependant plus explicite à ce sujet.

Les page 142 et 143 renvoient à un article de la Voix du Nord, « Celle-ci répond qu’il fallait apporter, justement, une "réponse éducative". »


Arrivé à la page 161 il est intéressant de relire l'arrêt Kutzner contre Allemagne, Allemagne condamnée en 2002, ainsi que les réflexions de Catherine Laurent parues dans le RAJS-JDJ n° 233 de mars 2004 : « Le placement d'enfants et le droit au respect de la vie familiale ». De cet article :

« ... Les pressions sur les parents pour s’en remettre aux services sociaux pour aboutir à une séparation de la famille sont des pratiques contraires au droit proclamé. »

« ... Parmi ces solutions, peut-être aurait-il été envisageable comme le mentionnent les requérants de faire un essai en nommant une autre assistante sociale [que la tante, AS de l'ASE dans une autre région] pour s’occuper de la famille ? »


A lire également, dans le n° 181 d'avril 2007 de Sciences Humaines, un article de Michel Giraud, « Le placement d’enfants, un remède pire que le mal ? »

Censée agir « dans l’intérêt des enfants », l’action éducative judiciaire peut parfois contribuer à aggraver leurs difficultés. Notamment parce que les acteurs institutionnels restent aveugles aux conséquences de leur action sur la dynamique des liens familiaux.



- Une machine administrative lourde, prétentieuse -


La fin de la « dictature des spots » politiques au Mexique


Nicolas Sarkozy justifie son omniprésence
LE MONDE | 07.09.07 | Extrait

Qu'on chipote sur les promesses de campagne qui n'ont pas toutes été tenues, la réponse de M. Sarkozy est toute prête. "J'ai été élu il y a quatre mois et j'ai une majorité depuis moins de trois mois", avance-t-il avant d'égrener les réformes déjà réalisées. Qu'on doute sur sa capacité de tout entreprendre et d'être partout à la fois, il justifie son activisme : "On dit : "Le lundi il est au supermarché et le mardi dans les usines." Mais qu'est-ce qu'on attend de moi ? Que je reste à l'Elysée à attendre le chaland avec la poussière qui tombe sur les dossiers ? J'ai été élu pour convaincre, pour entraîner."

La fin de la "dictature des spots" politiques au Mexique
LE MONDE | 15.09.07 | Extrait

Une page est tournée dans l'histoire de la démocratie mexicaine, l'une des plus chères du monde. Deux jours après le Sénat, la Chambre des députés a voté, vendredi 15 septembre, une réforme qui met fin à la débauche de publicité payante durant les campagnes électorales. Pour une fois soudées, les élites politiques ont voulu s'émanciper de la tutelle des grands groupes de la radio-télévision commerciale, principaux bénéficiaires de la "dictature des spots".

Les parlementaires ont aboli un système calqué sur celui des Etats-Unis, où les candidats financièrement les mieux dotés achètent un maximum de temps d'antenne, et où l'on tolère la propagande négative contre l'adversaire, pour se rapprocher des règles en vigueur en France comme dans le reste de l'Amérique latine.


- Nicolas Sarkozy justifie son omniprésence -

Nicolas Sarkozy, « président à moitié magyar »


Léviathan de T. Hobbes. Monstre issu du bestiaire biblique, le Léviathan est le visage hideux que Hobbes veut donner à l'État pour qu'il intimide ses sujets et les dissuade de désobéir. Conception brutale du pouvoir (despotique) soutenue pourtant avec intelligence et finesse.

L'impôt du sang : Le métier des armes sous Louis XIV de Hervé Drévillon. Comment, à l'école de la guerre, la monarchie apprit-elle à concevoir les bases encore fragiles d'un véritable service public rendu au roi et à la nation.

Bonheur privé, action publique de Albert-O Hirschmann. L'alternance régulière entre turbulence et tranquillité sociale est un phénomène observé depuis la révolution industrielle mais rarement analysé. Albert Hirschman propose ici une explication stimulante et originale des intermittences de l'engagement social et politique dans les sociétés développées.

BUDAPEST (AFP) - Le chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy, président "à moitié magyar", comme il l'a lui-même souligné, a soigné vendredi les liens entre Paris et Budapest, à quelques mois de la présidence française de l'Union européenne, lors d'une visite en Hongrie empreinte d'émotion pour ce fils de réfugié politique.

(...) Avant d'aller voir la communauté française (près de 3.000 personnes), le président Sarkozy a également tenu à aller s'incliner devant le monument en hommage aux martyrs de l'insurrection antisoviétique de 1956.

Il y a 50 ans, le 23 octobre 1956, une série de manifestations d’étudiants, très vite relayées par une grande majorité du peuple hongrois, réclamaient la fin du stalinisme et la démocratisation de leur pays. Ces manifestations furent le début d’une grande révolte, qui, de l’armée aux conseils ouvriers des grandes usines de la capitale, des étudiants aux plus hauts dirigeants du pays, réclamait la liberté et le respect de la souveraineté du peuple hongrois.

La répression de ce soulèvement par les autorités soviétiques fut impitoyable, écrasant dans le sang tous ces espoirs d’émancipation. Elle confirma de ce fait, bien avant l’effondrement économique de l’Union soviétique à la fin des années 80, la faillite politique du système stalinien. En effet, la répression de l’insurrection hongroise a révélé non seulement l’incapacité des responsables soviétiques à concrétiser les idéaux du communisme, mais surtout combien leurs actes contredisaient en tout point ces idéaux.

Extrait du site national du PCF


L'Express, vendredi 20 octobre 2006
François Fejtö
"La fin du mythe communiste"
Propos recueillis par Sylvaine Pasquier
Né à Nagykanizsa, dans le sud d'une Hongrie qui faisait encore partie de l'empire des Habsbourg, l'historien français François Fejtö a dû quitter son pays natal en 1938. Il lui faudra attendre 1989 pour pouvoir y retourner. Lorsque l'insurrection de 1956 éclate, il y voit une "révolution antitotalitaire", la première de cette ampleur au sein du bloc soviétique. Elle préfigurait le Printemps de Prague, en 1968, et l'écroulement des régimes communistes en Europe, à la fin des années 1980

(...) Le fax et les moyens techniques nouveaux ont permis de contrer la propagande soviétique, très puissante en particulier dans la presse, l'opinion et les milieux intellectuels français.

(...) Après 1956, le mythe du communisme disparaîtra en Hongrie, mais aussi l'espoir d'une libération organique de ce système. Ensuite, il y aura un accommodement, le "socialisme mou" instauré par Kadar, qui laissait la place au marché noir, à la corruption… à des contacts avec l'Occident. Aujourd'hui, la Hongrie est un pays libre, un Etat de droit, mais les Hongrois demeurent plus divisés que jamais sur le bilan du passé communiste.


- Les Hongrois demeurent plus divisés que jamais -

« Je ne céderai pas sur ma demande judiciaire »

LIMA (AFP) - Une mère de famille péruvienne contaminée par le virus du sida lors d'une transfusion sanguine a annoncé vendredi sa décision de porter plainte contre l'Etat du Pérou d'autant que son cas, loin d'être isolé, prend une tournure qui s'annonce délicate pour les autorités sanitaires.

"Je ne céderai pas sur ma demande judiciaire quant à une indemnisation de la part de l'Etat, celle-ci me revient de droit", a affirmé indignée et au bord des larmes, Mme Judith Rivera, une mère de famille de 44 ans, contaminée par le virus du sida lors d'une transfusion sanguine qu'elle a subi en avril dernier.

Cette femme démunie, de la banlieue nord de Lima, s'est dite déterminée à aller jusqu'au bout.

"Je vais mourir et mes trois enfants vont se retrouver sans rien", a-t-elle déclaré à la presse en implorant le président Alan Garcia de lui accorder une indemnisation.


Plus d'infos...


- Que vaut une vie ? -

September 14, 2007

Le babouin et le poulet, entre amitié et nourriture

VILNIUS (Reuters) - Un babouin esseulé s'est pris d'amitié pour un poulet qu'il a sauvé d'une mort certaine puisqu'il était prévu pour le dîner d'autres animaux de son zoo, situé dans l'ouest de la Lituanie.

Le poulet était parvenu à s'échapper et avait trouvé refuge auprès de Mitis, babouin Hamadryas de six ans, a déclaré à Reuters Edvardas Legeckas, directeur du zoo de la ville portuaire de Klaipeda.

Mitis a été nourri de poulets dans le passé, mais cette fois il est tombé amoureux de sa nourriture, a noté Legeckas.

"Il s'amuse avec le poulet, lui nettoie les plumes, dort avec lui et en prend soin comme si c'était son propre enfant (...) mais je ne sais pas combien de temps cette histoire va durer, parce que le babouin pourrait finalement s'aviser que c'est de la nourriture."


Les babouins sont omnivores mais préfèrent habituellement les fruits. En liberté, ils forment des groupes très soudés.


- Le babouin pourrait finalement s'aviser -