September 14, 2007

Lana raconte le « chantage aux papiers »


Actualité | France
Prison ferme pour trois des CRS violeurs
Le Figaro, 14 septembre, extrait

La date de cette louable prise de conscience n'est pas neutre : la cour entend à présent Lana (1), la jeune Albanaise de 28 ans qui, seule parmi les victimes, ose les affronter. Vêtue de vert, le nez et le menton pointus jaillissant de joues rondes d'adolescente, elle roule fortement les « r » mais s'exprime de manière parfaitement intelligible. Sa déposition énergique, ponctuée de brefs sanglots, est accablante. Lana raconte le « chantage aux papiers » auquel elle est soumise le 9 avril 2003, la « peur d'être expulsée ». Le lieu « tout noir, qui fait peur », où elle est conduite avec son amie Diana.

Se « sentir comme un objet »

Puis viennent les actes interminables et douloureux imposés par un Romaric Leclercq empestant l'alcool, pendant que Mahé et Dussart tourmentent Diana. Les larmes qui coulent et que personne ne voit. L'humiliation de se « sentir comme un objet », alors que d'ordinaire, prostituée par nécessité, Lana choisissait des clients avec lesquels « jamais une chose comme ça n'est arrivée ». La révolte, aussi, d'une femme, qui finit par s'enfuir de la Twingo empruntée par les CRS dévoyés, sa manche arrachée par l'un d'eux : « J'ai pensé : il va me tuer. »

Les accusés ont les yeux rivés au sol. Leurs avocats, naguère si vétilleux avec tel ou tel témoin, n'osent pas poser la moindre question à la partie civile. Devant les assises, Lana a reconquis une dignité que, sans aucun doute, elle n'avait jamais perdue.

(1) Le prénom a été modifié.


A la CRS 7, abuser des prostituées "c'était comme avoir un sandwich à tarif réduit"
LE MONDE | 08.09.07 | Extrait

En choeur, ils confient leur "honte" d'être là aujourd'hui et reconnaissent la gravité de ce qui leur est reproché. Il leur a fallu un peu de temps pour cela. Au juge d'instruction, l'un d'eux avait confié, à propos des relations sexuelles imposées aux prostituées : "C'était comme le fait d'avoir un sandwich à tarif réduit..."

Trois CRS condamnés à sept ans de prison ferme pour viols de prostituées
LEMONDE.FR avec AFP | 14.09.07 | Extrait

UN "TERREAU" FAVORABLE AUX COMPORTEMENTS CRIMINELS

Ces sept policiers sont tous des anciens de la même compagnie, la CRS 7, une unité autoroutière établie à Deuil-la-Barre (Val-d'Oise). Ils sont soupçonnés d'avoir abusé de prostituées lors d'expéditions nocturnes souvent très alcoolisées, au-delà de leur secteur de compétences, c'est-à-dire dans Paris. Une série de onze viols au total a été retenue, commis sur des étrangères généralement en situation irrégulière, entre 2002 et 2003. Après avoir contrôlé leur identité, les policiers exerçaient un chantage : ils promettaient de ne pas les inquiéter en échange de rapports sexuels gratuits.

Au cours des huit jours de débats où ils ont fait face à une de leurs victimes, une Albanaise de 28 ans seule partie civile, les accusés ont exprimé des regrets, imputant leurs actes à leur grande immaturité à l'époque, conjuguée à un "manque d'encadrement" à la CRS 7. L'avocat général lui-même a souligné que l'ambiance permissive qui régnait à la CRS 7 avait pu être un "terreau" favorable pour les comportements criminels reprochés aux accusés.


- Grande immaturité conjuguée à un « manque d'encadrement » -

De Villepin devrait être réentendu en octobre

PARIS (AFP) - La cour d'appel de Paris se prononcera le 21 septembre sur l'appel de Dominique de Villepin, qui conteste la caution de 200.000 euros fixée dans le cadre de son contrôle judiciaire dans l'affaire Clearstream, a-t-on appris vendredi auprès de ses avocats.

L'avocat général a requis le rejet de cette caution
qui accompagnait le contrôle judiciaire imposé à l'ex-Premier ministre lors de sa mise en examen, ont affirmé Mes Olivier d'Antin et Luc Brossollet à l'issue de l'audience à huis clos de la chambre de l'instruction.

Le parquet général avait déjà annoncé mercredi qu'il considérait que le cautionnement n'avait pas lieu d'être et qu'il comptait demander que la chambre de l'instruction ne confirme le contrôle judiciaire de M. de Villepin qu'en ce qui concerne l'interdiction de rencontrer certaines personnes.

Une dizaine de parties civiles dans l'affaire Clearstream étaient représentées lors de l'audience, notamment Nicolas Sarkozy par le biais de Me Thierry Herzog, selon Mes d'Antin et Brossollet.

Outre la caution de 200.000 euros --que le parquet n'avait pas requise lors de la mise en examen le 27 juillet-- le contrôle judiciaire interdit à Dominique de Villepin de rencontrer Jacques Chirac, ainsi que les principales personnes mises en cause dans le dossier Clearstream, dont Jean-Louis Gergorin et Imad Lahoud, mis en examen en juin 2006, mais également le général Philippe Rondot, entendu sous le statut de témoin assisté.

Le contrôle laisse toutefois l'ancien Premier ministre libre de se déplacer en France et à l'étranger.

Les juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons soupçonnent Dominique de Villepin d'avoir participé à une conspiration visant à déstabiliser l'actuel chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy.

M. de Villepin avait fait appel de son contrôle judiciaire le jour même de sa mise en examen pour "complicité de dénonciation calomnieuse, recel de vol et d'abus de confiance, complicité d'usage de faux".

Cet appel visait le montant du cautionnement jugé "inutilement vexatoire" par ses avocats.


"Dans la plupart des dossiers d'instruction, il est assez classique que le contrôle judiciaire limite les contacts entre les différents acteurs du dossier. Par contre la caution nous paraît inutile", avaient-ils déclaré à l'AFP avant l'audience.

"Dominique de Villepin a exercé des responsabilités importantes. Comment imaginer qu'il n'assumerait pas celles inhérentes à ce dossier, si tant est qu'un jour il soit condamné, ce qui nous semble exclu", avaient-ils ajouté.

L'audience devant la chambre de l'instruction s'est déroulée au lendemain de la première audition de Dominique de Villepin par les juges depuis sa mise en examen.

Durant huit heures, l'ancien Premier ministre s'est attaché à réfuter la thèse d'une manipulation politique. Dans un dossier adressé aux magistrats instructeurs, il affirme que l'affaire Clearstream est une manipulation industrielle sur fond de succession à la tête du géant aéronautique européen EADS.

Il met également en cause Nicolas Sarkozy, estimant que l'ancien ministre de l'Intérieur, informé plus tôt qu'il ne l'affirme de l'existence d'une manipulation, a donné une orientation politique à un dossier qui, dit-il, a été "privatisé au profit d'une seule partie civile".

Selon ses avocats, il devrait être réentendu par les juges dans la "première quinzaine d'octobre".


- Une caution jugée « inutilement vexatoire » -

« S'il n'y a rien à dire, alors ne dites rien »

LONDRES (AFP) - Un groupe militant pour la défense de la langue anglaise a décidé de s'attaquer à la multiplication des affiches d'information avec des slogans qui reviennent à "parler pour ne rien dire", comme ces panneaux de la police demandant de "ne pas commettre de crimes".

Parmi ses favoris, le groupe "Campagne pour un anglais simple" cite pêle-mêle un panneau "attention, route mouillée par temps de pluie", la mention "risques de somnolence" sur des boîtes de somnifères, un panneau "attention bout du quai" au bout d'un quai, une affichette "ne pas ouvrir cette porte pendant le vol sauf en cas d'urgence" à bord d'un avion, ou encore "attention: contient des noix" sur un paquet de ... noix.

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- Vous êtes prié de « ne pas commettre de crimes » -

September 13, 2007

Huit maires de gauche du département des Hauts-de-Seine ne cèderont pas aux menaces


Des tests génétiques pour le regroupement familial
LE MONDE | 13.09.07 | Extraits

Les députés ont franchi un pas, mercredi 12 septembre, dans la gestion de l'immigration : la commission des lois de l'Assemblée nationale a adopté un amendement autorisant le recours aux tests ADN lors de la délivrance des visas de plus de trois mois. "En cas de doute sérieux sur l'authenticité de l'acte d'état civil", les agents diplomatiques ou consulaires pourront "proposer" au demandeur d'un visa "d'exercer, à ses frais, la faculté de solliciter la comparaison de ses empreintes génétiques aux fins de vérification d'une filiation biologique déclarée". Si cet amendement était retenu, la pratique des tests ADN pourrait devenir massive : les procédures de regroupement familial impliquant des enfants concernent 23 000 demandes par an.

(...) Dans son amendement, le député Thierry Mariani a pris garde de ne pas faire du test ADN une obligation : les autorités consulaires ou diplomatiques pourront simplement le proposer aux candidats. Mais les demandes de regroupement familial sont déjà si difficiles que les associations craignent qu'un refus de prélèvement entraîne un rejet de la demande. "On aperçoit clairement les risques de dérives, explique la juriste Danièle Lochak, ancienne présidente du Groupe d'information et de soutien des immigrés (GISTI). Il est évident que le demandeur qui le refusera aura toutes les chances de se voir refuser son visa. Et demain, des voix s'élèveront pour imposer ces tests aux étrangers qui se disent parents d'enfants français."

PARIS (Reuters) - Huit maires de gauche du département des Hauts-de-Seine, en région parisienne, annoncent dans une lettre ouverte au ministre de l'Immigration Brice Hortefeux qu'ils continueront de protéger les étrangers sans papiers et ne céderont pas aux menaces de poursuites.

"Nous rappelons que nous menons des actes citoyens pour protéger les habitants qui vivent, travaillent, étudient dans nos communes. Nous sommes les maires de tous, quelles que soient la nationalité ou l'origine. Notre rôle est d'aider chacun à trouver sa place au sein de notre société commune", écrivent les élus dans ce texte transmis à la presse.

Les villes de Bagneux, Chaville, Clamart, Clichy-la-Garenne, Gennevilliers, Fontenay-aux-Roses, Nanterre, Malakoff réagissaient ainsi aux lettres reçues de préfets, qui les mettent en garde contre les opérations de soutien aux sans-papiers.

L'aide au séjour irrégulier est un délit pénal.
Les préfets dénoncent notamment les opérations de "parrainage" et diverses autres décisions de soutien en faveur d'étrangers en situation irrégulière.

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- L'aide au séjour irrégulier est un délit pénal -

> qui luttent pour la résidence alternée

"> qui luttent pour la résidence alternée"
Envoyé par impaire le 13 septembre à 20:16

La résidence alternée, c'est un leurre, un faux problème, un pseudo débat qui occulte bien plus grave.

Ouvrez le livre noir de la résidence alternée, c'est un recueil intéressant en cela, et voyez comment des parents peuvent être entrainés dans des procédures qui ne profitent en rien à la famille, aux enfants, aux parents.

Les pros ont la main sur le coeur, c'est certain, sur le portefeuille aussi. Sans aucune humeur, il vont entrainer les parents et leurs enfants sur des terrains où ne reigne souvent pas le droit.

L'un des noeuds du problème, et non des moindres, c'est l'arbitraire et la partialité, souverain en certains prétoires, c'est également l'absence de dialogue au cours de nombreuses procédures, ce qui ne fait qu'envenimer les débats, agraver encore les conflits.

Il y aurait bien la solution retenue par l'enfant d'abord : tirer la couverture vers soi, vers la mère, dans l'intérêt de l'enfant bien sûr, puis de laisser ensuite le juge trancher...

Une représentation pertinente de cette justice civile - et archaïque, bassement moyenageuse - date de 1494, un fou derrière dame justice, aux yeux bandés, qui s'apprête à trancher un conflit :





Et de là, un historien ou un sociologue du droit peut rebondir via google...

Où le fou se fait juge - Le Moyen âge en lumière
La scène du tribunal des fous apparaît dans les marges des manuscrits juridiques bien avant qu'elle ne devienne, à la fin du Moyen Âge, un thème littéraire ...
www.moyenageenlumiere.com/... - 11k - En cache - Pages similaires


« L’ouvrage présente ainsi comme unique cause de tous les symptômes de l’enfant la résidence alternée, offrant au passage une image idyllique des mères et satanique des pères qui ne chercheraient, en sollicitant ce fonctionnement, qu’à se venger de leur(s) ex-conjoint(e)(s). » • Voir au 2 septembre, « Résidence alternée : Jacqueline Phélip versus Gérard Neyrand »

"Limitée, oui"
Envoyé par impaire le 12 septembre à 23:21

Vous écriviez ce qui suit. "A quoi bon se lier à un homme qui RISQUE de se révéler PERVERS".

Et vous n'avez pas le sentiment de mener vous même une campagne de dénigrement, ce que vous percevez précisément dans les discours d'autrui?

Cela mériterait quelques éclaircissements, même si je ne vous résumerais pas à cela.

Et si les conditions de dénigrement , de dévalorisation de la fonction maternelle devaient perdurer ou s'aggraver, beaucoup de femmes risquent de faire ce choix : à quoi bon mettre un enfant au monde si c'est pour qu'il subisse tous ces tracas, ces contestation de "propriété". A quoi bon se lier, indéfectiblement, à un homme qui risque de se révéler violent, pervers, refusant de rendre une liberté à laquelle toute femme a droit....

La résidence alternée : une journée d'auditions publiques pour évaluer la loi du 4 mars 2002

Rapport d'information n° 349 (2006-2007) de MM. Jean-Jacques HYEST et Nicolas ABOUT, fait au nom de la commission des lois et de la commission des affaires sociales, déposé le 26 juin 2007, extraits

M. Maurice Berger, Mmes Mireille Lasbats, Jacqueline Phélip et Clotilde Brunetti ont suggéré d'interdire la résidence alternée pour les jeunes enfants.

... M. Maurice Berger et Mme Jacqueline Phélip se sont élevés contre la possibilité donnée au juge aux affaires familiales d'ordonner une résidence alternée en cas de désaccord entre les deux parents.

A l'inverse, M. Hugues Fulchiron a jugé légitime que le juge puisse imposer un partage de la résidence de l'enfant, à titre provisoire ou définitif, en raison de la nécessité d'éviter de donner un droit de veto au parent qui s'estime en position de force pour obtenir la résidence de l'enfant.

... MM. Maurice Berger, Gérard Neyrand, Alain Cazenave et Mme Jacqueline Phélip, dont les prises de position semblent a priori opposées, ont évoqué l'idée d'une mise en place progressive de la résidence alternée. Peut-être n'ont-ils pas la même conception de ce calendrier.

... M. Jean-Jacques Hyest, président de la commission des lois.-

La parole est à Mme Jacqueline Phélip, présidente de l'association « l'enfant d'abord ».

Mme Jacqueline Phélip, présidente de l'association « l'enfant d'abord ».-

Je ne représente ni des mères ni des pères, mais des enfants : c'est là une mission très dangereuse qui me vaut de recevoir des menaces de mort et d'être victime de diffamations. Ainsi, le président d'une association de pères m'a accusée de haïr les pères et de les considérer tous comme des hommes violents et des violeurs.

Mariée depuis quarante ans, j'ai quatre enfants, dont deux fils qui sont pères de famille.

J'espère que cette audition ne me vaudra pas le genre de commentaires dont je viens de faire état.

Je regrette que, cinq ans après la loi de mars 2002, la question de la résidence alternée soit toujours posée en termes de « pour » ou « contre », ce qui ouvre de facto un débat purement idéologique qui n'a pas lieu d'être. D'une façon générale, elle provoque des réactions épidermiques.

.... Il existe une symptomatologie de la garde alternée : ainsi, un professeur d'équitation m'a affirmé qu'il repérait systématiquement les enfants vivant en résidence alternée.

« Nous considérons que les liens familiaux ne sont pas bons pour un enfant par "essence". » (...) Nous employons le terme de « religieux » au sens où il s’agit d’un point de vue qui ne se discute pas, peut-être par référence implicite au respect « sacré » que l’on devrait à « l’instinct maternel ». Ce dogme doit être appliqué, comme le soulignent les déclarations ministérielles diverses quel que soit le gouvernement dont elles émanent, il n’a pas besoin d’être prouvé, il se situe dans un autre registre que celui de la science, et par conséquence ses résultats n’ont pas besoin d’être évalués. • Maurice Berger, voir au 29 octobre 2006


- Un point de vue qui ne se discute pas -

Georges Frêche relaxé en appel pour ses propos sur les harkis

MONTPELLIER (AFP) - Georges Frêche, président (ex PS) de la région Languedoc-Roussillon, a été relaxé jeudi par la cour d'appel de Montpellier des poursuites engagées contre lui pour injure raciale, après avoir traité des harkis de "sous-hommes", en février 2006.

En première instance, en janvier 2007, il avait été condamné à une amende de 15.000 euros.

Le 11 février 2006 à Montpellier, lors d'un hommage à un ancien leader pied-noir et sur fond de discussion sur l'article de loi évoquant le rôle "positif" de la colonisation, M. Frêche s'en était pris à des harkis qui avaient assisté le même jour à une manifestation similaire de l'UMP.

"Vous êtes allés avec les gaullistes (...) Ils ont massacré les vôtres en Algérie (...). Ils les ont égorgés comme des porcs. Vous faites partie de ces harkis qui ont vocation à être cocus jusqu'à la fin des temps (...). Vous êtes des sous-hommes, vous êtes sans honneur", avait lancé M. Frêche à un groupe de harkis, suscitant une vive réaction dans la communauté en France.

En réclamant confirmation de la peine d'amende, lors de l'audience du 21 juin, l'avocat général avait soutenu que "c'est bien une injure raciale que de prononcer le terme de sous-hommes".

"Il est évident que c'est bien la communauté harkie dans son ensemble qui a été visée par M. Frêche", avait-il ajouté en estimant que ce dernier avait "bien eu la volonté de blesser".

Son avocat avait en revanche soutenu que les propos de M. Frêche ne visaient "pas la communauté des harkis" mais une ou deux personnes.

MONTPELLIER (AFP) - Georges Frêche, président de la Région Languedoc-Roussillon, poursuivi pour avoir traité des harkis de "sous-hommes", a été relaxé jeudi en appel, une décision en faveur du probable candidat aux sénatoriales, exclu du PS pour ses écarts de langage, prononcée à la surprise générale.

En première instance, Georges Frêche avait écopé d'une amende de 15.000 euros. Et lors de l'audience d'appel, l'avocat général avait requis la confirmation de cette condamnation pour injure raciale.

C'est lors d'un hommage, en février 2006, à un ancien leader pied-noir que M. Frêche s'en était pris à des harkis qui avaient assisté le même jour à une manifestation similaire de l'UMP.

"Vous êtes allés avec les gaullistes (...) Ils ont massacré les vôtres en Algérie (...). Ils les ont égorgés comme des porcs. Vous faites partie de ces harkis qui ont vocation à être cocus jusqu'à la fin des temps (...). Vous êtes des sous-hommes, vous êtes sans honneur", avait lancé M. Frêche.

Ces propos avaient suscité une vive réaction en France au sein de la communauté harkie. Ils avaient aussi valu au puissant président de la région Languedoc-Roussillon une suspension de deux ans de la direction du Parti socialiste.

Jeudi, son avocat se réjouissait de "la fin d'un procès contre la vérité".

La Cour d'appel, a analysé Me Gilles Gauer, "exprime d'une part que les propos ne s'adressaient d'aucune manière à la communauté harkie mais à deux individus". L'avocat a souligné par ailleurs l'absence de connotation raciale dans les propos "puisqu'on dénonçait le manque d'honneur des personnes dont il s'agissait".

Les associations de harkis en revanche, qui ont annoncé leur intention de se pourvoir en cassation, ont laissé éclater leur colère.

"Ce n'est même plus de la colère, ça devient de la haine. On avait confiance dans la justice mais aujourd'hui la justice ne respecte pas la communauté harkie", a déclaré Abdelkrim Klech, président du collectif national Justice pour les Harkis, partie civile. "On relaxe Frêche, alors la justice reconnaît que les harkis sont des sous-hommes", s'est-il indigné.

Quant à Abdelkader Cheibaïki, président de l'association Justice Information et Réparation pour les harkis, à qui les propos s'adressaient, il s'est déclaré "abasourdi" par l'arrêt de la cour d'appel: "C'est inadmissible, on ne se laissera pas faire", a-t-il lancé.

La relaxe intervient deux jours après une condamnation de Georges Frêche: mardi, il a écopé, en appel, d'une amende de 1.500 euros pour avoir laissé entendre que des policiers brûlaient des voitures lors des violences urbaines de l'automne 2005.


Habitué des écarts de langage, M. Frêche a été exclu du PS au début de l'année, deux mois après avoir jugé anormale la proportion de Noirs dans l'équipe nationale de football.

Reste que le patron de la région Languedoc-Roussillon règne sans partage sur cette région et a déjà dévoilé son avenir proche: il a annoncé son intention de quitter la présidence de l'Agglomération de Montpellier l'an prochain - prenant le soin de désigner lui-même son successeur - et de se présenter aux sénatoriales.

Et il fourmille de projets pour la Région qu'il espère garder aux prochaines élections, malgré ses déclarations à l'emporte-pièce. Une région qu'il veut voir figurer au 10è rang des régions françaises dans les trois ans, contre le 17è rang qu'elle occupe actuellement, a-t-il déclaré récemment sur France Bleu Hérault.


- M. Frêche ne visaient qu'une ou deux personnes -

le syndicalisme sera « présent et visible dans la prochaine période »


NANTES, Loire-Atlantique (Reuters) - Onze couteaux, une bombe lacrymogène, une paire de ciseaux : pour sa première demi-journée de fonctionnement, le portique de sécurité du palais de justice de Nantes a fait ample moisson.


Le Monde • Robert Zoellick réforme la lutte anticorruption de la Banque mondiale

Deux mois après le départ de Paul Wolfowitz pour cause de népotisme, son successeur à la présidence de l'institution veut faire évoluer le service de déontologie institutionnelle.

PARIS (AP) - Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault estime que "l'accélération du rythme des réformes vise à noyer les salariés sous un flot de mesures dont ils n'ont pas le temps de comprendre les conséquences", mais prévient que le syndicalisme sera "présent et visible dans la prochaine période".

"On est dans les tous premiers jours de septembre. Je ne connais pas beaucoup d'années où une mobilisation d'ampleur s'est exprimée en septembre. En général, les rendez-vous sociaux d'importance commencent en octobre"
, déclare le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault dans un entretien au journal "L'Humanité" paru jeudi.

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- Rendez-vous « sociaux » fixés en octobre -

L'embryon, « un être humain complet, distinct, unique et irremplaçable » ?


PARIS (AFP) - Environ 56% des jeunes de 18 à 29 ans ne vivent plus chez leurs parents, mais un grand nombre souffrent de problèmes de logement ou de découverts bancaires, au premier rang desquels les jeunes chômeurs, selon une étude de l'Insee publiée vendredi.


La mortalité enfantine en forte baisse dans le monde
Le Monde avec AFP | 13.09.07 | Extrait

Des progrès réels, quoique inégaux selon les continents, ont été accomplis récemment en matière de lutte contre la mortalité enfantine dans le monde, qui est à son plus bas niveau depuis 17 ans, annonce l'Unicef (Fonds des Nations unies pour l'enfance) dans un rapport publié jeudi 13 septembre. Selon l'organisation onuséenne, le total mondial de décès d'enfants de moins de cinq ans est passé en 2006 sous la barre des 10 millions par an, à 9,7 millions, contre près de 13 millions en 1990.

L'Unicef se réjouit de ces "solides progrès", qui se manifestent notamment en Amérique latine-Caraïbes, en Europe centrale et orientale, dans l'ex-URSS, en Asie orientale et Pacifique, ainsi que dans plusieurs régions d'Afrique.

"C'est un événement historique", a déclaré Ann Veneman, directrice générale de l'Unicef.

WASHINGTON (AFP) - La cour suprême du New Jersey (est) a débouté mercredi à l'unanimité la plainte d'une femme qui reprochait à son gynécologue de ne pas l'avoir prévenue avant son avortement qu'elle portait en elle "un être humain complet, distinct, unique et irremplaçable".

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- Il « n'existe pas l'ombre d'un consensus » -

Dominique de Villepin est arrivé au pôle financier du TGI de Paris


PARIS, 13 sept 2007 (AFP) - L'ex-Premier ministre Dominique de Villepin est arrivé au pôle financier du TGI de Paris jeudi matin afin d'y être entendu pour la première fois depuis sa mise en examen le 27 juillet par les juges de l'affaire Clearstream, a constaté un journaliste de l'AFP.


Affaire Clearstream : Villepin se défend et passe à l'offensive
LEMONDE.FR avec AFP | 13.09.07 | Extrait

M. de Villepin a fait remettre, mercredi, une note de 23 pages et de 20 annexes aux juges et aux parties civiles, dans laquelle il estime notamment que le dossier n'est pas politique, mais qu'il s'agit d'une manipulation industrielle sur fond de succession à la tête du géant aéronautique européen EADS.

Dominique de Villepin estime que Nicolas Sarkozy, informé tôt de l'existence d'une manipulation, a donné une orientation politique à un dossier qui, dit-il, a été "privatisé au profit d'une seule partie civile". L'ancien premier ministre indique que M. Sarkozy "affirme avoir appris l'existence de l'affaire Clearstream quelques jours avant la sortie de l'article du Point, soit au début du mois de juillet 2004", en expliquant que "des éléments figurant dans le dossier d'instruction remettent en cause cette chronologie". "Il semble que M. Sarkozy ait été informé (...) au plus tard au mois de mai 2004 des agissements de Jean-Louis Gergorin ainsi que, vraisemblablement, de la mission des vérifications confiée au général Rondot", écrit l'ancien premier ministre, estimant utile "pour la manifestation de la vérité, d'établir avec précision ce qu'elle [la partie civile] a su et quand elle l'a su".

PARIS (AP) - Le kilo n'est plus ce qu'il était. Pour une raison mystérieuse, le kilogramme-étalon conservé au pavillon de Breteuil à Sèvres a en effet perdu quelques dizaines de microgrammes en un peu plus d'un siècle. Les scientifiques songent à remplacer le cylindre composé à 90% de platine et à 10% d'iridium par une sphère en cristal de silicium.

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- Le kilo a perdu du poid -

« Ca existe vraiment ?! Pouvons nous tous être manipulés ? »


Plus de trois ans après le scandale du sein dévoilé de Janet Jackson lors de la retransmission du Superbowl, la chaîne américaine CBS pourrait être condamné à payer 396.000 euros d’amende.

L’Amérique puritaine n’avait pas du tout apprécié le geste de Justin Timberlake. Alors qu’il chantait un duo avec la sœur de bambi, ce dernier avait déchiré le bustier de sa collègue, laissant découvert un sein caché par un simple «nipple».

Les avocats de la chaîne CBS ont tenté par tous les moyens d’éviter cette condamnation arguant sur «un mal fonctionnement de l’habit». Pas très convaincant tout ça... A l’heure actuelle, les retransmissions en direct aux Etats-Unis font l'objet d'un léger différé pour palier à tout incident de ce genre.

L’affaire du sein de Janet rebondit…

20Minutes.fr, éditions du 13/09/2007

Infrarouge, France 2,
programme du 20 septembre à 22h55
Pédophilie au féminin : le tabou


Réalisateur : Jean-Pierre Igoux
RESUME : «Pédophilie féminine» ... Lorsqu'on prononce, en les associant, ces deux mots, notre interlocuteur nous regarde d'abord avec incrédulité puis, dans un deuxième temps, demande : «ça existe vraiment ?!» La pédocriminalité a récemment conquis l'espace médiatique, mais ce crime est encore tabou quand il est commis par une femme. Notre société refuse l'idée que la sexualité féminine puisse être violente, dominatrice et qu'elle puisse être active. Dans sa vision toute masculine, la femme est une icône : celle qui donne la vie, protège son enfant et l'élève dans la douceur. Elle est l'épouse, la compagne ou la maîtresse aimante.



L'ultime tabou : Femmes pédophiles, Femmes incestueuses
de Anne Poiret

Chez Patrick Robin, 2005


Ca se discute, 19 septembre 2007
Nouvelle sectes, nouveaux gourous : pouvons nous tous être manipulés ?


Réalisateur : Massimo Mangarano
Présentateur : Jean-Luc Delarue

RESUME : Cela se passait en août dernier, sur l'île de la Réunion. Alexandre, 12 ans, était enlevé. Son kidnappeur présumé : un gourou illuminé, fondateur de la secte «Cœur douloureux et immaculé de Marie». L'homme, convaincu qu'Alexandre est «l'élu», séquestre l'enfant pendant 48 heures, jusqu'à ce que la gendarmerie le libère. Depuis, le secrétaire d'Etat à l'Outre-Mer a annoncé la dissolution de la secte. Mais pour une organisation mise hors d'état de nuire, combien de mouvements sectaires sont-ils encore en activité, qui embrigadent quotidiennement et continuent à tenir sous leur coupe des individus fragilisés ? La France compterait plusieurs centaines de milliers d'adhérents à près de 180 sectes. Ces communautés sont d'autant plus pernicieuses qu'elles revêtent, pour recruter, les apparences de la modernité. Jean-Luc Delarue fait le point sur l'état des sectes, leurs méthodes, leur dangerosité. Il évoque pour illustrer son débat les cas de : Dolores, qui a perdu sa fille, victime d'un médecin gourou ; Floria, 23 ans, tombée sous l'emprise d'une secte pentecôtiste ; Françoise et son époux accusés par leur fille, manipulée par un psy gourou, de l'avoir violée.


- Elle donne la vie, protège et élève dans la douceur -

L'ex-paquebot « France » pourra être démantelé en Inde

L'ex-paquebot "France" pourra être démantelé en Inde
LE MONDE | 12.09.07 | Extrait

La Cour suprême indienne a donné son feu vert, mardi 11 septembre, au démantèlement et au désamiantage de l'ancien paquebot France, rebaptisé Blue Lady, dans les chantiers navals d'Alang, à l'ouest du pays. Le navire, qui contient 12 000 tonnes d'amiante et autres matières toxiques, avait été autorisé à jeter l'ancre à 500 m des côtes indiennes, en mai 2006, dans l'attente d'une décision de justice. A l'époque, il venait d'être refoulé du Bangladesh, qui estimait un désamiantage sur son sol trop dangereux.

Pendant plus d'un an, les associations de défense de l'environnement se sont opposées à son démantèlement en Inde, insistant sur les conditions de travail déplorables dans les chantiers navals. D'après leurs estimations, un ouvrier sur six souffre d'asbestose, maladie incurable liée à l'inhalation de poussière d'amiante, et trente hommes meurent chaque année en dépeçant les navires.

La Russie défend l'amiante, reconnue comme cancérigène en Europe

La Russie, plus grand producteur d'amiante du monde, a défendu mercredi cette substance largement reconnue comme cancérigène et interdite en Europe. Elle dénonce "une affaire économique et politique".


12/09/2007 - ATS

"Pour l'ensemble de la population, il n'y a aucun risque significatif. Je n'ai vu aucune étude scientifique qui montrerait qu'il doit être interdit", a affirmé Evgueni Kovalevski, représentant de l'Académie russe des sciences médicales, lors du Forum mondial de la sécurité sociale à Moscou. L'interdiction de l'amiante était l'un des sujets évoqués lors d'une session du Forum consacrée aux maladies professionnelles.

"Lorsqu'ils disent que l'amiante peut tuer, c'est juste une campagne publicitaire", a affirmé pour sa part Viktor Ivanov, chef de l'Association Chrysotile (le chrysotile est aussi appelé "amiante blanc", ndlr) basée dans la ville russe d'Asbest (le nom allemand de l'amiante), dans l'Oural.

"Il y a beaucoup d'autres substances cancérigènes, mais personne ne les interdit. C'est une affaire politique et économique", a estimé M. Ivanov dont l'association représente les intérêts de plus de 40 producteurs russes d'amiante. Les producteurs russes contrôlent près de 40% du marché mondial de l'amiante.

"Les pays européens peuvent se permettre des matériaux de construction plus chers, mais les pays pauvres ne le peuvent pas. Des millions de gens n'ont pas encore de toit", a-t-il dit, commentant l'interdiction de l'usage de l'amiante imposée en 2005 par l'Union européenne.

"C'est toute la population qui est concernée à terme (...)", a rétorqué lors du forum Annie Leprince, experte de Institut national de recherche et de sécurité à Paris, qualifiant ce minéral de "tueur en série".

"Sur la base de très nombreuses études toxicologiques et épidémiologiques, un consensus scientifique international a été clairement établi pour affirmer que l'amiante est un produit cancérogène avéré, même à faible dose, et cela quelle que soit sa variété: il n'y a pas de 'bon amiante'", a relevé Mme Leprince dans un rapport. Selon ce document, l'amiante "est une bombe à retardement et le moment est venu de l'interdire une fois pour toutes".

L'amiante, qui est appréciée pour sa résistance au feu, est une substance minérale naturelle largement utilisée dans la construction depuis plus d'un siècle.


La surtaxation d'ampoules chinoises basse consommation fait débat
LE MONDE | 12.09.07 | Extrait

"Cette fiscalité est en complète contradiction avec les objectifs européens d'économie d'énergie et de réduction des émissions de gaz à effet de serre", fait remarquer Dominique Norguet, directeur de la communication en France de Philips, leader mondial de l'éclairage, qui fait fabriquer ses produits en Chine.

En Europe, on vend encore, chaque année, 250 millions d'ampoules à incandescence contre seulement 20 millions d'ampoules fluo-compactes. Elles permettent pourtant de diviser par cinq la consommation d'électricité et durent six à huit fois plus longtemps.


- La Russie dénonce « une affaire économique et politique » -

September 12, 2007

Une journée d'auditions publiques pour évaluer la loi du 4 mars 2002


Rapport d'information n° 349 (2006-2007) de MM. Jean-Jacques HYEST et Nicolas ABOUT, fait au nom de la commission des lois et de la commission des affaires sociales, déposé le 26 juin 2007

La résidence alternée : une journée d'auditions publiques pour évaluer la loi du 4 mars 2002




Graphique en page 2 de la synthèse


« Et, pour des raisons biologiques évidentes, [les enfants] s'attachent en premier lieu à leur mère » • A lire sur le site du Sénat, du rapport d'information n° 388 (2005-2006) déposé le 13 juin 2006

Pas d'enfant, dit-elle... : Les refus de la maternité
de Edith Vallée (Auteur),
Claude Revault d'Allonnes (Préface)
Imago, janvier 2005

Présentation de l'éditeur • La maternité parait être, pour beaucoup d'entre nous, l'expression naturelle, l'aboutissement même de la féminité. La stérilité est alors tenue pour un malheur ou une malédiction, et le refus de procréer est considéré comme une incompréhensible anomalie. Édith Vallée s'insurge contre ces fausses évidences qui assimilent la femme à la mère. A trente ans de distance - des années du féminisme triomphant à celles de la contraception assumée -, elle a rencontré des femmes qui, comme elle, ont fait le choix de ne pas avoir d'enfant. Dans cet ouvrage, construit autour de récits de vie et de témoignages sur le non-désir d'enfant, l'auteur démêle, sans esquiver les contradictions et les ambivalences, l'écheveau complexe des motivations de ce refus de la maternité. Plutôt que de se retrouver dans le miroir d'une image de mère que tous lui tendent, une femme peut cultiver tout simplement, pour elle-même et pour les autres, le bonheur d'être femme.

Biographie de l'auteur • Édith Vallée est psychologue et exerce actuellement comme conseil en carrières. Elle a publié, aux Editions Imago, La Madone libertaire (2002).


No Kid : Quarante raisons de ne pas avoir d'enfant
de Corinne Maier

Michalon, mai 2007


- « Pour des raisons biologiques évidentes » -

« Voleurs d'enfance », un reportage de Paul Arcand


Des associations critiquent "la politique du chiffre" du ministre de l'immigration
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 12.09.07 | Extrait

Le ministre de l'immigration Brice Hortefeux a convoqué mercredi 12 septembre à Paris une vingtaine de préfets "dont les résultats doivent être améliorés en termes de reconduites à la frontière" de sans-papiers, une "politique du chiffre" dénoncée par les associations de défense des migrants. "La fixation de quotas et la convocation des préfets, c'est une façon de faire du stakanovisme avec des êtres humains. C'est inadmissible", a réagi Richard Moyon, porte-parole du Réseau éducation sans frontières (RESF), saluant "les conceptions humanistes de certains préfets qui renâclent à faire cette sale besogne".


Alexeï Grigorievitch Stakhanov (en russe Алексей Григорьевич Стаханов, 1905-1977) est un célèbre mineur soviétique né à Lougovaïa près d'Orel. Lors d’un concours organisé par le Komsomol, ce mineur du Donbass aurait accompli quatorze fois la norme dans l’extraction du charbon, le 31 août 1935 : 102 tonnes en 6 heures de travail. La norme était de 7 tonnes. La propagande soviétique en a fait par la suite un exemple pour tous les ouvriers de l'URSS. Cette promotion du sacrifice personnel et de l'émulation entre travailleurs pour le bien du Parti a reçu le nom de stakhanovisme. • De source Wikipedia

« Voleurs d'enfance » est un reportage de 2005 qui a sensibilisé la société civile québecquoise et ébranlé la DPJ, l'équivalent de l'Aide Sociale à l'Enfance (ASE) au Québec. Les problèmes décrits ne sont pas bien différents de ceux que nous rencontrons en France. Extraits significatifs, d'autres séquences de ce reportage interdit aux moins de 13 ans sont bien plus insuportables encore :





Nicolas Sarkozy connaît une première baisse de régime depuis son arrivée au pouvoir
LE MONDE | 12.09.07 | Extrait

Pour le Parti socialiste, qui peine à ajuster sa position sur les retraites, ces premiers nuages sont de bon augure. "Le scepticisme commence à s'installer au sein de l'opinion, s'est félicité, mardi, le président du groupe PS de l'Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault. Plus le temps passe, plus on s'aperçoit que les problèmes demeurent, voire s'aggravent. Le temps de la réalité arrive."


Moscou a testé une bombe à effet de souffle, "la plus puissante du monde"
LEMONDE.FR avec AFP et AP | 12.09.07 | Extrait

"La nouvelle munition nous permettra de garantir la sécurité de l'Etat et de faire dans le même temps face au terrorisme international, en toute circonstance et en tout lieu", a indiqué Alexandre Roukchine. Moscou a souligné que cette invention militaire ne va à l'encontre d'aucun traité international et que la Russie ne lance aucune course aux armements.


LANGRES (AP) - Un chien de neuf ans, issu d'un croisement d'american stafforshire et de boxer, a mordu au visage une fillette de deux ans à Langres (Haute-Marne), mercredi vers 17h30, la blessant grièvement, a-t-on appris auprès du directeur de cabinet du préfet, Guillaume Audebaud.

EVRY (AFP) - Les avocats de la défense au procès des agresseurs présumés de deux CRS dans la cité des Tarterêts, en septembre 2006, ont mis en cause mercredi devant le tribunal correctionnel d'Evry la fiabilité des témoignages sous X sur lesquels s'appuie en partie ce dossier.

PARIS (Reuters) - L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a transmis cette semaine une note de 23 pages aux juges de l'affaire Clearstream, où il répète ses protestations d'innocence et estime que le dossier a été "privatisé" au profit de Nicolas Sarkozy.


- « Ca peut paraitre un non sens mais c'est la réalité » -

September 11, 2007

Les moutons de l'UDC tondus par les députés




A lire sur lematin.ch


BOBIGNY (AFP) - Le collectif AC le feu a estimé mardi que Fadela Amara participait à une "stigmatisation" et une "dévalorisation" des jeunes sans travail en ayant intitulé son plan sur les banlieues "Tolérance zéro contre la glandouille", et lui a demandé de "parler français".

En présentant l'esprit de son futur plan, vendredi en Conseil des ministres à Strasbourg, la secrétaire d'Etat chargée de la politique de la ville avait affiché son "Objectif : tolérance zéro pour la glandouille". "Le désoeuvrement d'une partie de notre jeunesse est inacceptable", avait-elle dit.

Quand elle utilise le terme "glandouille", les jeunes sans activité "passent du statut de +racaille+ à celui de +glandouilleur+", s'insurge dans un communiqué AC le feu.


- Une campagne « honteuse, indigne et incitant à la haine raciale » -

Nicolas Sarkozy juge la situation actuelle « indigne »

PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy a confirmé mardi à Rennes sa volonté de réformer les régimes spéciaux de retraites, en jugeant la situation actuelle "indigne", en pleine grogne des syndicats qui menacent d'un "conflit majeur" en cas de "passage en force".

PARIS (Reuters) - Le procès d'un sociologue et géographe français de 64 ans, Yves Marguerat, accusé d'avoir violé des enfants des rues au Togo sous couvert d'activités humanitaires qu'il faisait financer par des subventions de la fondation Raoul Follereau, s'est ouvert à la cour d'assises des Hauts-de-Seine, à Nanterre.

Universitaire réputé dans son milieu
, Yves Marguerat est détenu depuis février 2005, après qu'un jeune Togolais ait dénoncé les faits présumés à un religieux de Chatenay-Malabry (Hauts-de-Seine), dans la paroisse de l'accusé.

Pendant l'enquête, le suspect a reconnu des attouchements et des viols, puis est revenu en partie sur ses déclarations, parlant seulement d'attouchements. A l'ouverture de l'audience mardi, lors de son premier interrogatoire de personnalité, il a réaffirmé cette dernière version des faits et assuré qu'il n'avait jamais exercé de contrainte.

Le verdict est attendu le 21 septembre.


L'accusation retient des faits présumés de viols à l'encontre de deux jeunes hommes, les autres victimes alléguées n'ayant pu être retrouvées, n'ayant pas porté plainte ou n'ayant pu être interrogées régulièrement.

Les faits se seraient déroulés entre 1991 et 1994, dans un maison que l'accusé occupait à Lomé et où il accueillait des enfants des rues. Il a résidé au Togo de 1978 à 1994.

Selon de nombreux témoignages cités par l'accusation, Yves Marguerat vivait avec deux gardes du corps dans cette maison, brutalisait et chassait de sa maison les enfants qui se refusaient à lui.

La fille et l'épouse d'un des plaignants, entendues par la police française, ont expliqué avoir été menacés de mort à Lomé après l'incarcération d'Yves Marguerat. Sa fille a dit avoir été enlevée à plusieurs reprise, séquestrée et violée par des proches de l'accusé.

L'enquête a montré que Yves Marguerat, qui avait fondé à Chatenay-Malabry en 1982 le Comité de soutien aux enfants de Lomé, qui a obtenu d'importantes subventions, dont 209.700 euros entre 1996 et 2002 de la Fondation Raoul Follereau.

Son Comité lui a versé à titre personnel 157.145 euros entre 1982 et 1993. Il percevait aussi des fonds au titre des délégations d'autorité parentale qu'il avait sur les enfants.

Yves Marguerat avait déposé comme témoin à décharge en 2005, devant la même cour d'assises de Nanterre, au procès de prêtre-médecin François Lefort, également accusé de viols sur des enfants, cette fois au Sénégal.

Cette ancienne figure du monde de l'aide humanitaire, qui prétendait lutter contre la pédophilie en Afrique et dont la supposée action avait aussi été soutenue par la Fondation Raoul Follereau, a été condamné le 24 juin 2005 à huit ans de prison pour ces faits. Il n'a pas fait appel.




Par Chapatte, sur Yahoo!


WASHINGTON (AFP) - Un homme qui devait comparaître devant la justice pour des crimes sexuels sur mineurs dans l'Arkansas (sud) a essayé de se scier la jambe à laquelle était accroché un bracelet électronique pour, semble-t-il, tenter de fuir avant son procès, a indiqué la police lundi.


Actualité | France
Brice Hortefeux convoque les préfets qui n'expulsent pas assez
Le Figaro, le 11 septembre

Brice Hortefeux veut remonter les bretelles des préfets qui ne remplissent pas leurs objectifs.


- Le verdict est attendu le 21 septembre -