November 23, 2007

Un nouveau plan pour combattre les violences faites aux femmes




De source premier-ministre.gouv.fr


PARIS (AFP) - Instruction "à charge" et interrogatoires sous "pressions psychologiques très fortes": la défense d'Yvan Colonna a appelé vendredi à la rescousse les deux acquittés du précédent procès sur l'assassinat du préfet Erignac pour jeter le doute sur les dénonciations accablant l'accusé.

N'DJAMENA (Reuters) - La compagnie aérienne espagnole affrétée par l'Arche de Zoé pour faire sortir 103 enfants du Tchad avait été informée que l'opération avait le soutien des Nations unies et de Cécilia Sarkozy, apprend-on vendredi de source proche de l'enquête.

Selon cette source, qui n'a pas souhaité être nommée, la compagnie charter catalane Girjet a accepté de prendre ce vol en charge après avoir reçu des courriels lui affirmant que l'opération était organisée par le HCR, organisme de l'Onu en charge des réfugiés, et avait reçu la bénédiction de Cécilia Sarkozy, alors épouse du président français.

Le HCR et le gouvernement français ont nié avoir été impliqués dans l'opération ou l'avoir soutenue.

Les courriels ont été envoyés en octobre à Girjet par une compagnie de location aérienne basée au Luxembourg, Cargo Leasing SA, qui agissait pour le compte de l'Arche de Zoé, a-t-on appris de même source.

"Veuillez fournir une estimation du coût du transport de 180 passagers du HCR d'Abéché (Tchad) à Marseille", peut-on lire dans l'un des messages, envoyés en anglais, dont Reuters a pu consulter une copie.

"Besoin réel de votre coopération entière dans cette affaire, considérée comme un vol humanitaire pour le compte d'un groupe français dirigé et soutenu par Mme Cécilia S.", insiste un autre courriel.

"C'est évident qu'ils voulaient donner l'impression que la présidence française était au courant de la mission de l'Arche de Zoé", a déclaré la source.

Dans d'autres messages, les passagers sont présentés comme des résidents tchadiens ayant besoin de soins chirurgicaux et médicaux et le prix du vol est estimé à 115.000 euros.

Les sept membres de l'équipage espagnol du Boeing 757 de Girjet, arrêtés à Abéché, ont été libérés par la suite, ainsi que trois journalistes français et un pilote belge. Six membres français de l'Arche de Zoé restent incarcérés au Tchad où ils sont inculpés d'enlèvement et de fraude.


- Protéger les femmes victimes et leurs enfants -

November 19, 2007

Les dérives du « business humanitaire »

Les dérives du "business humanitaire"
LE MONDE ECONOMIE | 19.11.07 | Extrait

Le 17 octobre, le Comité de la charte de déontologie des organisations sociales et humanitaires - une association française - publiait les résultats d'un sondage TNS Sofres sur les attentes des particuliers qui font des dons : "Ce qu'ils réclament en priorité, c'est l'honnêteté et la transparence des ONG qu'ils soutiennent. Après seulement vient la question de l'efficacité", explique Michel Soublin, président du Comité. Une semaine plus tard éclatait l'affaire de L'Arche de Zoé. "Bien sûr que les dérives existent, convient M. Soublin. Mais sont-elles plus nombreuses que dans les entreprises ou dans les administrations ? En tout cas, on imagine mal placer un flic derrière chaque humanitaire. La très grande majorité de ces ONG font un travail remarquable sur des terrains où parfois personne n'ose aller, ne l'oublions pas non plus."

Le scandale de L'Arche de Zoé est, selon lui et de nombreux autres experts, révélateur du développement un peu anarchique de l'humanitaire, particulièrement en France : "Beaucoup de gens, des jeunes surtout, n'acceptent pas de travailler dans un cadre qui existe déjà. Mais pourquoi créer une nouvelle structure alors que tant d'autres auraient pu accueillir les bénévoles de L'Arche ?"

Des multinationales de l'aide et des micro-associations
LE MONDE ECONOMIE | 19.11.07 | Extrait

Les projecteurs se braquent sur les organisations non gouvernementales (ONG) humanitaires au moment des crises ou des dérapages. Leur économie, basée en grande partie sur le don et la confiance, s'emballe avec l'émotion liée au tsunami asiatique de décembre 2004 ou se fragilise lorsque des errements, comme celui de L'Arche de Zoé, surviennent ou que leur utilisation des fonds collectés est contestée. Mais ce secteur, qui regroupe des associations de quartier comme de grandes ONG, offre un visage hétéroclite.


Philippe Ryfman :
"L'arbitrage est constant entre la mission et le risque de manipulation"
LE MONDE ECONOMIE | 19.11.07 | Extraits

L'affaire de L'Arche de Zoé ouvre-t-elle une crise de l'humanitaire ?

Non. Il s'agit plutôt d'une crise de la représentation que l'on se fait de l'humanitaire en France. Trop d'associations militantes, de donateurs naïfs, mais aussi de médias, ont conservé une représentation qui correspondait peut-être à la réalité des années 1970, mais qui n'a plus rien à voir avec celle d'aujourd'hui.
Il suffit d'aller regarder les sites Web des ONG qui travaillent au Darfour pour s'apercevoir que leurs pratiques n'ont rien à voir avec ce qui a conduit à la crise actuelle.

... Mais les choses se compliquent dans les années 1990...

Après la fin de la guerre froide, bénéficiant de la contestation du rôle des Etats par la société civile, les ONG deviennent des interlocuteurs sérieux aux yeux des agences de l'ONU, qui leur "sous-traitent" l'application de leurs programmes sur le terrain. ...


« Tous les acteurs sociaux et politiques semblent être loin d'avoir pris la mesure du fait qu'en matière d'assistance éducative nous sommes sortis massivement et structurellement du contexte social où les travailleurs sociaux, agents de l'état et du contrôle social comme ils se définissaient eux même au cours des années 70, cibleraient, signaleraient, stigmatiseraient, et finalement prescriraient avant tout le contrôle voire l'enfermement des populations à risques. » • Jean Lavoué, La demande de justice en protection de l’enfance, page 96, l’Harmattan, mars 2005


- Bien sûr que les dérives existent -

November 16, 2007

Vous voulez aider un petit qui en a besoin ?


La gauche radicale veut déborder les directions syndicales en généralisant le mouvement
LE MONDE | 16.11.07

LYON (Reuters) - La ministre de la Justice Rachida Dati a achevé vendredi par des déplacements à Lyon et en Corse son "tour de France" de la réforme de la carte judiciaire, qui prévoit finalement de supprimer plus de 200 juridictions, et suscitent des actions d'opposition multiples.

... Comme presque toujours durant ces déplacements, la ministre a été accueillie à Lyon par une manifestation de plusieurs centaines d'avocats et magistrats des juridictions menacées, en robe, qui ont hué la ministre, jeté des codes pénaux et civils, scandé des slogans "Dati démission" et se sont heurtés aux policiers.


Jean-Louis Debré : "le regroupement familial continue à être ouvert à tous les enfants, quelle que soit leur filiation"
LE MONDE | 16.11.07

La mission d’enquête française chargée de faire la lumière sur les circonstances qui ont permis à l’Arche de Zoé de cacher « son identité et ses agissements » au Tchad s’est terminée jeudi, indique TV5. L’équipe, qui comprenait notamment le premier ministre François Fillon, devrait rendre son rapport d’ici un mois. Par Afrik.com, 16 novembre, 11h45

Vivre mieux, solidarité.
Et si vous parrainiez un enfant ?
vendredi 16 novembre 2007 | Le Parisien, extraits

Vous voulez aider un petit qui en a besoin, en le recevant par exemple un week-end ? Pour la première fois en France, un espace SOS parrainage*, inauguré hier, permet de se renseigner.

... A l'heure où tant de Français désespèrent de pouvoir adopter à l'international, le parrainage peut être une alternative, un autre moyen de transmettre chaleur, valeurs et nourriture affective. « Mais attention, ce n'est pas de l'adoption », prévient France, qui a adopté une petite fille et parraine un petit garçon. « Il faut avoir fait du chemin dans sa tête. C'est plein de petits bonheurs, c'est gratifiant, c'est de l'amour. Mais le parrain est là pour aider l'enfant à être mieux dans sa famille, pas pour se substituer à elle. »

* Espace parrainage, 31, rue Planchat, 75020 Paris, M o Avron ou A-Dumas, tél. 01.40.02.02.05.


- Il faut avoir fait du chemin dans sa tête -

L'ornithologue a admis avoir tué « Mama Cat », un chat


Des mini-robots prennent le pouvoir chez les cafards
LE MONDE | 15.11.07 | Extraits

... Pour découvrir les ressorts secrets de l'organisation sociale de Periplaneta americana, des chercheurs belges, suisses et français ont recouru à des robots miniatures qui se sont fait accepter par les cafards comme leur pairs et ont réussi à influer sur leur comportement collectif. L'expérience, qui pourrait être le premier exemple de prise de contrôle d'une communauté d'êtres vivants par des machines, est publiée, vendredi 16 novembre, dans la revue Science.

... La preuve est donc faite que le Periplaneta americana est un "insecte pré-social" relativement fruste mais aussi que quelques robots habilement grimés peuvent contraindre fortement le fonctionnement d'une communauté animale trois fois plus nombreuse.




De source LeTemps.ch


CHICAGO (AFP) - Les défenseurs des animaux sont en pleine confusion au Texas (sud) après le meurtre d'un chat errant par un ornithologue qui affirme avoir voulu protéger des espèces menacées et est aujourd'hui accusé de cruauté envers les animaux.

D'un côte, les défenseurs des oiseaux affirment que Jim Stevenson a agi pour protéger des espèces en danger; de l'autre les protecteurs des félins l'accusent d'avoir assassiné un animal de compagnie bien-aimé.


M. Stevenson, fondateur de la Galveston Ornithological Society et propriétaire d'une chambre d'hôte dédiée à l'observation des oiseaux sur l'île de Galveston dans le Golfe du Mexique, affirme avoir agi pour la sauvegarde des volatiles qui nichent sur l'île.

"Ce qui me dérange vraiment, c'est que ce chat était là en train de tuer des espèces menacées et d'autres protégées par la loi", a-t-il ainsi déclaré au Houston Chronicle.

L'ornithologue a admis avoir tué le chat avec une carabine 22 long rifle en novembre 2006, et plusieurs autres qui erraient sur sa propriété. Mais il affirme qu'il ne l'aurait jamais fait s'il avait su que l'animal en question avait été apprivoisé par John Newland, employé sur un pont à péage.

Les avocats de M. Stevenson espèrent que cet argument sera suffisant pour le blanchir des accusations de cruauté envers les animaux, qui au moment de l'affaire interdisaient uniquement de tuer des chats étant "la propriété d'autrui".

La loi a depuis été modifiée en réponse à la colère provoquée par la mort du chat errant surnommé "Mama Cat" par l'employé du pont qui nourrissait l'animal et plusieurs de ses congénères. La législation protège désormais tous les chats.

Tandis que les ornithologues amateurs ont récolté des fonds pour aider M. Stevenson à payer ses frais d'avocat, les amoureux des félidés souhaitent le voir sévèrement puni.

Il risque jusqu'à deux ans de prison et 10.000 dollars d'amende.





A lire sur LeTemps.ch


Plus d'infos...

- Jusqu'à deux ans de prison et 10.000 dollars d'amende -

November 15, 2007

Un joueur : « On le savait depuis des mois »


Il arrive que les adultes se cachent derrière les voeux exprimés par l’enfant pour échapper à leurs propres responsabilités ou pour faire valoir leur propre point de vue • Du rapport 2005 du Défenseur des enfants, page 99

NANTES (Reuters) - Un rappeur de 26 ans a été condamné à 1.000 euros d'amende avec sursis par le tribunal correctionnel de Nantes pour "provocation à la commission d'atteinte volontaire à la vie d'autrui", après avoir dit dans une chanson qu'il voulait "remplir Waldeck (le commissariat central de Nantes, NDLR) de gaz moutarde".

"Tipikal", de son vrai nom Yohann Pagis, a en revanche été relaxé mercredi pour les "injures". Les paroles tombaient sous le coup de la loi, estimait pourtant le parquet, qui avait demandé 2.000 euros d'amende.

Parties civiles, le ministère de l'Intérieur et les syndicats Unsa-Police et Alliance ont reçu chacun un euro symbolique de dommages et intérêts.

"C'est une condamnation relativement clémente, même si, sur le terrain de la liberté d'expression, je trouve ça un peu regrettable", a déclaré après le jugement Me Yvan Trebern, l'avocat de Yohann Pagis.

Le clip de la chanson avait été mis en ligne sur internet à l'été 2006. L'affaire, révélée le 31 août par le quotidien 20 Minutes, avait suscité une vive polémique, la mairie de Nantes ayant attribué une bourse d'aide de 700 euros au prévenu et à son frère avant de prendre connaissance des textes du duo.

Depuis, les conditions d'attribution des bourses d'aide aux jeunes ont été "durcies", dit la mairie de Nantes.


L’étonnant parcours du trader qui a fait perdre 230 millions à Calyon
Le Figaro, 14/11, extrait

« Comme un crash d’avion »

« Il faut comprendre. Cela s’est passé fin août, quand les mouvements sur les marchés étaient très violents. Le problème n’est pas tant que le signal d’alarme n’a pas fonctionné. C’est que ce signal n’était que l’un des voyants qui s’allumaient. Comme dans un avion en train de se crasher, il faut savoir repérer quel clignotant doit le plus attirer l’attention. Nous n’avons pas su le faire assez tôt », explique une source interne qui ajoute : « L’essentiel toutefois, c’est que les plafonds d’engagement n’ont pas été respectés. C’est inadmissible, même quand cela rapporte de l’argent comme ça a été, pendant un moment, le cas dans cette affaire. »


Un joueur : « On le savait depuis des mois » • Le FC Thoune a repris l'entraînement hier. Un joueur témoigne que la situation était de notoriété publique • Le Matin(.ch), 14/11

Scandale sexuel autour du FC ThouneDouze joueurs du club - sur 21 personnes arrêtées - sont soupçonnés d'abus sexuels sur une mineure de 15 ans. Les suspects auraient abusé d'une ado à plusieurs reprises depuis le début de l'année. Les supporters du FC Thoune expriment leur malaiseLe Matin(.ch), 13/11

Alors on se rassure comme on peut. On déclare la jeune fille « consentante ». Finalement, n'a-t-elle pas elle-même reconnu qu'elle l'était ? On se dit qu'il s'agissait assurément de l'une de ces petites « aguicheuses » de 15 ans qui ont l'« outrecuidance » d'en paraître cinq de plus.

Consentante ? Allons donc. On n'est pas consentante à 15 ans. A 15 ans, on approche ses héros avec des étoiles plein les yeux. Prête à tout pour les voir de près.


Les six Français de L'Arche de Zoé contestent le rapt d'enfants tchadiens
LE MONDE | 15.11.07 | Extraits

La justice tchadienne a refusé, mercredi 14 novembre, la mise en liberté des six Français de l'organisation L'Arche de Zoé, inculpés d'enlèvements de mineurs et escroquerie. Ils avaient tenté, le 25 octobre, de ramener en France 103 enfants qu'ils présentaient comme des orphelins du Darfour. "Il s'agissait clairement d'une opération criminelle, indique Albert Pahimi Padacké, le ministre tchadien de la justice. Les positions diplomatiques n'ont pas à gêner le processus judiciaire. Leurs arguments n'ont pas su convaincre le juge."

... Mlle Lelouch a décrit les enfants comme étant dans "un état inquiétant", exigeant "une prise en charge sérieuse". D'où les pansements et bandages. Et "certains ont voulu des bandages pour s'amuser", a-t-elle indiqué.

Avant de conclure en ces termes son audition : "Pour moi, ils restent des orphelins soudanais en danger dans un pays en guerre. Si on nous a trompés, on nous a présenté la situation de ces enfants qui n'était pas la vérité, aucune personne de l'organisation ne le savait. Nous avons toujours été de bonne foi."

... Les avocats des six Français ont fait appel de la décision de la justice tchadienne. "Leur opération était un coup d'Etat humanitaire, dans la droite ligne de ce qu'a fait M. Kouchner au Biafra, a réagi Me Gilbert Collard. On va sortir nos compatriotes de là."

Le ministre tchadien de la justice ne l'entend pas ainsi.
"Les six Français ont été pris en train d'exfiltrer des enfants tchadiens et non orphelins, estime M. Padacké. Et nos accords de coopération judiciaire avec la France montrent clairement que nos juridictions sont compétentes pour ce type de crime."


- Les conditions d'attribution ont été « durcies » -

November 14, 2007

Une razzia dans les Hauts de Seine ?

Imaginons une histoire avec des tantes maternelles, l'une assistante sociale à l'ASE et l'autre pasteur, de bonnes âmes, qui pensent que leur nièce serait bien mieux en Alsace ou en Lorraine plutôt que dans les Hauts de Seine, avec son père, sa petite soeur, sa belle-mère, ses amis... Un moment, cette enfant se retrouve dans un établissement de l'OSE France, prétendu neutre et tant merveilleux pour les enfants... Une clique de pompiers du social plutôt que des pieds nickelés de l'humanitaire, des exaltés, des sauveurs d'enfants...

C'est la chienlit dans la métropole, rien d'étonnant s'il y a eu bavure sur la scène internationale.




Nouvel Obs n° 2244, page 84




Le Canard du 14 novembre, page 3


- Notre époque -

Tchad : manifestation antifrançaise


Plusieurs centaines de personnes, jeunes pour la plupart, manifestaient aujourd'huidans le centre de N'Djamena, conspuant la France, notamment le président Nicolas Sarkozy, et en jetant des pierres sur des voitures occupées par des Occidentaux.

Source: AFP, le Figaro
Tchad: manifestation antifrançaise

N'DJAMENA (Reuters) - La tentative de l'ONG l'Arche de Zoé d'évacuer des enfants africains en Europe était une opération "écoeurante" à l'origine d'un climat de suspicion qui entrave les activités de l'Onu dans la région, a déclaré mardi le numéro un du Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR).

"Ce qu'ils ont fait était véritablement écoeurant", a dit Craig Johnstone, un ancien diplomate américain en poste depuis avril, lors d'une conférence de presse à N'Djamena.

"Pour le moment, cela a assurément un impact négatif parce que la population locale est devenue très soupçonneuse. Mais je pense qu'à long terme, la situation se calmera et je pense que les choses s'amélioreront assez vite."

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- Pour le moment, cela a assurément un impact négatif -

November 13, 2007

Manifestations du dimanche 18 novembre

Deux manifestations au moins : l'une au départ de République, contre les blocages, l'autre au départ du Trocadéro, pour la libération des otages retenus par les FARC.


dimanche 18 novembre 15h00
à Paris
de la Place de la République
à la Place de la Nation

Grande manifestation
de la société civile
contre les blocages

Plus d'infos sur www.liberte-cherie.com
ou sur libertedetudier.blog.20minutes.fr


Dimanche 18 novembre, à Paris, une grande marche partira à 15H00 du Parvis des Droits de l’Homme (appelé Parvis du Trocadéro) pour rejoindre le Mur de la Paix. La famille d’Ingrid, des personnalités et des élus y prendront part.

Les FARC comme le gouvernement colombien y seront appelés à négocier au plus vite.
Les efforts de la médiation internationale sont inouïs et sans précédent : il faut que la volonté populaire qui les accompagne le soit aussi.

Plus d'infos sur www.ingridbetancourt-idf.com.


PARIS(AFP) - Moins d'un mois après une très forte mobilisation contre la réforme des régimes spéciaux, les agents des secteurs concernés, avec à leur tête les cheminots, entrent à nouveau dès mardi soir dans un conflit qu'ils voudraient plus dur et plus long, sur fond de bataille de communication.

N'DJAMENA (AFP) - Les avocats des six Français et de trois Tchadiens incarcérés à N'Djamena dans le cadre de l'affaire de l'Arche de Zoé n'avaient pas reçu mardi soir de réponse du juge d'instruction à leur requête de remise en liberté de leurs clients, ont-ils indiqué à l'AFP.

Plus d'infos...


- Des conflits sur fond de bataille de communication -

La première victime, c'est la France, selon Rama Yade

PARIS (AP) - "La première victime", dans l'affaire de l'Arche de Zoé, "c'est la France", a déploré mardi Rama Yade, regrettant que l"image de la France ait été "mise en cause" après l'arrestation au Tchad des humanitaires français.

"On commence à présenter les membres de cette Arche de Zoé comme des victimes, alors que pour moi, la première victime, c'est la France", a estimé la secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme, interrogée sur RFI.

"Je ne supporte pas que l'image de notre pays soit mise en cause, alors que nous sommes en matière humanitaire les plus actifs" a-t-elle ajouté
, précisant que la France allait demander au Tchad et au Soudan de "faire en sorte que les ONG continuent de travailler" dans de bonnes conditions.

"C'est notre politique humanitaire à l'étranger qui est éclaboussée", a insisté la secrétaire d'Etat, estimant que lorsqu'une ONG travaille à l'étranger, leurs membres "engagent aussi (...) l'image de notre pays".

Rama Yade a invité les organisations non-gouvernementales à une réflexion profonde sur le contrôle de leur action et sur la "responsabilité individuelle" de leurs membres. Elle a plaidé pour que des "leçons" soient tirées de cette affaire en posant des "questions éthiques" sur le travail des ONG.

Elle les a invitées à débattre, car il n'y a pas, selon elle, de "consensus" sur le sujet, expliquant qu'il fallait que les ONG "choisissent qu'on (les) contrôle plus" ou bien "qu'on les laisse libres, mais qu'elles se dotent d'une charte déontologique plus solide".


La secrétaire d'Etat s'est refusée à donner un délai précis pour le retour de Français mis en examen au Tchad. "Le but, c'est que les Français soient ramenés en France, avant le jugement pour être jugés en France, ou bien après (un jugement au Tchad). C'est la coopération des juges qui le décidera", a-t-elle répété, soulignant que cette "histoire très compliquée", mettait "en jeu beaucoup d'éléments, diplomatiques, politiques, judiciaires".

ARCHE DE ZOE
Le pilote belge dénonce «la lâcheté de certains politiciens français»
mardi 13 novembre 2007, 13h00 | leparisien.fr

Le pilote belge Jacques Wilmart, impliqué dans l'opération controversée de l'association l'Arche de Zoé et hospitalisé à Bruxelles depuis sa libération, s'est déclaré mardi «scandalisé» par «la lâcheté de certains politiciens français».

«Je suis beaucoup plus scandalisé par la lâcheté de certains politiciens français que par l'attitude des autorités du Tchad», a-t-il déclaré dans un entretien paru mardi dans le quotidien belge Le Soir, sans préciser cependant ses griefs exacts, ni qui il visait.

Quant aux Tchadiens, en revanche, «ils estiment qu'il y a eu une action illégale sur leur territoire, c'est un Etat souverain.

Je n'ai rien à redire de la justice tchadienne», a-t-il dit.

Le pilote âgé de 75 ans, rapatrié samedi en Belgique à la suite d'un malaise, avait cependant affirmé dimanche que les Tchadiens semblaient «parfaitement au courant» de l'opération.

Evoquant l'état d'esprit des six Français toujours détenus au Tchad, M. Wilmart a souligné: «ils sont bien conscients de la gravité de leur dossier. J'ai vu des scènes d'émotion, de doutes. Il y avait une petite infirmière qui m'a avoué être épuisée, prête à craquer».

«Certains sont vraiment des innocents qu'on a traînés dans la boue. Je peux simplement ajouter que j'ai été témoin d'un immense dévouement, d'une grande tendresse accordée à ces enfants. Ces gens avaient un seul idéal: sauver des enfants. Je ne supporte pas qu'on les traîne dans l'infamie».


Arrêté le 28 octobre à N'Djamena, le pilote belge avait été remis en liberté provisoire vendredi par le juge d'instruction.

Il reste formellement inculpé au Tchad, même si son avocat espère qu'il bénéficiera d'un non-lieu.

Il avait acheminé une partie des 103 enfants de la frontière tchado-soudanaise à Abéché, dans l'est du Tchad, d'où l'organisation l'Arche de Zoé entendait ensuite les transporter en France.


MADRID (Reuters) - Agustin Rey, le pilote espagnol arrêté le mois dernier au Tchad dans le cadre de l'affaire de "l'Arche de Zoé", estime que les membres français de l'association qui ont planifié l'opération sont des idéalistes qui auraient fait n'importe quoi pour évacuer les enfants hors du pays.

"Je ne pense pas qu'ils regrettent ce qu'ils ont fait, je pense qu'ils sont des idéalistes pour qui la fin justifie les moyens", a déclaré le pilote
, libéré vendredi par les autorités tchadiennes après une détention de seize jours.

Lors d'une conférence de presse, Rey a réaffirmé son innocence et celle des hôtesses de l'air et du steward espagnol, arrêtés en même temps que les membres de l'Arche de Zoé, accusés d'avoir voulu exfiltrer illégalement du Tchad 103 enfants présentés comme des orphelins du Darfour.

"Nous avons juste effectué un vol pour lequel nous avions tous les documents légaux et toutes les garanties nécessaires, et si le gouvernement tchadien se dit trompé, nous avons nous aussi été trompés, et tout le monde a été trompé", a-t-il déclaré.

"Evidemment, c'est un crime monstrueux que de vouloir enlever des enfants", a-t-il ajouté.


Ne restent en détention au Tchad que les six membres français de l'Arche de Zoé. Inculpés d'enlèvement et d'escroquerie, ils sont passibles de vingt ans de travaux forcés. Les dix Européens libérés restent en principe inculpés de complicité.

L'affaire a suscité des réactions de colère au Tchad et dans d'autres pays d'Afrique, où beaucoup contestent l'attitude de certaines organisations caritatives occidentales.


La Cour européenne des droits de l'homme a condamné aujourd'hui la République tchèque pour traitement discriminatoire à l'égard de 18 ressortissants tchèques d'origine rom placés dans des écoles pour handicapés mentaux en raison de leur origine.

Par treize voix contre quatre, la Cour a conclu à la violation de l'article 14 (interdiction de la discrimination) de la Convention européenne des droits de l'homme et alloué un total de 14.000 euros pour dommage moral, frais et dépens à chacun des requérants.

Entre 1996 et 1999, les 18 enfants "ont été placés dans des écoles spéciales destinées aux enfants atteints de déficiences intellectuelles et ne pouvant pas suivre un cursus scolaire ordinaire", souligne la CEDH.

Quatorze des requérants ont demandé en vain à l'administration des écoles de réexaminer leur situation. Douze d'entre eux ont saisi la Cour constitutionnelle, estimant que leur placement dans des écoles spéciales "s'analysait en une pratique générale créant une ségrégation et une discrimination raciale", ajoute la CEDH.

Source : AFP, le Figaro
La CEDH condamne la République tchèque


- Plus de contrôles ou une charte de déontologie plus solide -

November 12, 2007

Des magistrats tchadiens manifestent contre les « pressions » exercées par Nicolas Sarkozy




De source cartoons.courrierinternational.com


N'DJAMENA (AFP) - La justice tchadienne devrait statuer mardi sur une requête de remise en liberté des six membres français de l'association L'Arche de Zoé, inculpés au Tchad d'enlèvements de mineurs pour avoir tenté d'emmener 103 enfants en France, a indiqué lundi une source judiciaire.

Le juge d'instruction en charge de l'affaire "devrait statuer au plus tard demain", mardi, sur la requête déposée par l'avocat des six Français, Me Abdou Lamia, a déclaré cette source à l'AFP à N'Djamena.

Il devrait se prononcer en même temps sur une demande similaire déposée par Me Jean-Bernard Padaré pour trois des quatre responsables tchadiens de la ville de Tiné, à la frontière tchado-soudanaise, également inculpés dans cette affaire, a ajouté la même source.

Selon une autre source judiciaire, le procureur de la République a transmis lundi soir ses réquisitions sur ces requêtes au juge d'instruction.

Onze des 21 inculpés dans cette affaire qui a éclaté le 25 octobre ont déjà été remis en liberté. Tous - trois journalistes français, sept membres espagnols de l'équipage d'un avion devant emmener les enfants d'Abéché (est du Tchad) en France et un pilote belge les ayant convoyés de la frontière à Abéché - ont pu regagner leurs pays respectifs mais restent inculpés.

L'Arche de Zoé a tenté d'emmener en France 103 enfants originaires de la zone frontalière en les présentant comme des orphelins du Darfour (région de l'ouest du Soudan ravagée par la guerre civile) nécessitant une évacuation sanitaire.




Extrait du 20h de France 2 du 11 au soir



N'DJAMENA (AP) - Après avoir dénoncé vendredi des "pressions" politiques dans le traitement de l'affaire Arche de Zoé, une centaine de magistrats tchadiens ont manifesté lundi matin au palais de justice de N'Djamena pour exprimer leur mécontentement.

Vêtus de leurs toges, ils ont marché dans la cour du palais de justice pour, disent-ils, "protester contre la pression qu'ils ont subie dans le traitement du dossier de l'affaire Arche de Zoé lors de l'arrivée du président français Nicolas Sarkozy, et qui a abouti à la libération des journalistes français et des hôtesses de l'air espagnoles". Ils voulaient dénoncer également "les récentes déclarations du président français à vouloir juger les membres de l'association Children Rescue (nom de l'Arche de Zoé au Tchad, NDLR) en France".

"Il faut que la justice tchadienne soit respectée par les nationaux tout comme les étrangers parce qu'elle a été bafouée", expliquait le président du syndicat des magistrats tchadiens, Abdoulaye Cheikh. "Il ne faut pas que les chefs d'Etats, même s'il est de la France, viennent bafouer notre honneur, la justice tchadienne et le peuple tchadien dans une affaire aussi scandaleuse que celle de l'enlèvement de 103 enfants par l'association française Children Rescue".

Six Français membres de l'association sont toujours détenus au Tchad pour une tentative présumée pour évacuer vers la France une centaine d'enfants présentés comme des orphelins du Darfour. AP





Extrait du 13h de France 2



ONU : Dick Marty contre les listes noires

Le système de listes noires de l'Onu et de l'UE illustre un glissement dangereux des démocraties occidentales vers l'arbitraire dans la lutte antiterroriste, et envoie un "message dévastateur" au reste du monde, selon le rapporteur du Conseil de l'Europe Dick Marty.

"Au nom de la guerre au terrorisme, de plus en plus, l'exécutif est en train de fortement limiter la sphère de compétence du pouvoir judiciaire", a souligné Dick Marty lors d'une conférence de presse.

"Cela sous-entend, et c'est un message dévastateur, que les droits fondamentaux, la prééminence du droit, les droits de l'Homme (...) valent seulement pour le beau temps, et qu'en cas de crise tout cela ne vaut plus", a-t-il ajouté.


Source : AFP, le Figaro


- « Le gentil humanitaire va venir te chercher » -

L’alcool agit souvent comme moteur des violences conjugales


L'Insee livre lundi sa version revue et corrigée du taux de chômage20minutes.fr

PARIS (AP), extrait - Un des six ressortissants français incarcérés au Tchad dans l'affaire de l'Arche de Zoé, une infirmière, a été hospitalisée dimanche à la base militaire française de N'Djamena suite à une tentative de suicide, a-t-on appris de source judiciaire française. La jeune femme est "tirée d'affaire", précise-t-on de même source.

L'infirmière, a-t-on expliqué à l'Associated Press, "a absorbé des médicaments trouvés sur place".
Une autre source française a confirmé que son état n'inspirait pas d'inquiétude, sans préciser la cause de l'hospitalisation.

L'état-major des armées a de son côté indiqué qu'une "jeune femme de Children Rescue (le nom de l'Arche de Zoé au Tchad, NDLR) qui était en prison tchadienne a été hospitalisée sur la base militaire française de N'Djamena dans l'après-midi". L'état-major des armées n'a pas fourni de plus amples précisions.

Au rapport
Toujours plus d’enfants en détresse
Libé, le 12/11/07

L’an dernier, 98 000 enfants ont été déclarés «en danger». Soit 1 000 de plus que l’an passé. C’est ce que révèle l’Odas (l’Observatoire national de l’action sociale décentralisée) dans l’étude annuelle qu’il présente aujourd’hui. Repérés en difficulté, ces enfants ont été orientés vers la protection administrative ou judiciaire de l’enfance. En moins de dix ans, c’est une augmentation de 18 %. En 2006, parmi les enfants «en danger», on trouve davantage d’adolescents et de préadolescents. Mais les moins de 6 ans pèsent tout de même près de 30 %. Et, jusqu’à 15 ans, on compte plus de garçons signalés que de filles.

Les enfants dits «à risque» représentent 80 % des jeunes «en danger» . Ils ne sont pas considérés comme maltraités, mais leurs conditions d’existence risquent de compromettre leur santé psychologique et leur éducation. En 2006, ils sont 2 000 de plus que l’année précédente.

Pour près d’un jeune sur deux, les carences parentales ont des retombées sur la scolarisation et la socialisation (non-respect des règles de la vie en société, pratiques addictives). «Il apparaît donc bien urgent de doubler l’amélioration de nos réponses individuelles à l’enfance en danger par la construction d’un projet social global pour soutenir et accompagner les familles en difficulté», estime l’Odas.

Les 20 % restant sont des enfants «maltraités». En 2006, le chiffre diminue de 5 %. Pas de quoi franchement se réjouir, puisqu’entre 1998 et 2006 le poids des violences psychologiques a doublé. Celles-ci représentent 44 % des situations, avec les négligences lourdes. Dans le même temps, le nombre d’enfants pris en charge au titre de la protection de l’enfance évolue peu (quatre fois moins que les signalements recensés sur la même période). Selon l’Odas, ce décalage met en lumière le phénomène des signalements dits «itératifs» (transmis plusieurs années de suite pour le même enfant), mais qui n’ont pas abouti à une prise en charge.

Trois fois sur quatre, les difficultés intrafamiliales sont à l’origine du signalement. Dans près de la moitié des cas, ce sont des carences éducatives parentales. Ensuite viennent les conflits de couple ; 10 400 enfants sont concernés par les violences conjugales. L’an dernier, la part de la précarité économique était en nette hausse. Entre 2005 et 2006, les enfants qui en étaient victimes sont passés de 12 600 à 16 100 (16 % des signalements).


La violence familiale explosePlus de 300 000 femmes vivent avec un conjoint violent
Le Figaro, le 12/11/07

L’Observatoire national de la délinquance estime à 820 000 le nombre de victimes de violences physiques commises par un membre du foyer.

Près de la moitié des violences physiques sont commises au sein des familles.
Tel est l’un des principaux enseignements de l’enquête de l’Observatoire national de la délinquance (OND), dont le rapport annuel est publié aujourd’hui par son président, Alain Bauer. Selon les estimations de l’OND, on compte 820 000 victimes (majeurs ou mineurs) de violences physiques commises par une personne vivant avec elles et 930 000 victimes de violences commises hors du foyer. Au total, environ 5 % de la population française de 18 à 60 ans, soit 1,7 million de personnes, ont subi au moins un acte de violence ces deux dernières années. Un chiffre quatre fois supérieur aux 400 000 plaintes enregistrées par les parquets.

Parmi ces actes, le phénomène des violences conju­gales reste une préoccupation majeure. Ainsi 330 000 femmes déclarent vivre avec un compagnon qui a porté la main sur elles au cours des deux dernières années. Dans ces affaires, l’alcool agit souvent comme moteur des violences conjugales.
Ainsi, selon Étienne Apaire, président de la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt), les dossiers judiciaires montrent qu’«un auteur sur trois a bu lors des faits». Et, quand l’agression se déroule en dehors du couple, la femme est victime d’un ex-conjoint dans 32 % des cas.

D’inquiétants chiffres de viols

Pour recueillir ces confidences, les enquêteurs de l’OND et de l’Insee ont interrogé un large panel de 11200 personnes. Ils se sont arrangés pour que les réponses ne soient pas influencées par la présence du conjoint au domicile de la personne sondée. Non sans raison : un quart des femmes interrogées leur ont avoué qu’elles n’avaient jamais parlé à quiconque des violences subies avant l’enquête.

Les coups ne sont pas seuls en cause. Plus de 200 000 femmes déclarent avoir subi un viol ou une tentative en 2005 et 2006. «Les violences sexuelles au sein du ménage sont bien plus souvent des viols qu’en dehors», explique Cyril Rizk, statisticien à l’OND. Ce tableau inquiétant bat en brèche les analyses de certains criminologues, qui considéraient que la baisse des violences sexuelles dans la statistique officielle traduisait sans doute un épuisement du stock d’affaires non révélées. C’est tout le contraire. Selon l’enquête, seulement 5 % des victimes ayant subi des violences physiques ou sexuelles dont l’auteur est le conjoint ont déposé plainte. En outre, 92 % de ces actes n’ont fait l’objet d’aucun signalement à la police ou à la gendarmerie.


- Seul 20% sont des enfants « maltraités » -

November 10, 2007

Affaire d'« adoption - kidnapping » d'enfants tchadiens : des zones d'ombre persistent


Les enfants sont de plus
en plus l’enjeu du divorce

Le Figaro, le 8/11/07

Importée des États-Unis, la notion d’«aliénation parentale» vient d’apparaître dans les jugements.

Trois ans après son vote, en 2004, la loi sur le divorce, qui a cherché à pacifier les procédures en les simplifiant, n’a pas réussi à enrayer l’une des conséquences les plus redoutables de la séparation d’un couple : l’instrumentalisation des enfants.
Au contraire, expliquent les professionnels. «Aujourd’hui, on n’a plus besoin d’énumérer les fautes de son conjoint dans la procédure, mais, pour autant, beaucoup de divorces n’ont de pacifié que le nom, explique Marc Juston, juge aux affaires familiales à Tarascon. En fait, le problème reste entier dans la tête des parents et la guerre se mène ensuite sur le terrain des enfants.» «Si l’on se dispute moins autour des questions matérielles, c’est souvent sur les enfants que rejaillit le conflit», ajoute Élodie Mulon, avocate à Paris.





Samedi 10 Novembre 2007
Zoé: La Défense mise de côté
LeJDD.fr

Affaire Arche de Zoé, suite. Alors que l'équipage espagnol et le pilote belge ont été libérés vendredi, marquant ainsi une avancée certaine du dossier, des zones d'ombre persistent toujours dans cette affaire d'"adoption-kidnapping" d'enfants tchadiens. Selon le quotidien Libération de samedi, le cabinet de Rama Yade, secrétaire d'Etat particulièrement impliquée dans ce dossier, aurait en effet omis d'avertir le ministère de la Défense des activités de l'ONG, alors que six autres ministères l'auraient été. L'armée française présente au Tchad avait pourtant porté assistance, ou du moins toléré, les activités de l'Arche de Zoé.

Plus d'infos...

- Les enfants sont de plus en plus l’enjeu -

November 9, 2007

Les ONG condamnent l'Arche de Zoé


La France accusée à l'ONU de "légitimer le racisme"
LE MONDE | 09.11.07

Le rapporteur spécial chargé du racisme dénonce le discours de Dakar de Nicolas Sarkozy et les tests ADN pour le regroupement familial.


L'Humanité, Société
Article paru le 8 novembre 2007, extraits
Une condamnation sans appel • 36 ONG internationales jugent l’action entreprise par l’Arche de Zoé.

Une quarantaine d’ONG internationales travaillant au Darfour ont condamné, hier, les activités de l’association française l’Arche de Zoé, accusée d’avoir tenté d’évacuer vers la France 103 enfants présentés comme des orphelins de cette région de l’ouest du Soudan. (...) « Les ONG travaillant au Darfour sont totalement engagées à oeuvrer conformément aux principes humanitaires et aux normes internationales et aux droits de l’homme pour assurer que le travail humanitaire soit neutre et impartial. Le respect des droits des enfants, des personnes et des familles est le but de notre travail », affirment les ONG qui soulignent que, « à présent, 85 % de l’aide humanitaire livrée au Darfour provient des ONG internationales ».

15h44, le Figaro.
Les ONG condamnent l'Arche de Zoé

Les ONG internationales présentes au Darfour (Soudan) ont "condamné" aujourd'hui dans un communiqué commun la tentative de l'Arche de Zoé de "sortir des enfants du Tchad", assurant qu'elles mêmes respectaient les "principes humanitaires" et les droits des enfants.

"Les organisations non gouvernementales internationales travaillant au Darfour condamnent la récente tentative d'une organisation de retirer des enfants du Tchad", a dénoncé ce communiqué signé notamment par Terre des Hommes, Oxfam, Save the Children et Action contre la Faim.

Assurant que l'action de l'Arche de Zoé n'était pas "représentative" du travail des ONG internationales au Darfour ou au Tchad, elles ont souligné qu'elles étaient "engagées à travailler dans le respect des principes humanitaires, des règles internationales et des droits de l'Homme".

"Notre travail respecte les droits des enfants, des individus et des familles".

17h12, le Figaro, extrait.
Zoé : l'enquête élargie à Girjet

... "Est-ce en connaissance de cause, malgré l'immoralité des actions de l'Arche de Zoé, que la compagnie a accepté de conclure un contrat de transport, ou dans l'ignorance?", s'est-il interrogé.

"Il y a une commission rogatoire qui ira peut-être en Espagne pour essayer de savoir un peu plus comment cette compagnie a pu contracter avec une ONG aussi peu fréquentable", a encore ajouté l'avocat.

"Tel que c'est parti, je pense que l'information judiciaire ne va pas être clôturée rapidement, car le juge veut l'étendre à la compagnie espagnole".

Article paru
le 8 novembre 2007
L'Humanité, Société
« Un manque de modestie et un ethnocentrisme absolu » • Marie-Rose Moro est spécialiste de psychiatrie transculturelle à l’hôpital Avicennes, à Bobigny (Seine-Saint-Denis). Entretien.

Comment réagissez-vous à l’intention de l’Arche de Zoé de faire venir des enfants en France, « pour les sauver d’une mort certaine » ?

Marie-Rose Moro. L’idée d’aller chercher des enfants confrontés à des situations de guerre pour les sortir de leur pays, de manière transitoire ou définitive est une démarche pour laquelle je suis extrêmement réservée. C’est pourtant une idée qui ressurgit régulièrement. Nous parlons d’enfants rendus particulièrement vulnérables par un événement collectif, une catastrophe naturelle, une guerre. Ces enfants subissent les effets directs de cette guerre, en perdant une partie de leur famille, leur maison… Au nom de bons sentiments, même si c’est pour « les sauver de la mort », on leur inflige une séparation, irréversible ou non, qui ne tient pas compte de leurs autres attachements. Les adultes sont très sensibles à l’idée de vouloir protéger un enfant, mais les enfants, quand on les enlève de leur milieu, ressentent qu’on les sépare de ce qu’il leur reste. De plus, en Afrique et ailleurs, un enfant, même s’il a perdu son père et sa mère, a, selon notre jargon, des affiliations : une grand-mère, un oncle, une cousine, un parrain, une marraine. Et quand les enfants ont tout perdu, ils s’attachent à des lieux, des rituels, des habitudes. Tout ce qui fait la quotidienneté, un rythme de vie. Ici, nous faisons attention à tous ces éléments pour nos enfants. Mais quand il s’agit d’enfants d’ailleurs, on considère qu’on peut aller les chercher, sans avoir une bonne représentation de ce qui fait leur contexte.

Comment expliquez-vous cette différence d’appréciation entre un enfant d’ici et un enfant de là-bas ?

Marie-Rose Moro. J’ai du mal à croire à de la naïveté quand on ne considère pas les règles sociales et juridiques qui encadrent tout enfant. Je pense que c’est une sorte de prise de pouvoir. Chacun d’entre nous, ici, veut croire qu’il sait de manière absolue ce qui est nécessaire pour un enfant, ce dont il a besoin pour grandir, être protégé… On le croit d’autant plus quand cet enfant vient d’ailleurs. C’est une sorte d’ethnocentrisme absolu. Et une forme de racisme. Pendant la colonisation, les pensées étaient aussi basées sur l’idée de sauver des enfants, de sauver des vies, d’apporter le savoir, au détriment d’autres organisations. C’est un manque de modestie totale. Imaginons que cela se passe mal avec tel enfant, parce qu’il est triste, parce qu’il ne s’adapte pas, qu’il veut retourner voir sa mère, qu’est-ce qu’on fait de lui, on le confie aux services sociaux ? C’est notre désir, notre savoir et notre pouvoir qui sont mis en avant.

Entretien réalisé par M. D.

17h55, le Figaro, extrait.
Tchad : Madrid veut aider les enfants

Le ministre espagnol des Affaires étrangères a remercié vendredi le président tchadien Idriss Déby pour la libération de trois Espagnols inculpés au Tchad dans l'affaire de l'Arche de Zoé et proposé que son pays finance l'éducation des 103 enfants que l'association voulait transporter en France.

Au cours d'une conférence de presse à Santiago, Miguel Angel Moratinos a remercié "les autorités tchadiennes et en particulier le président Deby pour la manière avec laquelle cette affaire a été menée (...) permettant ainsi à nos compatriotes de rentrer chez eux".

Selon le ministre, le gouvernement espagnol a proposé de financer l'éducation des 103 enfants que l'association française voulait exfiltrer par avion vers la France, en signe de remerciement.


Siemens s'enfonce dans les scandales de corruption
LE MONDE | 09.11.07 | Extrait

Il faudra sans doute encore du temps à Siemens avant de pouvoir tirer un trait sur le scandale de corruption qui l'affecte depuis bientôt un an. Le conglomérat allemand a annoncé, jeudi 8 novembre, avoir découvert dans ses comptes de 2001 à 2006 de nouveaux paiements douteux de l'ordre de 857 millions d'euros.


PARIS (AFP) - La secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme, Rama Yade, sera auditionnée mardi par la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée dans l'affaire de l'Arche de Zoé, selon l'agenda hebdomadaire de l'Assemblée nationale publié vendredi.

Mme Yade sera auditionnée à 17H30 "sur les activités au Tchad de l'organisation Arche de Zoé", précise l'agenda. Cette audition ne sera pas ouverte à la presse.

La secrétaire d'Etat avait accompagné le président Nicolas Sarkozy lors de son déplacement à N'Djamena pour la libération de trois journalistes français et des quatre hôtesses espagnoles dimanche 4 novembre et est montée, pour le gouvernement, en première ligne sur cette affaire.


RadioCanada, 7/11/07, extrait

Après les jouets contenant une quantité excessive de plomb dans la peinture, d'autres jouets fabriqués en Chine sont retirés du marché, car ils peuvent causer des problèmes sérieux pour la santé.

Cette fois, il s'agit des jouets appelés Aqua Dots. Les billes qu'ils contiennent, si elles sont avalées, peuvent dégager une substance chimique s'apparentant au GHB, communément appelé « drogue du viol ».


- La France accusée à l'ONU -

November 8, 2007

Une seconde affaire ? Y a-t-il des règles ?

Un billet de train du 17 septembre porte les mentions « voiture 15 » et « place 74 » ce qui serait une « preuve » démontrant que 74 enfants avaient déjà été acheminés en France du Tchad... De nouvelles investiguations sont en cours.

Dans les JT nous apprennions que « le traducteur » de l'Arche de Zoé pourrait être tenu pour responsable de l'enlèvement des enfants « tchadiens ». Nous apprennions également qu'en matière d'humanitaire, il n'y a pas de contrôles, pas de labels. « Créer une ONG, c'est simple comme une déclaration en préfecture, il suffit de constituer une association loi 1901. C'est pourquoi, dans le monde, il existe une myriade d'organisations humanitaires, certaines plus serieuses que d'autres. »

L'audition d'Eric Breteau par la police française
NOUVELOBS.COM | 08.11.2007




Un avis de Marc Garmirian • Europe 1, 5/11/07


Le Congo suspend les adoptions internationales
NOUVELOBS.COM | 02.11.2007
Le gouvernement entend également vérifier la situation de 17 enfants congolais récemment adoptés par des familles espagnoles.

N'DJAMENA (AFP) - "Nous avons déposé une requête pour requalifier les faits de crime en délit, si tant est qu'il y ait eu une infraction, ce que nous contestons", a affirmé Me Mario Stasi au palais de justice de la capitale tchadienne.

Arche de Zoé : les avocats des Français embarrassés par Sarkozy • Afrik.com • Le président de l’Union Africaine, Alpha Oumar Konaré, [a] pour sa part indiqué, mercredi, qu’il était « indispensable que le dossier de "l’affaire de l’Arche de Zoé" soit traité dans le respect de la souveraineté du Tchad et des institutions tchadiennes, conformément aussi aux respects des droits de l’homme et de l’Etat de droit. (…) L’Afrique ne saurait être la terre des sans-loi et du non-droit, la terre de toutes les aventures et de tous les aventuriers, la terre de nouveaux messies. »

N'DJAMENA (AFP) - Les membres de l'Arche de Zoé se sont défendus, selon leurs avocats, en expliquant avoir voulu sauver des "orphelins du Darfour", région soudanaise limitrophe du Tchad en proie à une guerre civile.

"Comme ils ne connaissaient pas les langues locales (de l'est du Tchad), ils se sont servis d'interprètes locaux qu'ils ont envoyé voir des chefs de village de l'autre côté (de la frontière tchado-soudanaise)" pour ramener ces enfants, a affirmé à l'AFP Me Abdou Lamia.


4,6 millions d’enfants meurent avant l’âge de cinq ans en AfriqueAfrik.com[Des] gestes "simples mais essentiels" peuvent être menés à tous les niveaux aussi bien au niveau de la communauté, des postes de Santé, des centres de Santé et des hôpitaux, mais pour cela, souligne-t-elle "il faut les vulgariser pour que tout le monde soit au courant de ce qu’il faut faire face à une difficulté".




Extrait du Six' de M6






Extrait du 20h de France 2


N'DJAMENA (AP) - La justice tchadienne va enquêter sur le possible envoi d'au moins 74 enfants tchadiens en France il y a un mois et demi, sans que leurs parents ne soient mis au courant, a-t-on appris jeudi auprès du premier substitut du procureur général de N'Djamena, Masngarel Kagah. En France, le Quai d'Orsay parle d'une information "sans fondement".

Plus d'infos...

- Aurait-on touché le fond ? -

November 7, 2007

Abandon de bébé : 3 ans avec sursis


Voir au 4 juin 2006, « Pourquoi une république bananière ? », un certain nombre de notes relatives à l'adoption, à l'adoption internationale, à la corruption dans ces domaines également.

« En dépit des lois successives qui, depuis trente ans, ont organisé le droit de l'adoption, le système français laisse encore dans une attente dramatiquement longue et humainement difficile des parents sans enfants et des enfants sans parents. » • Sénat, adoption, dossier d'information, extrait de l'objet du texte du 4 juillet 2005

France, le Figaro (Avec AFP)
Publié le 07 novembre 2007 à 15h22
Abandon de bébé : 3 ans avec sursis

Une avouée près la cour d'appel de Douai (Nord), qui avait abandonné en 2003 son nouveau-né dans un sac poubelle car elle le croyait mort, selon ses dires, a été condamnée par la cour d'appel d'Amiens à trois ans de prison avec sursis pour délaissement de mineur.


La cour a prononcé une peine très inférieure à celle édictée par le tribunal correctionnel d'Amiens, qui l'avait condamnée en première instance à trois ans d'emprisonnement ferme, mais aussi aux réquisitions du procureur, qui avait demandé trois ans de prison dont deux ferme à son encontre.

L'enfant, un prématuré de sept mois, avait été retrouvé vivant dans la nuit du 13 au 14 juin 2003, peu après avoir été abandonné dans un sac poubelle, avec les encombrants, dans une rue du centre de Douai.

L'avouée, qui avait masqué sa grossesse à son entourage, avait accouché seule chez elle de ce petit garçon, né d'une relation adultérine, et l'avait déposé dans le sac sur le trottoir en face de son domicile. Placée en détention provisoire pendant six mois, cette femme d'une quarantaine d'années a récupéré en juillet 2004 la garde de son enfant.

Ce dernier a été reconnu par son mari.

France, le Figaro (Avec AFP)
Publié le 07 novembre 2007 à 14h31
Zoé : les 6 Français appellent au calme

Les six membres de l'association française controversée L'Arche de Zoé, incarcérés au Tchad, "préféreraient" que le président Nicolas Sarkozy "respecte la souveraineté de la justice tchadienne", a affirmé aujourd'hui à N'Djamena l'un de leurs défenseurs Me Gilbert Collard.

"Ils préfèreraient que la justice fasse son travail et que M. Sarkozy respecte la souveraineté de la justice tchadienne, comme nous (leurs avocats) du reste", a déclaré Me Collard, après avoir rencontré ses clients à la maison d'arrêt de la capitale tchadienne.

N'DJAMENA (AP) - Me Olivier Desambres-Navarre, avocat d'un des six membres de l'Arché de Zoé détenus au Tchad, a annoncé mercredi que les quatre avocats français allaient lancer jeudi une initiative procédurale pour requalifier les faits en "délit", et pouvoir demander leur remise en liberté.

Après avoir rencontré leurs clients à la prison de N'Djamena, l'équipe des quatre avocats français va lancer "une initiative procédurale, qui permet de requalifier les faits pour éviter la qualification de crime" et "passer au délit" pour enlèvement et détournement sur mineurs de moins de quinze ans sans fraude ni violence, a expliqué Me Desambres-Navarre à l'Associated Press.

Ils vont également demander la remise en liberté de leurs clients.

Les six Français sont poursuivis pour enlèvement d'enfants et escroquerie après leur tentative présumée pour évacuer vers la France 103 enfants présentés comme des orphelins de la région soudanaise du Darfour. Les avocats français resteront sur place jusqu'à jeudi soir et "reviendront dès que possible, si nécessaire", a-t-il ajouté.

France, le Figaro (Avec AFP)
Publié le 07 novembre 2007 à 18h59
Zoé : respect de la souveraineté du Tchad

Le président de la Commission de l'Union Africaine (UA), Alpha Oumar Konaré, a demandé ce soir dans un communiqué transmis à l'AFP que la souveraineté du Tchad soit respectée dans l'affaire de l'Arche de Zoé.


Un ministre roumain envisage l'achat d'un "morceau de désert" pour y envoyer les Roms
LE MONDE | 07.11.07 | Extrait

Le gouvernement roumain a l'intention de mettre à disposition des autorités italiennes une trentaine de policiers, dont la mission est de freiner la criminalité de la communauté rom en Italie. M. Tariceanu a aussi annoncé l'envoi en urgence de dix magistrats dans les pays de l'Union européenne pour améliorer la coopération judiciaire et pour regagner la confiance de ses partenaires occidentaux.

Cette mission délicate est compliquée par les déclarations du ministre roumain des affaires étrangères, Adrian Cioroianu. Evoquant en direct à la télévision, le 2 novembre, le cas de la minorité rom, M. Cioroianu avait indiqué s'être interrogé, alors qu'il se trouvait au Caire, sur la possibilité d'acheter "un morceau du désert égyptien pour y mettre tous ceux qui nuisent à notre image".


Actualité | France
L'association avait récolté environ 700 000 euros

Le figaro, le 7/11

L'enquête française sur l'Arche de Zoé, ses finances et ses activités s'accélère.

Enquête
Adoption internationale : une très longue attente
LE MONDE | 07.11.07 | Extraits

Les mésaventures tchadiennes de l'Arche de Zoé sont venues rappeler que, en France, le monde de l'adoption traverse une véritable crise : aujourd'hui, plus de 25 000 familles françaises munies d'un agrément attendent un enfant et 8 000 autorisations nouvelles sont délivrées chaque année. Si l'Arche de Zoé a pu réunir tant de familles autour d'un projet hasardeux, c'est en profitant du découragement de ces couples qui attendent un enfant depuis des années.

... Aujourd'hui, les familles qui souhaitent adopter sont de plus en plus nombreuses, mais les enfants adoptables sont rares : de 1987 à 2005, le nombre de pupilles de l'Etat qui ont fait l'objet d'une adoption a baissé de plus de 40 %, passant de 1 400 à 800. "La baisse des naissances non désirées consécutive à la diffusion de la contraception médicale et à la légalisation de l'interruption volontaire de grossesse s'est accompagnée d'une importante diminution du nombre de pupilles", note la démographe Catherine Villeneuve-Gokalp dans Population.

Les enfants dont les parents "se sont manifestement désintéressés" peuvent faire l'objet d'une déclaration d'abandon mais les services sociaux et les juges hésitent à rompre définitivement les liens entre un enfant, même délaissé, et ses parents.

Au fil des ans, les familles françaises se sont donc tournées vers l'adoption internationale : en 2005, sur les 5 000 adoptions réalisées en France, plus de 80 % venaient de l'étranger.

... Face au désarroi des familles, Jean-Pierre Raffarin avait imprudemment promis, en 2004, de doubler le nombre d'adoptions en trois ans.

... Pour Laure de Choiseul, la présidente de l'AFA, la France souffre d'un handicap : pour éviter tout soupçon de corruption ou de marchandage, l'Agence française n'a pas le droit de mener des projets de coopération avec les orphelinats étrangers.

... En Italie... "Notre but n'est pas d'augmenter les adoptions vers l'Italie mais, au contraire, de réduire les abandons d'enfants et de soutenir les familles d'origine, précise Elisabeta Giorgi, la responsable des projets de coopération de l'agence. Pour nous, l'adoption internationale n'est pas une priorité : la Convention de La Haye précise bien qu'elle doit constituer le dernier recours."

PARIS (AP) - "Se débarrasser de Saddam Hussein était la bonne chose à faire", estime le président américain George Bush, qui ne nourrit "pas du tout de regrets".

Interrogé mardi à la Maison Blanche par TF1, le président américain a persisté à propos de l'engagement des Etats-Unis en Irak. "La décision était la bonne", a-t-il déclaré, selon la traduction fournie par la chaîne de télévision.

"Encore une fois, je comprends pourquoi les gens n'aiment pas l'usage de la force, mais c'est naturel. En revanche la libération de 25 millions de personnes, c'est une chose noble", a-t-il lancé.


- L'enquête française sur l'Arche de Zoé s'accélère -