July 17, 2006

De la parfaite inutilité d'interjeter appel d'une décision d'un JPE

Ou de la parfaite inutilité de solliciter n'importe quelle instance ou institution de la République Française susceptible d'effectuer un quelconque contrôle : Un juge du siège est indépendant (n'en fait qu'à sa tête, du moins selon ce dont il dispose sur le moment, à son dossier tel qu'il le construit).


Depuis 2003 le juge pour enfant (JPE, un juge du siège qui a à la fois le pouvoir d'instruire et de condamner) a systématiquement écarté l'ensemble de mes éléments, sauf peut être ceux qu'il à pu employer à charge, afin de me noircir. Le JPE a parfois pris ses décisions la veille des audiences contradictoires, avec l'enfant même, comme ce fût le cas le 30 juin 2005 en prévision de l'audience du 1er juillet 2005. Le JPE a peut être aussi parfois pris ses décisions en mon absence, en concertation avec l'OSE France, cela semble avoir été le cas aux environs du 21 octobre 2005 mais il y en a eu d'autres, décisions prises en mon absence et sans même m'en informer, avec certitude. Le JPE n'est jamais revenu sur ses décisions, il m'annoncait simplement la couleur à l'ouverture de ses audiences prétendues contradictoires. Le JPE a même un jour pris des décisions motivées par un rapport de l'OSE France reçu le jour même de l'audience, ce qui fût le cas le 4 novembre 2005, clairement au parfait mépris du respect du principe du contradictoire (voir le décret d'application du 15 mars 2002 par lequel la France se mettait enfin en apparente conformité par rapport aux attentes de la CEDH). Le jour des audiences il ne figurait la plupart du temps - pour ne pas dire systématiquement, selon les principes du taylorisme - rien d'autre au dossier que les allégations nouvelles des travailleurs sociaux de l'OSE France et du JPE, allégations conformes aux intérêts sinon parfait reflet des allégations des deux tantes maternelles de Justine, Carole et Isabelle. Carole et Isabelle, les soeurs Bulow, sont comme cul et chemise, elles partent même ensemble en vacances d'été. Carole et Isabelle me sont par ailleurs apparues comme cul et chemise avec Madame et Monsieur Josefsberg de l'OSE France (quoi de plus normal, entre soeurs, confrères de l'assistance publique, mari et femme travaillant pour l'OSE France, tous rangés aux côtés du JPE, à désigner unanimement le même présumé coupable : Monsieur Bruno KANT, le papa de Justine).

Extrait significatif de l'un des arrêts de la cour d'appel de Versailles rendu fin juin 2006, on remarque que la cour d'appel de Versailles ne considère pas les éléments nouveaux, ne s'en tient qu'aux motivations et à ce qui figurait au dossier à l'époque de la decision contestée, contenu du dossier qui n'était alors que morceaux choisis par le JPE et les travailleurs sociaux de l'OSE France :




Conclusion : les diverses décisions rendues les 1er juillet 2005, 4 et 9 novembre 2005 étaient alors d'apparence parfaitement motivées - l'apparence est importante, la France est un Etat de paraître droit et soigne son image, des instances d'arbitrage et de contrôle telles que la CEDH et l'ONU veillent. Les dernières décisions du JPE sont surtout motivées par l'approbation d'abord allégué fin juin 2005 puis le revirement soudain de Justine dans sa lettre du 12 octobre 2005 (dans laquelle il apparait que Justine plie alors que le 26 septembre 2005 l'OSE m'écrivait encore que Justine souhaitait passer les vacances de la toussain 2005 à la maison). Les travailleurs sociaux de l'OSE France allègueront que ce revirement de Justine est du au fait qu'ils ont enfin pu la libérer de l'emprise de son très vilain papa (voir plus bas, le lien et les explications relatifs au lavage de cerveau). Les décisions sont toutes les trois confirmées en toutes leur disposition : le juge Anne Valentini, le juge Thierry Reveneau et les travailleurs sociaux de l'OSE France sont donc parfaitement propres. De même, il n'y a strictement rien à repprocher à Carole et à Isabelle. On croirait lire un rapport récent de l'IGSJ : le résultat est absolument quelconque mais personne n'a jamais fait la moindre erreur.

A remarquer ou à savoir, entre juillet et novembre, tous mes droits ont été drastiquement restreints, il avait déjà été annoncé à Justine qu'elle ne vivrait plus jamais à la maison, avec son papa, sa petite soeur, sa belle-mère. Quel choix le JPE et les travailleurs sociaux de l'OSE laissaient-ils à Justine sinon de croupir en foyer de l'assistance publique ou de se soumettre à l'issue certaine pour elle car contrainte d'aller vivre en Alsace, chez tata Isabelle, le pasteur protestant ?


Conclusion encore de la cour d'appel : je ne suis pas coupable ni d'ailleurs incapable, à croire que la cour d'appel supposait que je ne souhaitais qu'être rassuré sur ces points. J'avais pourtant été très clair au cours de l'audience du 18 mai dernier, même si mon document du 4 juin n'est finalement pas parvenu à la cour d'appel, je réclamais bien la main levée des mesures d'assistance prétendue éducative.

Mais, depuis 2002-2003, beaucoup de mal a été fait comme il serait d'usage lorsque l'assistance et la justice sont saisis. La situation de Justine a bien changée et il m'appartiendrait maintenant de ressaisir le JPE avec des éléments nouveaux... Mes vieux éléments, qu'il n'a jamais voulu parcourir. En effet, le JPE et les travailleurs sociaux n'ont jamais travaillé avec moi bien que je suis le papa de Justine et que sa maman est déjà décédée. Justine est orpheline de mère depuis 1999 et l'institution socio judiciaire a tout fait pour que cette mome soit aussi privée de son papa mais également de sa petite soeur, de sa belle-mère ainsi que de tous ses amis et proches, en région parisienne. justine est d'ailleurs née en région parisienne, elle y a passé la majeur partie de son existance, et la voila télébroyée en Alsace !

De l'avis ou du moins des conclusions de la cour d'appel de versailles, il m'apparait surtout que toute démarche auprès du JPE serait parfaitement vaine : les travailleurs sociaux de l'OSE ont fait un travail prétendu merveilleux, aucune cour ne me rendra jamais Justine vu le dossier qu'ils ont construit (des allégations, des interpretations de faits et des agissements au parfait mépris du droit proclamé). Si je m'en fie à l'article 8-2 de la CIDE, l'Etat devrait pourtant réparer ?


Et la Direction de la PJJ, J. Leborgne, de me recommander encore et encore de prendre conseil auprès d'un avocat, de m'épuiser à user des voies de recours accessibles, de ressaisir même le JPE... Connait-il réellement le fonctionnement du dispositif de la protection de l'enfance ou, comme d'autres, ne peut il répondre que loyal et droit ?

Il y aurait un risque majeur à ressaisir le JPE : bien que mécontente de ne plus voir sa grande soeur, Keïra a pour le moment été épargnée par cette broyeuse. L'OSE France serait capable de n'importe quoi pour sauver cette enfant là aussi... De quoi sauver Keïra? L'OSE France l'établirait au bout de quelques années de harcellement et d'une période de placement (A 150€ par jour, ça peut profiter) assortie d'une entreprise de destruction des relations parents-enfant (de nombreuses familles d'accueil n'attendent pas mieux de l'autre côté de la broyeuse).


Les trois arrêts de la cour d'appel sont cependant extrèmement intéressants car ils me permettent encore de prendre connaissance d'autres éléments du dossier de Justine, tel que construit par le JPE et les travailleurs sociaux de l'OSE France. En effet, sauf par le biais du contenu des motivations des ordonnances du JPE et des arrêts de CA, je n'ai jamais pu accéder personnellement au dossier de ma propre fille même si depuis mars 2002 une telle démarche serait accessible aux parents (si le dossier leurs était accessible et si le contradictoire était respecté, les parents pourraient se défendre efficacement...). Les éléments dont je viens d'avoir connaissance ne font que conforter mon propre dossier, je dispose déjà de très nombreux écrits (y compris de réponses des plus farfelues de l'institution ou même de l'OSE France).


Extrait du rapport 2005 du Défenseur des Enfants, page 99, partie "L'enfant face à la Justice" :

Il arrive que les adultes se cachent derrière les voeux exprimés par l’enfant pour échapper à leurs propres responsabilités ou pour faire valoir leur propre point de vue. Il arrive également qu’un enfant, sous la pression d’événements et dans une situation de crise, fasse valoir un point de vue qu’il regrettera par la suite et qui peut avoir de lourdes conséquences pour lui : c’est le cas des enfants qui, dans le cadre d’une séparation parentale, affirment soudain, à l’occasion d’un conflit, qu’ils n’aiment plus ou ne veulent plus voir leur père ou leur mère. Enfin, il arrive que des parents exercent des pressions sur leur enfant pour qu’il fasse telles déclarations ou lui reprochent de ne pas avoir dit ce qu’ils attendaient de lui. Il est du devoir de l’institution judiciaire de protéger l’enfant de telles manipulations. En premier lieu, en rappelant que le droit de l’enfant d’être entendu n’est pas incompatible avec celui de se taire et d’être épargné de l’obligation de prendre une position. En second lieu, en expliquant clairement à l’enfant, avant qu’il ne parle, comment ses propos vont être retraduits à ses parents. Enfin, en apportant à l’enfant une information claire et accessible sur les enjeux de la procédure et la place qu’il y occupe, en lui rappelant la responsabilité des adultes, parents ou juge, dans la prise de décision. En effet, entendre l’enfant n’est surtout pas le laisser décider : tenir compte de son état d’enfant, c’est d’abord le protéger du poids de la décision.


Le 30 juin 2005 Justine était à l'OSE et ces services l'ont accompagnée chez le JPE. Justine aurait alors accepté d'aller vivre chez sa tante, en Alsace, alors que quelques jours plus tôt elle confiait à une inconnue qu'elle souhaitait rentrer à la maison et vivre auprès de son papa.

Entre septembre et octobre 2005 Justine a eu beaucoup de problèmes au sein de l'établissement de l'OSE de Taverny. Le 12 octobre 2005, dans l'établissement de l'OSE France, Justine a écrit la lettre qui motive maintenant à elle seule la rupture définitive de la relation père-enfant (voir à ce sujet l'un de mes anciens articles relatif au lavage de cerveau tel que le pratique l'OSE France, la méthode Josefsberg décrite dans "Internats et séparation", et tel que retranscrit noir sur blanc dans les ordonnances du JPE ; vous avez dit réforme de la pensée en Chine, 1950, je répond en France, en 2005).

Au 4 novembre 2005 Justine rentrait d'un séjour en Alsace ou en Moselle, très certainement avec ses très chères tantes maternelles, Carole et Isabelle. Justine était effondrée, les lavages de cerveau sont réputés épuisants...

Mais la cour, les juges et les travailleurs sociaux affirment que moi, Monsieur KANT, son papa, j'exercais des pressions sur Justine... Pour ces motifs et car c'est là leur avis et point de vue, ce 4 novembre dernier le JPE a suspendu tous mes droits et Justine a été dans la foulée donnée à ses deux tantes maternelles - amen.


Page 20 de ce même rapport 2005 du Défenseur des Enfants, extrait que je citais déjà le 20 novembre 2005, à l'occasion de la journée internationale des droits de l'Enfant, au sujet d'une prétendue autorité de cette institution :

Le Défenseur ne se substitue pas aux services spécialisés, aux associations, au dispositif social et judiciaire de protection de l’enfance. Il intervient lorsque les procédures et les recours normaux se sont avérés inopérants et que les enfants en sont les victimes, lorsque les effets de ces situations entravent leur développement et compromettent leur équilibre.


Du rapport 2000 du SCPC qui cite un article de Claire Brisset :

Il n’est pas rare de voir de faux jugements, des accords dans lesquels le consentement est vicié ou des enfants purement et simplement donnés contre l’avis de la famille...


Mais bientôt 2007, dès la rentrée prochaine le dispositif de la protection de l'enfance occupera un moment le devant de la scène :


July 16, 2006

« La séparation ? Vous n’êtes pas sérieux. »


Extrait du Monde diplo d'août 2003
Aux origines des controverses sur la laïcité

« La séparation ? Vous n’êtes pas sérieux. Il faudra encore vingt ans. » Paris, printemps 1903. La Chambre des députés vient d’élire une commission chargée de proposer une loi sur la séparation des Eglises et de l’Etat. Pourtant, Emile Combes, le président du Conseil, exprime ses doutes. Sous la IIIe République, une commission n’est-elle pas le meilleur moyen d’enterrer un problème ? Pas cette fois, car, deux ans plus tard, le 9 décembre 1905, la loi de séparation sera promulguée. Un siècle après, qui se souvient des conditions dans lesquelles la laïcité s’est s’imposée en France ?


Autres extraits des arrêts rendus fin juin 2006 par la cour d'appel
de Versailles auxquels j'opposerai volontier quelques éléments matériels,
y compris des références à ceux que le Directeur a détruit :






La France à nouveau visée
Le Monde, 08 Novembre 2005

Extrait : La France n'apparaît qu'à la fin du 7e rapport américain sur les libertés religieuses dans le monde, bien derrière des pays comme la Birmanie, la Chine ou Cuba accusés d'avoir des "actions totalitaires ou autoritaires pour contrôler les croyances ou les pratiques religieuses". Mais comme l'an dernier, le département d'Etat américain insiste sur les "inquiétudes" de certains groupes religieux à propos de deux lois : celle de 2001 contre les dérives sectaires, dite About-Picard, et celle de 2004 sur l'interdiction du port de signes religieux à l'école publique.

De la conclusion de l'article 

"En dépit d'efforts significatifs du gouvernement pour combattre l'antisémitisme, les attentats et les incidents antisémites persistent", relève aussi le rapport. il note toutefois" des améliorations dans le respect de la liberté religieuse", soulignant que le nombre d'actes antisémites a diminué de 48 % en France durant les six premiers mois de 2005, par rapport à la même période de 2004.


Les enfants, la santé et l'humanitaire sont les principales cibles des sectes
Le Monde, le 26 Avril 2006

Déjà dans mes sections Dérives et Protection de l'enfance.




Depuis cette période, l'allure, les robes et les
coiffes de compère et compagnon ont un peu changé.

July 7, 2006

Cinq ans de clandestinité, régularisés en deux heures

Libération, 6 juillet 2006
Nora et Hedj, cinq ans de clandestinité, régularisés en deux heures
Extraits :

Oublier ce qu'il y a là-bas

Pour Nora, le drapeau tricolore symbolise des droits dont elle était privée au bled : « Depuis toute petite, je rêve de la France, parce que j’y suis plus libre ».

La petite famille est trimballée d’hôtels en foyers financés, selon les circuits qu’emprunte leur dossier dans les rouages administratifs, par la préfecture, le Samu social ou Emmaüs. C’est d’ailleurs à l’hôpital d’Emmaüs que Nora donne en 2002 naissance à des jumelles, Ikram et Saliha. De rejets de demandes d’asile en recours, ils vivotent. Les biberons chauffent dans les lavabos des chambres d’hôtel, Nora travaille au noir comme femme de ménage chez des particuliers pendant qu’Hedj s’occupe des enfants.

Convoqué jeudi, le couple a passé deux heures dans les bureaux de l’île de la Cité. Ils y sont rentrés en tant que clandestins. Après quelques formalités administratives (présentation des passeports, des actes de naissance et des certificats de scolarité des enfants…), ils en sont ressorti «en toute légalité», plutôt surpris que «ça se soit passé aussi vite».

Pourtant, si leur situation a changé en deux heures, grâce à un dossier complet, il aura fallu cinq ans pour que la régularisation aboutisse.


C'est très clairement la misère avec de réels risques mais des médecins qui ont fait de l'humanitaire expliqueront que ce genre de situation est tout à fait tolérable.

Vu mon propre dossier, j'ai l'amer sentiment d'avoir été accusé, jugé et condamné par des pasteurs assistés par un tribunal rabbinique. Je suis un goy, je ne vais plus à l'église depuis des lustres et je vis maritalement ce qui ne peut que déplaire à la bourgeoisie. Tout cela ne me laissait aucune chance.


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« Ces garçons »

Ils sont quatre-vingt-un, en majorité orthodoxes, ainsi que les plus jeunes, à Ambloy, dans un superbe château de 40 chambres prêté pour l’été, puis au château de Vaucelles à Taverny.
Tous ont un souvenir ému de cette période « pont indispensable entre les camps et la vie nouvelle. » Élie Wiesel, qui faisait partie de ce groupe, rend dans ses Mémoires un vibrant hommage à ses éducatrices de l’époque, Judith et Niny.

A la vie !
Les enfants de Buchenwald
Katy Hazan – Éric Ghozlan
Éditions Le Manuscrit, 2005


« Utiliser le concept de séparation dans une perspective positive, en s'appuyant sur des références diverses et sans orientation idéologique, a été une préoccupation majeure »

Internat et séparation
Richard Josefsberg
ENSP, 2000


Ces enfants devaient rester dans nos maisons sous le contrôle théorique de la police judiciaire et des autorités allemandes, contrôle qui pratiquement ne fut jamais exercé et qui permit ainsi à l’U.G.I.F. d’en disperser un très grand nombre.

Voir l'article l'OSE du blog.


... On n'ignore pas que l'archaïsme des règles de contrôle a facilité les larcins.

Au sein de l'association, qui s'occupe aujourd'hui d'enfants de toutes origines, et dont Michel Garel est vice-président, on est assommé par la révélation des forfaits commis à la BNF.

Voir l'article "un système de contrôle archaïque" du blog.

June 26, 2006

La voix de l'enfant

J'ai le sentiment qu'aucun des éléments qui suit ne figure au dossier du juge pour enfant. L'institution ne semble s'être souciée que du bien être des tantes maternelles de Justine ainsi qu'à protéger, parmis d'autres, Richard, le directeur de l'établissement de l'OSE de Taverny. Il me vient toujours autant la nausée lorsque je dois parcourir les éléments que les juges de Nanterre ont écarté.










Justine, décembre 2004.


Pour leur défense, les travailleurs sociaux de l'OSE allègueront probablement encore que ce sont là des conséquences de l'emprise perverse du père. Certaines lettres, dépositions et allégations de Justine sont à rapprocher directement d'absences scolaires, de dispenses de sport, de consultations, de certificats médicaux et de prescriptions de traitements ou de soins. L'emprise perverse du père n'explique pas les défauts ou privations de soins, n'explique pas non plus que certains éléments des dossiers médicaux de Justine ont été cachés ou ont peut être même été détruits par les travailleurs sociaux de l'OSE. En tant que père et être humain, certains pouvoirs que m'ont prêté ces travailleurs sociaux me paraissent surnaturels.

Sébastien aurait écrit sous la dictée de sa grand-mère.



June 14, 2006

La BNF en tournée américaine pour récupérer sa bible volée

Libération, mercredi 14 juin 2006

Extrait :

La Bibliothèque nationale de France (BNF) peine à se faire restituer un précieux manuscrit volé, aujourd'hui aux mains d'un riche collectionneur américain à l'issue d'un périple mercantile, dont le marché de l'art a le secret. Le H52 est une bible complète (les cinq premiers livres, le Pentateuque pour les chrétiens, la Torah pour les juifs, suivis de cinq récits et des lectures prophétiques) rédigée en hébreu au XIIIe siècle. Autrefois aux mains du cardinal Mazarin, il a été légué à la BNF (ex-bibliothèque du roi) au XVIIe siècle.

«Larcin». En mars, Michel Garel, conservateur des manuscrits hébraïques à la BNF depuis vingt-huit ans, était condamné pour vol à deux ans de prison avec sursis et à 400 000 euros de dommages et intérêts, soit la valeur marchande de l'inestimable H52. La justice française n'a pas la preuve que Garel aurait soustrait personnellement le prestigieux manuscrit des rayonnages, mais elle s'est basée sur le fait que le conservateur déchu avait cosigné son bon de sortie du territoire, au profit d'un collectionneur britannique avec lequel il était en affaires.

[...] Michel Garel connaissait mieux que quiconque le sens du mot sauvegarde. Son père, le Dr Georges Garel, fut l'animateur du principal réseau de sauvetage des enfants juifs, créé en 1942 par l'OEuvre de secours aux enfants (OSE). Au sein de l'association, qui s'occupe aujourd'hui d'enfants de toutes origines, et dont Michel Garel est vice-président, on est assommé par la révélation des forfaits commis à la BNF.

Voir dans la rubrique « l'OSE »,
Un système de contrôle archaïque


La riche histoire du manuscrit « H 52 »
Article paru dans l'édition du Monde du 01.01.06, extraits :

Conservateur en chef à la BNF, Michel Garel a été arrêté en juillet 2004, soupçonné d’avoir subtilisé des ouvrages précieux. L’enquête révèle un lucratif marché de documents hébraïques

La juge Nathalie Turquey, qui reprend les conclusions du réquisitoire définitif signé de la vice-procureure, Sandrine Guillon, a cependant établi, dans son ordonnance de renvoi, un tri soigneux parmi tous les vols ou dégradations qui figuraient dans la plainte du directeur de la BNF. Pour plusieurs dizaines d'imprimés ou de manuscrits, elle relève qu'il n'existe pas de charges suffisantes contre M. Garel. Pour une autre série, dénoncée dans une plainte de 1998 jointe à celle de février 2004, la juge d'instruction constate la prescription de l'action publique. La même prescription vaut pour le vol du manuscrit « Hébreu 23 », dont le parquet et Mme Turquey considèrent que M. Garel est l'auteur, mais dont la vente remonte au début des années 1990. Devant le tribunal correctionnel, Michel Garel ne répondra donc que de la seule accusation de vol et de dégradation du manuscrit « Hébreu 52 ».

June 4, 2006

Le recueil des décisions disciplinaires du CSM


Le CSM a publié un recueil des décisions disciplinaires, il s'en dégage une certaine éthique et déontologie, tout comme des nombreux autres articles et références qui figurent dans mon blog.

J'ai fait un recoupement avec les éléments du dossier de Justine, j'espère pouvoir verser ce complément à la cour d'appel de Versailles. Ce doit être possible puisque Madame le juge Anne Valentini serait intervenu avec des éléments nouveaux, en plein délibéré de cette même cour, dans le cadre de l'affaire Sébastien.

Le document, dans un format imprimable : Au format PDF


De l'audience du 18 mai 2006 auprès de la cour d'appel de Versailles je retiens qu’aujourd’hui l'accusation ne repose plus que sur une unique phrase enregistrée le 18 novembre 2003 par Madame le juge Anne Valentini ou son greffier.

Le 18 novembre 2003 l'OSE France, missionné par le juge pour enfant, travaillait depuis plusieurs semaines déjà, à me prier de me démettre de mon rôle de parent.


Le juge pour enfant a été saisi mi 2003, après un travail identique effectué à partir de janvier 2003, par les services de l'ASE des Hauts de Seine. En effet, sur toute cette période, sans même avoir fait une enquête sociale, l’ASE m’intimait déjà de renoncer à la garde de Justine afin qu’elle puisse être confiée durablement à ses deux tantes maternelles, l’une d’elles est assistante sociale de l’ASE, en Moselle.

En juillet 2004 Justine a écrit au juge pour enfant, se plaignant personnellement d’avoir été manipulée par sa tante assistante sociale de l’ASE, début 2003.


La jurisprudence, très généralement, rappelle que les pressions sur les parents pour s’en remettre aux services sociaux pour aboutir à une séparation de la famille sont des pratiques contraires au droit proclamé.

Pourtant, sur ce dossier, les travailleurs sociaux n’ont nourrit que le but de distendre les relations de ma famille ainsi que celui de persuader la justice de confier la garde de ma fille aînée Justine à l’une ou à l’autre de ses deux tantes maternelles.


Des pages 2 à 7 de la présente, quelques recoupements du dossier de Justine avec le recueil des décisions disciplinaires publié sur le site du Conseil Supérieur de la Magistrature. Ces pages décrivent un « système » fondé sur des amités dont deux les tantes maternelles de Justine paraissent avoir abusé.


En page 7, un article de presse relatif à une plainte contre l’Etat français pour « faute lourde » dont le délibéré est attendu ce 22 juin 2006.


Au dossier de Justine il subsiste toujours des allégations non fondées relatives à des « punitions excessives ». L’une des tantes maternelles de Justine est assistante sociale en Moselle et l’autre est pasteur protestant. Les protestants se voient souvent reprocher une vision apocalyptique du monde - le Monde, édition du 14 mars 2006.

Le 18 mai 2006 la cour d’appel a souligné que je citais l’arrêt Kutzner contre Allemagne qui condamnait l’Etat, extraits significatifs en page 8. La cour européenne a conclu à la violation de l’article 8 de la Convention, l’arrêt soulignant les rapports conflictuels entre les requérants et une assistante sociale.


Par ailleurs, je me suis plaint auprès de la HALDE de la discrimination dont a déjà souffert Justine. L’article 2.1 de la CIDE, indivisible, est ainsi rédigé :

« Les États parties s’engagent à respecter les droits qui sont énoncés dans la présente Convention et à les garantir à tout enfant relevant de leur juridiction, sans distinction aucune, indépendamment de toute considération de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou autre de l’enfant ou de ses parents ou représentants légaux, de leur origine nationale, ethnique ou sociale, de leur situation de fortune, de leur incapacité, de leur naissance ou de toute autre situation. »


Je réclame toujours la mainlevée des mesures d'assistance prétendues éducatives.


Bruno KANT, Bagneux, le 3 juin 2006


La suite est dans le document PDF, plus facilement lisible.

Madame Mireille Millet vient donc d'assigner l'Etat pour "faute lourde", un délibéré est attendu ce 22 juin 2006.

Madame Natalya Zakharova tente pour sa part de saisir le HCNUDH.

May 21, 2006

Le procès d'un système

Un article du Républicain Lorrain, par Nicolas BASTUCK
Paru ce 13 mai 2006 (Lorraine / Faits Divers)

Le "système" qui a happé Justine, ma fille aînée, ce sera un autre procès.


Garde de Sébastien : l'État assigné pour "faute lourde"

Mireille Millet, qui poursuit son combat pour obtenir la garde de son petit-fils, qu'elle a élevé en grande partie avant que celui-ci ne lui soit retiré, en 2002 à la demande du père, assigne l'État pour "faute lourde".

En mettant en cause l'État, la grand-mère du petit Sébastien, originaire de Tiercelet dans la région de Briey, entend dénoncer "l'inaptitude du service public de la justice des mineurs à remplir sa mission". L'affaire a été plaidée jeudi devant le tribunal d'instance du 13e arrondissement de Paris. Élevé depuis sa plus tendre enfance par ses grands-parents, Sébastien, âgé aujourd'hui de 16 ans, leur avait été retiré de force en octobre 2002 pour être confié à son papa qui en réclamait la garde, en région parisienne. Estimant son petit-fils "en danger> chez son père, Mme Millet avait refusé de le renvoyer en Ile-de-France, allant jusqu'à le cacher chez des amis belges ce qui lui avait valu une mise en examen pour "non-représentation d'enfant" et quelques jours de détention provisoire - elle n'a toujours pas été jugée pour ces faits. L'enfant avait été placé ensuite dans une famille d'accueil. "Depuis, le juge des enfants est resté inflexible alors que toutes les mesures prises depuis que Sébastien fut retiré à mes clients se sont révélées désastreuses", déplore Me Antoine Fittante, conseil des grands-parents. "Il n'est pas resté chez son père, où il ne souhaitait d'ailleurs pas aller. Son placement en famille d'accueil fut encore plus épouvantable: Sébastien a commencé par déprimer, puis il s'est désocialisé. Il a tenté de se suicider et s'est trouvé rapidement en situation d'échec scolaire. Il a écrit des dizaines de lettres à sa mamie, la suppliant de le faire revenir à Tiercelet".

Convention de New York

Depuis août 2005, l'enfant vit chez sa mère, dans la région de Longwy. "Mes clients revendiquent toujours sa garde mais le problème n'est pas là. Ce que nous dénonçons, c'est le refus obstiné de la justice, après deux échecs successifs, à ne pas vouloir restituer Sébastien à ses grands-parents, chez lesquels il s'était toujours épanoui", insiste l'avocat.

Dans la procédure qu'il a engagée contre l'État, Me Fittante a notamment évoqué la Convention de New York, qui rappelle que "l'intérêt de l'enfant doit primer" dans toute décision le concernant. "Ce n'est pas le procès d'un magistrat que nous instruisons mais celui d'un système. La justice des mineurs a-t-elle les moyens nécessaires et un cadre juridique suffisamment solide pour remplir sa mission de protection de l'enfance? Nous pensons que non", souligne Me Fittante.

Mme Millet réclame à l'État un euro de dommage et intérêts. Plusieurs parents, dont le dossier est suivi par le même juge, étaient venus lui apporter leur soutien. À l'audience, l'avocat de l'agent judiciaire du Trésor, représentant l'État, a défendu au contraire les "décisions régulièrement motivées" de ce juge de Nanterre, lequel n'aurait agi "que pour protéger l'enfant d'un conflit familial terrible". Décision le 22 juin.



Voir aussi l'extrait du journal de France 3, 19-20 de nancy du 11 mai 2006, et ce que pourrait être l'assistance éducative, extrait du journal de France 2, 20h, également du 11 mai 2006.

May 20, 2006

« celui qu'il a tué, pour lui, n'est rien »


MARSEILLE (AFP), extraits - Hamadi Ed-Debch, un clandestin marocain de 21 ans, a été condamné vendredi soir, pour avoir assassiné le jeune Romain en juillet 2004, à 25 ans de réclusion criminelle, assortie d'une peine de sûreté des deux tiers, par la cour d'assises du Vaucluse à Avignon.

Il a été également condamné à une interdiction définitive du territoire français à sa sortie de prison.

...
L'avocat général a également insisté sur l'absence d'émotions, de "véritable repentir" et d'explications: "celui qu'il a tué, pour lui, n'est rien".


Je pensais qu'en France, les expérimentations sur l'être humain, à la hachette ou autre travail de séparation non motivé ni d'ailleurs ordonné par un juge, étaient interdites, et que certaines études devaient être bornées, nécessitaient aussi l'accord des parents, représentants légaux des mineurs.

Pour Richard Josefsberg, les enfants qui lui sont confiés provisoirement dans le cadre de mesures d'assistance éducative ne sont que des objets, sujets d'études et d'expérimentations :

« Ayant décidé d'effectuer ma recherche sur mon lieu de travail, il me paraît nécessaire de m'arrêter quelques instants sur le risque encouru par le chercheur praticien qui travaille sur sa pratique et dans l'institution - l'OSE France - dont il est salarié. »



Une éthique d'un autre millénaire à quelques 25 minutes de Paris.

Histoire
La mère patrie
Quand l'Etat pensait prendre en charge les «enfants mal nés».
Libération du 18 mai 2006

1849 - L'enjeu était complexe : il fallait d'abord couper tous les liens avec une famille biologique jugée indigne, éduquer et moraliser les pupilles par l'école, puis les régénérer par le travail agricole, érigé en valeur suprême. Le placement rural, dans des «familles nourricières», constituait donc la clé de voûte du dispositif.


MARSEILLE (AFP), 19 mai 2006, 21h39, procès Hamadi Ed-Debch, extrait - Avant lui, Me Fabien Perez avait souligné la nécessité pour la cour de se "délester de tous les préjugés d'occidentaux pour comprendre un étranger", un être fruste issu d'une "société archaïque", projeté en Europe, "une civilisation qui a 1.000 ans d'avance sur lui".


Définition de la violence institutionnelle, concept qui semble dépasser certains notables et magistrats ainsi que certains éducateurs et enquêteurs dans le tout pouvoir, la délégation de pouvoirs, le mépris du droit proclamé, l'accumulation des faits :

« S’intéressant plus particulièrement aux violences subies par les enfants accueillis dans les institutions spécialisées, Tomkiewicz appelle « violence institutionnelle toute action commise dans et par une institution, ou toute absence d’action, qui cause à l’enfant une souffrance physique ou psychologique inutile et/ou qui entrave son évolution ultérieure. » C’est actuellement la définition couramment retenue, elle prend en compte les « actes » commis envers l’enfant ou les « ambiances » dans lequel on le fait vivre, les violences agies ou les négligences. »


« L’institution de l’assistance éducative se présentait grevée d’un passif involontairement politique. Issue d’un régime d’ordonnances, expéditive dans ses procédures, tenant les avocats à distance, elle faisait aisément figure d’innovation autoritaire (...). Personne n’avait envie de demander à cette institution où étaient ses miracles : il y avait chez ses apôtres trop d’enthousiasme, et disons le mot, de vraie foi ».

J. Carbonnier, Essai sur les lois,
éditions Defrénois (Répertoire du notariat), 1979, reédité par LGDJ.
Jean Carbonnier enseigne la sociologie du droit dès 1957 en Faculté de Droit, ainsi qu’à la Sorbonne, quelques années plus tard, en remplacement de Georges Gurvitch.

Voir surtout sur Oasis mag, l'assistance éducative


L'homme que la BNF enrichissait
Pour lui, ce n'était pas que de l'hébreu

Marianne, N°382 Semaine du 14 août 2004 au 20 août 2004

On le disait érudit, zélé, honnête. Pourtant, le conservateur de la BNF a dérobé des pièces uniques. Pour l'argent.

Au sein de l'association, qui s'occupe aujourd'hui d'enfants de toutes origines, et dont Michel Garel est vice-président, on est assommé par la révélation des forfaits commis à la BNF.


Lorsque la justice avait des moyens
Actualités de 1994...

A l’origine de l’affaire, deux associations caritatives - le Cercle des amis et les Semeurs de joie - dont le siège est aux Pays-Bas. Selon le témoignage des parents, des personnes se réclamant de ces organisations démarchaient des familles nombreuses pour qu’elles envoient leurs enfants en vacances dans des familles néerlandaises. Dans les Yvelines, un adolescent, aujourd’hui âgé de seize ans, n’a jamais été rendu à ses parents par un couple de Néerlandais qui l’avait accueilli pour les vacances, il y a douze ans. Le couple affirme avoir obtenu l’autorisation des parents pour adopter l’enfant. Récemment, un autre couple a justifié son refus de laisser repartir, début septembre, deux des quatre fillettes de Vitry - âgées de sept et treize ans - à l’issue d’un séjour de deux mois aux Pays-Bas, en affirmant que celles-ci étaient maltraitées par leur famille. Le ministère néerlandais de la Justice a été saisi par la chancellerie à Paris d’une plainte émanant de la famille des deux petites filles retenues. « Il n’y a pas d’éléments qui nous permettent d’affirmer que ce sont des enfants maltraitées », indique-t-on au parquet de Créteil.

L'ASE, des consoeurs de Madame Carole Bulow, puis l'OSE France, Madame et Monsieur Josefsberg, ont travaillé sur ce dossier, à persuader la Justice de la nécessité d'une séparation. Madame Isabelle bulow épouse Clementz s'est finalement vue confier la garde de Justine par le juge pour enfant de Nanterre.

Les tantes maternelles de Justine résident à plus de 400km de chez nous et ne connaissent absolument rien de la situation de ma famille, dans les Hauts de Seine. Les travailleurs sociaux de l'ASE et de l'OSE ne connaissent rien de ma famille non plus, ces services n'ont jamais mené la moindre enquête, ils semblent s'en être complètement remis aux allégations des tantes maternelles de Justine.

Ces tantes maternelles ont allégué que je maltraitais Justine, que je souhaitais la délaisser, que je la délaissais. Plus tard, l'OSE France a même allégué que je ne m'étais pas manifesté auprès de Justine pendant les cinq premiers mois de la mesure de placement à Taverny ce qui est mensonger et calomnieux. L'OSE France a également allégué que la relation père-enfant n'avait pu être maintenue que grace à un travail de médiatisation ce qui est encore mensonger.

Rien n'établit que je maltraitais Justine, bien au contraire, mais c'est ce que les juges de Nanterre ont retenu à leur dossier ("punitions excessives" selon les juges de la cour d'appel de Versailles). En effet, l'ASE, l'OSE France, deux CHU parisiens, la brigade des mineurs ainsi que d'autres services publics et privés ont pu constater que Justine n'était pas une enfant maltraitée ni d'ailleurs délaissée. Si cette enfant avait été maltraitée, il y en aurait eu des preuves en plus de trois ans de procédure et il y aurait eu des signalements pertinents, étayés de preuves.

Sur toute cette période et depuis les menaces de Madame Carole Bulow de saisir un juge, fin 2002, main courante de début 2003, rien n'établit non plus que j'ai délaissé Justine. Bien au contraire, les faits établissent que les institutions ont exercé des pressions sur ma famille, des mois durant, afin d'aboutir à une séparation (effective ou tout simplement alléguée par les travailleurs sociaux) et pour que sa garde puisse ensuite être confiée à ses tantes maternelles. A défaut d'être parvenu à ces fins, me faire délaisser Justine ou la faire elle même rennoncer à sa famille, les rapports des travailleurs sociaux de l'OSE france, des experts en allégations sans fondements, m'ont dépeint nocif pour mes enfants.

Ma deuxième fille va bien si ce n'est qu'elle se demande pourquoi sa grande soeur a disparue.


Une femme ouvre le ventre de sa voisine

Généralement, ces femmes ne peuvent pas avoir d'enfants. Elles ont un besoin irrépressible d'exercer leur maternité et courent après un substitut sur lequel elles projettent toutes leurs attentes, un énorme espoir de stopper une hémorragie narcissique qui les met dans un état de panique.


En 1999, lorsque la maman de Justine est décédée, Madame Carole Bulow n'avait pas d'enfant, elle venait de faire une fausse couche et aurait souhaité garder Justine. Fin 2001, Madame Carole Bulow enlevait Justine qui devait alors passer ses vacances chez ses grands parents maternels et paternels, il y a eu main courante.

Fin 2002 la succession du grand-père maternel de Justine a été ouverte après quoi Madame Carole Bulow s'est manifestée de plus belle, jusqu'aux menaces de saisir un juge. Madame Isabelle Bulow épouse Clementz a construit sur un lot de terrains de cette succession et c'est à elle que le juge pour enfant a finalement confié la garde de Justine.

Ces deux tantes assurent que seul l'intérêt de l'enfant les a guidées dans leurs décisions. Si tel est bien le cas, pourquoi des menaces puis tant de calomnies aux dossiers versées par ces tantes ? Selon ces tantes, ma fille souffrait beaucoup de ne plus avoir de relations avec elles. Pourquoi, plutôt que l'ASE, le juge pour enfant et le juge des tutelles, n'ont elles pas saisi tout simplement le juge aux affaires familiales ?

Madame Isabelle Bulow épouse Clementz avait il y a un moment disparue sans laisser d'adresse et c'est à elle que le juge pour enfant a confié Justine l'été dernier. En effet, ma fille devait disparaitre en un lieu tenu secret au père. Pour autant, en tant que tiers digne de confiance, cette tante devait répondre et se présenter à la cour d'appel de Versailles. N'aurait-elle pas du se libérer, se présenter à cette cour, si elle n'avait agit que dans l'intérêt de l'enfant ?

Comment aurais-je pu, moi, permettre à ma fille d'entretenir des relations avec des personnes qui me sont hostiles depuis 1996 et qui ont même, depuis, disparues sans laisser d'adresse ? En janvier dernier, la convocation de la cour d'appel de Versailles de Madame Isabelle Bulow épouse Clementz a été retournée avec la mention n'habite pas à l'adresse indiquée. En décembre 2004, mon courrier à la grand-mère maternelle de Justine m'a été retourné avec la mention refusé et en mai 2005, les gendarmes m'ont chassés alors que je m'étais rendu en Moselle pour parler à ma fille (la grand-mère maternelle de justine a résilié son abonnement téléphonique en automne 2004).

Pour les travailleurs sociaux de l'OSE France et les juges de nanterre, le couple Clementz est tier digne de confiance (voir pages 2 à 6 ou il apparait que je ne partage pas le point de vue des juges).


Il est toujours surprenant pour les professionnels d’entendre parler de retour en famille au moment des décisions de placements avant même que les professionnels de l’enfance, les éducateurs bien souvent, n’aient vu vivre l’enfant au quotidien et n’aient pu avoir une action sur ce dernier.

L’agrippement est à la base à la fois de l’attachement et de la séparation. Une fois établie la confiance de l’enfant, la séparation définitive de la mère a lieu soit du fait de la mère soit du fait de l’enfant.

Richard Josefsberg
Dans les Cahiers de l'Actif n°306/307


La maman de justine est décédée en juillet 1999. La vie ne s'est pas arrêtée là, beaucoup de choses se sont construites, c'est ce que je viens d'exposer à la cour d'appel de Versailles. Ces choses, tel qu'une famille, une fratrie, ne sont manifestement pas du gout des juges de Nanterre.


A suivre.

May 18, 2006

Appel des 3 jugements

Ce matin l'audience a enfin eu lieu, à Versailles, en l'absence de ma fille aînée. Selon son avocat, Maître Roughol, ma fille ne souhaiterait plus me parler.

Il s'agissait de l'appel des décisions du juge pour enfant de Nanterre du 1er juillet, du 4 et du 9 novembre 2005.

Au cours de cette audience Maître Roughol a étrangement défendu le juge Anne Valentini. En effet, ce juge aurait du se déssaisir du dossier en septembre 2004, elle me l'a dit et le juge des tutelles me l'a confirmé, mais Madame Anne Valentini rendait encore une décision le 1er juillet 2005. Selon Maître Roughol qui a spontannément parlé de ce détail, les décisions du juge thierry Reveneau valident les jugements rendus par Madame Anne Valentini.

Maître Roughol s'est plainte à la Cour d'un message que je lui ai laissé sur son répondeur téléphonique, en juillet dernier. Mon avocat m'a bien informé d'une plainte déposée à ce sujet, elle aurait été classée sans suites. N'importe quoi deviendrait prétexte à retirer un mome à ses parents...

Maître Roughol aurait pu aborder de nombreux autres sujets dont ma fille s'était plainte, il aurait aussi pu parler de ses demandes, mais il ne l'a pas fait.

Je sais depuis peu que Maître Roughol défendrait aussi Macha Zakharova. J'ai eu confirmation que Maître Roughol défend également Sébastien Z.


Monsieur Richard Josefsberg était présent et s'est plaint à la Cour de mes écrits, sur le net. Je lui ai sur le champ suggéré de porter plainte pour diffamation car, de mon point de vue, de tels éléments ne devraient pas encombrer un dossier d'assistance prétendue éducative.


De nombreuses choses ont été confirmées ce matin :

- le dossier du juge pour enfant est parfaitement vide, depuis toujours
- Madame Isabelle Bulow épouse Clementz a confirmée qu'elle et sa soeur, Madame Carole Bulow, me calomnient depuis 2003
- l'OSE France calomnie encore et encore, dans le prolongement de l'ASE, aux côtés des tantes maternelles de ma fille aînée
- ...


J'ai par ailleurs été choqué, constatant que, après avoir subit un endoctrinement et un travail à l'OSE, ma fille suit à présent des cours d'enseignement religieux protestant. Cet état serait laïc et républicain ?


Un mois à patienter...

  a) on me rend ma mome ou
  b) mise en suspicion légitime ?


Mais les mises en suspicion et les requêtes en récusation n'aboutiraient qu'exceptionnellement, pour des motifs que décrivent des juges et des juristes dans un échange sur Agoravox.

Je préparais l'audience du 1er juillet 2005 après m'être fait clouer le bec au cours de celle du 7 juillet 2004 et j'ai enfin pu m'exprimer sur une bonne partie du dossier :

- fin 2002, ouverture de la succession du grand-père
- fin 2002, menaces de la tante AS de l'ASE de Moselle
- janvier ou février 2003, signalement par la tante AS de l'ASE de Moselle
- mars 2003, l'ASE du 92 décide de travailler avec les tantes d'Alsace et de Moselle
- le juge pour enfant est saisi
- septembre 2003, Madame Josefsberg commence à investiguer
- novembre 2003, le juge pour enfant place ma fille aînée dans l'établissement de Monsieur Josefsberg
- 7 juillet 2004, prorogation, la décision a été prise en juin, « silence ! expertise psychologique et psychiatrique ! »
- octobre 2004, le juge des tutelles est saisi et envisage la constitution d'un conseil de famille
- février 2005, la cour d'appel refuse de changer l'enfant d'établissement gardien mais rappelle les droits de la grand-mère et du père
- juin, l'expertise psychologique m'est favorable, l'expertise psychiatrique semble inutile
- 1er juillet 2005, prorogation, les droits du père sont drastiquements restreints, la décision a été prise la veille, « on pense donner la mome à la tante en Alsace, silence ! Expertise psychiatrique. »
- septembre 2005, le juge des tutelles a finalement formulé une plainte auprès de la chambre des notaires
- octobre 2005, je souhaitais qu'il y ait un contrôle
- 4 novembre 2005, suspension des droits du père, « silence ! la décision a été prise il y a 5 minutes. »
- 9 novembre 2005, « on donne la mome à la tante en Alsace, on se passera de votre avis. »
23 novembre 2005, le médiateur du conseil général du Val d'Oise regrette de ne pouvoir intervenir plus avant, il m'avait un moment renvoyé vers les Hauts de Seine
- mars 2006, le rapport d'expertise psychiatrique est enfin au dossier. Son contenu est supposé cautionner et motiver les décisions précédemment rendues mais il m'est favorable


Et j'en passe, et des meilleures. Bien qu'il soit possible qu'aucun texte ni aucune éthique ne s'applique en matière d'assistance éducative, je vais croiser les éléments de mon dossier avec le recueil des décisions disciplinaires du conseil supérieur de la magistrature.

De la couverture de ce que j'ai déposé ce matin, à la cour d'appel de Versailles :

Au XVIIIème siècle les « lettres de cachet de familles » permettaient d’exercer un contrôle de leurs membres voire même d’obtenir l’enfermement de l’un d’entre eux. Ces pratiques se seraient perdues au cours du XIXème siècle.


De la lettre ouverte du 6 décembre 2005 des avocats du procès Outreau au Garde des Sceaux :

`' Nous rappellerons encore que les pestiférés que nous étions, au même titre que nos clients « pédophiles », ont multiplié dans l'indifférence générale les appels au secours de la raison (plus de deux cents demandes de mises en liberté, demandes d'actes : toutes refusées...) auprès d'une institution autiste et souvent méprisante. "

May 7, 2006

L'enfance dans l'ombre du génocide


Interview de Katy Hazan par N. Mullier

Quels enseignements peut-on tirer de cette expérience pour aider à se reconstruire des enfants victimes de violences dans le monde aujourd'hui, comme ceux du Rwanda ou de l'ex-Yougoslavie, de Bosnie, ou de Tchétchénie, des enfants soldats.

Ces collectivités d’enfants juifs peuvent servir d’exemple pour d’autres enfants victimes de violences ou orphelins d’autres génocides. Elles ont permis aux enfants de se reconstruire en se constituant une identité. Par leur projet pédagogique spécifique, ou tout simplement en les ancrant dans le présent pour pouvoir se projeter dans l’avenir, ces maisons ont permis à chaque individu de pouvoir vivre sa souffrance collectivement. Le fait d’être ensemble leur a permis d’être les mêmes et de recréer entre pairs du lien social. En ce sens, elles peuvent servir d’exemple.



L'enfance dans l'ombre du génocide
LE MONDE DES LIVRES | 12.09.05 | Laurent Douzou

Initiées dès le lendemain de la défaite de 1940, les persécutions antisémites poussent immédiatement les juifs à lutter pour leur survie. Avec les rafles de 1942 qui touchent les familles sans distinction d'âge, la dramatique urgence de disperser et de cacher les enfants s'impose aux organisations juives. Totalement prises de court, elles en recueillent des centaines à l'abandon. Priorité absolue, leur sauvetage n'est possible qu'au prix d'une action clandestine qui les disperse sur tout le territoire. A la Libération, il faut retrouver ceux qui ont eu la vie sauve. Beaucoup sont orphelins.

Créé en mai 1945, le Comité de l'enfance juive, qui réunit les grandes tendances du judaïsme et toutes ses composantes politiques, entend retirer les enfants des organismes non juifs et de leur famille d'adoption. Cette même discrétion qui a permis de les épargner rend leur repérage difficile. Il y faut de patientes enquêtes de terrain. D'autant que des institutions et des familles chrétiennes qui ont recueilli des enfants rechignent à s'en défaire. Ces tensions défraieront la chronique à travers le cas de Robert et Gérald Finaly, réclamés dès 1945 mais baptisés en 1948 par leur tutrice provisoire, cachés par les soeurs de Notre-Dame-de-Sion et qui ne retrouvent leur tante en Israël qu'en 1953.

L'affaire a beau focaliser l'attention, l'essentiel est ailleurs : ce sont quelque trois mille orphelins qui doivent réapprendre à vivre. Cette tâche immense est dévolue à la cinquantaine de maisons d'accueil des oeuvres juives qui, aidées par les fonds du Joint américain, travaillent à ramener les enfants au sein du judaïsme et à leur donner un foyer. Katy Hazan dresse le panorama de ces institutions qui représentent toute la palette du judaïsme. D'un côté, l'oeuvre de secours aux enfants, l'oeuvre de protection de l'enfance juive, les eclaireurs israélites de France, l'Alyah des jeunes, donnent aux enfants les rudiments d'une culture juive, religieuse ou non, pour les ancrer dans une tradition. De l'autre côté, les maisons laïques revendiquent une appartenance politique tout en se rattachant au judaïsme par le biais de la langue, des juifs communistes aux sociaux- démocrates du Bund. Mais l'auteur pointe combien cette typologie, sans être inexacte, est réductrice : chaque maison est un monde en soi, et les enfants qu'elle abrite y viennent souvent par hasard sans choix idéologique.

Lieux de vie Car ce qui frappe, c'est le désarroi d'enfants profondément déstabilisés. La difficulté à se reconstruire est extrême au sortir d'un vécu traumatique jamais formulé ni reconnu. Autant de jeunes vies défaites par les ruptures successives, les drames répétés, une survie difficilement préservée. A tous ces êtres déboussolés mais qui ont un même parcours, les maisons d'accueil offrent un lieu de vie.

Pourtant, sur le moment ou à distance, nombre d'entre eux reprochent à ces structures un manque de solidarité et de compréhension. Katy Hazan tempère cette appréciation : il n'y avait pas de précédent et tout le monde improvisait. Elle invite surtout à distinguer le niveau collectif, souvent vécu comme une réussite, et celui des individus dont la blessure est indicible.

C'est que l'entrée en collectivité est, pour les enfants de déportés, le moment où tout s'écroule, la preuve tangible que les parents absents ne reviendront plus. Pour eux, la vraie guerre commence après la guerre. Le chagrin s'intériorise. " Nous avons traversé la vie comme des funambules en équilibre sur les fils barbelés qui emplissaient notre tête ", écrit l'un d'eux.

Katy Hazan décrit ces maisons comme de véritables communautés éducatives animées par de fortes personnalités qui ont la ferme volonté d'appliquer des méthodes d'éducation nouvelles. Les programmes conçus sont originaux, mêlant activités libres à la Freinet et dirigisme à la Makarenko. Mais il y a loin de la théorie aux actes : beaucoup d'anciens pensionnaires conservent le souvenir d'une réalité routinière peu épanouissante.

Ces expériences, qui courent de la Libération au début des années 60, n'échappent pas plus que la société dans son entier au silence qui entoure alors la déportation. Un silence de plomb. Pourtant, par-delà leur diversité, les maisons ont atteint leur objectif, permettant aux enfants de redonner un contenu positif à une identité bafouée et mortifère.

Après l'étude de la persécution, des déportations, de la spoliation et de la restitution, le temps est venu de scruter l'après-guerre. Katy Hazan note que, pour beaucoup d'enfants, le véritable travail de deuil n'a eu lieu qu'avec la publication en 1978 du Mémorial de la déportation des juifs de France. Dans un autre registre, son étude précise et sensible marque également une étape importante. Sans se départir du recul nécessaire à l'étude, l'historienne excelle à faire entendre les voix singulières de la conscience déchirée d'enfants sur lesquels n'a cessé de planer l'ombre portée de la Shoah. Ainsi de la petite Janine, privée de ses parents en 1942, ballottée de refuge en maison, anorexique, qui, à neuf ans en 1947, bute à l'école sur les fractions parce qu'elle ne comprend pas le partage d'un gâteau dans une famille.

Bibliographie
Les orphelins de la Shoah
Les maisons de l'espoir (1944-1960) de Katy Hazan
Les Belles Lettres, 418 p., 180 F (28,20 ).

Chapitre.com,
Description

Au lendemain de la guerre, les organisations juives se retrouvent face au désarroi de nombreux orphelins, fils et filles de déportés juifs, la plupart d'origine étrangère. Diverses associations, actives depuis l'entre-deux guerres, mettent en place des structures afin de les recueillir, de leur donner une éducation et une formation pratique, de leur offrir une émancipation. Ceci avec l'aide financière de l'Etat, mais surtout de la diaspora américaine (en particulier Le Joint), et aussi, dès sa création, de l'Etat d'Israël. On comptera environ 50 de ces maisons d'accueil pour environ 3000 orphelins. C'est l'histoire de ces "maisons de l'espoir", très différentes selon leur idéologie (des traditionalistes aux socialistes révolutionnaires) et de ces enfants, que Katy Hazan se propose de raconter. Oeuvre de vie, ces maisons furent un formidable défi à la Shoah : défi relevé dans le souci de ne pas laisser ces enfants aux soins de l'Assistance publique, défi humain contre la mort, utopie créatrice et positive dans une après-guerre plus que morose. Par leur existence, ces collectivités posent une question, fil conducteur de ce travail : que signifie être juif après la Shoah, à une époque où le modèle intégrateur républicain reprend toute sa place, sinon sa légitimité, tout en affirmant fermer la parenthèse malheureuse de Vichy ? Comment, dans cet immédiat après-guerre, la question identitaire se pose-t-elle à travers la prise en charge des enfants ? Dans ce travail original, Katy Hazan allie la rigueur de l'historienne à un travail de mémoire et de "proximité" d'une grande densité émotionnelle. Etudiant les conditions d'émergence de ces maisons de l'espoir, elle a réuni, en recoupant des informations éparpillées et lacunaires, une centaine de témoignages, sous forme d'entretiens : ils permettent de rendre compte, de manière extrêmement vivante, de ces lieux de vie, avec leurs ambiguïtés, leurs échecs, leurs réussites. Ces témoignages détaillent les différentes méthodes éducatives, mettent en lumière des paradoxes entre la générosité des projets et l'utopie messianique (construction de "l'homme juif nouveau" dans la réalité de lendemains qui déchantent). Hélas, le travail de deuil nécessaire fut négligé : parce que l'on tut la mort des parents (sujet tabou) et ses raisons, on entretint chez beaucoup l'espoir de les revoir. C'est aussi de ce deuil à faire, aujourd'hui encore, que parlent ces orphelins désormais grand-parents.

May 3, 2006

Ils n'agiraient que dans l'intérêt de l'enfant


Ce qui caractérise mon propre dossier, c'est l'absence d'éléments ainsi que l'absence d'enquêtes sociales, ce même si les mesures s'étalent maintenant sur plus de trois ans et que l'une de mes deux filles a été placée en novembre 2003, 8 mois après un signalement.

Ce juge ne s'offusque pas lorsqu'on évoque les placements abusifs :


La Montagne, 29 avril 2006

April 30, 2006

La main sur le berceau

Sortie(s) : 09 septembre 1992 (France), 10 janvier 1992 (USA)
Titre original : The Hand That Rocks the Cradle
Genre : Thriller Durée: 1h50Pays: USA
Réalisé par : Curtis Hanson

L'histoire :

Lors d'une consultation de routine chez son gynécologue, Claire Bartel, enceinte de plusieurs mois, réalise que ce dernier tente d'abuser d'elle. Elle porte aussitôt plainte et est bientôt suivie par d'autres patientes, victimes comme elle d'attouchements douteux. Mais le praticien, rapidement inculpé, préfère se suicider plutôt que d'avoir à affronter la justice et la prison.

Bouleversée, sa femme Peyton, elle aussi enceinte, fait une fausse couche et apprend qu'elle ne pourra jamais plus avoir d'enfant. Elle décide alors de se venger et se fait engager par les Bartel en qualité de nurse...




Dumbo
Sortie(s) : 25 octobre 1947 (France), 23 octobre 1941 (USA)
Genre : Drame, Animation
Réalisé par : Ben Sharpsteen

Un éléphant qui vole ? Impossible ! Pourtant, Walt Disney l'a fait. Mme Jumbo est la seule maman du cirque à ne pas recevoir de bébé lors de la distribution assurée par les cigognes. Mais lorsque celui-ci arrive finalement, elle se rend rapidement compte qu'il sera l'objet de nombreuses moqueries avec ses oreilles gigantesques. Ode à l'acceptation de la différence, Dumbo fait rire et pleurer. L'éléphant vedette est adorable et son ami, la souris Timothée, d'un réconfort absolu et d'une drôlerie exemplaire. Les studios Walt Disney alternent scènes légères et grands moments d'émotion (Mme Jumbo en cage) et créent une scène d'anthologie lorsqu'au cours d'une soirée d'ivresse, Dumbo voit des éléphants roses danser autour de lui dans une chorégraphie endiablée. Un dessin animé qui donne une irrésistible envie d'adopter un éléphanteau. -- Marc Maesen, Amazon.fr

April 29, 2006

Contre un nouvel obscurantisme

Une pétition pour redire haut et fort que nous voulons nous battre contre le racisme et contre l'intégrisme. Contre tous les racismes (antiarabe, antijuif, antifemme ou antihomosexuel) et tous les intégrismes.

Contre un nouvel obscurantisme
Par Caroline FOUREST et Corinne LEPAGE et Pierre CASSEN
Libération: vendredi 28 avril 2006

Qu'en sera-t-il lorsque le lien social et interculturel ne sera plus qu'un champ de ruines, à cause des subventions qui n'arrivent pas aux associations citoyennes, ou qui arrivent trop aux associations confessionnelles ? La colère, la rage, la recherche du profit et de l'argent facile, sont bien à l'oeuvre dans les quartiers défavorisés.

Bulles 81, Sectes et laïcité

Pratiquement toutes les sectes, des plus petites aux plus grandes, sont persuadées qu’elles sont investies d’une mission elle-même porteuse d’un projet politique et il serait fastidieux de citer leurs leaders.

Ces quelques extraits de propos tenus réellement par divers gourous connus, et développés sur des centaines de pages, démontrent les visées politiques qui sont les leurs et qui servent de ciment à leur doctrine et à leur groupe. Personne ne resterait adepte d’une secte, si un idéal ne venait en permanence resserrer les liens autour d’une mission qui, à bien y regarder, relève essentiellement d’un projet politique. Celui-ci a pour objectif de battre en brèche la lente élaboration du modèle démocratique moderne.

April 28, 2006

Question orale sans débat

Réhabilitation du commissariat de police à Taverny, dans le Val d'Oise
Mardi 4 avril 2006

Groupe UMP
Assemblée nationale

Jean Bardet, Député du Val-d’Oise
Extrait :

Ma question porte sur les moyens de la police nationale dans la troisième circonscription du Val-d’Oise, et plus particulièrement à Taverny. Les locaux du commissariat sont en effet indignes, tant du point de vue des fonctionnaires - les vestiaires sont situés en sous-sol, et je n’ai vu pire que dans certains hôpitaux - que de celui du public, qui s’entasse dans une petite entrée de quelques mètres carrés. La confidentialité lors de l’enregistrement des plaintes [...] n’est pas garantie.

April 26, 2006

Les mineurs et la médecine parallèle, terreau des sectes

Les mineurs et la médecine parallèle, terreau des sectes

La mission de lutte contre les dérives sectaires a présenté mardi son rapport annuel, dénonçant les nouvelles formes d'emprises.

par Amaria TLEMSANI
LIBERATION.FR

«Il existe de vraies et bonnes raisons de ne pas renoncer à la lutte contre les dérives sectaires.» C'est par ces mots que Jean-Michel Roulet, président de la Mission Interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) a présenté mardi son rapport annuel au Premier ministre.

Celui-ci est publié dix ans après l'affaire de l'Ordre du temple solaire, un drame qui avait poussé la France à se doter d'un organe de vigilance devenu, en 2002, la Miviludes. Protection des mineurs, dérives des médecines parallèles, pratiques d'intelligence économique et humanitaire d'urgence sont les principaux thèmes abordés dans ce rapport, «des thèmes importants qui touchent de plus en plus de Français», a ajouté Jean-Michel Roulet.

Enfants isolés
La Miviludes insiste dans un premier temps sur «la nécessité de protéger les mineurs face à l'emprise sectaire». Une emprise qui peut s'opérer selon elle, soit par l'intermédiaire des parents membres d'organisations déviantes, soit directement par les pratiques de certains mouvements. Sont pointés du doigt tout particulièrement les phénomènes d'enfermement dont sont victimes certains enfants au sein de communautés ou d'écoles, identifiées comme sectes par le rapport, comme les «Frères de Plymouth de la voie étroite». Ce mouvement implanté en Grande-Bretagne interdit aux enfants scolarisés dans leurs écoles l'utilisation du net, de la télévision. Selon leur précepte, les enfants ne doivent pas avoir d'amis hors du groupe ou aller à l'université, jugée trop cosmopolite.

Treize ans de jeûne total, dit-elle
Le rapport dénonce également «l'engouement pour les alter-médecines, multiformes mais qui ont pour point commun de ne bénéficier d'aucune validation scientifique, d'être exercées dans la plupart des cas par des thérapeutes autoproclamés et d'aboutir à un refus pur et simple des soins médicaux traditionnels». Dans le collimateur de la Mission: le «respirianisme» qui repose sur une dangereuse pratique de jeûne total, «Vivre de lumière/cinq ans sans nourriture matérielle». La prêtresse de ce mouvement, Ellen Greve, prétend ne plus se nourrir depuis 1993. Selon le président de la Miviludes, le respirianisme, qui a déjà causé la mort de cinq personnes, s'est rassemblé récemment en Ardèche pour un stage en prélude au processus de jeûne.

Concernant les actions concrètes de la Mission, le président rappelle sa confiance dans la justice et sa mission de vigilance. Critiqué pour s'être fixé comme objectif d'obtenir au moins cinq jugements durant sa présidence, Jean-Michel Roulet défend sa position: «En cas de violation des lois de la République, la Miviludes doit faire faire en sorte que la justice soit saisie... je souhaite que la justice passe. Cela voudra dire qu'on aura tous fait correctement notre travail.»