June 7, 2006

27 mai, fin d'un périple en Amérique du sud

Je pense que je vais très prochainement changer de blog, changer également de mode de communication.

J'ai découvert les bananes frites au Brésil, la gastronomie de ce pays, très diversifiée, est excellente. United Fruit Company ne semble pas avoir eu d'intérêt particuliers au Brésil ou au Chili. L'économie du Brésil est basée sur la production et l'exportation des ressources naturelles (bois, café, soja, jus d'orange, minerai de fer) et de produits faiblement manufacturés.



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SANTIAGO (AP), 27 mai 2006 - Jacques Chirac a achevé samedi sa visite d'Etat au Chili, et sa tournée sud-américaine, en prenant au pas de course l'air de Santiago, ainsi que de son métro, principal symbole de la coopération économique franco-chilienne. L'occasion de mettre en avant la "proximité culturelle" entre la France et ce pourtant lointain pays.

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Avant une étape chilienne au pas de course, Jacques Chirac avait passé deux jours dans la capitale visionnaire du Brésil, aux côtés du président Luiz Inacio "Lula" da Silva. Ce rapide périple sud-américain aura été le moyen pour le président français de resserrer les liens avec ces deux pays, les plus en pointe de la région, et d'y faire la promotion des entreprises françaises.

Et aussi l'occasion de confirmer une même vision du monde, celle de la multipolarité et de l'engagement en faveur d'une mondialisation "humanisée", Chili et Brésil étant les complices de Paris sur les financements innovants de l'aide au développement. Les trois pays sont en effet partenaires dans l'instauration d'une taxe sur les billets d'avion, destinée à financer la lutte contre les grandes pandémies, sida, malaria, tuberculose. Après avoir pris l'air à Brasilia puis Santiago, Jacques Chirac regagne donc Paris.

Mais l'actualité française l'aura un peu suivi en Amérique du Sud, avec la polémique sur l'amnistie de son ancien ministre des Sports Guy Drut, venue se rajouter à l'affaire Clearstream. Et celle du monde aussi: le président français a demandé samedi matin "un moment de recueillement" pour les victimes du tremblement de terre en Indonésie. AP


En France, parfum banane, qui ne connait pas les Bams ? Ne pas en abuser, nous sommes inégaux devant la balance. Lorsqu’un tennisman professionnel mange quatre bananes pendant un match, il maigrit. Quand une femme de quarante ans en mange une seule devant la télévision, elle grossit. C’est injuste mais c’est comme ça.





TOULOUSE (AFP) - L'ex-directrice financière du Secours populaire de Haute-Garonne a été condamnée vendredi à la peine maximale de 7 ans de prison par le tribunal correctionnel de Toulouse, pour avoir détourné 1,136 million d'euros au détriment de l'association humanitaire.

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"Nous allons faire appel (...) C'est une peine qui ne tient pas compte des circonstances particulières. On doit lui donner une chance", a déclaré l'avocat de l'ex-directrice, Me Laurent de Caunes, en rappelant que l'ancien président de l'Association pour la recherche sur le cancer (ARC), Jacques Crozemarie, avait été condamné en 2000 à 4 ans ferme "dans une affaire similaire" portant sur 300 millions d'euros.

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Tout en saluant cette "peine exemplaire", l'avocat du Secours populaire, Me Raphaël Darribère, a émis "un regret: toute la lumière n'a pas été faite sur l'utilisation des sommes détournées". "Elle n'a pas pu tout dépenser. Où est cet argent?", s'est-il interrogé.

June 2, 2006

Selon que vous soyez puissant ou misérable...

TOULOUSE (AFP) - L'ex-directrice financière du Secours populaire de Haute-Garonne a été condamnée vendredi à la peine maximale de 7 ans de prison par le tribunal correctionnel de Toulouse, pour avoir détourné 1,136 million d'euros au détriment de l'association humanitaire.

Aux côtés de Danièle Hecquette-Baglan, 55 ans, son fils Stéphane Hecquette, 37 ans, est resté le visage fermé à l'annonce de sa condamnation: 4 ans de prison, dont 2 avec sursis, pour "complicité".

Ces peines sont conformes aux réquisitions prises mercredi par le procureur.

"Nous allons faire appel (...) C'est une peine qui ne tient pas compte des circonstances particulières. On doit lui donner une chance", a déclaré l'avocat de l'ex-directrice, Me Laurent de Caunes, en rappelant que l'ancien président de l'Association pour la recherche sur le cancer (ARC), Jacques Crozemarie, avait été condamné en 2000 à 4 ans ferme "dans une affaire similaire" portant sur 300 millions d'euros.

Pour Malika Tabti, membre du bureau national du Secours populaire, "justice a été rendue". "Nous sommes satisfaits pour l'ensemble de l'association, nous sommes reconnus victimes", a-t-elle souligné, en détaillant les mesures prises pour renforcer les contrôles et rassurer les donateurs, comme la double signature au niveau des banques.

Poursuivie pour "faux, usage de faux, abus de confiance et abus aggravé pour détournement de fonds destinés au public à des fins humanitaires ou sociales", l'ex-directrice avait utilisé les noms de bénéficiaires des aides, comme les sinistrés de la catastrophe AZF, pour détourner des fonds. Elle établissait aussi des factures pour des fournisseurs fictifs, puis déposait les sommes sur les comptes de son fils.

"Aujourd'hui, nous avons deux objectifs: récupérer l'argent pour nous permettre de continuer nos actions envers les plus démunis et démultiplier nos actions de solidarité", a précisé Mme Tabti, à l'issue de l'audience.

Placés en détention depuis avril 2005, Mme Hecquette-Baglan et son fils ont été condamnés à verser au Secours populaire respectivement 100% et 25% de la somme détournée, soit au total 617.010 euros pour la fédération départementale, 540.000 euros pour le conseil de région Midi-Pyrénées et 1 euro pour la direction nationale.

Le tribunal a également privé Mme Hecquette-Baglan de ses droits civiques, civils et familiaux pendant 5 ans et lui a interdit d'exercer toute activité dans le domaine caritatif durant la même période.

Tout en saluant cette "peine exemplaire", l'avocat du Secours populaire, Me Raphaël Darribère, a émis "un regret: toute la lumière n'a pas été faite sur l'utilisation des sommes détournées". "Elle n'a pas pu tout dépenser. Où est cet argent?", s'est-il interrogé.

May 25, 2006

Communiqué de la CEC sur l’obstruction du Parquet

24 Mai. RWANDA. Plaintes contre des militaires français. Communiqué de la CEC sur l’obstruction du Parquet

Publié le mercredi 24 mai, 2006

Commission d’enquête citoyenne sur le rôle de la France dans le génocide des Tutsi au Rwanda

Six personnes qui s’estiment victimes d’actes accomplis au Rwanda en 1994 par des militaires français de l’opération "Turquoise" se sont constituées parties civiles devant le Tribunal aux Armées de Paris (TAP). La LDH et la FIDH se sont constituées parties civiles à leurs côtés.

Le 10 mai 2006, les avocats de ces parties civiles ont tenu une conférence de presse au siège de la LDH. Ils ont dénoncé le comportement du Parquet militaire qui cherche à paralyser l’instruction de ces plaintes - conformément à la volonté manifeste du Gouvernement (voir compte-rendu ci-dessous).

La Commission d’enquête citoyenne (CEC) n’ayant qu’un rôle d’enquête et de conseil juridique n’est pas partie dans ces procédures devant le TAP mais, en suit attentivement le déroulement.

Elle considère, en effet que le rappel par la justice française des principes de droit qui auraient été transgressés par les autorités françaises et la qualification par cette même justice, des faits rapportés par les plaignants, sont beaucoup plus importants que les peines qui pourraient être, le cas échéant, prononcées.

C’est pourquoi, à la suite des avocats des parties civiles, la CEC dénonce le comportement du Parquet militaire qui cherche à empêcher l’instruction de ces affaires.

Elle rappelle que l’instruction contradictoire, conduite à charge et à décharge, a pour fonction d’établir autant qu’il est possible, la vérité sur les faits dont la justice est saisie.

Elle voit donc, dans le comportement du Parquet militaire, une reproduction de l’attitude officielle consistant à nier purement et simplement, contre toute évidence, l’implication française dans le génocide.


La CEC tient également à rappeler que les quelques militaires qui pourraient être inquiétés si l’instruction se déroulait correctement, ont agi dans le cadre des ordres qu’ils avaient reçus. On doit donc admettre que la responsabilité première des crimes qui leur sont imputés incombe aux auteurs de ces ordres qui sont, en dernière analyse des autorités civiles.

Cette responsabilité pèse également sur les citoyens et leurs élus qui se désintéressent des politiques poursuivies en leur nom.

La Commission d’enquête citoyenne, représentée par Survie, l’Association internationale de recherche sur les crimes contre l’humanité et les génocides (Aircrige) et l’Observatoire des transferts d’armements (Obsarm) : www.enquete-citoyenne-rwanda.org



Compte-rendu de la Conférence de presse du 10 Mai 2006 à la LDH sur l’obstruction du Parquet.


PARIS (AFP), le 29 mai 2006 - La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a confirmé lundi la recevabilité, contestée par le parquet, de quatre plaintes de rescapés du génocide rwandais en 1994 visant le rôle de l'armée française, a-t-on appris auprès des avocats du dossier.

Six personnes, membres de la minorité tutsie du Rwanda, âgées de 25 à 39 ans, ont porté plainte contre X pour "complicité de génocide et/ou complicité de crime contre l'humanité" en février 2005 devant le tribunal aux armées de Paris (TAP).

En décembre 2005, le parquet du TAP a ouvert une information judiciaire contre X pour complicité de génocide. Le ministère public avait alors écarté quatre des six plaignants considérant qu'ils n'avaient pas subi de "dommages directs et personnels résultant des infractions dénoncées".

Peu après, la juge Brigitte Raynaud avait cependant signé une ordonnance de recevabilité pour les quatre plaintes rejetées. La magistrate a depuis quitté ses fonctions au TAP. Le parquet a ensuite fait appel de ces ordonnances.

Lundi, la cour d'appel a arbitré en faveur de la juge d'instruction.

Les six plaignants avaient été entendus fin novembre au Rwanda par la juge Raynaud. Ils accusent des militaires français d'avoir, lors du génocide de 1994, commis des viols, des meurtres, et laissé des miliciens hutus enlever des réfugiés dont ils avaient la protection. L'armée française a vivement rejeté ces accusations.

Par ailleurs, les avocats des plaignants, Mes William Bourdon et Antoine Comte, ont également plaidé lundi devant la chambre de l'instruction contre une demande de nullité d'actes du parquet qui conteste les auditions des six rescapés du génocide réalisées par la juge Brigitte Raynaud en novembre 2005 à Kigali.

La chambre de l'instruction rendra sa décision le 3 juillet.

Dans sa requête, le parquet conteste les conditions du recueil des auditions. La procédure veut que ce type de témoignage soit recueilli sous le contrôle des autorités judiciaires locales dans le cadre d'une commission rogatoire internationale et non sous l'autorité d'un magistrat français dans une ambassade sous juridiction française.

La juge Raynaud, qui n'était pas encore saisie du dossier en novembre 2005, n'avait pas obtenu l'autorisation de se rendre au Rwanda dans un premier temps, pour y entendre les plaignants pour des "raisons de sécurité". Elle avait finalement obtenu cette autorisation fin 2005.

"Le parquet a échoué dans sa première étape s'agissant de déstabiliser les parties civiles. Tout indique qu'il échouera s'agissant de la déstabilisation de l'instruction elle-même. La loi est du côté des parties civiles et non pas du côté du parquet qui, c'est exceptionnel, n'a pas hésité à demander la nullité d'un acte qu'il avait lui-même sollicité. Le parquet est ainsi prêt à reconnaître qu'il se serait trompé pour ruiner cette instruction", a déclaré Me Bourdon.

May 19, 2006

Hypocrisie


TESS n°26, 14 février 2006

Droit de correction : un cadre imprécis

La justice française reconnaît aux parents et aux enseignants un pouvoir disciplinaire à but éducatif, dérivé du traditionnel droit de correction, qui peut s'exercer sur de jeunes enfants sous forme de gifles et de tapes inoffensives.

Pour les travailleurs sociaux, le cadre juridique reste beaucoup plus flou.

Un éducateur ayant giflé un enfant de 9 ans relaxé par la justice
lefigaro.fr (avec AFP)
19 mai 2006, (Rubrique France)

Le tribunal correctionnel d'Orléans estime que le geste du responsable d'un centre d'accueil pour jeunes en difficultés «demeurait proportionnés à l'extrême violence de l'enfant, et par conséquent dans les limites du droit de correction».

Un responsable d'un centre d'accueil pour jeunes en difficultés, poursuivi pour avoir donné une fessée et une gifle à un enfant de 9 ans en pleine crise de violence, a été relaxé jeudi par le tribunal correctionnel d'Orléans.

Les parents de l'enfant avaient porté plainte à la suite des faits qui se sont déroulés en septembre 2005 dans un centre de l'Orléanais. Le parquet avait requis 300 euros d'amende contre le responsable, poursuivi «pour avoir exercé des violences sur un enfant».

«Ces gestes ne comportaient pas d'intention délibérément violente ni dégradante pour l'enfant. Ils étaient seulement destinés à mettre fin à un comportement dangereux et demeuraient proportionnés à l'extrême violence de l'enfant, et par conséquent dans les limites du droit de correction qui doit être reconnu à tout éducateur pourvu ou non de l'autorité parentale», a jugé le tribunal. Le tribunal correctionnel d'Orléans estime que le geste du responsable d'un centre d'accueil pour jeunes en difficultés «demeurait proportionnés à l'extrême violence de l'enfant, et par conséquent dans les limites du droit de correction».

Un responsable d'un centre d'accueil pour jeunes en difficultés, poursuivi pour avoir donné une fessée et une gifle à un enfant de 9 ans en pleine crise de violence, a été relaxé jeudi par le tribunal correctionnel d'Orléans.

Les parents de l'enfant avaient porté plainte à la suite des faits qui se sont déroulés en septembre 2005 dans un centre de l'Orléanais. Le parquet avait requis 300 euros d'amende contre le responsable, poursuivi «pour avoir exercé des violences sur un enfant».

«Ces gestes ne comportaient pas d'intention délibérément violente ni dégradante pour l'enfant. Ils étaient seulement destinés à mettre fin à un comportement dangereux et demeuraient proportionnés à l'extrême violence de l'enfant, et par conséquent dans les limites du droit de correction qui doit être reconnu à tout éducateur pourvu ou non de l'autorité parentale», a jugé le tribunal.

May 12, 2006

Les rapts de l'assistance publique, une image qui colle


PARIS (AP), lundi 8 mai 2006, extrait - Le Premier ministre, Dominique de Villepin, a fait part de son "horreur" lundi soir dans un communiqué au sujet de la mort de la petite Madison et du petit Mathias.

Pour lui, ces "événements douloureux confirment la nécessité de renforcer notre dispositif de protection de l'enfance afin de garantir à tous les enfants et à tous les parents la sécurité à laquelle ils ont droit".


Une très triste confusion entre une multitude de situations au 20h de France 2 du 11 mai, de quoi faire bondir certaines familles qui ont été purement et simplement spoliées de tous leurs droits :




Pour une bonne entrée en matière, ignorer les portails lumineux de l'assistance publique et du ministère de la justice, commander le Société Civile n°43.

De nos jours, sur certains dossiers, l'institution travaillerait plutôt comme au 18ième siècle, kidnappe les momes et ne les rend pas.


Un article du 11 mai du Monde tend à légitimer ces rapts et raffles de mineurs d'une autre ère, extrait :

Les difficultés d'insertion des jeunes s'aggravent en France, selon l'Insee
LE MONDE | 11.05.06 | 17h22

RISQUE D'INSTABILITÉ ACCRU

Une autre étude démontre le poids prépondérant des origines socioculturelles dans l'accès à l'emploi. L'insertion est "plus lente et difficile" pour les enfants d'ouvriers, les jeunes issus de l'immigration extra-européenne ou les "individus confrontés dans leur enfance à diverses difficultés sociales ou familiales", dont le chômage des parents, les problèmes de santé, etc. Le risque de non-emploi est accru de 30 % lorsqu'un parent a connu le chômage de longue durée. Et le cumul de ces "événements précarisants", fréquent selon les auteurs de cette recherche, aggrave le risque d'instabilité.

May 3, 2006

On devrait soutenir la personne qui est attaquée

PARIS (AP) - Le ministre de l'Education nationale, Gilles de Robien, a souhaité mercredi que les élèves "ne puissent pas se servir d'un téléphone portable à l'intérieur d'une classe".

"Il faut trouver les modalités pour qu'on ne puisse pas se servir d'un téléphone portable à l'intérieur d'une classe", a dit le ministre sur Canal Plus. "C'est la moindre des choses, on est là pour recevoir du savoir."

"Il y a toujours un vestiaire pour pouvoir déposer son manteau, son bonnet et son cache-col", a dit Gilles de Robien, suggérant que les élèves pourraient y laisser également leur téléphone avant d'entrer en classe.

Revenant sur l'agression d'un professeur par un élève, filmée par un autre le 24 avril en banlieue parisienne, le ministre a jugé "gravissime" qu'on mette en scène un tel acte "alors qu'on devrait soutenir la personne qui est attaquée". "Ca mérite sanction effectivement". AP

April 27, 2006

Cette justice qui n'apprend rien


PARIS, 27 avril 2006, extrait - Nicolas Sarkozy déclare faire confiance à la justice pour élucider la manipulation le visant dans l'affaire Clearstream et ne fait, pour l'heure, aucun procès d'intention à Michèle Alliot-Marie.

"J'ai l'habitude de faire confiance aux gens jusqu'à ce qu'on me prouve le contraire", déclare le ministre de l'Intérieur en réponse à une question sur le fait que la ministre de la Défense détenait des informations dès 2003.

Dans Le Monde, daté du 28 avril, Nicolas Sarkozy explique avoir "beaucoup souffert à titre personnel de cette affaire", la justice ayant délivré deux commissions rogatoires "pour chercher des comptes dont j'étais soi-disant détenteur".

"Quand il a été avéré que c'était une manipulation, je me suis constitué partie civile parce que je fais confiance à la justice", ajoute-t-il. "Je ne ferai pas d'autre commentaire, ni aucun procès d'intention à quiconque".



Marianne, 22 au 28 avril 2006 :

April 22, 2006

La double pesée comparative

Date de la découverte : 1669

Découverte : la balance dite de Roberval

Description : Au XVIIe siècle deux types seulement de balances existent : la balance à fléaux égaux souvent fragile et de faible portée, et la balance romaine à fléaux inégaux, plus robuste mais peu précise. Roberval, en tant que mécanicien, étudie la fabrication des instruments de pesée. Il imagine une balance robuste et assez juste, qui permet de poser les objets non plus en un endroit précis mais dans une zone étendue, rendant son usage moins minutieux et donc utilisable pour les pesées du commerce souvent faites rapidement. Il invente pour cela un fléau en forme de rectangle déformable selon un parallélogramme lors d'une pesée, maintenant les plateaux toujours horizontaux malgré la rotation du fléau, et permettant de poser les masses n'importe où dans chaque plateau pour faire les mesures.

Source : encycloscience.eun.org


Photo du CNAM sur culture.gouv.fr :




Comment ça marche :

L’équilibre de la balance Roberval

mardi 6 janvier 2004, C.B & S.R.
pedagogie.ac-toulouse.fr/ariege-education

L’équilibre de la balance pose une difficulté : si la balance n’est pas juste (c’est généralement le cas) elle penche d’un côté même si elle est à vide. Ce qui signifie que deux masses égales placées de chaque côté ne parviennent pas à mettre le fléau horizontal. Dans ces conditions, on ne peut évaluer l’égalité de deux masses que si l’on les met du même côté, successivement en remplaçant l’une par l’autre et en disposant de l’autre côté une masse quelconque (tare) : si le fléau reprend la même position d’équilibre à qhaque fois, on peut dire que les deux masses sont égales. Ceci s’apparente à une double pesée comparative.

Si l’on désire trouver le poids de l’objet, par double pesée, on procède de la même façon en utilisant la première fois l’objet à peser avec des masses marquées pour équilibrer la tare qui est de l’autre côté. Et la deuxième fois l’on ôte l’objet que l’on remplace par des masses marquées. Le poids de l’objet est la différence entre la somme des masses placées la deuxième fois et celle des masses additionnelles placées la première fois avec l’objet.

La simple pesée est celle qui consiste à équilibre l’objet par des masses marquées et à lire leur valeur. Inconvénient : si la balance est fausse (comme généralement), le résultat est faux, particulièrement lorsque l’on souhaite une grande précision (de l’ordre du gramme). Par contre, si, comme au marché, l’on souhaite un poids proche (à une dizaine de grammes près) de ce que l’on demande, la simple pesée est satisfaisante.

Maât, par Nico, extraits :

Déesse égyptienne symbole de l’ordre cosmique, de la justice et de la vérité. Elle est considéré comme la fille du dieu solaire Rê et comme la compagne de Thot.

Le jour du jugement (la pesée de l'âme), la plume de Maât était déposé sur un plateau de la balance, et le cœur du défunt sur l‘autre, afin d'établir si celui-ci était sincère.


Le vizir Iséi à son fils : « Maât est grande et son action est permanente. Elle n'a jamais été dans le trouble depuis le temps de son créateur... Tandis qu'il y a punition pour qui transgresse ses lois. Elle est le chemin devant l'inexpérimenté. »


« Pratique la justice et tu dureras sur terre. Apaise celui qui pleure; n'opprime pas la veuve; Ne chasse point un homme de la propriété de son père. Ne porte point atteinte aux grands dans leur possession. Garde toi de punir injustement. »

Cité par François Daumas dans « La civilisation de l'Egypte pharaonique » éd. Arthaud 1965



osiris.net, Maât, extrait :

La Maât est au coeur de la compréhension de la civilisation égyptienne toute entière, et est le fondement de sa longévité. Elle est liée et confondue avec l'éthique (incluant la justice, la vérité), avec l'ordre universel (l'ordre cosmique, l'ordre social, l'ordre politique) et avec l'intégration sociale basée sur la communication et la confiance.

Fondement de l'identité culturelle égyptienne, Maât est la grande création des penseurs de l'Ancien Empire. C'est elle qui ultimement offre un cadre idéologique à l'État pharaonique, tant au niveau de la justification de son existence qu'à celui des règles qui définissent le bon gouvernement.

Initialement, la Maât n'est pas conceptualisée, c'est la volonté du roi.

Mais nous ne saurions pas ce que recouvre ce principe si une rupture n'était survenue. Cette rupture, c'est la décomposition, à la fin de l'Ancien Empire, de l'unité centralisée du pays incarnée par le roi. Émergent, alors, de multiples pouvoir locaux qui se partagent le territoire pendant une couple de siècles (la Première Période Intermédiaire).

Le désordre et l'anarchie sociale qui en sont résultés ont profondément marqué l'imaginaire égyptien.

...
Maât, c'est le conservatisme absolu, la négation de toute évolution sociale; c'est l'homme obéissant qui reste à sa place. L'individu n'avait pas à se manifester en tant que tel. Il n'était qu'un maillon d'un tissu social global où il lui était demandé de se fondre. Toute tentative de modification de l'état des choses est non seulement dangereuse pour la société mais pour le cosmos lui-même. Maât, en tant que conception correspond donc parfaitement à la réalité sociale égyptienne, composée de sujets (et non de citoyens) dominés par un État omni-présent.

April 21, 2006

Indignation à Loriol

VALENCE (AP) - Les familles des victimes se disent indignées du régime de semi-liberté dont doit bénéficier Fernand Blanc, cet automobiliste octogénaire à l'origine de l'accident qui avait coûté la vie à cinq pompiers de Loriol (Drôme) sur l'A7 le 29 novembre 2002.

"Dans les faits, compte tenu de son âge, cela correspond à une libération", a estimé jeudi Pascal Broquet, le président de l'association des familles. Il s'est dit choqué que "le parquet n'ait pas fait appel de cette décision".

Selon l'association des familles des sapeurs-pompiers de Loriol, Fernand Blanc a invoqué "la maladie de sa femme et ses difficultés à supporter sa solitude" pour motiver sa demande de semi-liberté.

Le juge d'application des peines de Villefranche-sur-Saône, où est détenu M. Blanc, a pris le 30 mars dernier la décision de placer M. sous un régime de semi-liberté. Il devrait bénéficier de cette disposition à partir du 20 juillet et serait libéré avec le port d'un bracelet électronique.

Fernand Blanc a été condamné en octobre 2005 par la cour d'appel de Grenoble à cinq ans de prison, dont deux ferme, pour avoir tué cinq pompiers alors qu'il roulait à plus de 150 km/h entre Montélimar et Valence, sur une portion d'autoroute limitée à 90 km/h. Après sa condamnation, il avait été déchu de l'ordre de la Légion d'honneur et de l'ordre national du Mérite qu'il avait reçus en 1975 et 1969. AP

boi/sb



LYON (Reuters) - Le parquet de Villefranche-sur-Saône (Rhône) a annoncé mercredi qu'il ne ferait pas appel de la décision de placer sous surveillance électronique Fernand Blanc, à l'origine d'un accident ayant coûté la vie à cinq pompiers sur l'autoroute A7 fin 2002.

Cette décision a provoqué l'indignation des familles des victimes de l'accident de Loriol (Drôme).

"Pour nous, ce n'est ni plus ni moins qu'une remise en liberté car à son âge Fernand Blanc voulait tout simplement ne pas finir ses jours en prison", a déclaré à Reuters Pascal Broquet, président de l'association des familles de victimes et père d'un des pompiers tués dans l'accident.

Le juge d'application des peines de Villefranche-sur-Saône avait annoncé fin mars cette mesure d'aménagement de la peine de Fernand Blanc, âgé de 84 ans.

En l'absence d'appel, celui-ci pourra quitter le 20 juillet la maison d'arrêt de Villefranche où il purge actuellement une peine de deux ans de prison ferme.

Il sera alors placé sous surveillance électronique et pourra "sortir de son domicile à titre exceptionnel pour des raisons médicales", a précisé le parquet de Villefranche.

Selon Pascal Broquet, la demande d'aménagement a été faite "parce que sa femme ne supporte plus la solitude, ce qui est encore plus blessant pour les familles".

L'association a décidé d'écrire à Jacques Chirac qui avait assisté aux obsèques des cinq pompiers volontaires.

Fernand Blanc a été condamné en octobre dernier à cinq ans de prison, dont deux fermes, par la cour d'appel de Grenoble.

Le 29 novembre 2002, il roulait à plus de 150 km/h sur une portion de l'autoroute A7 où la vitesse était limitée à 90 km/h à cause de travaux. Son véhicule avait fauché les pompiers qui intervenaient sur un accident.

April 13, 2006

Le juge Burgaud refuse d'être réentendu

Outreau : le juge Burgaud refuse d'être réentendu
Le juge d'instruction Fabrice Burgaud refuse de se rendre à une nouvelle convocation de l'inspection des services judiciaires de la Chancellerie, au motif que ses droits ne sont pas respectés, ont annoncé ses avocats mardi dans un communiqué

Le juge, qui a concentré les critiques dans l'affaire de pédophilie d'Outreau, a été convoqué les 12 et 13 avril pour être interrogé dans le cadre de l'enquête ouverte par la Chancellerie afin d'identifier les dysfonctionnements de ce fiasco judiciaire.

Il estime qu'il doit "bénéficier de l'exercice des droits de la défense, ce qui lui est refusé" car il n'a pu obtenir "ni la communication de son dossier, ni l'assistance de ses avocats", précise le communiqué des avocats Jean-Yves Dupeu et Patrick Maisonneuve.

Fabrice Burgaud a déjà été entendu, sans avocat, par six inspecteurs de l'Inspection générale des services judiciaires à la mi-janvier pendant plus de sept heures. Il se dit "prêt à répondre à toute convocation dès lors que ses droits seront respectés".

IM

Source :
http://www.universalpressagency.com

March 10, 2006

Drame d'Oullins : l'enquête remise en question


Libération, jeudi 09 mars 2006
Garcia, alcoolique et violent
Le père du tueur présumé, qui ne lui parlait plus, se dit horrifié.

«Il a été réellement abasourdi d'apprendre qu'on puisse penser qu'il a agi par racisme», raconte Me Frédéric Lalliard, son avocat. Jean-Marie Garcia père parle de son fils à l'imparfait: «C'était quelqu'un de violent, il avait des mauvaises fréquentations, mais je ne pense pas qu'il était raciste», puis se reprend. Il raconte un garçon perturbé par le divorce des parents à l'âge de 12 ans. «Il a eu des problèmes de drogue, puis l'alcool n'a rien arrangé.»

Drame d'Oullins : l'enquête remise en question
Le parquet de lyon admet qu'il faut "tout reprendre". Kamel Kabtane, le recteur de la mosquée de Lyon, s'est aussi interrogé sur la différence de traitement avec l'affaire Ilan Halimi.

Le Monde, Société, le 9.03.06



Le frère de la victime a organisé mardi une reconstitution «privée» du meurtre.
Oullins : sûre du crime raciste, la famille de Chaib enquête

par Olivier BERTRAND et Alice GERAUD
Libétarion, jeudi 09 mars 2006

La famille et les amis de Chaib Zehaf, abattu samedi soir dans la banlieue sud de Lyon, à Oullins, à la sortie d'un bar, la Brasserie du commerce, restent convaincus qu'il s'agit d'un crime raciste, malgré les dénégations du procureur de la République.

La famille veut comprendre pourquoi la police, qui était sur place immédiatement après le crime, n'est pas intervenue plus tôt.

Nabyl, le cousin, confirme qu'il a entendu des insultes racistes. Cela n'apparaît pas dans son procès-verbal de première comparution. «Ils n'ont pas noté, affirme-t-il, et je n'ai pas relu. J'avais la mort de mon cousin dans la tête.»

Les enquêteurs sont troublés car, samedi soir, lorsqu'ils l'ont embarqué, Sid-Ali leur a dit qu'il n'avait rien entendu. «J'étais plein de panique», se défend-il.

Les policiers ont commencé à réentendre tous les témoins.

March 8, 2006

Des propos "menaçants et racistes", selon la justice

POINTE-A-PITRE (AP), mardi 7 mars 2006, 19h27, extraits - Le procureur de la République de Basse-Terre, Patrick Quincy, a annoncé mardi l'ouverture prochaine de deux informations judiciaires au terme des enquêtes préliminaires ouvertes après la mort du gendarme Raphaël Clin le 12 février sur l'île de Saint-Martin. Selon le magistrat, des propos "menaçants et racistes" ont été proférés à l'adresse des gendarmes le jour du drame.

Le 12 février, ces derniers contrôlaient plusieurs motards, adeptes de courses sauvages. L'enquête préliminaire a permis d'établir, selon le procureur, que les deux gendarmes étaient intervenus "pour faire cesser une course non autorisée d'automobiles".



L'enquête confiée à la gendarmerie donnera lieu "très prochainement" à l'ouverture de deux informations judiciaires, a précisé le procureur. Après plus de vingt jours d'enquête préliminaire, "il est maintenant vérifié" que certaines personnes se trouvant sur les lieux de l'accident et à l'hôpital "se sont ouvertement réjouies de voir un gendarme mortellement blessé", selon le communiqué.

"Ces individus étaient cependant peu nombreux, vraisemblablement moins d'une dizaine. Ils s'exprimaient, pour la plupart, en langue anglaise", selon le procureur. "Tous ne sont pas encore identifiés", ajoute le texte. Ils seront poursuivis pour outrages et menaces à agents de la force publique, injures raciales et provocations à la haine raciale.