March 2, 2007

29 mars : audience à Versailles


La Commission consultative des droits de l'homme dénonce les entraves posées aux alternatives à l'emprisonnement
Le Monde | 01.03.07
Ségolène Royal et François Bayrou insistent sur les alternatives à la détention. Nicolas Sarkozy évoque la réinsertion des prisonniers. Mais la réalité, comme le rappelle le président de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH), Joël Thoraval, est qu'en France "80 % des détenus n'ont pas bénéficié d'aménagement de peines". La CNCDH a adopté un rapport consacré aux alternatives à la détention, à paraître à La Documentation française, qui fait un bilan critique des obstacles qui entravent le développement de ces mesures.

PARIS (AP), extrait - Le candidat UMP a néanmoins expliqué ne plus lire la presse pour se "protége(r)". "Cela permet de garder le moral. Cette semaine c'était rude par exemple", a-t-il ajouté dans une allusion à l'article du "Canard enchaîné" sur ses investissements immobiliers. "Ca blesse un peu", a-t-il dit, ironisant sur son menuisier devenu en quelques jours "une star des médias".

Reste à savoir si tata Isabelle daignera se présenter. La dernière fois, elle était trop occupée par son travail au temple, il y a eu reports.

Reste à voir aussi si les tiers dit "dignes de confiance" daigneront représenter ma fille aînée au collège de la cour d'appel de Versailles. La fois précédente, selon Maître Delphine Roughol, ma fille ne souhaitait pas me voir et n'était donc pas présente.

L'Humanité,
d'un article paru dans l'édition du 21 septembre 1994 :

A l’origine de l’affaire, deux associations caritatives - le Cercle des amis et les Semeurs de joie - dont le siège est aux Pays-Bas. Selon le témoignage des parents, des personnes se réclamant de ces organisations démarchaient des familles nombreuses pour qu’elles envoient leurs enfants en vacances dans des familles néerlandaises. Dans les Yvelines, un adolescent, aujourd’hui âgé de seize ans, n’a jamais été rendu à ses parents par un couple de Néerlandais qui l’avait accueilli pour les vacances, il y a douze ans. Le couple affirme avoir obtenu l’autorisation des parents pour adopter l’enfant. Récemment, un autre couple a justifié son refus de laisser repartir, début septembre, deux des quatre fillettes de Vitry - âgées de sept et treize ans - à l’issue d’un séjour de deux mois aux Pays-Bas, en affirmant que celles-ci étaient maltraitées par leur famille. Le ministère néerlandais de la Justice a été saisi par la chancellerie à Paris d’une plainte émanant de la famille des deux petites filles retenues. « Il n’y a pas d’éléments qui nous permettent d’affirmer que ce sont des enfants maltraitées », indique-t-on au parquet de Créteil.


SAINT-ETIENNE (AP), 2 mars 2007 - Un conseiller général UMP de la Loire, Georges Berne, reconnu coupable d'avoir abusé de son influence au profit de jeunes femmes en échange de faveurs sexuelles, a présenté sa démission au préfet du département, a-t-on appris vendredi auprès de la préfecture.

Membre de la majorité UMP à l'assemblée départementale, Georges Berne soutenait à ce titre le président du conseil général, Pascal Clément, par ailleurs ministre de la Justice. Sa démission risque de fragiliser la majorité actuelle (21 voix sur 40).


Raymond Barre défend Papon et Gollnisch, le CRIF s'indigne
LEMONDE.FR avec AFP | 02.03.07

Le Conseil représentatif des institutions juives de France se dit "scandalisé", vendredi 2 mars, par les propos de l'ancien premier ministre Raymond Barre, qui, dans une interview sur France-Culture, a défendu Maurice Papon et Bruno Gollnisch, et parlé de "lobby juif capable de monter des opérations indignes".

(...) A la question de savoir si Maurice Papon aurait dû démissionner de ses fonctions à la préfecture de la Gironde, Raymond Barre répond : "Quand on a des responsabilités essentielles dans un département, une région ou à plus forte raison dans le pays, on ne démissionne pas. On démissionne lorsqu'il s'agit vraiment d'un intérêt national majeur. (...) Ce n'était pas le cas car il fallait faire fonctionner la France."


Lettre ouverte

Monsieur le Bâtonnier,

L’été dernier Maître Delphine Roughol vous a fait parvenir un article que j’ai publié sur Internet.

Vous trouverez ci-joint des extraits d’une correspondance que j’adresse à Monsieur le Procureur Général près la Cour d’appel de Versailles.

Je vous prie d’agréer...


Au CRIF,
Lettre ouverte

Madame, Monsieur,

Ci-joint des extraits d’une correspondance qui parvient au Procureur Général près la Cour d’appel de Versailles.

Mme Ségolène ROYAL : Le premier problème auquel je me suis attaquée est celui de la pédophilie au sein des établissements scolaires, en essayant de briser la loi du silence qui a trop longtemps étouffé la parole de l’enfant.

Mme Catherine LARDON-GALEOTE : M. Baroin, oui, la loi du silence existe. Nous sortons d’un procès dont vous avez sans doute entendu parler mettant en cause l’hôpital du Kremlin-Bicêtre. L’instruction a duré quatre ans ! Les parents ont subi des pressions pour ne pas porter plainte, pour que l’affaire soit réglée au sein de l’institution. Il y a un tel consensus que les plaignants se sentent presque coupables d’avoir à porter plainte !

La parole d’un enfant n’a pas de poids par rapport à celle d’un adulte. Imaginez la parole d’un enfant face à une institution qui s’autoprotège ! En matière de pédophilie, l’on sait que les pédophiles se trouvent dans toutes les classes sociales ; alors imaginez la parole d’un enfant de sept ou huit ans face à un homme ayant une responsabilité publique ou institutionnelle !

Journal Officiel du 6 mai 1998


L'Humanité, édition du 14 décembre 1999
Des juges sourds à la détresse d’un enfant en souffrance

Depuis près de six ans, une mère se bat pour retrouver le droit de voir son fils.


PARIS (AP), 23 février 2007 - Cinq ans jour pour jour après l'enlèvement d'Ingrid Betancourt en Colombie par les rebelles des FARC, plusieurs manifestations en hommage à l'otage franco-colombienne ont été organisées vendredi dans l'Hexagone.


Fofana, ses lettres, sa haine
Le Monde, 2 mars 2007

Il date rarement ses courriers, mais rédige sans ratures. "Madame la juge, je me permets de vous écrire pour vous dire que je vous emmerde." De sa cellule, Youssouf Fofana a la plume alerte. En attendant son procès, qui devrait avoir lieu en 2008, il écrit régulièrement des lettres cinglantes, incohérentes parfois, qu'il envoie à tous ceux qu'il soupçonne d'oeuvrer contre lui.

Depuis son incarcération, il y a un an, celui qui se présente comme le leader du "gang des barbares de Bagneux" (vingt-neuf autres personnes sont mises en examen dans ce dossier) est persuadé qu'il est voué à la réclusion à perpétuité. Insultes, délires paranoïaques, postures mégalomaniaques, contradictoires, tout s'empile dans le dossier de l'homme soupçonné d'être le principal responsable de la mort d'Ilan Halimi, un jeune homme de confession juive, retrouvé agonisant, le 13 février 2006, à Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne) après avoir été enlevé, séquestré et torturé, trois semaines durant, dans une cave de Bagneux (Hauts-de-Seine).

Tellement désinvolte, Fofana, que, le 27 décembre 2006, le parquet a ouvert une enquête préliminaire pour "outrage à magistrat". ...

Le 9 février, le corps d'Ilan Halimi, lui, a été transféré à Jérusalem. Et aujourd'hui, de son calvaire, il ne reste plus qu'une cave. Cinq marches abandonnées, interdites d'accès par un simple ruban rouge.


Un jour de 2003, elle débarque à Paris. Elle a 14 ans et demi. Seule, enceinte, elle ne parle pas français. (...) Ce n'est qu'une fois Jean-Pierre Baudry sous les verrous qu'elle l'a accusé.

(...) La plainte d'une salariée, en janvier 2005, déclenche enfin l'avalanche. En ce début d'année, Martine craque et confie à un collègue qu'elle subit agressions et viols depuis des mois. Il l'aide à engager des poursuites. D'autres résidentes ou employées se manifestent à leur tour. Et les policiers ressortent la plainte de 2004 déposée par Caroline. Début février 2005, Jean-Pierre Baudry se retrouve en garde à vue. Ce soir, les jurés décideront de le croire ou de le condamner.

«Il me demandait combien je prenais pour une pipe»
Libé, vendredi 2 mars 2007


AFP, vendredi 2 mars 2007 - Vélos et affichage à Paris: la signature de JCDecaux annule le pourvoi de Clear Channel


LA ROCHE-SUR-YON (AP), 2 mars 2007 - Une peine de 13 à 15 ans de réclusion criminelle a été requise vendredi à l'encontre de Jean-Pierre Baudry, 63 ans, ancien directeur d'un foyer pour femmes enceintes en difficulté, qui comparaît depuis mardi pour viols, agressions sexuelles et harcèlement devant la cour d'assises de Vendée.

Le verdict est attendu en fin de journée.

L'avocat général Pierre Senes a décrit l'accusé comme "un expert en manipulation", "un escroc dans tous les sens du terme, à la fois financier, social et sexuel". D'après lui, l'ancien directeur de la maison d'Ariane, foyer pour femmes enceintes en difficulté de La Roche-sur-Yon, est "un artiste en matière de psychologie humaine pour déceler et se servir de la moindre faille chez ses victimes".



- Suspens -

February 10, 2007

Les scooters de la progéniture de nos personnalités


Autorité parentale et les mutations de l'ordre familial -L'-
Dialogue numéro 165 - Revue trimestrielle

Autorité parentale dans la famille et autorité dans le cadre de l’assistance éducative

Claire Davidson : une histoire de respect


RAPPORT PUBLIC 1999 - 21
Les association subventionnées
de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine)

Les collectivités territoriales ont souvent recours à des associations ou à d’autres organismes de droit privé qu’elles subventionnent largement, dont elles conservent le contrôle et à qui elles confient, dans un cadre juridique parfois flou, diverses missions de service public.

Par ce biais, certaines d’entre elles ont cherché à échapper aux règles de la comptabilité publique et au contrôle de légalité. De nombreux abus ont déjà été relevés par la Cour, notamment en matière de versement de rémunérations accessoires à des fonctionnaires territoriaux (rapport annuel de la Cour des comptes, 1996, p. 295).

Le cas de la commune de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) illustre les nombreuses irrégularités qui peuvent être commises par le truchement d’associations, quand des fonds publics sont distraits de l’objet pour lequel ils ont été initialement alloués.




Diverses revues en librairie.


Selon les dires de Nicolas Sarkozy, « la République, ce n'est pas donner la même chose à chacun ». Nous savions déjà que la France fait une distinction entre les enfants et les animaux. On nous confirme que nos institutions font encore une distinction dans le cadre d'affaires plus banales, telles que des vols de scooters :

Le vol du scooter du fils Hollande avait aussi mobilisé la police
LEMONDE.FR avec Reuters | 09.02.07

Comme le fils de Nicolas Sarkozy, le fils de François Hollande et Ségolène Royal s'est lui aussi fait voler son scooter. Et comme pour le fils du ministre de l'intérieur, les policiers avaient déployé les grands moyens pour le retrouver. C'était en 2003.

D'après Le Parisien, le vol du scooter du fils de la candidate socialiste avait "déclenché les grandes manœuvres", selon un policier cité par le quotidien. La police parisienne avait été dessaisie au profit de la section criminelle de la 2e division de police judiciaire, qui enquête d'habitude sur les meurtres ou les braquages de banque. Et des tests ADN avaient été effectués. Mais, à la différence du 50 cm3 du fils de Nicolas Sarkozy, le Typhoon de Thomas Hollande n'a jamais été retrouvé.

Fin janvier, la révélation d'une enquête d'ampleur pour retrouver le scooter du fils du ministre de l'intérieur avait suscité la polémique. Des responsables socialistes et UDF avaient estimé que l'Etat "n'était pas au service de la famille Sarkozy". "Est-ce qu'il ne faut pas rechercher un scooter parce que c'est celui d'un des mes enfants ?" avait répondu Nicolas Sarkozy. Dans Le Parisien, un commissaire temporise, estimant que "pour n'importe quelle personnalité, des moyens importants sont mis en œuvre".


Le cas Betancourt est déjà plus complexe, elle est otage des FARC ( forces armées révolutionnaires de Colombie ) depuis le 23 février 2002. En janvier 2002 j'ai déposé une main courante car Justine avait été enlevée à ses grands parents : sans suite, j'accusais Carole Bulow, la tante AS de l'ASE. En janvier 2003 j'ai déposé une main courante car j'ai été menacé...

Mélanie Betancourt demande aux candidats à l'Elysée de "véritables engagements" pour faire libérer sa mère - AP

Sarkozy promet une "cellule de crise" pour faire libérer Betancourt - AP

Betancourt : pour un "engagement plus ferme" - NouvelObs, 02 février
Le collectif des 100 artistes et écrivains pour sauver Ingrid Betancourt a interpellé le gouvernement lors d'un rassemblement jeudi à Paris.


REIMS (AFP) - Le procureur général de Reims (Marne) a annoncé vendredi à l'AFP qu'il avait décidé d'interjeter appel de la condamnation des deux agresseurs de deux institutrices à Châlons-en-Champagne, à sept mois de prison ferme pour l'un et six mois dont cinq avec sursis pour l'autre.

"Je ne demande pas au procureur (de la République de Châlons-en-Champagne, ndlr) de faire appel. C'est moi qui prend la décision de faire appel. J'estime que la sanction prononcée par le tribunal (correctionnel de Châlons) doit être revue par une juridiction supérieure, pour que les victimes aient une totale garantie de l'appréciation des choses", a expliqué le procureur général Eric Enquebecq.

Les deux agresseurs, âgés de 23 et 18 ans, avaient été jugés mercredi en comparution immédiate pour "violences volontaires" ayant entraîné une incapacité temporaire de travail (ITT) supérieure à huit jours, sur des personnes chargées d'une mission de service public. Ils encouraient jusqu'à sept ans d'emprisonnement.

Après avoir pénétré dans l'enceinte de l'école primaire du Verbeau, les deux hommes avaient violemment frappé, notamment à coups de pieds, une institutrice de 32 ans qui avait réprimandé le petit frère de l'un d'eux, et une autre enseignante de 45 ans qui tentait de s'interposer.

Après le jugement, Me Bernard Rousselle, l'avocat de la principale victime, s'était insurgé contre "des peines de voleurs de pommes" qu'il avait estimées "beaucoup trop légères".

La décision de faire appel est "symboliquement un message très fort", a-t-il déclaré vendredi à l'AFP, en indiquant que M. Enquebecq devait "recevoir et entendre" les deux institutrices lundi.


Dans une interview au quotidien régional l'Union de vendredi, l'institutrice la plus touchée s'est déclarée "écoeurée et consternée" par le jugement de mercredi, estimant "la sanction un peu légère", "pour une agression aussi violente dans un lieu protégé comme l'école".


PARIS (AP) - Les deux institutrices agressées lundi dernier dans leur école de Châlons-en-Champagne (Marne) ont été reçues samedi matin par Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur. Selon un communiqué de la place Beauvau, elles ont "fait part de leur incompréhension face à des sanctions qu'elles estiment trop faibles".


- Etre né quelque part... -

November 19, 2006

C'est ça, la maltraitance

Les uns militent et la société française du moins son institution judiciaire, l'action de justice, replonge au bas moyen-âge. Que l'on ne s'étonne plus si les piles semblent vides. Il est étrange qu'une société, ses politiques et ses juges soient tant tolérants et ignorent de nombreuses dérives, le dispositif de la protection de l'enfance est un bateau ivre, tout en accusant systématiquement l'homme et les enfants. La victime semble être la femme d'abord, arrive ensuite l'enfant avec, demain 20 novembre, une journée internationale de promotion du savon et du stick à lèvres... Protégez vous, protégez les enfants :




Une femme autoritaire, religieuse, qui humilie ses enfants ou même un homme n'est elle pas maltraitante ? Manifestement non si on s'en fie au procès de Gabrielle Dufeil à l'issue duquel il est apparu que seul l'un de ses demi-frères pourrait être passible d'une condamnation en correctionnelle.

PARIS (AFP) - Un homme violent qui frappe sa femme maltraite aussi ses enfants, rappelle la Fédération nationale solidarité femmes (FNSA) qui lance lundi une campagne de sensibilisation, à l'occasion des journées internationales de l'enfant (20 novembre) et des femmes (25).

Regroupant une soixantaine d'associations gestionnaires d'établissements accueillant des femmes victimes, la FNSA s'appuie sur ces deux journées vouées à la lutte contre les violences exercées contre les femmes et l'enfant pour alerter l'opinion sur la situation de l'enfant témoin d'actes répétés de brutalités envers sa mère.

"Un homme violent qui humilie, injurie ou frappe sa femme, maltraite aussi ses enfants", explique Gilles Lazimi, médecin et coordinateur de la campagne télévisée, au cours de laquelle sera diffusée sur plusieurs chaînes un petit film choc, montrant un enfant témoin de violences imiter son père et donner un coup de pied à sa mère allongée à terre.

"L'enfant souffre, mais il peut considérer aussi que la violence est la façon normale de résoudre les conflits, que frapper, c'est aussi aimer", ajoute M. Lazimi. "Les garçons témoins de violences dans leur enfance ont davantage tendance à adopter la même attitude plus tard et les filles à subir la violence, comme leurs mères l'ont fait", dit-il.

Trop souvent, on estime que les violences conjugales ne concernent pas les enfants et qu'un mari violent peut par ailleurs être un "bon père". "Il faut casser cette image", estime Germaine Watine, porte-parole de la FNSA, car l'enfant est "au coeur des violences conjugales".

"La dispute a souvent pour alibi l'enfant", que le mari "utilise" pour culpabiliser la mère, explique-t-elle.

"Pour 40% des femmes, les violences débutent d'ailleurs lors de la grossesse", selon Emmanuelle Piet, présidente du collectif féministe contre le viol.

Non seulement témoin des actes de violence, l'enfant est aussi acteur. Dans un premier temps, souligne Germaine Watine, "il s'interpose, il a tendance à prendre le parti du plus faible, la mère, il pense qu'il a une responsabilité, se sent protecteur, il n'a plus une attitude d'enfant".

Ensuite, "beaucoup d'entre eux prennent conscience de l'incapacité de leur mère à se défendre" et, comme dans le clip, peuvent aller jusqu'à imiter le père et frapper leur mère, ou du moins, lui en vouloir d'être faible.

"Si le père est jugé et condamné, l'enfant souvent culpabilise", dit-elle. "Ceux qui vont bien sont ceux qui arrivent à prendre des distances".

Les enfants exposés à la violence envers les femmes manifestent souvent des symptômes de stress post-traumatique, peur, anxiété, irritabilité, difficulté à se concentrer, hyperactivité.

Hakim, 4 ans, s'est lacéré le visage avec un couteau à l'âge de deux ans et menace de tuer sa mère, comme il a entendu son père le faire.

Sarah, 6 ans, frappe sa maman et lui crache au visage. "T'es bonne à rien", lui dit-elle.

Bintou, 7 ans, ne veut pas manger par peur, dit-elle, "de grossir et de grandir".

Ces témoignages recueillis par l'association SOS Femmes 93 montrent à quel point les souffrances des enfants sont le reflet des violences conjugales.

"La violence conjugale devrait être un des principaux facteurs à examiner lorsque la garde d'un enfant est en cause", estime le Dr Lazimi.

La FNSA milite pour que la violence conjugale soit une contre-indication à la médiation en cas de séparation et divorce, et demande que soit interdite l'autorité parentale en cas de délit commis en présence du mineur au domicile commun.





L'Humanité, Société, le 21 février 2006
Le retour du « criminel né », « Une perspective qui n’effraie pas tout le monde, notamment au gouvernement. »


Des enfants devenus criminels
Le Figaro, le 3 novembre 2006, extraits :

Soudain, ils se muent en incendiaires de bus, sans véritables raisons. D'autres regardent, complices de cette violence effrayante.

«Un petit minot en jean avec un tee-shirt noir auquel j'aurais donné 12 ans, poursuit l'enquêtrice de la «crim»... On s'attendait franchement à autre chose.»

Autre chose, sans doute, qu'une poignée de gamins. Autre chose que l'interpellation de cinq premiers suspects, aussi jeunes, soupçonnés d'avoir, de près ou de loin, participé à l'attaque et à l'incendie, samedi 28 octobre à Marseille, du bus n° 32 reliant les quartiers nord de la ville à la Cannebière où une jeune étudiante franco-sénégalaise de 26 ans, Mama Galledou, a été très grièvement brûlée et se trouvait toujours, en fin de semaine, entre la vie et la mort.

Cédric et Ayoub, 15 ans. Eddy, Romuald et Amdjad, 17 ans. Cinq gamins des cités environnantes, tous connus, à des degrés divers, des services de police.

« Il y a bien des siècles déjà que le peuple a signalé l’incorrigibilité des coupables, surtout des voleurs, et l’inutilité des prisons.

Celles de nos théories qui paraissent les plus hardies ont même été mises en pratique dans des temps qui sont bien loin de nous : MM. Valerio et Loyseau citent un édit du moyen-âge prescrivant, dans le cas où deux individus seraient soupçonnés, d’appliquer la torture au plus laid des deux. - La Bible distingue déjà le criminel-né et ordonne de le mettre à mort dès sa jeunesse. - Solon a trouvé dans le Dictérion un préventif social contre le viol et la pédérastie. »

C. LOMBROSO.
Turin, 31 décembre 1894

L’homme criminel.
Étude anthropologique et psychiatrique
De la préface au tome I (édition de 1895)

De cette même préface, qui fait étrangement écho à août 1883, l'épuration de la magistrature :

« Le nombre des prévenus d’adultère est devenu 20 fois plus grand depuis 1830. À cette époque, il était de 92; il s’est élevé à 824 de 1876 à 1880. La loi sur le divorce en a doublé le nombre. En effet, il a été de 1274 en 1884, de 1601 en 1885 et de 1720 en 1887. »


Des recherches et conclusions de Lombroso, certaines sont moins connues :

« Dans un texte de 1899 sur «Le délit, ses causes et ses remèdes», il avait décrit les comportements délictueux des Arabes bédouins, de certains Indiens et des Tsiganes, en des termes qui, aujourd'hui, relèveraient d'un jugement racialiste. Et il avait ajouté que la criminalité «spécifique des juifs était l'usure, la calomnie et la fausseté, alliées à une absence notoire d'assassinats et de délits passionnels». »

Voir sur le site de Denis Touret pour plus d'infos.


Un regard plus français, un article de Laurent Mucchielli :

Criminologie, hygiénisme et eugénisme en France (1870-1914)
Débats médicaux sur l'élimination des criminels
réputés « incorrigibles »

Résumé : Nous nous intéressons ici autant aux théories du comportement criminel qu'aux solutions concrètes préconisées par les médecins-criminologues afin d'« éradiquer » ce « fléau social », selon les termes de l'époque. Nous tentons de montrer comment, à travers ces solutions, au delà d'un simple mouvement corporatiste, se dévoilent l'ensemble de la « vision du monde » de ces médecins, en particulier leur prétention à éclairer de leurs savoirs le traitement des problèmes sociaux et à relayer un pouvoir judiciaire accusé plus ou moins explicitement de laxisme et d'irréalisme. Au nom de l'assainissement et de la moralisation de la société, les partisans d'un programme fort d'hygiène publique réclameront que la « prophylaxie sociale » s'élargisse à la lutte contre la criminalité (comme par ailleurs au vagabondage et la prostitution). La plupart d'entre eux n'hésiteront pas à réclamer la mise en œuvre de moyens radicaux d'élimination des criminels réputés incorrigibles : déportation à vie dans les colonies, application plus systématique de la peine de mort, puis, sous l'influence du mouvement eugéniste, stérilisation voire élimination par des moyens jugés plus propres et plus indolores encore tels que le recours à des gaz. L'objet de ce travail de synthèse est l'analyse des logiques intellectuelles sous-tendues dans ces débats, replacées dans le contexte politico-social et dans les schémas culturels de l'époque.

Est-il possible de dépister dès l'enfance les futurs criminels ?
Le Figaro, le 24 mars 2006, simple citation de Martine Perez :

« Chaque chapelle défend sa théorie et constitue un monde hermétiquement clos où l'autre est au mieux un rival, au pire un ennemi. »

Les trente piteuses
de Baverez Nicolas
Flammarion, 1998

Dans une France où la victoire sur l'inflation a dérivé vers la déflation, où la vieille lutte des classes s'est transformée en guerre des âges, où la dénaturation des institutions conduit à un "despotisme impotent", sur quoi peut-on fonder un nouveau contrat social ? L'auteur invite le pays à un triple pari : celui du droit contre la tyrannie molle de l'Etat, celui de la croissance contre l'obsession de la "monnaie forte", celui de l'Europe politique face au risque de dissolution dans un espace économique indifférencié.


France, 34 auteurs
dénoncent la bien-pensance :

« Après avoir mis à jour les rouages de la pensée unique telle qu'elle s'exerce en France (voir La tyrannie du médiatiquement correct, le QL, no 78), notre confrère Jean-Marc Chardon, journaliste à France Culture, ausculte les ravages du politiquement correct dans les médias. Dans son dernier ouvrage, La tyrannie des Bien-Pensants, chez Economica, il fait le tour des débats interdits, biaisés voire escamotés dans une France qui prétend toujours donner au monde des leçons de morale.

Pour ce faire, il donne la parole à 34 auteurs de sensibilités diverses, de Chantal Delsol à Françoise Rudetzki en passant par Pierre Chaunu, Lucien Israël ou Ivan Rioufol d'où il apparaît clairement que le « politiquement correct » se situe bien au-delà du traditionnel clivage droite/gauche. C'est d'ailleurs ce qui le rend d'autant plus pernicieux et donc redoutable. Dans cette analyse, beaucoup y trouveront des similitudes parfois cocasses avec la pensée dominante au Québec. En voici quelques extraits... »


- L'homme criminel, ses enfants, l'avenir du continent associatif -

November 17, 2006

La couardise des politiques fustigée


La France est le pays qui a la passion des intellectuels. D'autres pays chérissent leurs hommes d'affaires, leurs stars, la France chérit ses intellectuels... Sartre et Foucault, décédés tous deux dans les années 80, semblent avoir été les derniers. Depuis, la place est restée vacante, cette passion ne trouvant pas de figure lui permettant de s'exercer. Redeker Robert, Marianne N°463, 4 mars 2006

Le 30 septembre 1938, le Français Daladier, le Britannique Chamberlain et l'Italien Mussolini signent avec Hitler les accords de Munich. En cédant une nouvelle fois à la menace, les Occidentaux confirment le dictateur allemand dans la conviction que tout lui est permis. Conférence de la dernière chance.

PARIS (AFP), 12 novembre 2006 - Le Congrès juif mondial, réuni à Paris pour la première fois depuis plus de 50 ans, a dénoncé dimanche la montée de l'antisémitisme, notamment en Europe, et a appelé à une large mobilisation pour empêcher l'Iran d'accéder à l'arme atomique.


Toulouse avait déjà suscité une polémique assez vive à l'occasion de l'annonce et de la préparation d'un congrès, la place de l'enfant dans l'espace du conflit. Toulouse vient maintenant d'organiser un meeting, il est étrange que sa publicité n'a pas été interdite au motif des troubles qu'elle pourrait susciter.

La société semble atomisée, les uns et les autres étant chacuns aveuglés qui par ses croyances, qui par ses convictions. Quelqu'un envisagera-t-il encore le dialogue ou y aura-t-il purement et simplement impasse de la conférence de la dernière chance ? Il est une coutume dans notre société occidentale qui consiste à annoncer la fin du monde en période de crise. Y aurait-il aujourd'hui imposture pour rassembler les hommes, ces animaux aujourd'hui peut être grégaires ?

Pourtant, dans l'émission « A vous de juger » du 16 au soir sur France 2, l'auditoire paraissait inquiet mais surtout lucide et éclairé face aux politiques et leurs discours. Pour ma part, je partage le sentiment de Cukiermann, les participants à ce meeting sont tous des Robert Redeker, ils semblent avoir négligé certains aspects de l'histoire qui ne se résume pas qu'au siècle dernier et encore moins à une pensée et point de vue unique sur cette histoire :

La liberté d'expression défendue lors d'un meeting de soutien à Robert Redeker
Le Monde avec AFP, 16.11.06

Robert Redeker, professeur agrégé de philosophie menacé de mort après la publication il y a deux mois dans Le Figaro d'une diatribe sur l'islam intitulée "Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre?", a assisté, mercredi 15 novembre, à Toulouse au meeting de soutien en sa faveur oraganisé par diverses associations.

"L'organisation de ce meeting m'émeut profondément", a-t-il expliqué en clôture de la réunion, avant de rappeler les étapes de "l'affaire" et de faire applaudir le travail "formidable" de la gendarmerie qui le protège "24 heures sur 24". Parlant de sa vie actuelle, il a dit avoir été "exfiltré de l'existence", tout comme sa famille, et a rappelé avec force qu'"une opinion sans détracteurs, en démocratie, n'est pas une opinion".

Dernier orateur à s'exprimer avant lui, le philosophe Bernard-Henry Lévy avait expliqué que son soutien était "une question de réflexe". "Nous devons le soutenir au nom du légitime choc des opinions", a-t-il martelé. Le réalisateur Claude Lanzmann a évoqué "ce sacripant de Redeker, ce philosophe". "Cet homme est une grande voix que l'on veut faire taire, une lumière que l'on veut éteindre", a déclaré le réalisateur de Shoah.

"NOUS SOMMES TOUS DES ROBERT REDEKER"

Au cours de la soirée "pour la loi et le droit républicain pour la liberté d'expression", notamment organisée par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), SOS-Racisme et l'hebdomadaire Charlie Hebdo, plusieurs personnalités ont également pris la parole, comme le maire UMP de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, ou le journaliste et écrivain Mohammed Sifaoui, ou par écran interposé comme Marek Halter ou Dominique Strauss-Kahn.

Le président du CRIF national, Robert Cukiermann, a fustigé "la couardise des politiques qui acceptent si facilement les menaces des fanatiques", et "l'esprit de Munich, qui pollue tous les esprits", avant d'expliquer "nous sommes tous des Robert Redeker". Dominique Sopo, président de SOS-Racisme, a jugé que l'"on est dans une très sale ambiance depuis quelques mois", rappelant l'affaire des caricatures de Mahomet ou d'un opéra annulé en Allemagne. Depuis les menaces contre Salman Rushdie en 1989, les islamistes, a-t-il expliqué, "ont inventé le concept d'islamophobie qui veut renvoyer toute critique de l'islam à du racisme, c'est un renversement de toute logique". "Nous ne nous laisserons pas impressionner", a-t-il conclu.

Dans sa tribune, intitulée « Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre ? », M. Redeker affirmait notamment : « Chef de guerre impitoyable, pillard, massacreur de juifs et polygame, tel se révèle Mahomet à travers le Coran. (...) Quand le judaïsme et le christianisme sont des religions dont les rites conjurent la violence, la délégitiment, l'islam est une religion qui, dans son texte sacré même, autant que dans certains de ses rites banals, exalte violence et haine. Haine et violence habitent le livre dans lequel tout musulman est éduqué, le Coran. » L'édition du quotidien dans laquelle figure cette tribune a été interdite de vente en Tunisie et en Egypte.


L'esprit de Munich
Il existe une contradiction fondamentale entre la partie la plus ancienne du Coran, exprimée par Mahomet à la Mecque quand l'Islam était tolérant et la partie ultérieure, exprimée par Mahomet à Médine lorsque l'Islam conquérant et victorieux ne toléra plus de déviation. Les versets les plus anciens, les "manshuks", sont humains et libéraux. C'est sur eux que s'appuient les érudits qui veulent montrer que l'Islam est une religion tolérante et compatissante. (...) A Munich aussi, nous avions "retiré nos troupes" plutôt que de combattre le nazisme lorsqu'il en était encore temps. On connaît la suite.

Le dogme et l'érésie
C'est sous Constantin converti au lendemain du miracle de Milvius, que le terme « hérésie », du grec haireris qui signifie « choix », cesse de désigner une alternative religieuse et prend le sens péjoratif d'« erreur », selon les dogmes de la nouvelle orthodoxie édictés en 325.
L'inquisition, rempart de la foi ?
Découvertes Gallimard, page 11


En 312, Constantin, qui gouvernait la Gaule et la Grande-Bretagne et qui favorisait les Chrétiens, attaqua Maxence qui, lui, régnait sur l'Italie et l'Afrique. Les armées de Constantin fondirent sur Rome, écrasèrent celles de son concurrent d'abord à Turin, puis au Pont Milvius, dans les faubourgs de Rome, où leur chef trouva la mort, noyé dans le Tibre par où il tentait de s'enfuir avec ses troupes débandées.

Une légende veut qu'avant cette bataille décisive, Constantin ait bénéficié d'une vision du monogramme du Christ, flamboyant dans les nues, accompagné des mots In hoc signo vinces (= "Par ce signe, tu vaincras").

... Avec Constantin, l'Empire prit définitivement la forme d'une monarchie absolue de droit divin. Le rôle du Sénat de Rome fut réduit à celui d'un conseil municipal, concurrencé par celui de Constantinople. Le titre de Consul devint purement honorifique. La cour devint le centre de l'État.
La chancellerie, le consistoire et les grands services disposèrent d'une puissante administration où les représentants du souverain prirent en main tous les rouages de l'État.

... L'œuvre religieuse de Constantin est capitale, puisqu'elle devait aboutir à la constitution d'un Empire chrétien.

Vers 319, Arius, prêtre d'Alexandrie prêchait une doctrine originale concernant la Trinité : seul le Père était véritablement de nature divine ; Jésus, le Fils n'était que la première de ses créatures. Ces idées furent condamnées une première fois, par un synode tenu à Alexandrie où l'on excommunia le prêtre Arius. Le patriarche d'Alexandrie communiqua cette sanction au pape Sylvestre. Mais celui-ci adopta une attitude prudente et attentiste (certains diront chèvre-choutiste), se gardant bien de prendre position dans le conflit idéologique.

Profitant sans doute du silence de celui qui, qu'on le veuille ou non, était reconnu comme la plus haute autorité de l'Église en matière dogmatique, l'hérésie gagna du terrain, entraînant avec elle son cortège de troubles et de violences.

Empereurs romains,
Constantin Ier "le grand"


IVe siècle: la seule religion d’Etat
En quelques années, les chrétiens assistent à un retournement complet de la situation qui prévalait au IIIe siècle: le paganisme est interdit, les païens sont persécutés, et le christianisme devient la seule religion d’Etat. Constantin est le premier empereur romain à se convertir à la nouvelle foi.

l'histoire du christianisme,
Le Temps

Le Monde, 30.09.06 - Un professeur de philosophie menacé de mort pour une tribune sur l'islam

20Minutes.fr avec AFP, 21.10.06 - "La France, pays des Lumières et de la séparation des pouvoirs, est devenue la lampe de poche judiciaire de l'Europe", a lancé M. Barella.


- Les piles seraient-elles vides ? -

November 16, 2006

Le foot, un marché de plus de 250 milliards d'euros dans le monde


AP - Wed Nov 15, 4:24 PM ET PARIS - If Segolene Royal wins France's top job, do you call her "La Presidente" or "Le President"? The Socialist front-runner is shaking up language and the male-dominated political scene in a nation hungry for a fresh face.

La classe politique réagit aux propos de George Frêche et c'est encore une ultime opportunité pour tenter de jeter l'opprobre sur l'autre :

PARIS (AP), 21h05 - L'UMP se dit jeudi "profondément scandalisée" par les propos tenus par Georges Frêche, président de la région Languedoc-Roussillon, qui a critiqué publiquement la forte proportion de Noirs dans le onze tricolore.

L'UMP, par la voix de ses porte-parole Valérie Pecresse et Luc Chatel, a tenu dans un communiqué à "rappeler que la République française est riche et fière de sa diversité et que le sport, secteur reconnu d'intégration et d'unité nationale, devrait être comme tout autre domaine épargné par de telles polémiques".

"Encore une fois, Georges Frêche montre la face sombre du Parti socialiste, qui se pose pourtant trop souvent en donner de leçons sur ces sujets", conclut l'UMP.


PARIS (Reuters) - Condamné par la classe politique pour ses propos sur le nombre excessif, à ses yeux, de joueurs noirs dans l'équipe de France de football, Georges Frêche, président socialiste de la région Languedoc-Roussillon, ne s'est pas formellement excusé.

...
Dans un communiqué, Jacques Chirac a condamné "avec la plus grande fermeté" les propos de Georges Frêche, et rappelé dans un communiqué que "la République garantit l'égalité des citoyens sans distinction d'origine ou de religion".

...
Les élus locaux de la majorité se sont notamment interrogés sur "le silence étourdissant de Ségolène Royal dont Georges Frêche préside le comité de soutien en Languedoc-Roussillon".


Il ne s'agit pas du tout de s'excuser, comme la dernière fois sur les harkis. Là, il s'agit d'interprétations [de mes propos] qui sont totalement étrangères à leur signification exacte et à l'évidence [des propos] mal exprimés", a déclaré, jeudi 16 novembre, Georges Frêche lors d'une conférence de presse. - Le Monde, 16.11.06

PARIS (AP), 21:31 - Le président de l'UDF François Bayrou a jugé jeudi que Georges Frêche, auteur d'un nouveau dérapage verbal sur les Noirs de l'équipe de France de football, aurait dû être exclu "depuis longtemps" du Parti socialiste, notamment après "ses propos sur les harkis".

Le Monde, 13 février 2006 - Après le tollé, George Frêche s'excuse de ses propos sur les harkis. Le Monde, 26 janvier 2006 - Le député UMP Christian Vanneste condamné pour injures homophobes. Le Figaro, 16 novembre 2006, 19h58 - Royal, Fabius et DSK retiennent leur souffle


La déviance, la protection de l'enfance, la prévention de la délinquance, un marché de plusieurs milliards d'euro aussi. L'UMP siffle MAM :




Aujourd'hui s'est également ouvert le procès d'une mère pour infanticide. Les premières dépèches décrivent un vécu, une histoire toute particulière.


- La République garantirait l'égalité des citoyens -

November 11, 2006

L'institution serait-elle parfois profondemment misandre ?


MISANDRE adj. XXe siècle. Composé à partir de mis et du grec anêr, andros, « homme ».
Rare. Qui regarde l'ensemble des individus de sexe masculin avec hostilité, aversion, mépris.

Il arrive que des femmes soient aussi très sévèrement condamnées, ce fut le cas des bourreaux de Nicolas. Il arrive aussi que des hommes et des femmes soient condamnés pour des faits de pédophilie, ce fût bien le cas dans le secteur d'Outreau et ce fût aussi le cas dans la région d'Anger.

Mais si on s'en fie au journal de 20h de France 2 de ce 10 au soir, par définition, les femmes qui commettent des crimes d'infanticide (50 à 100 par an) sont en détresse et l'homme, lui, est un monstre :




Aux assises de l'Isère, à Grenoble, et selon la presse, le personnage tel que dépeint par l'accusation parait tout de même être particulier mais ce n'est pas ce que semblent exprimer les plus proches de la victime :

GRENOBLE (AFP) - L'ancien joueur international de rugby Marc Cécillon a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle pour l'assassinat de sa femme Chantal, le 7 août 2004, vendredi par la cour d'assises de l'Isère.

A l'annonce du verdict, Angélique, la fille aînée, qui avait demandé l'indulgence des jurés, a fondu en larmes. Sa soeur, assise à côté d'elle, a tourné son regard vers le sol. Marc Cécillon est resté impassible, visiblement accablé.

Contre toute attente, les jurés ont été au-delà du réquisitoire de l'avocate générale Françoise Pavan-Dubois qui avait réclamé en milieu de journée une peine de 15 ans de réclusion à l'encontre de l'ancien rugbyman, âgé de 47 ans, capitaine du XV de France à cinq reprises.

Ils ont manifestement refusé de considérer que Marc Cécillon n'avait pas prémédité son crime comme la défense avait tenté, dans sa plaidoirie, de le démontrer.

Angélique leur avait pourtant lancé, jeudi soir, que son père "était déjà puni" et avait déclaré en larmes: "Mes deux parents me manquent, je ne peux pas rester 15 ans" (sans voir mon père).

Marc Cécillon comparaissait depuis lundi pour avoir tiré à cinq reprises sur son épouse avec un revolver 357 Magnum, alors qu'il se trouvait en état d'ivresse à une fête organisée chez des amis, à Saint-Savin (Isère).


Dans une ultime déclaration, au terme du procès, l'ancien joueur avait demandé pardon à ses filles, à sa belle-mère et même à sa femme Chantal qui, selon son avocat Me Richard Zelmati, a "habité" la salle du tribunal durant toute la semaine.

La veille, Angélique, profondément meurtrie, avait fait pleurer l'auditoire en clamant à son père: "Je ne te pardonnerai jamais mais je t'aime". "Je ne pense pas que mon père avait prévu de tuer ma mère", avait-elle ajouté à l'adresse de la Cour.

Mais, pour l'avocate générale, l'ancien troisième ligne de Bourgoin (Top 14) a bien eu le "dessein arrêté" de la tuer.

"Vous avez tiré à plusieurs reprises sur elle, en visant son ventre, à un mètre de distance, avec une arme d'un tel calibre, vous avez vidé votre chargeur sur elle, et vous ne vouliez pas la tuer! Mais qu'est-ce qu'il vous faut!", s'est-elle exclamée dans son réquisitoire.

Selon l'avocat de Marc Cécillon, le drame a découlé d'un long processus minant un homme pour qui le rugby a été tout, et qui a été confronté à une grande frustration au moment de sa retraite sportive.

Cet homme, a-t-il fait valoir, s'est retrouvé sans rien à la fin de sa carrière et a dû faire face à la vacuité de sa nouvelle vie, alors que sa femme, lassée de ses frasques et de sa propension à l'alcool, avait décidé de prendre davantage d'autonomie.

"Mon client est abasourdi. On a un délai de 10 jours pour maudire nos juges mais nous prendrons une décision avant", a déclaré après le verdict Me Richard Zelmati, laissant entendre qu'il allait faire appel.

Après l'énoncé du verdict, la mère de Marc Cécillon est allée longuement embrasser le condamné. Angélique, la fille aînée, est aussi allée embrasser son père.

Aucun membre des deux familles n'a souhaité faire de commentaire à la sortie de l'audience.


"Il fallait soigner Marc Cécillon", a martelé dans sa plaidoirie Me Zelmati, avant de conclure face aux jurés: "Ma prière, c'est que vous alliez très en deçà du réquisitoire. Oserais-je vous demander pitié?"

Il n'a pas été entendu.


La presse locale en dit cependant plus long au sujet de cette triste affaire, dès le premier article de la page on comprend la sévérité des jurés :






Une arme de 4ième catégorie, 200 € d'occasion,
une arme « de divertissement et de défense »
délivrée uniquement sur autorisation péréfectorale.


« 5 ans de droit tout le reste de travers ! » C'est ce que Coluche a dit des politiciens à une époque où le fonctionnement de l'institution judiciaire ou de la république française et de ce qui les anime n'était peut être pas aussi bien documenté qu'aujourd'hui.

L'oeuvre du marquis de Sade pourrait constituer une lecture complémentaire à celle de Maurice Joly, « Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu », ou celle de Kafka, « Le procès ». En effet et selon un article de la revue Champ Pénal, l'expérience du marquis de Sade, plusieurs fois et longuement emprisonné, serait « l’expression des contraintes répressives qu’il subit tout au long de sa vie ; (...) en même temps une résistance, une entreprise de subversion de celles-ci. Sur le fond, cette œuvre radicale s’ordonne non par autour de la sexualité, mais autour de la pénalité car elle se veut le renversement de l’ordre social que l’enfermement incarne. »

Extrait de Juliette, de la 4ième partie :

- Asseyons-nous, me dit ce libertin en me prenant à part, et écoutez-moi. Avant de me condamner sur l'action que je commets, parce que vous voyez à cette action un vernis d'injustice, il faudrait, ce me semble, mieux asseoir ses combinaisons sur ce qu'on entend par juste et par injuste. Or, si vous réfléchissez bien sur les idées que donnent ces mots, vous reconnaîtrez qu'elles ne sont absolument que relatives, et qu'elles n'ont intrinsèquement rien de réel. Semblables aux idées de vice et de vertu, elles sont purement locales et géographiques, en sorte que, tout comme ce qui est vicieux à Paris se trouve une vertu à Pékin, de même ce qui est juste à Ispahan devient injuste à Copenhague. Les lois d'un pays, les intérêts d'un particulier, voilà les seules bases de la justice. Mais ces lois sont relatives aux mœurs du gouvernement où elles existent, et ces intérêts le sont aussi au physique du particulier qui les a. En sorte que l'égoïsme, comme vous le voyez, est ici la seule règle du juste ou de l'injuste, et qu'il sera très juste, suivant telle loi, de faire mourir un particulier en ce pays-ci pour une action qui lui aurait valu des couronnes ailleurs, tout comme tel intérêt particulier trouvera juste une action qui, néanmoins, sera trouvée très inique par celui qu'elle lésera. Citons quelques exemples. A Paris, la loi punit les voleurs ; elle les récompense à Sparte : voilà donc une action juste en Grèce et fort illégale en France, et par conséquent la justice aussi chimérique que la vertu. Un homme casse les deux bras à son ennemi ; selon lui, il a fait une action très juste : demandez à la victime si elle la voit comme telle. Thémis est donc une déesse fabuleuse, dont la balance est toujours à celui qui la fait pencher, et sur les yeux de laquelle on a eu raison de mettre un bandeau.

- Minski, répondis-je, j'ai toujours ouï dire, cependant, qu'il y avait une sorte de justice naturelle dont l'homme ne s'écartait jamais, ou dont il ne s'écartait pas sans remords.

- Cela est faux, dit le Moscovite, cette prétendue justice naturelle n'est que le fruit de sa faiblesse, de son ignorance ou de ses préjugés, tant qu'il n'aura aucun intérêt à la chose. S'il est le plus faible, il se rangera machinalement de ce côté, et trouvera injuste toutes les lésions du fort sur les individus de sa classe ; devient-il le plus puissant, ses opinions, ses idées sur la justice, changeront sur-le-champ : il n'y aura plus de juste que ce qui le flattera, plus d'équitable que ce qui servira ses passions, et cette prétendue justice naturelle, bien analysée, ne sera jamais que celle de ses intérêts.


Extrait de Juliette, de la 2ième partie, tout aussi intriguant :

- Je lui promets pour sa vie l'impunité la plus entière, dit Saint-Fond ; elle peut faire absolument tout ce qu'elle voudra, je lui proteste de la protéger dans tous ses écarts et de la venger, comme elle l'exigera, de tous ceux qui voudraient troubler ses plaisirs, quelque criminels qu'ils puissent être.

- Je lui en jure autant, dit d'Albert ; je lui promets, de plus, de lui faire avoir demain une lettre du chancelier qui la mettra à l'abri de toutes les poursuites qui, par tel tribunal que ce soit, pourraient être intentées contre elle dans toute l'étendue de la France. Mais, Saint-Fond, j'exige quelque chose de plus ; tout ce que nous faisons ici n'est qu'absoudre le crime, il faut l'encourager : je te demande donc des brevets de pensions pour elle, depuis deux mille francs jusqu'à vingt-cinq, en raison du crime qu'elle commettra.

- Juliette, dit Noirceuil, voilà je crois de puissants motifs, et pour donner à tes passions toute l'extension qu'elles peuvent avoir, et pour ne nous cacher aucun de tes écarts. Mais il en faut convenir, messieurs, poursuivit aussitôt mon amant sans me donner le temps de répondre, vous faites là un merveilleux usage de l'autorité qui vous est confiée par les lois et par le monarque.

- Le meilleur possible, répondit Saint-Fond ; on n'agit jamais mieux que lorsqu'on travaille pour soi ; cette autorité nous est confiée pour faire le bonheur des hommes : n'y travaillons-nous pas en faisant le nôtre et celui de cette aimable enfant ?


Observatoire de la parité entre les femmes et les hommes
Colloque du 6 juin 2005 :
« Cinq ans après la loi : parité… mais presque »

De l'allocution d’ouverture,
Mme Catherine VAUTRIN,
ministre déléguée à la cohésion sociale
et à la parité :

J’ai la chance qu’elle porte sur un sujet qui m’intéresse profondément puisque j’ai vécu moi-même les difficultés liées au fait d’être femme, en entreprise comme en politique. Je sais notamment ce que représente le fait de se présenter sans investiture, lorsque son parti prétend avoir un candidat masculin beaucoup plus compétent à présenter aux législatives.

Je ne parlerai pas d’avancées, mais d’actions menées. Que d’actions ont été menées et que d’énergie dépensée jusque-là, notamment par les représentants de la société civile !

Si depuis les lois de 2000 et de 2003, la parité en politique a enregistré quelques avancées, nous savons qu’il faut aller plus loin. Nous nous situons clairement, désormais, dans une exigence de résultat, qui se mesurera à la présence effective de femmes dans les instances élues. Alors que la loi du 6 juin 2000 avait suscité de nombreuses controverses, personne n’oserait plus aujourd'hui la mettre en question, tant la parité est devenue pour tous une évidence et a acquis sa pleine légitimité. Nous savons pourtant que l’Assemblée nationale compte toujours moins de 13 % de femmes, ce qui montre le chemin qu’il reste à parcourir.


Chat avec un psychiatre que certains ne pourront pas lire plus avant que cet extrait 

Infanticide : comment s'explique le passage à l'acte ?
LEMONDE.FR | 16.10.06

L'intégralité du débat avec Paul Bensussan, psychiatre, auteur de "Le désir criminel" (Odile Jacob, 2004), mercredi 18 octobre 2006

Fairouz : Parler d'infanticide, n'est-ce pas remettre en question le concept d'instinct maternel ? Qu'en pensez-vous ?

Paul Bensussan : On présuppose souvent le fait que l'instinct maternel, d'une part, est inné, d'autre part, qu'il est fondamentalement protecteur et bienveillant. La représentation maternelle présente dans tous les esprits est fondamentalement bonne. Les choses sont en réalité plus complexes que cela.


- Par le peuple et pour le peuple -

September 21, 2006

Les enfants de l'injustice et le danger de la télé-réalité

France 2, Envoyé spécial
Présenté par Guilaine Chenu, Françoise Joly

Jeudi 21 septembre 2006 20h50
Samedi 23 septembre 2006 02h15

Les enfants de l'injustice
A la rencontre des «enfants de l'injustice», dont les parents sont victimes d'erreurs judiciaires. Ce document donne la parole aux enfants des acquittés d'Outreau, mais aussi aux autres, ceux dont les affaires n'ont pas été autant médiatisées. Tous et toutes tentent de retrouver la «vie d'avant». Certains s'en sont sortis. D'autres ont plongé. Aucun n'en est sorti indemne.

Reportage d'Anne Bourgoin et Virginie Roels
Ligne de mire production.

Association de victime de la télé-réalité
www.advtr.org

Dommages collatéraux de la télé-réalité

Dans son magazine "90 minutes", Canal+ nous propose une enquête de Virginie Roels qui s'intitule "Dommages collatéraux de la télé-réalité".

La présentation de l'émission par la chaîne est la suivante (source Canal+) :

"Confession Intime, C'est quoi l'amour, Super Nanny, Quelle famille, Je veux maigrir, Panique en cuisine, Mon incroyable fiancé… sur les six premières chaînes nationales pas moins de 21 talk-shows, émissions de télé réalité et de « coaching » dévoilent la vie privée de gens ordinaires. De la chair à audimat dont personne n'entend plus parler une fois l'émission diffusée.

Des confidences qui se font de plus en plus dans leur foyer, devant les enfants et les proches, et dont les dommages commencent tout juste à émerger.

Qu'advient-il de ces personnages une fois l'émission diffusée, une fois dévoilés à des millions de téléspectateurs les revers et les secrets de leur vie privée ?

Pour 90 MINUTES, Virginie Roels a rencontré de nombreuses familles qui ont participé à ces émissions, et découvert de réels traumatismes. Les dommages chez une mère humiliée à plusieurs reprises devant ses enfants. Les dommages d'un montage si caricatural et mensonger qu'il a valu à des parents d'avoir une visite des inspecteurs des services sociaux, la Ddass. Les dommages sur l'image d'un restaurant après le passage éclair d'une équipe de coachs. Des dommages enfin qui ont conduit un homme en prison et une femme en dépression.

Pour la première fois, les témoins malmenés ont décidé de se défendre, de porter plainte et de se réunir pour alerter l'opinion du « danger de la télé réalité ». Les familles se plaignent de ne pas avoir reçu l'aide psychologique promise par les équipes de production"Super Nanny"

Les producteurs de ces différentes émissions ont accepté de répondre aux questions de 90 MINUTES sur leurs responsabilités dans ces situations délicates et sur le risque d'exposer en prime time des familles particulièrement vulnérables.

Parmi les témoins, Anaïs, ex participante à Super Nanny. Interrogée par Tv Mag, ses sentiments après son passage dans Super Nanny sont la colère, l'humiliation et la révolte. Avec trois autres familles, elle intente une action en justice, et demande l'annulation des contrats où leur droit à l'image est cédé durant dix ans. Selon elle, tout ce qu'on a vu est faux. Les conséquences : des gens qui dans la rue lui disent qu'elle est une mauvaise mère ou que son mari est un incapable... Ou encore, la travailleuse familiale qui l'aide à la maison a été convoquée à la direction du Développement d'aide en milieu rural en présence d'une assistante sociale pour savoir si chez eux c'était tous les jours comme ce qu'on a vu sur M6..."

September 15, 2006

Todo : expédier des chewing gums

Expédier des chewing gums, rappeller la circulaire DGAS n°2001/306. Certains vont finir par en avoir plein les poches.

http://www.sante.gouv.fr/adm/dagpb/bo/2002/02-23/a0232164.htm

la protection juridique des personnes, notamment celles ayant procédé à des signalements ainsi que celles concernées par des accusations sans fondement.


Décret n° 2006-1104 du 1er septembre 2006 relatif au contrat de responsabilité parentale :

http://www.admi.net/jo/20060902/SANA0623240D.html

Fait à Paris, le 1er septembre 2006.

Dominique de Villepin

Par le Premier ministre

Le ministre de la santé et des solidarités,
Xavier Bertrand

Le ministre d'Etat,
ministre de l'intérieur
et de l'aménagement du territoire,
Nicolas Sarkozy

Le ministre de l'éducation nationale,
de l'enseignement supérieur
et de la recherche,
Gilles de Robien

Le ministre de l'agriculture et de la pêche,
Dominique Bussereau

Le ministre délégué
aux collectivités territoriales,
Brice Hortefeux

Le ministre délégué à la sécurité sociale,
aux personnes âgées,
aux personnes handicapées
et à la famille,
Philippe Bas



Franquin, Idées noires,
les grandes craintes des années 70,
ici, le nucléaire.

August 30, 2006

Du site « une peine./ »


Avec quelques compléments.


Le drôle d'itinéraire de Cherif Bouchelaleg
A 36 ans, cet Algérien père de six enfants et marié à une Française, a été arrêté de façon spectaculaire après avoir tenté de forcer un barrage de gendarmes à Sallanches, où se trouvait Dominique de Villepin • Il était devenu un symbole après que Nicolas Sarkozy eût décidé d'annuler sa double peine en 2002 en dépit de ses délits à répétition •
LIBERATION.FR, Mardi 29 août 2006


Articles de presse concernant Chérif Bouchelaleg
De source « une peine./ »


18 octobre 2002, Le Monde, Chérif Bouchelaleg, menacé d'expulsion, est finalement assigné à résidence. M. Sarkozy a cédé à l'intervention de ses défenseurs, Sylvia Zappi.

17 octobre 2002, AFP, M. Sarkozy assigne à résidence Chérif Bouchelaleg.

17 octobre 2002, Libération, Bouchelaleg fixé aujourd'hui sur son sort. Sarkozy doit décider ce matin de son éventuel renvoi en Algérie, Olivier Bertrand.

16 octobre 2002, Le Figaro, Vote des immigrés, double peine : des députés UMP montent au créneau, Etienne Pinte : " Le principe de la double peine est intolérable ".

16 octobre 2002, Libération, Avis contre l'expulsion de Bouchelaleg, Olivier Bertrand.

7 octobre 2002, Libération,Sarkozy prêt à tout pour appliquer une double peine. Le ministre multiplie les volte-face et les inexactitudes dans le dossier Bouchelaleg. Olivier Bertrand.

13 septembre 2002, Métro, Menace d'expulsion pour un père de six enfants

13 Septembre 2002, France Info "Politique matin", Une forme moderne de bannisssement par Jean-Michel Blier.

12 septembre 2002, Le Monde, Nicolas Sarkozy revient sur sa décision de ne pas expulser un père de famille algérien, Sylvia Zappi.

12 septembre 2002, Libération, Bouchelaleg toujours pas tiré d'affaire, Olivier Bertrand.

17 juillet 2002, Libération, Chérif Bouchelaleg reste en France.

16 juillet 2002, AFP, Abrogation de l'arrêté d'expulsion contre Chérif Bouchelaleg.

15 Juillet 2002, L'Humanité, La vie de famille ne pèse pas lourd, Emilie Rive.

15 juillet 2002, Libération, Double peine et la police aux trousses. Cherif Bouchelaleg se cache avant l'examen de son recours à Grenoble, Alice Geraud.

12 juillet 2002 et 13 juillet 2002, L'Humanité.

12 juillet 2002, Libération, Chérif Bouchelaleg libre.

10/07/2002 au 16/07/2002, Lyon Capitale, Sextuple peine, Colas Rifkiss.

11 juillet 2002, AFP, Un Algérien de 32 ans échappe temporairement à une expulsion.

10 juillet 2002, Le Progrès, Double-peine : Chérif Bouchelaleg reste en rétention.

9 juillet 2002, Le Dauphiné, Un Algérien, père de six enfants, en cours d'expulsion.

9 Juillet 2002, L'Humanité, Un père de six enfants français sera-t-il expulsé ?, Emilie Rive

9 juillet 2002, Le Monde, Un père de six enfants menacé de double peine.

6 juillet 2002, Libération, Vingt ans en France, une femme, des enfants... et expulsable Chérif Bouchelaleg est menacé d'embarquer pour l'Algérie, Olivier Bertrand.




De source www.chirac2007.com ; non je ne lui
reécris plus, en France la justice est indépendante.

J'attend plutôt une réponse du cabinet de Sarko,
ces services envisageaient de mener une enquête.



Enfin, dernière observation qui souligne la fonction que les médias sont susceptibles de jouer par l’introduction du changement social s’imposant au changement juridique. Les communications de masse peuvent contribuer effectivement à transmettre de « l’infra-droit », du « contre-droit », du « droit imaginaire », du « droit ordinaire » (ces expressions se multiplient beaucoup), des éléments du « juriste intuitif », c’est-à-dire des formes de droit susceptibles de s’opposer, de se juxtaposer au droit établi. Porteuses de changement social, les communications de masse peuvent ainsi imposer le changement juridique suivant des modalités déjà étudiées dans les nombreuses analyses des relations entre changement social et changement juridique. Elles peuvent aussi favoriser un pluralisme normatif en lieu et place d’un monisme normatif auquel aspire le législateur... ou le politique !
Jacques Commaille,
Droit & Société N° 16/1990


Encore de source « une peine./ » où tous les articles et dépèches sont regroupés :

Vingt ans en France, une femme, des enfants...
et expulsable Chérif Bouchelaleg est menacé d'embarquer pour l'Algérie.

Par Olivier BERTRAND
samedi 06 juillet 2002
Libération

"Ce dossier est l'un des plus ahurissants que nous ayons vu." Un militant de la Cimade Lyon de notre correspondant La France s'apprête à expulser un Algérien de 32 ans, père de six enfants français.

Chérif Bouchelaleg vit depuis plus de vingt ans en France, mais pourrait être refoulé samedi après-midi depuis Marseille, si l'Algérie délivre un laissez-passer. En attendant, il se trouvait hier soir au centre de rétention de St Exupéry, près de Lyon. Selon une militante de la Cimade, association qui a eu à défendre de nombreuses victimes de la "double peine", "ce dossier est l'un des plus ahurissants que nous ayons vu". Petits délits. Chérif Bouchelaleg a quitté Constantine en janvier 1981.

Il avait 11 ans et rejoignait son père, conducteur de poids lourds en Haute-Savoie. "Je n'ai gardé aucune attache, aucun logement en Algérie", précise-t-il. Au cours de son adolescence, il commet quelques délits (des vols et un refus d'obtempérer) qui lui valent de courts séjours en prison. Puis il se stabilise en rencontrant Sabine, fille de ses employeurs, en 1985. Ils se marient en 1992, font six enfants, aujourd'hui âgés de 9 ans à 4 mois. Avec un "niveau CAP de menuisier ébéniste", Chérif sculpte les meubles dans l'atelier de ses beaux-parents. Il habite au-dessus avec sa famille. La justice n'entend plus parler de lui. Puis l'homme perd l'un de ses petits frères, en 1999.

"Au départ, comme c'était l'aîné, il a beaucoup pris sur lui, raconte Ouarda, l'une de ses sœurs. Puis, quand on a eu fait notre deuil, c'est lui qui a craqué."

Victime d'une dépression, il arrête de travailler, reste souvent allongé, devient nerveux, se bagarre, jusqu'à retrouver la prison, en septembre 2001. Les magistrats ne prononcent pas d'interdiction du territoire, mais une obligation de soins, compte tenu des troubles qu'il présente. Un psychiatre commence à le suivre. Avis. Pendant ce temps, le préfet de Haute-Savoie transmet son dossier au ministère de l'Intérieur pour une éventuelle expulsion administrative.

Chérif passe devant la commission, qui émet un avis défavorable à son expulsion. Il est triplement protégé : marié à une Française, il élève six enfants français et vit en France depuis plus de quinze ans. Le 11 juin, il sort de prison grâce à une liberté conditionnelle pour bonne conduite. Il pointe, poursuit son traitement avec le psychiatre, retrouve sa femme et ses enfants. Reprends son travail d'ébéniste.

Mais le mardi 2 juillet au matin, des policiers débarquent dans l'atelier. Chérif est en train de choisir une planche sur une pile. Ils lui passent les menottes et l'embarquent. L'avocat Jacques Debray dépose un recours suspensif devant le tribunal administratif de Grenoble. L'affaire ne serait audiencée que le 17 juillet. Debray saisit alors en urgence la Cour européenne, compte tenu des problèmes de santé de Chérif. Le psychiatre qui le suit affirme que "cet homme ne pourrait absolument pas suivre en Algérie le traitement qu'il suit en France".

Puis le médecin ajoute : "Cette décision détruit le travail médical entrepris avec ce patient, qui allait nettement mieux." La préfecture de Haute-Savoie n'a pu répondre hier à cette accusation. Le cabinet du préfet n'était pas disponible. Il y avait une réception.

August 13, 2006

La justice pour les nuls




Plus intriguant, dans la collection "Problèmes politiques et sociaux" :

- L'Etat de droit, n° 898, mars 2004
- Les comportements à risque, n° 919
- Santé mentale et société, n° 899, avril 2004


La Ve, quelle République ?

Une critique des institutions de la Ve République qui n'aurait selon l'auteur, professeur de droit public et de science politique, de républicaine que le nom. Il dénonce la concentration monarchique des pouvoirs qui la constituent et décèle dans cette concentration la source même de son inadéquation et de sa faiblesse.

René de la Charriere
Presses Universitaires de France, 1983
ISBN 2130379133


A une toute autre échelle et niveau que celui du Conseil constitutionnel et de nos juges, il existe des « zones d’infra-droit », notamment dans des grandes institutions fermées, à l’abri du développement démocratique, comme la prison, l’asile, l’armée, le dispositif supposé protéger l'enfance, etc. La corruption est également une relation d’« infra-droit ».


Enfin, dernière observation qui souligne la fonction que les médias sont susceptibles de jouer par l’introduction du changement social s’imposant au changement juridique. Les communications de masse peuvent contribuer effectivement à transmettre de « l’infra-droit », du « contre-droit », du « droit imaginaire », du « droit ordinaire » (ces expressions se multiplient beaucoup), des éléments du « juriste intuitif », c’est-à-dire des formes de droit susceptibles de s’opposer, de se juxtaposer au droit établi. Porteuses de changement social, les communications de masse peuvent ainsi imposer le changement juridique suivant des modalités déjà étudiées dans les nombreuses analyses des relations entre changement social et changement juridique. Elles peuvent aussi favoriser un pluralisme normatif en lieu et place d’un monisme normatif auquel aspire le législateur... ou le politique !
Jacques Commaille,
Droit & Société N° 16/1990


“ La loi n’est jamais qu’un élément dans un système où agissent d’autres instances productrices de normes sociales ou qui relèvent de l’infra-droit ”
Jacques Commaille,
Sociologie et sociétés, 1986.

July 27, 2006

Une vitesse à part pour les mouvements sionistes


Les voies de recours habituelles ne me paraissent pas être accessibles, semblent très franchement inopérantes. Le Défenseur des Enfants a bouclé le dossier de Justine il y a un bon moment et ne semble pas le réouvrir. Ma lettre ouverte au ministre de la famille d'avril dernier est restée morte. La HALDE ne me répondra probablement pas et je doute de l'utilité d'écrire à la MIVILUDES.

Je vais reécrire à Jacques Chirac, Président de la République Française, puis je reécrirais certainement aussi à la Direction de la PJJ quoi que ces derniers partent sous peu en vacances.


Monsieur le Président de la République Française,

En août 2005 je saisissais votre institution afin de vous signaler la séquestration et le rapt de ma fille aînée Justine, mineure de 12 ans. Depuis, vous m'avez rappellé que la justice est indépendante, ce dont j'ai bien conscience.

Aujourd'hui, fin juillet 2006, ayant acquis une bien meilleure compréhension des institutions et plus particulièrement du dispositif supposé protéger l'enfance, il me parait opportun de souligner que le parquet qui soutient l'accusation n'est pas indépendant mais proche du politique.

...

PARIS (AFP) - Les familles des soldats israéliens enlevés par le Hezbollah chiite libanais, arrivées mercredi à Paris, souhaitent "que le gouvernement français use de son influence" auprès des autorités de Beyrouth pour "obtenir des preuves de vie de leurs enfants" et "leur libération".

Visiblement éprouvés par "les nuits blanches" et "l'angoisse qu'elles vivent" depuis la capture de "leurs enfants" -Ehud Goldwasser (31 ans) et Eldad Reguev (26 ans) par le Hezbollah le 12 juillet-, les familles de ces soldats affichent la même tonalité en éludant nerveusement les questions sur l'offensive militaire menée depuis par l'armée israélienne au Liban.

"Je suis venue ici (à Paris) pour que les autorités françaises nous aident en usant de leur influence sur le gouvernement de Beyrouth pour que nous puissions avoir des preuves de vies de nos enfants", et "pour obtenir leur libération", a déclaré, lors d'une conférence de presse, Malka, la mère d'Ehud Goldwasser. "Je ne peux plus vivre comme cela, sans savoir, je sens que je suis en train de me briser", dit-elle.

Agée d'une cinquantaine d'années, constamment soutenue par son fils cadet, Gadi, elle a appris "l'enlèvement d'Ehud alors qu'elle se trouvait à Durban". "Depuis qu'il a été capturé, je n'ai aucune nouvelle de lui", dit-elle en brandissant une photo de mariage de son fils, montrant un jeune homme souriant et enlaçant sa jeune épouse, Karnit.

"Il m'est très difficile de m'adresser aux ravisseurs mais tout ce que je souhaite c'est qu'ils respectent les conventions sur les prisonniers. Ils (les combattants du Hezbollah) sont responsables de leurs vies", déclare-t-elle, avant de plaider que son "fils n'est pas un guerrier (...) c'est un écologiste, il travaille pour la beauté de l'environnement, il aime la littérature, la poésie".

Visage grave, Regev, frère d'Eldad Reguev, abonde dans le même sens: "Ce que nous espérons du gouvernement français, c'est qu'il nous aide à obtenir un signe de vie, une preuve de vie de nos soldats en usant de son influence avec les contacts qu'il a avec le Liban".

"Je sais que l'armée (israélienne) fait de son mieux pour ramener nos fils à la maison, mais nous les familles nous ne pouvons rester assises à la maison. Nous devons essayer par tous les moyens, diplomatiques, officiels, non officiels, de tout faire pour les ramener", renchérit Omri Avni, beau-père d'Ehud Goldwasser.

Interrogé sur la question de savoir s'il souhaitait que le gouvernement français entame des négociations avec le Hezbollah, il a répondu "qu'il ne pouvait pas parler au nom du gouvernement israélien". "Nous sommes tous venus ici pour demander de l'aide pour que nos enfants soient libérés", dit-il.

"Toute cette situation a commencé avec une embuscade du Hezbollah. Moi, en tant que mère tout ce que je souhaite c'est de voir mes trois fils à la maison, je suis sûre que beaucoup de Libanais ne veulent pas de cette guerre", ajoute la mère d'Ehud.

Des parents du caporal israélien Gilad Shalit, enlevé le 25 juin par un commando palestinien à la lisière de la bande de Gaza, sont également arrivés mercredi à Paris mais n'ont pas assisté à la conférence de presse "pour des raisons de santé", selon les organisateurs.

En France pour une visite de quelques jours sur l'invitation de l'association Siona, qui se présente comme un "mouvement juif sioniste" comptant quelque 6.500 membres, les familles des soldats israéliens enlevés espèrent pouvoir s'entretenir avec les plus hauts responsables politiques français.

La délégation de parents sera reçue jeudi matin par le chef de la diplomatie française Philippe Douste-Blazy, a annoncé le ministère français des Affaires étrangères mercredi soir.

Communiqué du CRIF
Prière pour la libération des soldats israéliens
25/07/06

A l’appel de SIONA, le CRIF, le Consistoire central, le Consistoire de Paris et les CCJ s’associent à l’office solennel pour libération des trois jeunes soldats israéliens détenus en otages par le Hamas et le Hezbollah.
Cette cérémonie à laquelle assisteront les familles de Guilad Shalit, Eldad Reguev et Oudi Goldwasser aura lieu le dimanche 30 juillet 2006 à 19h en la synagogue Buffault, 28 rue Buffault - 75009 Paris en présence du Grand Rabbin de Paris, David Messas.


PARIS (AFP) - Le ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy a appelé jeudi à une libération sans condition des deux soldats israéliens capturés par le Hezbollah libanais, en recevant leurs familles à Paris.

Le ministre "a assuré les familles de toute sa sympathie et de sa solidarité dans l'épreuve qu'elles traversent", a déclaré le porte-parole du ministère, Jean-Baptiste Mattéi.

M. Douste-Blazy a "rappelé que la France avait fermement condamné ces enlèvements et demandé la libération immédiate et sans condition de ces soldats". Il les a "assurées que la France poursuivrait ses contacts afin d'obtenir leur libération".

...
Les membres des familles des deux soldats capturés par le Hezbollah ont également été reçus mercredi par une conseillère du président Jacques Chirac, Nicole Guedj, au palais de l'Elysée.

Au cours de cet entretien "la question de l'implication de la France dans la libération des soldats israéliens kidnappés a été évoquée en profondeur", indiquent les familles dans un communiqué.

Mme Guedj a exprimé "l'engagement" de M. Chirac dans ce dossier et leur a fait part des "contacts déjà effectués pour obtenir ces libérations immédiatement", selon ce communiqué.

July 23, 2006

Liberté, égalité et ancien régime

J'ai eu comme un doute, je viens de vérifier, il figure toujours "liberté et égalité" sur les pièces françaises de un et deux euro et il y apparait encore "fraternité".




Par contre, les billets de la zone euro nous renvoient au moins au siècle dernier pour ceux de 500. Le billet de 5 euro, le plus courant, nous renvoit à l'architecture classique, le XVIIième siècle dans les pays du nord de l'Europe ainsi qu'en France, précisémment.


A ce sujet, le XVIIième siècle et la Société de l'ancien régime, sur wikipedia...

La société d'Ancien Régime (ou société d'ordres) est un mode d'organisation sociale qui a prévalu en France du XVIe au XVIIIe siècle. La population française est alors divisée en trois ordres hiérarchisés et inégaux : le clergé, la noblesse et le tiers état.

La Révolution française, avec l'abolition des privilèges dans la nuit du 4 août 1789, a mis fin au système des ordres et à l'inégalité juridique des Français, qui sont passés du statut de sujets à celui de citoyens.

la société d'Ancien Régime c'est aussi une société coutumière et catholique.

Sous l'Ancien Régime, la société française est profondément inégalitaire. Le clergé demeure le premier ordre de la hiérarchie sociale.



Prelude a écrit...

Une chose ressort de tout cela : depuis la naissance de Valentin, on ne me fait pas confiance ; on me surveille et on me met à l'épreuve. Ils ont tout faux. A chercher la petite bête, on peut créer des problèmes là où parfois il n'y en a pas, ou peu.

Je me trompe peut être, mais je me demande si cette histoire de "retard" psychomoteur puis de soi disant manque de jeux ne sont pas des prétextes pour faire durer le placement le temps que j'ai fait une thérapie.


L'as dit que je souffre d'angoisses de persécution allant en s'aggravant ; faux, je ne supportais plus les convocations qui se multipliaient. Elle dit que j'ai fais plusieurs tentatives de suicide par le passé, faux également. Elle dit que je demandais quasiment à être placée avec mon enfant, et je ne sais plus quoi encore. Je fesais des bonds en lisant son texte. Et ce texte, quand on le lit on comprend que l'on retire l'enfant, mais il ne correspond pas à la réalité des évènements.


Je ne vois pas 36 solutions pour lutter contre ce genre de dispositif, surtout lorsque l'institution s'obstine:

- insister d'abord pour que ces gens travaillent avec vous, vous avez là des éléments qui peuvent vous servir à rétablir ce qu'était la réalité (mais aujourd'hui, la situation a changée et seule la situation actuelle de l'enfant compte pour l'institution: vous avez un moment craqué et Valentin est maintenant placé depuis un moment)
- afficher les informations (il est cependant interdit d'exposer les éléments d'un dossier d'assistance éducative, c'est là l'intérêt supposé de l'enfant...),
- en parler, accuser s'il le faut et même agir - sans violence - au risque de se prendre un procès pour diffamation ou pour outrage (...),
- ammener un maximum de personnes à parler et à décrire leurs propres affaires car les similitudes dans les procédés sont souvent flagrantes (forcémment, ce sont les mêmes procédures, dysfonctionnements et culture institutionnelle qui s'appliquent)


Il faut avoir à l'esprit des choses élementaires, pour s'éviter les condamnations:

- pas d'injures, pas d'outrages
- disposer d'éléments qui permettent d'établir la bonne foi (ce qui n'est pas du tout évident, surtout lorsque l'institution retient au dossier voire détruit elle même des preuves et des débuts de preuves)
- on a le droit d'écrire, y compris au juge, y compris à d'autres autorités ou instances, y compris à des élus


La parole ne suffit pas, celle de l'institution est supérieure: un parent - parfois le pestiféré au dossier - allègue alors qu'une assistante maternelle ou sociale constate. Il faut des preuves mais elles peuvent ne rien valloir car elles s'opposent tout simplement à une politique locale (l'avis du parquet qui consulte le dossier, l'indépendence d'un juge du siège, ...) ou une politique plus générale (les textes et la jurisprudence du moment que les travailleurs sociaux sont supposés connaitre et appliquer).

Si l'institution ne souhaite pas travailler avec vous, il n'y a rien à faire: parfois les travailleurs sociaux ne souhaitent pas le faire et il arrive aussi que les effectifs ou la structure désignée ne permet pas de le faire. Si vous êtes le présumé coupable ou si vous représentez le prétendu danger, le dispositif va vous noircir un certain temps.

Un soutien est impératif et ne l'attendez pas de la part de l'institution, au cours de cette période vous n'êtes plus un citoyen à part entière. Le fisc ou similaire est par contre toujours là pour vous rappeller que la mort civile n'a pas été prononcée, cette peine a été abolie au millieu du XVIIIième siècle (concernait les condamnés à perpétuité, les lépreux, ...).


Normalement, dès lors que vous avez suffisamment de preuves, l'institution ne peut pas envisager de vous poursuivre. En effet, si l'institution vous poursuivait, vous pourriez établir une autre réalité que la réalité juridique telle que dépeinte par le dossier socio judiciaire. Faire pencher la balance consiste d'abord à être plus crédible que les autres partis ou à être suffisamment crédible pour paraitre au moins être de bonne foi.

L'institution n'a cependant aucun intérêt à vous poursuivre car elle risquerait de perdre là où il lui suffit de ne rien faire du tout. En effet, l'institution paraitra magnanime, bon prince face à l'irrévérence d'un perdant, d'un roturier.


J'ai cependant des doutes concernant les risques de poursuites et d'éventuelles condamnations lorsque je constate que les décisions de Justice sont parfois le fait du Prince. La guillotine pourrait donc encore tomber, malgré toutes les précautions... Ne rigolez pas, Vanneste (UMP) est à deux doigts de vouloir pénaliser à nouveau l'homosexualité pour "infériorité morale".

La guillotine a été imaginée puis mise en service en 1792 car, sous l'ancien régime, les décapitations à la hache étaient parfois ratées, demandant plusieurs coups. Mais la guillotine est pour le moment encore au placard. Là ou il devait falloir plusieurs coups de hache pour décapiter quelqu'un il s'est substitué une longue procédure au cours de laquelle sont rendus plusieurs jugements.

Insistez, contestez, défendez vous et, aujourd'hui, vous passerez plutôt par la case psy. L'âge classique c'est aussi le début de l'internement des déviants à renfort de méthodes inquisitoires, les mêmes qui servent à faire placer des momes ou à proroger les placements.

Ces pratiques se seraient perdues à la fin du XVIIIième siècle et depuis, le justiciable pourrait se défendre, il aurait même des voies de recours.


On parle souvent des animaux malades de la peste (1664, toujours le XVIIième siècle), par ici on trouve quelques citations de "La peste" de Camus. Je ne sais pas trop laquelle de ces citations pourrait s'appliquer le mieux à ce fléau, les voies de l'autorité plutôt que les voies de Justice, peut être celle-ci:

... Le vice le plus désespérant étant celui de l'ignorance qui croit tout savoir et qui s'autorise alors à tuer.


Il doit s'agir en grande partie de haine, de vindicte, de perversion, mais également d'ignorance, d'incluture et surtout d'insufisance de l'institution (insuffisance de l'enquête, insuffisance du contrôle, ...). Ces rouages définissent au minimum deux sphères dans les dossiers les plus sensibles: l'une qui a tord et qui perdra, l'autre qui remportera. Selon moi ce n'est pas instruire puis juger mais préjuger puis construire (sans les parents qui sont les pestiférés et c'est ce qui justifiera beaucoup plus tard qu'ils soient maintenus à l'écart). C'est l'instruction à charge contre quoi on ne peut pas lutter seul. Quoi qu'on fasse ou qu'on dise, on s'enlise comme dans des sables mouvants.

Il y a deux sphères au moins: chacune dépeint ce qui lui semble être la réalité puis le glaive tranche, exécute (la hache de l'ancien régime, il faut parfois plusieurs coups). Il faut à peu près deux ou trois ans de procédure judiciaire pour construire un dossier et pour qu'une rupture de la relation parents-enfant puisse paraitre motivée aux yeux de la CEDH. Je ne pense pas que cette situation va s'améliorer de si tôt car, par le passé, le Roi a reçu le pouvoir de Dieu et, aujourd'hui, l'institution tend à renouer avec les croyants, les convaincus et l'ordre moral (l'ancien régime encore... des concepts tels que celui de la prévention de la délinquance ou tels que "d'infériorité morale").

Outreau saison 1 était un bel exemple: les acquittés étaient des pestiférés, ils ont été condamnés par la vindicte populaire mais, malgré leur acquittement, la commission parlementaire et les inquiétudes de la société civile, la réforme de la procédure pénale a été renvoyée aux calendes grecques. Outreau saison 1, selon la VDN, les travailleurs ont affirmés qu'ils n'hésiteraient pas un seul instant à construire des dossiers similaires. Dans Outreau saison 2 (monté par les mêmes travailleurs sociaux) les avocats se sont plaint parce que les jugements rendus étaient illisibles, ils se plagnaient aussi parce que la morale bourgeoise (héritée du clergé et de la noblesse) serait entrée dans le prétoire. Nous pouvons croire que ce dispositif, en l'état, plait à quelqu'un.

Mais il n'y a pas besoin d'agressions sexuelles pour que l'institution se saisisse. Des allégations effrayantes ou très inquiétantes dans le signalement d'une assistante sociale et le tour est joué. Si l'assistante sociale allègue et que le justiciable ne peut pas établir autre chose sur le moment, le juge ne peut qu'ordonner et repprendre point par point les mesures préconisées par l'assistante sociale...


La réforme du dispositif de la protection de l'enfance et les nouveaux textes relatifs à la prévention de la délinquance ne présagent rien de bon: les textes passent, lentement mais sûrement, malgré les réactions de la société civile (l'appel pas de zéro de conduite a pourtant reçu 188530 signatures). Les travaux de l'appel des 100 qui ont été recouverts en mai dernier visaient à renforcer encore la place des parents, autant dire qu'aujourd'hui ces derniers ne sont plus que négligeables - les pestiférés, les roturiers - du point de vue de l'institution. L'enfant n'est plus que le sujet à traiter, à rééduquer, le concept de la fratrie s'est lui aussi effacé, et les parents sont les présumés coupables ou déviants.

En France, la peste n'est plus un problème et l'Etat parait s'être séparé de l'Eglise. Aujourd'hui il faut rechercher les croyants et les convaincus parmis ceux qui rédigent et déposent des propositions de loi, au sein des associations qui sont missionnées par les juges, parmis les enquêteurs et les psys qui se sont substitués au curé.

Le peuple se mobilisera-t-il comme cela a été le cas contre le CPE ou en faveur des sans papiers? La presse à elle seule ne semble plus faire le poids quoi que parfois, elle arrive à repècher des gens. Au printemps, l'institution s'est saisie d'un dossier et les momes ont été placés, le père - le pestiféré du dossier - est marocain: du point de vue du substitut du proc, les marocains ont une certaine réputation ce qui vient motiver les décisions.


Il y a en ce moment une autre actualité intéressante, celle relative aux "tentes" des SDF. Des associations oeuvrent mais personne ne se mobilise réellement pour les SDF (des mendiants, la strate inférieure sous l'ancien régime).

Maintenant les tentes des SDF dérangent dans le paysage de Paris, période estivale, tourisme et plage de Paris oblige. Etat du paraitre aux yeux des autres... Dominique Versini était récemment encore secrétaire d'Etat à la lutte contre la précarité et l'exclusion, qu'a-t-elle fait? La voilà Défenseure des Enfants depuis le 28 juin dernier. Sur l'affaire des tentes des SDF il apparaitrait encore comme un décallage considérable entre les intentions et les actions du gouvernement par rapport aux attentes de la société civile et aux besoins et attentes des individus qui constituent la société civile, par rapport aux attentes et aux besoins des SDF aussi. Le sujet ne parait pas être simple mais les tentes sont bien là et elles dérangent comme il y a de cela quelques années les mendiants ont dérangé lorsqu'ils avaient rejoint les zones et les villes estivales en périodes touristiques et de vacances.

C'est étrange. En tant que simple citoyen et père de famille, j'ai beau eu me plaindre des agissements de tantes, justement, je n'ai pas été entendu. Pourtant toutes les personnes qui prennent le temps de parcourir le dossier de Justine sont indignées et la cour d'appel a elle même reconnu que les agissements des tantes de Justine ont pu être à l'origine des difficultés graves que ma famille a traversé en 2003.



venissia a écrit...

Le juge doit toujours motiver sa decision...un placement et une importante restriction des droits de visites et d hebergements doit forcement reposer sur des motifs pertinents .Avez vous lu les rapports sociaux qui ont servi de base au differents jugements? que vous reproche t on?qu est ce qui est attendu de vous pour que votre enfant vous soit rendus?


Cette question s'adressait à Prélude...

L'institution me fait remarquer aujourd'hui que je n'ai pas renoué avec une tante qui avait disparue sans laisser d'adresse, une tante qui est elle même comme cul et chemise avec sa soeur qui m'avait accusé de maltraiter et de souhaiter délaisser Justine. Ces deux tantes ont réclamé la garde de Justine alors qu'elles auraient pu saisir un JAF et réclamer des DVH, ce qu'elles n'ont jamais fait.

En novembre 2005 le JPE était assez clair, il donnait Justine à ces deux tantes et je n'avais pas le droit de perturber leur tranquilité, d'aucune manière.

Et voilà qu'aujourd'hui la cour d'appel confirme les jugements rendus l'an dernier par le JPE car, depuis, je n'ai plus de relations avec Justine et qu'elle même ne souhaiterait plus en avoir avec moi.


> qu est ce qui est attendu de vous pour que
> votre enfant vous soit rendus?

L'institution n'a pas l'intention de nous rendre Justine, ce sont des mesures provisoires qui devaient s'inscrire dans la durée, conformément à ce que réclamaient les tantes de Justine, dès 2003. Aujourd'hui la décision parait motivée dès lors qu'on ne lit rien d'autre que les arrêts de la cour d'appel ou les ordonnances rendues par le juge pour enfant.

Quoi que, on peut relever de nombreuses aberrations et contradictions dans les arrêts et ordonnances rendues, on perçoit également la volonté ferme de mettre autant de coups de glaives que nécessaires pour aboutir à la rupture de la relation parents-enfant. Je me demande encore ce qui pouvait motiver cet acharnement sinon les mensonges, l'idéologie toute particulière et les insuffisances des travailleurs sociaux de l'OSE France.

Bien qu'on retrouve des phénomènes similaires sur d'autres dossiers, j'ai le sentiment que l'institution a été tout simplement été partiale, dans l'intérêt des tantes maternelles de Justine voire même dans l'intérêt des travailleurs sociaux de l'OSE France.

July 7, 2006

Cinq ans de clandestinité, régularisés en deux heures

Libération, 6 juillet 2006
Nora et Hedj, cinq ans de clandestinité, régularisés en deux heures
Extraits :

Oublier ce qu'il y a là-bas

Pour Nora, le drapeau tricolore symbolise des droits dont elle était privée au bled : « Depuis toute petite, je rêve de la France, parce que j’y suis plus libre ».

La petite famille est trimballée d’hôtels en foyers financés, selon les circuits qu’emprunte leur dossier dans les rouages administratifs, par la préfecture, le Samu social ou Emmaüs. C’est d’ailleurs à l’hôpital d’Emmaüs que Nora donne en 2002 naissance à des jumelles, Ikram et Saliha. De rejets de demandes d’asile en recours, ils vivotent. Les biberons chauffent dans les lavabos des chambres d’hôtel, Nora travaille au noir comme femme de ménage chez des particuliers pendant qu’Hedj s’occupe des enfants.

Convoqué jeudi, le couple a passé deux heures dans les bureaux de l’île de la Cité. Ils y sont rentrés en tant que clandestins. Après quelques formalités administratives (présentation des passeports, des actes de naissance et des certificats de scolarité des enfants…), ils en sont ressorti «en toute légalité», plutôt surpris que «ça se soit passé aussi vite».

Pourtant, si leur situation a changé en deux heures, grâce à un dossier complet, il aura fallu cinq ans pour que la régularisation aboutisse.


C'est très clairement la misère avec de réels risques mais des médecins qui ont fait de l'humanitaire expliqueront que ce genre de situation est tout à fait tolérable.

Vu mon propre dossier, j'ai l'amer sentiment d'avoir été accusé, jugé et condamné par des pasteurs assistés par un tribunal rabbinique. Je suis un goy, je ne vais plus à l'église depuis des lustres et je vis maritalement ce qui ne peut que déplaire à la bourgeoisie. Tout cela ne me laissait aucune chance.


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« Ces garçons »

Ils sont quatre-vingt-un, en majorité orthodoxes, ainsi que les plus jeunes, à Ambloy, dans un superbe château de 40 chambres prêté pour l’été, puis au château de Vaucelles à Taverny.
Tous ont un souvenir ému de cette période « pont indispensable entre les camps et la vie nouvelle. » Élie Wiesel, qui faisait partie de ce groupe, rend dans ses Mémoires un vibrant hommage à ses éducatrices de l’époque, Judith et Niny.

A la vie !
Les enfants de Buchenwald
Katy Hazan – Éric Ghozlan
Éditions Le Manuscrit, 2005


« Utiliser le concept de séparation dans une perspective positive, en s'appuyant sur des références diverses et sans orientation idéologique, a été une préoccupation majeure »

Internat et séparation
Richard Josefsberg
ENSP, 2000


Ces enfants devaient rester dans nos maisons sous le contrôle théorique de la police judiciaire et des autorités allemandes, contrôle qui pratiquement ne fut jamais exercé et qui permit ainsi à l’U.G.I.F. d’en disperser un très grand nombre.

Voir l'article l'OSE du blog.


... On n'ignore pas que l'archaïsme des règles de contrôle a facilité les larcins.

Au sein de l'association, qui s'occupe aujourd'hui d'enfants de toutes origines, et dont Michel Garel est vice-président, on est assommé par la révélation des forfaits commis à la BNF.

Voir l'article "un système de contrôle archaïque" du blog.

June 25, 2006

Guy Drut réprimandé mais pas exclu


LEIPZIG (AFP) - Le directeur du stade de football de Leipzig a annoncé dimanche qu'une porte dans laquelle Zinédine Zidane avait donné un coup de pied après le match France-Corée du Sud (1-1) du Mondial-2006, serait conservée en l'état en souvenir d'"un des plus grands footballeurs de l'histoire".

"Je voulais initialement demander à la Fédération internationale de football qu'elle nous rembourse cette porte endommagée", a plaisanté Winfried Lonzen, directeur du stade de Leipzig qui a accueilli cinq rencontres de la XVIIIe édition de la Coupe du monde.

Guy Drut réprimandé mais pas exclu par le Comité international olympique
LE MONDE | 24.06.06

Le président du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge, a annoncé, vendredi 23 juin à Lausanne, que le CIO avait décidé d'infliger à Guy Drut "une réprimande", et que ce dernier ne pourrait pas assurer de présidence de commission de l'organisation pendant cinq ans. Mais l'ancien ministre reste membre du CIO, et conserve à ce titre son droit de vote. Le député UMP et ancien champion olympique du 110 m haies avait été suspendu provisoirement en décembre 2005 de sa qualité de membre du CIO, après sa condamnation en octobre 2005 à quinze mois de prison avec sursis et 50 000 euros d'amende dans l'affaire des marchés publics de la région Ile-de-France. Guy Drut avait été amnistié fin mai 2006 par le président de la République, Jacques Chirac.

June 7, 2006

A quoi ça sert ? Comment ça marche ?

Ado Justice / Une Justice pour tous

La Justice est la même pour tous, elle est fondée sur le principe de l’égalité. Chacun peut régler ses litiges, faire valoir ses droits. Cela garantit le bien-être de tous.

Toute personne a le droit d’entreprendre une action en Justice (porter plainte renvoie au pénal alors qu’une action en Justice recouvre tous les champs), et tout justiciable a le droit de contester une décision de Justice (faire appel).

Pour cela, la Justice respecte un certain nombre de règles et des mécanismes spécifiques ont été mis en place pour assurer à tous cette égalité d'accès au droit.

Les règles d’une Justice pour tous, extrait :

Tout le monde a droit à un procès juste et équitable : la Justice est impartiale, respecte la présomption d’innocence et, pendant le procès, chaque partie peut s’exprimer librement lors d’un débat contradictoire. Il est nécessaire d’avoir des preuves contre l’accusé pour pouvoir le condamner.

Le droit pour tous à saisir un juge, à porter plainte : tout le monde peut porter plainte. Un citoyen victime d’une infraction (vol, agression, cambriolage…) peut porter plainte dans une gendarmerie ou un commissariat de police.


S'évader en famille, dans la prison
LE MONDE, 07.06.06, extrait - Tandis qu'Ange patiente, une fillette en robe du dimanche franchit la porte de l'appartement mitoyen. Accompagnée de ses grands-parents, elle vient passer quelques heures avec son père, condamné à perpétuité.