May 25, 2007

« des combats très durs » en Irak pendant l'été


Les "zoos de l'horreur" chinois provoquent l'indignation des associations
LEMONDE.FR | 24.05.07 | Extrait

Terrible, horrible, insupportable. Les qualificatifs abondent dans les forums pour décrire le reportage diffusé dans le journal télévisé de France 2, mercredi 23 mai. "Dans certains zoos en Chine", précise le commentateur, des bêtes vivantes sont livrées en pâture à des tigres déchaînés, sous les regards excités des visiteurs. Ravis, ceux-ci se délectent de voir des vaches, des chèvres et des poules affolées, utilisées pour apâter les fauves. Le spectacle est assuré, dans ce zoo où l'on trouve aussi des ours déguisés et harnachés aux voitures des touristes pour les tracter.

"La Chine n'a jamais été célèbre pour le respect des droits humains, et encore moins ceux des animaux", explique Christophe Marie, de la fondation Brigitte Bardot. Une indifférence à laquelle font quotidiennement face les organisations de défense des droits de l'homme. "La Chine, énorme partenaire économique, reste indifférente aux pressions d'organisations comme la nôtre", poursuit Christophe Marie.

Le Monde - Le Congrès américain a cédé face à M. Bush sur le financement de la guerre en Irak

Le Congrès américain, divisé, a finalement adopté, jeudi, une loi de financement des guerres d'Irak et d'Afghanistan qui ne prévoit pas de calendrier de retrait des troupes.

Les faits George Bush annonce "des combats très durs" en Irak pendant l'été

Les faits Les démocrates renoncent à contrer George Bush


- Les démocrates renoncent à contrer Bush -

Dire « non » à un enfant qui vient de commettre un larcin : « c'est amoral, c'est intolérable »

Dire « non » à un enfant qui vient de commettre un larcin : « c'est amoral, c'est intolérable » répondra le juge pour enfant de Nanterre, « un enfant doit prendre beaucoup de plaisir », poursuivra-t-il.

L'enfant, chef
de la famille
L'autorité de l'infantile

Daniel Marcelli
Le Livre de Poche, Albin Michel, 2003

Présentation de l'éditeur

Jadis, les plus jeunes obéissaient aux anciens. Aujourd'hui, la famille est assujettie à l'autorité de l'enfant. Or qui est cet enfant roi ? Est-ce vraiment un être humain ? N'est-ce pas plutôt une idée, voire une idéologie, celle d'un individu au potentiel déjà inscrit dans son patrimoine génétique, quasi clos sur lui-même, au service duquel les parents, les éducateurs, la société dans son ensemble doivent se mettre, si ce n'est se soumettre ?

L'autorité qu'il s'agit, dit-on, de restaurer doit être fondée sur la confiance et l'échange, et passer par la reconnaissance de la dépendance de l'enfant par rapport aux adultes. Ce principe fondamental de la vie sociale est trop souvent dénié. Mais comment l'articuler avec les exigences actuelles de démocratie et d'épanouissement de l'individu ?

Dépassant les débats convenus sur l'enfant roi, Daniel Marcelli réussit à proposer une nouvelle conception de l'autorité. Un livre foisonnant de pistes et d'arguments pour que l'idée d'autorité ne soit plus politiquement incorrecte.

L'opportunité d'un clin d'oeil au juge Anne Valentini ainsi qu'à Richard Josefsberg, Directeur de l'établissement de l'OSE France de Taverny :

« En appeler à une autorité qui viendrait comme par un coup de baguette magique calmer les esprits et permettre que tout rentre dans l'ordre procède d'un simplisme angélique au mieux, d'une tromperie malhonnête au pire. »

Page 53, ed. Le livre de poche.

Page 35, Hamon H. est cité en note de bas de page. Ce doit être un clin d'oeil à Claire Davidson.

Du 20h de France 2 du 24 mai, « les nouveaux créneaux du luxe, étonnant mais bien réel, (...) j'aime bien quand elle est appaisée (...) derrière le bien-être du chien il y a le bien-être de la maîtresse et cela, les palaces l'ont bien compris (...) de même qu'il y a des enfants rois, il y a aussi des animaux rois (...) chacun se fera son opinion » :






Une imposture lorsqu'on sait comment Richard Josefsberg dirige son établissement :

Page 53 toujours, « Encore une fois, on peut souligner que, si l'adolescent est trop souvent l'incontestable acteur de violences inacceptables, il n'est tout aussi souvent que le vecteur et la victime d'une violence généralisée dans laquelle il a toujours vécu. »

Page 54, « le regard de l'autre est protecteur avant d'être interdicteur. »

Page 55, « Dire (de temps en temps) `'non!" au "non" de l'enfant permet de limiter l'affirmation de toute puissance que tout ego porte en soi : il y a un alter à l'ego ! »

Page 55, « toute la seconde moitié du XXe siècle fut consacrée à dénoncer les méfaits de l'autorité du père », très probablement les 30 ans d'expérience professionnelle de certains travailleurs sociaux de l'OSE france :




Page 70, « Dans toute la seconde moitié du XXe siècle, confondant l'excès et le principe lui-même, la très grande majorité des spécialistes de l'enfance se sont tenu la main pour dénoncer les méfaits de l'excès d'autorité, rendant celle-ci suspecte et, dans ce même mouvement, donnant mauvaise conscience au parents chaque fois qu'ils devaient faire acte d'autorité : ne risquaient-ils pas de nuire à l'épanouissement de leur enfant, de lui causer des dommages psychologiques ? La question est devenue d'autant plus brûlante que cette dénonciation de l'autorité dans le champ de l'éducation s'est étendue à l'ensemble des relations humaines et qu'elle est devenue une idéologie sociale partagée : est-il encore admis qu'on puisse faire preuve d'autorité ? »

Page 70-71, « A ce niveau, qui n'est plus celui de la loi dans sa dimension la plus symbolique mais celui de la mise en place de règles de vie et des conditions de leur respect, l'autorité appartient autant à la mère qu'au père. Elle est le fait des deux parents. Aussi est-il cohérent de préférer l'expression `'autorité parentale" à celle de `'puissance paternelle". Plus difficile est la question de savoir si cette autorité peut être `'partagée" ou `'conjointe" comme le précisent avec insistance les textes de loi actuels. »

Diffusion des savoirs de l'Ecole Normale Supérieure
Par Daniel Marcelli,
professeur de psychiatrie de l'adolescent

Jeunes et prise de risques : Pourquoi ? Comment ? Jusqu’où ?
Conférence du 20 octobre 2005 (format mp3 ou QuickTime)
Sur le site de l'ENS

Paru dans La Croix du 19/10/2005, extraits
Les parents d'ados apprennent l'autorité
L'autorité parentale passe souvent par des négociations avec les adolescents pour dénouer les conflits

"Tout est dans la négociation de l’espace de liberté"

Élever un adolescent peut mettre le couple à l’épreuve

(..) Reste qu’un jeune qui bafoue systématiquement l’autorité parentale peut se mettre en péril. Les parents qui élèvent seuls leurs enfants se sentent particulièrement vulnérables face à ce risque, mais ils ne sont pas les seuls. « Quand la crise d’adolescence devient familiale, quand les disputes s’accompagnent d’injures ou de violences de part et d’autre, et recommencent régulièrement, la situation devient inquiétante », estime Daniel Marcelli. Dans ce cas, les parents ne doivent pas hésiter à demander de l’aide à un médiateur, qu’il s’agisse d’un proche, d’un membre de la famille (oncles, tantes, grands-parents parviennent souvent à dénouer les conflits), d’un enseignant, d’un médecin ou d’un bénévole d’association. Une médiation qui ne doit pas être subie par les parents comme un échec de leur autorité, mais comme un coup de pouce qui les aidera à renouer le dialogue et à reprendre la main.


- N'est-ce pas plutôt une idée, voire une idéologie ? -

May 24, 2007

Nicolas Sarkozy nous fait des promesses


TUNIS (AP) - Le nouveau président français Nicolas Sarkozy a loué les "relations privilégiées" entre la Tunisie et la France dans un message à son homologue tunisien Zine El Abidine Ben Ali publié jeudi dans la presse locale.

"Je saisis cette occasion pour vous assurer de l'attention que je porterai aux relations privilégiées entre la Tunisie et la France, fondées sur des liens anciens et une profonde amitié entre nos deux peuples", écrit le nouveau locataire de l'Elysée.

La France est le premier partenaire économique de la Tunisie et le premier investisseur dans ce pays où plus de 1.100 entreprises françaises ou à participation française sont implantées.

M. Ben Ali avait adressé ses félicitations à M. Sarkozy à la suite de son élection puis lors de son investiture, en se déclarant "convaincu" que les deux pays allaient pouvoir "bâtir ensemble un partenariat stratégique et solidaire" en Méditerranée.

Le président français a, à ce sujet, souhaité "qu'avec les pays concernés nous bâtissions une union de la Méditerranée afin de relever ensemble, et avec succès, les défis qui nous sont propres".

"Dans cette entreprise ambitieuse et tellement nécessaire, je sais que je pourrai compter sur votre soutien et votre détermination", a souligné M. Sarkozy dans son message à M. Ben Ali.

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a promis jeudi, lors d'une visite à l'Hôtel de Ville de Paris, de prendre des "initiatives" en faveur d'une "démocratie exemplaire", après les élections législatives des 10 et 17 juin.

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- Sans autre précision -

Aida Duvaltier, l'otage franco-colombienne oubliée

Aida Duvaltier, l'otage franco-colombienne oubliée
Le Monde, le 20/10/05

Aida Duvaltier avait 67 ans. Elle a insisté pour prendre la place de son mari français qu'un commando armé était venu kidnapper. C'était il y a quatre ans et sept mois. Elle n'est jamais revenue. Les hommes qui ont débarqué dans la propriété des Duvaltier, à trois heures de route de la ville colombienne de Medellín, appartenaient à l'Armée populaire de libération, résidu d'une guérilla maoïste démobilisée. Aida est partie avec eux. Ils ont exigé une rançon. La famille a payé. Les ravisseurs ont demandé plus, avant de disparaître définitivement. Son mari et ses cinq enfants veulent croire qu'Aida est toujours vivante.

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- Personne ne vérifie -


1,5 milliard d'habitants en 2033


STRASBOURG (Reuters), extrait - La Commission européenne contre le racisme et l'intolérance (Ecri) s'inquiète, dans son rapport d'activité pour 2006, de "l'intensification du climat d'hostilité" envers les musulmans et de l'antisémitisme "de plus en plus répandu dans de nombreux pays européens".

"La situation d'ensemble concernant les formes contemporaines de racisme et de discrimination raciale est complexe et inquiétante", précise le rapport publié à Strasbourg.

Le racisme contre les roms et contre les noirs constituent également des sujets persistants de préoccupation pour cette commission qui est chargée de surveiller et de combattre les phénomènes racistes au niveau des 47 Etats membres du Conseil de l'Europe.

Tout en insistant sur la nécessité de connaître les spécificités de chaque type de racisme, elle met en garde contre le danger d'une "fragmentation" de la lutte contre le racisme et prône une approche commune et une stratégie "globale, collective et solidaire".

Actualité | International
Colère en Chine contre la police des naissances
Le Figaro, le 24 mai, extraits

Avortements et stérilisations forcés font gronder des milliers de paysans.

(...) Cette flambée de violences est un inquiétant rappel à l'ordre pour le régime. Elle s'est propagée à plusieurs bourgades, contrairement aux débordements habituels, rapidement circonscrits par des unités paramilitaires. Elle touche un monde rural déjà fiévreux, à cause de la corruption de l'État-parti, des expulsions foncières et du délabrement de l'environnement. Pour finir, les autorités chinoises n'ont nullement l'intention de s'attaquer aux raisons de la colère : les méthodes du prétendu « planning familial », une police des ventres qui traduit la survivance de l'État totalitaire en Chine.

Les bureaucrates du Guangxi, pressés d'appliquer les consignes de Pékin parce que leur carrière en dépend, en sont revenus depuis deux mois à ce que les Chinois appellent la « terreur rouge » : une violation systématique de la vie privée et de l'intimité des femmes. Sous prétexte d'« examen clinique », il s'agit de détecter, de sanctionner financièrement et assez souvent d'interrompre les gros­sesses qui menacent les quotas. Un texte interne au parti et à l'administration, publié par le site Internet dissident Boxun, donne une assez bonne idée des consignes diffusées dans le sud du Guangxi : « d'ici au mois d'août, chaque fonctionnaire du canton devra avoir atteint deux objectifs : 1) obtenir d'une personne, homme ou femme, qu'elle subisse la stérilisation ; 2) collecter au moins 500 yuans au titre des frais de garde sociaux (une amende renouvelable de 50 euros imposée aux couples contrevenants, NDLR) ».

1,5 milliard d'habitants en 2033

Dotés de leur feuille de route, les inquisiteurs du canton de Bobai se sont surpassés, sans attendre l'été. Au 24 avril, d'après la note publiée par Boxun, ils avaient réuni 7,8 millions de yuans. Ils avaient aussi obtenu de 17 268 femmes qu'elles se plient à l'une des « quatre méthodes » stipulées dans le ­jargon du « planning familial » : l'implantation vérifiée d'un stérilet (pour celles qui ont un enfant de trop), la stérilisation (pour celles qui en ont deux), ainsi que l'avortement déclenché ou chirurgical (pour les contrevenantes enceintes).

(...) En janvier, Pékin a reconduit « au moins jusqu'en 2033 » le contrôle des naissances par l'État, date à laquelle la Chine devrait plafonner à 1,5 milliard d'habitants. Si personne ne doute de la nécessité de réguler la démographie, nombreux sont ceux qui dénoncent le recours exclusif à la coercition.

Chronique
Charabia, par Robert Solé, extrait
Le Monde, le 23 mai

Pour libérer la malheureuse Ingrid Betancourt, détenue depuis février 2002, la France plaide pour un "accord humanitaire" avec la guérilla colombienne. En d'autres temps, on aurait parlé de négociation ou de compromis. Mais l'adjectif "humanitaire" devient une absolue nécessité.

En bon français, est humanitaire ce qui vise au bien de l'humanité ou sauve des vies humaines : une organisation humanitaire, un convoi humanitaire...


- une police des ventres, la survivance d'un Etat totalitaire -


Un tollé à gauche et chez plusieurs syndicats de journalistes


PARIS (AFP) - L'ex-juge d'instruction Eva Joly a estimé jeudi que l'état de la démocratie en France était "plutôt inquiétant", dénonçant notamment les "conditions berlusconiennes" de la nomination d'un proche de Nicolas Sarkozy à la direction de TF1, "machine de guerre pour la propagande".

"La démocratie ce n'est pas invoquer Jaurès ou Blum, la démocratie c'est des institutions qui fonctionnent et c'est la confiance dans les institutions", a déclaré sur RTL l'ancienne magistrate de l'affaire Elf. "Une démocratie ça se mesure à sa presse indépendante et à sa justice indépendante et je trouve que ce que nous voyons en France est plutôt inquiétant", a-t-elle ajouté.

"Nous voyons un président de la République qui fête sa victoire d'élection avec Martin Bouygues (président du groupe) et qui téléphone le 8 mai à Omar Bongo (président gabonais, au pouvoir depuis 1967, il a instauré un régime de parti unique de 1968 à 1990, ndlr) pour le remercier de ses bons conseils et qui ensuite, le 22 mai, nomme son directeur adjoint de campagne (Laurent Solly), directeur adjoint de TF1", a relevé Eva Joly.

L'ancienne magistrate s'est offusquée de ce "mélange des genres" d'autant que la nomination de M. Solly a "été annoncée par l'Elysée". "Pour moi c'était une violation d'une règle fondamentale en démocratie", a souligné l'ancienne magistrate franco-norvégienne, devenue conseillère spéciale du gouvernement norvégien contre la corruption et le blanchiment. TF1, "qui a jusqu'à 50% de parts de marché en France", est "vraiment une machine de guerre pour la propagande", a-t-elle dénoncé.

"Cela me paraît des conditions assez berlusconiennes et je souhaite mieux pour mon pays", a aussi déclaré Eva Joly.

PARIS (AFP) - L'arrivée annoncée de Laurent Solly, 36 ans, ex-directeur de campagne adjoint de Nicolas Sarkozy, à la direction de TF1 (groupe Bouygues), soulève un tollé à gauche et chez plusieurs syndicats de journalistes, qui dénoncent une "berlusconisation" du régime.

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- Le lien de confiance entre les citoyens et TF1 encore plus à mal -

La grande « marche de la détermination »


La famille d'Ingrid Betancourt s'oppose à une intervention militaire. Otages en Colombie : la manière forte passe mal
Libé, 24 mai, extrait

Mardi matin, comme chaque semaine, une vingtaine de proches d'otages ont sorti leurs banderoles à quelques mètres du Parlement colombien. Sur les affiches portées par des mères, soeurs ou pères de policiers et soldats détenus depuis parfois huit ou neuf ans par la guérilla, un mot d'ordre : «Non à la libération à feu et à sang !» «Une opération militaire pour libérer nos proches, ça veut dire leur mort immédiate», juge la porte-parole des manifestants, Marleny Orjuela.

MADRID (AFP), extraits - Le Real Madrid a annoncé mercredi qu'il allait porter plainte contre le quotidien français Le Monde pour avoir établi un lien entre le club de football espagnol et le Dr Eufemiano Fuentes, au centre de l'affaire de dopage sanguin Puerto.

(...) Le Monde "a publié des déclarations insidieuses attribuées au Dr Eufemiano Fuentes, niées postérieurement par l'intéressé, et dont la responsabilité échoit en dernier lieu au media qui les a recueillies et au journaliste qui les a publiées", a affirmé M. Arroyo.

Dans son édition du 8 décembre 2006, le quotidien affirmait que le scandale de dopage sanguin autour du docteur Eufemiano Fuentes, qui a éclaboussé le cyclisme, toucherait également quatre grands du football espagnol dont le Real Madrid et le FC Barcelone, ce que les clubs intéressés avaient farouchement démenti.

PARIS (AP) - Quatre cents personnes ont manifesté mercredi soir à Paris pour réclamer la libération des otages détenus par la guérilla colombienne. La famille d'Ingrid Betancourt, la Franco-Colombienne enlevée le 23 février 2002 par les FARC, ouvrait le cortège qui a rallié le parvis de la cathédrale Notre-Dame à celui de l'Hôtel de Ville. Elle a rappelé son refus de toute intervention militaire, prônant une nouvelle fois une solution négociée.

Cette "Marche de la détermination" était organisée à l'occasion des 63 mois de détention de la sénatrice écologiste. Elle intervient moins d'une semaine après les propos du président colombien Alvaro Uribe, qui a annoncé une opération militaire pour libérer les otages.




Départ du parvis de Notre Dame


Arrivée à l'hôtel de ville de Paris. Les enfants d'Ingrid Betancourt, des proches et quelques personnalités y ont fait des déclarations qui seront relayées par les nombreux journalistes présent lors de cette manifestation.


Justine, 14 ans,
otage de Nanterre


Mon écriteau n'est pas passé inaperçu même si je suis resté assez en retrait de l'avant du cortège. Cette marche était encore une opportunité de discuter avec de nombreuses personnes. Selon un chanteur présent, des personnalités ne pourraient pas intervenir dans un tel dossier - d'assistance prétendue éducative - sans que cela ne soit très mal perçu par les juges saisis, ce que je veux bien croire.

Plusieurs personnes m'ont suggéré de songer d'avantage à l'avenir, dans quatre ans, lorsque Justine sera majeure. D'ici là, Keïra, 4 ans, va donc devoir se faire une raison : elle apprendra plus tard qui est sa grande soeur.


PARIS (AP) - Est-on programmé pour croire? C'est la question que pose le magazine "La Vie" dans un dossier consacré cette semaine aux "secrets de la foi". L'hebdomadaire paraissant jeudi évoque notamment plusieurs études affirmant que l'attrait pour la religion serait en grande partie déterminée par les gènes.

Ainsi, dans une étude publiée aux éditions Doubleday en 2004, intitulée "Le gène de Dieu: comment la foi est raccordée à nos gènes", le biologiste moléculaire Dean Hamer a comparé le patrimoine génétique de 1.000 volontaires, après leur avoir soumis un questionnaire chargé d'évaluer leur sentiment religieux. De là, il aurait isolé un gène, le VMAT2, qu'il a baptisé "le gène de Dieu".

Toutefois, aucune revue scientifique n'a voulu publier ses conclusions
que l'auteur lui-même relativise désormais, indiquant que la foi mobilise probablement des milliers de gènes.


- La responsabilité échoit en dernier lieu au media et au journaliste -

May 23, 2007

Une étude confirme l'état critique de la justice en France

Rapport
Une étude confirme l'état critique de la justice en France
LEXPRESS.fr avec Reuters, 12 avril 2007

Plusieurs années pour traiter un dossier civil ou commercial simple et classe sans suite près d'une affaire pénale "poursuivable" sur quatre classée sans suite: c'est le constat alarmant établi par le ministère de la justice sur le fonctionnement des tribunaux français

Une étude officielle publiée par Le Figaro confirme l'état catastrophique du système judiciaire français, qui met ordinairement plusieurs années à traiter un dossier civil ou commercial simple et classe sans suite près d'une affaire pénale "poursuivable" sur quatre.


Ce palmarès comparatif établi par le ministère de la Justice sur 30 ressorts de cours d'appel assure, certes, que la situation s'est améliorée depuis 2002, avec un délai moyen de traitement passé à 7,3 mois en première instance (contre neuf mois), et 14,2 mois en appel (contre 17).

Le ressort de Colmar détient le record de la lenteur en première instance avec un délai de dix mois. En appel, c'est Nancy qui détient le record avec un délai de 22 mois.

Au plan pénal, le taux de classement sans suite moyen des affaires dites "poursuivables", donc après un premier tri, s'établit à 22,1%. Les lanternes rouges du classement sont les cours d'appel de Lyon, Aix-en-Provence, Toulouse et Montpellier, avec des taux allant de 28,4% à 29,5%.

Le classement sans suite s'explique officiellement par la faiblesse du trouble et du préjudice ou en raison de recherches infructueuses. Selon les syndicats de magistrats, il est aussi souvent imputable à la faiblesse des moyens humains et financiers du système judiciaire.

Dans Le Figaro, l'Union syndicale de la magistrature (USM, majoritaire) estime d'ailleurs qu'un tiers des dossiers correctionnels traités et jugés n'aboutit à aucune sanction réelle, car les jugements - amendes, prison - ne peuvent être appliqués faute de moyens.

Le budget de la justice est dans la loi de finances votées pour 2007 de 6,271 milliards d'euros soit 2,34% du budget de l'Etat, un des plus faibles taux de l'Europe des 25. La commission d'enquête sur le fiasco de l'affaire Outreau a proposé un doublement du budget, idée reprise par le PS et l'UDF mais pas par l'UMP.


- Mais à nanterre, tout irait bien -

Les droits de l’homme, victimes


Actualité | France
Radiothérapie : un nouveau scandale
Le Figaro, le 23 mai

Après le drame de l’hôpital d’Epinal, une affaire éclabousse cette fois celui de Toulouse où 145 patients soignés par radiothérapie auraient subi des surdoses de rayons. Une anomalie dans l'appareillage serait en cause.

(...) L’établissement explique cet incident par une «anomalie consistant dans un écart, sans conséquence sanitaire détectée à ce jour, entre la dose prescrite et la dose délivrée de rayonnement». Des surdoses qui n’ont heureusement causé ni décès, ni symptômes particuliers, révèle mercredi Aujourd'hui en France/Le Parisien.

Actualité | International
Les droits de l’homme, victimes collatérales de la lutte antiterroriste
Le Figaro, le 23 mai

Dans son rapport annuel, Amnesty International dénonce l’exploitation de la peur entretenue par «des dirigeants sans principes». Premiers visés : les Etats-Unis.

Les droits de l’homme, parents pauvres de la lutte contre le terrorisme ? C’est le constat amer dressé par Amnesty International dans son rapport annuel 2007. Pour l’organisation, on assiste actuellement à une véritable «mondialisation des violations des droits de l’Homme» sous le couvert de stratégies antiterroristes. «Comme du temps de la guerre froide, les décisions prises s'inscrivent dans un climat de peur suscité et entretenu par des dirigeants sans principes», écrit Irene Khan, secrétaire générale d'Amnesty International.

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- « Des dirigeants sans principes » -


May 22, 2007

La classe politique italienne est déchirée


Le Figaro, le 21 mai
Patrick Dils crée une association pour les enfants défavorisés

Attaqué par les parents des victimes de Montigny-lès-Metz, le plus célèbre acquitté de France se lance dans l'humanitaire.

Actualité | International
Un documentaire sur le Vatican déchire la classe politique italienne
Le Figaro, le 22 mai 2007

Le film aborde l’un des tabous les plus importants de l’Eglise : les prêtres pédophiles.

Il avait été diffusé sans encombre en octobre dernier sur la BBC en Grande-Bretagne. Mais en Italie, le documentaire «Sex crimes and the Vatican» est en train de provoquer une véritable scission au sein de la classe politique.
Il faut dire que ce film aborde un des tabous les plus importants de l’Eglise : celui des prêtres pédophiles.

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- La vidéo la plus consultée sur Google Video Italia -

Une action en justice vise la Caisse d’Epargne et la Caisse nationale Prévoyance

Patrimoine | Assurance
Les banques auraient détourné 11.5 milliards d’euros
Le Figaro, le 22 mai

Une action en justice vise la Caisse d’Epargne et la Caisse nationale Prévoyance pour détournement d’argent via les contrats d'assurance collective.

L’association de consommateurs UFC-Que Choisir a accusé aujourd’hui les banques d’un détournement de 11.5 milliards d’euros. L’association porte plainte contre les deux principaux leaders du marché, mais son action vise plus globalement le secteur des banques et assurances. Une somme colossale, estimée à 11.5 milliards d'euros par l'association de consommateurs, aurait été prélevée sur les bénéfices des contrats d’assurance emprunteur. Pour l’UFC, les banques auraient « illégalement fait main basse » sur cet argent. Comment ? En gardant les « primes versées par les assurés qui excédent fortement les sinistres à payer. » Un trop-perçu, continue l’association de consommateurs, qui doit légalement être reversé aux assurés. En effet, selon la loi L 331-3 du Code des assureurs, les compagnies d’assurance ont l’obligation de reverser au minimum 90% de leurs bénéfices techniques et 85% de leurs bénéfices financiers aux assurés.

"8 à 10 millions d'assurés". L’enjeu financier à titre individuel est important : par exemple, pour un emprunt de 48 000 euros, remboursé pendant 20 ans couvert par une assurance de groupe décès-invalidité-incapacité, les bénéfices devant être versés à l’assuré s’élèvent à 1 800 euros. Pour l’association, entre 8 et 10 millions d’assurés seraient victimes de cette pratique.

...
- Entre 8 et 10 millions d’assurés seraient victimes -

Contaminée depuis 27 ans, une sexagénaire obtient enfin réparation

ROUEN (AP) - Contaminée il y a 27 ans par le virus de l'hépatite C lors d'une transfusion, Christiane Cuvillier, 63 ans, une habitante de Bois-Guillaume près de Rouen (Seine-Maritime), vient enfin d'être indemnisée au terme d'un long combat judiciaire.

"Je peux enfin pousser un grand ouf de soulagement", a expliqué mardi cette femme dont l'état de santé se détériore de jour en jour. "C'est la fin d'un combat dont l'ESF (l'Etablissement français du sang, NDLR) en ressort KO. Moi, je suis enfin reconnue. Les transfusions sont aujourd'hui sécurisées, c'est une victoire pour tous les gens qui, comme moi, ont été contaminés".

Après un long combat judiciaire entamé fin 1991 lorsqu'elle a déposé une plainte contre le centre de transfusion sanguine de Rouen, après avoir observé une grève de la faim en octobre dernier pour dénoncer les lenteurs de la justice, la sexagénaire vient de recevoir son chèque d'indemnisation. Mais elle dit ne pouvoir en donner le montant en raison d'une clause de confidentialité conclue entre son avocat et l'ESF.

Christiane Cuvillier estime avoir été contaminée en 1980 lors d'une double transfusion alors qu'elle était hospitalisée pour des tests thérapeutiques au Centre Becquerel de Rouen. Ce n'est qu'en 1991 que cette femme apprendra sa contamination par le virus de l'hépatite C, tout en ayant, pendant cette période, continué à donner son sang.


- 27 ans -

Nicolas Sarkozy a exprimé « sa disponibilité et sa volonté d'apporter sa contribution »


PARIS (AFP), extraits - Cinq ministres du gouvernement Fillon cumulent leur maroquin avec la fonction de maire, signant la fin d'une règle non écrite souvent enfreinte depuis 2002, et en premier lieu par Nicolas Sarkozy.

Alain Juppé, Xavier Darcos, Eric Woerth, Hervé Morin et Eric Besson sont concernés, en attendant d'éventuels cumuls avec des présidences de conseil régional ou général lors de la nomination de nouveaux secrétaires d'Etat après les législatives.

(...) Nicolas Sarkozy avait démissionné de la mairie de Neuilly-sur-Seine à son entrée au gouvernement en 2002. Mais à partir de 2004, il avait été à la fois ministre et président du Conseil général des Hauts-de-Seine.

Beaucoup d'autres membres des gouvernements Raffarin puis Villepin s'étaient aussi affranchis progressivement d'une règle imaginée en 1997 par Lionel Jospin et confirmée par Jacques Chirac en 2002.

La "jurisprudence Jospin" n'allait pas sans quelque "hypocrisie", rappelle le professeur de droit constitutionnel Didier Maus. Bien des ministres démissionnaires de leurs fonctions locales les avaient troquées contre un poste de 1er adjoint ou de 1er vice-président.

Il reste que, selon l'expert, le cumul "pose des problèmes d'emploi du temps et de disponibilité. De plus, l'expérience montre qu'en cas de conflit d'emploi du temps entre le local et le national, c'est le local qui l'emporte".

Dans la pratique, poursuit M. Maus, le nouveau président "ne peut pas dire à ses ministres: +Faites ce que je n'ai pas fait+".

(...) Eric Woerth comparaît lui sa situation à celle de "bon nombre d'élus locaux qui travaillent dans le privé, ce que personne ne conteste".

PARIS (AP) - Nicolas Sarkozy a rappelé mardi à un émissaire du président colombien Alvaro Uribe que la libération d'Ingrid Betancourt et des autres otages des FARC "devait être recherchée dans le cadre d'une solution négociée et d'un accord humanitaire", selon le porte-parole de l'Elysée, David Martinon.

Le président français a reçu pendant une demi-heure Luis Carlos Restrepo, haut commissaire pour la paix en Colombie, dépêché à Paris à sa demande à la suite de son entretien téléphonique du 17 mai dernier avec M. Uribe. Il lui a exprimé "sa disponibilité et sa volonté d'apporter sa contribution" à la libération des otages, selon le porte-parole de l'Elysée.

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- Paris plaide pour une solution négociée -


Journée internationale des enfants disparus


Première journée internationale des enfants disparus
lefigaro.fr 25 mai 2006, (Rubrique France)

Pour marquer la première journée internationale des enfants disparus, le ministre de la Famille et de l’Enfance et le ministre de la Justice officialisent la création d’un numéro de téléphone destiné à soutenir les familles concernées.

40.000 enfants disparaissent chaque année en France. En cas de fugue ou d’enlèvement, les parents peuvent désormais appeler un numéro Azur, le 0810.012.014. Cette permanence a notamment pour objectif de guider les familles d’enfants disparus vers les administrations compétentes et les associations susceptibles de leur apporter une aide.

INVITATION PRESSE
A l’occasion de la Journée
Internationale des Enfants Disparus,
la Fondation pour l’Enfance et l’INAVEM
vous invitent à un
PETIT-DÉJEUNER PRESSE
Vendredi 25 mai 2007 de 9h à 10h30
Salons de Boffrand – Présidence du Sénat
(15 ter rue de Vaugirard - 75006 Paris)

Programme


L’objectif de cette journée est de mobiliser le grand public sur la problématique des disparitions d’enfants. Elle permet également d’adresser un message de solidarité et d’espoir aux parents d’enfants disparus ou enlevés et de faire un point sur l’activité des dispositifs existants.

Le nouveau spot SOS Enfants Disparus sera présenté ainsi que les derniers chiffres officiels des disparitions en France. Les ministères de la Justice et des Affaires étrangères apporteront leur éclairage sur les déplacements illicites d’enfants et le travail de SOS Enfants Disparus, tant en réception des appels qu’en accompagnement des familles, sera expliqué.


SOS Enfants Disparus est un dispositif d’écoute et d’accompagnement des familles dont l’enfant a disparu, fugué ou est victime d’un enlèvement.

SOS Enfants Disparus a également pour mission de participer à l’information du grand public :

- en répondant aux sollicitations des familles en prévention des risques de fugue ou d’enlèvement parental

- en participant à la Journée internationale des enfants disparus, le 25 mai de chaque année.


SOS Enfants Disparus contribue aux réflexions des pouvoirs publics et des instances européennes sur le phénomène des disparitions d’enfants.

SOS Enfants Disparus est partenaire du dispositif ALERTE ENLÈVEMENT, système d’alerte de la population en cas d’enlèvement avéré d’un enfant mineur.

Communiqué de l'APEV

En 1983, le 25 mai fut proclamé Journée des Enfants Disparus par le Président des Etats-Unis. Le 25 mai 2003, la France célébrait la première journée internationale des enfants disparus.

L’objectif de cette journée est de mobiliser les pouvoirs publics et le grand public sur la problématique des disparitions d’enfants.

Cette année, SOS Enfants Disparus organise un petit-déjeuner presse le 25 mai à 9 heures au Sénat, afin de faire le bilan de l’année écoulée et de présenter les actions 2007 (tous les journalistes sont cordialement invités : communication@inavem.org).

L’APEV sera présente et lancera à cette occasion la campagne 2007 de diffusion de 70.000 affiches pour la recherche de 12 jeunes disparus.

Pour tous renseignements sur cette campagne d’affichage : apev@club-internet.fr


- Salons de Boffrand – Présidence du Sénat -

« Au secours ! Appelez la police s'il vous plaît ! »

BERLIN (Reuters) - Une petite Allemande de neuf ans, contrariée par le fait de devoir ranger sa chambre, a supplié les passants d'appeler la police à son secours.

Des habitants de la ville de Brunswick, dans le centre de l'Allemagne, ont aperçu la fillette en larmes à sa fenêtre, avec un écriteau "Au secours! Appelez la police s'il vous plaît!", un petit garçon à ses côtés.

Rapidement alertées, les autorités sont intervenues pour découvrir que l'enfant s'était disputée avec sa mère et avait enrôlé son petit frère pour attirer l'attention.

"La chambre ressemblait à un champ de bataille", a déclaré lundi un porte-parole de la police. "Les policiers ont demandé à la fillette de ranger sa chambre. Quand ils sont revenus deux heures plus tard pour vérifier, tout était en ordre et la maman et sa fille réconciliées..."


- Allemagne : un million d'enfants en danger -