May 29, 2007

« adoptée dans l'espoir d'une vie meilleure »

VERSAILLES (AFP) - Godwin Okpara, ex-footballeur du Paris Saint-Germain (PSG) soupçonné avec sa femme d'avoir violé, torturé et traité en esclave leur fille adoptive mineure à leur domicile du Vésinet (Yvelines), est apparu totalement dépassé, mardi, à l'ouverture de son procès à Versailles.

Godwin Okpara et sa femme Linda, détenus depuis leurs mises en examen en août 2005 pour "viols aggravés commis sur mineure par un ascendant" et "pour avoir soumis une mineure à des conditions de travail et d'hébergement contraires à la dignité humaine", nient l'ensemble des faits.

Jugé aux assises, l'homme aujourd'hui âgé de 34 ans encourt vingt ans de réclusion criminelle (viols aggravés par personne ayant autorité) et sa femme la perpétuité (viols et tortures), au terme du procès où le huis clos n'a pas été requis. La belle-mère de l'ancien footballeur comparaît également pour ne pas être intervenue.

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- Verdict vendredi -

RESF manifeste et dénonce « l'acharnement » des pouvoirs publics


PARIS (AFP) - La ministre de la Justice, Rachida Dati a reçu l'Union Syndicale des Magistrats lundi 28 mai. Une rencontre pour préparer la réforme de la justice annoncée par la ministre. On s'attend cet été à ce que les deux projets de loi promis par Nicolas Sarkozy pour punir sévèrement les délinquants multirécidivistes soient présentés au Parlement. Déclarations de Bruno Thouzellier, président de l'USM, après l'entretien. Durée: 0mn56

Une vidéo de Yahoo!. « Par rapport au prédécésseur de Madame Dati, il y a une chose certaine, c'est que la discussion est possible, c'est déjà un progrès certain. Alors c'est bien de discuter, mais c'est encore une autre chose que d'agir. » a déclaré Bruno Thouzellier.

PARIS (AFP) - Quelque 200 militants du Réseau éducation sans frontière (RESF), selon les organisateurs, 40 selon la police, ont manifesté mardi devant une école du XIe arrondissement de Paris pour dénoncer "l'acharnement" des pouvoirs publics contre des familles sans papiers.

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- La discussion serait maintenant possible -


Le décret d'application de la loi n'est jamais paru


PARIS (Reuters) - Rachida Dati a insisté dimanche sur le caractère protecteur plutôt que répressif de la justice, tout en confirmant que le gouvernement souhaitait l'adoption rapide de textes de loi sur la délinquance des mineurs et les "peines plancher".

"On réduit souvent la justice à ce qui est répressif ou pénal, mais la justice c'est celle qui protège, c'est celle qui aussi régit les bonnes moeurs et qui permet de vivre tous ensemble dans le respect les uns des autres", a déclaré le nouveau Garde des sceaux sur Canal+.


12 septembre 2006
Et l’Etat ? Jusqu'à 28 milliards d'euro dilapidés ?

Et l’Etat ?
Il faut bien dire qu’il assure une présence en pointillé, considérant qu’il s’agit d’une compétence décentralisée qui relève des conseils généraux. Je cite souvent l’exemple de la circulaire de la Ministre Ségolène Royal de 2001 à l’intention des Préfets, pour leur rappeler leurs compétences en matière de protection de l’Enfance.
Jamais, cette circulaire(*) n’a été mise en oeuvre à part dans un ou deux Départements.


Claude Roméo
Directeur de l’« Enfance et de la Famille »
au Conseil général de Seine-Saint-Denis

*) Circulaire DGAS n° 2001/306
Diffusée aux préfets le 3 juillet

Actualité | France
Les prostituées étrangères dénoncent rarement les réseaux
Le Figaro, le 29 mai 2007

En théorie, les jeunes femmes repenties devraient se voir accorder un titre de séjour. Mais la pratique ne suit pas, le décret d'application de la loi n'étant jamais paru.

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- La pratique ne suit pas -

L'une des deux ados faisait l'objet d'un suivi pédagogique

AJACCIO (AFP) - L'une des deux adolescentes qui ont fait une tentative de suicide concertée jeudi à Ajaccio, faisait l'objet d'un suivi pédagogique récemment décidé par la Justice, en complément d'un suivi psychiatrique ancien, a-t-on appris de source judiciaire.

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- Un couac de plus -


May 28, 2007

« Censée agir `'dans l’intérêt des enfants", l’action éducative judiciaire... »


Michel Giraud

Sociologue au CNRS, membre du GRS (université Lyon-II). Ce texte est le produit d’une recherche conduite pour le compte de la mission de recherche Droit et justice au tribunal pour enfants de Lyon « Des liens et des lieux. L’action éducative judiciaire confrontée au besoin d’espace des mineurs en difficulté » (1998) et d’une étude en cours à l’université Lyon-II, « Le devenir des anciens bénéficiaires de l’ASE de l’Ain ».

Sciences Humaines N°181 - avril 2007
Le nouveau pouvoir des institutions
Le placement d’enfants, un remède pire que le mal ?
Michel Giraud

Censée agir « dans l’intérêt des enfants », l’action éducative judiciaire peut parfois contribuer à aggraver leurs difficultés. Notamment parce que les acteurs institutionnels restent aveugles aux conséquences de leur action sur la dynamique des liens familiaux.

Le mineur, en droit français de protection de l’enfance, n’est pas considéré comme un citoyen à part entière. Centre de la procédure, il n’en est pas, juridiquement, une « partie ». Et si le juge, lors des audiences, donne la parole aux enfants, il est fort rare que celle-ci soit prise en considération lorsqu’elle s’oppose aux avis des enquêteurs sociaux et responsables de l’Aide sociale à l’enfance (ASE). Ainsi, un « rapport de situation » d’une mineure de 10 ans placée depuis l’âge de 4 ans qui, contre l’avis des responsables, souhaite retourner vivre en compagnie de ses parents, mentionne qu’« il est important de lui rappeler sa place de petite fille et que les histoires des grands ne la regardent pas ». Pourtant, les effets nocifs des contradictions entre les souhaits des intéressés et de l’instance qui décide « dans l’intérêt de l’enfant » ont été fréquemment observés.

Brutalité versus « carences éducatives »

Lors de notre enquête (1), deux tiers environ des procédures concernaient des enfants supposés en situation de « carence éducative ». Dans ce cas de figure, le risque demeure hypothétique : il s’agit d’« une matière qui est plus dans une certaine appréhension des choses », selon le propos d’un juge pour enfants, que dans la matérialité des faits.
Si l’on s’intéresse à cette matière ainsi qu’au déroulement des procédures, on peut distinguer trois sous-ensembles.

• Un premier groupe se caractérise par un rapport étroit entre la prise en compte du souhait des enfants par le magistrat et l’absence de difficultés comportementales et relationnelles au cours de leur prise en charge. La majorité de ces mineurs ont subi des sévices corporels de la part de leurs parents. Certains ont souffert d’une indifférence ou d’un abandon parental précoce. Pratiquement tous souhaitent être séparés de leur famille et obtiennent satisfaction après une période plus ou moins longue. L’âge moyen à l’ouverture de la procédure est de 10 ans. L’origine sociale des familles est (relativement) diversifiée : on observe ici le plus grand nombre de catégories sociales sinon « aisées », du moins non ouvrières. L’évolution de ces jeunes est généralement favorable. Certains disent avoir réussi à reconstituer une « famille » avec « leur » famille d’accueil ou des éducateurs de foyers. « L’éducatrice du foyer est une amie maintenant. Avec son mari et sa fille, pour moi c’est une deuxième famille », témoigne ainsi une jeune fille de 21 ans placée depuis l’âge de 16 ans. Ce sont les sujets qui paraissent avoir le mieux tiré parti de l’intervention judiciaire.

• Le deuxième ensemble regroupe les plus « vieux » mineurs de l’échantillon, avec un âge moyen à l’ouverture du dossier civil de plus de 14 ans. Leur situation, souvent très compromise (scolarité, formation professionnelle), demeure pratiquement inchangée entre le début et la fin de la mesure. Les familles se distinguent par la stagnation de leur situation à un niveau souvent catastrophique, tant par la précarité de leur situation matérielle que par les comportements problématiques des enfants. Cet ensemble se caractérise également par l’indécision des rapports entre parents et enfants qui alternent fréquemment souhait de demeurer unis et désir de séparation. Le magistrat se montre également souvent versatile dans ses décisions qui, quelles qu’elles soient, paraissent incapables de modifier une situation bloquée.
La plupart de ces adolescent(e)s paraissent ne pas avoir trouvé de place en famille depuis leur plus jeune âge. Victimes d’ostracisme maternel, paternel ou fraternel, ils ou elles paraissent dans l’incapacité de se fixer, que ce soit au sein du domicile familial ou dans les multiples lieux de vie qui leur sont successivement proposés par les services sociaux. La perte de place symbolique se conjugue ici étroitement avec l’exiguïté de l’espace physique propre.

• Le dernier groupe rassemble les enfants pris en charge précocement, parfois dès la petite enfance : leur âge moyen à l’ouverture du dossier est de 9 ans. Ici, c’est la régression qui domine : régression de la situation matérielle parentale, régression scolaire, comportementale et relationnelle, délinquance postérieure à l’ouverture du dossier. Le plus souvent, les enfants sont trop jeunes pour émettre un quelconque « souhait » à l’ouverture de la procédure. Mais à partir du moment où ils peuvent s’exprimer, leurs aspirations ainsi que celles de leurs parents de demeurer unis sont, à l’inverse, particulièrement affirmées et demeurent généralement stables au fil du temps. La position du magistrat demeure également immuable : dans la plupart des cas, il s’oppose à ce souhait et décide le placement des enfants en foyer ou en famille d’accueil. C’est ainsi que se développent ici les plus virulents antagonismes entre le magistrat, les responsables de la mise en œuvre des mesures ordonnées, les parents et les enfants.

Doute et certitude, réussite et échec


Lors d’une intervention du juge pour carence éducative, les parents eux-mêmes sont parfois à l’origine du « signalement ». Fatigués, malades de leur misère et de leurs conflits, ils sont contraints de demander de l’aide à un service spécialisé : ils ne sont pas en mesure de prendre en charge momentanément leurs enfants, et dans l’incapacité matérielle et relationnelle de financer une aide privée ou de se faire aider par des proches.
La pauvreté joue ainsi le rôle de cheval de Troie, mais elle s’estompe généralement très rapidement en tant que critère explicatif des difficultés des enfants. Seuls les « dysfonctionnements » familiaux demeurent, soigneusement dé­crits, au moyen d’un vocabulaire à connotation psychopathologique. Le juge perçoit les familles à travers le prisme de récits qui insistent sur le caractère « douteux » du milieu familial. Si rien n’y est inventé, tout s’y trouve façonné de manière à accentuer les traits les plus suspects. Les familles ne sont pas tant confrontées à des reproches sur leurs actes qu’aux interprétations de la répercussion sur leurs enfants de leur manière de vivre. Et les rapports de forces sont inégaux entre les parents et les enfants dont les arguments sont aisément contredits par les experts éducatifs qui peuvent se prévaloir de l’autorité de leur compétence.
La plupart de ces familles faibles se distinguent par des attaches parentales robustes. Sans cesse les enfants insistent pour être réunis en famille. Et sans cesse, leurs souhaits sont contrariés. Ils pourront montrer l’aspect le plus « ca­ren­cé », leur comportement, leur mode relationnel auront beau être, à l’évidence, pires qu’au début de leur prise en charge, ils n’en seront pas moins généralement retenus par une institution qui ne peut voir en son action quelque raison de cette déshérence, argument nouveau à l’appui de l’éloignement : comment des familles si « difficiles » pourraient-elles désormais prendre en charge des enfants qui le sont eux-mêmes devenus à ce point ? En toute bonne foi, l’on pensera agir pour leur bien en les gardant par-devers soi.
Des familles douteuses à la parole suspecte de leurs membres, le pas est ensuite aisément franchi. Parents et enfants sont englobés dans un réseau de perception et d’interprétation qui tend à rendre leurs propos inauthentiques, notamment lorsqu’ils persistent à exprimer leur désir de vie commune. Ils sont censés ignorer « ce qui est bon pour eux ». Or, la doctrine éducative privilégie le maintien des liens entre enfants et parents. Les agents éducatifs et le juge se trouvent alors confrontés au paradoxe du « lien distancié ». Pour effacer la relation par contact direct permanent, considérée comme un risque de danger pour l’enfant, sont instaurés des rapports ponctuels étroitement surveillés selon des rythmes régis par des calendriers rigoureux. Une telle manipulation contribue souvent à distordre le lien. Bien loin d’apaiser les tensions préexistantes, elle peut, à l’inverse, les exacerber. Cette forme de séparation contrainte et sévèrement contrôlée des enfants semble leur interdire toute quiétude. L’essentiel de leur énergie est désormais consacré à ce qui peut être considéré comme un travail psychosocial (2) : les enfants tentent de rejoindre leurs parents, par exemple en fuguant. Un directeur de foyer écrit ainsi au juge : « Ça fait plusieurs fugues chez sa maman. Il n’a pas réintégré le foyer et il est depuis un mois déclaré en fugue. Nous avons tenté par deux fois de le récupérer au domicile de sa mère, chose impossible ; les portes restent closes, le téléphone ne répond pas. » D’autres font tout pour se faire expulser : « Je cherche à me faire renvoyer du foyer quand je passe à l’acte », affirme lors d’une audience un adolescent de 14 ans placé en foyer depuis l’âge de 5 ans. Psychiquement, on peut voir régresser les capacités scolaires, se développer des modes relationnels violents ou à la limite de l’autisme. Eloigné contre son gré, l’enfant se métamorphose en être de besoin de lien et de lieu, en même temps que se pervertissent ses rapports familiaux. Les rapports de comportement s’emplissent alors de termes révélant l’inquiétude des responsables éducatifs et la « souffran­ce » de l’enfant. Comment résoudre un tel problème, dès lors qu’aucun lien et aucun lieu ne semble apte à « contenir » un être devenu si étran­ge, incompréhensible et dangereux pour lui-même et pour autrui ? La psychothérapie est alors mise en œuvre comme ultime ressource, pour tenter d’explorer et de « guérir » son psychisme altéré : « Nous sommes très inquiets pour V. qui se met en danger en permanence. Nous pensons qu’il a besoin d’être suivi sur le plan psycho­logique » (rapport d’évolution d’un mineur de 13 ans). Pourtant, tout se passe comme si ces troubles et les soins concomitants étaient davantage dus aux effets sur l’enfant d’une séparation contrainte que des carences éducatives et des conflits parentaux initiaux. Les enfants ainsi pressés de se faire « soigner » sont d’ailleurs quasi unanimes à exprimer leur refus de ces soins.

Des acteurs parfois totalement déboussolés

C’est dans le groupe constitué des plus « vieux » mineurs (qui ont souvent un lourd passé d’enfants « délinquants ») que le rythme de la procédure est le plus frénétique, les inflexions des décisions les plus nombreuses, les revirements les plus inattendus. Confronté à des parents désemparés et indécis vis-à-vis d’adolescents « incontrôlables » qui ont parfois été incarcérés avant sa saisine civile, le magistrat semble fréquemment lui-même déconcerté. Une ordonnance de placement peut être abrogée quelques jours après sa mise en œuvre. Aucun des acteurs, parents, enfants, éducateurs, magistrats, ne semble maîtriser une dynamique chaotique. Tout est tenté. Des formes « éducatives » étranges, atypiques, sont parfois entreprises par les parents avec l’aval du magistrat et des éducateurs pour tenter d’insérer ces ininsérables, caser ces incasables qui, par la persistance de leurs débordements, semblent la proie du démon. Dans un tel cas de figure, la parole des uns et des autres comme les décisions du juge tendent à perdre leur sens, non pas en termes de signification, mais de direction, d’orientation.
Ces résultats permettent de mieux comprendre l’évolution différentielle des enfants, leurs modes d’être à autrui, leurs manières de s’approprier ou non les espaces de vie selon qu’ils leur apparaissent en harmonie ou en discordance de leurs attaches socioaffectives. L’enquête met en évidence l’importance de la robustesse ou de la fragilité des liens filiaux, de l’interprétation de leur légitimité ou illégitimité par l’administration et les magistrats, dans le devenir des enfants placés. Enfin, en révélant les besoins fondamentaux qui orientent le devenir des enfants, elle constitue un élément de réponse à la question de leur « insertion sociale » et de leur équilibre psychique.

NOTES

(1) Combinant l’exploitation d’un corpus documentaire de procédures d’assistance éducative exécutées entre 1980 et 1998, et l’analyse d’entretiens réalisés avec d’anciens enfants placés et des professionnels de la protection judiciaire (magistrats, éducateurs professionnels…).
(2) Voir M. Giraud, « Le travail psychosocial des enfants placés », Déviance et société, vol. XXIX, n° 4, 2005.


- Un article à expédier au juge pour enfant de Nanterre -

« C'est du présent », explique l'avocate


WELLINGTON, Nouvelle-Zélande (AP) - Des scientifiques néo-zélandais élèvent une lignée de vaches dont le lait est pauvre en graisse, après la découverte par hasard d'une mutation génétique survenue spontanément chez un animal.

CARACAS, Venezuela (AP), extrait - La police vénézuélienne a réprimé à l'aide de canons à eau et de gaz lacrymogènes une manifestation de plusieurs milliers de personnes qui protestaient dimanche contre le décision du président Hugo Chavez de ne pas renouveler la licence de la chaîne de télévision privée RCTV (Radio Caracas Television), proche de l'opposition et très regardée dans le pays.

Les manifestants trempés ont été dispersés par le flot d'eau qui a envahi la rue, mais ils se sont ensuite rassemblés pour chanter l'hymne national face à une colonne de policiers anti-émeutes et de troupes de la Garde nationale postés devant la commission nationale de télécommunications.

Radio Caracas Television, la seule chaîne d'opposition qui émet sur tout le territoire vénézuélien, a cessé d'exister dimanche à minuit suite au refus du président Hugo Chavez de renouveler sa license.

AP - Avez-vous jamais appartenu au Klan ou à l'Association nationale pour l'avancement des gens de couleur? Assistez-vous à la messe avec des gens d'autres races? Quarante-trois ans après le meurtre de deux jeunes Noirs dans le Mississippi, la sélection du jury au procès de l'assassin présumé fait resurgir un passé toujours douloureux aux Etats-Unis.

La sélection du jury et des remplaçants parmi quelque 300 personnes commencera mercredi et pourrait durer jusqu'à quatre jours au tribunal fédéral de Jackson. Les 12 jurés devront se prononcer sur la responsabilité d'un membre présumé de l'organisation raciste violente du Ku Klux Klan, James Ford Seale, 71 ans, dans la mort de Henry Hezekiah Dee et Charles Eddie Moore, 19 ans, enlevés, battus et jetés encore vivants dans le fleuve le 2 mai 1964, dans le sud-ouest du Mississippi. L'accusé plaide non coupable.

Le Sud s'est habitué ces dernières années à voir des avocats interroger des jurés potentiels sur les questions raciales et replonger ainsi dans la lutte pour les droits civiques, mais l'exercice continue de faire débat.

Pour Rita Schwerner Bender, veuve du militant Michael Schwerner, dont l'assassinat en 1964 avec ses camarades James Chaney et Andrew Goodman a inspiré le film "Mississippi Burning" (1988), il s'agit de crever l'abcès. "D'un côté, on peut trouver que c'est du passé, parce que cela s'est produit il y a tellement longtemps, de l'autre côté, le simple fait qu'il n'y ait jamais eu de reconnaissance jusqu'à maintenant montre que ce n'est pas de la vieille histoire. C'est du présent", explique l'avocate.

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- L'accusé plaide non coupable -

« Le tribunal va finir par ne délivrer que du ferme ! »





Le tee-shirt blanc du manifestant était-il noir? Anthony Lavielle, filmé lors d'un rassemblement anti-Sarkozy, conteste.
Libé, le 28 mai

Ce soir-là, il portait une veste noire. «Zippée, explique bien l'avocat, et fermée jusqu'en haut du col qui lui remontait sous le menton». C'était la nuit du 6 mai, celle du second tour de la présidentielle, et Anthony Lavielle, 20 ans, participe aux manifestations spontanées. Ils sont 2 000 devant la mairie, à Bordeaux. Il est là quand les heurts s'engagent avec les forces de l'ordre. «A l'écart», soutient-il. Il est encore là quand commence la vague d'interpellations. Et il n'y coupe pas. La sienne sera même filmée par les caméras de France 3.

Déféré en comparution immédiate comme une quinzaine d'autres jeunes, Anthony doit être jugé le 7 juin pour coups et blessures. Sauf que voilà, tous les procès-verbaux l'indiquent : les forces de police ont reconnu Anthony à son «haut blanc». «Il y a manifestement erreur sur la personne», conclut l'avocat du jeune homme, Gérard Boulanger. Et pour le prouver, il a besoin du reportage de France 3. Celui-là même où Anthony apparaît entouré de policiers et vêtu de sa fameuse veste noire. Problème : les responsables du bureau Aquitaine refusent obstinément de produire le document. Charte de la propriété intellectuelle à l'appui, ils maintiennent que le reportage ne peut être dupliqué que dans un cadre exclusivement «privé», et «en aucun cas pour servir à des fins judiciaires».

Assignée jeudi en référé pour une procédure d'urgence, la chaîne a obtenu gain de cause du tribunal, qui a rejeté la demande de l'avocat, se déclarant «incompétent». C'est donc sans la cassette qu'Anthony comparaîtra devant le tribunal correctionnel. «Pour le parquet, il n'est pas légitime d'établir la vérité, en déduit Me Boulanger. Il s'agit à tout prix de ne pas permettre la contradiction avec ce qu'avance la police.»

Pourtant, l'avocat reconnaît aussi que s'il est «un indice très fort», le reportage ne constitue pas «une preuve absolue». Car sous sa veste noire Anthony portait bien un tee-shirt blanc. Les policiers l'ont-ils effectivement reconnu, ou l'ont-ils décrit tel qu'il dormait sur sa couchette de garde à vue, son blouson posé à ses pieds, comme veut le croire Anthony ? Les juges trancheront le 7 juin.


- Le Canard n°4517 -

Un bébé oublié par sa maman mort de déshydratation


A Cry for Help ?
cbc.ca

This week, a woman in Prince Albert, Saskatchewan, gave birth in a Walmart washroom - and left her baby in the toilet. This is the second case of a newborn baby being abandoned in Saskatchewan in four months. Are mothers who do this criminals or in a mental health crisis ? We talk to a psychiatrist who specializes in women's health to discuss this disturbing phenomenon, and a children's rights activist who says these women should be held responsible for their actions.


Abandoned baby’s rights denied: advocate
The Prince Albert Daily Herald
PAHerald, 27/05/07

The head of a national children’s advocacy group emphasized the importance of properly identifying the baby boy abandoned at Wal-Mart Monday.

Grant Wilson, president of the Canadian Children’s Rights Council, said as the boy grows, he will want to know who he is and where he comes from.

This means establishing who both the mother and father are, according to Wilson.

Knowing the father’s identity would also give him a chance to play an active role in the child’s life if he so chooses.
Properly identifying people at birth is also important in establishing medical records, according to Wilson, as genetics can play a role in a person’s predisposition to disease.

Though the mother of the boy came forward to police Friday, Wilson criticized police and the government for not using enough resources to find her quickly.

He also chastised media for labeling the mother as a woman, when she could have been a teenager.

Wilson said this may have hindered the process of finding her, because people may have been looking for the wrong person.



Bertrand Cantat demandera sa libération conditionnelle en août
LEMONDE.FR avec AFP | 24.05.07

Le chanteur Bertrand Cantat, condamné à huit ans de prison en Lituanie pour avoir provoqué la mort de sa compagne Marie Trintignant en juillet 2003, devrait déposer, début août, une demande de libération conditionnelle, à laquelle il aura droit après avoir purgé la moitié de sa peine, a indiqué, jeudi 24 mai, son avocat Me Olivier Metzner.

Un bébé oublié par sa maman mort de déshydratation
Mise en ligne le 25-5-2007, RTL.be

C'est le pire des cauchemars pour une mère. Son bébé de cinq mois, oublié dans sa voiture, a été retrouvé mort jeudi à Hal. La cause du décès a été provoquée par une déshydratation et par la chaleur, selon les résultats de l'autopsie pratiquée ce vendredi, a indiqué le parquet de Bruxelles.

La mère, âgée de 30 ans, avait conduit ses deux enfants aînés à l'école jeudi matin. Elle a ensuite rejoint directement son lieu de travail à Hal, oubliant de déposer son garçon de 5 mois chez sa gardienne.

A 16 heures, la femme a quitté son travail et s'est rendue chez la gardienne pour y récupérer son bébé qu'elle pensait avoir déposé en matinée. L'enfant a été retrouvé sans vie dans son siège placé à l'arrière du véhicule.

La mère du jeune garçon n'a pas été inculpée. Un dossier a été ouvert pour abstention coupable. Des vérifications techniques sont encore en cours, a précisé le parquet.

Contacté par nos soins, Patrick De Neuter, psychologue à la clinique de l'UCL, explique que ce n'est pas "un acte isolé". Ce n'est pas la première fois qu'une mère oublie son enfant de manière volontaire ou involontaire. "Il s'agit d'un exemple supplémentaire de la relation ambivalente et complexe qui existe entre une mère et son enfant." Une ambivalence amour-haine qui peut se traduire par un "oubli involontaire". A l'heure actuelle, le psychologue ne peut faire qu'une considération générale par rapport à ce triste drame, en attendant d'obtenir plus de détails sur ce qu'il s'est réellement passé.


- Le psychologue ne peut faire qu'une considération générale -

May 27, 2007

Gay Pride : une action satanique pour le maire de Moscou


Sur La Croix, 26/05/2007 13:00
MOSCOU, 26 mai 2007 (AFP) - Rassemblement à Moscou de 500 ultra-orthodoxes russes contre les "sodomites"

Plus de 500 ultra-orthodoxes et nationalistes russes se sont rassemblés samedi dans le centre de Moscou pour clamer leur attachement à une Russie "orthodoxe et slave", "lavée" de "sodomites russes et étrangers", à la veille d'une Gay Pride à Moscou.


Réunis à l'appel du parti nationaliste "Union populaire", les manifestants, un mélange hétéroclite de babouchkas brandissant des icônes et de jeunes militants de groupuscules d'extrême-droite, lançaient des slogans tels que "Sodome ne passera pas", "La Russie sans les pédés" ou "Le pouvoir aux Russes".

"Nous sommes un grand pays, mais des millions d'orphelins dorment dans les caves. Il faut que le peuple russe se relève. Nous avons battu les Nazis, mais une nouvelle menace, plus insidieuse, nous guette", a déclaré à la tribune un des orateurs de l'Union populaire.

"Nous ne voulons pas que nos filles copulent avec les sodomites, que nos fils et nos frères meurent de la drogue, qu'ils meurent de l'euthanasie. Nous, les patriotes orthodoxes, nous devons réagir", a ajouté l'orateur.


Les manifestants portaient des drapeaux et des étendards représentant la figure du Christ et des saints orthodoxes.

Des jeunes aux cheveux courts, habillés en tenue de camouflage et godillots militaires au pied, écoutent d'un air distrait. L'un d'entre eux porte un t-shirt clamant "Nous devons assurer l'existence de notre peuple et le futur de nos enfants blancs".

"Je demande au président Poutine et à Nikolaï Patrouchev (le directeur du FSB, l'ex-KGB) de défendre nos enfants contre les sectes", dit Tatiana, une Russe munie d'une pancarte "Elevons nos enfants nous-mêmes sans les professeurs américains".

"L'Occident soutient les sodomites qui veulent organiser demain leur Gay Pride. Nous refusons que ces régiments de sodomites américains marchent dans Moscou", dit un homme qui refuse d'être nommé.

La communauté homosexuelle organise dimanche une Gay Pride, malgré l'interdiction de la mairie et les risques de violences avec les militants d'extrême-droite.

En mai 2006, des dizaines de ces militants avaient été interpellés alors qu'ils agressaient et battaient les homosexuels et des députés européens venus en signe de soutien.




Des Ultra-orthodoxes manifestent contre la Gay pride • AFP


Gay Pride : une action satanique pour le maire de Moscou
http://www.topchretien.com, le23 février 2007

Le maire de Moscou Iouri Loujkov a déclaré lundi qu'il n'autoriserait pas la tenue d'une Gay Pride dans la capitale russe.

"L'année dernière, une pression sans précédent avait été exercée sur Moscou pour qu'une parade homosexuelle y soit organisée. Cette parade ne peut être considérée autrement que comme une action satanique. Nous ne l'avions pas admise et nous ne l'admettrons jamais", a-t-il indiqué dans son discours prononcé au Palais national du Kremlin au 15e forum orthodoxe international.

Le maire a remercié le patriarche de Moscou et de toutes les Russies Alexis II pour son soutien apporté dans cette situation complexe, alors que les autorités de Moscou faisaient l'objet d'une forte pression, surtout de la part de l'Occident.

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- Une crise de la religion en Occident -

Une opinion comme une autre, celle de Rachida Dati

PARIS (Reuters) - Rachida Dati a insisté dimanche sur le caractère protecteur plutôt que répressif de la justice, tout en confirmant que le gouvernement souhaitait l'adoption rapide de textes de loi sur la délinquance des mineurs et les "peines plancher".

"On réduit souvent la justice à ce qui est répressif ou pénal, mais la justice c'est celle qui protège, c'est celle qui aussi régit les bonnes moeurs et qui permet de vivre tous ensemble dans le respect les uns des autres", a déclaré le nouveau Garde des sceaux sur Canal+.

Rachida Dati a fait remarquer que la justice prononçait chaque année un million de décisions au pénal, mais plus du double de décisions au civil.


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- Plus de deux millions de décisions au civil -

Sarkozy et Royal redescendent dans l'arène électorale

PARIS (AP) - Ils sont de retour dans l'arène électorale. Trois semaines après leur duel de la présidentielle, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal se lancent cette semaine dans la bataille des élections législatives.

Le président et son adversaire socialiste tiendront tous les deux un meeting mardi soir, au Havre pour M. Sarkozy, à Paris pour Mme Royal.
Leur objectif commun: mobiliser leurs électeurs des 22 avril et 6 mai.

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- A bon entendeur... Mardi soir,au Zénith de Paris -

« Elle n’a pas tenu ses promesses », a regretté le Proc'


PARIS (AFP) - La ministre de la Justice, Rachida Dati, a confirmé dimanche que les deux projets de loi promis par Nicolas Sarkozy pour punir sévèrement les délinquants multirécidivistes seront présentés au Parlement cet été.

"C'est un engagement du président de la République (...) Ca sera évoqué lors de la session extraordinaire de cet été", a déclaré Mme Dati sur Canal+.

Elle faisait allusion à deux textes contre la multirécidive, promis par le candidat Sarkozy avant son élection à la présidence: la création de peines plancher pour les majeurs et la suppression de l'excuse de minorité pour les jeunes de 16 à 18 ans.

ALBI (AFP) - Une fillette de 6 ans a été enlevée à sa mère samedi au commissariat d'Albi, pour être remise à son père, un Français vivant à Montréal, sur réquisition du procureur de la République d'Albi (Tarn) dans le cadre d'une procédure judiciaire engagée au Canada.

Katia Sanchez, la mère de l'enfant, qui aura 7 ans dans quelques jours, a indiqué à l'AFP qu'elle avait été convoquée, pour une "simple audition administrative", au commissariat, où on lui a "retiré de force son enfant pour le remettre à son père qui ne s'en occupait plus depuis plusieurs mois".

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- Une affaire en cassation -


A Monsieur le Président de la République


Ce 25 mai 2007 j'ai rencontré un certain nombre de difficultés, même si le bilan de la journée s'est avéré plutôt positif. En effet, j'ai pu discuter avec des journalistes dans le cadre de la journée internationale des enfants disparus. J'ai cependant bien perçu qu'une présence devant le Sénat ou qu'un sit-in place Vendôme pose problème, que les abords de l'Elysée sont extrèmement bien surveillés et, qu'à Nanterre, le TGI lui même en est à appliquer un plan vigipirate renforcé.

Lettre ouverte - au format PDF avec une pièce jointe

Monsieur le Président de la République,

Je vous informe qu'au cours des prochains temps, je déploierais une banderole dans Paris et sa région sur laquelle sera inscrit : « Justine, 14 ans, otage de Nanterre ».

Certains magistrats, notables et travailleurs sociaux semblent être au dessus de toute loi et morale. Mais le simple citoyen jouirait encore de la liberté d'expression ainsi que du droit de manifester.

Je vous prie de croire...

« Quand un enfant disparaît, c'est tout un monde qui s'écroule »
Campagne `'SOS enfants disparus'', le 25 mai 2007


Code pénal, article 431-1
De source legifrance,
le service public de l'accès au droit

Ordonnance nº 2000-916 du 19 septembre 2000 art. 3 Journal Officiel du 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002

«   Le fait d'entraver, d'une manière concertée et à l'aide de menaces, l'exercice de la liberté d'expression, du travail, d'association, de réunion ou de manifestation est puni d'un an d'emprisonnement et de 15000 euros d'amende. »

«   Le fait d'entraver, d'une manière concertée et à l'aide de coups, violences, voies de fait, destructions ou dégradations au sens du présent code, l'exercice d'une des libertés visées à l'alinéa précédent est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende. »


« Sont libérés de tout devoir de fidélité, de toute dépendance, ceux dont le seigneur est manifestement tombé dans l'hérésie. » Du manuel des inquisiteurs, questions afférentes, Albin Michel, octobre 2002, p. 294.


- « Justine, 14 ans, otage de Nanterre » -


May 26, 2007

Alvaro Uribe veut libérer des rebelles des FARC


BORMES-LES-MIMOSAS (AFP) - Le président Nicolas Sarkozy s'est offert trois quarts d'heure de jogging samedi matin sur le chemin de Cabasson, à côté du fort de Brégançon (Var), entouré de son service de sécurité habituel, a constaté un correspondant de l'AFP.

(...) Arrivé en famille peu après 23H00 vendredi dans la résidence officielle du chef de l'Etat, le président Nicolas Sarkozy a annoncé qu'il regagnera la capitale dimanche après-midi entre 15h30 et 16H00.

Alvaro Uribe veut libérer des rebelles des FARC
Le Monde, le 26 mai, extrait

Le président Alvaro Uribe a confirmé, vendredi 25 mai, son intention de libérer unilatéralement des guérilleros des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie). Il a fixé la date du 7 juin, en invoquant une "raison d'Etat" qu'il n'a pas voulu dévoiler. "Je dois avoir libéré des FARC, tous ou en partie. Si ce n'est pas possible, je les transférerai ailleurs que dans une prison", a déclaré M. Uribe dans un discours radiodiffusé. Dans l'après-midi, le président colombien s'est entretenu avec le président français, Nicolas Sarkozy, qui, a-t-il précisé, "suit de très près cette affaire".

BOGOTA (AFP) - Le président colombien Alvaro Uribe a annoncé avoir examiné avec son homologue français Nicolas Sarkozy "les détails" sur la sortie de prison d'un groupe de guérilleros des FARC, vendredi soir lors d'une interview sur la chaîne de télévision privée RCN.

WASHINGTON (AFP) - Près de 61% des étudiants trichent aux examens et bien peu (16,5%) ont des remords, selon une étude américaine réalisée auprès de 30.000 étudiants.

"Curieusement, nous avons découvert que les tricheurs réussissent et que ceux qui réussissent trichent souvent", a affirmé Ricky Van Veen, éditeur en chef du site CollegeHumor.com qui a mené cette étude.

Les garçons trichent plus souvent que les filles: 64,8% contre 42%. Et ceux qui se disent religieux trichent encore plus (65,4%) que ceux qui ne le sont pas (58,3%).

Les vieilles techniques sont les meilleures: regarder par-dessus l'épaule de son voisin (14,5%) ou récupérer le test auprès d'un étudiant qui vient de le passer (9,2%). Certains utilisent des ruses plus sophistiquées et stockent les réponses sur une calculatrice (11,1%).

Près de la moitié des étudiants (45,9%) acceptent d'aider tacitement l'autre à tricher. Plus des trois-quarts (77,4%) ne demandent rien en échange mais 3,9% demandent de l'argent et pas moins de 12,2% se font payer en nature, au lit.


- Plus d'un étudiant américain sur deux triche aux examens -


May 25, 2007

La journée internationale des enfants disparus




Les jardins du palais du Luxembourg


Il y avait une conférence de presse aux Salons de Boffrand dans le cadre de la journée internationale des enfants disparus. J'ai eu l'opportunité de discuter avec des journalistes. Du dossier de presse : « La disparition d'un enfant (fugue, enlèvement parental, disparition accidentelle ou criminelle) est toujours un moment de grand désarroi pour les parents. »

Un petit clip devrait être bientôt disponible sur Internet  « quand un enfant disparait, c'est tout un monde qui s'écroule ».

Ce clip de « SOS enfants disparus » et le sujet, des disparitions d'enfants ont été le thème d'un dossier du 20h de France 2 du 25 mai, après les informations consacrées aux récentes tentatives de suicides de trois adolescentes.

« Deux adolescentes, collégiennes à Ajaccio, ont tenté de se suicider (...) tous les parents du collège ont été alertés, une troisième adolescente aurait pu présenter un comportement silimilaire. C'est aujourd'hui la journée mondiale des enfants disparus, fugues enlèvement par un des deux parents, disparition inquiétante, les cas sont de plus en plus nombreux. (...) Chaque année en France, 1500 adolescents se suicident. Si les filles sont plus nombreuses à faire des tentatives, la mortalité est plus importante chez les garçons (...) Dominique Versini, la Défenseure des Enfants, a annoncé qu'elle consacrerait son prochain rapport à la souffrance psychique des adolescents. (...) La France compte une dizaine, seulement, de maison des adolescents. C'est aujourd'hui la journée internationale des enfants disparus et pour alerter parents, amis, un film de sensibilisation a été tourné par SOS enfants disparus (...) Et parmis, en effet, ces disparitions il y a ceux qui sont enlevés par un des deux parents. C'est le cas de Nathalie, après son divorce elle avait la garde de ses quatre enfants âgés de 8 à 17 ans. Et puis un jour, le père, sujet britanique, est venu les chercher pour un week-end, c'était en juillet 2005, ils ne sont jamais revenus » :






Un message de solidarité et d’espoir aux parents d’enfants disparus ou enlevés, une réponse aux sollicitations des familles en prévention des risques de fugue ou d’enlèvement parental :




Sur Internet : http://www.sosenfantsdisparus.fr/

Plus tard, place Vendôme, une personne de l'accueil m'expliquait qu'un sit-in n'avait aucun sens car le nouveau Ministre n'aurait pas encore composé son cabinet. J'y retournerais certainement la semaine prochaine, cette personne devrait avoir informé la Ministre que je souhaiterai la rencontrer pour discuter du dossier de Justine.

Il semblerait que le message de l'USM a été bien reçu au ministère - « Nous avons besoin d'une ministre gestionnaire », voir au 21 mai - car, en effet, les nombreux drapeaux neufs qui ornaient sa facade ce 16 mai ont été retirés :



Le ministère de la Justice


J'ai pu constater que les alentours de l'Elysée sont inaccessibles avec une grande pancarte à la main, ces lieux pourraient même être dangereux pour un manifestant. J'ai renoncé à faire un sit-in dans ce secteur hautement surveillé et encadré. Une prochaine fois peut-être, après en avoir averti la Présidence.



Le palais de l'Elysée




Le Conseil d'Etat


La place des droits de l'Homme, à Nanterre, avec, en arrière plan, le tribunal de commerce :



Le TGI est à quelques pas de cette place


« Des chefs d'entreprise qui jugent des chefs d'entreprise, cette pratique est courante, elle se fait dans l'enceinte des tribunaux de commerce. (...) une institution parfois critiquée, mieux encadrée aujourd'hui (...) des réformes tardives qui devraient faire taire les critiques », France 2, 20h, voir au 10 février 2007.

PARIS (AFP) - A l'occasion de la journée des enfants disparus, policiers, magistrats et associations ont insisté vendredi sur la nécessaire coopération entre Etats pour régler notamment les enlèvements commis par des parents, tout en déplorant un manque de moyens.

Selon des chiffres de l'Office central chargé de la répression des violences aux personnes (OCRVP), rendus publics au cours d'une conférence de presse à Paris, 43.245 fugues de mineurs ont été recensées en 2006 en France, dont 23.234 filles, en hausse de 7% par rapport à 2005.

La grande majorité des fugueurs sont retrouvés (42.366). Au 1er janvier 2007, il y avait selon le directeur de l'OCRVP, Frédéric Malon, 65 mineurs disparus, parfois depuis de nombreuses années, "susceptibles d'avoir été victimes de crime ou délit".

Parmi eux on relevait, en France, en 2006, 380 enfants enlevés par un père ou une mère. Selon François Thomas, du Bureau de l'entraide internationale au ministère de la Justice, 280 mineurs ont été conduits dans un autre Etat en 2006.

Ce magistrat a insisté sur "la coopération entre Etats pour lutter contre ces déplacements illicites" dans un "contexte de mobilité accrue de la cellule familiale". "Il y a une internationalisation du contentieux familial" au sein notamment des couples binationaux, a renchéri Mahrez Abassi, magistrat détaché au ministère des Affaires étrangères.

Les textes internationaux, comme la Convention de la Haye de 1980 qui lie la France à 61 autres Etats, "ont permis de régler plus de 90% des situations" avec le plus souvent un retour de l'enfant auprès du parent qui en a la garde, a insisté François Thomas.

Il reste les Etats avec lesquels n'existe aucune convention. Le parent parti avec l'enfant refuse généralement de délivrer une autorisation de sortie et le pays où il réside ne reconnaît pas les jugements prononcés en France et demandant le retour de l'enfant. C'est le cas notamment de la Russie.

Le quai d'Orsay "pousse les pays à adhérer aux conventions", comme l'Ukraine qui vient de signer la Convention de la Haye, a souligné Mahrez Abassi. Quand ce n'est pas possible, "ne restent alors que les relations diplomatiques".

Les associations insistent aussi sur une meilleure coopération entre les services français. Alain Boulay, président d'Aide aux parents d'enfants victimes (Apev), évoque le cas d'une jeune majeure signalée disparue dans les fichiers du ministère de l'Intérieur mais recensée comme résidente au Canada par l'ambassade de France.

Autre sujet de préoccupation : le financement. Les procédures (voyages, frais d'avocat) coûtent en moyenne 75.000 euros, selon le Collectif de solidarité aux mères d'enfants enlevés. Le ministère des Affaires étrangères "n'a pas de fonds propres" pour prendre sa part de ces dépenses, a regretté Mahrez Abassi.

Les associations se sont alarmées aussi du financement du futur numéro unique européen (le 116.000) qui doit permettre de signaler les disparitions d'enfants dans toute l'UE. La France veut le financer "à moyens constants", s'est inquiété Arnauld Gruselle, de la Fondation pour l'enfance.

En comparaison avec les "moyens importants" du "centre national des enfants disparus" dont se sont dotés les Etats-Unis, "nous en Europe, on est à l'ère du bricolage", a déploré Eric Mouzin, le père de la petite Estelle (disparue en 2003), à l'occasion d'un lâcher de ballons organisé vendredi après-midi à Paris au pied de la Tour Eiffel pour ne pas oublier les enfants disparus.


PARIS (AFP) - La cinquième Journée des enfants disparus est organisée vendredi en France, marquée par plusieurs manifestations pour sensibiliser le public au sort des quelque 40.000 enfants disparaissant chaque année dans le pays, dont la plupart sont retrouvés dans les huit jours.

A l'occasion de cette journée, des associations de parents ont fait part vendredi de leur impatience à propos de la mise en place et du financement du numéro unique européen sur les disparitions d'enfants.

La Commission européenne a annoncé en février la création d'un numéro téléphonique unique et gratuit, le 116.000, qui doit permettre à partir de cet été de signaler les disparitions d'enfants dans toute l'Union européenne. "Il a été annoncé mais pas mis en place car cela bloque au niveau des Etats chargés de le financer", a expliqué au cours d'une conférence de presse à Paris Arnauld Gruselle, directeur de la Fondation pour l'enfance.

M. Gruselle a expliqué que le gouvernement français attendait des associations, qui gèrent notamment le numéro national "SOS enfants disparus" (0800.012.014), qu'elles mettent en place le numéro européen "à moyens constants".

Or, le dispositif français actuel reçoit chaque année 175.000 euros de l'Etat. A titre de comparaison, son équivalent en Belgique est doté de 4 millions d'euros, a précisé Alain Boulay, président de l'Association des parents d'enfants victimes (Apev), qui s'est interrogé: "la France a-t-elle les moyens de sa politique ?"


Selon des chiffres fournis vendredi par le directeur de l'Office central chargé de la répression des violences aux personnes (OCRVP), Frédéric Malon, 43.245 fugues de mineurs ont été recensées en 2006, dont 23.234 filles, en hausse de 7% par rapport à 2005.

La grande majorité des fugueurs sont retrouvés : 42.366 ont ainsi été découverts sains et saufs, dont certains disparus les années précédentes, a précisé le policier. M. Malon a indiqué qu'au 1er janvier 2007, il restait 65 mineurs disparus, parfois depuis de nombreuses années, "susceptibles d'avoir été victimes de crime ou délit".

Autre catégorie, sur laquelle ont insisté les associations : les enfants enlevés par l'un de leurs parents
, 380 en 2006 contre 392 l'année précédente. Selon François Thomas, du Bureau de l'entraide internationale au ministère de la Justice, 280 mineurs ont été conduit dans un autre Etat en 2006. Ce magistrat a insisté sur "la coopération entre Etats pour lutter contre ces déplacements illicites".

En souvenir d'Etan Patz, un petit garçon de 6 ans enlevé à New York le 25 mai 1979 et jamais retrouvé, la journée du 25 mai a été proclamée en 1983 Journée internationale des enfants disparus. En 2003, la Fondation pour l'enfance et plusieurs associations ont lancé la première Journée des enfants disparus en France.

"L'objectif de cette journée est de mobiliser le grand public sur la problématique des disparitions d'enfants" et "d'adresser un message de solidarité et d'espoir aux parents", expliquent dans un communiqué certains des organisateurs, la Fondation pour l'enfance, le dispositif d'écoute SOS enfants disparus (0810.012.014) et l'Institut national d'aide aux victimes et de médiation (Inavem).

Pour cette cinquième édition, un clip est diffusé jusqu'à vendredi à la télévision pour sensibiliser le public. L'association Aide aux parents d'enfants victimes (Apev) lance une campagne d'affichage pour la recherche de douze jeunes disparus.

Un rassemblement doit être organisé vendredi après-midi à Paris sur le Champ de Mars (place Jacques-Rueff) où un lâcher de ballons aura lieu à 16H00. Des marches silencieuses et rassemblements auront lieu en Bretagne, à Brest, Saint-Brieuc et Rennes. Dans le Lot-et-Garonne, des informations sur la prévention des disparitions seront données aux élèves du département.


- 0810 012 014, un numéro que je vais certainement tester -