May 20, 2007

« La première de nos priorités, c'est de gagner la bataille des élections législatives »


PARIS (AFP), extrait - "La première de nos priorités, c'est de gagner la bataille des élections législatives, parce que si nous n'avons pas de majorité à l'Assemblée nationale, nous ne pourrons rien faire des engagements que le président de la République a pris", avait souligné vendredi le Premier ministre, candidat dans la Sarthe.

PARIS (AFP) - Les socialistes sont montés au créneau ce week-end pour dénoncer les "manoeuvres" de Nicolas Sarkozy visant à "déstabiliser" l'opposition avant les législatives de juin en nommant des ministres d'"ouverture".

Les principaux responsables du parti ont estimé que l'inclusion dans le gouvernement de personnalités de gauche telles Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, ne visait qu'à obtenir aux législatives une majorité "aussi large que possible".

Le premier secrétaire François Hollande y a vu "une volonté de jeter la confusion", en faisant croire qu'il n'y avait "plus de différence entre la gauche et la droite". Il s'agit de "déstabiliser" afin de "capter tous les pouvoirs", a-t-il estimé, parlant de "communication à des fins purement électorales".

"Il est bien mauvais perdant, Monsieur Hollande", a persiflé Xavier Bertrand, ministre du Travail et ex-porte-parole de campagne de Nicolas Sarkozy, pour qui "ces propos ne sont pas au niveau du débat".

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- Plus de 7.550 candidats seront en lice -


La priorité : « faire une justice autrement que répressive »


PARIS (AP) - Après la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis vendredi soir, la nouvelle ministre de la Justice, Rachida Dati, s'est rendue dimanche matin à la permanence pénale du tribunal de grande instance de Créteil (Val-de-Marne), a fait savoir la Chancellerie.

La garde des Sceaux a souhaité rencontrer les magistrats et le personnel qui travaillent tous les jours, y compris le dimanche, pour rendre la justice, a déclaré un porte-parole du ministère à l'Associated Press.

Nommée vendredi matin place Vendôme, Rachida Dati a consacré sa première sortie à une visite de la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis où elle a passé une partie de la soirée et de la nuit. Elle a notamment visité le quartier des mineurs, promettant que le gouvernement serait intraitable sur le problème de la délinquance des jeunes.

CRETEIL (AFP) - La ministre de la Justice Rachida Dati effectuait dimanche matin sa première visite dans un tribunal en tant que Garde des Sceaux, au TGI de Créteil (Val-de-Marne).

Mme Dati est arrivée à 11h00 au tribunal où elle a rencontré les magistrats du parquet et les fonctionnaires de la permanence pénale générale du tribunal de grande instance. Elle est accompagnée du procureur général de la Cour d'appel de Paris, Laurent Lemesle, du premier président de la cour d'Appel de Paris Renaud Chazal de Mauriac et du procureur de Créteil Jean-Jacques Bosc.

A l'issue d'un entretien avec une magistrate de la permanence du parquet, elle a évoqué la modernisation de l'informatique et l'amélioration des conditions de travail des magistrats. Elle a ensuite discuté avec un juge d'instruction de permanence et un juge de la liberté et de la détention (JLD).

"Je souhaite rendre hommage aux magistrats de permanence", a-t-elle déclaré, avant de faire référence à son ancien métier de magistrate qu'elle a "adoré". "J'ai adoré ce métier et c'est pour cela que je m'engagerai à fond", a-t-elle ajouté devant les magistrats.

Evoquant les mineurs, elle a déclaré qu'ils étaient une "priorité" du président de la République: "On ne peut pas fermer les yeux sur la délinquance des mineurs", a-t-elle encore dit, précisant que "la priorité est de faire une justice autrement que répressive" et de "s'occuper de la protection des plus faibles".

La Garde des Sceaux avait effectué vendredi soir une visite surprise au centre des jeunes détenus de Fleury-Mérogis (Essonne) afin de se rendre compte de l'activité des agents de l'administration pénitentiaire et des conditions de détention des mineurs.

LILLE (AP) - Deux jeunes garçons, un mineur et un majeur, ont été interpellés dimanche après l'incendie au cours de la nuit d'un centre de loisirs municipal à Hellemmes, une commune associée à Lille, a-t-on appris de source judiciaire.

Un troisième garçon était toujours recherché dans la soirée de dimanche pour avoir participé à l'incendie du centre municipal qui a été ravagé par les flammes.

Selon les premiers éléments de l'enquête, les trois jeunes ont jeté une voiture volée contre l'entrée de l'équipement social qui sert également de halte-garderie, puis y ont mis le feu.


- Et « s'occuper de la protection des plus faibles » -

Uribe « réceptif »


LatinReporters.com - Rappel paradoxal : dans son dernier message connu, une vidéo diffusée en 2003, Ingrid Betancourt exhortait le président colombien Alvaro Uribe à lancer des opérations militaires pour libérer des otages séquestrés, comme elle, par la guérilla marxiste des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie ).

La célèbre Franco-Colombienne s'opposait en outre à son échange contre des guérilleros emprisonnés. Le paradoxe est qu'aujourd'hui la communauté internationale se mobilise contre l'ordre, dangereux pour la vie des otages, donné à l'armée par le président Uribe de tenter de libérer par la force ceux que retiennent les FARC.


BOGOTA, lundi 1er septembre 2003 (LatinReporters.com) - En vie sur une nouvelle vidéo de la guérilla marxiste des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie), qui la séquestre depuis le 23 février 2002, Ingrid Betancourt s'oppose "par principe" à son échange contre des insurgés emprisonnés, contrairement au souhait de sa famille et des FARC.

BOGOTA (Reuters) - Le président colombien Alvaro Uribe a promis samedi de tenir compte de la position française sans renoncer à la lutte contre la guérilla marxiste, après avoir suscité l'inquiétude la veille, en ordonnant à l'armée de libérer Ingrid Betancourt des mains des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc).

"Je respecte le nouveau président français, le président (Nicolas) Sarkozy, dont nous avons fait la connaissance lorsqu'il était ministre. Nous sommes respectueux et réceptifs aux propositions qu'il pourrait formuler et nous devons réitérer notre volonté d'éradiquer les terroristes", a déclaré Uribe, à l'occasion d'une visite dans le sud du pays.

Le Quai d'Orsay a rappelé vendredi soir que la France était opposée "à toute action militaire qui pourrait mettre en danger la vie des otages". Quelques heures plus tôt, Sarkozy avait reçu les proches de la Franco-colombienne pour leur exprimer sa volonté d'obtenir sa libération.


- La France opposée « à toute action militaire » -

Les jeunes d’Otpor emportent Milosevic

Courrier de l'UNESCO
2001/03, extraits :

Fédérée dans un mouvement sans dirigeants, sans programme politique et non-violent, la génération des 20 ans a réveillé la société serbe de sa léthargie. Leurs seules armes : les bombes de peinture et le bouche-à-oreille. Le régime n’y a pas survécu.

«Slobo, sauve la Serbie: suicide-toi» scande une bande de gamins, dans les rues de Belgrade, la capitale yougoslave. Mis en minorité dans les urnes, lors de l’élection présidentielle yougoslave du 24 septembre 2000, Slobodan Milosevic alias Slobo, s’accroche au pouvoir. Le 5 octobre, le dictateur tombe.

Les partis d’opposition, la pression internationale, les manifestations… Toute une série de facteurs ont contribué à sa chute. Mais à lui seul, un mouvement de jeunes sans chefs ni idéologie politique définie, a joué un rôle décisif: Otpor (Résistance), tel une colonie de termites, a rongé les bases du régime, avant que le sommet ne réalise qu’il vacillait.

L’épopée d’Otpor est unique dans les annales de la contestation en Europe de l’Est. Fondé par une poignée de libertaires en octobre 1998, le mouvement compte 4 000 adhérents fin 1999 et 100 000 aujourd’hui. L’immense majorité de ceux-ci ne se souviennent même pas de la date de naissance de l’organisation.

(...) Otpor aurait pu se dissoudre dès le 6 octobre, mais par défiance à l’égard des politiques, le mouvement a décidé de rester vigilant jusqu’à ce que la démocratie soit installée, sans aucun compromis. Mihajlo Cvekic, 18 ans, élève de terminale au lycée professionnel de Belgrade, option tourisme, a adhéré le 8 octobre: «Du fait de son rôle déterminant, le 5 octobre. Avant, je n’osais pas le rejoindre, par crainte de la répression, mais aussi à cause de la réaction de mes parents et de mes grands-parents, farouches admirateurs de Milosevic. Aujourd’hui, ils en ont honte».

En douceur, les adolescents ont su instiller une aspiration démocratique dans les cerveaux familiaux gangrenés par le nationalisme.

Otpor s’est rendu célèbre par son arme favorite: des slogans décapants bombés sur les murs des grandes villes de Serbie. Le premier, alors que personne ne les connaissait encore, était le plus clair et le plus simple. Une sorte de déclaration de naissance: «Résistance jusqu’à la victoire».


Le mouvement Otpor ( « Résistance » en serbe ) est une organisation politique, généralement considérée comme l'un des acteurs majeurs de la chute du régime de Slobodan Milošević.




« Résistez ! »



- En douceur -

May 19, 2007

En deux semaines Nicolas Sarkozy a-t-il déjà imposé un nouveau style ?

Au 20h de France 2 du 19 mai, un dossier consacré à l'adoption, « de plus en plus difficile, l'adoption internationale déchaine toutes les passions » :






- 30 000 familles réclament un enfant -


« En marche contre la leucémie »

PARIS (AP) - La "Marche contre la leucémie" destinée à sensibiliser le grand public au don d'organes et plus particulièrement au don de plaquettes sanguines aura lieu dimanche dans la capitale ainsi qu'à Nice, Toulouse, Bordeaux, Lyon et Marseille.

"Chacun d'entre nous est concerné", explique Stéphanie Fugain, à l'Associated Press. Fondatrice de l'association "Laurette Fugain", du nom de sa fille (avec le chanteur Michel Fugain) décédée d'une leucémie, elle est à l'origine de la manifestation.

Stéphanie Fugain rêve à la création d'une "Journée du don d'organe", tant les donneurs en France font défaut. "Nous avons les meilleurs hôpitaux et les meilleurs médecins au monde, mais sommes derniers en Europe en matière de donneurs", déplore-t-elle.

Une situation d'autant plus critique que "compte tenu du brassage des populations, certains groupes sont sous-représentés chez les donneurs, comme les jeunes hommes africains, maghrébins et asiatiques. Mais les malades, eux sont bien là et certains meurent faute de donneur compatible".

Fer de lance de la manifestation, le don de plaquettes (qui contrairement au sang n'ont qu'une durée de vie de cinq jours, NDLR) et pour qui "les donneurs manquent cruellement", note Stéphanie Fugain.

Elle estime par ailleurs qu'il faudrait une réforme courageuse en France afin "que chacun soit sensibilisé dès le plus jeune âge au don de soi". "Avoir besoin d'un nouveau coeur, ça peut arriver à tout le monde".

La marche parisienne qui débutera à midi sous la Tour Eiffel se déplacera jusqu'à l'Hôpital Necker et ralliera son point de départ pour se terminer en un grand concert gratuit.

Les humoristes Muriel Robin, Didier Gustin ou Elie Semoun, seront là, entourés de nombreux chanteurs. Amine, Willy Denzey, Kamini, Nâdiya, Nolwenn Leroy, Leslie, Ophélie Winter, Julie Zenatti, Anaïs ou Adrienne Pauly, tous ont répondu présent. Idem pour les stars des platines Bob Sinclar, Martin Solveig ou David Vendetta. Quant à Patrick Bruel il interviendra en direct depuis Cannes. AP




Sur le net: http://www.laurettefugain.org/

- Que chacun soit sensibilisé -

Martin Hirsch : « je ne suis ni dupe ni naïf »


AIX-EN-PROVENCE (AP), extrait - L'ex-président de l'université d'Aix-Marseille III et ancien doyen de la faculté de droit d'Aix, Charles Debbasch, 69 ans, condamné pour avoir détourné des oeuvres du peintre Victor Vasarély, a été interpellé mercredi par la police à l'aéroport de Bruxelles, alors qu'il était sur le point de quitter la Belgique pour le Togo, a-t-on appris vendredi auprès de la cour d'appel d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône).

Juriste éminent, professeur de droit administratif et conseiller du président togolais Faure Gnassingbé, il faisait l'objet d'un mandat d'arrêt international lancé par la France. Il a été présenté au parquet de Bruxelles, puis remis en liberté surveillée jeudi matin, avec interdiction de quitter la Belgique, précise-t-on de même source. Son passeport a été saisi. Il doit désormais résider en Belgique et se soumettre aux éventuelles convocations de la justice.

PARIS (AP) - Martin Hirsch, nommé Haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, n'est "ni dupe, ni naïf", affirme-t-il dans un entretien au "Monde" daté de dimanche-lundi, mais "j'ai trop bataillé pour convaincre qu'il fallait une réforme des minima sociaux (...) pour me défiler quand il s'agit de la mettre en oeuvre", se justifie-t-il, interrogé sur son entrée dans un gouvernement de droite.

"Je préférais rester à l'extérieur, (mais le président Nicolas Sarkozy) a fait valoir les arguments d'efficacité et de moyens", explique-t-il. "Si je refusais et que la réforme n'allait pas dans le bon sens, chaque fois que j'aurais critiqué on m'aurait rétorqué: 'Il n'avait qu'à y aller'."

Cependant, "je ne suis ni dupe ni naïf. J'ai conscience que, sur un certain nombre de sujets, l'équipe de (François) Fillon va agir dans un sens qui ne correspondra pas forcément à mes orientations", souligne-t-il, mais dans la mesure où il ne possède pas le titre de ministre, il se sent "moins impliqué que les autres membres du gouvernement dans les choix politiques qui seront effectués en dehors de (son) champ d'attributions".

"Je reste dans l'engagement non partisan qui était le mien jusqu'à présent", insiste le président démissionnaire d'Emmaüs France. Et de prévenir: "Je ne vais pas passer mon temps à commenter ce que (le gouvernement) va faire."

Martin Hirsch veut transformer le Revenu minimum d'insertion (RMI) créé en 1990 par un Revenu de solidarité active (RSA) qui permettrait de reprendre une activité salariée, même partielle et peu payée, sans gagner moins qu'en touchant des prestations sociales.

"Je souhaite peser à 100% pour que le RSA devienne une réalité", déclare-t-il au "Monde", précisant que "M. Sarkozy a souhaité qu'un projet de loi soit élaboré dès cette année". "Le président et le gouvernement ont, par ailleurs, conscience que la réforme dont j'ai la charge nécessitera un effort budgétaire substantiel", assure-t-il.


- « j'ai trop bataillé pour convaincre » -

Une grande « marche de la détermination »


Au 19-20 de France 3, « Ingrid Betancourt, otage depuis plus de cinq ans (...) la priorité absolue (...) c'est la vie des otages, c'est leur libération et pour y parvenir, il faut travailler (...) Hier après midi, la famille d'Ingrid Betancourt était reçue à l'Elysée (...) l'espoir laisse place à l'inquiétude, la fille d'Ingrid Betancourt ne cache pas sa colère » :





Monsieur le Ministre de l'Interieur,

J'apprend que le comité de soutien à Ingrid Betancourt organise une grande "marche de la détermination", mercredi, à Paris. Je me joindrais à cette manifestation avec, pour slogan: "Justine, 14 ans, otage de Nanterre".

Je vous prie de croire en mes salutations les plus respectueuses.


Confirmation contact, copie à l'Elysée, via les portails Internet respectifs :

Votre courriel a bien été envoyé.
Nous vous remercions de votre contribution.

Merci de votre message,

Celui-ci a bien été envoyé à la Présidence de la République.
Présidence de la République,
Le 19 mai 2007


Réponse de contact@ingridbetancourt-idf.com, très certainement automatique : « Merci de l'intérêt que vous portez à notre cause, c'est grâce à la mobilisation permanente de tous que les otages seront libérés... »





PARIS (AP) - Au lendemain des propos du président colombien Alvaro Uribe, qui a demandé aux responsables de l'armée d'élaborer des plans en vue de libérer Ingrid Betancourt et d'autres otages des FARC, le comité de soutien de la Franco-Colombienne a annoncé samedi l'organisation d'une "grande marche de la Détermination" mercredi à Paris.

Le ministère français des Affaires étrangères, qui continuait samedi d'étudier en détail les propos de M. Uribe, a réaffirmé samedi l'opposition de la France à "toute opération militaire qui pourrait mettre en danger la vie des otages".

"Nous sommes opposés à une action militaire qui mettrait en danger la vie des otages, et nous travaillons à une solution humanitaire et un accord humanitaire qui permettent le retour des otages sains et saufs", a déclaré samedi le porte-parole du Quai d'Orsay, Jean-Baptiste Mattéi, à l'Associated Press.

Dans un communiqué, le comité de soutien à Ingrid Betancourt, a annoncé l'organisation d'une grande Marche de la Détermination entre Notre-Dame de Paris et l'Hôtel de Ville de Paris, mercredi à 18h. "La marche se fera en présence de la famille et de personnalités et se conclura par un rassemblement sans limite de temps devant l'Hôtel de Ville", précise le comité de soutien.

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- Mercredi, à Paris -

Une nouvelle loi d'orientation et de programmation

PARIS (AFP) - La réorganisation totale de la police nationale, avec la création de "cinq grandes directions" coiffées d'un "secrétariat général" devrait être le premier dossier de la nouvelle ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie.

La lutte contre les violences aux personnes et celle contre les multirécidivistes complèteront les priorités de la nouvelle occupante de la Place Beauvau qui préparera également une nouvelle loi d'orientation et de programmation (Lopsi).

(...) La future Lopsi ne devrait pas impliquer de créations de postes, mais elle portera sur les moyens matériels (armement, protection, véhicules, informatique) ainsi que sur l'immobilier.


- Armement, protection, véhicules, informatique, immobilier -


La ministre a pu constater la lenteur des procédures

FLEURY-MEROGIS (AFP) - La nouvelle Garde des Sceaux Rachida Dati a entamé sa première nuit de ministre en prison, à Fleury-Mérogis, où elle s'est attardée dans le centre pour mineurs, affirmant sa volonté d'être "intraitable" sur la délinquance juvénile.

Rachida Dati a consacré sa première sortie officielle à l'univers carcéral, choisissant la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, grand ensemble de bâtiments implanté dans l'Essonne.

"Nous serons intraitables sur la délinquance des mineurs. On n'aura plus le laxisme qu'on a eu pendant longtemps", martèle-t-elle devant le personnel, rappelant notamment les projets contre le multirécidivisme. "Les mineurs, c'est un chantier présidentiel important", insiste-t-elle.

"Nicolas Sarkozy a été clair", répètera d'ailleurs plusieurs fois l'ancienne porte-parole du candidat UMP pour souligner la volonté du président de lancer dès l'été "une grande loi pénitentiaire", de favoriser l'insertion, combattre la récidive ou revaloriser le statut des surveillants.

Dominant la ministre de plus d'une tête, Paul est incarcéré à 17 ans après l'incendie d'un bus en Seine-Saint-Denis. "Ca vous fait réfléchir ?", lui demande Rachida Dati qui s'insurge contre l'image qu'il donne du département. "Vous discréditez plein d'autre gens du 93. Dans ce bus, ce sont des gens qui vous ressemblent", lui dit-elle. Paul est là depuis 14 mois. "Vous sortez quand ?", demande la ministre qui peut constater la lenteur des procédures quand il répond qu'il n'est que prévenu, attentant toujours son procès.

Quelques cellules plus loin, un autre détenu de 17 ans est soupçonné de meurtre avec préméditation. "Ca fait un peu beaucoup, non ?", lance Rachida Dati. "Vous n'avez pas l'impression de gâcher votre vie ?". "Un peu", murmure le jeune homme qui suit des cours de BEP, voit le psychologue les jeudis et sa mère au parloir les samedis. "C'est triste. Espérons que ce soit la dernière fois", soupire la nouvelle ministre.

Avec les surveillants autour d'une table, elle se veut rassurante. "Nicolas Sarkozy a été clair. Il y aura toujours un dialogue social", dit-elle à ceux qui s'inquiètent des retraites ou des projets de diminution de fonctionnaires. "En venant ici, j'ai voulu montrer au personnel pénitentiaire qu'il faisait partie intégrante de la justice", explique la ministre qui connaît déjà Fleury-Mérogis pour y avoir "fait quelques audiences" quand elle était magistrate au tribunal voisin d'Evry.

Dans l'aile des femmes, elle discute avec deux détenues des problèmes de garde d'enfants pour les mères incarcérés, puis visite chez les hommes le quartier de l'isolement où réside un détenu célèbre, Antonio Ferrara, surnommé le "roi de la belle". L'auteur d'une double évasion fait l'objet d'une surveillance rapprochée et ses promenades ont pour seul horizon une cour carrelée surmontée d'un épais grillage.

Le temps de signer le livre d'or et Rachida Dati rentre chez elle. Il est près d'une heure du matin.

PARIS (AP) - Les réformes de la justice promises par le nouveau président de la République vont engendrer "une augmentation remarquable du taux d'incarcération", estime vendredi dans un communiqué l'Union générale des syndicats pénitentiaires (UGSP CGT).

Nicolas Sarkozy a promis de mettre en place des peines plancher pour les multirécidivistes et de supprimer l'excuse de minorité pour les mineurs récidivistes.

Rachida Dati, la nouvelle ministre de la Justice, a déclaré vendredi, lors de la passation de pouvoirs avec son prédécesseur, qu'elle allait se mettre au travail "pour que jamais on ne puisse entendre que les engagements du président de la République sont restés lettre morte".

L'UGSP CGT considère au contraire que de véritables "politiques de réinsertion et d'accompagnement à la sortie" permettent de lutter contre la récidive et dénonce une "américanisation de la justice et de la prison".

Elle s'élève également contre la modification de l'ordonnance de 1945 sur la justice des mineurs qui, jusqu'à présent, "mise sur l'éducatif face au répressif, dans la mesure où un enfant ou un adolescent est une personne en devenir".

Au 1er mai, la population carcérale était de 60.698 détenus, dont 712 mineurs.


- Elle se veut rassurante avec les surveillants -


La nouvelle Garde des Sceaux s'est rendue à Fleury Mérogis

PARIS (Reuters) - Rachida Dati, révélation du gouvernement de François Fillon, a exprimé l'espoir de "ne pas décevoir les Français" dans ses fonctions de ministre de la Justice.

"C'est un grand moment, c'est un véritable honneur qui m'est fait", a déclaré l'ex-porte-parole de Nicolas Sarkozy durant la campagne présidentielle, à l'issue du premier conseil des ministres du quinquennat.

"J'assume la fonction, la responsabilité et la confiance que le chef de l'Etat m'a faite et j'espère ne pas décevoir les Français", a ajouté Rachida Dati, la plus entourée - par les médias - dans la cour de l'Elysée.

Dans la soirée, la nouvelle Garde des Sceaux s'est rendue au centre des jeunes détenus de Fleury Mérogis, dans la banlieue parisienne, pour, selon un communiqué du ministère de la Justice, "(...) se rendre compte par elle-même de l'activité des agents de l'administration pénitentiaire et des conditions de détention des mineurs".



- La plus entourée par les médias -


Les médecins étaient persuadés qu'il ne pourrait plus faire de l'escalade

BERLIN (AFP) - Alain Robert, surnommé le "Spiderman" français, a escaladé vendredi une tour de la Potsdamer Platz, le quartier d'affaire de Berlin, avant d'être brièvement interpellé par la police.

Sous les applaudissements de nombreux badauds, le varappeur a escaladé à mains nues la tour Debis, la 8e plus haute tour de la capitale, située au sud de la Place et haute de 106 mètres. Au milieu de son ascension, il a déployé un panneau publicitaire au nom d'une société de téléphonie, qui parrainait son exploit, avant de reprendre son bien lors de la descente.

A son retour sur terre, après 40 minutes d'effort, il a été éloigné de la foule des journalistes qui l'attendaient par la police, qui avait été alertée par un spectateur.

Il a écopé d'une amende pour trouble à l'ordre public avant d'être relâché, a précisé le porte-parole de la police, Andreas Polley.

Alain Robert, âgé de 45 ans, a déjà escaladé à mains nues une cinquantaine de tours dans le monde dont celles du quartier d'affaires de La Défense, près de Paris, la Tour Eiffel, la tour Montparnasse, ainsi que l'Empire State Building à New York, les Petronas Towers de Kuala Lumpur, le Taipei 101 à Taïwan, l'immeuble le plus haut de la planète avec 508 m, et le Cheung Kong Center à Hong-Kong.

Avant de s'attaquer aux édifices urbains, il était considéré comme un des meilleurs de sa spécialité, l'escalade des falaises. Sa passion a failli lui coûter la vie en 1982 quand un accident d'escalade l'a rendu invalide à 66%. A l'époque, les médecins étaient persuadés qu'il ne pourrait plus faire de l'escalade, selon le dossier de presse remis pendant l'opération.


- Un spectateur a alerté la police -

Bientôt une carte du développement « normal » du cerveau

WASHINGTON - La région de notre cerveau impliquée dans l'apprentissage arriverait presque à maturité vers l'âge de 11 ou 12 ans, selon une nouvelle étude américaine, dont les résultats surprenants ont été publiés en avant-première vendredi et qui suggère l'existence d'une brusque accélération avant la puberté.

Environ 500 nouveau-nés et adolescents en très bonne santé, recrutés dans des familles elles-mêmes n'ayant aucun ennui de santé, sont actuellement soumis à des IRM cérébraux à plusieurs reprises durant leur croissance, ainsi qu'à une batterie de tests adaptés à leur âge: QI, langage et mémoire, notamment.

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- Pour « une meilleure idée » du développement normal -

Le président colombien choisit l'option militaire


PARIS (AFP) - Paris reste "opposée à une action militaire" pour libérer la Franco-colombienne Ingrid Betancourt, a indiqué vendredi soir le ministère des Affaires étrangères, après une déclaration du président colombien Alvaro Uribe en faveur d'une libération de l'otage par la force.

PARIS (AP) - Mélanie Delloye-Betancourt, la fille de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt détenue depuis plus de cinq ans par les FARC en Colombie, a dénoncé vendredi soir "le show médiatique" du président colombien Alvaro Uribe, qui a donné l'ordre à l'armée de préparer une opération pour libérer cette otage.

"Soyons logiques: vous voulez libérer quelqu'un par la force, vous allez l'annoncer comme ça au monde entier, surtout pour que les ravisseurs le sachent et qu'au moindre bruit d'hélicoptère, la première chose qu'ils fassent c'est exécuter l'otage?", s'est-elle interrogée sur France-2, peu après avoir été reçue par le président Nicolas Sarkozy avec plusieurs membres de sa famille.

BOGOTA (AFP) - Le président colombien Alvaro Uribe a choisi vendredi la manière forte en prônant l'option militaire au détriment de la négociation pour libérer les otages des guérilleros des FARC (marxistes), notamment la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt.

Le chef de l'Etat a ordonné aux responsables de l'armée de "libérer par les moyens militaires" Ingrid Betancourt ainsi que les trois Américains détenus par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC).

A Paris, le ministère français des Affaires étrangères s'est déclaré "opposé à une action militaire qui risque de mettre en péril la vie des otages".

"Messieurs les généraux, nous allons libérer Ingrid Betancourt et les trois Américains", a déclaré le président Uribe
au cours d'une cérémonie en présence de hauts responsables de la police et de l'armée.

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- « Soyons logique » -

May 18, 2007

Israël poursuit ses raids à Gaza

GAZA (AFP) - Israël a mené vendredi de nouveaux raids aériens vendredi contre le Hamas qui ont fait sept morts à Gaza, où les combats entre le mouvement islamiste et les forces de sécurité fidèles au président Mahmoud Abbas n'ont pas connu d'accalmie.

En fin de journée, l'armée israélienne a attaqué un mini-bus transportant des membres du Hamas, dans le nord de la ville de Gaza, tuant deux d'entre eux et blessant cinq civils.

"L'armée a visé un véhicule transportant un groupe du Hamas et des armes", a affirmé un porte-parole de l'armée.

Un raid mené peu après dans le nord de la bande de Gaza n'a pas fait de victime.

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- Au milieu des combats interpalestiniens -