May 22, 2007

La classe politique italienne est déchirée


Le Figaro, le 21 mai
Patrick Dils crée une association pour les enfants défavorisés

Attaqué par les parents des victimes de Montigny-lès-Metz, le plus célèbre acquitté de France se lance dans l'humanitaire.

Actualité | International
Un documentaire sur le Vatican déchire la classe politique italienne
Le Figaro, le 22 mai 2007

Le film aborde l’un des tabous les plus importants de l’Eglise : les prêtres pédophiles.

Il avait été diffusé sans encombre en octobre dernier sur la BBC en Grande-Bretagne. Mais en Italie, le documentaire «Sex crimes and the Vatican» est en train de provoquer une véritable scission au sein de la classe politique.
Il faut dire que ce film aborde un des tabous les plus importants de l’Eglise : celui des prêtres pédophiles.

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- La vidéo la plus consultée sur Google Video Italia -

Journée internationale des enfants disparus


Première journée internationale des enfants disparus
lefigaro.fr 25 mai 2006, (Rubrique France)

Pour marquer la première journée internationale des enfants disparus, le ministre de la Famille et de l’Enfance et le ministre de la Justice officialisent la création d’un numéro de téléphone destiné à soutenir les familles concernées.

40.000 enfants disparaissent chaque année en France. En cas de fugue ou d’enlèvement, les parents peuvent désormais appeler un numéro Azur, le 0810.012.014. Cette permanence a notamment pour objectif de guider les familles d’enfants disparus vers les administrations compétentes et les associations susceptibles de leur apporter une aide.

INVITATION PRESSE
A l’occasion de la Journée
Internationale des Enfants Disparus,
la Fondation pour l’Enfance et l’INAVEM
vous invitent à un
PETIT-DÉJEUNER PRESSE
Vendredi 25 mai 2007 de 9h à 10h30
Salons de Boffrand – Présidence du Sénat
(15 ter rue de Vaugirard - 75006 Paris)

Programme


L’objectif de cette journée est de mobiliser le grand public sur la problématique des disparitions d’enfants. Elle permet également d’adresser un message de solidarité et d’espoir aux parents d’enfants disparus ou enlevés et de faire un point sur l’activité des dispositifs existants.

Le nouveau spot SOS Enfants Disparus sera présenté ainsi que les derniers chiffres officiels des disparitions en France. Les ministères de la Justice et des Affaires étrangères apporteront leur éclairage sur les déplacements illicites d’enfants et le travail de SOS Enfants Disparus, tant en réception des appels qu’en accompagnement des familles, sera expliqué.


SOS Enfants Disparus est un dispositif d’écoute et d’accompagnement des familles dont l’enfant a disparu, fugué ou est victime d’un enlèvement.

SOS Enfants Disparus a également pour mission de participer à l’information du grand public :

- en répondant aux sollicitations des familles en prévention des risques de fugue ou d’enlèvement parental

- en participant à la Journée internationale des enfants disparus, le 25 mai de chaque année.


SOS Enfants Disparus contribue aux réflexions des pouvoirs publics et des instances européennes sur le phénomène des disparitions d’enfants.

SOS Enfants Disparus est partenaire du dispositif ALERTE ENLÈVEMENT, système d’alerte de la population en cas d’enlèvement avéré d’un enfant mineur.

Communiqué de l'APEV

En 1983, le 25 mai fut proclamé Journée des Enfants Disparus par le Président des Etats-Unis. Le 25 mai 2003, la France célébrait la première journée internationale des enfants disparus.

L’objectif de cette journée est de mobiliser les pouvoirs publics et le grand public sur la problématique des disparitions d’enfants.

Cette année, SOS Enfants Disparus organise un petit-déjeuner presse le 25 mai à 9 heures au Sénat, afin de faire le bilan de l’année écoulée et de présenter les actions 2007 (tous les journalistes sont cordialement invités : communication@inavem.org).

L’APEV sera présente et lancera à cette occasion la campagne 2007 de diffusion de 70.000 affiches pour la recherche de 12 jeunes disparus.

Pour tous renseignements sur cette campagne d’affichage : apev@club-internet.fr


- Salons de Boffrand – Présidence du Sénat -

« Au secours ! Appelez la police s'il vous plaît ! »

BERLIN (Reuters) - Une petite Allemande de neuf ans, contrariée par le fait de devoir ranger sa chambre, a supplié les passants d'appeler la police à son secours.

Des habitants de la ville de Brunswick, dans le centre de l'Allemagne, ont aperçu la fillette en larmes à sa fenêtre, avec un écriteau "Au secours! Appelez la police s'il vous plaît!", un petit garçon à ses côtés.

Rapidement alertées, les autorités sont intervenues pour découvrir que l'enfant s'était disputée avec sa mère et avait enrôlé son petit frère pour attirer l'attention.

"La chambre ressemblait à un champ de bataille", a déclaré lundi un porte-parole de la police. "Les policiers ont demandé à la fillette de ranger sa chambre. Quand ils sont revenus deux heures plus tard pour vérifier, tout était en ordre et la maman et sa fille réconciliées..."


- Allemagne : un million d'enfants en danger -

« Il est interdit de s'enfuir »

ALENCON (AP) - Trois mineurs placés depuis plusieurs semaines au centre éducatif fermé de Sainte-Gauburge (Orne) sont recherchés par les forces de l'ordre après s'être échappés du centre où ils ont tabassé un éducateur, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

Dans la nuit de dimanche à lundi, cinq jeunes ont pris à partie l'un des éducateurs du centre et l'ont roué de coups. Ce dernier s'est vu prescrire un arrêt de travail de plusieurs jours.

Les adolescents, âgés de 13 à 16 ans, ont ensuite volé deux voitures de service pour s'enfuir.
Deux d'entre eux ont été interpellés dans l'Eure après avoir eu un accident de la circulation. Ils sont depuis lundi en garde à vue. Les trois autres sont toujours en fuite.

Depuis son ouverture en octobre dernier, le centre éducatif fermé de Sainte-Gauburge n'avait pas encore connu d'incidents aussi graves, même si une vingtaine de fugues avaient été signalées en début d'année.

Les centres éducatifs fermés (CEF) ouverts depuis l'été 2002 étaient l'une des mesures phares de la loi de programmation et d'orientation du garde des Sceaux de l'époque, Dominique Perben. Les mineurs y sont placés soit sous contrôle judiciaire en attente de leur comparution, soit après une condamnation avec sursis et une mise à l'épreuve. Il est interdit de s'enfuir, sous peine de se voir conduire directement en prison.

Le centre éducatif fermé, succursale de la prison
L'humanité, 12 avril 2003, extrait

(...) " le mot " fermé " ne signifie pas l’enfermement physique, mais l’interdiction de sortir sans être accompagné d’un adulte ". Si la loi ne prévoit pas, en effet, de barreaux aux fenêtres ou de gardiens pour surveiller les pensionnaires de ces centres, elle dispose toutefois que " la violation des obligations auxquelles le mineur est astreint (...) peut entraîner, selon le cas, le placement en détention provisoire ou l’emprisonnement ". C’est donc la menace d’une incarcération qui doit permettre d’éviter que les jeunes placés ne quittent leur centre du jour au lendemain, une menace ainsi résumée par Dominique Perben : " S’ils sortent, ils vont en prison. "

Le système fait ainsi peser la contrainte juridique, telle une épée de Damoclès, sur la tête de chaque mineur. Ces derniers, placés dans le CEF, soit sous contrôle judiciaire, c’est-à-dire dans l’attente de leur comparution, soit après une condamnation avec sursis et mise à l’épreuve, ne devront jamais déroger aux injonctions du juge, en fuguant par exemple, sous peine de se voir conduire directement en prison. En effet, la loi Perben, outre le fait qu’elle pose le principe de la création de ces structures, permet également de mettre en détention provisoire les adolescents dès l’âge de treize ans.

Pour gérer ces centres : des associations éducatives agréées auprès du ministère ou de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ).


MARSEILLE (AP) - Trois agents administratifs du service des étrangers de la préfecture des Bouches-du-Rhône ont été condamnés pour corruption par le tribunal correctionnel de Marseille, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

Un fonctionnaire de 53 ans, qui faisait passer les dossiers de titres de séjour pourtant incomplets contre rémunération, a écopé de 18 mois de prison ferme. Il a été interdit définitivement d'exercer toute fonction publique.

Deux autres employées âgés de 42 et 57 ans se sont vu infliger neuf mois de prison avec sursis et 1.500 euros d'amende.

Les trois agents de la préfecture avaient fait l'objet jusque-là d'une suspension avec demi-traitement de la part de leur hiérarchie.

L'affaire a été mis au jour à la suite du vol, le 19 octobre 2004, de 500 visas Schengen destinés à la préfecture des Bouches-du-Rhône. Les trois fonctionnaires condamnés ont reconnu avoir touché des sommes qui varient de 1.000 à 9.000 euros. L'un d'eux avait aussi fait refaire gratuitement, contre son intervention, le carrelage de la salle de bains de son domicile.


- « Sous peine de se voir conduire directement en prison » -


May 20, 2007

La priorité : « faire une justice autrement que répressive »


PARIS (AP) - Après la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis vendredi soir, la nouvelle ministre de la Justice, Rachida Dati, s'est rendue dimanche matin à la permanence pénale du tribunal de grande instance de Créteil (Val-de-Marne), a fait savoir la Chancellerie.

La garde des Sceaux a souhaité rencontrer les magistrats et le personnel qui travaillent tous les jours, y compris le dimanche, pour rendre la justice, a déclaré un porte-parole du ministère à l'Associated Press.

Nommée vendredi matin place Vendôme, Rachida Dati a consacré sa première sortie à une visite de la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis où elle a passé une partie de la soirée et de la nuit. Elle a notamment visité le quartier des mineurs, promettant que le gouvernement serait intraitable sur le problème de la délinquance des jeunes.

CRETEIL (AFP) - La ministre de la Justice Rachida Dati effectuait dimanche matin sa première visite dans un tribunal en tant que Garde des Sceaux, au TGI de Créteil (Val-de-Marne).

Mme Dati est arrivée à 11h00 au tribunal où elle a rencontré les magistrats du parquet et les fonctionnaires de la permanence pénale générale du tribunal de grande instance. Elle est accompagnée du procureur général de la Cour d'appel de Paris, Laurent Lemesle, du premier président de la cour d'Appel de Paris Renaud Chazal de Mauriac et du procureur de Créteil Jean-Jacques Bosc.

A l'issue d'un entretien avec une magistrate de la permanence du parquet, elle a évoqué la modernisation de l'informatique et l'amélioration des conditions de travail des magistrats. Elle a ensuite discuté avec un juge d'instruction de permanence et un juge de la liberté et de la détention (JLD).

"Je souhaite rendre hommage aux magistrats de permanence", a-t-elle déclaré, avant de faire référence à son ancien métier de magistrate qu'elle a "adoré". "J'ai adoré ce métier et c'est pour cela que je m'engagerai à fond", a-t-elle ajouté devant les magistrats.

Evoquant les mineurs, elle a déclaré qu'ils étaient une "priorité" du président de la République: "On ne peut pas fermer les yeux sur la délinquance des mineurs", a-t-elle encore dit, précisant que "la priorité est de faire une justice autrement que répressive" et de "s'occuper de la protection des plus faibles".

La Garde des Sceaux avait effectué vendredi soir une visite surprise au centre des jeunes détenus de Fleury-Mérogis (Essonne) afin de se rendre compte de l'activité des agents de l'administration pénitentiaire et des conditions de détention des mineurs.

LILLE (AP) - Deux jeunes garçons, un mineur et un majeur, ont été interpellés dimanche après l'incendie au cours de la nuit d'un centre de loisirs municipal à Hellemmes, une commune associée à Lille, a-t-on appris de source judiciaire.

Un troisième garçon était toujours recherché dans la soirée de dimanche pour avoir participé à l'incendie du centre municipal qui a été ravagé par les flammes.

Selon les premiers éléments de l'enquête, les trois jeunes ont jeté une voiture volée contre l'entrée de l'équipement social qui sert également de halte-garderie, puis y ont mis le feu.


- Et « s'occuper de la protection des plus faibles » -

May 19, 2007

En deux semaines Nicolas Sarkozy a-t-il déjà imposé un nouveau style ?

Au 20h de France 2 du 19 mai, un dossier consacré à l'adoption, « de plus en plus difficile, l'adoption internationale déchaine toutes les passions » :






- 30 000 familles réclament un enfant -


May 18, 2007

Enquête, être un homme : pas si simple

Le Monde "La haine envers les homosexuels reste bien vivace en France"

Débats, projections de films, réunions publiques, expositions : comme chaque année depuis 2005, la Journée mondiale contre l'homophobie a lieu le 17 mai.

Zoom Condamné pour homophobie, M. Vanneste candidat CNI-UMP aux législatives

Enquête Etre un homme : pas si simple

Etre un homme : pas si simple

Etre un jeune homme occidental dans les années 2000 ? Pas si facile. S'il est puissant, musclé et fort en gueule, il prend le risque de passer pour un macho, espèce théoriquement en voie de disparition. Mais qu'il soit doux, délicat et paisible, et les choses ne seront pas plus simples. Encore moins s'il est homosexuel.

"Aujourd'hui, les jeunes hommes ne se retrouvent ni dans la virilité caricaturale du passé ni dans le rejet de toute masculinité. Ils sont déjà les héritiers d'une première génération de mutants. Fils de femmes plus viriles et d'hommes plus féminins, ils ont parfois du mal à s'identifier à leurs pères", écrivait déjà la philosophe Elisabeth Badinter en 1992 (XY. De l'identité masculine, Odile Jacob, 314 p., 20,80 euros). Quinze ans plus tard, l'évolution reste douloureuse. Surtout lorsqu'elle s'inscrit dans un contexte difficile (milieu socio-économique défavorisé, problèmes d'intégration, fragilité psychologique) et qu'aux formes de discrimination les plus courantes (racisme, sexisme) s'ajoute l'homophobie.

Cette forme de rejet est jugée particulièrement dangereuse par le psychologue Eric Verdier, coauteur d'Homosexualités et suicide (H & O Editions, 2003, 224 p., 17 euros), qui rappelle les conclusions d'une étude épidémiologique française datant de 2005 : toutes choses égales par ailleurs, les hommes homosexuels âgés de 16 à 39 ans présentent treize fois plus de risques de faire une tentative de suicide que les hétérosexuels.

"Au départ, il s'agissait de mieux comprendre l'incidence de l'homophobie sur les trajectoires suicidaires des jeunes", explique ce chercheur pour présenter les travaux qu'il vient de mener, trois ans durant, sous l'égide de la Ligue des droits de l'homme. Très vite, il élargit son sujet d'étude, intitulé "Discriminations et conduites à risque chez les jeunes", au fait "de se sentir différent des autres jeunes et d'être exposé à un phénomène de bouc émissaire". Autrement dit : de devenir "une personne désignée par un groupe comme devant endosser un comportement social que ce groupe souhaite évacuer".

Pour étayer sa recherche, réalisée avec l'aide financière de la direction générale de la santé (DGS) et du conseil général de la Seine-Saint-Denis, une enquête a été réalisée par courriel auprès d'une soixantaine d'acteurs de terrain (travailleurs sociaux, animateurs, enseignants, personnels médicaux). "Leur constat est alarmant : tous les indicateurs de mal-être et de prise de risque suicidaire sont réunis concernant les jeunes victimes d'homophobie, y compris pour ceux qui s'identifient comme hétérosexuels", résume M. Verdier. Et leur diagnostic est unanime : notre société est majoritairement imprégnée d'une homophobie passive institutionnalisée, reléguant les personnes concernées au silence et à l'invisibilité.

"Les jeunes hommes, même s'ils ne sont pas homosexuels, sont souvent insultés ou raillés avec des vocables comme "tapette" ou "pédé", où tout ce qui est vu comme féminin est considéré comme des attributs de "sous-hommes"", précise le psychologue.


Convaincu que le taux anormalement élevé de suicide chez les homosexuels s'explique par "le déni de souffrance et non la souffrance elle-même", il estime essentiel, pour aider ces jeunes en détresse, de créer des "espaces de parole". De fait, six lieux d'accueil ont été ouverts par ses soins, depuis 2004, à Arras, à Cherbourg, à Evreux, au Mans, à Nancy et à Paris. Une centaine de jeunes, souvent en grande difficulté sociale et psychologique, y ont été accueillis. Beaucoup sont revenus plusieurs fois.

Que trouvent-ils dans ces lieux de fortune, où la parole, recueillie par deux ou trois adultes référents, tâtonne ? Avant tout, la fin de l'isolement. "Je suis toujours étonnée du bien-être que ressentent les personnes à voir que leur souffrance est partagée", constate Laurence Bellanger, infirmière hospitalière et coanimatrice de l'espace de parole mis en place à Cherbourg. Pour ces hommes plus féminins que d'autres, qui reçoivent, affirme-t-elle, des blessures narcissiques "quasi quotidiennes" (venant du milieu scolaire ou environnant, mais aussi, souvent, de leur famille), c'est un peu "comme s'ils cessaient soudain de se sentir étrangers au monde". Comme s'ils découvraient enfin qu'ils n'étaient pas les seuls, hors du modèle classique de l'homme viril, à ne pas parvenir sans douleur à imposer leur genre.

"Aujourd'hui moins encore qu'hier, les onctions d'homme et de femme ne vont de soi. Elles font l'objet d'une construction identitaire souvent longue et difficile", souligne Monique Leroux, sociologue à la mission départementale de prévention des conduites à risques et des toxicomanies de la Seine-Saint-Denis. Un constat auquel Eric Verdier ajoute un corrélat de poids, concernant la fonction paternelle. "La révolution féminine s'est jouée sur la contraception et le droit à l'avortement. Je suis convaincu que, pour les hommes, elle se jouera sur la paternité", estime-t-il.

Persuadé que, "à force de privilégier les mères et de disqualifier les pères, c'est la place même de l'homme qui est en danger", il appelle les instances gouvernementales à mieux tenir compte "de la vulnérabilité spécifique des hommes et de l'investissement des pères". Notamment en ce qui concerne la résidence alternée, le plus souvent refusée aux pères qui en font la demande lorsque la mère s'y oppose. Une proposition qui ne manquera pas, chez les hommes comme chez les femmes, de faire débat.


- Un article qui ne manquera pas de faire débat -

May 16, 2007

Sit-in devant le ministère de la justice





Je n'étais pas le seul à faire un sit-in cette après-midi, devant le ministère de la justice. En effet, quelques temps après que je me suis installé, le Président de Réseau Parental Europe est arrivé dans le but de défendre d'autres causes. Il faisait un sit-in car ses deux enfants auraient disparus, comme 60 à 80 000 autres enfants, raflés par des sectes. Sur ses écriteaux, il rappelait les références de rapports parlementaires récents.




Plus grand, pour lire les écriteaux


Voir également au 1er juillet 2006, « Evangélisation, au temple du marais », et Le Monde, un article du 14 mars 2006 :« Les protestants s'inquiètent du `'regard soupçonneux" antisecte ».

J'avais connaissance de l'agenda de Nicolas Sarkozy, il avait été publié par une dépêche d'agence. Pour mon sit-in j'ai donc emporté mes tracts et le slogan que j'utilisais en mars dernier, devant le mémorial de la Shoah puis devant le Conseil d'Etat :





Ce slogan peut paraître violent pour qui se souvient de quelques pans des plus sombres de l'histoire de France. Mais dans les faits, je constate que ce slogan amuse et intrigue une très large majorité de passants. Les passants perdent le sourire lorsqu'ils apprennent que Justine, mon aînée, a été violentée, privée de soins, qu'elle a aussi été passée à tabac, que toutes nos plaintes ont été refusées ou classées sans suite par Nanterre, y compris la plainte pour discrimination raciale. De nombreux passants sont profondément indignés lorsqu'ils apprennent que Justine a même comme disparue depuis bientôt deux ans. En effet, longtemps avant juillet 2005 et sans même avoir investigué, le juge pour enfant de Nanterre avait décidé de suspendre tous mes droits sur Justine et, alors qu'elle est déjà orpheline de mère, de lui interdire toutes relations avec son père, sa petite soeur, sa belle mère et ses amis en région parisienne où elle est née.

Certains passants sont d'autant plus indignés lorsqu'il apprennent que Justine a bien des origines allemandes et qu'il est très probable que cela soit la raison de décisions de justice ainsi que de mauvais traitements, pendant qu'elle était placée à Taverny, un établissement de l'OSE France.

BERLIN (AP) - Le président français Nicolas Sarkozy, qui s'est rendu mercredi après-midi à Berlin pour son premier déplacement à l'étranger, a réaffirmé les liens privilégiés entre les deux pays. "L'amitié franco-allemande est sacrée et rien ne saurait la remettre en cause", a-t-il insisté lors d'un point presse au côté de la chancelière allemande Angela Merkel.

BERLIN (AFP) - Le nouveau chef de l'Etat français, Nicolas Sarkozy, a été chaleureusement accueilli mercredi à 16h15 GMT à la chancellerie fédérale allemande par Angela Merkel, quelques heures après son investiture à l'Elysée.

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a rendu hommage à l'esprit de résistance français, un "non" à la fatalité, à la soumission, au déshonneur" que le nouveau président souhaite entendre résonner au présent et au futur.

PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy a annoncé mercredi que sa "première décision" de président serait de faire lire dans tous les lycées du pays, en début d'année scolaire, la lettre écrite par le jeune résistant communiste Guy Môquet à ses parents avant son exécution en 1941.

Sarkozy: la dernière lettre de Guy Môquet sera lue aux lycéens chaque année
edicom, international, extrait :

"Je n'ai jamais pu lire ou écouter la lettre de Guy Môquet sans en être profondément bouleversé", a déclaré le président Sarkozy après la lecture de cette lettre au cours d'une cérémonie au Monument de la Cascade du Bois de Boulogne.

Les caméras de télévision ont surpris le nouveau chef d'Etat essuyant une larme à l'issue de cette lecture par une lycéenne.


- « "non" à la fatalité, à la soumission, au déshonneur » -

Un programme britannique veut éviter aux bébés de devenir délinquant


Children face poverty, neglect, demonisation, commissioner says
England is one of the worst countries in the developed world to be a child, the children's commissioner says.
Big issue: children's services

See SocietyGuardian.co.uk


Délinquance juvénile : jeunes Britanniques sous surveillance
LE MONDE | 04.09.06, notes au 5/10/06

Et voilà qu'il s'en prend aux foetus maintenant ! raille la presse tabloïd. Tony Blair a préconisé il y a quelques jours d'aider les adolescentes enceintes pour que leurs futurs enfants ne deviennent pas "une menace pour la société". Le comble de la prévention, en somme. Il avait à l'esprit celles qui ont grandi dans des familles rongées par l'alcoolisme ou la drogue. Pendant leur grossesse, ajoutait le premier ministre britannique sur un ton légèrement orwellien, ces jeunes femmes à problèmes pourraient être contraintes d'accepter l'appui et les conseils de l'Etat.

On enregistre certains jours, dans le royaume, jusqu'à 66 000 comportements antisociaux, de gravités diverses. Un toutes les deux secondes. On n'en finirait pas d'inventorier ces agissements par lesquels une minorité - ceux qu'on appelle ici "les voisins de l'enfer" - empoisonne la vie d'un quartier, altère le sentiment de sécurité du plus grand nombre et détériore le climat social.


Au 13h de France 3 du 14 mai, le déni de grossesse. « Dans la plupart des cas, ces histoires se terminent bien », « tiens, j'ai des troubles intestinaux », « et tous les millieux sont concernés », « il n'y a pas de profils types », « le déni est un mécanisme de défense », « et la justice est perdue, parfois, face à ces cas? oui, elle est perdue, elle a du mal à trancher », « aux confins du droit, de la morale », « souvent on a un coupable, une victime, dans ces affaires là, non, ce n'est pas aussi clair ». La promotion d'un livre, « Je ne suis pas enceinte », « un déni total de grossesse pour Julie qui prennait la pillule » :






Un programme britannique veut éviter aux bébés de devenir délinquant
LEMONDE.FR | 16.05.07

L'information fait la "une" du Guardian : Tony Blair va annoncer, ce mercredi, le lancement d'un programme visant à identifier, seize semaines après leur conception, les bébés les plus à risque en termes d'exclusion sociale et de potentiel criminel. L'objectif de cette "stratégie de parentalité gouvernementale" est de "redonner le contrôle aux parents", d'améliorer les conditions de vie de leurs enfants, et d'essayer de leur éviter de finir délinquants.

Le programme ne concernera que les mères en difficulté financière dont c'est le premier enfant, et se fera sur la base du volontariat. Elles feront l'objet de visites hebdomadaires pendant toutes leurs grossesses, puis tous les quinze jours jusqu'à ce que leurs enfants atteignent l'âge de 2 ans.

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- aux confins du droit, de la morale -

May 13, 2007

13 ans, multirécidiviste

Vendredi 04 Mai 2007
Multirécidiviste à 13 ans...
Par Maud PIERRON
leJDD.fr

Un jeune adolescent 13 ans a été interpellé vendredi, après avoir causé un accident au volant d'une voiture volée, sur la commune de Rognonas, dans les Bouches-du-Rhône. Grièvement blessé, il a été transporté à l'hôpital de La Timone, à Marseille. Malgré son jeune âge, le garçon était un multirécidiviste, qui a fait l'objet de 97 procédures pour vols et vols avec violence.

(...) Lorsque les policiers ont vérifié l'identité de l'adolescent au fichier, ils ont eu la surprise de constater qu'à 13 ans, le jeune homme, originaire d'Avignon, avait déjà fait l'objet de 97 procédures pour des faits de vols et de vols avec violence.

Il était placé dans une famille d'accueil d'Alès après s'être échappé d'un centre éducatif renforcé dans la région de Grenoble, où il avait frappé un éducateur. Auparavant, le jeune mineur avait fréquenté d'autres foyers dont il avait fugué à plusieurs reprises.

Il était placé sous protection judiciaire pendant cinq ans

En novembre dernier, il avait comparu devant le tribunal pour enfants d'Avignon pour 55 dossiers de vols et de vols avec violences, de bijoux, de téléphones portables ou encore de vélos, commis en deux ans. Il avait été condamné à des sanctions éducatives par le Tribunal des enfants d'Avignon : Il devait notamment suivre un stage de formation civique et avait été placé sous protection judiciaire pendant cinq ans. Son avocat, à l'époque, avait assuré que son client souhaitait changer de vie et devenir électricien. Sa mère avait été condamnée à un mois de prison avec sursis pour manquement à ses obligations.


- Pas de père ? -

Du bon et du mauvais usage des victimes

Du bon et du mauvais usage des victimes, par Alain Salles
LE MONDE | 21.04.07

Qui peut être contre les victimes ? Les partis politiques sont à leur chevet. Jean-Pierre Raffarin leur a donné une éphémère secrétaire d'Etat : Nicole Guedj. Nicolas Sarkozy veut créer des juges qui leur soient dédiés. Ségolène Royal propose de "mettre un avocat à la disposition des victimes de violences graves dans l'heure suivant le dépôt de plainte". Depuis que Robert Badinter a créé, en 1982, un bureau de l'aide aux victimes et à la prévention de la délinquance, le statut des victimes a été reconnu. Trop au goût de certains. Après Thierry Lévy, qui s'inquiétait du "culte de la victime" dans son Eloge de la barbarie judiciaire (Odile Jacob, 2004), son confrère avocat Daniel Soulez Larivière et la psychanalyste Caroline Eliacheff dénoncent aujourd'hui, dans Le Temps des victimes (Albin Michel), "la face sombre du mouvement victimaire".

C'est entre sollicitudes, voire flatteries politiques, attaques d'une partie du monde judiciaire et incertitudes financières que l'Institut national d'aide aux victimes et de médiation (Inavem) a fêté ses vingt années d'existence, lors d'une journée de colloque au Sénat, à la mi-mars. L'Inavem est un réseau de 160 associations, qui ont soutenu 300 000 victimes en 2006, contre 65 000 en 1996. "Nous sommes associations d'aide aux victimes et non de victimes", précise le président de cette fédération, Hubert Bonin. Ce sont des associations de victimes qui provoquent la surenchère dénoncée à grand renfort de procès spectaculaires, liés à de copieux dommages et intérêts, et alimentée par l'exploitation médiatique de faits divers.

L'aide aux victimes a acquis sa légitimité. A juste titre. Les victimes étaient alors "les grandes oubliées des prétoires"
, selon l'expression de Robert Badinter, désarmées face à la douleur et à l'incompréhension de la machine judiciaire. Depuis 1982, les fonds d'indemnisation se sont multipliés, l'accueil a été amélioré dans les commissariats, les tribunaux et les hôpitaux. Même si des progrès restent à faire. Surtout, les lois se sont succédé pour renforcer leur place dans les procédures judiciaires. Vingt-neuf articles de loi sont désormais consacrés aux droits des victimes. La défense des victimes est régulièrement utilisée pour justifier une loi répressive ou le refus de libérer un détenu. La victimisation devient alors moyen d'instrumentalisation politique et pénale.

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- Ce sur fond de bricolage financier ? -

May 3, 2007

Audience auprès de la Cour d'appel de Versailles


27 avril, la non-réponse de la place Vendôme

18 avril, la loi n° 2007-293 du 5 mars 2007 relative à la protection de l'enfance : Une avancée de la protection, un recul des droits. Au 18 avril aussi, Ces discours de vérité qui peuvent tuer - et faire rire

14 avril, manif à Paris

12 avril, Plaidoyer pour le mensonge
Des pages 30-31 : « Prévoir la norme ne suffit pas. Il faut aussi en imaginer tous les dévoiements possibles... »

7 avril 2007 : Il semblerait qu'il y ait encore des problèmes avec le dossier médical de la maman de Justine, décédée subitement à l'hospital en juillet 1999, laissée sans examens ni soins appropriés. Ce dossier médical pourrait toujours être retenu par le pénal ce qui empèche toute progression à l'administratif.

13 mars 2007, « Le tribunal chercherait-il la prescription ? »

7 avril 2007, je reécris à Pascal Clément, Garde des Sceaux et Ministre de la Justice.

Ce qui suit, du 6 avril 2007.

De reports en magouilles et fourberies, les mois et les années passent :

  • Le 29 mars 2007, appel de la décision du juge pour enfant du 23 novembre 2006 ; Justine et les tiers « dignes de confiance » étaient absents ; J'ai cependant pu plaider ;
  • 4 avril, magouilles ; un jugement rendu sans contradictoire m'est parvenu, ce jugement est favorable aux tiers « dignes de confiance » ; je vais faire appel de ce jugement ;
  • 5 avril, renvoi ; les tiers « dignes de confiance » auraient du présenter Justine à la cour d'appel mais ils ne l'ont pas fait ; prochaine audience ce 3 mai ;
  • ...


D'après ce que j'ai compris, les tiers « dignes de confiance », le couple Isabelle et Pascal Clementz, me repprocheraient de me défendre, de faire appel, considérant qu'il s'agirait de harcèlement.

Les tiers « dignes de confiance » souhaitaient depuis longtemps la garde mais aussi l'administration légale des biens de Justine. Maintenant que les tiers « dignes de confiance » ont à peu près obtenu ce qu'ils réclamaient, ils n'ont certainement plus de raisons de présenter l'enfant à la justice, plus de raisons non plus de se présenter eux même auprès de la Cour.

Je ne voulais pas signer un document non conforme à la réalité juridique et dont le contenu est au détriment de Justine. Avec la récente ordonnance du juge des tutelles, voir au 4 avril, un tier va pouvoir signer ce document à ma place. Cela ne fera probablement qu'arranger les tiers « dignes de confiance ».

De mes notes de février, les magouilles aux alentours du 29 mars s'inscrivent dans le prolongement des magouilles de la Caisse d'Epargne : « Dans son dernier courrier la Caisse d'Epargne de Lorraine m'a encore répondu n'importe quoi. Du point de vue de la section financière du proc' la plainte pour recel est classée or je n'obtiens même pas mes réponses de la part de cette banque. »

Les tiers « dignes de confiance » ont donc très globalement obtenu tout ce qu'ils désiraient, y compris leur protection par le prince qui reigne dans mon secteur, mais tout ceci, donc, au détriment de mes deux filles.






Du bon usage des parents
Par Joseph ROUZEL
Sur Lien-Social et sur psychasoc

Là où il s’agit d’accueillir chacun avec un minimum de respect et d’invitation à une parole pour rassurer chacun, enfant et parent dans la place qu’il occupe, on cherche le coupable et on plaint la victime, entérinant d’une certaine façon ce mode de relation. A partir de là très souvent les travailleurs sociaux se lancent dans la chasse à la culpabilité et à son traitement.

Le parent désigné comme coupable doit se plier ou se démettre. S’il accepte de collaborer, de faire tout ce qu’on lui dit : se rendre chez le juge quand il faut, accepter sans rechigner les placements, se contenter du droit de visite qu’on lui, impose, subir un thérapie dont bien souvent il ne comprend pas le sens, améliorer son logement, se mettre au régime, cesser de boire ou de se droguer… - j’en passe et des meilleures - alors c’est un parent qui est sur la bonne voie. S’il se soumet , c’est un bon parent. S’il se récrie, veut donner son avis, conteste les mesures, réclame son enfant, et fait valoir ses droits, il est mauvais : soit on le rejette, soit il faut le dresser.


- D'ici au 3 mai et un éventuel et ultime report, manifs, lectures -

April 27, 2007

L'inversion de la charge de la preuve


La procédure inquisitoire fait le reste.

« Une femme soupçonnée de sorcellerie est rarement acquittée : l'interrogatoire se déroule d'une manière telle que chaque réponse consolide l'accusation. »





- Selon que vous ayez des copains puissants... -

April 26, 2007

Au coeur de la corruption


Les affaires de corruption se multiplient en Allemagne
Boursorama - 24 avr. 10h57
A l'image du récent scandale chez Siemens, les affaires de corruption se multiplient en Allemagne, mais cette inflation est liée aux efforts de la justice selon les observateurs et témoigne en fait du niveau d'intégrité élevé dans le pays.

Aides européennes : 45 personnes arrêtées pour corruption en Italie
Tageblatt - 23 avr. 17h15
Quarante-cinq personnes, des fonctionnaires, présidents de coopératives et producteurs de fruits, ont été arrêtées lundi en Italie pour corruption et fraude dans l'obtention d'aides européennes, a annoncé à l' AFP le commandement de carabiniers de Reggio di Calabria (sud).

PEKIN (Reuters) - Début de glasnost à la pékinoise? Les autorités communistes chinoises ont présenté de nouvelles règles visant à rendre plus transparentes les affaires gouvernementales pour combattre la corruption et la gabegie - mais dans des limites encore strictes.

Bulgarie : la corruption avale des ressources égales aux fonds attendus de l'UE
24 Heures.ch - 24 avr. 16h25
La corruption, sujet de préoccupation numéro un des Bulgares, engloutit à elle seule, selon un rapport indépendant publié lundi, presque autant d'argent par an que les fonds attendus de l'Union européenne.


Un autre membre de l'OCDE soupçonne Londres de vouloir ruiner l'enquête BAE
Boursorama - 24 avr. 15h14
Mark Pieth, président du groupe de travail de l'OCDE sur la corruption, a affirmé dans le Guardian de mardi que les autorités britanniques avaient tenté de l'évincer pour qu'il cesse de critiquer l'abandon par la justice britannique d'une enquête impliquant BAE Systems.

(...) Une source à l'OCDE citée par le journal affirme aussi "que des représentants britanniques ont été envoyés à Paris pour +émasculer+ le groupe de travail et s'assurer qu'il ne dirait rien publiquement", mais qu'ils "ont échoué et n'ont pas été contents" et "se sont comportés d'une manière qui n'aurait pas été déplacée sur un ring".

Le mécontentement de l'OCDE vient de l'arrêt en décembre, à la propre demande du Premier ministre Tony Blair au nom "de l'intérêt général", d'une enquête visant d'éventuels pots-de-vin dans un contrat d'armement entre le groupe britannique BAE Systems et l'Arabie Saoudite, remontant aux années 80. Dès l'arrêt de l'enquête, l'Arabie saoudite a confirmé une commande de 72 avions chasseurs Eurofighter.


Plus d'infos sur Yahoo!.




Au coeur de la corruption, de la conclusion
Par Brigitte Henri, une commissaire des RG
Editions 1, 2000.XI


Enquête sur le conseil de l'ordre des médecins de Paris
LE MONDE | 24.04.07

Le ministre de la santé, Philippe Bas, a annoncé, lundi 23 avril, avoir demandé, fin mars, à l'inspection générale des affaires sociales (IGAS) d'"enquêter" sur la gestion du conseil de l'ordre des médecins de Paris "pour s'assurer de son bon fonctionnement et éventuellement l'améliorer". "Un rapport (...) devra être remis fin juin", précise-t-on au ministère.

Cette annonce survient après la publication, dans Le Parisien de lundi, d'un article évoquant des indemnités et des parachutes dorés offerts à certains conseillers de l'ordre. L'enquête de l'IGAS devrait porter, notamment, sur le montant de ces indemnités et sur "certains dysfonctionnements" tels que des travaux réalisés sans appels d'offres.


Justice et commerce
Le Monde, 03 Avril 2007
Extrait : Justice et commerce ne font pas toujours bon ménage. Nombre d'industriels voient dans la sévérité et l'indépendance des juges français des handicaps pour l'économie et les exportations. A leurs yeux, la France, en appliquant vite et bien, depuis 2000, la convention de l'OCDE sur la corruption, est moins bien armée face à ses concurrents. La mise en examen, le 22 mars, par le juge Philippe Courroye, de Christophe de Margerie, directeur général de Total, pour « corruption d'agent public étranger » et « abus de biens sociaux », en serait le dernier avatar.

D'autres affaires ont fait grand bruit, comme celle des frégates de Taïwan, qui implique Thales, et celle de la fourniture de cartes d'identité au Nigeria par Safran. Facteur aggravant, une grande part des exportations françaises se font dans les secteurs de l'énergie, de l'armement et des infrastructures, qui dépendent largement des commandes des Etats. Des industriels y voient même une explication au déficit du commerce extérieur français. Ils s'exonèrent ainsi à bon compte de leur perte de compétitivité, de leurs erreurs stratégiques et d'une absence relative dans des marchés en croissance, comme la Chine et l'Inde. Dotée d'une législation anticorruption vigoureuse, l'Allemagne n'en affiche pas moins un commerce extérieur florissant.

De l'introduction de l'ouvrage de Brigitte Henri : « La corruption n'est pas un fait de la vie moderne. Depuis que se sont développés les échanges économiques, la corruption a instauré ses propres règles, en marge des lois. C'est un mal endémique, enraciné dans le mouvement social, et qui l'accompagne plus ou moins selon la tolérance doont fait preuve une société donnée. »


27 novembre 2006, Des juges mettent la justice en accusation

Extrait : « Pour faire marcher la boutique, on fait comme si, quitte à se mettre en marge des textes, déplore Bruno Thouzellier, président de l’USM, syndicat majoritaire chez les magistrats. Les collègues sont prêts à l’accepter, mais jusqu’à un certain point. »

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- Un phénomène planétaire, mais, en France, tout irait bien -


April 24, 2007

L'omerta française


Rapport d'enquête N° 871
sur l’état des droits de l’enfant en France
Assemblée nationale, des auditions :

Mme Ségolène ROYAL : (...) Le premier problème auquel je me suis attaquée est celui de la pédophilie au sein des établissements scolaires, en essayant de briser la loi du silence qui a trop longtemps étouffé la parole de l’enfant. Une circulaire de l’éducation nationale, qui pour la première fois employait le mot de " pédophilie ", a été diffusée avec des indications extrêmement concrètes sur la façon dont la communauté scolaire doit agir, en ayant un double souci, celui de la protection de l’enfant et celui du respect de la présomption d’innocence de la personne mise en cause.

(...) M. François BAROIN : Mme Lardon-Galéote, j’ai été très frappé par votre intervention, car elle suppose qu’une loi du silence est établie en France autour des drames que vivent les enfants.

(...) Mme Catherine LARDON-GALEOTE : M. Baroin, oui, la loi du silence existe. Nous sortons d’un procès dont vous avez sans doute entendu parler mettant en cause l’hôpital du Kremlin-Bicêtre. L’instruction a duré quatre ans ! Les parents ont subi des pressions pour ne pas porter plainte, pour que l’affaire soit réglée au sein de l’institution. Il y a un tel consensus que les plaignants se sentent presque coupables d’avoir à porter plainte !





L'omerta française
Sophie Coignard et Alexandre Wickham
Albin Michel, 1999

« Le club des étouffeurs » renvoie, entre autres, à l'interview de Jean-François Guthmann, au 19 novembre 2006, à propos de rillettes et de langues de porcs. Cela renvoie encore au 14 décembre 2005 et à l'émergence des droits de l'Homme en Europe, à « Détenus battus, rapport disparu, procès suspendu ». Etc.

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- Page 98 : la première sanction sera pour la victime -