August 16, 2007

Multirécidivistes : trois ans ferme à Nice


De notes au 14 avril 2007 :

12/4/2007 - Interrogé par Le Figaro, le premier président de la cour d'appel de Nancy s'inquiète de ce bilan et souligne la nécessité de ne pas focaliser le débat autour de la justice sur sa seule dimension pénale car, selon lui, "quand les procédures pour divorce ou abandon de famille traînent, quand les litiges de voisinage s'éternisent, quand les créanciers ne retrouvent pas rapidement leur créance, c'est l'équilibre social qui est en jeu".

PARIS (AFP), 14 mars 2007 - D'un côté des secours mal informés qui croient l'Erika voguant tranquillement vers le Sud, de l'autre un capitaine qui annonce fissures et fuites de pétrole en mer à son opérateur : le tribunal correctionnel de Paris a retracé mercredi six heures d'un dialogue de sourds qui a conduit le pétrolier à sa perte.

« Mensonge, éternel mensonge... »



20minutes.fr - Après l’interpellation du ravisseur d’Enis, dimanche soir, le Syndicat de la magistrature (SM, gauche) rouvre le débat sur la récidive. Il dénonce un «manque crucial de moyens» pour lutter contre la récidive des délinquants sexuels. «Dans le système actuel des prisons françaises, on ne prépare pas la personne à sa sortie, on ne prévient pas la récidive», a déploré Emmanuelle Perreux, présidente du syndicat, jeudi, sur France Inter.

Des voleurs à la roulotte multirécidivistes condamnés à trois ans ferme à Nice
LE MONDE | 15.08.07 | Extrait

Deux voleurs à la roulotte, délinquants "multirécidivistes", selon le parquet, ont été condamnés, lundi 13 août, à trois ans de prison ferme par la 5e chambre du tribunal correctionnel de Nice. Mario Espinas, 42 ans, sans domicile fixe et Nacer Sadonni, 38 ans, habitant le quartier de l'Ariane à Nice, n'imaginaient sans doute pas qu'ils seraient les premiers délinquants de France à subir l'application de la nouvelle loi sur la récidive, votée le 26 juillet.

(...) Leur avocate, Me Céline Ginowski, a rétorqué que la nouvelle loi était inapplicable, celle-ci ayant été publiée au Journal officiel le 11 août et les faits commis le 12. Le tribunal a estimé que la loi est "applicable au lendemain de sa publication au JO".

Au tribunal de grande instance de Nice des magistrats estiment que cette affaire s'inscrit dans le coeur de cible de la nouvelle loi. Un magistrat du parquet, cependant, s'interroge sur les effets pervers d'une telle loi : "Que feront les juges quand, par exemple, une personne comparaîtra pour 3 ou 4 vols à l'étalage - vol simple en récidive ? Il serait étonnant qu'ils condamnent, pour un délit mineur, le voleur à une peine plancher d'un an ferme. Ce que désormais les textes prévoient".

Le ravisseur d'Enis a fait 20 ans de prison pour agression sur mineur • Disparu mercredi après-midi à Roubaix, l'enfant a été retrouvé rapidement grâce au plan «Alerte enlèvement». Son ravisseur, sorti de prison il y a un mois, a été interpellé
Libé, jeudi 16 août 2007

L'homme arrêté jeudi et soupçonné d'avoir enlevé à Roubaix un enfant de 5 ans, retrouvé sain et sauf, a déjà été condamné pour des agressions sexuelles sur mineurs. Agé de 61 ans, Il est sorti de prison il y a un mois, après vingt ans de détention.




En une du figaro.fr


Actualité | France
Le ravisseur d’Enis, un "pédophile" déjà condamné
Le Figaroavec AFP et AP

L’enfant de 5 ans a été retrouvé vivant à Roubaix, vers minuit peu après le déclenchement du plan alerte enlèvement.

Il n’a suffi que de dix heures pour retrouver Enis, cet enfant de 5 ans disparu mercredi après-midi à Roubaix. «L'enfant a été retrouvé vers 00h10. Il est hospitalisé pour un contrôle médical. Il est en bonne santé», selon la direction centrale de la police judiciaire à Paris.





Le ravisseur présumé du jeune garçon de Roubaix était sous surveillance judiciaire
LEMONDE.FR avec AFP | 16.08.07 | Extrait

Le ravisseur présumé d'Enis, l'enfant de cinq ans enlevé mercredi 15 août à Roubaix et retrouvé quelques heures plus tard, était placé, depuis sa sortie de prison, le 2 juillet, sous surveillance judiciaire en raison de sa "dangerosité". Des mesures justifiées par un "risque de récidive", a expliqué jeudi Valérie Courtalon, vice-procureure de Lille.

L'homme, âgé de 61 ans, avait déjà été condamné à trois reprises, notamment pour viol sur mineur. "Il avait pour obligation de répondre aux convocations du juge d'application des peines (JAP), de prévenir de tout déplacement et de toute installation hors de la région considérée (la Bretagne), et de s'abstenir de tout contact avec des mineurs", a rappelé la magistrate. Selon elle, "il n'a respecté aucune de ces obligations". L'homme devrait être mis en examen, vendredi, pour "enlèvement" et "viol aggravé".

"MANQUE CRUCIAL DE MOYENS"

L'Elysée a annoncé la tenue d'une réunion ministérielle, lundi
, pour examiner les mesures à prendre afin d'empêcher la récidive en matière d'agressions sexuelles.


France, fil news du Figaro
Publié le 16 août 2007 à 15h19
Suicide d'un détenu à la prison de Caen

Un détenu âgé de 46 ans a été retrouvé mort mardi après-midi, pendu dans sa cellule du Centre de détention de Caen, a-t-on appris aujourd'hui de source policière. Le détenu, originaire du Havre, était incarcéré depuis 1992 pour viols par ascendant. Il devait être libéré dans moins d'un an. Les gardiens l'ont découvert pendu dans sa cellule et ont vainement tenté de le ranimer. Le parquet a demandé une autopsie. (Avec AFP).


- En application de la nouvelle loi sur la récidive -

August 14, 2007

Fatima, 9 mois, retrouvée dans une poubelle en Irak

Victimes collatérales de la guerre, les enfants dont les familles ont été décimés ont désormais un symbole. C’est un nourrisson de 9 mois prénommée Fatima Jubouri. Depuis sa naissance, son père est mort, puis des hommes armés ont tué sa mère et son oncle. Pour finir, la police l’a découverte à Bagdad, le 25 juin, sur une pile de détritus où elle avait été abandonnée. Elle souffrait de malnutrition et de déshydratation.

La façon dont elle s’est retrouvée là n’a pas été établie. Sa mère aurait pu la dissimuler juste avant d’être tuée. Une fois découverte, elle a été conduite à l’hôpital militaire de Bagdad, dans la zone verte, où les médias se pressent depuis pour relayer son histoire, symbole de la vulnérabilité des enfants face au conflit.

Car les enfants subissent de plein fouet le conflit qui ensanglante l’Irak. Si l’on ignore le nombre d’orphelins qu’a généré la guerre, un rapport de l’association caritative Oxfam affirme que 28% des enfants irakiens souffriraient de malnutrition.

Fatima, 9 mois, retrouvée dans une poubelle en Irak
20Minutes.fr, éditions du 14/08/2007 - 20h09

PARIS (AFP) - Environ 200 personnes ont manifesté mardi soir à l'appel du Réseau éducation sans frontières (RESF), dans le quartier populaire de Belleville à Paris, pour dénoncer les "rafles" de sans papiers durant l'été, a constaté une journaliste de l'AFP.

Ce rassemblement a été dédié à Ivan, le jeune russe de douze ans en situation irrégulière grièvement blessé jeudi en chutant du 4ème étage de l'immeuble où il vivait avec ses parents à Amiens alors que des policiers venaient les interpeller.

"Nous ne voulons pas de cette violence faite aux familles et aux valeurs de la France", a déclaré Jean-Michel Delarbre, représentant le comité central de la Ligue des Droits de l'Homme (LDH), ajoutant : "nous ne voulons plus de cette xénophobie d'Etat qui s'exerce sur les étrangers et ceux qui sont sensés en être".

Brigitte Wieser, de RESF Paris, a raconté que le début de la manifestation avait été marquée par "une dizaine de policiers qui faisaient des contrôles au faciès dans la station de métro: l'homme, noir, qu'ils ont embarqué s'est avéré être Français ! C'est une vraie provocation !"


La manifestation, qui débordait sur la chaussée, a réuni des militants de RESF, de la LDH, de la LCR et de Lutte ouvrière, de Droits Devant, de la CGT, de la CNT et du 9ème collectif des sans papiers ainsi que des élus de gauche.

"On perçoit chez les familles que l'on a parrainées et que l'on suit une inquiétude croissante", a déclaré Hervé Morel maire adjoint (Verts) du 11e arrondissement, qui témoignait de cas de familles, certaines régularisées, d'autres non, "sans que l'on s'explique la différence de traitement".

Un militant de RESF à Romainville (Seine-Saint-Denis) a mis en avant le cas d'un jeune Chinois, Jiye Jia, âgé de 19 ans, arrêté le 2 août dans le restaurant où il effectuait son stage professionnel et placé en centre de rétention: "c'est un jeune en pleine intégration, qui a réussi à l'école, il y a un monde entre la perception administrative et la réalité humaine", a déploré Jean Lavanchy.

"La solution n'est pas l'expulsion de ces gens, ils sont trop nombreux, ils reviendront, il faut trouver une autre solution, une logique globale d'autant qu'aux immigrés économiques et politiques s'ajouteront bientôt les immigrés climatiques", a estimé M. Morel.


- Les victimes collatérales ont désormais un symbole -

August 10, 2007

« Combien de contrôles depuis ce matin ? » interroge Brice Hortefeux


M. Hortefeux rappelle que la lutte contre l'immigration illégale est une priorité
LE MONDE | 10.08.07 | Extraits

"Combien de contrôles depuis ce matin ?" interroge Brice Hortefeux au péage de la Turbie, jeudi 9 août, à l'occasion d'une rencontre avec le ministre italien de l'intérieur, Giuliano Amato, en déplacement officiel dans le département des Alpes-Maritimes. Depuis qu'il a reçu sa mission du président Nicolas Sarkozy, le ministre de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du codéveloppement répète que "les citoyens en situation irrégulière ont vocation à être reconduits dans leur pays d'origine." "L'espace Schengen, ce n'est pas l'ouverture à tout vent aux clandestins", insiste-t-il. L'objectif est "de mieux intégrer ceux qui parlent notre langue, partagent nos valeurs et respectent les lois de la République", explique-t-il.

Et pour ce faire il faut "augmenter les contrôles".


(...) Soulignant le "succès" de la collaboration franco-italienne, qui s'est traduit par une forte hausse des "réadmissions" de l'autre côté de la frontière entre 2005 et 2007, le ministre français a réaffirmé sa volonté de donner une ambition européenne à la lutte contre l'immigration clandestine : "L'Europe a besoin d'un pacte européen pour l'immigration. La lutte contre l'immigration clandestine sera une priorité de la présidence française de l'Union européenne en 2008."

Les deux ministres ont affirmé avoir aujourd'hui les mêmes priorités sur l'immigration.


PARIS (Reuters) - Des associations de défense des étrangers appellent le gouvernement à revoir sa politique d'immigration après le drame d'Amiens, où un enfant de 12 ans s'est grièvement blessé jeudi en tentant de fuir la police.

(...) L'association France terre d'asile rappelle que le gouvernement a annoncé un objectif de 125.000 interpellations et 25.000 expulsions d'étrangers en situation irrégulière par an.

(...) Le PCF critique également le "cynisme" de Nicolas Sarkozy qui déclare être "tenu informé très régulièrement" de l'état de l'enfant blessé.

"Plutôt que de faire de la communication sur la vie d'un enfant, le chef de l'Etat serait bien inspiré de retrouver la lucidité et l'humanité indispensable à tout homme d'Etat", estime-t-il.

La justice italienne absout la charia en famille • Un père musulman acquitté malgré les violences infligées à sa fille Fatima.
Libé, le 10 août, extrait

Les coups portés à Fatima, les mauvais traitements, la séquestration ? «Prouvés» reconnaît la Cour de cassation. Les juges italiens ont pourtant acquitté en fin de semaine dernière ses parents et son frère, d’origine maghrébine, provoquant un vif émoi dans la péninsule et relançant les polémiques sur la politique d’intégration du pays.

Déjà l’an passé, le meurtre d’une jeune Pakistanaise de Brescia, Hina Saleem, égorgée par son père parce qu’il ne tolérait plus son mode de vie «à l’occidentale», avait provoqué une forte indignation et une vague d’interrogations. Cette fois, l’affaire apparaît encore plus déconcertante. Car ce sont des magistrats qui ont estimé que les sévices subis par la jeune femme étaient en substance «pour son bien» et que ses parents souhaitaient, en toute bonne foi, la punir «pour son style de vie non conforme à leur culture».

Le cas de Fatima R., une adolescente musulmane de Bologne, avait été porté en 2003 devant le tribunal local. En première instance, ses parents avaient été condamnés pour séquestration et mauvais traitements. Avant que la cour d’appel ne renverse le jugement en septembre 2006. La semaine dernière, la Cour de cassation a confirmé l’absolution. Les juges ont en effet considéré que la jeune fille avait été frappée «non pour des motifs vexatoires ou par mépris». Qui plus est, a estimé la cour, les violences n’étaient pas habituelles : son père ne l’aurait frappée «qu’à trois reprises durant toute sa vie», de surcroît au motif «que les comportements de la fille avaient été jugés incorrects».

(...) En clair, les juges ont conclu que son père, sa mère et son frère avaient été contraints de l’attacher pour éviter que l’adolescente ne commette des «actes d’automutilation».

«C’est une honte, s’insurge Souad Sbai, présidente de l’Association des femmes marocaines en Italie, c’est une décision digne d’un pays arabe où serait en vigueur la charia. Au nom du multiculturalisme et du respect des traditions, les juges appliquent deux types de règles, l’une pour les Italiens, l’autre pour les immigrés. Un père catholique, qui se serait comporté de la sorte, aurait été durement condamné.»

Dans la classe politique aussi, la décision de la Cour de cassation a suscité désarroi et incompréhension. La ministre (centre gauche) pour l’Egalité des droits, Barbara Pollastrini, s’est déclarée «blessée» par la sentence et a admis «qu’il est urgent d’affronter la question de la tutelle et des droits de très nombreuses immigrées dans notre pays. Une adoption rapide de la loi contre la violence sur les femmes est nécessaire.» «Doit-on attendre que dix femmes soient lapidées sur la place publique pour que la politique se mobilise ?» s’est exclamée la parlementaire de droite, Daniela Santanché, qui vit depuis deux ans sous escorte après avoir été durement attaquée par un imam milanais, qui l’avait traitée «d’ignorante» pour ses positions en faveur de l’interdiction du voile islamique sur le modèle de la loi française. «Le verdict de la cassation légitime des systèmes éducatifs qui n’ont rien à voir avec notre culture et qui ne s’insèrent pas dans notre cadre institutionnel», a pour sa part expliqué la vice-présidente des parlementaires Verts, Luana Zanella.

Ils séquestraient leur fille pour "son bien"
TF1-LCI, le 3/8

• La Cour de Cassation a acquitté un couple musulman qui séquestrait sa fille parce qu'elle se "comportait mal".

• La classe politique italienne a vivement réagi à cette décision et a condamné la condition des femmes mulsumanes.

L'affaire fait réagir en Italie. La Cour de Cassation a confirmé l'acquittement de parents immigrés musulmans par la Cour d'appel de Bologne. Les faits qui leur étaient reprochés : ils séquestraient et maltraitaient leur fille parce qu'elle se "comportait mal."

Les magistrats ont justifié leur décision en expliquant que les violences exercées par le père sur sa fille n'étaient pas habituels et répondaient à un comportement jugé incorrect, la jeune femme ayant rejoint un ami au lieu de se rendre à son travail. Quant à la séquestration, pour laquelle étaient aussi poursuivis la mère et le frère de Fatima, les magistrats ont estimé qu'elle était motivée par la peur que la jeune fille mette ses menaces de suicides à exécution.

Les réactions politiques ne se sont pas faites attendre : la Ministre de l'Egalité des chances italienne s'est déclarée "blessée" par cet arrêt de la cour de cassation. Elle considère que l'arrêt confirme "l'urgence de s'occuper des droits et de la protection de nombreuses jeunes filles et femmes immigrées dans notre pays, encore victimes aujourd'hui de comportements répressifs et d'une intolérable culture patriarcale". La députée de Forza Italia (droite) Isabella Bertolini fustige la décision de justice "qui justifie l'islam violent et radical".

La présidente de l'association des femmes marocaines en Italie, Souad Sbai, a pour sa part estimé que "la situation des femmes des communautés musulmanes en Italie s'aggrave" et elle a souhaité "des peines plus sévères" contre les hommes qui ne respectent pas les femmes.


- Un père catholique aurait été durement condamné ? -

Eric Ghozlan, Directeur du pôle Enfance


La diaspora solidaire
Tribune Juive n° 20, extraits

Quand la terre d’Israël et ses habitants sont touchés, c’est le coeur de tous les Juifs qui saigne. Lors du conflit opposant l’État hébreu au Hezbollah, la communauté de France s’est mobilisée. Hommage à de belles initiatives.

Tomer n’a que 15 ans, et pourtant la gravité de son regard en dit long sur un tragique basculement dans l’âge adulte. Il fait partie de la dizaine d’enfants de la ville de Maalot accueillis en France par l’OSE (l’OEuvre de secours à l’enfance) avec l’aide de l’AUJF (Appel unifié juif de France).

(...) C’est lors d’un séjour à Jérusalem qu’Éric Ghozlan, directeur de la maison d’enfants de Draveil, où des jeunes Israéliens sont reçus, a pris conscience de la nécessité d’agir. « Un nombre important de réfugiés du Nord étaient accueillis dans des hôtels. Ils avaient fui en emportant le minimum, certains se promenaient même en chaussons. Une travailleuse sociale venue spécialement de Hollande, Dina Weill, a proposé à des enfants de faire des dessins. En tant que psychologue, j’ai été frappé par le traumatisme qui émanait de leurs illustrations très réalistes représentant des abris clos, suffocants, et surtout la peur. »

Eric Ghozlan, Directeur du pôle Enfance : "construire ensemble une nouvelle politique de l'Enfance"

Le 08/06/2007
Actualité de l'OSE, extraits

Jeudi 7 juin a été dévoilé, devant les salariés rassemblés, le nom du Directeur du pôle Enfance de l’OSE : Eric Ghozlan. A cette place, il est dans la lignée de la regrettée Vivette Samuel, Directrice de l’enfance, en 1979.

(...) Tout comme notre association, il poursuit un idéal de justice, rapporté au domaine d’action qu’il a choisit, c'est-à-dire, le soutien à l’enfance. Ses valeurs : « l’écoute, la tolérance, le respect et l’accueil ».

C’est donc sans crainte et avec la détermination qui le caractérise qu’il mesure l’importance de la mission passionnante et complexe dont l’OSE l’investit aujourd’hui. « L’enfance est historiquement le cœur de l’OSE qui consacre 80% de son activité au pôle Enfance. Nos professionnels accompagnent plus de 1000 enfants et leurs familles. Hormis la colonie, les douze autres services de ce pôle sont financés et contrôlés par les pouvoirs publics ».

Les objectifs du Directeur du pôle Enfance sont d’ores et déjà fixés.

Eric Ghozlan entend en effet « réaffirmer le projet associatif qui fixe comme mission prioritaire de s’occuper d’enfants juifs dans le respect de la laïcité

Articuler cette exigence avec l’ouverture aux enfants d’autres cultures en gardant notre mission de service public

Adapter aussi notre développement à la politique de décentralisation de la protection de l’enfance en créant des structures de proximité assurant prévention, orientation, soutien, actions éducatives et placement ».

Installé désormais au siège, le Directeur du pôle Enfance va travailler en lien étroit avec le Directeur général et les directeurs d’établissements et de services « dans un esprit de dialogue ». Il aura pour interlocuteurs, les instances professionnelles, les inter secteurs de la pédopsychiatrie, les tribunaux pour enfants et les départements.

D'après l'ONU, la bande de Gaza est au bord de l'asphyxie
LEMONDE.FR | 09.08.07

"Si le régime de blocus continue comme aujourd'hui, Gaza risque de devenir une communauté 100 % dépendante de l'aide internationale, isolée et refermée sur elle-même", prévient Filippo Grandi, numéro deux de l'UNRWA, l'agence de l'ONU chargée des réfugiés palestiniens.

Pour le responsable onusien, la bande de Gaza, désormais sous contrôle du Hamas, se retrouvera bientôt menacée d'implosion économique si les pays limitrophes n'ouvrent pas leurs frontières. Depuis la mi-juin, Israël et l'Egypte n'autorisent que le passage de l'aide humanitaire, protestant contre la mainmise du Hamas.

(...) C'est pourquoi il exhorte l'Autorité palestinienne, Israël et les autres pays limitrophes à rouvrir les points de passage, sous peine de voir se développer à Gaza des "conséquences désastreuses, une atmosphère de désespoir favorable au développement de l'extrémisme".




« Olmert rend visite à Abbas », par Chapatte • Yahoo!



The Associated Press
- 06/08/07 à 19:15:02 - 683 mots

Monde
Première rencontre Olmert-Abbas en territoire palestinien

Ehoud Olmert est devenu lundi le premier chef du gouvernement israélien à se rendre dans une ville palestinienne depuis le début de la deuxième Intifada, il y a sept ans. Sous haute protection, il a rencontré à Jéricho, en Cisjordanie, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas pour évoquer notamment la création d'un Etat palestinien.

M. Olmert, qui a déclaré à M. Abbas être venu pour discuter de "questions fondamentales", a pris un risque pour sa sécurité se rendant dans cette ville mais il a aussi fait un geste symbolique en faveur de Mahmoud Abbas, qui accueille enfin sur ses terres le Premier ministre israélien.

Il est arrivé dans un convoi de voitures, surveillé par deux hélicoptères, avant de descendre dans un hôtel cinq étoiles situé à quelques centaines de mètres d'un poste de contrôle permanent de Tsahal, l'armée israélienne, installé dans la banlieue de Jéricho. Les deux hommes se sont salués devant l'hôtel. "Je suis ravi de vous voir", a déclaré M. Olmert à M. Abbas.

L'entretien a pris fin trois heures plus tard, et le convoi de M. Olmert a quitté Jéricho en direction de Jérusalem. Les deux parties ont qualifié la rencontre de "constructive" mais n'ont pas fait état de progrès significatifs.

M. Abbas "n'est pas venu à la rencontre avec une baguette magique, pas plus que M. Olmert", a déclaré Saeb Erekat
, proche collaborateur du président palestinien, lors d'une conférence de presse après l'entretien. "Il y a un accord sur une série de rencontres pour discuter de ces questions, parmi lesquelles la création d'un Etat palestinien", a-t-il ajouté.

David Baker, un porte-parole de M. Olmert, a affirmé que les deux hommes n'avaient pas évoqué les questions centrales du conflit, ni mené des négociations. "Les deux parties ont décidé d'élargir le champ de leurs discussions pour mieux se comprendre (...) afin de permettre de nouveaux progrès en vue de la création d'un Etat palestinien", a déclaré M. Baker.

La rencontre s'est déroulée dans une des régions les plus calmes de Cisjordanie. Toutefois, elle représentait un défi pour le détachement chargé de protéger M. Olmert, les forces de sécurité de M. Abbas en Cisjordanie étant toujours fragiles. En juin, elles n'ont pas réussi à empêcher les militants du Hamas de prendre de force le contrôle de la Bande de Gaza.

Cette visite était aussi un test pour la coordination de la sécurité entre Israéliens et Palestiniens en Cisjordanie. Tsahal a bouclé les postes de contrôle autour de Jéricho, alors que la police palestinienne bloquait les routes autour de l'hôtel.

Mahmoud Abbas et Ehoud Olmert se sont rencontrés à plusieurs reprises ces derniers mois pour tenter de trouver des moyens de reprendre les pourparlers de paix dans l'impasse. Ils doivent aussi préparer une conférence internationale sur le Proche-Orient prévue aux Etats-Unis au mois de novembre.

Les deux parties semblaient toutefois nourrir des espoirs contradictoires. Les Palestiniens souhaitaient que les deux dirigeants esquissent le contour d'un accord de paix définitif, qui doit être présenté lors de la conférence aux Etats-Unis, a déclaré lundi le négociateur palestinien Saeb Erekat.

Les quatre questions centrales concernant un futur accord de paix sont celles des frontières définitives d'un Etat palestinien, d'une division de Jérusalem, d'un retrait des colonies israéliennes, et du sort des réfugiés palestiniens. "Ce qu'ils doivent faire, c'est établir les paramètres pour régler toutes ces questions", a déclaré M. Erekat. "Une fois que les paramètres seront établis, alors cela peut être remis aux experts" pour élaborer une version préliminaire.

M. Olmert est resté plus prudent. "Je suis venu ici pour discuter avec vous des questions fondamentales en suspens entre Israël et l'Autorité palestinienne, en espérant que cela va nous conduire bientôt à des négociations sur la création d'un Etat palestinien", a-t-il dit au début des discussions, avec Mahmoud Abbas debout à ses côtés. AP


- « Dans un esprit de dialogue » ? -

August 9, 2007

Fillon demande une enquête


France
Publié le 09 août 2007 à 18h28
Sans-papiers : le préfet de Limoges tancé

Le préfet de Haute-Vienne a été condamné à 1.500 euros d'amende pour "recours abusif à la justice" après avoir provoqué une audience sur une prolongation de rétention d'un sans-papiers malgré l'hospitalisation de ce dernier.


France
Publié le 09 août 2007 à 20h06
Enfant sans-papiers/coma : Sarkozy réagit

Le président Nicolas Sarkozy a souhaité que "toute la lumière soit faite" sur la chute accidentelle d'un enfant russe survenue lors de l'interpellation à Amiens de sa famille en situation irrégulière, exprimant dans un communiqué sa "tristesse" face à de drame.

"J'ai pris connaissance avec tristesse de l'accident dont un enfant de 12 ans a été victime le 9 août à Amiens, alors que les services de police, à la demande de la justice, cherchaient à entendre ses parents dans le cadre d'une procédure pour séjour irrégulier", déclare le chef de l'Etat.




Devant l'Hôtel de Ville à Paris • LEMONDE.FR


PARIS (AP) - Le Premier ministre François Fillon a demandé jeudi l'ouverture d'une enquête de l'IGPN, qui s'ajoutera à l'enquête judiciaire ouverte par le parquet, après la chute depuis la fenêtre d'un immeuble d'Amiens (Somme) d'un enfant sans-papiers qui tentait de fuir la police en compagnie de son père.

L'enfant âgé de 12 ans a été gravement blessé et serait tombé dans le coma. "J'ai très peur", a déclaré la mère d'Ivan, Natalia Aboueva. "J'espère que mon fils est en bonne santé parce que pour moi, c'est très grave...". "Quand les voisins ont vu que les serruriers commençaient à défoncer la porte, ils ont voulu sauter par la fenêtre de derrière leur appartement (...) Ca aurait pu être pire, car la maman voulait aussi se jeter par la fenêtre et j'ai réussi à (la) calmer", a raconté un voisin, Josué Mayuemba, sur France-3.

Dans un communiqué, M. Fillon "déplore la chute accidentelle" de cet enfant et "témoigne de toute sa compassion" aux parents d'Ivan. Si la politique de l'immigration "nécessite une fermeté et un engagement fort de tous les agents de l'Etat, il est évidemment nécessaire de faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame", ajoute-t-il. C'est pourquoi il a demandé "une enquête d'inspection, sans préjudice évidemment de l'enquête judiciaire ouverte par le parquet" d'Amiens. "Les conclusions de cette enquête seront rendues publiques", promet M. Fillon.

Selon le ministre de l'Immigration Brice Hortefeux, l'enfant est tombé du cinquième étage alors que "les services de la direction départementale de la sécurité publique de la Somme se présent(aient) au domicile d'un couple de ressortissants étrangers en situation irrégulière". Il confirme dans un communiqué avoir "demandé au directeur général de la police nationale de diligenter une enquête de l'Inspection générale de la police nationale".

Apprenant avec "tristesse" cet accident, Nicolas Sarkozy, qui dit être "tenu très régulièrement informé" de l'évolution de l'état de santé de l'enfant, souhaite dans un communiqué que "toute la lumière soit faite sur les circonstances de ce drame".

Les policiers concernés sont "tout à fait habitués à ces procédures administratives" et sont "intervenus dans des conditions posées, sans violence particulière, à une heure tout à fait normale", a assuré Patrick Beau, procureur d'Amiens, lors d'une conférence de presse.

"La vie d'un enfant vaut-elle une expulsion?", a réagi la Ligue des droits de l'Homme dans un communiqué. "La politique menée par l'actuel, comme par le précédent, gouvernement ne cesse de provoquer des drames humains sans pour autant résoudre ce contre quoi elle prétend lutter", estime la LDH.


- Que « toute la lumière soit faite » -

March 17, 2007

Un double 21 avril ?

BORDEAUX (AFP) - Le sénateur socialiste Jean-Luc Mélenchon craint que le premier tour de l'élection présidentielle soit "un double 21 avril" excluant à la fois les candidats des partis traditionnels de droite et de gauche, dans un entretien samedi au quotidien régional Sud Ouest.

Jugeant le pays "en état d'insurrection civique", il estime que les Français "veulent tourner la page tant d'une politique libérale qu'ils haïssent que d'un système de partis et d'institutions qu'ils méprisent. On peut même assister à un double 21 avril où droite et gauche traditionnelles seraient éliminées".

Interrogé sur la possibilité d'un second tour opposant le candidat UDF François Bayrou et celui du FN Jean-Marie Le Pen, le sénateur PS répond: "Hélas! On dit souvent que Bayrou peut éliminer Royal du second tour, on ne dit pas assez souvent qu'il prend aussi beaucoup à droite".

Selon lui, en banalisant le discours de l'extrême droite, le candidat UMP Nicolas Sarkozy "vient d'aggraver ses difficultés" et Jean-Marie Le Pen, qui "reste le danger majeur", peut "chasser Sarkozy du podium", beaucoup d'électeurs préférant "l'original à la copie", ajoute-t-il.

Quant à la volonté affichée de la candidate PS Ségolène Royal de "reprendre sa liberté", Jean-Luc Mélenchon comprend "ce qu'elle veut dire" mais il estime qu'"elle devrait souhaiter que son exemple ne soit pas suivi. Imaginez que je reprenne la mienne !", dit-il.

PARIS (AFP) - Héritage du XIXe siècle, l'hygiène, parfois reléguée aux oubliettes, retrouve ses galons en ce début du XXIe siècle, face à l'émergence de nouveaux risques sanitaires et de nouvelles menaces épidémiques.

Deux SDF ont été retrouvés morts, probablement à la suite d'une overdose.
Tentes funèbres au canal Saint-Martin
Libé, samedi 17 mars 2007

SYDNEY (AFP), mi février 2007 - Une association caritative de santé a invité les Australiens à renoncer aux traditionnels fleurs et chocolats pour la Saint-Valentin pour un présent moins glamour mais plus durable : une vasectomie.

France 2, 20h du 17 mars, « une information que l'on croirait maintenant sortie d'une autre époque », des femmes ont été stérilisées de force, « des méthodes héritées du régime communiste » :





Le Monde, 16.03.07
Les images de la semaine du 12 au 16 mars, Chine, 13 mars, à Chongqing, une maison reste seule sur son monticule de terre après le refus de son propriétaire de vendre à un promoteur immobilier :




Israël, 15 mars, des écoliers participent à une simulation d'attaque chimique dans une école près de Tel-Aviv :




Eviction de procureurs: la Maison Blanche sur la sellette

WASHINGTON (AFP) - La Maison-Blanche, harcelée par la presse et les démocrates, s'est vue contrainte vendredi d'évoquer "des souvenirs vagues" pour justifier des approximations dans sa version des faits, ayant mené au limogeage controversé de huit procureurs fédéraux.

L'affaire qui couve depuis plusieurs semaines pourrait coûter son poste au ministre de la Justice Alberto Gonzales, de plus en plus sur la sellette.


Des procureurs limogés qui étaient en charge d'affaires sensibles politiquement, ont témoigné cette semaine devant le Congrès affirmant avoir subi des pressions d'élus républicains. Des documents officiels ont révélé que de hauts responsables de la Maison Blanche avaient été impliqués dans le processus de décision.

Jeudi soir, le ministère de la Justice a dû publier des courriers électroniques qui citent Karl Rove, l'éminence grise du président Bush, suggérant qu'il avait joué un rôle majeur dans la décision de limoger les procureurs en question. Le nom de Karl Rove avait déjà été cité ces derniers mois dans le cadre d'une autre affaire, celle de la divulgation à la presse de l'identité d'un agent secret de la CIA, Valerie Plame.

Outre Karl Rove, le nom de Harriet Miers chef des services juridiques de la Maison Blanche est également mentionné. Elle aurait suggeré de remplacer tous les procureurs fédéraux en place mais sa proposition n'a pas été suivie.

Après avoir pris connaissance de ces nouveaux documents les démocrates, majoritaires au Congrès, ont réclamé que des hauts responsables de l'administration témoignent devant les élus.

"Karl Rove était au centre de cette affaire depuis le début. Il est maintenant impératif qu'il témoigne devant le Congrès et détaille le rôle qu'il a joué", a dit le sénateur démocrate Charles Schumer.

"La raison pour laquelle il est si essentiel que les gens témoignent sous serment est que, chaque fois que de nouvelles informations sont publiées, elles montrent que la Maison Blanche ne disait pas la vérité dans ses déclarations précédentes", a-t-il ajouté.

Le porte-parole de la présidence américaine, Tony Snow, sur la défensive face à la presse vendredi, a cité les "souvenirs vagues" des proches collaborateurs de M. Bush.

"Je préfère pêcher par excès de prudence en disant que Karl (Rove) se souvient avoir parlé avec elle (Miers) de cette affaire (la possibilité de limoger tous les procureurs fédéraux) et c'est vraiment tout ce que je peux dire", a-t-il dit. "Il pensait que c'était une mauvaise idée", a-t-il cependant ajouté.

Interrogé pour savoir si, comme il en a le droit, le président Bush aurait pu lui-même ordonné le limogeage des procureurs, M. Snow a répondu "tout est possible" ajoutant aussitôt "mais je ne le pense pas".

Le département de la Justice assure que les huit procureurs ont été limogés pour des raisons d'efficacité.

Mais les critiques vont bon train et nombreux sont ceux qui estiment que ces procureurs ont été limogés pour des raisons politiques.
Le cas de Carol Lam en Californie est notamment mentionné car ce procureur aurait joué un rôle central dans une affaire de corruption qui a conduit à mettre sous les verrous un élu républicain et à pousser à la démission de hauts responsables de la CIA.

La Maison Blanche s'est refusée vendredi à admettre des erreurs concernant ce cas précis, soulignant au contraire que George W. Bush avait salué l'enquête et l'inculpation de l'élu républicain en cause, Randall "Duke" Cunningham.

Au Congrès, deux républicains ont joint cette semaine leur voix aux appels démocrates à une démission de M. Gonzales alors que d'autres se sont contentés de dire qu'ils avaient perdu confiance dans le ministre de la Justice et étaient très préoccupés.


- C'est du domaine du possible -

March 6, 2007

Soupçons autour des chiffres


Un résistant et un enfant né à Buchenwald obtiennent une expertise ADN

AFP, 6/3/07 - Un résistant de la seconde guerre mondiale et son homonyme, né en camp de concentration, ont obtenu mardi du tribunal correctionnel de Nancy qu'une expertise ADN soit réalisée pour déterminer leur probable lien de parenté, a-t-on appris de source judiciaire.


CORMEILLES-EN-PARISIS (AP) - Nicolas Sarkozy tente de gommer son image de libéral. En pleine affaire Airbus, le candidat UMP a exprimé mardi sa volonté de reconstruire un "Etat fort", "seule digue" contre les dérives de l'économie lors d'une réunion publique devant près de 3.000 personnes à Cormeilles-en-Parisis (Val d'Oise).

RTL, 6/3/07 - Violence - Les filles de Seine-Saint-Denis victimes de sexisme
Des gifles aux agressions sexuelles, une enquête révélée lundi dresse un tableau inacceptable de la situation des jeunes filles en Seine-Saint-Denis. 60% d'entre elles affirment avoir subi une forme de harcèlement sexuel hors de chez elles. Le taux de violence contre elles est "deux à cinq fois supérieurs" à celui relevé dans une précédente enquête. Pour autant, il ne faut pas "penser qu'il s'agisse d'une caractéristique spécifique" du 93, souligne Maryse Jaspard qui a dirigé l'étude.

Lettre ouverte - format PDF
Monsieur le Maire de Paris,

Je vous informe que, pour la seconde fois, ce dimanche 4 mars 2007 je manifestais à Paris, aux abords du mémorial de la shoah.

Ci-joint vous trouverez copie d'un courrier qui a pu parvenir au ministère de la justice.

Vous trouverez également copie du tract que je proposais ce dimanche après midi au mémorial de la shoah puis, un peu plus tard, devant le Conseil d'Etat.

Je vous prie d'agréer...


PARIS (AFP) - Raymond Barre scandalise la communauté juive et les associations de défense des droits de l'homme pour avoir récemment défendu dans une interview Maurice Papon et Bruno Gollnisch, et de s'en être pris à un "lobby juif capable de monter des opérations indignes".

PARIS (AP) - Comme en 2002, les candidats à la présidentielle rivaliseront d'initiatives jeudi -et pour certains aussi mercredi- pour la journée internationale des femmes, dans l'espoir de conquérir le vote féminin.

PARIS (AFP) - Saisi par un détenu malade, le Conseil d'Etat se penche pour la première fois sur l'accueil insuffisant des détenus bénéficiaires de suspension de peine pour raison médicale, cinq ans après le vote de la loi Kouchner sur les droits des malades.

Le 27 février, plusieurs acteurs du monde judiciaire avaient dénoncé le "sombre" bilan de la loi du 4 mars 2002, insistant sur l'absence de lieu d'accueil pour les détenus malades à leur sortie de prison.

Leur cri d'alarme a trouvé un écho mardi devant le Conseil d'Etat avec la procédure engagée par un détenu contre l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).

LE MONDE | 06.03.07 - Un rapport décrit la "grande lassitude" des services d'insertion pénitentiaires


Le Monde | 06.03.07 • Ces enfants veulent vivre en France
350 professionnels du cinéma lancent un appel en faveur des sans-papiers. Dans un court métrage diffusé en salles à partir du mercredi, des enfants expriment leurs espoirs.




Illustration de l'article du Monde.fr


Le MondeSoupçons autour des chiffres du chômage en 2006


PROTECTION JUDICIAIRE DE LA JEUNESSE
Un rapport de la Cour des comptes très encourageant

Trois ans après son rapport public, la Cour des comptes souligne « l’effort remarquable » fourni par la direction de la protection judiciaire de la jeunesse pour améliorer ses prises en charge et son fonctionnement.
La suite sur www.justice.gouv.fr


(...) La plainte d'une salariée, en janvier 2005, déclenche enfin l'avalanche. En ce début d'année, Martine craque et confie à un collègue qu'elle subit agressions et viols depuis des mois. Il l'aide à engager des poursuites. D'autres résidentes ou employées se manifestent à leur tour. Et les policiers ressortent la plainte de 2004 déposée par Caroline. Début février 2005, Jean-Pierre Baudry se retrouve en garde à vue. Ce soir, les jurés décideront de le croire ou de le condamner.

«Il me demandait combien je prenais pour une pipe»
Libé, vendredi 2 mars 2007


LA-ROCHE-SUR-YON (AP) - Une enquête administrative menée à l'époque par la préfecture et la DDASS (direction départementale des affaires sanitaires et sociales) de Vendée n'avait pas révélé de dysfonctionnements au niveau de la gestion du foyer, M. Baudry ayant été soupçonné dans un premier temps d'avoir détourné de l'argent des caisses de la Maison d'Ariane.


Le 1er mars, sur France Culture, l'ex-Premier ministre a défendu Papon et Gollnisch.
J'accuse Raymond Barre d'être un antisémite
Par Claude LANZMANN

Libé, 6 mars 2007

Premier ministre, M. Raymond Barre était tout en rondeurs : on pouvait aisément le regarder comme le paradigme du Français innocent, il en avait les airs, les allures, l'onction, le patelin, le débonnaire, il exsudait le bon droit, la légitimité, la satisfaction et la sûreté de soi. Même si, aujourd'hui, Raymond Barre a gagné en minceur, sa francité n'en a souffert nulle atteinte, on serait presque tenté d'ajouter «hélas». Ce qui fait problème, s'agissant de lui, c'est la confluence des deux prédicats : «Français» et «innocent». M. Barre en effet récidive : interrogé sur France Culture, le 1er mars, dans une émission intitulée le Rendez-vous des politiques, l'ex- «meilleur économiste de France» tombe carrément le masque, remplace ses rondeurs anciennes par la hargne têtue, laisse libre carrière à une vindicte qui lui fait réitérer, le jabot gonflé des satisfecit qu'il s'octroie, les proférations sinistres d'il y a vingt-sept ans.

(...) Après Papon, l'ex-Premier ministre exonère Bruno Gollnisch, son ancien collègue d'université et son conseiller municipal quand il était maire de Lyon, bien connu comme négateur obstiné et pinailleur de la Shoah : «Moi, je suis quelqu'un qui considère que les gens peuvent avoir leur opinion, c'est leur opinion», ( sic ). Raymond Barre, on le voit, est large d'esprit. A la fin des fins, conclusion de tout, il nous livre à deux reprises la clé universelle des attaques portées contre lui et des maux du monde : «le lobby juif» !

...


Hôpital d'Epinal: «Des défaillances qu'on ne croyait plus possibles»
Entre mai 2004 et août 2005, vingt-trois patients traités pour des cancers de la prostate ont subi des surdoses de rayons • Le rapport de l'Inspection des affaires sociales est accablant • Le ministre de la Santé prononce des suspensions •
LIBERATION.FR : mardi 6 mars 2007

Après quatre mois d’enquête, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) a rendu public mardi un rapport accablant sur les accidents de radiothérapie survenus à l’hôpital d’Epinal (Vosges), pour lesquels le parquet a déjà ouvert une information judiciaire. « L’examen des évènements a révélé au niveau local des défaillances que l’on ne croyait plus possibles dans la gestion de la crise, peut-on lire dans ce rapport. Les différents maillons de la chaîne sanitaire […] ont tous successivement lâché ».

(...) Le rapport révèle qu’«au lieu d’être correctement appréciés, les effets de l’accident ont été constamment minimisés», tandis que «les malades sont restés livrés à eux-mêmes, sans organisation sanitaire d’ensemble». En outre, les personnels hospitaliers concernés «ont longtemps tenu les autorités dans l’ignorance de la nature réelle des problèmes».


Voir aussi « Rôtisserie » et effet dominos ou encore La « théorie du trou de gruyère », les différentes affaires dites d'Outreau. Tout va bien, cela me renvoit effectivement au dialogue aux enfers, en France, en 1864. C'est à peu près à cette période que la pratique des lettres de cachets se serait perdue mais la plume des psys parait bien s'être substituée.

Le combat de Lee Yong-soo, ancienne "esclave sexuelle" au service de l'armée impériale japonaise
LE MONDE | 06.03.07

(...) Mme Lee est l'un des trois "femmes de réconfort" - euphémisme désignant les 200 000 Asiatiques et quelques Européennes victimes de la soldatesque nippone, de la fin des années 1930 à la défaite de 1945 - qui viennent de témoigner devant la sous-commission pour les affaires étrangères du Congrès américain dans le cadre du débat sur une résolution exigeant des excuses du Japon.

(...) Rentrée en Corée, Mme Lee chercha, comme toutes celles qui avaient subi un sort analogue, à cacher sa flétrissure pour que l'opprobre ne tombe pas sur toute sa famille. "Longtemps, mon frère m'a dissuadée de parler", dit-elle. Puis au début des années 1990, elle et plusieurs autres se décidèrent à sortir de l'ombre de l'Histoire.


PARIS (AP) - SOS Racisme a demandé mardi au garde des Sceaux Pascal Clément d'engager des poursuites contre l'ancien Premier ministre Raymond Barre qui, dans un entretien diffusé jeudi dernier sur France Culture, a pris la défense de Maurice Papon et Bruno Gollnisch, tout en dénonçant la campagne qu'aurait menée contre lui en 1980 le "lobby juif le plus lié à la gauche".

"L'association se réserve évidemment le droit d'engager des poursuites si les autorités devaient rester silencieuses", précise SOS Racisme dans un communiqué.


- En 3 lignes, informer Delanoë -

February 25, 2007

Une baraque spéciale pour enfants


Ma dernière lettre à la HALDE reste morte. Pour les rapts d'enfants et les méthodes de l'administration française, voir le dossier de Société Civile n°43, iFRAP, janvier 2005. De nombreux parents se plaignent d'enlèvements "légaux" de leurs enfants par l'Allemagne :

CEED - Conseil Européen des Enfants du Divorce
Association de parents enfants et grand-parents victimes d'enlèvements et de rapts internationaux d'enfants
http://www.jugendamt-wesel.com/


D'après le juge pour enfant de Nanterre, les travailleurs sociaux de l'OSE France seraient neutres. C'est une opinion que je ne partage pas.

Lettre ouverte - format PDF

Monsieur le Garde des Sceaux et
Ministre de la Justice,

Le 11 décembre 2006 le ministère de l’intérieur m’a informé qu’il vous faisait suivre l’un de mes envois à l’attention de Monsieur Nicolas Sarkozy, ministre d’état, ministre de l’intérieur. Je souhaite savoir quelle suite a été donnée par vos propres services.

Dans l’attente, ...

Pièces jointes :

- Copie de la lettre du 11 décembre 2006 du ministère de l’intérieur
- Copie d’un récépissé de dépôt de plainte pour « discrimination raciale »


25 aôut 2005 - Vu sur Oasis, l'avis de la CEDH.

11 avril 2006 - Ceux-ci - signalements de l'ASE - se caractérisent essentiellement par « des affirmations souvent à caractère psychologique mais rarement étayées par des faits précis. »





Encyclopédie multimédia de la shoah - Peu après leur libération, des survivants des camps, internés au “Block des enfants 66” de Buchenwald - une baraque spéciale pour enfants. Allemagne, après le 11 avril 1945.

A la Vie ! les enfants de Buchenwald du shtetl à l’OSE
Editions Le Manuscrit
Katy Hazan et Eric Ghozlan
A l'occasion du 60e anniversaire de la libération de Buchenwald, Katy Hazan et Eric Ghozlan ont recueilli les témoignages des "enfants de Buchenwald", ...

« Utiliser le concept de séparation dans une perspective positive, en s'appuyant sur des références diverses et sans orientation idéologique, a été une préoccupation majeure »
« Internat et séparations »
Intervenir auprès des enfants et des adolescents
Richard Josefsberg,
Directeur du château de Vaucelles, à Taverny


U.N. human rights expert faults Israel
AP - Fri Feb 23, 5:34 PM ET
GENEVA - An independent report commissioned by the United Nations compares Israel's actions in the West Bank and Gaza Strip to apartheid in South Africa — charges that have drawn angry rebukes from Israel.

Le Conseil des droits de l'Homme compare l'attitude d'Israël dans les territoires palestiniens à l'Apartheid - GENEVE (AP), 22 février 2007

« Les principes de la République sont notre bien commun (…) Il n’y a pas de place en France pour la haine religieuse ou le racisme » – Allocution du Premier Ministre, Dominique de Villepin, au dîner du CRIF, 23/01/07

Le Monde diplo, mardi 7 février 2006
Israël et l’apartheid
Le quotidien britannique The Guardian a publié, les 6 et 7 février 2006, deux enquêtes approfondies du journaliste Chris McGreal, le premier sur le parallèle possible entre la société israélienne et la société blanche d’Afrique du Sud, le second sur la longue coopération entre le régime de l’apartheid et Israël depuis les années 1950 jusqu’à la chute du régime blanc.

« La République, ce n'est pas donner la même chose à chacun » a déclaré Nicolas Sarkozy, Ministre de l'Intérieur, devant le 89e congrès des maires – AP, 23/11/06.

PARIS (AFP), 22/04/06 - Nicolas Sarkozy, président de l'UMP, a affirmé que "si certains n'aiment pas la France, qu'ils ne se gênent pas pour la quitter", samedi lors d'une réunion à Paris de nouveaux adhérents de l'UMP.


Marianne N°382, Semaine du 14/08/04 – Un système de contrôle archaïque (...) Michel Garel avait tout de ces conservateurs zélés, animés par la double passion de leur métier et du service de l'Etat. (...) Michel Garel connaissait mieux que quiconque le sens du mot sauvegarde. Son père, le Dr Georges Garel, fut l'animateur du principal réseau de sauvetage des enfants juifs, créé en 1942 par l'OEuvre de secours aux enfants (OSE). Au sein de l'association, qui s'occupe aujourd'hui d'enfants de toutes origines, et dont Michel Garel est vice-président, on est assommé par la révélation des forfaits commis à la BNF.


Pétition n° 0038/2006, présentée par Wojciech Pomorski, de nationalités polonaise et allemande, sur la discrimination linguistique liée au droit de visite

Cela dйpasse toutes les bornes. Elle se voit refuser le droit de visiter l'йglise orthodoxe. J'ai dйjа parlй avec Monsieur le Prйsident а ce sujet. Il est aussi restй pantois et a dit: "Eh bien, cela paraоt saugrenu а premiиre vue, mais peut-кtre qu'ils ont leurs raisons?"
Confйrence de presse de V.V.Poutine,
Prйsident de la Fйdйration de Russie,
le 15 janvier 2002, Paris


- Le crime absolu -

October 29, 2006

Un ouvrage de référence, un objet d'étude et un rappel de ce qu'est « l'effet barnum »


La phrénologie, son histoire,
ses systèmes et sa condamnation
Louis-Francisque Lélut
Aujourd'hui chez l'Harmattan

Le but de Gall était de déterminer les fonctions du cerveau en général, et celles de ses diverses parties en particulier en examinant les protubérances ou les dépressions qui se trouvent sur le crâne. Le livre de Lélut est une des premières véritables critiques de la phrénologie et constitue l'étude certainement la plus complète encore aujourd'hui de l'oeuvre de Gall, de Spurzheim et de leurs émules.

A complèter aujourd'hui par au moins Michel Foucault, "le pouvoir psychiatrique", et Marc Renneville, "Crime et folie".


Deux extraits du Dictionnaire Sceptique :

Cranioscopie/phrénologie - La phrénologie - condamnée dès 1843 - a donné lieu à l'invention du psychographe de Lavery and White, une machine fournissant une analyse phrénologique complète et imprimée. Il semblerait que cette machine ait rapporté environ 200 000 $ à ses auteurs lors de la 1934 Century of Progress Exposition de Chicago. Les analyses phrénologiques ne sont pas sans rappeler les cartes du ciel et de nombreuses personnes qui les font faire sont enchantées de leur exactitude. Cette satisfaction subjective est probablement due à l'effet Forer plutôt qu'à des données scientifiques objectives.

L'effet « Forer » ou « Barnum » est connu sous le nom de effet de validation subjective ou effet de validation personnelle (L'expression, « effet barnum », semble avoir été introduite par le psychologue Paul Meeh, en hommage à la réputation du maître de la manipulation psychologique de l'homme de cirque P.T. Barnum).


Les planches ouija sont aussi appellées psychographes... Des outils supposés capter ou recenser des signes à partir desquels élaborer des idées, des pensées, des paroles puis, parfois, des conclusions. Par le passé, des signes puis la question pouvaient mener au bûcher.

« L'effet barnum » est également étudié en France, en Zététique : « Plus un discours est "profond" (dans le sens de... creux), plus les auditeurs peuvent se reconnaître, et se reconnaître majoritairement, dans ce discours. L'effet Puits (effet "Barnum") offre ainsi une succession de phrases creuses qui peuvent être acceptée comme foncièrement vraies par toute personne car cette personne y ajoutera elle-même les circonstances qui, seules, en font des phrases ayant un sens. »
Le site propose un polycop aide-mémoire pour le cours de "Méthodologie Scientifique".


L'objet proposé pour étude :

famili.fr,
Ne partageons pas les enfants comme ça !
Que de dégâts, s'alarme Jacqueline Phélip, présidente de l'association L'enfant d'abord et auteur de Le livre noir de la garde alternée aux éditions Dunod.

Vous réclamez des garde-fous à la loi, lesquels ?
La résidence alternée ne devrait pouvoir être ordonnée sans l'accord des deux parents, s'il y a conflit entre le père et la mère ou si l'enfant est trop jeune… C'est le minimum.


« La question des critères qui permettent d’évaluer la nécessité de séparer judiciairement un enfant de ses parents est une question à la fois pertinente et surréaliste. En effet, d’un côté nous avons maintenant des indicateurs précis qui permettent d’avoir une marge d’incertitude réduite. D’un autre côté, nous savons que ces indicateurs sont et seront encore longtemps inutiles pour des raisons affectives. » - Maurice Berger, JDJ n°212, février 2002


Le livre noir de la garde alternée mérite à mon sens ses 5 étoiles pour l'objet d'étude qu'il représente. Un commentaire que j'ai proposé sur un portail de vente sur internet :

Ce nouveau livre noir permet d'illustrer non seulement ce qu'est l'arbitraire chez le JAF ou chez le JPE, il met aussi en lumière que certains acteurs et soumarins du secteur de la protection de l'enfance française usent encore de l'hégélianisme pour discréditer la contradiction.

Dans ce livre noir on peut aussi constater que certains scientifiques se réfèrent à des travaux tels que de 1983 pour élaborer une théorie qui ignore tout de l'actualité, de la jurisprudence française ou européenne et des recherches scientifiques les plus récentes. Pour qui ne connaît pas, on découvre aussi ce qu'est l'eugénisme et ce qu'est la loi de Lynch ou l'appel au lynchage, etc.

On peut compléter l'ouvrage par "Les groupes d'intérêt" de Guillaume Courty, un livre qui offre un panorama de la recherche sur l'action des groupes d'intérêt, des groupes de pression ou encore des lobbies qui paraissent être nombreux à s'exprimer dans ce livre noir, tous réclamant pour les uns la garde des enfants et pour les autres, des enfants à garder, à soigner, à sauver... On peut aussi compléter par "Les nouvelles sorcières de Salem; Leçon d'Outreau" de Antoine Garapon et Denis Salas.

Kafka, "le procès", serait également un excellent complément de lecture.


L'objet même de la circulaire Chaumier du 12 décembre 1905 s'éclaircit ici encore alors que ce qui se rapporte au continent associatif, aux secteurs de la protection de l'enfance et de l'univers carcéral, à la justice, à la santé mentale ou à l'éducatif est déjà très bien documenté. Il faut ici veiller à distinguer l'idée de justice, intime à chacun, de l'institution (socio) judiciaire, distinguer également les nombreux acteurs et contributions dans ces secteurs.

Une définition : « le principe de précaution s'applique aux risques non encore prouvés scientifiquement mais qui sont pressentis comme potentiellement graves. » D'autres extraits du même article de ce JDJ : « Nous considérons que les liens familiaux ne sont pas bons pour un enfant par "essence". » (...) Nous employons le terme de « religieux » au sens où il s’agit d’un point de vue qui ne se discute pas, peut-être par référence implicite au respect « sacré » que l’on devrait à « l’instinct maternel ». Ce dogme doit être appliqué, comme le soulignent les déclarations ministérielles diverses quel que soit le gouvernement dont elles émanent, il n’a pas besoin d’être prouvé, il se situe dans un autre registre que celui de la science, et par conséquence ses résultats n’ont pas besoin d’être évalués.

Et une question que je me pose aujourd'hui : s'agissant selon l'auteur de l'article du JDJ d'une religion d'Etat, pourquoi apprendre et laisser croire aux enfants et à leurs parents qu'ils ont des droits, y compris lorsqu'un JPE - ou même un JAF - est saisi ?


C'est un ensemble qui me parait cohérent, à mon sens le dispositif de la protection de l'enfance ne fonctionne pas, et la justice en France, on sait depuis un moment déjà vers quoi nous allons. Le gouvernement s'efforce cependant de nous faire croire que la justice est de qualité ce qui doit être vrai sur un ensemble d'affaires et secteurs géographiques qui ne font pas de vagues.

Le livre noir de la garde alternée qui vient de paraître est par contre un document et contenu dont je ne peux plus que douter vu tout ce que j'ai déjà rassemblé autours des thèmes que l'ouvrage aborde et alimente encore. Entre radicaux et réacs de tous poils, certains pouvant même avoir des affinités avec Bush, sa politique de tolérance zéro et de déni des droits de l'Homme, d'une certaine réalité aux faits, d'intentions et de demandes annoncées et énoncées, de tout semble bien se retrouver dans ce livre noir. Il apparait même un enfant en couverture du livre noir, le premier plan est bien la place de l'enfant dans l'espace du conflit que créent et entretiennent ensuite les adultes intéressés. D'autre part, pour qui suit l'actualité, il apparait tout aussi clairement que certains adultes sont prêt à tout pour un enfant, y compris les crimes les plus odieux.

Selon ma lecture, ce livre noir de la garde alternée renvoit bien à « code noir » et à la possibilité pour des tiers peu scrupuleux de déchoir et de priver ainsi un enfant d'un parent parfaitement sain voire même de priver un enfant de ses deux parents pourtant sains. Cela ne s'inscrit pas du tout dans l'esprit de la CIDE tel que promu aujourd'hui par l'UNICEF et par la CEDH, cela ne s'inscrit pas non plus dans l'esprit des arrêts rendus récemment encore par la cour de cassation ou le tribunal administratif français.

Ce livre noir décrit cependant bien un ensemble de problèmes graves dont souffrent certains enfants et parents. Mais à mon sens, ces problèmes là sont d'avantage à imputer à l'institution elle même et à des dysfonctionnements qui n'ont pas à peser dans la balance lorsque les décisions concernent un enfant et sa famille. La solution, ce n'est certainement pas les pouponnières, cela se saurait si ça marchait. Bientôt à nouveau un million de pupilles ou d'enfants suivis comme en 1900, cela serait mieux pour l'avenir ?




Conventions UMP pour la France d'après
Injustices : un avenir pour tous dans
une société plus juste

30 novembre 2005

Dossier complet sur le site de l'UMP. Selon le programme "injustices", Maurice Berger, pédopsychiatre, ainsi que Michel Godet, économiste, sont intervenus à l'occasion de cette convention UMP.


Voir également le rapport suivant qui précise ce que doit être la famille et la place de chacun pour qu'il y ait « rupture », « le rapport de Michel Godet et Évelyne Sullerot est accompagné de commentaires critiques d'Antoine d'Autume et de Jean-Michel Charpin, ainsi que de compléments apportant des éclairages spécifiques sur certains aspects de la question » :

La famille, une affaire publique
GODET Michel, SULLEROT Evelyne
La Documentation française
Les Rapports du Conseil d'analyse économique
2005, n° 57


Après une opération désastreuse en 2004, la procédure judiciaire s'éternise.
Mathéo, 3 ans, un rein malade, l'autre enlevé par erreur
Par Eric FAVEREAU
Libé, vendredi 27 octobre 2006, extraits :

«Une erreur, oui bien sûr, je reconnais une erreur technique sur Mathéo», lâche le chirurgien. Mathéo est, aujourd'hui, un petit bonhomme de 3 ans. Mais il en paraît 2 : toutes les nuits, il est dialysé. En juillet 2004, le chirurgien s'est trompé de rein et lui a retiré celui qui était sain.

«Chaque fois qu'il se réveille, il faut le consoler», dit Marlène, sa mère.

La grand-mère de Mathéo s'emporte : «Nous, on ne voulait pas de procès, ni de pénal. Mais rien ne bouge.» Puis : «Je ne sais pas ce que l'on ressent. Le fait que l'on ne sache pas, qu'il ne nous donne pas d'explication, on est comme ça, dans le vide.»


Ce médecin n'est en rien inquiet. Il se laisse un peu de temps pour suivre l'enfant. Quelques mois plus tard, il décide néanmoins de l'opérer. Ou plus exactement, comme il l'explique aux parents, d'ouvrir et de voir «in situ» s'il y a lieu de retirer ou pas le rein déficient. Dans le jargon, cela s'appelle une pratique extemporanée. Une intervention habituelle. On est le 5 juillet 2004. Mathéo a tout juste 9 mois. Bizarrement, lors de l'intervention, le chirurgien n'hésite plus, retire aussitôt le rein qu'il croit malade, sans faire de l'extemporané. Referme l'incision. Puis dit aux parents que «tout va bien».

Le lendemain, il est fait une échographie qui montre clairement que le rein gauche est toujours présent, mais pas le droit. Personne n'y prête attention. Mathéo se réveille. Il va mal, de plus en plus mal. Un pédiatre, qui l'examine, évoque une allergie à un antibiotique. Puis le laisse sortir avec ses parents deux jours plus tard.

«Quand on est rentré à la maison, cela n'allait plus du tout. Il somnolait tout le temps», raconte la mère qui l'amène voir son médecin traitant. Lequel, aussitôt, le fait réhospitaliser.

Le rapport de la commission, rédigé par le professeur Schmitt (CHU de Nancy), est très sévère : «Le docteur D. a ôté le rein sain, et il n'y a aucune justification logique à cette erreur... Il n'y a pas de justification non plus à l'absence de la pratique de l'extemporané qui avait été pourtant donnée comme certaine... La prise en charge des suites postopératoires n'a pas été satisfaisante. A l'évidence, le docteur D. ne s'est posé aucune interrogation sur l'absence du rein droit à l'échographie, effectuée juste après l'intervention... La responsabilité de la situation revient complètement à l'opérateur.»

«Je n'ai pas eu de chance avec cette expertise, nous dit-il [le docteur D.]. J'ai vu dans la littérature une histoire similaire. Le rein était peut-être mobile, ce sont des cas exceptionnels.»

Le médecin n'a toujours pas été entendu. Le procureur de la République de Besançon, Jean-Yves Coquillat, se montre pourtant très sévère : «Compte tenu de l'expertise, qu'on laisse encore ce chirurgien opérer me sidère.»


CITE DU VATICAN (AP) - Le pape Benoît XVI a estimé samedi que l'église catholique devait d'urgence rétablir la confiance entamée par les récentes affaires d'abus sexuels impliquant son clergé.

S'adressant à des évêques irlandais dont le pays à vaste majorité catholique a connu de nombreux scandales de cet ordre ces dix dernières années, le souverain pontife a jugé les agressions sexuelles "d'autant plus tragiques que l'auteur est un responsable religieux". "Les blessures causées par de tels actes sont profondes. La tâche est urgente de restaurer la confiance là où elle a été entamée", a-t-il ajouté lors de cet entretien au Vatican.

"Il est important d'établir la vérité sur ce qui s'est produit par le passé et de prendre toute mesure nécessaire pour empêcher que cela ne recommence, pour s'assurer que les principes de la justice sont respectés et, par-dessus tout, pour soulager les victimes et tous ceux affectés par ces crimes extrêmes", a conclu le pape. AP


- Il est inexact de dire que... -

August 21, 2006

Enfants de squatteurs à Cachan



Des enfants des squatteurs de Cachan mangent
près du gymnase où ils sont installés provisoirement
AFP, le 21 août 2006

July 31, 2006

24 heures de « passage sûr »

Cette décision a été prise après la mort, dimanche, de 52 civils, dont 30 enfants, à Cana, dans le sud du Liban, lors de raids aériens israéliens contre cette localité.

24 HEURES DE "PASSAGE SÛR" POUR LES CIVILS

Auparavant, le porte-parole du Département d'Etat Adam Ereli avait indiqué, à Jérusalem, que cette suspension avait été décidée par Israël pour se donner le temps de mener une enquête sur le bombardement de Cana. L'Etat hébreu "se réserve le droit, évidemment, d'agir contre des cibles préparant des attaques contre lui", avait également dit M. Ereli. La décision d'Israël est intervenue à l'issue de discussions, tard dans la soirée de dimanche, entre la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice et des hauts responsables israéliens.

Israël coordonnera également, avec les Nations unies, une période de 24 heures de "passage sûr" pour les civils qui souhaitent quitter le secteur, a ajouté M. Ereli.

La sécrétaire d'Etat Condollezza Rice est arrivée samedi soir à Jérusalem, pour la deuxième fois en une semaine, pour tenter de trouver une issue à la crise au Proche-Orient. Elle devait ensuite se rendre à Beyrouth mais le bombardement de Cana l'a obligée de renoncer à ce déplacement et elle a décidé de rentrer lundi à Washington.

Le Monde, 31 juillet 2006
Israël suspend ses frappes aériennes sur le Liban pendant 48 heures

Des servantes philippines empêchées de fuir
Leurs employeurs libanais refusent par tous les moyens de les laisser rentrer au pays.
Par Isabelle DELLERBA
Libération, Lundi 31 juillet 2006

«Madame est gentille. Madame me laisse rentrer chez moi.» Joséphine, une valise noire flambant neuve à la main, n'en finit plus de remercier sa patronne qui lui a accordé le droit de retourner aux Philippines. Alors que les autres étrangers ont déjà presque tous fui le pays constamment bombardé par l'aviation israélienne, des milliers d'Asiatiques attendent encore d'être évacués. Certains de leurs employeurs refusent de leur rendre leurs passeports, indispensables sésames pour pouvoir quitter le Liban. «J'ai des amies qui ont été enfermées à double tour chez elles, raconte Maria, 25 ans. Elles n'ont même plus le droit de descendre dans la rue. Leurs maîtres ont trop peur qu'elles s'échappent.»

Faire-valoir. La plupart des Philippines immigrées au pays du Cèdre travaillent comme bonnes à tout faire. Corvéables à merci, payées une misère, elles sont totalement dépendantes de leurs patrons, qui conservent leurs papiers d'identité et n'ont pas toujours envie de les voir abandonner la résidence familiale. Et pour cause. Ces jeunes femmes non seulement s'occupent des courses, de la cuisine, du ménage et des enfants, mais elles représentent aussi un indiscutable faire-valoir pour quiconque prétend appartenir à la bonne société.

...


PARIS (AP) - Soixante enfants libanais sont arrivés samedi en fin d'après-midi à l'aéroport parisien de Roissy, pour passer un mois de vacances en France.

Ils ont quitté Beyrouth pour Chypre par bateau avec 16 accompagnateurs, avant de prendre à Larnaca un vol spécial à destination de Roissy.

Ils ont été accueillis par le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, également président du Conseil général des Hauts-de-Seine qui a invité les enfants âgés de 12 à 16 ans, en coopération avec l'Association médicale franco-libanaise. AP


NATIONS UNIES (AP) - Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté une déclaration exprimant son "choc extrême et sa détresse", mais ne condamnant pas le bombardement de Cana par l'armée israélienne.

"Le Conseil de sécurité exprime son choc extrême et sa détresse face au bombardement par les forces israéliennes de défense d'un immeuble d'habitation à Cana, au sud-Liban, qui a causé la mort de dizaines de civils, pour la plupart des enfants, et blessé de nombreux autres", dit la déclaration finale, adoptée lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU.

Dans sa déclaration présidentielle, le Conseil de sécurité exprime également "son inquiétude face à la menace de l'escalade de violence et ses conséquences graves sur la situation humanitaire, appelle à la fin de la violence, et souligne l'urgence d'obtenir un cessez-le-feu durable, permanent et pérenne".

Le texte appelle enfin les membres du Conseil de sécurité à "travailler sans délai pour adopter une résolution en vue d'un règlement durable de la crise".

D'autres points discutés par les diplomates, dont un "appel pour une cessation des violences en cours" ont été supprimés de la déclaration après les dernière consultations du Conseil de sécurité, alors que le Qatar souhaitait au nom des pays arabes qu'un langage plus ferme soit employé. AP


BEYROUTH (Reuters) - Des avions de guerre israéliens ont effectué lundi des frappes sur l'est du Liban menées, selon des sources proches de la sécurité libanaise, peu après la suspension par l'Etat juif, pour 48 heures, de ses raids aériens sur le Sud-Liban.

Israël affirme quant à lui que ces frappes sont intervenues pendant la nuit, avant l'entrée en vigueur de la suspension.


NEW YORK (Reuters) - Le Hezbollah est responsable de la mort de 54 civils libanais, parmi lesquels 37 enfants, dans une frappe israélienne, a estimé dimanche dans une interview le vice-Premier ministre israélien, Shimon Peres.

Israël a décidé de suspendre pendant 48 heures ses raids aériens au Sud-Liban pour mener une enquête sur ces frappes.

Le co-lauréat du Prix Nobel de la Paix 1994 a estimé que la communauté internationale devait faire pression sur le Hezbollah pour qu'il cesse ses attaques.

"(Le bombardement de Cana) est une tragédie, et tout particulièrement la mort d'enfants. S'il y a une chose que nous n'aimons pas voir, c'est bien un enfant devenir une victime de la guerre. Mais nous nous trouvons dans une situation très particulière dont nous ne sommes pas responsables", a dit Peres.

"Si le Liban veut un cessez-le-feu, il doit dire au Hezbollah d'arrêter de se battre et il y aura un cessez-le-feu", a-t-il ajouté. "Il faut faire pression sur le Hezbollah".

Lorsqu'on lui a demandé où se trouvaient les responsabilités dans l'affaire du bombardement de Cana, l'ancien chef de gouvernement a répondu: "C'est totalement la faute (du Hezbollah)".

La guerre au Liban a été provoquée par l'enlèvement, le 12 juillet, de deux militaires israéliens par le Hezbollah lors d'un raid en territoire israélien.

Israël cherche désormais à en finir avec le Hezbollah, qui est soutenu par l'Iran et la Syrie.

"Tant qu'on nous attaquera, il nous faudra nous défendre", a dit Peres, qui devait prendre la parole devant une organisation juive américaine.

"Vous me demandez quand tout cela va s'arrêter? Il y a trois cas possibles: soit le Hezbollah n'a plus de munition, soit il se fatigue, soit le gouvernement libanais lui met la pression".


Dans une interview à «Liberation», le vice-premier ministre du gouvernement israélien affirme que l'Etat Hébreu «se défend»
LIBERATION.FR : Mercredi 26 juillet 2006

"Ce sera nous ou le Hezbollah !", avez-vous lancé mardi devant les députés israéliens…

Oui, c’est nous ou eux. Ils nous ont attaqués, on se défend. Et c’est vrai aussi pour le Liban. C’est le Hezbollah qui détruit le Liban. C’est une organisation libanaise qui combat contre son pays, qui sert les intérêts de l’Iran qui cherche à créer un hégémonie perse au Moyen-Orient. Pourquoi le Liban aurait-il besoin d’avoir le Hezbollah ? Le gouvernement libanais avait été capable de se débarrasser des Syriens pourquoi ne peut-il pas désarmer le Hezbollah ? Nous avons aujourd’hui un quartet de la terreur : deux états - la Syrie et l’Iran - et deux semi-états – l’un en train de se constituer, le Hamas, et un état à l’intérieur d’un état, le Hezbollah. La Syrie a un double langage. Elle est aujourd’hui plus proche de l’Iran qu’aucun autre pays. Notre armée a quitté le Liban en 2000 en accord avec la résolution 1559 de l’Onu, et nous n’avons jamais cherché à capturer un soldat libanais ou un civil, on ne s’est pas mêlé de la politique libanaise, et nous avons été attaqués.
Tous les gens qui nous critiquent aujourd’hui qui trouvent que nous avons une réponse « disproportionnée » devraient nous dire quoi faire quand des milliers de roquettes sont tirées sur notre pays. Et s’ils peuvent faire quelque chose. Ils vont nous défendre ? La communauté internationale va-t-elle empêcher l’Iran et la Syrie de fournir des roquettes et des missiles, des armes et de l’argent pour attaquer Israël ? Empêcher le Hamas de tirer des roquettes sur Israël depuis Gaza ? De prendre en otage un soldat israélien sur le sol israélien ?....




Une de El Watan, quotidien d'Algérie


« C’est pas Israël, c’est l’autre qui a commencé »
El Watan - Lundi 31 juillet 2006 - 6
IDÉES - DÉBAT

Il faut être un homme politique ou un journaliste de très mauvaise foi, pour invoquer le «droit à l'autodéfense» d'Israël, en comparant l’enlèvement de deux soldats par une milice à cette destruction sans précédent du Liban, pire qu’en 1982 et 1996. Mais l’opinion publique n’est pas dupe, les images parlent d’elles-mêmes. Tous les citoyens du monde regardent incrédules cette grave dégénérescence des puissances occidentales incapables de stopper cette descente aux enfers du peuple libanais.

Comme le dit l’historien pacifiste juif, Ilan Pappe, professeur à Haïfa: «Dès qu’il est question d’Israël, les politiciens occidentaux abandonnent toute considération morale ou éthique. Ils sont totalement aveuglés. Il s’agit de bien plus qu’un extrême attachement émotionnel. Il s’agit d’une véritable programmation mentale.»

LE LIBAN TRAHI PAR L’OCCIDENT

Comme toujours, la plupart des informations sur le conflit entre Israël et ses voisins tournent à l'enfantillage: «C'est pas Israël, c’est l’autre qui a commencé!» Au bout que quelques minutes de reportages tendancieux, on complique le conflit en le ramenant à 1967, à 1948, puis à l’holocauste pour enfin remonter aux temps bibliques. Depuis sa création par les puissances coloniales en 1948, l’Etat d’Israël n'a jamais été menacé dans son existence, mais au contraire toujours encouragé dans sa politique expansionniste par ses puissants protecteurs.

Comment Israël et l’Occident peuvent-ils décemment se plaindre de la détention d'un soldat par le Hamas, ou de deux par le Hezbollah, alors qu'Israël détient des milliers de Palestiniens et de Libanais depuis des années, généralement sans procès, souvent torturés, sans oublier le sinistre Guantanamo.

...

Edito d'El Watan sur le net...

L’inutile ligue
Le massacre de plus de cinquante femmes et enfants libanais par l’armée israélienne a mis nettement en relief la faiblesse structurelle du monde arabe. Celui-ci semble tétanisé, hébété face à l’agression sioniste contre le Liban et la bande de Ghaza. Jamais il n’est apparu aussi divisé, aussi dispersé. Il est pour ainsi dire une coquille vide, dépassé par les évènements, comme cette ligue qui porte son nom. Jamais une organisation régionale ou internationale n’a montré autant d’incompétence et de lâcheté (...)

July 28, 2006

Un accouchement douloureux

What we're seeing here, in a sense, is the growing -- the birth pangs of a new Middle East and whatever we do we have to be certain that we're pushing forward to the new Middle East not going back to the old one.

Secretary Condoleezza Rice
Washington, DC
July 21, 2006
Special Briefing on Travel to the Middle East and Europe






La place de l'enfant, victime,
dans l'espace du conflit


AP - Mon Jul 17, 2:52 PM ET - Israeli girls write messages on a shell at a heavy artillery position near Kiryat Shmona, in northern Israel, next to the Lebanese border, Monday, July 17, 2006. Diplomatic efforts to end Israeli-Hezbollah fighting gained traction Monday, with Israeli officials saying the country would agree to halt fighting if its two captured soldiers were returned and Islamic guerrillas withdrew from the border. Publicly, the officials continued to insist their goal was to dismantle Hezbollah. But senior aides to Prime Minister Ehud Olmert office said he told his Italian counterpart, Romano Prodi, that Israel would accept cease-fire terms of Hezbollah releasing the Israeli soldiers and withdrawing from the border. (AP Photo/Sebastian Scheiner)


TheJerusalemPost, Jul. 23, 2006 22:12
Online controversy over graffiti by Israeli kids

Although the photos were first taken by professional photographers from AFP, Associated Press, and Haaretz, they were circulated on-line through the popular photo-hosting Web site Flickr.com. That site republished the photos, bringing them to the attention of hundreds who later posted them on their own personal sites.


PARIS (AP), le 27 juillet 2006 - Le chef de la diplomatie française Philippe Douste-Blazy s'est déclaré "déçu" jeudi de ne pas avoir obtenu un appel au cessez-le-feu immédiat à la conférence sur le Liban de mercredi à Rome, mais satisfait sur d'autres points cruciaux, bien que des divergences demeurent avec les Etats-Unis notamment.


Nouvel Obs
Semaine du jeudi 27 juillet 2006 - n°2177 - Monde

Tribune
Israël se trompe de guerre

Plus Israël tuera de civils, plus il produira de réfugiés, plus grande sera la colère du peuple arabe. La riposte actuelle n'est pas une méthode pour conquérir la paix ou la sécurité, estime l'un des signataires israéliens des accords de Genève de 2003 par Menachem Klein

Extraits...

L'attaque du Hezbollah contre la patrouille de l'armée israélienne a été qualifiée d'«attaque terroriste» alors qu'il s'agissait d'une opération classique de guérilla. Des années d'exposition à la terreur ont conduit les Israéliens à utiliser ce mot pour qualifier n'importe quelle attaque à petite échelle dirigée contre eux. Avec sa charge d'émotion, la notion de «terreur» permet en outre à l'establishment de dissimuler un échec militaire et de mobiliser l'opinion publique en vue de soutenir une réaction aussi massive que disproportionnée.

Il est certain que cet échange de messages et de ripostes ne saurait connaître une fin heureuse. Les lourdes pertes des deux côtés ont déjà écrit avec le sang les nouvelles pages de cette tragédie. Politiquement, Israël est très loin d'une victoire totale dans cette campagne du nord. Israël n'est absolument pas en mesure d'éliminer le Hezbollah. Et plus nombreux seront les civils tués ou transformés en réfugiés par Israël, plus grande sera la colère du peuple arabe. La guerre n'est pas une méthode pour conquérir la paix ou la sécurité.


NATIONS UNIES (AP), 28 juillet 2006 - L'ambassadeur d'Israël aux Nations unies a exclu jeudi que l'ONU joue un rôle majeur dans le commandement d'une éventuelle force internationale au Liban, et a rejeté la participation des Nations unies à une enquête sur les frappes qui ont détruit un poste de la Finul mardi, faisant quatre morts.

Dan Gillerman a déclaré qu'Israël ne permettrait pas aux Nations unies de se mêler à une enquête sur les frappes aériennes qui ont détruit mardi un poste de la Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban), tuant quatre observateurs.

"Israël n'a jamais donné son accord à une enquête conjointe, et je ne pense pas que si quelque chose arrivait en Grande-Bretagne, en France ou en Italie, le gouvernement de ce pays serait d'accord", a commenté Dan Gillerman, qui s'est excusé pour les frappes, mais a justifié qu'il s'agissait d'une guerre, et que les accidents pouvaient arriver.

Ce refus constitue un revers pour les dirigeants de l'ONU, qui avait souhaité spécifiquement s'associer à Israël pour mener une enquête sur le bombardement.

Dan Gillerman s'est également montré très critique envers les forces maintien de la paix déployées dans une zone tampon entre Israël et le Liban depuis 1978, affirmant que ses infrastructures avaient été utilisées comme couverture par le Hezbollah. Il a également relevé avec ironie que le terme "intérim" était peu adapté à une force en place depuis 28 ans.

Concernant un éventuel commandement de l'ONU pour la force internationale qui pourrait être envoyée au Liban, Dan Gillerman en a rejeté l'idée, estimant que des soldats plus professionnels et mieux entraînés seraient plus à même de maîtriser la situation. AP




Spiegel Online - A Lebanese boy from a village near Tyre
explains the Israeli bombardment to his classmates in a school
in Saida, housing refugees from southern Lebanon.




Psychokrieg per Telefon, Spiegel Online, 28 Juli 2006 - Die Berichte über den tödlichen Beschuss des UN-Beobachtungspostens im Süd-Libanon enthielten ein Detail, dass gewöhnlich nicht auftaucht, wenn es um kriegerische Auseinandersetzungen geht: Die Blauhelme riefen mehrmals bei einem israelischen Verbindungsoffizier an, um auf ihre prekäre Lage aufmerksam zu machen.

July 23, 2006

Premières victimes : les femmes et les enfants

VIENNE (AFP), 24 avril 2006 - Les femmes et les enfants sont les premières victimes de trafics d'êtres humains dans le monde, selon un rapport publié lundi par l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), qui déplore l'"inefficacité" de la lutte contre cette forme de criminalité.

"En pratique, aucun pays au monde n'est épargné par le crime de trafic d'êtres humains à des fins d'exploitation sexuelle ou de travail forcé", note l'ONUDC dans sa première étude destinée à mesurer l'ampleur du phénomène.

Cent-vingt-sept Etats ont été identifiés comme pays d'origine des personnes victimes de trafic, notamment en Asie et en Europe de l'Est, et 137 comme pays de destination, notamment dans l'Union européenne, en Amérique du Nord, dans les pays du Golfe, en Israël, en Turquie, en Chine et au Japon.

Les femmes apparaissent dans 77% des dossiers de trafic, les enfants dans 33% et les hommes dans 9%, selon les données de l'ONUDC. L'exploitation sexuelle est évoquée dans 87% des cas contre 28% pour les autres formes de travail forcé.

L'ONUDC, qui s'est appuyé exclusivement sur des sources publiques, notamment gouvernementales, souligne toutefois le caractère "empirique et parcellaire" des données à sa disposition, en raison notamment de réticences de certains Etats.

"Les efforts pour combattre le trafic se heurtent à un manque de données précises qui reflète le refus de certains pays de reconnaître qu'ils sont touchés par ce phénomène", déplore l'office.

"L'absence de notification systématique par les autorités constitue un réel problème" et explique que la lutte a été "jusqu'à présent non-coordonnée et inefficace", souligne son directeur, Antonio Maria Costa.

Il est, pour cette même raison, "extrêmement difficile d'établir combien il y a de victimes de trafic de par le monde (...) mais il s'agit assurément de millions", souligne M. Costa qui ajoute : "Le fait que cette forme d'esclavage existe toujours au 21e siècle est une honte pour nous tous."

L'ONUDC préconise une coopération internationale renforcée pour combattre les trafiquants et pour réduire la demande de biens et de services produits par des victimes de trafics ainsi que pour assurer à ces dernières une meilleure protection.


BEYROUTH (Reuters), 19 juillet 2006 - Les frappes de l'aviation israélienne sur le Liban ont tué 61 civils et un combattant du Hezbollah, la journée la plus meurtrière depuis le début du conflit entre Israël et Hezbollah il y a huit jours, alors que les évacuations d'étrangers s'accélèrent.

Le Premier ministre libanais Fouad Siniora a renouvelé son appel à un cessez-le-feu au Liban, où selon lui, l'offensive israélienne a fait depuis huit jours plus de 300 morts, un millier de blessés et chassé plus d'un demi-million de personnes de leurs foyers.

...


Paru dans L'Express du 10/01/2005
Les enfants, premières victimespar Marie Huret, Boris Thiolay, Jean-Sébastien Stehli

Le raz de marée a laissé derrière lui des milliers d'orphelins, souvent livrés à eux-mêmes, dans une région du monde où sévissent des réseaux de trafiquants en tout genre.

A peine le temps de descendre de l'avion et Raja se retrouve englué dans les bras d'un couple. Une femme le serre fort, trop fort. «Je suis ta mère!» dit-elle, au milieu d'un flot de passagers épuisés qui débarquent à l'aéroport de Medan, capitale du nord de Sumatra, en Indonésie. Raja est la proie idéale, il arrive seul et n'a que 5 ans. Ses vrais parents ont été tués par le raz de marée qui a dévasté leur village de la province d'Aceh. Raja a pris l'avion avec les autres rescapés. Ce 31 décembre, le garçon est sur le point d'être enlevé par le couple quand la coordinatrice d'une ONG assiste par hasard à la scène. Elle a du flair: Raja ne ressemble pas à ses parents supposés.


Nasrallah ou le rêve de la destruction d'Israël
20 Minutes | édition du 18.07.06


Haïfa, cible d'une attaque meurtrière de roquettes du Hezbollah
Orange, Dossier : Escalade au Proche-Orient
Dimanche 16 juillet 2006

Huit civils ont été tués dimanche à Haïfa, troisième ville d'Israël qui continuait à lancer des raids aériens meurtriers au Liban pour la cinquième journée consécutive sans que la communauté internationale ne parvienne à stopper les violences.





Dix-huit civils, dont 9 enfants, brûlés vifs dans un bombardement israélien au Liban
Orange, Dossier : Escalade au Proche-Orient
Samedi 15 juillet 2006

Dix-huit civils, dont neuf enfants, ont été brûlés vifs samedi dans un bombardement israélien alors que ces habitants fuyaient leur village dans le sud du Liban sur l'ordre de l'armée israélienne.

Un missile, tiré par un hélicoptère israélien, a touché de plein fouet la camionnette qui les transportaient à la hauteur du village de Chamh, au sud-est du port de Tyr, selon la police.





Tsahal mène des "opérations ponctuelles" au Liban sud
TF1/LCI Accueil > Infos > MONDE Samedi 22 juillet

Des véhicules blindés ont franchi samedi la frontière libanaise pour "des opérations limitées contre le Hezbollah". Les forces israéliennes appellent les habitants d'une dizaine de villages frontaliers à évacuer.




Les dégats de Tsahal, Journal Le Temps
Chappatte, 22 juillet 2006


AFP 22.07.06 | 23h50 - Les Etats-Unis ont accéléré, à la demande d'Israël, la livraison d'une commande de bombes à guidage de précision à ce pays, au moment où l'Etat hébreu a entamé son offensive militaire contre les installations du Hezbollah au Liban, a déclaré un responsable américain.

Ce responsable, s'exprimant sous couvert de l'anonymat, a précisé que ces livraisons entraient dans le cadre d'un contrat de vente d'armes conclu en 2005.

July 10, 2006

La place de l'enfant dans l'espace du conflit


Si ma lecture et mes sources d'informations sont fiables, il pourrait s'avérer exact que certains n'ont que faire des autres victimes et intérêts que les leurs. L'égalité quelles que soient les origines, je n'y crois plus depuis longtemps. Je viens d'ailleurs d'expedier des chewing gums à la HALDE aussi.


« Ecartant de la recherche l'interrogation au sujet de la pertinence de la séparation parents/enfants [...]. »

« Ayant décidé d'effectuer ma recherche sur mon lieu de travail, il me paraît nécessaire de m'arrêter quelques instants sur le risque encouru par le chercheur praticien qui travaille sur sa pratique et dans l'institution - l'OSE - dont il est salarié. Concernant la présente recherche, je n'ai été l'objet d'aucune censure et je n'ai pas tenté de valider mon travail professionnel à tous prix [...]. »

« Internat et séparation »
Intervenir auprès des enfants et des adolescents
ENSP, 2000, collection « ETSUP savoirs professionnels »
Richard Josefsberg


Lorsqu'on a affaire avec des professionnels du secteur de l'enfance qui, sans mission, ni accord, ni d'ailleurs aucun contrôle, font leurs recherches et expérimentations avec les enfants qui leurs sont provisoirement confiés, il faut s'attendre à n'importe quoi au final.

Richard Josefsberg et Eric Gohzlan (cité plus bas) sont tous deux directeurs de maisons d'enfants de l'OSE France, respectivement du Château de Vaucelles et de la maison Eliane ASSA.


AMNESTY INTERNATIONAL
DOCUMENT PUBLIC
Index AI : MDE 02/005/02
ÉFAI

Londres, octobre 2002
Extrait du résumé

Les homicides d’enfants, qui sont devenus une pratique si établie et si répandue au cours de ces deux dernières années, se sont développés sur le terreau de l’impunité dont ont bénéficié les auteurs de tels crimes pendant de nombreuses années avant l’actuelle Intifada. Ces deux dernières années, ce problème a pris une dimension sans précédent.

À notre connaissance, aucune enquête judiciaire n’a jamais été menée sur aucun des cas d’homicides d’enfants commis par des membres des FDI dans les Territoires occupés, même lorsque des représentants du gouvernement israélien avaient annoncé publiquement l’ouverture d’une enquête, et aucun membre des FDI responsable de tels crimes n’a été traduit en justice. Les affirmations des autorités israéliennes selon lesquelles les enquêtes sur les homicides de civils ne sont pas indispensables dans les situations de conflit armé sont en totale contradiction avec les obligations de l’État d’Israël aux termes des traités internationaux relatifs aux droits humains qu’il a ratifiés.

De son côté, l’Autorité palestinienne n’a pas pris les mesures nécessaires pour empêcher les attentats de groupes armés palestiniens contre des civils israéliens, ainsi que pour traduire en justice les responsables d’homicides d’enfants et d’autres civils israéliens.

L’impunité dont ont bénéficié jusqu’à présent les responsables de la mort de tant d’enfants au cours de ces deux dernières années, qu’il s’agisse des membres des FDI ou des autres forces de sécurité israéliennes ou des membres des groupes armés palestiniens, ne peut qu’avoir contribué à encourager de telles pratiques.


Toulouse, lundi 21 mars 2005
2ème Congrès international dans le cadre des
Rencontres Franco-Israéliennes de
Victimologie de l’enfant

Je regrette que certains aient cru possible de réduire le champ de vos travaux à une seule cause, alors que la victimologie des conflits, concerne tous les enfants de la planète et toutes les situations de violence dans le monde.

P. Douste-Blazy


Traiter dans le même cadre les conséquences de l’explosion d’AZF et celles inhérentes à des attentats, quelque soit la région du monde où ils ont lieu, est à l’évidence un message qui amplifiera cette rumeur - d'un attentat terroriste. Et ce lors que la coorganisation du colloque avec les autorités Israéliennes accentue ce message, la rumeur propagée par certains journaux désignant le terrorisme d’origine islamiste.

Ce faisant, les pouvoirs publics français se positionnent de façon inadmissible dans une enquête judiciaire qui est loin d’être menée à son terme.

Vendredi 18 mars 2005
De la réaction de l’Association des sinistrés de Toulouse


A la lecture du programme, nous sommes choqués de constater que seule la partie israélienne, tant au niveau des intervenants qu’au niveau des thématiques abordées, sera présente.

Un minimum de déontologie aurait nécessité une participation équivalente de la partie palestinienne et ceci d’autant plus que tous les spécialistes s’accordent sur le fait qu’un tiers des enfants palestiniens présentent des traumatismes sévères.

Montreuil, 14 mars 2005
JF Courbe, CGT


Je constate, à la lecture du programme, que seule la situation des enfants israéliens sera traitée.

...
En laissant de côté les conséquences de la guerre sur les enfants palestiniens, vous donnez la sensation de considérer que leur sort n’a pas la même importance que le sort subi par les enfants israéliens.

Paris, 15 mars 2005
M Tubiana, Président de la LDH


Congrès de Toulouse une honte : réagissons !
Par Euro-Palestine, CAPJPO
lundi 14 mars 2005


La place de l’enfant
dans l’espace du conflit

Congrès,
21-23 Mars 2005
Toulouse

Israël et la France ont, malheureusement, acquis une expertise dans le domaine des attentats perpétrés en population civile, d’abord pour en être victimes, ensuite pour avoir accepté de réfléchir sur les implications d’une telle question.

...


Congrès 2003,
Tel Aviv



Le Congrès intégrait des communications sur l’Espagne, les Arméniens, le Samu social, ou la Côte d’Ivoire. Un ancien président de Médecin du Monde y participait. Il était le deuxième du genre, le premier intégrant des rencontres avec des médecins travaillant dans des camps palestiniens. Cela n’a pas empêché ce communiqué de l’Association France-Palestine-Solidarité : « Ce lamentable exercice sera certainement cité dans les années à venir comme l'exemple achevé d'une opération de propagande politique cachée sous les apparences d'un colloque médico-scientifique ».

« Le programme du congrès est à la fois choquant et inquiétant », disent ceux qui voudraient le faire annuler. Parler des victimes israéliennes ne pourrait être qu’une « manipulation ». Parmi ceux qui signent la protestation, on note Michel Tubiana, Président de la Ligue des Droits de l’Homme affiliée à la FIDH, le MRAP et les habituels syndicats et partis d’extrême gauche, mais aussi un certain nombre de professeurs de médecine ou d’universitaires.

Humanitaire à dimensions variables
27/09/05
Le CRIF, thème Proche-Orient, commentaires


Laïcité, Guedj : La confusion des genres

Invitée par l'Agence juive pour Israël, la secrétaire d'Etat aux Droits des victimes a honoré de sa présence une soirée communautaire. Propos surprenants.

Le Point 17/03/05 - N°1696 - Page 38 - 319 mots


CHANGEMENTS DE PROGRAMME Vous aurez pu lire sur notre site www.euro-palestine.com que Philippe Douste-Blazy et son entourage sont très embarrasés de la mise à jour de leur peu glorieuse entreprise. Ils ont fait une lettre alambiquée en réponse aux protestataires et ont amené les organisateurs à faire quelques modifications de dernière minute au programme du congrès. Ainsi, le mot "palestiniens" a été rajouté à deux communications faites par des Israéliens, et le titre de la communication du Dr Eric Ghozlan : "Les enfants, nouvelles victimes de l’antisémitisme", est devenu "Les enfants nouvelles victimes".
Europalestine, le 20 mars 2005


Tribune libre de primo Europe
et ce qui serait une réponse de Douste-Blazy à Tubiana, extraits...

Monsieur Tubiana, soit vous ne lisez pas les programmes, ce dont je doute, soit vous faites encore semblant de jouer votre rôle de défenseur des Droits de l’Homme.

...
Pour votre parfaite information, je vous prie de trouver ci-joint le programme définitif de cette manifestation, qui répond à vos inquiétudes.

Soyez assuré que pour ma part, je n’ai pu envisager un instant qu’il en soit autrement. Les enfants sont les terribles victimes de toutes les guerres et doivent être soignés comme tels, quelque soit leur origine, leur religion ou leur couleur.

May 12, 2006

Les rapts de l'assistance publique, une image qui colle


PARIS (AP), lundi 8 mai 2006, extrait - Le Premier ministre, Dominique de Villepin, a fait part de son "horreur" lundi soir dans un communiqué au sujet de la mort de la petite Madison et du petit Mathias.

Pour lui, ces "événements douloureux confirment la nécessité de renforcer notre dispositif de protection de l'enfance afin de garantir à tous les enfants et à tous les parents la sécurité à laquelle ils ont droit".


Une très triste confusion entre une multitude de situations au 20h de France 2 du 11 mai, de quoi faire bondir certaines familles qui ont été purement et simplement spoliées de tous leurs droits :




Pour une bonne entrée en matière, ignorer les portails lumineux de l'assistance publique et du ministère de la justice, commander le Société Civile n°43.

De nos jours, sur certains dossiers, l'institution travaillerait plutôt comme au 18ième siècle, kidnappe les momes et ne les rend pas.


Un article du 11 mai du Monde tend à légitimer ces rapts et raffles de mineurs d'une autre ère, extrait :

Les difficultés d'insertion des jeunes s'aggravent en France, selon l'Insee
LE MONDE | 11.05.06 | 17h22

RISQUE D'INSTABILITÉ ACCRU

Une autre étude démontre le poids prépondérant des origines socioculturelles dans l'accès à l'emploi. L'insertion est "plus lente et difficile" pour les enfants d'ouvriers, les jeunes issus de l'immigration extra-européenne ou les "individus confrontés dans leur enfance à diverses difficultés sociales ou familiales", dont le chômage des parents, les problèmes de santé, etc. Le risque de non-emploi est accru de 30 % lorsqu'un parent a connu le chômage de longue durée. Et le cumul de ces "événements précarisants", fréquent selon les auteurs de cette recherche, aggrave le risque d'instabilité.