April 11, 2007

« En raison de mésentente familiale... »


MOSSOUL (AFP), extrait - Une Irakienne et son jeune fils ont été tués mercredi lors d'échanges de coups de feu entre la police et des hommes armés dans la ville de Mossoul (370 km au nord de Bagad), a annoncé la police locale.

L'incident s'est produit dans la banlieue ouest de Mossoul, une semaine après le début des opérations d'extension du plan de sécurisation de Bagdad à cette ville particulièrement instable, a précisé le commandant Mohammed Ahmed.

Au centre de Mossoul, l'explosion d'un engin artisanal visant une patrouille de police a fait 13 blessés, parmi lesquels trois policiers, selon la même source.

Par ailleurs, les corps de quatre femmes et de trois soldats irakiens tués avec une balle dans la tête ont été découverts dans différents secteurs de la ville.

A Bagdad, ces exécutions extrajudiciaires sont en nette baisse depuis la mise en place du plan de sécurité le 14 février.

BAGDAD (AP) - Une femme-kamikaze s'est fait exploser mardi au milieu de quelque 200 recrues de la police au nord-est de Bagdad, tuant au moins 16 personnes, ont annoncé la police et des responsables hospitaliers irakiens.

BAGDAD (AP) - Au lendemain de l'immense marche pacifique organisée à Najaf contre l'occupation américaine à l'occasion du quatrième anniversaire de la chute de Bagdad, les violences ont repris mardi à travers le pays. Une femme-kamikaze s'est fait exploser au milieu d'une foule de policiers à l'entrée d'un commissariat au nord-est de Bagdad, faisant 16 morts, tandis que combats, attentat et attaque tuaient 13 autres personnes dans la capitale.

BAGDAD (AFP) - Au moins 16 personnes ont été tuées et 32 blessées mardi lors d'un attentat suicide contre une station de police commis par une femme dans le nord de l'Irak, où les violences ont fait au moins 28 morts au total.


JERUSALEM (AP) - La police israélienne a interrogé le Premier ministre Ehoud Olmert mardi en tant que témoin dans le cadre d'une enquête pour corruption contre son ancienne directrice de cabinet.

Le porte-parole de la police Micky Rosenfeld a fait savoir que le chef du gouvernement avait été interrogé pendant quatre heures par la brigade chargée des enquêtes de corruption. Il a ajouté que le Premier ministre n'était pas un suspect.

Assistante depuis de longues années d'Olmert, Shula Zaken est soupçonnée d'être intervenue pour faire obtenir des réductions d'impôts pour son frère. L'enquête concerne de hauts responsables des services des impôts, ainsi que des hommes d'affaires soupçonnés d'avoir donné et accepté des pots-de-vin. Shula Zaken a été suspendue de ses fonctions pendant six mois, le temps de l'enquête.

MONTFERMEIL (AFP), extraits - Les premiers bracelets électroniques ont été posés cette semaine aux chevilles de bébés nés à la maternité de l'hôpital intercommunal de Montfermeil (Seine-Saint-Denis), première maternité en France à tester ce dispositif anti-enlèvement.

Mis en place mardi, le dispositif choisi par cette maternité de banlieue parisienne qui a connu plusieurs enlèvements de nourrissons ces cinq dernières années a été présenté mercredi à la presse. Il est proposé aux parents, qui peuvent l'accepter ou le refuser.

Pour l'hôpital, il s'agit de prévenir les rapts, les échanges de bébés et les sorties non-programmées d'enfants en raison de mésententes familiales.

(...) Cette société choisie par la maternité de Montfermeil, 2.100 accouchements par an, a déjà implanté son bracelet ("BlueTag") dans dix pays et 47 établissements.

"C'est une réponse simple à un problème sociologique que tout le monde déplore", estime Michel Camus, chef de la maternité de Montfermeil.

(...) A Montfermeil, deux bébés ont été enlevés en 2002 et 2005 et un troisième a disparu en janvier 2007 dans les bras d'une adolescente accompagnant une jeune mère en consultation. Ce dernier cas n'est pas reconnu comme un kidnapping par l'hôpital, la mère ayant confié son enfant à un personne qu'elle connaissait.


LONDRES (AFP), extrait - La décision d'autoriser les quinze marins britanniques détenus en Iran à vendre leurs témoignages, qui a soulevé de vives critiques ce week-end, a été prise par la Navy, a affirmé une porte-parole de Downing street.

"Cette décision a été prise par la Navy. Ce qui est important désormais est d'examiner le problème qui a été posé", a-t-elle indiqué mardi, interrogée sur le moment où le Premier ministre Tony Blair avait eu connaissance de la décision controversée.

Selon le Daily Telegraph, la décision a été prise après consultation du Premier ministre.

Le ministre de la Défense Des Browne avait annoncé samedi le feu vert à la vente des témoignages, avant de faire machine arrière lundi soir face à la levée générale de boucliers. Il continuait mardi de faire l'objet de vives critiques, y compris dans son propre camp.





Conférence de presse à Chivenor

Un des marins britanniques capturés, le lieutenant de vaisseau Felix Carman, qui avait fait savoir qu'il n'accepterait pas d'argent pour son récit, a reconnu lundi trouver "un peu déplaisant" le procédé, mais [a] précisé ne pas en vouloir "à ceux qui sont passés par une horrible expérience de faire un peu d'argent." • Ben Stansall (AFP/AFP/Archives - mardi 10 avril 2007, 15h31)





Une des quinze marins britanniques

Faye Turney, la seule femme du groupe de quinze marins britanniques capturés puis libérés par l'Iran, a raconté lundi son épreuve, profitant d'une autorisation du ministère de la Défense de parler aux médias contre rétribution qui a déclenché une vive polémique. • Carl de Souza (AFP/AFP - mardi 10 avril 2007, 15h31)


- Bad girls do it -


August 5, 2006

« nous recherchons des formules acceptables par tous »

PARIS (AP), vendredi 4 aout 2006, 21h55 - Un peu moins d'une semaine après que la France a mis en circulation aux Nations unies un projet de résolution sur le Liban, Jacques Chirac s'est entretenu vendredi soir au téléphone avec Kofi Annan et lui a indiqué que "nous recherchons des formules acceptables par tous", a rapporté l'Elysée.

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BEYROUTH (AP) - Au moins 23 personnes sont mortes vendredi dans l'explosion de quatre missiles israéliens qui se sont abattus sur des ouvriers agricoles qui chargeaient des légumes dans un camion frigorifique près de la frontière libano-syrienne, selon un responsable de la défense civile libanaise.

En outre, 17 ouvriers agricoles ont été blessés dans l'attaque et d'autres pourraient être ensevelis sous les gravats, a précisé le responsable, Ali Yaghi, présent sur place. Un bulldozer a été mobilisé afin de tenter de dégager d'éventuels survivants.

M. Yaghi a aussi expliqué que des véhicules avaient été dépêchés sur les lieux pour évacuer les 23 corps ainsi que les blessés vers la ville syrienne de Homs, car les routes vers des hôpitaux au Liban étaient coupées en raison des raids aériens israéliens menés un peu plus tôt dans la journée.

August 3, 2006

900 morts, 3.000 blessés et des animaux de compagnie à la rue

BEYROUTH (AP) - Plus de 900 Libanais ont été tués et 3.000 autres blessés depuis le début de l'offensive israélienne dans le sud du Liban, le 12 juillet dernier, a annoncé jeudi le Premier ministre libanais Fouad Siniora dans une déclaration retransmise depuis la réunion d'urgence de l'Organisation de la Conférence islamique en Malaisie.

"Plus de 900 (Libanais) ont été tués et 3.000 autres blessés, et un tiers des victimes sont des enfants de moins de 12 ans", a souligné Siniora devant les participants au sommet de l'OCI.

Il a ajouté que l'offensive israélienne au Liban "prend un tribut énorme en vies humaines et en infrastructure et a totalement ravagé notre pays et dévasté notre économie".

Le dernier bilan officiel faisait état de 548 morts -dont 477 civils, 25 soldats libanais et au moins 46 combattants du Hezbollah. Le ministère de la Santé n'avait toutefois pas exclu que ce bilan pourrait être plus important.

"Un quart de notre population, soit un million de personnes, a été déplacé, et nombreux sont ceux qui n'ont pas de foyer où retourner", a dit le Premier ministre libanais. AP

MAALOT, Israël (AP) - A la nuit tombée, quand le Hezbollah cesse ses tirs de roquettes sur le nord d'Israël, des enfants s'aventurent dans des rues désertes, chargés de conteneurs d'eau et de petits sacs de nourriture pour chiens.

Laissés à l'abandon par des centaines de milliers d'Israéliens qui ont fui les attaques des miliciens chiites libanais depuis 21 jours, des animaux meurent. Mais des équipes de secours se sont mobilisées.

"Nous participons à l'effort humanitaire dans cette guerre," explique Yadin Elam, directeur de l'organisation de sauvegarde des animaux Hakol Chai. "Notre travail est d'aider les animaux car ils ne peuvent rien faire seuls."

Tôt jeudi matin, deux tirs de roquettes ont touché Maalot. L'attaque n'a fait aucun blessé mais il s'agissait du premier bombardement nocturne du Hezbollah.

Quand le conflit a commencé entre Tsahal et le Parti de Dieu il y a trois semaines, le nord de l'Etat hébreu qui compte un million d'habitants a vu au moins 300.000 personnes fuir la région, abandonnant souvent des animaux de compagnie.

D'après Julia Mailer, bénévole au sein d'Hakol Chai, la plupart des gens pensaient rentrer chez eux le surlendemain au plus tard.

Alors que la bénévole vient de déposer de l'eau au coin d'une rue, à peine s'est-elle reculée que plusieurs chats s'approchent prudemment de la bassine avant d'être rejoints par d'autres félins assoiffés. Certains se laissent approcher et caresser, un signe selon Julia Mailer, qu'ils n'étaient pas des chats errants mais des animaux abandonnés ou ayant fui après une attaque à la roquette.

"Quand ils se trouvent à proximité du lieu d'une explosion, les chiens peuvent devenir hystériques à cause du bruit et se mettent à courir sans but pendant plusieurs kilomètres," explique Zafrir Volansky, qui dirige une clinique vétérinaire de Nahariya, dans le nord d'Israël. "Certains animaux sont pris de crises de tremblements, d'autres cessent de se nourrir et de boire. Les chats en général trouvent refuge dans des endroits sombres et confinés, ils y restent quelquefois plusieurs jours."

Le gouvernement ne dispose pas encore de données chiffrées précises quant au nombre d'animaux abandonnés ou désorientés, d'après Youval Hadani, du service vétérinaire du ministère de l'Agriculture pour le nord d'Israël. Mais plusieurs centaines voire milliers d'animaux auraient besoin d'être nourris ou sauvés.

Des bénévoles sillonnent les rues pour nourrir les animaux mais ce n'est pas suffisant. Les organisations pour la protection des animaux ont requis l'aide des habitants qui n'ont pas fui, leur demandant par le biais d'affiches dans des lieux publics, de placer des conteneurs d'eau dans les rues et de les avertir s'ils voient un animal en détresse. AP

PARIS (AP) - La situation humanitaire au Liban "est de plus en plus inquiétante, voire désastreuse", a souligné jeudi le ministre français des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy, qui a annoncé l'envoi par la France, le 11 août prochain, d'un bateau chargé d'aide humanitaire à destination de Beyrouth.

"Nous avons passé le cap du million de déplacés, et parmi ces déplacés, la moitié sont des enfants", tandis qu'on déplore plus de 800 morts et 3.000 blessés, a expliqué le ministre au cours d'une conférence de presse.

"Dans le sud du pays, il n'y a plus que les personnes âgées qui sont restées chez elles. ...


PUTRAJAYA, Malaisie (AP) - L'Organisation de la conférence islamique (OCI) a appelé jeudi à un cessez-le-feu immédiat entre Israël et le Hezbollah tandis que le président iranien proposait, pour sortir de la crise au Liban, la destruction de l'Etat hébreu.

JERUSALEM (AP) - Le ministre israélien de la Défense a ordonné jeudi aux responsables de l'armée de se préparer pour une nouvelle étape de l'offensive au Liban, ce qui pourrait conduire l'armée à prendre le contrôle du Sud-Liban jusqu'au fleuve Litani, ont rapporté des responsables militaires.

Paris condamne les propos "inacceptables" d'Ahmadinejad sur Israël
AFP 04.08.06 | 09h25

Le ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy a condamné vendredi les propos "inacceptables" du président iranien Mahmoud Ahmadinejad qui a jugé la veille que "le véritable remède au conflit (au Liban) est l'élimination" d'Israël.

"Je condamne totalement ces propos qui sont inacceptables et j'ai été le premier ministre des Affaires étrangères occidental à condamner les propos (précédents) de M. Ahmadinejad", a dit M. Douste-Blazy à Radio France Internationale (RFI).

Le président iranien, dont le pays soutient le Hezbollah chiite libanais, a appelé à plusieurs reprises à l'élimination du régime d'Israël, qu'il a qualifié notamment de "tumeur".

M. Douste-Blazy a toutefois réaffirmé la position française favorable à une implication de l'Iran dans un règlement du conflit en cours entre le Hezbollah et Israël.

"L'Iran joue un rôle manifestement important dans la région et en particulier dans ce conflit israélo-libanais", a-t-il souligné. "Il est tout à fait important de le lui dire tant qu'il est temps".

En visite à Beyrouth, M. Douste-Blazy avait évoqué lundi le rôle de "stabilisation" joué par l'Iran dans la région. Il avait ensuite recadré ses propos en assurant que Téhéran doit jouer "un rôle de stabilisation et non de déstabilisation".

En ce qui concerne Damas, "nous ne voudrions pas qu'en discutant avec la Syrie du problème libano-israélien on se retrouve en train de discuter d'autre chose", a redit vendredi M. Douste-Blazy.

Il faisait référence à la résolution 1595 du Conseil de sécurité des Nations Unies adoptée en 2005 après l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri et lançant une enquête internationale sur cet attentat.




An injured cat walks away from Ouzai port after an Israeli air raid on Beirut, August 4, 2006. Israeli aircraft struck three bridges linking Beirut to the north of the country on Friday, security sources and witnesses said.
REUTERS/Mohamed Azakir (LEBANON) - Fri Aug 4, 4:28 AM ET


Beyrouth 1991
"Gabriele Basilico", jusqu'au 29 juillet, Galerie Anne Barrault
"Un été italien", jusqu'au 15 octobre, Maison européenne de la photographie



July 31, 2006

24 heures de « passage sûr »

Cette décision a été prise après la mort, dimanche, de 52 civils, dont 30 enfants, à Cana, dans le sud du Liban, lors de raids aériens israéliens contre cette localité.

24 HEURES DE "PASSAGE SÛR" POUR LES CIVILS

Auparavant, le porte-parole du Département d'Etat Adam Ereli avait indiqué, à Jérusalem, que cette suspension avait été décidée par Israël pour se donner le temps de mener une enquête sur le bombardement de Cana. L'Etat hébreu "se réserve le droit, évidemment, d'agir contre des cibles préparant des attaques contre lui", avait également dit M. Ereli. La décision d'Israël est intervenue à l'issue de discussions, tard dans la soirée de dimanche, entre la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice et des hauts responsables israéliens.

Israël coordonnera également, avec les Nations unies, une période de 24 heures de "passage sûr" pour les civils qui souhaitent quitter le secteur, a ajouté M. Ereli.

La sécrétaire d'Etat Condollezza Rice est arrivée samedi soir à Jérusalem, pour la deuxième fois en une semaine, pour tenter de trouver une issue à la crise au Proche-Orient. Elle devait ensuite se rendre à Beyrouth mais le bombardement de Cana l'a obligée de renoncer à ce déplacement et elle a décidé de rentrer lundi à Washington.

Le Monde, 31 juillet 2006
Israël suspend ses frappes aériennes sur le Liban pendant 48 heures

Des servantes philippines empêchées de fuir
Leurs employeurs libanais refusent par tous les moyens de les laisser rentrer au pays.
Par Isabelle DELLERBA
Libération, Lundi 31 juillet 2006

«Madame est gentille. Madame me laisse rentrer chez moi.» Joséphine, une valise noire flambant neuve à la main, n'en finit plus de remercier sa patronne qui lui a accordé le droit de retourner aux Philippines. Alors que les autres étrangers ont déjà presque tous fui le pays constamment bombardé par l'aviation israélienne, des milliers d'Asiatiques attendent encore d'être évacués. Certains de leurs employeurs refusent de leur rendre leurs passeports, indispensables sésames pour pouvoir quitter le Liban. «J'ai des amies qui ont été enfermées à double tour chez elles, raconte Maria, 25 ans. Elles n'ont même plus le droit de descendre dans la rue. Leurs maîtres ont trop peur qu'elles s'échappent.»

Faire-valoir. La plupart des Philippines immigrées au pays du Cèdre travaillent comme bonnes à tout faire. Corvéables à merci, payées une misère, elles sont totalement dépendantes de leurs patrons, qui conservent leurs papiers d'identité et n'ont pas toujours envie de les voir abandonner la résidence familiale. Et pour cause. Ces jeunes femmes non seulement s'occupent des courses, de la cuisine, du ménage et des enfants, mais elles représentent aussi un indiscutable faire-valoir pour quiconque prétend appartenir à la bonne société.

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PARIS (AP) - Soixante enfants libanais sont arrivés samedi en fin d'après-midi à l'aéroport parisien de Roissy, pour passer un mois de vacances en France.

Ils ont quitté Beyrouth pour Chypre par bateau avec 16 accompagnateurs, avant de prendre à Larnaca un vol spécial à destination de Roissy.

Ils ont été accueillis par le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, également président du Conseil général des Hauts-de-Seine qui a invité les enfants âgés de 12 à 16 ans, en coopération avec l'Association médicale franco-libanaise. AP


NATIONS UNIES (AP) - Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté une déclaration exprimant son "choc extrême et sa détresse", mais ne condamnant pas le bombardement de Cana par l'armée israélienne.

"Le Conseil de sécurité exprime son choc extrême et sa détresse face au bombardement par les forces israéliennes de défense d'un immeuble d'habitation à Cana, au sud-Liban, qui a causé la mort de dizaines de civils, pour la plupart des enfants, et blessé de nombreux autres", dit la déclaration finale, adoptée lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU.

Dans sa déclaration présidentielle, le Conseil de sécurité exprime également "son inquiétude face à la menace de l'escalade de violence et ses conséquences graves sur la situation humanitaire, appelle à la fin de la violence, et souligne l'urgence d'obtenir un cessez-le-feu durable, permanent et pérenne".

Le texte appelle enfin les membres du Conseil de sécurité à "travailler sans délai pour adopter une résolution en vue d'un règlement durable de la crise".

D'autres points discutés par les diplomates, dont un "appel pour une cessation des violences en cours" ont été supprimés de la déclaration après les dernière consultations du Conseil de sécurité, alors que le Qatar souhaitait au nom des pays arabes qu'un langage plus ferme soit employé. AP


BEYROUTH (Reuters) - Des avions de guerre israéliens ont effectué lundi des frappes sur l'est du Liban menées, selon des sources proches de la sécurité libanaise, peu après la suspension par l'Etat juif, pour 48 heures, de ses raids aériens sur le Sud-Liban.

Israël affirme quant à lui que ces frappes sont intervenues pendant la nuit, avant l'entrée en vigueur de la suspension.


NEW YORK (Reuters) - Le Hezbollah est responsable de la mort de 54 civils libanais, parmi lesquels 37 enfants, dans une frappe israélienne, a estimé dimanche dans une interview le vice-Premier ministre israélien, Shimon Peres.

Israël a décidé de suspendre pendant 48 heures ses raids aériens au Sud-Liban pour mener une enquête sur ces frappes.

Le co-lauréat du Prix Nobel de la Paix 1994 a estimé que la communauté internationale devait faire pression sur le Hezbollah pour qu'il cesse ses attaques.

"(Le bombardement de Cana) est une tragédie, et tout particulièrement la mort d'enfants. S'il y a une chose que nous n'aimons pas voir, c'est bien un enfant devenir une victime de la guerre. Mais nous nous trouvons dans une situation très particulière dont nous ne sommes pas responsables", a dit Peres.

"Si le Liban veut un cessez-le-feu, il doit dire au Hezbollah d'arrêter de se battre et il y aura un cessez-le-feu", a-t-il ajouté. "Il faut faire pression sur le Hezbollah".

Lorsqu'on lui a demandé où se trouvaient les responsabilités dans l'affaire du bombardement de Cana, l'ancien chef de gouvernement a répondu: "C'est totalement la faute (du Hezbollah)".

La guerre au Liban a été provoquée par l'enlèvement, le 12 juillet, de deux militaires israéliens par le Hezbollah lors d'un raid en territoire israélien.

Israël cherche désormais à en finir avec le Hezbollah, qui est soutenu par l'Iran et la Syrie.

"Tant qu'on nous attaquera, il nous faudra nous défendre", a dit Peres, qui devait prendre la parole devant une organisation juive américaine.

"Vous me demandez quand tout cela va s'arrêter? Il y a trois cas possibles: soit le Hezbollah n'a plus de munition, soit il se fatigue, soit le gouvernement libanais lui met la pression".


Dans une interview à «Liberation», le vice-premier ministre du gouvernement israélien affirme que l'Etat Hébreu «se défend»
LIBERATION.FR : Mercredi 26 juillet 2006

"Ce sera nous ou le Hezbollah !", avez-vous lancé mardi devant les députés israéliens…

Oui, c’est nous ou eux. Ils nous ont attaqués, on se défend. Et c’est vrai aussi pour le Liban. C’est le Hezbollah qui détruit le Liban. C’est une organisation libanaise qui combat contre son pays, qui sert les intérêts de l’Iran qui cherche à créer un hégémonie perse au Moyen-Orient. Pourquoi le Liban aurait-il besoin d’avoir le Hezbollah ? Le gouvernement libanais avait été capable de se débarrasser des Syriens pourquoi ne peut-il pas désarmer le Hezbollah ? Nous avons aujourd’hui un quartet de la terreur : deux états - la Syrie et l’Iran - et deux semi-états – l’un en train de se constituer, le Hamas, et un état à l’intérieur d’un état, le Hezbollah. La Syrie a un double langage. Elle est aujourd’hui plus proche de l’Iran qu’aucun autre pays. Notre armée a quitté le Liban en 2000 en accord avec la résolution 1559 de l’Onu, et nous n’avons jamais cherché à capturer un soldat libanais ou un civil, on ne s’est pas mêlé de la politique libanaise, et nous avons été attaqués.
Tous les gens qui nous critiquent aujourd’hui qui trouvent que nous avons une réponse « disproportionnée » devraient nous dire quoi faire quand des milliers de roquettes sont tirées sur notre pays. Et s’ils peuvent faire quelque chose. Ils vont nous défendre ? La communauté internationale va-t-elle empêcher l’Iran et la Syrie de fournir des roquettes et des missiles, des armes et de l’argent pour attaquer Israël ? Empêcher le Hamas de tirer des roquettes sur Israël depuis Gaza ? De prendre en otage un soldat israélien sur le sol israélien ?....




Une de El Watan, quotidien d'Algérie


« C’est pas Israël, c’est l’autre qui a commencé »
El Watan - Lundi 31 juillet 2006 - 6
IDÉES - DÉBAT

Il faut être un homme politique ou un journaliste de très mauvaise foi, pour invoquer le «droit à l'autodéfense» d'Israël, en comparant l’enlèvement de deux soldats par une milice à cette destruction sans précédent du Liban, pire qu’en 1982 et 1996. Mais l’opinion publique n’est pas dupe, les images parlent d’elles-mêmes. Tous les citoyens du monde regardent incrédules cette grave dégénérescence des puissances occidentales incapables de stopper cette descente aux enfers du peuple libanais.

Comme le dit l’historien pacifiste juif, Ilan Pappe, professeur à Haïfa: «Dès qu’il est question d’Israël, les politiciens occidentaux abandonnent toute considération morale ou éthique. Ils sont totalement aveuglés. Il s’agit de bien plus qu’un extrême attachement émotionnel. Il s’agit d’une véritable programmation mentale.»

LE LIBAN TRAHI PAR L’OCCIDENT

Comme toujours, la plupart des informations sur le conflit entre Israël et ses voisins tournent à l'enfantillage: «C'est pas Israël, c’est l’autre qui a commencé!» Au bout que quelques minutes de reportages tendancieux, on complique le conflit en le ramenant à 1967, à 1948, puis à l’holocauste pour enfin remonter aux temps bibliques. Depuis sa création par les puissances coloniales en 1948, l’Etat d’Israël n'a jamais été menacé dans son existence, mais au contraire toujours encouragé dans sa politique expansionniste par ses puissants protecteurs.

Comment Israël et l’Occident peuvent-ils décemment se plaindre de la détention d'un soldat par le Hamas, ou de deux par le Hezbollah, alors qu'Israël détient des milliers de Palestiniens et de Libanais depuis des années, généralement sans procès, souvent torturés, sans oublier le sinistre Guantanamo.

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Edito d'El Watan sur le net...

L’inutile ligue
Le massacre de plus de cinquante femmes et enfants libanais par l’armée israélienne a mis nettement en relief la faiblesse structurelle du monde arabe. Celui-ci semble tétanisé, hébété face à l’agression sioniste contre le Liban et la bande de Ghaza. Jamais il n’est apparu aussi divisé, aussi dispersé. Il est pour ainsi dire une coquille vide, dépassé par les évènements, comme cette ligue qui porte son nom. Jamais une organisation régionale ou internationale n’a montré autant d’incompétence et de lâcheté (...)

July 30, 2006

Une idée, comme ça.. .




En une du Monde du 30 juillet 2006, par Plantu



En une de USA Today, 15h16 heure de Paris, un enfant au premier plan... Der Spiegel publie une série d'images qui expriment la douleur et l'armée israëllienne s'explique : des missiles ont été tirés à plusieurs reprises depuis cet endroit. "Nous visions des lanceurs qui tiraient des missiles." Gaza promet des représailles et les libanais s'en sont pris aux bâtiments de l'ONU...




BEIRUT (AP) — Israeli missiles hit several buildings in a southern Lebanon village as people slept, killing at least 56, most of them children, in the deadliest attack in 19 days of fighting.

The Lebanese Red Cross said the airstrike in Qana, in which at least 34 children were killed, pushed the overall Lebanese death toll to more than 500. Secretary of State Condoleezza Rice postponed a visit to Lebanon in a setback for diplomatic efforts to end hostilities.


Spiegel Online, 30 Juli 2006
Israel lehnt Feuerpause trotz Kana-Tragödie ab

Israels Angriff auf das libanesische Dorf Kana, bei dem 37 Kinder starben, hat weltweit Kritik und Entsetzen ausgelöst. Die EU verurteilt den Angriff, US-Außenministerin Rice ruft nach einer Waffenpause. Premierminister Ehud Olmert drückt Bedauern aus, will die Offensive aber fortsetzen.








CANA, Liban (AP) - L'armée israélienne a fait savoir qu'elle avait visé Cana parce que des missiles ont été tirés à plusieurs reprises depuis cet endroit. "Nous visions des lanceurs qui tiraient des missiles", a affirmé le capitaine Jacob Dallal, un porte-parole de Tsahal. Il a ajouté que Tsahal avait lancé des prospectus sur Cana il y a plusieurs jours, demandant aux civils de quitter le village.


GAZA (Reuters) - Le Hamas, au pouvoir dans les territoires palestiniens, a juré dimanche de perpétrer des attaques contre Israël, y compris éventuellement des attentats suicide, en représailles aux bombardements israéliens qui ont tué 40 civils dimanche dans le village de Cana, au Sud-Liban.




International Herald Tribune, 19 juillet 2006



PARIS (AFP), 16h55 - Israël a été largement condamné après la mort dimanche d'au moins 51 civils dont 25 enfants dans le bombardement du village de Cana, dans le sud du Liban, qui a entraîné l'annulation d'une visite de Condoleezza Rice à Beyrouth et une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'Onu.

Les appels se sont multipliés en faveur d'une cessation des hostilités au Liban, entrées dans leur 19è jour et qui ont fait 750 morts au total selon Beyrouth.

L'UE, par la voix de son Haut représentant pour la politique étrangère, Javier Solana, a exprimé sa "consternation", soulignant que "rien ne peut justifier" de telles pertes civiles. La présidence finlandaise de l'Union européenne s'est dite "choquée" et a appelé à "une cessation immédiate des hostilités".

Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a dénoncé une "agression barbare" et a demandé "l'ouverture d'une enquête internationale sur cette tuerie et sur les autres crimes de guerre commis par Israël au Liban". L'Organisation de la conférence islamique a condamné un "crime de guerre".

Le bombardement de Cana a contraint Washington, principal allié d'Israël qui s'était refusé jusqu'à présent à réclamer un cessez-le-feu immédiat, à en admettre la nécessité.

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July 29, 2006

L'ONU appelle à une trêve de trois jours


JERUSALEM (Reuters), 29 juillet, 11h18 - Israël a jugé inutile samedi la trêve de 72 heures proposée par l'Onu pour faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire au Liban et l'évacuation des enfants, personnes âgées et blessés du Sud, théâtre de violents combats entre les forces israéliennes et le Hezbollah.

"Une trêve temporaire de 72 heures n'est pas utile parce qu'Israël a ouvert un corridor humanitaire permettant d'entrer au Liban et d'en sortir", a déclaré un porte-parole du gouvernement israélien, Avi Pazner.

Le coordinateur de l'Onu pour les affaires humanitaires, Jan Egeland, a demandé vendredi une cessation des hostilités visant à faciliter l'action des organisations humanitaires.

Pazner a soutenu qu'Israël ne bloquait pas l'accès des convois humanitaires au Sud-Liban.

"Le problème est tout autre", a-t-il dit. "C'est le Hezbollah qui empêche délibérément le transfert d'assistance médicale et de nourriture à la population du Sud-Liban pour créer une crise humanitaire qu'il veut imputer à Israël."


WASHINGTON (AP), 16h06 - Le conflit au Liban, "douloureux et tragique" est aussi "l'occasion de plus larges changements" au Proche-Orient, qui a connu des "décennies de despotisme et de violences", a déclaré samedi le président des Etats-Unis George W. Bush.

M. Bush, qui s'exprimait lors de son allocution radio hebdomadaire, a déclaré qu'il travaillerait avec ses alliés en vue de l'adoption par les Nations unies d'une résolution mandatant une force internationale dans le sud du Liban.

"Cette approche démontrera la détermination de la communauté internationale à soutenir le gouvernement du Liban et vaincre la menace du Hezbollah et de ses parrains étrangers", a commenté le chef de la Maison Blanche.

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LONDRES (AP), 16h45 - Le N°2 des Nations unies a estimé samedi que le manque de fermeté du Conseil de sécurité après la mort de quatre observateurs de l'ONU tués dans un bombardement israélien mardi au Liban-Sud risquait de nuire à la constitution d'une force multinationale d'interposition.

Selon des sources diplomatiques, les Etats-Unis ont refusé que figure dans la déclaration présidentielle, à l'impact moins fort qu'une résolution, un paragraphe disant que le Conseil "condamne toute attaque délibérée contre le personnel onusien et souligne que de telles attaques sont inacceptables".

Les pays pouvant contribuer à une force multinationale "veulent savoir que le Conseil de sécurité et ses membres mettent tout leur poids derrière eux si leurs ressortissants se trouvent en danger", a souligné le secrétaire général adjoint Mark Malloch Brown dans un entretien à la BBC. "L'absence de déclaration clair du Conseil de sécurité a des conséquences sur les efforts de recrutement d'une nouvelle force la semaine prochaine", a-t-il ajouté. AP


NATIONS UNIES (AP), 29 juillet, 0h41 - Le secrétaire général adjoint de l'ONU aux affaires humanitaires Jan Egeland a lancé vendredi un appel à une trêve de trois jours entre Israël et le Hezbollah pour permettre l'évacuation de milliers de civils et le réapprovisionnement des régions isolées par les combats.

Par ailleurs, M. Egeland a estimé que près de 600 civils libanais avaient été tués dans les combats, dont un tiers d'enfants.

Après plus de deux semaines de conflit, des milliers d'enfants, de personnes âgées et d'invalides, bloqués dans les zones de combats, attendent toujours d'être évacués, alors que les réserves de nourriture et de médicaments diminuent de façon inquiétante, a expliqué M. Egeland devant des journalistes.

Le responsable de l'ONU a exprimé l'espoir que cette trêve de trois jours puisse marquer le début d'une cessation plus durable des hostilités entre les deux camps.

M. Egeland a déclaré que, dans un premier temps, il demandait aux Israéliens et aux combattants du Hezbollah "au moins un début de cessation des hostilités de 72 heures afin que nous puissions évacuer les blessés, les enfants, les personnes âgées et les invalides des zones d'échanges de tirs du sud du Liban".

Le coordinateur humanitaire de l'ONU a reconnu l'importance de la mise en place de corridors humanitaires, mais a ajouté que "seule une cessation des hostilités mettra fin aux souffrances des populations civiles".

Concernant le bilan de près de 600 civils libanais tués, M. Egeland a précisé que le chiffre pourrait être plus élevé, mais qu'un décompte exact n'était pas possible en raison des ruptures de communications en diverses zones.

Le ministère libanais de la Santé a confirmé le décès d'au moins 445 personnes, pour la plupart des civils, dont les corps ont été acheminés dans les hôpitaux. En outre, 20 soldats libanais et au moins 35 combattants du Hezbollah ont également péri.

A ce bilan, il faut ajouter 58 personnes ensevelies sous les décombres de divers immeubles effondrés, ainsi que 150 autres portées disparues et présumées mortes. Ce qui ferait un bilan total supérieur à 600 morts. AP

L'Orient, LE JOUR
Samedi 29 Juillet 2006 | 5:00 | Beyrouth
ÉTUDE
L’émergence du Hezbollah, aboutissement d’un lent processus de maturation sociopolitique
L’étude réalisée par Michel HAJJI GEORGIOU et Michel TOUMA

Extrait :

Dans une série de trois articles, Michel Hajji Georgiou et Michel Touma analysent les différents facteurs historiques, sociologiques, doctrinaux et politiques qui constituent l’ossature et les fondements du Hezbollah. Le premier article expose le lent processus historique et sociopolitique qui a pavé la voie à la naissance du parti, au début des années 80. Le deuxième article aborde les circonstances qui ont marqué la création du Hezbollah, ainsi que les racines et les grandes lignes directrices qui sont à la base de son action politique. Enfin, les questions sociologiques et doctrinales, sous l’angle de la philosophie politique, sont analysées dans le dernier article.
Ces trois articles sont tirés d’une étude complète sur le sujet publiée par les auteurs dans le numéro 77 de la revue Travaux et jours de l’Université Saint-Joseph.


Les anciens articles sont dans les caches Google :

ANALYSE, Samedi 15 Juillet 2006
Le devenir arabe pour principal enjeu
L'article de Michel HAJJI GEORGIOU

Le bâtiment aurait-il pu changer le cours de l'histoire ?

Jetzt könnten die letzten Fragen über das Schicksal des Riesen endgültig geklärt werden. "Es wird sicherlich schon bald die ersten Expeditionen geben", sagte Hanz Günter Martin von der Deutschen Gesellschaft zur Förderung der Unterwasserarchäologie (Deguwa) im Gespräch mit SPIEGEL ONLINE. Dabei könne man nicht nur herausfinden, wie die "Graf Zeppelin" wirklich gesunken sei. "Denkbar wäre auch eine Antwort auf die Frage, wie nahe der Flugzeugträger an der Einsatzbereitschaft war und ob er noch in den Krieg hätte eingreifen können."

Spiegel, 28. Juli 2006
"GRAF ZEPPELIN"
Sonar identifiziert Nazi-Flugzeugträger



Launch ceremony in Kiel in 1938: Compared to the British
and American aircraft-carriers, the "Graf Zeppelin" could
only take a limited number of airplanes on board, because
of space taken up by unnecessary artillery. - Spiegel.de



World Cup: Italy v. Germany
by Lisa Goldman on Tue 04 Jul 2006 09:34 PM IDT | Permanent Link
So tonight Italy plays Germany and Haaretz newspaper asks...


Surplus store... Chocking

Je suis tombé là dessus en cliquant sur une pub de Haaretz.com pour du "surplus militaire" en vente en ligne sur israelmilitary.com. Cette scène me rappelle un été en Irlande du nord où les enfants prennaient aussi part au conflit...




Two Brothers at the Kotel

Poster, $22.00
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Israël peut-il vraiment détruire le Hezbollah ?
Le Figaro, 20 juillet 2006

« L’illusion d’une solution miracle s’évanouit »

Le quotidien Yediot Aharonot évoque déjà une « amère victoire ». « Aucun des objectifs fixés par le premier ministre ne sera atteint », estime un éditorialiste. « Les soldats enlevés ne seront pas restitués sans contrepartie, le Hezbollah ne sera pas désarmé et l'armée libanaise ne fera pas grand chose à la frontière ». Le Haaretz renchérit : « D'une façon ou d'une autre, l'illusion d'une solution miracle s'évanouit ».

Au sein de l’administration israélienne, le ton change également. « Je pense qu'en fin de compte, nous ramènerons les soldats à la maison et si l'une des voies passe par une négociation sur le sort de prisonniers libanais, je pense que nous devrons la considérer un jour », déclare Avi Dichter, le ministre de la Sécurité intérieure, respecté pour son passé de patron du Shin Bet, le renseignement israélien. « Cela a été une erreur d'exclure un échange. Il s'agit parfois du dernier recours quand les options militaires ne sont tout simplement pas réalisables », soutient également Danny Yatom, général à la retraite et désormais député du Parti travailliste, partenaire de la coalition gouvernementale.

« Israël est dans le pétrin »

Les analystes militaires ne sont guère plus optimistes : « Il est indéniable qu'Israël est dans le pétrin. Tsahal a surestimé ses capacités de briser le Hezbollah », constate l’Israélien Reuven Pedatzur. Le risque, selon lui, est que « l'armée déclenche une vaste opération terrestre au Sud-Liban, ce qui la rendrait vulnérable aux actions de guérilla du Hezbollah ». « Le Hezbollah semble tenir le coup et son moral semble intact », souligne Shaoul Mishal, spécialiste des mouvements islamiques, de l'université de Tel-Aviv. Selon lui, « il est illusoire de croire qu'on pourra détruire par la seule force des armes un mouvement comme le Hezbollah ».

...
Washington accélère une livraison de bombes à Israël

Citant des responsables américains ayant requis l'anonymat, le journal The New York Times a rapporté samedi que Washington avait pris la décision d'accélérer la livraison sans trop de débat au sein de l'administration Bush. La Maison-Blanche s'est refusé à fournir une réaction à cette information. Le journal a estimé que cette révélation risquait d'irriter les gouvernements arabes et d'autres pays car « cela donne l'impression que les Etats-Unis aident la campagne de bombardements israéliens d'une manière qui peut être comparée aux efforts de l'Iran pour armer et approvisionner le Hezbollah ».


Au nom de l'antisionisme : L'image des Juifs et d'Israël dans la caricature depuis la seconde Intifada
Dan Kotec

Editeur : Complexe (15 Fév 2004)
Langue: Français
ISBN: 2870279663

Peut-on pour défendre une cause utiliser des moyens scandaleux ?

Biographie de l'auteur
Docteur de l'IEP de Paris, Joël Kotek travaille au Centre de Documentation juive contemporaine (CDJC). Il est secrétaire général du Centre d'Études sur l'Antisémitisme et la Shoah (CEESAG) et maître de conférence à l'Université libre de Bruxelles. Il enseigne aussi à l'ESJ de Lille et à l'IEP de Paris. Il est l'auteur d'ouvrages de référence traduits en plusieurs langues.
Dan Kotek est cinéaste de formation et ancien rédacteur en chef du mensuel Regards.


Avoir à l'esprit que le passé historique est lourd en Europe, des signes distinctifs aux motifs de rancoeur. La commémoration de la raffle du Vel d'Hiv vient d'avoir lieu et bientôt le 6 août.




Belfast, juillet 1995




Quartier catho, juillet 1995

July 28, 2006

Un accouchement douloureux

What we're seeing here, in a sense, is the growing -- the birth pangs of a new Middle East and whatever we do we have to be certain that we're pushing forward to the new Middle East not going back to the old one.

Secretary Condoleezza Rice
Washington, DC
July 21, 2006
Special Briefing on Travel to the Middle East and Europe






La place de l'enfant, victime,
dans l'espace du conflit


AP - Mon Jul 17, 2:52 PM ET - Israeli girls write messages on a shell at a heavy artillery position near Kiryat Shmona, in northern Israel, next to the Lebanese border, Monday, July 17, 2006. Diplomatic efforts to end Israeli-Hezbollah fighting gained traction Monday, with Israeli officials saying the country would agree to halt fighting if its two captured soldiers were returned and Islamic guerrillas withdrew from the border. Publicly, the officials continued to insist their goal was to dismantle Hezbollah. But senior aides to Prime Minister Ehud Olmert office said he told his Italian counterpart, Romano Prodi, that Israel would accept cease-fire terms of Hezbollah releasing the Israeli soldiers and withdrawing from the border. (AP Photo/Sebastian Scheiner)


TheJerusalemPost, Jul. 23, 2006 22:12
Online controversy over graffiti by Israeli kids

Although the photos were first taken by professional photographers from AFP, Associated Press, and Haaretz, they were circulated on-line through the popular photo-hosting Web site Flickr.com. That site republished the photos, bringing them to the attention of hundreds who later posted them on their own personal sites.


PARIS (AP), le 27 juillet 2006 - Le chef de la diplomatie française Philippe Douste-Blazy s'est déclaré "déçu" jeudi de ne pas avoir obtenu un appel au cessez-le-feu immédiat à la conférence sur le Liban de mercredi à Rome, mais satisfait sur d'autres points cruciaux, bien que des divergences demeurent avec les Etats-Unis notamment.


Nouvel Obs
Semaine du jeudi 27 juillet 2006 - n°2177 - Monde

Tribune
Israël se trompe de guerre

Plus Israël tuera de civils, plus il produira de réfugiés, plus grande sera la colère du peuple arabe. La riposte actuelle n'est pas une méthode pour conquérir la paix ou la sécurité, estime l'un des signataires israéliens des accords de Genève de 2003 par Menachem Klein

Extraits...

L'attaque du Hezbollah contre la patrouille de l'armée israélienne a été qualifiée d'«attaque terroriste» alors qu'il s'agissait d'une opération classique de guérilla. Des années d'exposition à la terreur ont conduit les Israéliens à utiliser ce mot pour qualifier n'importe quelle attaque à petite échelle dirigée contre eux. Avec sa charge d'émotion, la notion de «terreur» permet en outre à l'establishment de dissimuler un échec militaire et de mobiliser l'opinion publique en vue de soutenir une réaction aussi massive que disproportionnée.

Il est certain que cet échange de messages et de ripostes ne saurait connaître une fin heureuse. Les lourdes pertes des deux côtés ont déjà écrit avec le sang les nouvelles pages de cette tragédie. Politiquement, Israël est très loin d'une victoire totale dans cette campagne du nord. Israël n'est absolument pas en mesure d'éliminer le Hezbollah. Et plus nombreux seront les civils tués ou transformés en réfugiés par Israël, plus grande sera la colère du peuple arabe. La guerre n'est pas une méthode pour conquérir la paix ou la sécurité.


NATIONS UNIES (AP), 28 juillet 2006 - L'ambassadeur d'Israël aux Nations unies a exclu jeudi que l'ONU joue un rôle majeur dans le commandement d'une éventuelle force internationale au Liban, et a rejeté la participation des Nations unies à une enquête sur les frappes qui ont détruit un poste de la Finul mardi, faisant quatre morts.

Dan Gillerman a déclaré qu'Israël ne permettrait pas aux Nations unies de se mêler à une enquête sur les frappes aériennes qui ont détruit mardi un poste de la Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban), tuant quatre observateurs.

"Israël n'a jamais donné son accord à une enquête conjointe, et je ne pense pas que si quelque chose arrivait en Grande-Bretagne, en France ou en Italie, le gouvernement de ce pays serait d'accord", a commenté Dan Gillerman, qui s'est excusé pour les frappes, mais a justifié qu'il s'agissait d'une guerre, et que les accidents pouvaient arriver.

Ce refus constitue un revers pour les dirigeants de l'ONU, qui avait souhaité spécifiquement s'associer à Israël pour mener une enquête sur le bombardement.

Dan Gillerman s'est également montré très critique envers les forces maintien de la paix déployées dans une zone tampon entre Israël et le Liban depuis 1978, affirmant que ses infrastructures avaient été utilisées comme couverture par le Hezbollah. Il a également relevé avec ironie que le terme "intérim" était peu adapté à une force en place depuis 28 ans.

Concernant un éventuel commandement de l'ONU pour la force internationale qui pourrait être envoyée au Liban, Dan Gillerman en a rejeté l'idée, estimant que des soldats plus professionnels et mieux entraînés seraient plus à même de maîtriser la situation. AP




Spiegel Online - A Lebanese boy from a village near Tyre
explains the Israeli bombardment to his classmates in a school
in Saida, housing refugees from southern Lebanon.




Psychokrieg per Telefon, Spiegel Online, 28 Juli 2006 - Die Berichte über den tödlichen Beschuss des UN-Beobachtungspostens im Süd-Libanon enthielten ein Detail, dass gewöhnlich nicht auftaucht, wenn es um kriegerische Auseinandersetzungen geht: Die Blauhelme riefen mehrmals bei einem israelischen Verbindungsoffizier an, um auf ihre prekäre Lage aufmerksam zu machen.

July 27, 2006

Une vitesse à part pour les mouvements sionistes


Les voies de recours habituelles ne me paraissent pas être accessibles, semblent très franchement inopérantes. Le Défenseur des Enfants a bouclé le dossier de Justine il y a un bon moment et ne semble pas le réouvrir. Ma lettre ouverte au ministre de la famille d'avril dernier est restée morte. La HALDE ne me répondra probablement pas et je doute de l'utilité d'écrire à la MIVILUDES.

Je vais reécrire à Jacques Chirac, Président de la République Française, puis je reécrirais certainement aussi à la Direction de la PJJ quoi que ces derniers partent sous peu en vacances.


Monsieur le Président de la République Française,

En août 2005 je saisissais votre institution afin de vous signaler la séquestration et le rapt de ma fille aînée Justine, mineure de 12 ans. Depuis, vous m'avez rappellé que la justice est indépendante, ce dont j'ai bien conscience.

Aujourd'hui, fin juillet 2006, ayant acquis une bien meilleure compréhension des institutions et plus particulièrement du dispositif supposé protéger l'enfance, il me parait opportun de souligner que le parquet qui soutient l'accusation n'est pas indépendant mais proche du politique.

...

PARIS (AFP) - Les familles des soldats israéliens enlevés par le Hezbollah chiite libanais, arrivées mercredi à Paris, souhaitent "que le gouvernement français use de son influence" auprès des autorités de Beyrouth pour "obtenir des preuves de vie de leurs enfants" et "leur libération".

Visiblement éprouvés par "les nuits blanches" et "l'angoisse qu'elles vivent" depuis la capture de "leurs enfants" -Ehud Goldwasser (31 ans) et Eldad Reguev (26 ans) par le Hezbollah le 12 juillet-, les familles de ces soldats affichent la même tonalité en éludant nerveusement les questions sur l'offensive militaire menée depuis par l'armée israélienne au Liban.

"Je suis venue ici (à Paris) pour que les autorités françaises nous aident en usant de leur influence sur le gouvernement de Beyrouth pour que nous puissions avoir des preuves de vies de nos enfants", et "pour obtenir leur libération", a déclaré, lors d'une conférence de presse, Malka, la mère d'Ehud Goldwasser. "Je ne peux plus vivre comme cela, sans savoir, je sens que je suis en train de me briser", dit-elle.

Agée d'une cinquantaine d'années, constamment soutenue par son fils cadet, Gadi, elle a appris "l'enlèvement d'Ehud alors qu'elle se trouvait à Durban". "Depuis qu'il a été capturé, je n'ai aucune nouvelle de lui", dit-elle en brandissant une photo de mariage de son fils, montrant un jeune homme souriant et enlaçant sa jeune épouse, Karnit.

"Il m'est très difficile de m'adresser aux ravisseurs mais tout ce que je souhaite c'est qu'ils respectent les conventions sur les prisonniers. Ils (les combattants du Hezbollah) sont responsables de leurs vies", déclare-t-elle, avant de plaider que son "fils n'est pas un guerrier (...) c'est un écologiste, il travaille pour la beauté de l'environnement, il aime la littérature, la poésie".

Visage grave, Regev, frère d'Eldad Reguev, abonde dans le même sens: "Ce que nous espérons du gouvernement français, c'est qu'il nous aide à obtenir un signe de vie, une preuve de vie de nos soldats en usant de son influence avec les contacts qu'il a avec le Liban".

"Je sais que l'armée (israélienne) fait de son mieux pour ramener nos fils à la maison, mais nous les familles nous ne pouvons rester assises à la maison. Nous devons essayer par tous les moyens, diplomatiques, officiels, non officiels, de tout faire pour les ramener", renchérit Omri Avni, beau-père d'Ehud Goldwasser.

Interrogé sur la question de savoir s'il souhaitait que le gouvernement français entame des négociations avec le Hezbollah, il a répondu "qu'il ne pouvait pas parler au nom du gouvernement israélien". "Nous sommes tous venus ici pour demander de l'aide pour que nos enfants soient libérés", dit-il.

"Toute cette situation a commencé avec une embuscade du Hezbollah. Moi, en tant que mère tout ce que je souhaite c'est de voir mes trois fils à la maison, je suis sûre que beaucoup de Libanais ne veulent pas de cette guerre", ajoute la mère d'Ehud.

Des parents du caporal israélien Gilad Shalit, enlevé le 25 juin par un commando palestinien à la lisière de la bande de Gaza, sont également arrivés mercredi à Paris mais n'ont pas assisté à la conférence de presse "pour des raisons de santé", selon les organisateurs.

En France pour une visite de quelques jours sur l'invitation de l'association Siona, qui se présente comme un "mouvement juif sioniste" comptant quelque 6.500 membres, les familles des soldats israéliens enlevés espèrent pouvoir s'entretenir avec les plus hauts responsables politiques français.

La délégation de parents sera reçue jeudi matin par le chef de la diplomatie française Philippe Douste-Blazy, a annoncé le ministère français des Affaires étrangères mercredi soir.

Communiqué du CRIF
Prière pour la libération des soldats israéliens
25/07/06

A l’appel de SIONA, le CRIF, le Consistoire central, le Consistoire de Paris et les CCJ s’associent à l’office solennel pour libération des trois jeunes soldats israéliens détenus en otages par le Hamas et le Hezbollah.
Cette cérémonie à laquelle assisteront les familles de Guilad Shalit, Eldad Reguev et Oudi Goldwasser aura lieu le dimanche 30 juillet 2006 à 19h en la synagogue Buffault, 28 rue Buffault - 75009 Paris en présence du Grand Rabbin de Paris, David Messas.


PARIS (AFP) - Le ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy a appelé jeudi à une libération sans condition des deux soldats israéliens capturés par le Hezbollah libanais, en recevant leurs familles à Paris.

Le ministre "a assuré les familles de toute sa sympathie et de sa solidarité dans l'épreuve qu'elles traversent", a déclaré le porte-parole du ministère, Jean-Baptiste Mattéi.

M. Douste-Blazy a "rappelé que la France avait fermement condamné ces enlèvements et demandé la libération immédiate et sans condition de ces soldats". Il les a "assurées que la France poursuivrait ses contacts afin d'obtenir leur libération".

...
Les membres des familles des deux soldats capturés par le Hezbollah ont également été reçus mercredi par une conseillère du président Jacques Chirac, Nicole Guedj, au palais de l'Elysée.

Au cours de cet entretien "la question de l'implication de la France dans la libération des soldats israéliens kidnappés a été évoquée en profondeur", indiquent les familles dans un communiqué.

Mme Guedj a exprimé "l'engagement" de M. Chirac dans ce dossier et leur a fait part des "contacts déjà effectués pour obtenir ces libérations immédiatement", selon ce communiqué.

July 24, 2006

Le CRIF dénonce

16/07/2006 | France | Source : La Croix
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Le Crif dénonce ''la haine de l'autre'' qui veut ''faire disparaître Israël''

Roger Cukierman, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), a dénoncé dimanche "cette haine de l'autre qui, sous des prétextes religieux, ne rêve que de faire disparaître l'Etat d'Israël soixante ans après la shoah".

"Comment ne pas évoquer cette épidémie du fanatisme religieux, avec son cortège d'actes terroristes et d'attentats suicide", a dit le président du Crif, en commémorant à Paris le 64e anniversaire de la rafle du Vel d'hiv.

En France, a par ailleurs souligné M. Cukierman, "nous célébrons en ce moment le centième anniversaire de la réhabilitation d'Alfred Dreyfus", officier juif injustement accusé de trahison. "Mais, a-t-il ajouté, comment ne pas évoquer aussi la barbarie qui a conduit il y a quelques semaines, dans le pays des droits de l'Homme, à une mort atroce le jeune Ilan Halimi", un juif de 23 ans séquestré et torturé en février par un gang dont le chef présumé est Yossouf Fofana.

"Pour que demain l'Histoire tragique ne se répète pas, pour que la France soit unie, généreuse, tolérante, il faut qu'elle soit convaincue que les identités plurielles peuvent se conjuguer avec les valeurs de la République dans une condamnation sans faille du racisme et de l'antisémitisme", a-t-il déclaré.

"L'antisémistisme n'est pas qu'une menace, c'est une réalité", a affirmé de son côté Hamlaoui Mekachera, ministre délégué aux Anciens combattants, pour qui, "malgré des progrès constatés, des actes ignobles, barbares ou des propos infâmes nous rappellent, encore trop souvent, la nécessité de ne jamais baisser la garde".

Les 16 et 17 juillet 1942, la police française avait raflé 12.884 juifs, en rassemblant plus de 8.000 au Vélodrome d'Hiver, avant qu'ils ne soient transférés vers le camp de Drancy, puis déportés vers les camps d'extermination.


BOBIGNY (AFP), 24 juillet 2006, extraits - Yamine, 19 ans, frappé à mort vendredi soir dans une cave de Bobigny, pourrait avoir été la victime d'un guet-apens destiné à lui infliger une "correction" parce qu'il aurait, selon une piste explorée par les enquêteurs, sali la réputation d'une jeune fille.

Selon le magistrat, ce deuxième homme, "qui connaissait la victime et que la victime connaissait", serait resté "jusqu'au bout" de l'agression de Yamine Djerroud, judoka confirmé (ceinture noire) d'1,90m, tué à quelques dizaines de mètres de chez lui, au sous-sol d'un immeuble de quatre étages rue de Bresse, dans un quartier plutôt tranquille de Bobigny.

Ce jeune serait le petit ami de la jeune femme, d'après un résidant de la rue de Bresse. Il serait connu pour ne pas supporter qu'on parle en mauvais termes de son amie, qualifiée de "très mignonne et frivole" par cet habitant qui a souhaité conserver l'anonymat.


Il y a deux semaines, il aurait déjà "tabassé", dans le même quartier et pour cette raison, un autre habitant de la rue, qui s'en serait sorti avec un traumatisme crânien, rapporte-t-il. Samedi soir, un témoignage semblable avait déjà été recueilli.


SAINT-VENANT, Pas-de-Calais (AP), 20 juillet 2006, extrait - Près de quatre ans après leur création, le ministre de la Justice Pascal Clément a jugé "très positif" le bilan des centres éducatifs fermés (CEF). En visite jeudi matin à Saint-Venant (Pas-de-Calais), dans l'un des derniers des 17 établissements ouverts à ce jour, le garde des Sceaux a promis vingt centres de ce type de plus l'an prochain en France. Il s'est félicité que "plus de la moitié des jeunes sortant de ces structures ne récidivent pas, contre 1 sur 50 avant".


DIJON (AFP), le 24 juillet 2006 - Le directeur et trois hommes encadrant des jeunes au centre "Défense deuxième chance" d'Etang-sur-Arroux (Saône-et-Loire) ont été licenciés à la suite d'un stage de cohésion qui s'est transformé en entraînement militaire, a-t-on appris lundi auprès de leur tutelle.
La gendarmerie a été saisie et une enquête est en cours.

Le dispositif "Défense deuxième chance" a pour vocation d'aider les jeunes à retrouver le chemin de l'emploi, en leur apportant des règles de vie en commun, un socle de connaissances scolaires de base ainsi qu'une formation à un métier.

Deux cadres, des anciens militaires, auraient fait faire aux jeunes des exercices tels des simulations de commandos, des prises et libérations d'otages, des entraînements d'auto-défense, en totale contradiction avec les valeurs des centres "Défense 2e chance".

C'est un professeur qui a signalé ces comportements au ministère de la Défense début juin, à la suite de ce stage qui a duré une dizaine de jours.

D'après l'enquête interne diligentée, un cadre chargé de la logistique et le directeur du centre étaient au courant de ces faits et ne les avaient pas dénoncés.

Avec les deux premiers cadres, ils ont tout d'abord été suspendus de leurs fonctions avant d'être licenciés il y a une dizaine de jours. Un nouveau directeur par intérim a été nommé.

Vingt-deux personnes au total sont employées en tant que contractuels dans ce centre, qui accueille actuellement une trentaine de jeunes, a précisé l'Etablissement public d'insertion de la défense, en charge du dispositif.

Le centre est situé au lycée forestier de Velet et présente la particularité d'être tourné vers l'agriculture. Six centres sont déjà ouverts à ce jour et l'ouverture d'une vingtaine est planifiée avant la fin de l'année.



ROME (Reuters), le 25 juillet 2005 - Une crise alimentaire majeure menace le Liban, où les combats entre Israël et le Hezbollah ont détruit routes et ponts en forçant nombre d'exploitants à abandonner leurs cultures, fait savoir l'Organisation de l'Onu pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

L'insécurité et la perte des infrastructures ont rompu la chaîne alimentaire dans un pays qui dépend des importations pour 90% de ses besoins en céréales, note la FAO dans un communiqué. Le peu qui est produit sur place risque en outre d'être affecté par les combats en cours.

La FAO, qui s'attendait à une production céréalière totale de 145.000 tonnes cette année au Liban, prévoit de la réviser à la baisse.

"Cet ensemble de facteurs est le moyen le plus sûr d'aboutir à une crise alimentaire majeure", a déclaré Henri Josserand, responsable du Système mondial d'information et d'alerte rapide de la FAO. "Les vivres, le carburant et les fournitures médicales ayant été perturbées par les combats, une grande partie des infrastructures du pays sont en ruine."

Le Liban est fortement tributaire des importations de produits de base comme le blé, le riz, le sucre et le lait en poudre. Les combats livrés depuis deux semaines ont déplacé environ 500.000 personnes et l'on estime à 200.000 autres celles qui sont allées trouver refuge dans des pays voisins.

Les Nations unies ont lancé un appel pour obtenir près de 150 millions de dollars afin de venir en aide aux populations affectées en matière d'alimentation, de soins médicaux, d'eau et d'installations sanitaires.


JERUSALEM (Reuters), le 25 juillet 2005 - Israël, qui a reçu la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, a autorisé la mise en place d'un pont aérien humanitaire au Liban tout en se montrant résolu à poursuivre son offensive contre le Hezbollah, approuvée par Washington malgré de lourdes pertes civiles.

July 23, 2006

Premières victimes : les femmes et les enfants

VIENNE (AFP), 24 avril 2006 - Les femmes et les enfants sont les premières victimes de trafics d'êtres humains dans le monde, selon un rapport publié lundi par l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), qui déplore l'"inefficacité" de la lutte contre cette forme de criminalité.

"En pratique, aucun pays au monde n'est épargné par le crime de trafic d'êtres humains à des fins d'exploitation sexuelle ou de travail forcé", note l'ONUDC dans sa première étude destinée à mesurer l'ampleur du phénomène.

Cent-vingt-sept Etats ont été identifiés comme pays d'origine des personnes victimes de trafic, notamment en Asie et en Europe de l'Est, et 137 comme pays de destination, notamment dans l'Union européenne, en Amérique du Nord, dans les pays du Golfe, en Israël, en Turquie, en Chine et au Japon.

Les femmes apparaissent dans 77% des dossiers de trafic, les enfants dans 33% et les hommes dans 9%, selon les données de l'ONUDC. L'exploitation sexuelle est évoquée dans 87% des cas contre 28% pour les autres formes de travail forcé.

L'ONUDC, qui s'est appuyé exclusivement sur des sources publiques, notamment gouvernementales, souligne toutefois le caractère "empirique et parcellaire" des données à sa disposition, en raison notamment de réticences de certains Etats.

"Les efforts pour combattre le trafic se heurtent à un manque de données précises qui reflète le refus de certains pays de reconnaître qu'ils sont touchés par ce phénomène", déplore l'office.

"L'absence de notification systématique par les autorités constitue un réel problème" et explique que la lutte a été "jusqu'à présent non-coordonnée et inefficace", souligne son directeur, Antonio Maria Costa.

Il est, pour cette même raison, "extrêmement difficile d'établir combien il y a de victimes de trafic de par le monde (...) mais il s'agit assurément de millions", souligne M. Costa qui ajoute : "Le fait que cette forme d'esclavage existe toujours au 21e siècle est une honte pour nous tous."

L'ONUDC préconise une coopération internationale renforcée pour combattre les trafiquants et pour réduire la demande de biens et de services produits par des victimes de trafics ainsi que pour assurer à ces dernières une meilleure protection.


BEYROUTH (Reuters), 19 juillet 2006 - Les frappes de l'aviation israélienne sur le Liban ont tué 61 civils et un combattant du Hezbollah, la journée la plus meurtrière depuis le début du conflit entre Israël et Hezbollah il y a huit jours, alors que les évacuations d'étrangers s'accélèrent.

Le Premier ministre libanais Fouad Siniora a renouvelé son appel à un cessez-le-feu au Liban, où selon lui, l'offensive israélienne a fait depuis huit jours plus de 300 morts, un millier de blessés et chassé plus d'un demi-million de personnes de leurs foyers.

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Paru dans L'Express du 10/01/2005
Les enfants, premières victimespar Marie Huret, Boris Thiolay, Jean-Sébastien Stehli

Le raz de marée a laissé derrière lui des milliers d'orphelins, souvent livrés à eux-mêmes, dans une région du monde où sévissent des réseaux de trafiquants en tout genre.

A peine le temps de descendre de l'avion et Raja se retrouve englué dans les bras d'un couple. Une femme le serre fort, trop fort. «Je suis ta mère!» dit-elle, au milieu d'un flot de passagers épuisés qui débarquent à l'aéroport de Medan, capitale du nord de Sumatra, en Indonésie. Raja est la proie idéale, il arrive seul et n'a que 5 ans. Ses vrais parents ont été tués par le raz de marée qui a dévasté leur village de la province d'Aceh. Raja a pris l'avion avec les autres rescapés. Ce 31 décembre, le garçon est sur le point d'être enlevé par le couple quand la coordinatrice d'une ONG assiste par hasard à la scène. Elle a du flair: Raja ne ressemble pas à ses parents supposés.


Nasrallah ou le rêve de la destruction d'Israël
20 Minutes | édition du 18.07.06


Haïfa, cible d'une attaque meurtrière de roquettes du Hezbollah
Orange, Dossier : Escalade au Proche-Orient
Dimanche 16 juillet 2006

Huit civils ont été tués dimanche à Haïfa, troisième ville d'Israël qui continuait à lancer des raids aériens meurtriers au Liban pour la cinquième journée consécutive sans que la communauté internationale ne parvienne à stopper les violences.





Dix-huit civils, dont 9 enfants, brûlés vifs dans un bombardement israélien au Liban
Orange, Dossier : Escalade au Proche-Orient
Samedi 15 juillet 2006

Dix-huit civils, dont neuf enfants, ont été brûlés vifs samedi dans un bombardement israélien alors que ces habitants fuyaient leur village dans le sud du Liban sur l'ordre de l'armée israélienne.

Un missile, tiré par un hélicoptère israélien, a touché de plein fouet la camionnette qui les transportaient à la hauteur du village de Chamh, au sud-est du port de Tyr, selon la police.





Tsahal mène des "opérations ponctuelles" au Liban sud
TF1/LCI Accueil > Infos > MONDE Samedi 22 juillet

Des véhicules blindés ont franchi samedi la frontière libanaise pour "des opérations limitées contre le Hezbollah". Les forces israéliennes appellent les habitants d'une dizaine de villages frontaliers à évacuer.




Les dégats de Tsahal, Journal Le Temps
Chappatte, 22 juillet 2006


AFP 22.07.06 | 23h50 - Les Etats-Unis ont accéléré, à la demande d'Israël, la livraison d'une commande de bombes à guidage de précision à ce pays, au moment où l'Etat hébreu a entamé son offensive militaire contre les installations du Hezbollah au Liban, a déclaré un responsable américain.

Ce responsable, s'exprimant sous couvert de l'anonymat, a précisé que ces livraisons entraient dans le cadre d'un contrat de vente d'armes conclu en 2005.

July 13, 2006

Des communiqués du CRIF et de la Présidence


Israël-Palestine : le cancer
Article paru dans l'édition du 04.06.02

Les victimes civiles palestiniennes sont désormais de 15 à 20 fois plus nombreuses que les victimes israéliennes. Est-ce que la pitié doit être exclusivement réservée aux unes et non aux autres ?


Laissez moi rire - jaune.

Les auteurs de « Israël-Palestine : le cancer » et Le Monde condamnés pour diffamation raciale
27/05/05
Thème: Médias

Le CRIF prend acte avec satisfaction de la condamnation pour « diffamation raciale » d’Edgar Morin, Sami Naïr et Danielle Sallenave ainsi que du journal Le Monde à la suite d’une publication en juin 2002 d’une tribune intitulée « Israël-Palestine : le cancer ».

La Cour d’Appel de Versailles a ainsi clairement posé des limites à une déviance qui consiste à incriminer « les Juifs » au nom de la critique d’Israël.

Le CRIF a toujours estimé que la critique de la politique israélienne est de l’ordre du débat d’idée libre et démocratique mais qu’elle ne peut s’exprimer par le biais d’une diabolisation d’Israël ni des Juifs.


Cérémonie du Vel d’Hiv
11/07/06
Thème: Commémoration

Comme chaque année, la Commission du souvenir du CRIF organise la Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’Etat français et d’hommage aux Justes. La cérémonie aura lieu le dimanche 16 juillet à 11h Square de la Place des martyrs juifs du vélodrome d’Hiver à Paris.
Plusieurs personnalités seront présentes parmi lesquelles Michèle Alliot-Marie, la ministre de la Défense, Hamlaoui Mekachera, le ministre délégué aux Anciens combattants, et Bertrand Delanoë, maire de Paris.
Le ministre prendra la parole ainsi que Henry Bulawko, le président de l’amicale des déportés d’Auschwitz et des camps de Haute-Silésie, et président d’honneur du CRIF, Roger Cukierman, le président du CRIF, et Simone Veil, présidente de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
Des dépôts de gerbes, prières, chants et témoignages se succèderont.

Une cérémonie commémorative aura lieu dimanche 16 juillet à 11h au mémorial de Drancy. Le CRIF sera représenté par Mme Yvette Lévy, survivante d’Auschwitz.


Cassation d'un jugement condamnant Le Monde et E. Morin pour diffamation
AFP 12.07.06 | 19h28

La Cour de cassation a annulé mercredi un jugement de la cour d'appel de Versailles de mai 2005 condamnant Edgar Morin et Jean-Marie Colombani, en sa qualité de directeur de la publication du Monde, pour diffamation raciale dans une tribune du philosophe.

Cet arrêt de "cassation sans renvoi" rendu par la première chambre civile est définitif.

La cour d'appel de Versailles avait également condamné à un euro de dommages-intérêts Samir Naïr et Danièle Sallenave, les co-auteurs de la tribune libre parue dans Le Monde du 4 juin 2002, consacrée au conflit israélo-palestinien et intitulée "Israël-Palestine: le cancer".

MM. Morin, Colombani, Naïr et Mme Sallenave étaient poursuivis par les associations France-Israël Général Koenig et Avocats sans Frontières qui avaient jugé deux passages du texte comme étant "diffamants" et faisant l'apologie d'actes terroristes.

Dans le premier passage, considéré par la cour d'appel comme diffamatoire racialement, il était écrit: "on a peine à imaginer qu'une nation de fugitifs, issus du peuple le plus longtemps persécuté dans l'histoire de l'humanité, ayant subi les pires humiliations et le pire mépris, soit capable de se transformer en deux générations en peuple dominateur et sûr de lui et, à l'exception d'une admirable minorité, en peuple méprisant ayant satisfaction à humilier".

Dans le second passage incriminé les auteurs écrivaient, entre autres, "les juifs qui furent victimes d'un ordre impitoyable imposent leur ordre impitoyable aux Palestiniens".

"Les propos poursuivis (...) n'imputent aucun fait précis de nature à porter atteinte à l'honneur ou à la considération de la communauté juive dans son ensemble en raison de son appartenance à une nation ou à une religion, mais sont l'expression d'une opinion qui relève du seul débat d'idées", estime la cour de cassation dans son arrêt.


Entretien avec le bureau du CRIF
communiqué de la Présidence de la République.
PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE
Paris, le 1er juin2006
COMMUNIQUE

Le Président de la République a souhaité recevoir le Comité Directeur du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France pour leur exprimer sa pleine solidarité à la suite des actes à caractère antisémite auxquels nous avons assisté ces derniers mois.

Condamnant de la façon la plus solennelle ces agressions choquantes et inacceptables, le Chef de l'Etat a réaffirmé sa détermination absolue et celle du Gouvernement à lutter pied à pied contre ces actions odieuses. Il a affirmé qu'il s'agissait d'un combat de toute la Nation. Il a assuré les responsables du CRIF que tout était mis en œuvre pour lutter contre l'antisémitisme et tous les racismes.

July 10, 2006

La place de l'enfant dans l'espace du conflit


Si ma lecture et mes sources d'informations sont fiables, il pourrait s'avérer exact que certains n'ont que faire des autres victimes et intérêts que les leurs. L'égalité quelles que soient les origines, je n'y crois plus depuis longtemps. Je viens d'ailleurs d'expedier des chewing gums à la HALDE aussi.


« Ecartant de la recherche l'interrogation au sujet de la pertinence de la séparation parents/enfants [...]. »

« Ayant décidé d'effectuer ma recherche sur mon lieu de travail, il me paraît nécessaire de m'arrêter quelques instants sur le risque encouru par le chercheur praticien qui travaille sur sa pratique et dans l'institution - l'OSE - dont il est salarié. Concernant la présente recherche, je n'ai été l'objet d'aucune censure et je n'ai pas tenté de valider mon travail professionnel à tous prix [...]. »

« Internat et séparation »
Intervenir auprès des enfants et des adolescents
ENSP, 2000, collection « ETSUP savoirs professionnels »
Richard Josefsberg


Lorsqu'on a affaire avec des professionnels du secteur de l'enfance qui, sans mission, ni accord, ni d'ailleurs aucun contrôle, font leurs recherches et expérimentations avec les enfants qui leurs sont provisoirement confiés, il faut s'attendre à n'importe quoi au final.

Richard Josefsberg et Eric Gohzlan (cité plus bas) sont tous deux directeurs de maisons d'enfants de l'OSE France, respectivement du Château de Vaucelles et de la maison Eliane ASSA.


AMNESTY INTERNATIONAL
DOCUMENT PUBLIC
Index AI : MDE 02/005/02
ÉFAI

Londres, octobre 2002
Extrait du résumé

Les homicides d’enfants, qui sont devenus une pratique si établie et si répandue au cours de ces deux dernières années, se sont développés sur le terreau de l’impunité dont ont bénéficié les auteurs de tels crimes pendant de nombreuses années avant l’actuelle Intifada. Ces deux dernières années, ce problème a pris une dimension sans précédent.

À notre connaissance, aucune enquête judiciaire n’a jamais été menée sur aucun des cas d’homicides d’enfants commis par des membres des FDI dans les Territoires occupés, même lorsque des représentants du gouvernement israélien avaient annoncé publiquement l’ouverture d’une enquête, et aucun membre des FDI responsable de tels crimes n’a été traduit en justice. Les affirmations des autorités israéliennes selon lesquelles les enquêtes sur les homicides de civils ne sont pas indispensables dans les situations de conflit armé sont en totale contradiction avec les obligations de l’État d’Israël aux termes des traités internationaux relatifs aux droits humains qu’il a ratifiés.

De son côté, l’Autorité palestinienne n’a pas pris les mesures nécessaires pour empêcher les attentats de groupes armés palestiniens contre des civils israéliens, ainsi que pour traduire en justice les responsables d’homicides d’enfants et d’autres civils israéliens.

L’impunité dont ont bénéficié jusqu’à présent les responsables de la mort de tant d’enfants au cours de ces deux dernières années, qu’il s’agisse des membres des FDI ou des autres forces de sécurité israéliennes ou des membres des groupes armés palestiniens, ne peut qu’avoir contribué à encourager de telles pratiques.


Toulouse, lundi 21 mars 2005
2ème Congrès international dans le cadre des
Rencontres Franco-Israéliennes de
Victimologie de l’enfant

Je regrette que certains aient cru possible de réduire le champ de vos travaux à une seule cause, alors que la victimologie des conflits, concerne tous les enfants de la planète et toutes les situations de violence dans le monde.

P. Douste-Blazy


Traiter dans le même cadre les conséquences de l’explosion d’AZF et celles inhérentes à des attentats, quelque soit la région du monde où ils ont lieu, est à l’évidence un message qui amplifiera cette rumeur - d'un attentat terroriste. Et ce lors que la coorganisation du colloque avec les autorités Israéliennes accentue ce message, la rumeur propagée par certains journaux désignant le terrorisme d’origine islamiste.

Ce faisant, les pouvoirs publics français se positionnent de façon inadmissible dans une enquête judiciaire qui est loin d’être menée à son terme.

Vendredi 18 mars 2005
De la réaction de l’Association des sinistrés de Toulouse


A la lecture du programme, nous sommes choqués de constater que seule la partie israélienne, tant au niveau des intervenants qu’au niveau des thématiques abordées, sera présente.

Un minimum de déontologie aurait nécessité une participation équivalente de la partie palestinienne et ceci d’autant plus que tous les spécialistes s’accordent sur le fait qu’un tiers des enfants palestiniens présentent des traumatismes sévères.

Montreuil, 14 mars 2005
JF Courbe, CGT


Je constate, à la lecture du programme, que seule la situation des enfants israéliens sera traitée.

...
En laissant de côté les conséquences de la guerre sur les enfants palestiniens, vous donnez la sensation de considérer que leur sort n’a pas la même importance que le sort subi par les enfants israéliens.

Paris, 15 mars 2005
M Tubiana, Président de la LDH


Congrès de Toulouse une honte : réagissons !
Par Euro-Palestine, CAPJPO
lundi 14 mars 2005


La place de l’enfant
dans l’espace du conflit

Congrès,
21-23 Mars 2005
Toulouse

Israël et la France ont, malheureusement, acquis une expertise dans le domaine des attentats perpétrés en population civile, d’abord pour en être victimes, ensuite pour avoir accepté de réfléchir sur les implications d’une telle question.

...


Congrès 2003,
Tel Aviv



Le Congrès intégrait des communications sur l’Espagne, les Arméniens, le Samu social, ou la Côte d’Ivoire. Un ancien président de Médecin du Monde y participait. Il était le deuxième du genre, le premier intégrant des rencontres avec des médecins travaillant dans des camps palestiniens. Cela n’a pas empêché ce communiqué de l’Association France-Palestine-Solidarité : « Ce lamentable exercice sera certainement cité dans les années à venir comme l'exemple achevé d'une opération de propagande politique cachée sous les apparences d'un colloque médico-scientifique ».

« Le programme du congrès est à la fois choquant et inquiétant », disent ceux qui voudraient le faire annuler. Parler des victimes israéliennes ne pourrait être qu’une « manipulation ». Parmi ceux qui signent la protestation, on note Michel Tubiana, Président de la Ligue des Droits de l’Homme affiliée à la FIDH, le MRAP et les habituels syndicats et partis d’extrême gauche, mais aussi un certain nombre de professeurs de médecine ou d’universitaires.

Humanitaire à dimensions variables
27/09/05
Le CRIF, thème Proche-Orient, commentaires


Laïcité, Guedj : La confusion des genres

Invitée par l'Agence juive pour Israël, la secrétaire d'Etat aux Droits des victimes a honoré de sa présence une soirée communautaire. Propos surprenants.

Le Point 17/03/05 - N°1696 - Page 38 - 319 mots


CHANGEMENTS DE PROGRAMME Vous aurez pu lire sur notre site www.euro-palestine.com que Philippe Douste-Blazy et son entourage sont très embarrasés de la mise à jour de leur peu glorieuse entreprise. Ils ont fait une lettre alambiquée en réponse aux protestataires et ont amené les organisateurs à faire quelques modifications de dernière minute au programme du congrès. Ainsi, le mot "palestiniens" a été rajouté à deux communications faites par des Israéliens, et le titre de la communication du Dr Eric Ghozlan : "Les enfants, nouvelles victimes de l’antisémitisme", est devenu "Les enfants nouvelles victimes".
Europalestine, le 20 mars 2005


Tribune libre de primo Europe
et ce qui serait une réponse de Douste-Blazy à Tubiana, extraits...

Monsieur Tubiana, soit vous ne lisez pas les programmes, ce dont je doute, soit vous faites encore semblant de jouer votre rôle de défenseur des Droits de l’Homme.

...
Pour votre parfaite information, je vous prie de trouver ci-joint le programme définitif de cette manifestation, qui répond à vos inquiétudes.

Soyez assuré que pour ma part, je n’ai pu envisager un instant qu’il en soit autrement. Les enfants sont les terribles victimes de toutes les guerres et doivent être soignés comme tels, quelque soit leur origine, leur religion ou leur couleur.