May 16, 2007

Elle craignait qu'il ne lui arrive malheur

BERLIN (Reuters) - Une Allemande de 36 ans, mère de cinq enfants, a conduit son fils chez le bijoutier qu'il voulait dévaliser parce qu'elle craignait qu'il ne lui arrive malheur, rapporte le quotidien Bild.

Pendant que son fils de 17 ans et deux complices agressaient et dépouillaient un bijoutier de Dresde, la mère attentive attendait dans sa voiture.

"Je savais qu'il voulait dévaliser le magasin et j'étais très inquiète", a-t-elle déclaré.

Le tribunal qui la jugeait n'a pas été sensible à cette expression de l'amour maternel et l'a condamnée à trois ans et 10 mois de prison.

PATNA, Inde (Reuters) - Une centaine de passagers ont été invités par leur conducteur à descendre sur la voie et pousser leur train, à cause de contacts défectueux avec les caténaires qui l'empêchaient de poursuivre son trajet.

WASHINGTON (AFP) - Les amis de Dick Cheney ont visiblement décidé que le moment était venu pour le vice-président américain de passer à des activités prédatrices moins dangereuses pour l'homme après un embarrassant accident de chasse qu'il a causé en 2006.

La Maison Blanche a publié mardi l'inventaire du patrimoine du président et du vice-président, comme elle est tenue de le faire annuellement, ainsi que la liste des cadeaux de plus de 305 dollars. En 2005, M. Cheney, chasseur invétéré, avait reçu un revolver Colt 45, un autre revolver Smith and Wesson et la réplique d'une carabine de collection. Plus rien de cet arsenal en 2006, mais trois cannes à pêche, pour un total d'environ 3.000 dollars.

Entre-temps, le 11 février 2006, M. Cheney a accidentellement lâché une volée de petits plombs sur le riche avocat Harry Whittington, lors d'une partie de chasse au Texas. L'un des plombs s'était logé près du coeur et avait entraîné un malaise cardiaque. Ce sont surtout les circonstances dans lesquelles l'accident avait été révélé qui avaient fait scandale, pouvant laisser croire à une tentative de dissimulation.

Dans la liste de M. Cheney figure quand même une paire de bottes en cuir pour la chasse. On y trouve aussi des instruments de mesure de la température, de la pression atmosphérique et des marées, cadeau de George W. Bush.

En cette année électorale que fut 2006, les deux hommes avaient apparemment décidé de sonder le fond de l'air. M. Bush dispose en effet désormais de deux stations métérologiques sans fil, dont une offerte par M. Cheney.

Les documents officiels révèlent que M. Bush possédait fin 2006 un patrimoine d'une valeur située entre 7,5 et 20 millions de dollars.

Le président est seulement obligé de déclarer une fourchette.
Il est ainsi difficile d'évaluer précisément ses biens. Le patrimoine de M. Cheney, notoirement plus riche que son patron, pourrait atteindre 100 millions de dollars.


- « J'étais très inquiète », a-t-elle déclaré -


May 15, 2007

Sous peu, la cohabitation ?


NANTERRE (AFP) - Le président de la République élu Nicolas Sarkozy a annoncé mardi matin à Nanterre sa démission de la présidence du conseil général des Hauts-de-Seine.

(...) Plusieurs élus locaux sont candidats à sa succession à la tête du conseil général, le favori étant Patrick Devedjian, député des Hauts-de-Seine et conseiller général, selon diverses sources politiques départementales.


PARIS (Reuters), extrait - L'heure n'est pas aux "récompenses" mais au "rassemblement des talents", déclare Brice Hortefeux, proche de Nicolas Sarkozy, rappelant que le président élu n'a "jamais promis un poste à qui que ce soit" au sein du futur gouvernement.

"La conviction de Nicolas Sarkozy (...) qu'il souhaite concrétiser aujourd'hui c'est que l'équipe qui sera constituée ne résumera pas ni à un camp voire même à un clan et c'est cela la nouveauté", a déclaré l'ancien ministre délégué aux Collectivités locales interrogé sur RTL sur l'éventuelle nomination de ministres de gauche.

Nicolas Sarkozy, qui poursuit ses consultations "souhaite effectivement associer des personnes qui, au-delà des clivages classiques et en bousculant ces clivages classiques, partagent une même conviction que notre pays a besoin de réformes", a-t-il confirmé.

"Le temps n'est pas celui des récompenses mais du rassemblement des talents et je suis convaincu que Patrick Devedjian partage cette opinion", a ajouté Brice Hortefeux au lendemain des propos amers du député des Hauts-de-Seine sur l'ouverture annoncée à des ministres du centre et de gauche.

"Nicolas Sarkozy n'a jamais promis un poste à qui que ce soit. Si vous croisez quelqu'un qui vous dit 'oui oui il m'a promis un poste', vous pouvez être sûr qu'il vous ment. Il n'a jamais promis ni avant la campagne, ni pendant la campagne, ni depuis la campagne", a souligné Brice Hortefeux.

Le Monde La stratégie d'ouverture de Sarkozy fait grincer des dents à l'UMP

Certains à l'UMP critiquent l'arrivée de socialistes au gouvernement. Ironique, Patrick Devedjian a plaidé, lundi, pour une "ouverture… y compris jusqu'aux sarkozystes".

Malgré ces états d'âme, le nouveau président de la République n'a rien cédé de son nouveau credo. Prenant congé de son parti (où il sera remplacé par une direction collégiale en attendant le congrès de l'automne) "par devoir", "par obligation morale" mais avec "le cœur déchiré", il a fait vibrer la corde sensible en dédiant sa victoire aux siens : "Sans vous, rien n'aurait été possible." Mais, profitant de son dernier discours de président de l'UMP et de sa première intervention de chef de l'Etat, il s'est d'emblée placé au-dessus de son parti.

"C'est sur les principes de tolérance et d'ouverture que s'est construite la majorité présidentielle du 6 mai, rappelle-t-il. C'est sur ces principes que je veux construire le gouvernement; c'est sur ces principes que doit maintenant se construire la majorité législative." "Je vous demande d'être une force de rassemblement et non d'exclusion", poursuit-il en s'adressant aux futurs candidats.

Leur feuille de route ? "S'ouvrir aux autres, à ceux qui ont un autre parcours, une autre histoire, une autre sensibilité", "ne pas avoir peur des idées différentes." Bref, faire du Sarkozy : "L'ouverture, leur lance-t-il encore, c'est la caractéristique des âmes fortes."

Anticipant leur crainte de se voir déposséder d'une victoire à laquelle ils pensent avoir contribué, l'élu du 6 mai livre ce dernier message aux siens : "Maintenant, je me dois à la France (...). Ma mission, c'est de servir l'intérêt général." Et à ceux qui espéraient encore qu'il se porterait à leur tête, il ne promet que le service minimum : "Le moment venu, je dirai, comme tous mes prédécesseurs, les enjeux de ce scrutin."


Portfolio Les personnalités de gauche qui pourraient entrer au gouvernement

Les faits Nicolas Hulot croit savoir qu'Alain Juppé sera ministre de l'environnement

- Ce serait en bonne voie -

April 30, 2007

Pour lui, « c'est la collectivité qui paiera »


REIMS (AP) - Se disant accro à la Kro, Hervé B. demandait que sa dépendance à la bière soit reconnue. Mais la cour d'appel de Reims (Marne) a refusé lundi d'ordonner une expertise psychiatrique, confirmant ainsi une décision du juge des référés de Charleville-Mézières (Ardennes), a-t-on appris auprès de Me Emmanuel Ludot, l'avocat du plaignant.

La cour a repris les mêmes arguments qu'en première instance: Hervé B. a effectué de nombreuses cures et ces démarches volontaires prouvent qu'il n'a pas perdu toute autonomie. Donc l'expertise n'est pas utile. En outre, son addiction n'est pas imputable au brasseur, dont les avertissements sont clairs.

L'avocat d'Hervé B. regrette que "les juges ne soient pas prêts à s'attaquer au lobby de l'alcool". Me Ludot va demander dès mercredi une rente d'invalidité à la Caisse primaire d'assurance-maladie des Ardennes. Pour lui, "c'est la collectivité qui paiera".


Hervé B., 46 ans, descend quotidiennement jusqu'à 30 canettes de 25cl de Kronenbourg. Condamné 13 fois pour conduite en état d'ivresse, il totalise pour ces délits 70 mois de prison. Son permis de conduire lui a été retiré définitivement. AP

PARIS (AFP) - Une "blague" dans le sous-titrage en anglais d'un journal télévisé de France 2, prêtant un "ego surdimensionné" au candidat de l'UMP Nicolas Sarkozy, a entraîné le licenciement de son auteur, a indiqué à l'AFP Philippe Baudillon, directeur général de France 2.

Dans ce journal, diffusé le 23 avril dernier, à 19H00, sur plusieurs chaînes du câble aux Etats-Unis et notamment à New-York, on pouvait lire à l'écran, au moment ou Sarkozy s'exprimait, qu'il invitait les Français "to rally my inflated ego" (à rallier mon ego surdimensionné), alors qu'il était en train de les inviter à "s'unir à moi".

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- Un dérapage aussitôt signalé -

April 27, 2007

Des « méthodes d'un autre âge », une des « bavures majeures de la campagne électorale »


PARIS (AP) - Le Syndicat national des journalistes (SNJ, premier syndicat de la profession) brocarde vendredi le "pitoyable feuilleton du débat empêché entre Ségolène Royal et François Bayrou", y voyant l'une "des bavures majeures de la campagne électorale". Il "dénonce avec vigueur ce déni de démocratie".

Dans son communiqué, le SNJ fustige "l'arithmétique pointilleuse du CSA" (Conseil supérieur de l'audiovisuel) et "le poids des sympathies auprès du candidat Sarkozy".

"Le devoir d'informer subit une entrave insupportable dans une démocratie comme la nôtre", considère le syndicat en dénonçant encore "les concentrations excessives dans la presse française", "les amitiés particulières entre le monde politique et les directions des médias" et "la façon dont sont nommés les membres du CSA".

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel est composé de neuf membres nommés par décret du président de la République. Trois sont désignés par le président de la République, trois par le président du Sénat et trois par le président de l'Assemblée nationale.

Le SNJ se dit conforté "dans sa lutte pour une véritable indépendance des médias, des équipes rédactionnelles et l'inscription dans la Constitution du droit à une information honnête, complète, pluraliste et indépendante des pressions politiques".


PARIS (AP) - Simone Veil a dénoncé vendredi la "grossièreté" et la "violence extraordinaire" dont a fait preuve, selon elle, François Bayrou en accusant Nicolas Sarkozy d'avoir fait pression pour empêcher son débat avec Ségolène Royal.

"Je trouve extraordinaire que François Bayrou dise 'je n'ai pas la preuve mais j'en ai la certitude', c'est vraiment montrer qu'indéfiniment il est dans la diabolisation et qu'il n'a pas besoin d'avoir des preuves pour être d'une grossièreté et d'une violence extraordinaire comme il l'a été ce matin", a déclaré Simone Veil, membre de l'UDF mais soutien de Nicolas Sarkozy, sur RTL.


Selon Mme Veil, un débat Bayrou-Royal, qui pourrait finalement avoir lieu samedi, enfreindrait les règles concernant l'égalité du temps de parole des candidats. Elle a toutefois déclaré ne pas être surprise quant à la volonté affichée, selon elle, par le président de l'UDF de passer outre ces règlements. "Je l'ai toujours vu enfreindre les règles, il croit tellement à son destin qu'il pense que tout est permis. Il attend que ça lui tombe du ciel", a-t-elle affirmé.

Pour elle, les propos de François Bayrou ne risquent pas d'avoir un impact négatif pour Nicolas Sarkozy lors du second tour le 6 mai. "Non, je ne pense pas du tout parce qu'il y a une telle haine dans son propos, une telle volonté de diaboliser, d'attaquer tout le monde sans rien proposer lui-même, qu'au contraire ça peut favoriser Nicolas Sarkozy, ce que j'espère", a-t-elle indiqué. AP

PARIS (AP) - Ségolène Royal a réaffirmé vendredi sa volonté de débattre avec François Bayrou, dénonçant au passage les "méthodes d'un autre âge" de l'UMP, accusée d'avoir fait pression pour empêcher la tenue de ce débat.

"Ces méthodes d'un autre âge n'auront pas le dessus et le débat aura lieu", a déclaré la candidate socialiste en marge d'un forum avec la presse quotidienne régionale à Paris.

"Ce sont des méthodes du passé. L'Etat UMP n'a plus sa place aujourd'hui, cherchant à tout contrôler grâce à des relais financiers et médiatiques très importants", a-t-elle ajouté.

Plus tôt dans la matinée, François Bayrou avait lui-aussi accusé Nicolas Sarkozy et l'UMP d'avoir fait pression pour empêcher la tenue du débat. Des accusations rejetées par Nicolas Sarkozy.

PARIS (AFP) - Ségolène Royal a accusé vendredi devant la presse "le système médiatico-financier auquel est lié Nicolas Sarkozy" de vouloir empêcher son débat avec François Bayrou, et a "encouragé tous les journalistes à résister aux pressions de toutes sortes".

"Je crois que le système médiatico-financier auquel est lié Nicolas Sarkozy a, comme le dit François Bayrou, essayé de faire en sorte que ce débat (avec le candidat UDF) n'existe pas", a déclaré la candidate socialiste à l'issue d'une rencontre à Paris avec la presse quotidienne régionale.

"Mais les électeurs, les citoyens ont quand même droit à la liberté d'expression de responsables politiques qui veulent parler ensemble de l'avenir de la France. Dans le cadre d'une élection présidentielle, aucun débat ne doit être interdit", a-t-elle affirmé.


Alors que le débat entre Mme Royal et M. Bayrou pourrait avoir lieu samedi après-midi, la candidate PS a lancé: "heureusement il y a des médias qui ne subissent pas cette pression médiatico-financière, il en reste".

"Ca en dit long sur ce qui se passe et ce qui se passerait" si M. Sarkozy était élu, a affirmé la candidate tout en assurant: "ce débat bien sûr aura lieu et personne ne nous fera taire".

"J'encourage tous les journalistes à résister aux pressions de toutes sortes, on ne voit ça dans aucun autre pays démocratique. C'est quand même tout à fait surprenant", a-t-elle ajouté.

"Les Français ne veulent pas que le pouvoir soit confisqué entre les mains de quelques groupes médiatiques liées aux puissances d'argent et liées à un candidat. Ce n'est pas acceptable dans une démocratie et je crois qu'il faudra faire les réformes nécessaires pour mettre fin à cette concentration", a-t-elle dit.

Il faut que "les journalistes soient libres". "Ce système a été à juste titre dénoncé par François Bayrou parce que je crois que l'objectif, c'était surtout de le faire taire, lui", a souligné Mme Royal.


- Le débat devrait avoir lieu -

April 26, 2007

La Commission européenne reste muette


La Commission européenne reste muette
7sur7.be, 28/03/07

La Commission européenne s'est refusée à tout commentaire, mercredi midi, après l'annonce de la mise sous mandat d'arrêt de trois personnes, dont un de ses fonctionnaires, dans le cadre d'un présumé scandale de corruption lié à la location de bâtiments. Elle s'est bornée à préciser que cette affaire trouvait son origine dans une plainte déposée par un tiers sous la Commission Prodi.

L'exécutif européen prendra, si les soupçons sont confirmés, toutes les mesures nécessaires pour récupérer les sommes qui ont été détournées, sans chiffrer encore celles-ci. Selon les maigres informations livrées par la Commission européenne, c'est une plainte d'un tiers auprès de l'OLAF (Office européen de lutte anti-fraude) déposée à l'époque de la Commission Prodi (1999-2004) qui est à l'origine de cette enquête qui a débouché mercredi sur l'inculpation et l'arrestation de trois personnes pour faux et usage de faux, corruption, escroquerie et association de malfaiteurs. (belga)

Faux, corruption et escroquerie à la Commission européenne

7sur7.be, 28/03/07

Trois personnes ont été placées sous mandat d'arrêt suite aux perquisitions menées à Bruxelles, notamment à la Commission européenne et dans le bureau d'un assistant parlementaire au Parlement européen.

Association de malfaiteurs
La première personne inculpée est un fonctionnaire européen italien (46 ans), la seconde est l'assistant italien (60 ans) d'un parlementaire européen également italien et, enfin, la troisième personne est un Italien qui émane du privé (39 ans), actif au sein d'une société immobilière. Tous trois ont été inculpés de faux et usage de faux, corruption, escroquerie et association de malfaiteurs.

Opération internationale
Une trentaine de perquisitions avaient été menées hier/mardi en Belgique. D'autres perquisitions avaient été menées simultanément en Italie, en France, au Grand-Duché de Luxembourg mais le parquet de Bruxelles ignore si celles-ci ont débouché sur des interpellations.

Marchés publics
Suite à une dénonciation (datant du 30 juin 2004) de l'OLAF (l'Office européen de Lutte Anti-Fraude), une enquête visant des faits présumés de corruption de fonctionnaires européens, d'infractions aux lois sur les marchés publics, d'association de malfaiteurs, d'organisation criminelle, de violation du secret professionnel et de faux et usage de faux, a été ouverte par le parquet de Bruxelles. Elle s'intéresse aux conditions dans lesquelles certains marchés publics européens ont été passés dans le cadre de la recherche d'immeubles destinés à abriter les délégations de la Commission européenne en dehors des pays membres de l'Union européenne et dans le cadre de l'installation d'équipements de sécurité destinés à ces bâtiments.

Plus de 10 ans de fraude
Le dossier a été mis à l'instruction le 1er juillet 2004. Selon le parquet de Bruxelles, le montant de la fraude est estimé à plusieurs millions d'euros. La période infractionnelle s'étendrait sur plus de dix ans.

La justice belge prononce un non-lieu au bénéfice d'Edith Cresson
Article paru dans le Monde du 01.07.04

(...) « TOLÉRANCE ZÉRO »

Confronté à une tempête médiatique et à la fronde du Parlement européen, l'exécutif bruxellois avait démissionné en 1999. L'Italien Romano Prodi, successeur de Jacques Santer, avait ensuite décrété la « tolérance zéro » à l'égard de toute fraude et ou corruption.

C'est sans doute ce qui explique la volonté de la Commission européenne, engagée dans une opération « transparence », et qui s'était constituée partie civile devant la justice belge, de faire durer l'« affaire Cresson ». Mercredi 30 juin, l'ensemble des commissaires devaient d'ailleurs recevoir l'ancien responsable de la recherche, à laquelle l'exécutif reproche toujours d'avoir enfreint ses obligations professionnelles. Des membres de la Commission avaient même évoqué une action devant la Cour européenne de justice.

La position de Mme Cresson, qui a laissé à Bruxelles le souvenir d'une très bonne commissaire au caractère difficile, semblait toutefois renforcée avant cette séance d'explication, qu'elle avait sollicitée il y a plusieurs mois. Le fait d'être officiellement « blanchie » par la justice belge est évidemment un atout que ses avocats ne manqueront pas d'utiliser.


L'Express, le 11 juillet 2006
Union européenne
Edith Cresson jugée coupable de favoritisme

L'ancien Premier ministre français Edith Cresson s'est bien rendue coupable de favoritisme quand elle était membre de la Commission européenne, mais elle peut garder sa retraite, a estimé la Cour de justice de l'Union européenne.

La Cour de justice de l'Union européenne a estimé que l'ancien Premier ministre français Edith Cresson s'est bien rendue coupable de favoritisme quand elle était membre de la Commission européenne.

Les juges de Luxembourg n'ont pas entièrement suivi la Commission, qui demandait la suppression totale de ses droits à la retraite, ni l'avocat général de la Cour, qui prônait la réduction de moitié de ses émoluments et avantages.

Ils ont estimé que la publicité donnée à cette affaire, qui a entraîné la démission collective de la Commission en mars 1999, avait suffisamment nui à la réputation d'Edith Cresson.

"Si la violation des obligations découlant de la charge de membre de la Commission appelle en principe l'application d'une sanction, la Cour juge (qu'il) y a lieu de considérer que le constat du manquement constitue en soi une sanction appropriée et de dispenser par conséquent Mme Cresson de sanction sous la forme d'une déchéance de son droit à pension ou d'autres avantages en tenant lieu", peut-on lire dans leur arrêt.


Actualité | International
Scandale financier à la Commission européenne
Le Figaro, 29 mars 2007

Trois Italiens, dont un fonctionnaire de la Commission, sont détenus à Bruxelles. L'affaire a des ramifications en France.

LA COMMISSION Barroso est éclaboussée depuis hier par un scandale financier visant des fonctionnaires européens, soupçonnés d'avoir reçu, pendant dix ans, des pots-de-vin de plusieurs millions d'euros en échange de l'attribution de marchés publics. Révélée au lendemain des célébrations du cinquantenaire du traité de Rome, l'affaire embarrasse l'exécutif européen, qui prêche la « tolérance zéro » à l'égard de la corruption.

Trois Italiens ont été mis en examen et écroués hier à Bruxelles pour « corruption, faux et usage de faux, escroquerie et association de malfaiteurs »
par la juge belge ­Berta Barnardo-Mendez. Arrêtés à Bruxelles, où ils résident, les trois inculpés sont Giancarlo Ciotti, 46 ans, fonctionnaire de la Commission, ancien chef d'unité, chargé des infrastructures immobi­lières ; Sergio Tricarico, 39 ans, attaché parlementaire du député de centre gauche Gianni Rivera ; et Angelo Troiano, 60 ans, promoteur immobilier. Les deux derniers inculpés sont originaires du même village du sud de l'Italie, Potenza, entre les Pouilles et la Calabre, ce qui donne à l'affaire un parfum mafieux.

Très organisés, les trois associés ont mis sur pied un système de trucage des marchés publics proposés par la Commission pour ses représentations à l'étranger, notamment en Inde ou en Albanie. Grâce à des complicités internes et à un accès privilégié aux infor­mations, ils garantissaient à des entreprises « amies » de remporter les appels d'offres de la Commission pour les locations d'immeubles et les contrats de sécurité de ces bâtiments. Les marchés concernés s'élèvent à une dizaine de millions d'euros.

« Il nous faudrait un parquet européen pour aller plus vite »

Dans cette enquête tentaculaire, où la justice belge s'avoue déjà débordée, l'ensemble des complices n'ont pas encore été identifiés. En France, le gérant d'une entreprise de sécurité de Moselle a été mis en garde à vue ; un entrepreneur du Val-de-Marne, en contact avec les Italiens de Bruxelles, a été interrogé par la brigade financière ; une agence immobilière a été perquisitionnée dans le Finistère. Aucune arrestation n'a eu lieu en France. Des comptes bancaires ont été saisis en Belgique et au Luxembourg et les domiciles des suspects ont été fouillés en Italie.

Découverte à l'époque de la Commission Prodi, cette affaire a été dénoncée au parquet de Bruxelles en 2004 par l'intermédiaire de l'Office européen de lutte antifraude, l'Olaf. La justice belge aura attendu trois ans avant de lancer, ce mardi, des perquisitions simultanées dans quatre pays européens, mobilisant 150 policiers au total. « C'est là où le bât blesse, regrette-t-on à l'Olaf. Nos enquêtes ne sont absolument des priorités pour les justices nationales. Il nous faudrait un parquet européen pour aller plus vite. »

Après l'affaire Cresson, qui a contraint la Commission Santer à démissionner en 1999, puis l'affaire « Eurostat » qui a ébranlé la Commission Prodi en 2003, ce scandale rattrape l'équipe de José Manuel Barroso, prise au dépourvu lors des perquisitions à son ­siège, mardi.
Prête à lâcher ses fonctionnaires malhonnêtes, la Com­mission s'estime victime de cette affaire de corruption, qui a conduit à une hausse abusive de ses loyers et de ses achats de matériels. L'exécutif européen n'exclut pas de se porter partie civile dans le dossier ouvert en Belgique.


- Plus de 10 ans de fraude -

April 24, 2007

Nicolas Sarkozy, victime


PARIS (AFP) - Environ 200 chômeurs et intermittents du spectacle se sont installés, mardi soir, sur le toit du siège de l'Unedic (régime d'assurance chômage), dans le XIIe arrondissement de Paris.

(...) "C'est là (au siège l'Unedic) que se décide notre sort, nous avons envie de faire entendre notre voix entre les deux tours de l'élection présidentielle car les sujets qui nous concernent n'ont pas été abordés par les candidats", a expliqué Isabelle, membre de la Coordination.


De Villier, victime, lui aussi :

Philippe de Villiers dénonce le "système de corruption" des sondages
Le Monde, le 18 avril

Il est devenu courant que des candidats critiquent les sondages. Mais Philippe de Villiers a été particulièrement virulent, mercredi, à Orange dans le Vaucluse : "Avec leur argent, les candidats à l'élection présidentielle ont acheté des sondages avec des redressements favorables, j'allais dire avec des blanchiments favorables", a affirmé la candidat du Mouvement pour la France, lors d'un point-presse dans la ville de Jacques Bompard, ex-frontiste rallié au MPF.

Philippe de Villiers a dénoncé "le système pourri, le système de corruption" des sondages, comparable à de "la fraude électorale". Il a accusé les partis de payer pour obtenir des résultats favorables.

LE GRAND-QUEVILLY, Seine-Maritime (AP) - Nicolas Sarkozy a dénoncé mardi soir le "front commun des haines" que la gauche essaie de constituer contre lui pour le deuxième tour de l'élection présidentielle, lors d'une réunion publique au Grand-Quevilly (Seine-Maritime), où il a enregistré de nouveaux ralliements de l'UDF.

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- On aura tout lu -

Un rap trop cru ?


Le Monde, 24 avril 2006
Pour la presse internationale, la France est "coupée en deux"

Les éditorialistes se félicitent de la défaite de Jean-Marie Le Pen et du retour du clivage droite-gauche. Mais le spectre du racisme des Français et leur socialisme rétif aux changements révèlent un pays profondément divisé.


Les faits La presse internationale salue l'élimination de M. Le Pen
Vu de Hongrie La presse hongroise suit de près Sarkozy
Vu d'Allemagne | Vu de Russie | Vu d'Irlande


Il manque au moins vue d'Angleterre, vu des USA, vu du Liban et autres pays du moyen, du proche orient...

A Bobigny, le procès d'un rap trop cru
Des agents de la mairie et trois rappeurs étaient jugés hier pour «injures» à cause d'un CD destiné à des collégiens.
Libé, le 24 avril 2007

(...) «Enculé». Car le rap mis en cause était le résultat d'une opération pédagogique menée par la mairie de Bobigny en direction des jeunes d'un quartier. L'opération pédagogique ? Un CD, dans un agenda distribué à quatre mille collégiens à la rentrée scolaire. Il avait pour but, entre autres, de promouvoir la «citoyenneté», lutter contre les discriminations, améliorer les rapports jeunes-police, etc.

(...) Le substitut du procureur s'est interrogé sur la «cohérence» du projet. Il estime que les agents de la ville ont joué «au chat et à la souris», que les rappeurs se sont montrés «plus dignes qu'eux». «Montrer à des enfants que la police est violente et raciste, qu'est-ce que les parents en pensent ?» Il a conclu ainsi : «la liberté d'expression, ce n'est pas le droit de tout dire». Il a réclamé 1 000 euros d'amende aux rappeurs, 1 500 et 3 000 aux fonctionnaires. Délibéré au 21 mai.

Voir au 17 novembre 2006, Robert Redeker, la couardise des politiques, Ségolène Royal et les strings, etc. Car certains militent afin que chacun ait le droit de raconter n'importe quoi.

Il y aurait manfestement comme un décalage entre le réquisitoire du proc' et les revendications de certains intellectuels.

- On n'apprend pas aux enfants que le père Noël n'existe pas -

April 23, 2007

L'initiative d'un curé à la retraite crée la polémique


PARIS (AFP) - La déclaration de revenus 2007, préremplie comme l'an dernier, arrivera à partir de ce lundi et jusqu'au 4 mai dans les boîtes aux lettres des contribuables français qui auront jusqu'au 31 mai pour la retourner à l'administration fiscale, où un peu plus tard pour les internautes.

Le service de déclaration en ligne sera quant à lui disponible sur www.impots.gouv.fr à compter du 2 mai.

PÉRIGUEUX (AFP) - Plusieurs centaines de bouteilles de vin de la cave de l'ancien curé de Saint-Emilion (Gironde), provenant des dons de paroissiens, étaient mises aux enchères samedi à Périgueux, a-t-on appris auprès du commissaire-priseur, Me Aurèle Biraben.

Les bouteilles du père Bonnet, aujourd'hui à la retraite après six années passées à Saint-Emilion, représentaient "environ 80%" d'une vente globale de 700 lots, parmi lesquels quelques noms très prestigieux, a précisé Didier Guérin, expert en vin.

Des grands crus classés tels que Cheval-Blanc, l'Angelus ou Figeac figuraient ainsi parmi les bouteilles mises en vente par le curé à la retraite, dont l'initiative a "créé la polémique" selon le quotidien Sud-Ouest.

"Pas de polémique, mais de l'étonnement de la part de certains paroissiens", nuance le successeur du père Bonnet depuis l'automne 2006, l'abbé Emeric de Rozières, joint au téléphone par l'AFP.

"Le père Bonnet est très modeste, explique pour sa part l'expert Didier Guérin. C'est un vieux curé très gentil, qui s'occupe personnellement d'une personne handicapée. S'il vend ses bouteilles, c'est véritablement pour pouvoir vivre, pas pour partir aux Bahamas ni changer de voiture."

La vente, débutée à partir de 10H00, devait se poursuivre tout l'après-midi de samedi à Périgueux.


- C'est véritablement pour pouvoir vivre -

Franc-maçonnerie : droits de réponse


Présidentielle 2007 | L'actu
La presse étrangère attend la "bataille gauche/droite"
Sur le figaro, publié le 22, actualisé le 23 avril

L'UDF veut se placer en arbitre et concrétiser aux législatives le score de François Bayrou
Le Monde, le 23 avril 2007

Fort des 18,55 % obtenus au premier tour, le leader centriste s'exprimera mercredi. Il a également laissé entendre qu'il pourrait de nouveau intervenir après le débat qui opposera les deux candidats restant en lice.

Sur la Toile, le "grand soir" n'a pas eu lieu
Le Monde, le 23 avril 2007
"17 heures. Blague belge. Exclusif LeSoir.be : 503 error. Server is too busy." Comme des centaines de milliers de Français, le blogueur Embruns a eu une surprise en tentant de se connecter aux sites d'information belges ou suisses, qui avaient annoncé qu'ils publieraient des sondages dès 17 heures. Les sites du Soir, de la Tribune de Genève ou du Temps, pris d'assaut, n'étaient pas consultables.


«Si je vais en prison, ma grand-mère meurt»
Libé, lundi 23 avril 2007

C'est les vacances judiciaires. Ce jeudi d'après Pâques, le soleil entre par les fenêtres de la salle du tribunal. Sur un banc, un avocat chuchote à la famille de son client : «Les juges, c'est des remplaçants. Ils viennent du civil, ils ne sont pas blasés par la correctionnelle, donc ils écoutent plus attentivement.» Un autre avocat tousse. «Je dirais surtout qu'ils condamnent plus lourdement.»

(...) Ahmed acquiesce, énumère ses gallons gagnés dans des clubs de CFA, premières étapes d'une carrière écourtée par une rupture des ligaments. «Après cette blessure, son club a rompu son contrat, dit l'avocate d'Ahmed. Et c'est là qu'ont commencé les ennuis : une grave dépression, de mauvaises fréquentations... Ce qui nous amène aujourd'hui au recel.»

(...) «Avez-vous quelque chose à ajouter ?» Il se lève : «Je veux demander pardon à ma mère. Parce que j'ai une grand-mère de 80 ans et, si je vais en prison, elle meurt, c'est certain.» Jugement : deux mois ferme, avec mandat de dépôt.

(...) «C'est étonnant, le café n'a pas souhaité se porter partie civile», dit le président. La procureure s'énerve. «Cela fera votre vingt-quatrième condamnation.» Elle demande cinq mois ferme. L'avocat de Sébastien se lève. Il parle fort, fait sursauter un des prévenus assoupi. «Moi aussi, je suis fatigué. Fatigué de défendre Sébastien pour des faits toujours identiques devant la 23e chambre. Fatigué de répéter à chaque fois la même chose. J'ai l'impression de le défendre surtout contre ses propres démons. De mener une course contre la mort.»

Il y a un an, Sébastien a fait un arrêt cardiaque suite à une prise de crack. Quatre minutes sans pulsations, puis plusieurs mois dans le coma. «Il a des examens médicaux réguliers, une rééducation. Je vous demande d'examiner les faits au regard de cette pathologie nouvelle», dit l'avocat. «Cinq mois ferme», tranche le président.

Franc-maçonnerie: droits de réponse
Libé, lundi 23 avril 2007

«J'ai eu connaissance de votre article "Le grand maître du Grand Orient à l'amende", signé par Renaud Lecadre, publié le 30 mars 2007. La décision de la 13e chambre correctionnelle du TGI de Paris dont vous faites état n'est pas définitive et j'en ai, ainsi que les coprévenus, immédiatement interjeté appel. Il s'agit d'une affaire entre parties sans réquisitions du procureur de la République d'une condamnation et d'une peine. L'appel est suspensif et une décision judiciaire ne devient définitive qu'après épuisement des voies de recours. En l'espèce, il n'y a pas eu fausse convocation mais une convocation de l'assemblée générale d'une SA, convoquée par le directoire mais signée par un seul de ses deux membres. Cette affaire est connue de l'obédience depuis plusieurs mois, et notre rapport d'activité a été approuvé à près de 80 % des loges. Le conseil de l'Ordre n'a pas engagé de poursuites judiciaires contre des frères et contre quiconque d'ailleurs.

Plus d'infos...


- La décision de la 13e n'est pas définitive -

April 21, 2007

Le figaro nous trouve un quatrième « grand » candidat

Présidentielle 2007 | L'actu
La veillée d'armes des "grands" candidats
Le Figaro





- Et les quatre posent avec le sourir -

Très soudainement, non plus deux, mais trois candidats en lice





La présidentielle 2007 restera comme la lutte entre trois personnalités censées incarner le renouveau souhaité par les Français, plus qu'un affrontement gauche-droite autour d'un thème, estiment des politologues. /Photos d'archives/REUTERS


"J'ai ressenti cet éditorial comme un coup de poignard", a confié M. Bayrou au Monde. Devant la presse, il a déclaré y voir "une preuve de l'incroyable collusion au sommet de l'Etat entre le PS, l'UMP et les puissances qui les soutiennent". Le Monde, 20/4/07


Sur Marianne en ligne, 20 Avril 2007
La démocratie selon Colombani
Par Jean-François Kahn.

Que Jean-Marie Colombani, le patron du Monde, prenne position en faveur de l'un ou l'autre candidat à l'élection présidentielle à la Une de son journal, c'est son droit le plus strict. C'est même moins hypocrite que de feindre le non-engagement, comme certains.

En revanche, qu'il ne consulte nullement sa rédaction et impose « sa ligne » de façon autoritaire et unilatérale, pose problème. D'autant que Colombani ne se prononce pas « pour », mais « contre ». Il appelle, en effet, solennellement, ses lecteurs à éliminer François Bayrou. Pourquoi ? Parce que si Nicolas Sarkozy est un candidat démocratique, comme Ségolène Royal, explique-t-il, en revanche, le vote en faveur de Bayrou est « anti-démocratique ». Donc, quasiment interdit. Il y a le candidat officiel de la gauche et le candidat officiel de la droite, ils sont seuls légitimes, selon Colombani. Le reste doit être en quelque sorte éradiqué pour permettre au système bipolaire de rester en état. À part Alain Minc, il n'a apparemment consulté personne pour défendre ce point de vue, dont on voit trop bien qui il sert. Étrange conception du pluralisme. Et, surtout, quand on connaît sur quelles valeurs a été créé Le Monde de Beuve-Méry. Flagrante trahison.


- Trois personnalités censées incarner le renouveau -

April 19, 2007

Enquête sous les robes des magistrats




Un article du Canard du 11 avril


Justice en France : Une loterie nationale
de Dominique Simonnot

Présentation de l'éditeur
Ce livre est une adaptation des " Carnets de justice ", une des plus célèbres chroniques de Libération, créée en 1998 par Dominique Simonnot. (...) Et l'on découvre comment, d'une ville à l'autre, d'un magistrat, d'un avocat ou d'un jour à l'autre, ce n'est pas toujours la même loi qui s'applique. C'est une pauvre (à tous les sens du terme) justice ordinaire qui s'exerce en France, justice humaine, bien trop humaine.


Quelques notes et extraits
de « Justice, la bombe à retardement »,
Robert Laffont, mars 2007, un brûlot assez sévère





Une page de Charlie hebdo du 18 avril

« Avec les voleurs de mobs, on cogne,
avec les sectes, on dîne »




Un article de Assistantes Maternelles
qui tend à noircir les parents
et à demander un changement de la loi




Justice, une lenteur coupable • Page 8
PUF, Hervé Lehman, octobe 2002


- Une austère image adoucie -

April 17, 2007

Police et franc-maçonnerie

Police et franc-maçonnerie : un appel à plus de franchise
Le chef de la Brigade de répression de la délinquance économique souhaite que ses collègues rendent publique leur appartenance à une loge.
Libé, 17 avril 2007

(...) Ce souhait d'une fin du secret permettrait, dans l'idée de Patrice Demoly, de lever «tout doute, pour le justiciable, quant aux allégeances et solidarités maçonniques supposées». De fait, le fantasme est permanent. Mais hormis quelques retentissantes affaires niçoises, où les réseaux francs-maçons oeuvraient à la fois dans la police et la magistrature, les conflits d'intérêts avérés sont rares, aussi parce que l'autocensure joue. A Nice, il avait fallu l'opiniâtreté du procureur de la République Eric de Montgolfier pour que les dossiers progressent. Car le souhait de Patrice Demoly qui n'a pas souhaité s'exprimer davantage dans Libération ne semble pas rencontrer beaucoup d'échos dans les rangs de la police nationale.

«Réseaux». «Disons que c'est un débat qui revient régulièrement, mais ce n'est pas le plus important en ce moment», explique Nicolas Comte, le secrétaire général du SGP-FO (gardiens de la paix), qui s'interroge : «De toute façon, la question des réseaux dans la police va au-delà de la franc-maçonnerie, il faut aussi évoquer les réseaux politiques. Pour moi, la liberté individuelle doit permettre d'être policier et maçon, ainsi que policier et militant à l'UMP, au PS, au PC ou ailleurs.»


- De quoi alimenter les fantasmes -

April 10, 2007

L'Eglise de scientologie fait condamner la Russie à Strasbourg

AFP et La Croix.com, 5 avril - La Russie a été condamnée jeudi par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) pour avoir porté atteinte aux droits de l'Eglise de scientologie de Moscou.

Dans un arrêt rendu jeudi, la CEDH a estimé que la Russie avait violé les articles 9 (liberté de pensée, de conscience et de religion) et 11 (liberté de réunion et d'association) de la Convention européenne des droits de l'homme en refusant de manière persistante d'immatriculer l'Eglise de scientologie entre 1998 et 2005.

La Cour a rejeté les différents arguments avancés par les tribunaux russes comme n'ayant "aucune base légale", notamment lorsqu'il s'agissait de réclamer des documents originaux à chaque nouvelle demande.

"Il incombait aux tribunaux russe de fournir à l'Eglise requérante des indications précises sur la manière dont elle devait procéder pour établir un dossier complet et conforme aux exigences en question" a jugé la Cour.

Elle a décidé d'allouer à l'Eglise de scientologie de Moscou 10.000 € pour dommage moral et 15.000 € pour frais et dépens.

Par Actualités de stars,
via Yahoo!

Le couple Beckham, David et Victoria, serait harcelé par un de leur ami : Tom Cruise tenterait par tous les moyens de les convertir à l’église de scientologie.

Une source rapporte que Tom Cruise a appelé David et Victoria Beckham jusqu’à 20 fois par jour et qu’il a parfois laissé 18 messages en une seule journée. Mais apparemment sans succès.

Dans le magazine US Weekly, ce même témoin déclare : « Victoria est fatigué que Tom lui parle de l’église de scientologie. C’est une femme britannique démodée qui croit en Dieu. Il n’y a pas longtemps, Tom a laissé 18 messages en une heure pour les inciter à rejoindre l'église de Scientologie. Mais quand Victoria dit non, c’est non. »


Nicolas Hulot n'a qu'à bien se tenir... John Travolta a trouvé comment l'humanité survivra à la catastrophe écologique annoncée. C'est à la fois simple et compliqué, il suffit de coloniser une autre planète ! "Il serait temps de s'y penser sérieusement", a-t-il déclaré. Une solution qui coule de source pour un acteur adepte de la Scientologie (et dont l'une des théories est que l'humanité serait d'origine extraterrestre...coucou Xenu !) mais pas franchement écolo. Car le comédien est loin d'être copain avec les "verts" : pilote de son propre Boeing 707 - qui lui permet de se déplacer aux quatre coins du monde -, il n'est pas du genre à contribuer à réduire les gaz à effet de serre... Dans un tout autre registre, voilà que l'on reparle de l'adaptation de Dallas au cinéma dans laquelle John Travolta doit incarner le terrible J. R. Ewing. Un projet encore remis en cause, cette fois par sa faute. Le comédien avait en effet prévu de pistonner son épouse Kelly Preston pour qu'elle obtienne le rôle de Sue Ellen (puisque Jennifer Lopez a passé son tour). Problème : le couple a prévu de "faire un bébé" cet été. Et hop, on repousse le tournage aux calendes grecques... Plus d'infos avec Canalstars.com


PARIS (Reuters), extrait - EUGÉNISME? OBSCURANTISME?

Christiane Taubira, député PRG et soutien de Ségolène Royal, a constaté quant à elle "une confrontation essentielle entre sa vision de la société et la nôtre".

"Nous n'avons pas l'intention de considérer (ces propos) comme une diversion ou comme un fait divers mais comme une révélation profonde" de sa conception d'une société "où tout est joué et où la politique ne sert strictement à rien" et où on est "condamné dès le premier babillement de bébé à des destins monstrueux", a déclaré l'ancienne candidate à l'Elysée lors du point de presse du Parti socialiste.

"Comment se fait-il qu'on n'ait pas dénoncé davantage cet imprégnation idéologique digne de la scientologie", s'est interrogé Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, devant la presse.

Pour Laurent Fabius, "cette prise de position, inspirée des néoconservateurs américains, traduit une vision de l'homme et de la société malheureusement assez proche de l'eugénisme".

En début de soirée, le comité de campagne de la candidate socialiste a diffusé un communiqué opposant la "tentation de l'obscurantisme" de Nicolas Sarkozy à "la confiance dans la raison et le progrès" qu'incarnerait Ségolène Royal.



- Coloniser mars ? -


April 8, 2007

Un travailleur social pille un fonds

NEW YORK (Reuters) - Un travailleur social new-yorkais a acheté pour plus de 3,5 millions de dollars de bijoux avec l'argent d'un fonds public d'indemnisation, a-t-on appris auprès de la justice.

Tracy Ball a effectué en mars 604 achats électroniques à Jewelry Television, un détaillant qui vend des bijoux en ligne et par le biais d'annonces TV, a indiqué le procureur du district de Manhattan Robert Morgenthau.

Le compte en banque que Ball, 49 ans, a pillé est géré par le bureau new-yorkais d'indemnisation des salariés, le New York Comptroller.

Ball n'ayant jamais travaillé pour l'administration municipale, les moyens utilisés par le fraudeur pour accéder au compte restent flous.

Ball s'est fait livrer ses commandes par la poste à quatre adresses différentes, dont le refuge pour sans-abri déficients mentaux de Manhattan où il travaillait, a précisé le bureau du procureur. Il encourt jusqu'à 25 ans d'emprisonnement.

PEKIN (Reuters) - Les autorités de la région de Changyuan, dans le centre de la Chine, envisagent d'accorder des promotions sociales aux fonctionnaires selon des critères privilégiant l'amour des parents, a annoncé samedi l'agence Chine nouvelle.

Un demi-millier de membres de la famille, d'amis, de collègues et de voisins vont ainsi être interrogés spécialement par des enquêteurs qui s'intéresseront au comportement de tous les fonctionnaires.

Seront tout particulièrement étudiées à la loupe les valeurs familiales et les habitudes de chacun en matière de consommation d'alcool et de pratiques du jeu.

Les conclusions de ces enquêtes serviront de base à d'éventuelles promotions au travail.

"Notre personnel doit respecter les valeurs chinoises traditionnelles de piété filiale et de responsabilité familiale qui sont le pilier d'une carrière réussie", explique le chef du Parti communiste local
, Liu Sen, cité par l'agence.

Les autorités chinoises craignent un effritement des valeurs morales dans les jeunes générations avides de profiter des avantages de l'extraordinaire boom économique de ces dernières années.


SAN FRANCISCO (Reuters) - La compagnie aérienne Northwest Airlines a annulé un vol sur le point de décoller de Las Vegas à destination de Detroit, parce que le commandant de bord avait proféré des jurons par téléphone puis avait injurié l'un des 180 passagers de l'appareil, ont déclaré samedi des responsables.

"Il a eu ce qu'on m'a décrit comme des mots grossiers", a déclaré Ian Gregor, porte-parole de l'Administration fédérale de l'aviation, au sujet de l'incident, qui a concerné vendredi le vol 1190 des Northwest Airlines.

"A un moment, pendant la phase d'embarquement, il a quitté le cockpit, est allé dans les toilettes, a fermé la porte et a poursuivi sa conversation".

"Les passagers qui montaient à bord de l'avion pouvaient entendre la conversation par la porte des toilettes".

Lorsque le commandant de bord est sorti, un passager lui a reproché son comportement, et le commandant de bord n'a fait que redoubler d'injures, cette fois à l'encontre de celui-ci.

Les policiers ont interrogé le commandant et ont estimé qu'il n'y avait pas lieu de lui faire passer un alcootest. Néanmoins, Northwest Airlines a préféré annuler le vol et le commandant de bord a été renvoyé à sa base à Detroit.


- Les autorités chinoises craignent un effritement des valeurs morales -