April 12, 2007

Les oubliés d'Outreau

PARIS (AFP) - Plusieurs acquittés de l'affaire de pédophilie d'Outreau ont estimé jeudi être "les oubliés" de la campagne présidentielle et se sont plaints de la lenteur des procédures d'indemnisation des préjudices subis, lors d'une conférence de presse à Paris.

"On nous a appelé les acquittés d'Outreau, peut-être qu'il faudrait nous appeler les oubliés d'Outreau", a déclaré Alain Marécaux, l'un des 13 acquittés d'Outreau, qui avait effectué 23 mois de détention avant d'être remis en liberté en octobre 2003.

Il a dénoncé l'absence de débat sur la justice au cours de la campagne pour l'élection présidentielle, alors qu'une réforme a minima a été adoptée en mars.

"Avec Outreau on a montré que l'erreur judiciaire était quelque chose de courant en France, pourquoi aucun candidat n'est venu parler de réformer la justice?", a interrogé M. Marécaux. "Je n'ai trouvé ce courage chez personne".

Roselyne Godard, une autre acquittée, s'est présentée comme "une martyrisée d'Outreau". "Je refuse le terme +acquittée+, on s'acquitte d'une dette, d'une facture, moi je ne devais rien", a-t-elle déclaré.


Concernant les réparations financières, Me Hubert Delarue a indiqué qu'outre Alain Marécaux, plusieurs autres parmi les six acquittés de décembre 2005, lors du procès en appel à Paris, n'avaient à ce jour pas été indemnisés.

Pour ceux qui l'ont été, il a fallu "près d'un an" pour obtenir que la Chancellerie se saisisse des dossiers
, a expliqué l'avocat. "Le Garde des Sceaux (Pascal Clément) n'a jamais répondu à notre demande d'être reçus", a-t-il affirmé.

Me Delarue est avec le député UMP Georges Fenech, également présent jeudi, un des principaux animateurs de l'"Observatoire d'Outreau", qui organisait la conférence de presse. L'"Observatoire" se présente comme une structure chargée d'"une sorte de veille" sur les conséquences de ce fiasco judiciaire.


- La place Vendôme parrait être avare de réponses -


« Une attaque de plein fouet », rien qu'un « malentendu lexical »

Cette phrase de Nicolas Sarkozy me choque, elle me rappelle en tous points les écrits et les agissements des travailleurs sociaux de l'OSE France : « Les parents ne sont pas membres de la communauté éducative, ils sont les premiers responsables de l'éducation de leurs enfants. »

Donc, je resterai premier responsable de Justine, comme déportée, comme vaporisée, en novembre 2005. Depuis, nous n'avons plus la moindre nouvelles d'elle. En effet, le juge pour enfant de Nanterre, bastion Sarkozyste, nous a interdit toutes relations (au motif que je serai sous l'empire d'un profond et sincère sentiment d'injustice).

Si je me fie à ce que rapporte la presse étrangère, il n'en serait rien, tout irait très bien, il ne s'agirait que d'un « malentendu lexical ».

M. Sarkozy remet en question la place des parents à l'école
LE MONDE | 11.04.07

Tenus à la veille du week-end pascal lors d'une réunion à Paris, les propos de Nicolas Sarkozy affirmant que "les parents ne sont pas membres de la communauté éducative" ont déclenché, bien qu'avec un temps de retard, de vives réactions des organisations de parents d'élèves. Il s'agit d'"une attaque de plein fouet" contre le rôle des parents à l'école, venant "détruire quarante ans de travail" et risquant de déclencher une "guerre pédagogique", juge le président de la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE). C'est une déclaration "surprenante" et qui "exige une clarification", estime pour sa part la Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public (PEEP).

Le candidat de l'UMP, qui s'exprimait vendredi 6 avril à la Mutualité, à Paris, lors de la rencontre "Femmes et égalité des chances", a consacré un passage de son discours à décrire "une école où les familles ont des devoirs, mais aussi des droits". "Pour autant, a-t-il dit, je n'accepte pas que les parents soient considérés comme des membres parmi d'autres de la communauté éducative. Les parents ne sont pas membres de la communauté éducative, ils sont les premiers responsables de l'éducation de leurs enfants. Je ferai abroger par le Parlement cette disposition de la loi Jospin de 1989, qui a mis en oeuvre une vision tellement dogmatique et idéologique de l'école."

M. Sarkozy a ensuite énuméré ce que devraient être selon lui les droits des parents en matière scolaire, citant successivement le "droit de connaître les performances" de l'établissement et celles de leur enfant, le "droit d'être immédiatement informés" si celui-ci "décroche", le droit "d'être reçus par les enseignants et le chef d'établissement" quand ils le demandent et celui de retirer leur enfant "d'une école dont le niveau ne permet pas de lui garantir un avenir". "C'est pour cela, a-t-il conclu sur ce sujet, que je veux supprimer la carte scolaire parce que choisir l'école de ses enfants est à mes yeux une liberté fondamentale."

M. Sarkozy n'a pas fait allusion à la représentation des parents dans les diverses instances de l'éducation nationale : conseils d'école, conseils d'administration dans le second degré et instances consultatives à l'échelle académique et nationale. Consacrée par la loi d'orientation de Lionel Jospin en 1989, mais réaffirmée par la loi d'orientation sur l'avenir de l'école d'avril 2005, de François Fillon, la notion de "communauté éducative", associant les représentants des parents au fonctionnement de l'institution, est aujourd'hui largement acceptée dans l'éducation nationale. Elle est, aussi, difficilement dissociable de ces modalités de représentation.

"VISION RÉACTIONNAIRE"

Pour Faride Hamana, président de la FCPE, qui avait déjà été outré, une semaine auparavant, par la défection des candidats à une réunion de sa fédération consacrée à l'élection présidentielle, les déclarations de M. Sarkozy visent clairement à remettre en cause les modalités de représentation des parents. "C'est explosif, mais c'est cohérent. C'est une vision totalement libérale et réactionnaire, qui tourne le dos au dialogue. Même avec Gilles de Robien, nous avions réussi, sur ce thème, à avoir un décret qui convenait à tout le monde", a-t-il commenté en faisant allusion au décret du 28 juillet 2006 sur le rôle des parents d'élèves.

"Le droit d'aller voir ailleurs, qu'on nous propose, c'est un leurre, poursuit-il. Si tout est remis en cause, s'il n'y a pas de représentation des parents, il y aura des conflits ouverts, car l'institution génère forcément des tensions. Pour faire plaisir à des minorités agissantes, M. Sarkozy est en train de générer du chaos dans le pays."

Jean-François Le Helloco, vice-président de la PEEP, estime que si ces déclarations signifient que "chacun, enseignants et parents, a ses droits de son côté, ce n'est pas la bonne solution". "On ne peut pas considérer que la part des parents s'arrête à la porte de l'école, souligne-t-il. Si c'est ça, nous ne pouvons pas l'accepter."


Parents à l'Ecole : indignation des intéressés, l'entourage de Sarkozy se justifie
TageBlatt.lu, le 12 avril

La volonté exprimée vendredi par Nicolas Sarkozy de ne plus reconnaître les parents d'élèves comme des membres à part entière de la communauté éducative a provoqué mercredi un tollé de tous les acteurs de l'Ecole et la justification de son entourage qui évoque un "malentendu".

C'est "extrêmement grave", a déclaré à l'AFP Faride Hamana, président de la FCPE, principale fédération de parents d'élèves en rappelant que "l'immense majorité des parents font confiance à l'école". "Si les parents ne sont plus membres de la communauté éducative, ils ne seront plus présents au Conseil supérieur de l'Education (CSE), instance représentative du monde éducatif, donc deviendront consommateurs de l'école et plus acteurs", a ajouté Jean-François Le Helloco, vice-président de la Peep, deuxième fédération de parents. "C'est un malentendu lexical", a-t-on rectifié pour l'AFP dans l'entourage du candidat, convaincu que Nicolas Sarkozy "considère que, bien au contraire, le rôle des parents associés à l'Ecole doit être maintenu et renforcé". "Je n'accepte pas que les parents soient considérés comme des membres parmi d'autres de la communauté éducative", avait déclaré le candidat de l'UMP dans un discours prononcé vendredi à la Mutualité, comme le rapporte Le Monde daté de jeudi.

"Les parents ne sont pas membres de la communauté éducative, ils sont les premiers responsables de l'éducation de leurs enfants", avait-il précisé. Pour son entourage, M. Sarkozy a voulu dire que "les parents ne sont pas +simplement+ membres de la communauté éducative, ils ont quelque chose à dire sur l'éducation de leurs enfants". Le candidat a d'ailleurs, de même source, rencontré des représentants de la Peep mercredi après-midi pour les convaincre d'un "malentendu fâcheux". La FCPE devait être contactée en début de soirée sur le même thème.

Les déclarations du candidat ont d'autant plus surpris les parents que celles-ci contredisent deux textes récents, signés par des soutiens de M. Sarkozy.

D'une part, la loi Fillon sur l'Ecole de 2005 rappelle la notion de "communauté éducative" créée par la loi Jospin de 1989 et la place des parents dans cette communauté. D'autre part, le décret signé par l'actuel ministre Gilles de Robien en août 2006 détaille leurs rôles et leur statut. "C'est un des seuls sujets sur lesquels on a été d'accord avec Robien", a réagi Bernard Boisseau, secrétaire général du Snes-FSU, principal syndicat des collèges-lycées, jugeant qu'"il n'est pas question de faire machine arrière" sur ce thème.

Luc Berille, secrétaire général du SE-Unsa, a rappelé à l'AFP que "s'il y a quelque chose qui fait consensus, c'est le fait que les parents ont une place à l'école désormais". Le décret créant un statut des parents d'élèves avait en effet été adopté à "une écrasante majorité" le 10 juillet 2006 par le Conseil supérieur de l'Education. Quant aux promesses du candidat en terme de "droits" réservés aux parents - notamment le choix de l'établissement - développées dans le même discours, la FCPE a estimé dans un communiqué qu'elles revenaient à "diviser les parents et les enseignants".


- Tranquillement, de rupture en rupture, bientôt consommé ? -

Tandis qu'a commencé le procès de Bodein, naissance d'une autorité





Un document de la Chancellerie pointe les failles du système judiciaire français
LEMONDE.FR avec le Figaro et Reuters, 12.04.07

Un document inédit de la Chancellerie, que s'est procuré Le Figaro, présente le bilan de l'activité des trente cours d'appel françaises pour l'année 2005. Les "données locales" recueillies par le ministère de la justice mettent en lumière un certain nombre de dysfonctionnements du système judiciaire français : lenteur, taux de classement sans suite élevé et surtout inégalités territoriales.

En moyenne, les délais de justice ont diminué entre 2002 et 2005, passant de neuf à sept mois pour une affaire civile ou commerciale devant les tribunaux de grande instance (TGI) et de dix-sept à quatorze mois pour un appel au civil, relève le quotidien, jeudi 12 avril. Cependant ce bilan globalement positif masque des réalités très contrastées. Il faut ainsi près de deux fois plus de temps pour traiter un dossier dans les TGI du ressort des cours d'appel de Colmar ou de Bastia (dix mois) que dans ceux de Caen ou Douai (cinq mois et demi de délai en moyenne).

Même constat en appel, où le traitement des affaires civiles par la cour de Nancy, championne de la lenteur, nécessite en moyenne vingt-deux mois : près de trois fois plus de temps qu'à Bourges, meilleur élève en la matière où le délai est de 7,7 mois. Interrogé par Le Figaro, le premier président de la cour d'appel de Nancy s'inquiète de ce bilan et souligne la nécessité de ne pas focaliser le débat autour de la justice sur sa seule dimension pénale car, selon lui, "quand les procédures pour divorce ou abandon de famille traînent, quand les litiges de voisinage s'éternisent, quand les créanciers ne retrouvent pas rapidement leur créance, c'est l'équilibre social qui est en jeu".

UN QUART DES AFFAIRES "POURSUIVABLES" CLASSÉES SANS SUITE

Autre facteur d'inégalité territoriale : le taux de classement sans suite des affaires pénales. Cette fois, c'est la cour d'appel de Montpellier qui obtient les plus mauvais résultats, suivie de près par Toulouse, Aix-en-Provence, Lyon et Bastia, qui toutes affichent des taux de classement supérieurs à 28%. En moyenne, 46% des affaires sont "poursuivables", c'est-à-dire que l'auteur en est identifié mais un quart d'entre elles sont classées sans suite, au motif qu'elles constituent au regard de la justice un "trouble ou un préjudice peu important" ou en raison de recherches infructueuses.

Les magistrats mettent en cause le budget de la justice, qu'il faudrait "tripler", selon le procureur général de Nancy. Le président de l'Union syndicale des magistrats (USM) affirme aussi qu'"un tiers de l'activité correctionnelle demeure virtuelle, les décisions prises ne pouvant toutes être appliquées, faute de personnel pour encadrer les TGI, de places suffisantes en prison ou dans les établissements de la PJJ. [Protection judiciaire de la jeunesse]". Le budget de la justice français est un des plus faibles taux d'Europe. La commission d'enquête sur l'affaire Outreau a proposé un doublement du budget, idée reprise par le PS et l'UDF mais pas par l'UMP.


Le Monde, 7 avril
Internet : une nouvelle autorité est née
cette nouvelle autorité administrative indépendante veillera à la garantie de la copie privée (la possibilité de copier une oeuvre pour son usage personnel) et à l'interopérabilité des mesures techniques de protection.


PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy a promis aux Français jeudi sur Europe 1 que, s'il était élu à la présidentielle, il ne leur "mentirait pas", ne les "décevrait pas" et ne les "trahirait pas".

LONDRES (Reuters) - Près d'un quart des Britanniques (23%) regrettent de s'être mariés et 15% des fiancés admettent qu'ils franchiront le pas avec appréhension, selon une étude de OnePoll.Com rendue publique jeudi.

Si la plupart des personnes interrogées en Grande-Bretagne disent s'être mariées par amour, un tiers des couples avancent comme motif l'envie d'avoir des enfants ou la nécessité de payer la maison achetée en commun.

Quatre pour cent avouent avoir convolé en justes noces... uniquement pour les cadeaux et la fête de mariage.


Libé, La survie en Guyane, un filon en or
L'un des deux rescapés de la forêt monnaye ses témoignages à 1 000 euros de l'heure.

Libé, Discriminations : le racisme en tête
Selon le rapport annuel de la Halde, les réclamations concernent avant tout l'emploi.

Libé, Foire du Trône : la mort du policier serait un accident
Selon la plupart des témoins, la chute ferait suite à un effet de foule.

Le Figaro, Nicolas Sarkozy veut supprimer les parachutes dorés
S’il est élu, le candidat de l’UMP à la présidentielle ferait voter une loi pour éviter qu’un "cas" comme celui de Noël Forgeard ne se reproduise.

Le Figaro, Le Pen : "Tout le monde court derrière moi"
Pour le candidat FN, l’irruption de ses thèmes de prédilection dans la campagne « prouve qu’il avait raison ».


Le Figaro, L'inquiétant palmarès de la justice française

Lenteur, faible taux de poursuite... Un document inédit de la Chancellerie, publié par "Le Figaro", dresse le bilan de l'activité des trente cours d'appel.

Les résultats complets (pdf),
dissuasif : 78Mo à télécharger
, 111 pages.
http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/justice-france.pdf

LA JUSTICE est loin d'être guérie, mais elle se porte un peu mieux. Le Figaro publie le palmarès des trente cours d'appel françaises d'après les dernières « données locales » recueillies par la Place Vendôme. Ses statisticiens ont mis plus d'un an à rassembler ces éléments portant sur l'année 2005. Ils témoignent d'incroyables disparités selon que l'on vit à Lille, Paris ou Marseille.


- Faisons entière confiance ? -

April 1, 2007

Drogues et dépendance, ce ne serait plus qu'un problème masculin


Du site de
DROGUES
& dépendance

S'informer pour mieux faire face

Parce que les consommations de drogues illicites, d'alcool et de tabac sont avant tout le reflet d'une société, de ses rituels ou de ses maux, les comportements en matière de toxicomanie ne cessent d'évoluer. Ainsi, en une décennie, a-t-on vu la consommation de cannabis fortement augmenter, notamment chez les jeunes, en France plus qu'ailleurs ;
la cocaïne, surtout consommée dans des milieux aisés, a fait son apparition dans des cercles plus larges ; les effets dévastateurs de l'héroïne, en revanche, ont été beaucoup mieux maîtrisés grâce au succès des traitements de substitution et d'une politique de réduction des risques désormais inscrite dans la loi. Le recul du tabagisme se confirme en particulier chez les femmes et les plus jeunes, mais il devra encore être encouragé, comme cela a été le cas depuis 2000 avec les fortes hausses du prix des cigarettes qui ont accompagné les campagnes de prévention. Quant aux excès de la consommation d'alcool, il reste encore un long chemin à parcourir pour changer les représentations, les comportements, et éviter ainsi les trop nombreuses maladies ou décès prématurés (de tous les pays d'Europe, la France connaît la plus forte surmortalité masculine liée à l'alcool). Même si chacun, ou presque aujourd'hui, connaît les dangers d'un verre de trop ou d'un paquet de cigarettes quotidien, pour soi comme pour les autres.

Pour s'adapter au mieux aux évolutions nouvelles, les pouvoirs publics ont mis en place un programme 2004-2008 pour prévenir les toxicomanies, prendre en charge la dépendance, développer la réduction des risques et lutter contre le trafic. Parce qu'une bonne information est un outil majeur de la prévention...


Le livre Drogues et dépendance peut être Commandé ou téléchargé :





Malgré cette communication par l'image et les chiffres qui tend à dénoncer les comportements du masculin, les pages 119 et suivantes concernent les ainé(e)s : « les médicaments psychoactifs ; un médicament psychoactif, qu’est-ce que c’est ? Effets et dangers des médicaments psychoactifs. Médicaments psychoactifs et toxicomanie. Les chiffres d’une réalité. Que prévoit la loi ? »




Portail de drogues et dépendance



LILLE (AFP) - Cinquante-trois tombes du carré juif du cimetière de Lille-Sud ont été dégradées dans la nuit de samedi à dimanche, a annoncé la mairie de Lille dimanche.

Aucune inscription n'a été découverte sur les tombes ou dans le cimetière, a précisé la municipalité, qui a dénoncé "un acte antisémite ignoble" et a fait part de son "indignation" et de son "dégoût".

Les tombes n'ont pas été brisées, mais descellées entre leur partie horizontale et leur partie verticale, selon la mairie.

Une enquête a été ouverte par la police.

Le ministre de l'Intérieur François Baroin a condamné dimanche "avec la plus grande fermeté les exactions commises" dans la nuit de samedi à dimanche dans le carré juif du cimetière de Lille-Sud.

"François Baroin a appris avec une vive émotion et condamne avec la plus grande fermeté les exactions commises dans la nuit de samedi à dimanche à l'intérieur du carré juif du cimetière de Lille-Sud", a déclaré M. Baroin, selon un communiqué du ministère de l'Intérieur.

Il fait part de son "indignation et de son soutien aux familles touchées par cet acte odieux".

"Tous les moyens nécessaires sont mobilisés pour retrouver au plus vite les auteurs de ces actes intolérables", ajoute le communiqué.

Cinquante-trois tombes du carré juif du cimetière de Lille-Sud ont été dégradées dans la nuit de samedi à dimanche. Aucune inscription n'a été découverte sur les tombes ou dans le cimetière, selon la mairie. Les tombes n'ont pas été brisées mais descellées entre leur partie horizontale et leur partie verticale, a-t-elle précisé.

Une enquête a été ouverte par la police.


LILLE (AP) - Le président Jacques Chirac a dénoncé dimanche un "acte inqualifiable et intolérable" et demandé au gouvernement de tout mettre en oeuvre pour retrouver les auteurs des dégradations perpétrées dans le carré juif du cimetière de Lille-Sud (Nord).

SAINT-DENIS (AFP) - La Ligue des droits de l'homme a pris solennellement parti sur la question des sans-papiers, dimanche à Saint-Denis (Seine-saint-Denis), et demandé leur régularisation au dernier jour de son 84e congrès sur le thème "citoyenneté et démocratie".

La question du "droit des étrangers nous a fortement mobilisés" durant ce congrès et nous "demandons donc que soient régularisés tous les sans-papiers présents à ce jour sur le territoire français", a déclaré à l'AFP Jean-Pierre Dubois, réélu dimanche président de la LDH par le comité central.

La résolution d'urgence sur la demande de régularisation des sans-papiers a été votée "à l'unanimité par l'ensemble des ligueurs" à la Bourse du travail de Saint-Denis, a ajouté M. Dubois.

Ce texte dénonce notamment "la chasse aux sans-papiers, des enfants à leurs familles, à coups de contrôles au faciès et de rafles ciblées dans les quartiers" et rappelle que la LDH "exprime sa totale solidarité avec tous ceux qui luttent pour que la loi rejoigne enfin les droits, avec tous ceux qui apportent aide et protection aux étrangers menacés".

...




La photo associée à l'article laisse à penser qu'il y a eu des inscriptions antisémites au cimetière de Lille : « Un technicien nettoie des inscriptions anti-sémites sur une tombe juive du cimetière de Remiremont, le 8 novembre 2005 », Yahoo!





La Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT)

Placée sous l'autorité du Premier ministre, cette mission anime et coordonne l'action de dix-sept ministères concernés par la lutte contre la drogue et la prévention des dépendances, notamment dans les domaines de la prévention, de la prise en charge sanitaire et sociale, de la répression, de la formation, de la communication, de la recherche et de la coopération internationale.

Elle prépare et met en oeuvre les décisions du Comité interministériel de lutte contre la drogue et de prévention des dépendances dont les compétences, depuis le 16 juin 1999, concernent aussi bien les consommations de drogues illicites que l'abus d'alcool, de tabac et de médicaments psychoactifs.

http://www.drogues.gouv.fr/

Voir aussi http://www.inpes.sante.fr/


STRASBOURG (AFP) - Une greffière du tribunal de Strasbourg et un policier de la brigade des stupéfiants ont été mis en examen et écroués pour trafic de drogue et blanchiment d'argent après la découverte de 4,5 kg d'héroïne au domicile de la femme, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.

PARIS (AP) - Douze hommes, dont six pharmaciens et trois médecins, ont été mis en examen samedi par la juge d'instruction parisienne Marie-Odile Bertella-Geoffroy, pour leur implication présumée dans un vaste trafic de Subutex au préjudice de la sécurité sociale, a-t-on appris de sources judiciaires.

(...) Selon les premiers éléments de l'enquête, le préjudice de la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM) se monterait à près de 500.000 euros depuis 2004.

Le mécanisme de fraude est relativement simple, a-t-on expliqué de mêmes sources: les médecins délivraient une ordonnance pour du Subutex, un produit de substitution à l'héroïne, ou du Skénan, un antalgique fort qui peut aussi être prescrit aux toxicomanes, ainsi qu'une copie de fausse attestation de couverture maladie universelle (CMU) ou d'aide médicale d'Etat (AME). Ils étaient ainsi remboursés par la sécurité sociale, tandis que la consultation était gratuite pour les "patients".

(...) En cas de surdose, le Subutex et le Skénan peuvent entraîner la mort du toxicomane.


- François Baroin condamne les exactions commises à Lille -

March 30, 2007

Silence, mensonges et vidéo

Le Monde diplomatique
Mai 2005
Silence, mensonges et vidéo

RUPTURES

Loin de la complexité historique, les commémorations de la fin de la seconde guerre mondiale laissent de côté des pans entiers de ce conflit. (...) Une fois les articles décryptés, que reste-t-il des droits sociaux promis, des services publics, de la défense commune, de la démocratie ?

REPRÉSENTATIONS

Oubliant le discours révolutionnaire, la Chine, à la recherche de pétrole, se tourne vers l’Afrique et vers la Russie. Entre la passion du documentaire et le plaisir de la fiction dans la Guerre des étoiles, l’idéologie n’est jamais loin. Le pape Jean Paul II sut habilement utiliser les images. Si l’on garde en mémoire les cassettes épouvantables diffusées par des extrémistes irakiens, nombre des messages vidéo des résistants sont d’une tout autre facture. Enfermés dans une vision sexiste du couple, certains hommes frappent ou tuent leur compagne, qu’ils vivent dans des banlieues populaires ou dans les beaux quartiers.






BRUXELLES (AFP) - L'office statistique européen Eurostat a corrigé vendredi à la hausse les chiffres du chômage français sur plusieurs mois, ce qui devrait alimenter la polémique, qui agite la campagne présidentielle en France, sur le nombre exact de personnes à la recherche d'un emploi




Le bon côté des choses - Charlie hebdo N° 771


"Nous nous sommes aperçus (...) que la police et la justice ne disposent pas des mêmes indicateurs", a souligné le ministre devant un dispositif médiatique dignes des sorties de son collègue de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy.

PARIS (AP) - "Les Français savent bien que ce que je dis, c'est la vérité", a répondu jeudi le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, très critiqué pour ses déclarations mettant en cause le laxisme des magistrats face à la délinquance.

"Nous savons tous que la justice française ne se résume pas à l'affaire d'Outreau ou plus généralement aux erreurs judiciaires". Ainsi s'exprime le ministre de la Justice, Pascal Clément...

04.10.2003 - Inauguration de l'observatoire de la délinquance
Discours de Monsieur Nicolas SARKOZY Ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Intérieure et des Libertés locales

Mesdames et Messieurs,

La question de la crédibilité des statistiques de la délinquance est récurrente. Il semble d'ailleurs qu'elle suscite plus de polémiques lorsque les chiffres sont à la baisse que lorsqu'ils sont à la hausse…


- De l’« euthanasie » à la « solution durable » -

March 22, 2007

Le féminisme, chèvre-émissaire


PARIS (Reuters) - Christophe de Margerie, directeur général de Total, a été mis en examen jeudi soir pour "corruption d'agents publics étrangers et abus de biens sociaux" dans une enquête sur des malversations présumées en marge d'un contrat gazier avec l'Iran, a-t-on appris de source judiciaire.

LILLE (AFP) - Le président de l'Unef, Bruno Julliard, a déclaré jeudi à Lille que le syndicat étudiant, qui fête son centenaire, ne voulait "rien renier" de son histoire, "des zones d'ombre aux grandes victoires".

Rappelant les "événements qui ont fait l'Unef", comme "la création des oeuvres universitaires" ou "l'insoumission à la guerre d'Algérie", Bruno Julliard, a affirmé: "De cette histoire, nous ne voulons rien renier".

"Des zones d'ombre aux grandes victoires, le mouvement étudiant est l'héritier des cent années de vie de l'Unef", a-t-il ajouté devant quelque 800 délégués du syndicat, venus de toute la France pour son 80e congrès.


Lettre d’Isabelle Alonso,
Présidente des Chiennes de garde

Vendredi 8 septembre 2000

(...) Je ne reviens pas sur les circonstances de la démission de notre ancienne présidente, car c’est vers l’avenir que les Chiennes de garde sont orientées. J’ai adressé une lettre à Florence Montreynaud le 28 aout 2000. Elle m’a répondu le 1er septembre. Nous confirmons que ses déclarations depuis le 3 mai, date de sa démission, n’engagent qu’elle même.

Le féminisme, chèvre-émissaire
Par Florence Montreynaud, écrivaine (*),
féministe, fondatrice des Chiennes de garde.
L'Humanité, mai 2003

Bombardement médiatique : de nouveau, des micros se tendent vers des femmes connues qui, hier, défendaient le droit de se prostituer comme l’un des droits des femmes. Aujourd’hui, les voilà qui repartent à l’attaque contre " les féministes ", considérées en bloc, sans nuances, comme si une pensée unique inspirait ce mouvement.

Elles amalgament, elles déforment, elles fabulent et surtout elles parlent de ce qu’elles connaissent mal. Ayant acquis une compétence dans un autre domaine, elles portent des jugements définitifs sur les féministes, sans recherches approfondies ni raisonnements rigoureux. Ainsi, elles reprochent aux féministes françaises un prétendu " maternalisme " (priorité donnée à la dimension maternelle des femmes), alors que cette tendance a toujours été très minoritaire. Reprenant des lieux communs erronés, elles agitent l’épouvantail du féminisme des États-Unis dont l’influence nuirait aux si bonnes relations entre hommes et femmes en France, mais elles ne citent que des auteures radicales alors que la réalité est plus diverse.

(...) Depuis deux siècles, au nom de leur idéal féministe, des femmes et aussi des hommes demandent la justice, le respect et l’égalité. De manière non violente, patiente et persévérante, elles et ils veulent obtenir que femmes et hommes soient égaux, en dignité et en droits, et que ces droits soient appliqués. Elles et ils rêvent d’un monde sans prostitution, d’un monde où la sexualité sera au service de l’amour et non de la haine. On respecte les antiracistes ou d’autres personnes engagées pour un monde plus juste, avec Médecins sans frontières ou avec Amnesty international ; au contraire, on se moque des féministes, on les calomnie, on les méprise.

Parce qu’elles et ils mettent en question l’ordre établi sexiste, les féministes dérangent. Certains machistes les haïssent, d’une haine parfois meurtrière.
Aux États-Unis, des médecins ayant pratiqué des avortements légaux ont été assassinés parce que le droit d’avorter, l’une des clés de la liberté des femmes, n’est pas encore admis par tous. Le 6 décembre 1989, à l’École polytechnique de Montréal, un homme a massacré quatorze femmes en criant : " Je hais les féministes ! "

...

mercredi 20 décembre 2000,
des articles du bureau,
par Isabelle Alonso

Reçu ceci sur le mail...

Il faudrait songer à traîner Philippe de Gaulle devant les tribunaux pour ses propos affligeants (Le Monde du lundi 18/12)...

Cordialement

Ma réponse :

Pauvre Philippe de Gaulle ! ...

Philippe, donc, tient sur les femmes les propos suivants (cités dans Libération du 13/12/2000) :

  "Toutes les découvertes, c’est l’homme, parce que c’est lui qui a l’imagination créatrice. La femme subit un monde qu’elle n’a pas fait."

J’aurais tendance à ajouter qu’en plus du monde que nous n’aurions pas fait (au fait, qui FAIT le monde, sinon les femmes ? mais bon, ne surmenons pas l’intellect d’un militaire de carrière...) nous subissons l’intensité de la brillance intellectuelle de ce fleuron du sexe convexe qu’est Philippe de Gaulle, et ça ne fait qu’ajouter à l’épreuve....


Ce n’est pas tout ! Il dit aussi :

  "L’obstétrique et la gynécologie sont devenues des domaines sérieux à partir du moment où les hommes s’en sont mêlés."

Avant que les hommes s’en mêlent, les femmes faisaient les enfants. Pendant que les hommes s’en mêlaient, elles ont continué. Et après que les hommes s’en soient mêlé, elles les font toujours ! Mais c’est pas sérieux ! Ce sont les hommes qui rendent la mise au monde des enfants ’’sérieuse’’. Avec les femmes, ça reste futile, frivole, voire rigolo ! Eh, l’amiral, si tu allais te mêler de l’hélice du porte-avion homonyme de ton papa, hein ? Que ça devienne un peu sérieux ! Ils ont besoin de toi, de ton esprit éveillé, de ta curiosité aventureuse ! Laisse les femmes faire les enfants pas sérieusement, on se débrouille très bien sans l’armée en général et les amiraux en particulier. Et va où le devoir t’apelle ! Va aider les pauvres malheureux fournisseurs de l’armée à claquer l’argent des contribuables. Je sais, ça doit être déprimant de ne pas avoir une guerre à perdre, on doit le trouver long, le temps de paix... Alors on pense sous soi, c’est inévitable... Et on sait pas se taire, quand on est de la grande muette...


De l'historique des chiennes de garde :

Le déclencheur : les attaques contre des femmes publiques

(...) A l’issue de l’Assemblée Générale extraordinaire du 02 04 05, un nouveau bureau a été élu à l’unanimité. Il se compose de Emmanuelle (présidente), Isabelle.C (vice présidente), Severine (Trésorière), Laurence (secrétaire générale), Katie, Yanne, Isabelle.V, Celine, Mathieu (membres du bureau)

(voir le rapport moral, le rapport d’activité et le communiqué de la nouvelle présidente)


De Sauver sa peau,
Une leçon de survie. Une leçon de vie.

Quand un groupe en domine un autre, il trouve toujours des excuses, et elles sont rarement à son désavantage, tant qu’à faire ! Aux yeux du dominant, les dominés sont moins intelligents, moins bons, moins cultivés, moins tout. C’est comme ça que pendant des siècles, les filles ont été considérées comme un accident de la nature, à mi-chemin entre l’homme et la bête. Parce que nous étions vaincues, on nous a convaincues que nous étions faibles, mal foutues, stupides et que donc nous méritions notre triste sort.

Chez nous, en Europe occidentale, ...

En ce qui concerne la supériorité physique, en revanche, les choses sont différentes. Non seulement la supériorité physique masculine apparaît comme une réalité incontestable, mais son affirmation systématique est un élément constitutif de l’identité masculine. Etre un homme, c’est bien sûr faire ces choses que les hommes sont fiers de faire avec leur zizi : pipi debout et bander du bout. Décliner pissance et puissance (!). Ça mange pas de pain. Qu’ils pissent debout, on s’en fout. Qu’ils bandent, ça nous arrange. Mais c’est d’abord et avant tout le fait d’être physiquement plus fort qu’une femme qui les structure dans leur virilité. Vous me direz tout ça est très relatif. ...


- Bombardement médiatique -

Selon l'Ined, les immigrées n'y sont « presque pour rien »


MARSEILLE (AFP) - Un automobiliste de l'Hérault, âgé de 54 ans, a fait sept kilomètres à contresens sur l'autoroute A9, à la sortie de Montpellier, pour rejoindre la bretelle qu'il avait ratée, a-t-on appris mercredi auprès des gendarmes.

La collision a été évitée "par miracle", selon eux.

L'automobiliste a commencé par faire demi-tour à la barrière de péage de Saint-Jean de Védas (Hérault). Voulant rouler à droite, il s'est retrouvé à contresens sur la file de gauche.

Pour emprunter la bretelle qu'il avait ratée, il n'a pas hésité à couper la route aux camions et voitures qui arrivaient.

Les caméras de surveillance ont permis son identification plusieurs jours après les faits qui remontent au 13 mars, ont indiqué les gendarmes qui l'ont interpellé à son domicile. L'homme, dont l'identité n'a pas été révélée, a reconnu qu'il conduisait sous l'emprise d'anti dépresseurs. Son véhicule a été saisi et il sera convoqué prochainement devant la justice pour mise en danger d'autrui et conduite en sens interdit.

2.500 véhicules/heure circulent sur l'autoroute A9.

PARIS (AFP) - Le taux de fécondité des Françaises, qui place la France au premier rang des pays européens avec deux enfants par femme, est fort peu lié à la présence des immigrées, très minoritaires parmi les femmes en âge d'avoir un enfant, indique une étude de l'Ined, à paraître jeudi.

La France, qui est passée de 1,7 enfant par femme en 1995 à 2 aujourd'hui, "n'a pas eu besoin de l'Outre-mer, qui n'ajoute que 0,02 enfant au taux de fécondité national", ni des immigrées, dont l'apport au taux de fécondité reste "modeste (+0,1 enfant)", explique l'Institut national d'études démographiques (Ined).

L'Ined bat ainsi en brèche l'idée que "le niveau de fécondité de la métropole est fortement gonflé par l'immigration", une idée qui traduit "la hantise d'un rapport de forces numérique entre Français et étrangers qui deviendrait défavorable aux premiers".

La participation des étrangères à la natalité de la France est certes "importante" avec, en 2006 comme en 2005, environ "100.000 naissances sur 800.000 de mère étrangère, dont la moitié d'unions mixtes".

Mais leur contribution au taux de fécondité (nombre d'enfants par femme) est jugée "faible" par l'Ined.

"Imaginons 75 Françaises avec une moyenne de deux enfants par femme et 25 étrangères avec la même moyenne: ces dernières contribueront aux naissances dans une proportion de 25%, mais sans rien modifier au taux de fécondité", explique l'Ined.

Pour que les étrangères contribuent fortement au taux de fécondité, et pas seulement aux naissances, il faudrait à la fois qu'elles représentent "une part importante des mères et que leur fécondité soit très supérieure à la moyenne", poursuit l'Institut.

Or, si les étrangères font en moyenne 1,5 enfant de plus que les Française (3,3 contre 1,8), elles restent minoritaires parmi les femmes en âge d'avoir un enfant (7%). "Le surcroît de fécondité qui en résulte", résume l'Ined, "ne dépasse guère un dixième d'enfant".

Si l'on passe des "étrangères" aux "immigrées", incluant les étrangères devenues Françaises, "la contribution aux naissances progresse car les immigrées représentaient en 2004 environ 15% des femmes ayant accouché dans l'année", poursuit l'Ined.

Mais l'effet sur le taux de fécondité est "plus limité": les immigrées naturalisées, "dont l'arrivée est souvent ancienne ou à un âge précoce, pratiquent davantage les unions mixtes et se rapprochent des Françaises de naissance par leur comportement de fécondité: 2,1 enfants en moyenne, contre 2,6 pour l'ensemble des immigrées (ndlr: naturalisées et non naturalisées) et 3,3 pour les étrangères", constate l'Ined.

Par ailleurs, croire que la position de la France au premier rang des taux de fécondité en Europe s'explique par l'immigration supposerait qu'il y ait moins d'immigration ailleurs.

"Or, la plupart de nos voisins ont accueilli en dix ans bien plus de migrants que la France: leur population ne croît chaque année que par la migration, alors qu'elle n'explique chez nous que le quart de la croissance", note l'Ined.

La fécondité de l'Europe est proche de 1,5 enfant par femme. "Limitée aux nationaux, elle reculerait encore, si bien que les écarts avec la France, loin de se combler, se creuseraient", explique l'Institut.

« La bite des noirs est responsable de la famine en Afrique »
Vive polémique autour de la phrase que l’animateur français Pascal Sevran a écrite dans son dernier livre
vendredi 8 décembre 2006,
afrik.com


L'animateur Pascal Sevran accusé de racisme et d'"éloge de l'eugénisme"
LE MONDE.FR avec AFP et Reuters, le 08 Décembre 2006

Extrait : Ses propos sur l'Afrique – "La mort est au bout de leur bite" – provoquent une vive polémique. Des associations réclament son exclusion du service public. Dans le Privilège des jonquilles, son dernier livre, l'animateur de télévision Pascal Sevran écrit : "Le Niger. Safari-photo insoutenable. Des enfants on en ramasse à la pelle dans ce pays (est-ce un pays ou un cimetière ?) où le taux de fécondité des femmes est le plus élevé au monde. Neuf enfants en moyenne par couple. Un carnage. Les coupables sont facilement identifiables, ils signent leurs crimes en copulant à tout-va. La mort est au bout de leur bite. Ils peuvent continuer puisque ça les amuse...


L'Humanité du 10 mai 2006
Sarkozy brandit le péril jeune

Justice. Le ministre de l’Intérieur s’apprête à réformer l’ordonnance de 1945 sur la justice des mineurs, en privilégiant le répressif au détriment de l’éducatif.

Extrait : « Haro sur les jeunes ! »


- Un rapport avec le fantasme du « péril jeune » ? -

March 21, 2007

« Nous préférerions que l'attention des visiteurs se porte sur nos voitures »


AFP - Une "Miss" espagnole perd sa couronne pour avoir caché qu'elle était mère

Quatorze jours après avoir été élue Miss Cantabrie (nord de l'Espagne), Angela Bustillo, a été dépossédée de sa couronne pour avoir occulté au jury qu'elle était mère, ce qui a suscité des critiques de la gauche et de l'Institut de la femme. "La maternité ne suppose aucune limitation physique, intellectuelle ou liée au travail pour les femmes, et toute conception en faisant un obstacle est discriminatoire", a critiqué lundi l'Institut de la femme.

SEOUL (Reuters) - Les constructeurs automobiles sud-coréens envisagent de réduire le nombre d'hôtesses légèrement vêtues présentes au Salon automobile de Séoul pour que les visiteurs s'intéressent moins aux courbes féminines qu'à celles de leurs berlines.

Le Salon, qui ouvre en avril, attire généralement des milliers d'hommes, qui en profitent pour mitrailler les jeunes mannequins avec leur appareil photo. Images qui ont vite fait de circuler sur internet.

"Nous préférerions que l'attention des visiteurs se porte sur nos voitures plutôt que sur nos séduisantes hôtesses", a déclaré le porte-parole de Hyundai Motor, Jake Lang.

Le constructeur coréen, qui dévoilera plusieurs nouveaux modèles et un véhicule concept baptisé QarmaQ, engagera cette année moins de mannequins que lors des précédentes éditions, tout comme sa filiale Kia. Hyundai, Kia y compris, est le sixième constructeur automobile mondial.

Les hôtesses de Renault Samsung Motors troqueront cette année leur minijupe pour un tailleur et seront équipées d'ordinateur portable pour pouvoir répondre aux éventuelles questions des visiteurs, a expliqué un responsable du groupe.





Les cadres remettent en cause leur relation à l'entreprise
Par La Tribune, 20 mars

Selon une étude réalisée par le cabinet Gatard &Associés pour Quincadres, les cadres français expriment aujourd'hui un certain malaise dans leur quotidien. Les 30-50 ans seraient les plus en décalage avec leur entreprise.
Quincadres n'y pas par quatre chemin. En intitulant une étude rendue publique ce matin "Cadres français: chronique d'une rébellion annoncée", le cabinet spécialisé dans l'emploi des cadres seniors tire la sonnette d'alarme.

Les résultats de l'étude qualitative réalisée à sa demande par le cabinet Gatard &Associés, réalisée auprès d'un échantillon représentatif de 70 cadres, montre en effet que "les cadres ont le sentiment que l'intégralité du pouvoir est aux mains des financiers", qu'ils se "sentent devenus des exécutants vivant en permanence au centre de fortes tensions et exclus des décisions stratégiques" et "ressentent de la frustration et du stress", explique Olivier Spire, fondateur et PDG de Quincadres. Et celui-ci de poursuivre: "Loin de leur situation historique de médiateurs, ils sont devenus les amortisseurs de coups, ils disent être des fusibles et se trouver "entre le marteau et l'enclume"".

D'où la tentation de la "rébellion". Notamment chez les cadres âgés entre 30 et 50 ans qui sont dans la mouvance de la remise en question, indique l'étude. A la différence des moins de 30 ans qui sont "courtisés", "partis à l'étranger", voire "attirés par le secteur public", et des plus de 50 ans "rappelés sur la scène de l'emploi" et qui "passent majoritairement par des missions, même si les CDI augmentent".

...


- Des images qui ont vite fait de circuler sur internet -

March 18, 2007

Infanticides : qui sont ces mères qui tuent leurs enfants ?


Au Japon, la détresse des mères infanticides
Libé, 29 juillet 2006 - Elles veulent tout donner à leur enfant, mais craquent face à la pression sociale.


Les femmes qui refusent d'admettre leur grossesse sont plus nombreuses qu'on le croit
Le Figaro, 13 octobre 2006

Pour les experts, il s'agit souvent d'adolescentes ou de femmes de milieu modeste.

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le déni de grossesse n'est pas rare. Selon le corps médical, un certain nombre de femmes, pour des raisons diverses, fuiraient la réalité de leur grossesse. « Ce sont principalement des jeunes filles qui, sous pression sociale ou religieuse, pensent leur grossesse inavouable et font tout pour la cacher à leur famille », constate le professeur Jacques Lansac, gynécologue au CHU de Tours et président du Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF). Si bien, selon lui, que certaines arrivent à se persuader qu'elles ne sont pas enceintes et qu'« elles vont pouvoir échapper à l'accouchement ». Il y a aussi ces femmes, de condition sociale modeste, qui ignorent vraiment tout de leur état.

Le magazine Psycho Media est édité par TPMA. TPMA avait déjà une part active dans l'organisation d'un congrès en décembre dernier, à Brive-la Gaillarde, à la Chambre du Commerce et de l'Industrie. Psycho média, N°12, Mars-Avril-Mai 2007 :






Trouble des conduites :
le patient, sa famille, le psy et la société

Programme du congrès

Vendredi 11 mai 2007 - Paris
Amphi Charcot - CHU La Pitié-Salpétrière
47 Bd de l’hôpital - Paris 13e


Après la polémique soulevée par le rapport d’expertise de l’INSERM, il nous a semblé important de proposer un espace de rencontres et de confrontations, qui abordent différentes facettes des « Trouble des conduites ». Les regards croisés -cliniques, thérapeutiques, socio anthropologiques, et même politique- vont nourrir le débat, à l’appui d’expériences française, américaine et suisse, issues d’univers culturels et théoriques différenciés.

Cette journée se déroulera avec le parrainage du Service de psychiatrie de l’Enfant de la Pitié Salpétrière, l’Intersecteur de psychiatrie infanto juvénile d’Argenteuil, le Centre de Poins Psychothérapeutiques de Transition pour Adolescents d’Argenteuil et l’unité Inserm U669.

Comité d’organisation : Docteur Anne Révah-Lévy, Professeur David Cohen.


Le collectif
Pasde0deconduite
vous invite à une

Conférence de presse
Mardi 20 mars 2007 à 15 heures

au CEDIAS - Musée Social
5 rue Las Cases 75007 Paris, M° Solférino


Voir sur http://www.pasde0deconduite.ras.eu.org.


Comité Consultatif National d'Ethique pour les sciences de la vie et de la santé, des avis adoptés :

N° 95 : Problèmes éthiques posés par des démarches de prédiction fondées sur la detection de troubles précoces du comportement chez l'enfant

N° 94 : La santé et la médecine en prison


labrys, estudos feministas / études féministes
janeiro / julho 2005 - janvier /juillet 2005
Mères célibataires et infanticides à Montréal
1914-1930

Andrée Lévesque

Résumé : À partir des rapports des enquêtes du Coroner de la Ville de Montréal, l’étude des infanticides, des nouveaux nés trouvés dans des endroits publics (souvent des fœtus identifiés comme enfants) et des décès de nouveaux-nés lors d’accouchements à domicile, permet de cerner la condition de certaines mères-célibataire, premières suspectes dans ces tragédies. À Montréal, comme ailleurs, la cour était clémente et les mères rarement retracées.

Mots-clefs: mère célibataire, infanticide, Montréal

Le document.


- Les « trouble des conduites » sous un nouvel éclairage -

March 16, 2007

La violence, divergeances de points de vues et d'idéologies

Mon aînée a eu de très nombreux problèmes relationels ainsi que de santé pendant la période où elle était placée en région parisienne, à Taverny. Selon les travailleurs sociaux de l'OSE, tous les problèmes de mon aînée étaient imputables à la relation père-enfant et c'est en ce sens que le juge pour enfant de Nanterre a tranché : rupture de la relation père-enfant, suspension de tous les droits du père.

De tels courants de pensées étaient encore très soutenus au milieu du siècle dernier, en occident : "elle s'est fait violer, elle l'a cherché". En ce même sens, les travailleurs sociaux de l'OSE ne faisaient pas soigner ma fille, elle en était souvent mal en point, et elle et moi avons donc été condamné. La cour d'appel de Versailles a prorogé cette décision du siège.

La dépèche qui suit en ferait pourtant bondir plus d'un s'il s'agissait de valeurs aujourd'hui promues en France.

KUALA LUMPUR (AP), 17 février 2007 - Contre les agressions sexuelles, un influent religieux musulman de Malaisie recommande les bonnes vieilles méthodes : cadenasser les femmes dans des ceintures de chasteté.

(...) Le clergé de cette région conservatrice accuse régulièrement les femmes de provoquer les agressions (...) malgré les protestations des organisations musulmanes féministes locales.


"Il nous faut retrouver cette foi dans l'avenir, cette foi dans les capacités humaines et dans le génie français", a dit Nicolas Sarkozy en se référant à "la France des croisades et des cathédrales, la France des droits de l'homme et de la Révolution". De source BESANCON (Reuters), 13 mars 2007.


> Lulu1006 a écrit:
> colle une plainte au [derrière] de cette [m...e] !

j'y ai bien pensé mais le Proc' de Nanterre ne donne pas suite.


- Le moyen âge en occident -

March 14, 2007

« le plan du gouvernement est - comme à l'habitude - insuffisant »

Le Monde - Lutte contre la maltraitance des personnes âgées et handicapées : "le plan du gouvernement est insuffisant"
Pascal Champvert, président de l'Adehpa, association qui regroupe les directeurs de maisons de retraite, souligne que le plan national contre la maltraitance des handicapés et des personnes âgées présenté le 14 mars passe à côté de l'essentiel : le manque de personnel.
Eclairage Les mesures du plan de lutte contre la maltraitance des handicapés et des personnes âgées


Le message du JT de 20h France 2 est assez clair. Les femmes sont les victimes des violences conjugales et elles ne tueraient leurs conjoint qu'en état de légitime défense :




Dans l'extrait du journal on peut constater que Monsieur Marécaux, l'un des acquités d'Outreau, prète à nouveau serment. Sauf à jeter le doute sur tous les huissiers de France, on peut supposer qu'il n'en serait pas ainsi s'il y avait eu le moindre doute quant à sa moralité :






« Quatre chiffres pour briser le silence, le 3919, c'est le numéro national unique destiné aux femmes batues ». Que l'on ne s'étonne pas si un homme est refoulé par ce numéro, le 119 ne reçoit même pas les signalements de maltraitance d'un enfant lorsqu'un père téléphone.

LE MANS (AFP) - Dix-huit hérissons vivants ont été saisis par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) dans la voiture de deux hommes qui les braconnaient pour les manger, a-t-on appris mercredi auprès de l'ONCFS de la Sarthe.

Les techniciens de l'ONCFS ont été intrigués par le manège d'une voiture qui s'arrêtait puis redémarrait plusieurs fois de suite en bord de route, alors qu'ils effectuaient une mission anti-braconnage du lièvre et du chevreuil dans le sud du département, dans la nuit du 3 au 4 mars.

"Nous avons trouvé 18 hérissons vivants dans le coffre de la voiture. Les deux hommes laissaient leur chien, spécialement dressé à la chasse au hérisson, fouiller le fossé et ne sortaient du véhicule que pour attraper l'animal rabattu", indique Julien Pioger, chef du service départemental. "Les deux hommes verbalisés, issus de la communauté des gens du voyage, ont indiqué qu'ils faisaient jeûner les hérissons 24 heures avant de les manger".

Les hérissons d'Europe, une espèce protégée, ont été relâchés dans la nature. Les deux braconniers risquent jusqu'à six mois d'emprisonnement, 9.000 euros d'amende et la saisie de leur véhicule.


SENLIS (AFP) - Un jeune homme de 18 ans, soupçonné d'avoir tué sa mère et son jeune frère mardi soir dans leur maison à Crépy-en-Valois (Oise), près de Senlis, a été interpellé à une dizaine de kilomètres de là, mercredi en fin de journée, par les gendarmes qui le recherchaient activement.

Le suspect a été interpellé à 17H50 "sans résistance" par des gendarmes qui ratissaient une zone boisée à Roberval, au nord-ouest de Crépy-en-Valois.

"Les gendarmes lui ont demandé de se rendre. Ce qu'il a fait sans difficulté. Il était hagard, fatigué", a précisé à l'AFP le lieutenant Bruno Leneutre, porte-parole de la gendarmerie en Picardie. Il a été placé en garde à vue à Crépy-en-Valois.

Selon le premiers éléments de l'enquête de flagrance ouverte pour meurtres, le suspect - rentré au domicile familial mardi soir - aurait tué sa mère de 41 ans à l'arme blanche à la suite d'une altercation. Il s'en est pris ensuite à son frère, âgé de 14 ans.

Le père de famille, âgé de 41 ans, a découvert le drame en rentrant chez lui peu après. Il s'est bagarré avec son fils qui s'est ensuite enfui à pied. Victime d'une fracture à un bras, le père de famille a été hospitalisé à Senlis.

L'auteur présumé des faits, inconnu des services de police et qui suivait une scolarité normale en terminale, avait fait l'objet d'un internement psychiatrique du 28 février au 5 mars à l'hôpital de Clermont (Oise).

Les deux victimes, qui portaient des plaies sur le corps, sont décédées "très rapidement", a indiqué le substitut du procureur de la République de Senlis, Frédéric Rose, lors d'un point-presse avec le colonel Michel Pidoux, commandant le groupement de gendarmerie de l'Oise.

"Plusieurs ustensiles" auraient été utilisés pour les tuer, a indiqué le magistrat, évoquant "un crime d'une très grande brutalité".

Une cellule psychologique a d'ailleurs été mise en place à l'intention des pompiers et gendarmes, arrivés les premiers sur les lieux du crime.

Une expertise psychiatrique du suspect devrait avoir lieu "vraisemblablement à l'issue de sa garde à vue, au plus tard dans 48 heures", selon M. Rose qui a précisé qu'une information judiciaire serait ouverte prochainement à Senlis.

Les proches du jeune homme habitant la région - dont ses grands-parents et sa petite amie - avaient été placés sous la protection de la gendarmerie le temps de la cavale du jeune homme.

Une cellule psychologique devrait être aussi mise en place jeudi au collège Gérard-de-Nerval à Crépy, où la victime de 14 ans était scolarisée en 4e, a-t-on précisé à la mairie.


- Les hérissons sont saufs -

« En raison de la notoriété de l'actrice »


HANOI (Reuters) - La demande d'adoption déposée au Viêtnam par l'actrice américaine Angelina Jolie devrait être bouclée d'ici la fin du mois et le petit garçon choisi par la star de Hollywood pourrait arriver en avril aux Etats-Unis, a déclaré mercredi le directeur des adoptions au ministère viêtnamien de la Justice.

La semaine dernière, Vu Duc Long indiquait que la procédure pourrait être achevée en trois mois environ, plus rapidement qu'à l'habitude, en raison de la notoriété de l'actrice.

Angelina Jolie a déposé sa demande début mars. Elle avait fait une visite surprise à Ho-Chi-Minh-Ville en novembre avec son compagnon, l'acteur Brad Pitt.

Le couple, qui a déjà un enfant naturel et deux enfants adoptés, un petit garçon cambodgien et une petite fille éthiopienne, avait alors visité un orphelinat et rencontré des enfants.

AFP - il y a 8 heure(s) 49 min.
Nicolas Sarkozy aurait consenti un rabais de 775.000 euros sur des terrains municipaux au promoteur immobilier Lasserre en avril 1997 avant de lui acheter "avec une ristourne" son duplex à Neuilly-sur-Seine, dont il était maire, affirme Le Canard Enchaîné dans son édition à paraître mercredi. La suite »




Le Canard du 14 mars


Le Monde, le 14 mars 2007 - Echanges de bons procédés entre Sarkozy et le promoteur Lasserre, selon "Le Canard"
Nicolas Sarkozy aurait consenti un rabais sur des terrains municipaux au promoteur immobilier auquel il a acheté son duplex à Neuilly, affirme "Le Canard Enchaîné" dans son édition du 14 mars.
Les faits Les silences gênés autour de l'affaire de l'appartement de Nicolas Sarkozy







Par EuroNews, 14 mars - Le candidat conservateur Nicolas Sarkozy propose de créer un ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale

S'adressant aux candidats à l'immigration le ministre de l'Intérieur déclare : "Rejoignez-nous avec votre identité mais vous êtes accueillis dans une identité nationale, donc avec un certain nombre de principes. Nous ne transigerons pas là-dessus. Par exemple l'égalité entre l'homme et la femme, par exemple la séparation entre le spirituel et le temporel. Cela ne me paraît pas très choquant." Sarkozy affirmait hier à Besançon qu'il ne voulait pas que le thème de l'identité nationale reste le monopole de l'extrême droite. Le candidat centriste, François Bayrou, qui assistait au même moment à une cérémonie de naturalisation en Seine-Saint-Denis, lui répond qu'il préfère "réunir et non diviser". "On ne fait pas un mélange d'immigration et d'identité nationale. L'identité nationale n'est pas l'affaire d'un ministère. L'identité nationale est l'affaire de tous les républicains". La socialiste Ségolène Royal s'interroge sur les peurs qui poussent certains à se tourner vers les extrêmes : "Il faut faire un réexamen doctrinal global. C'est vrai, vous avez raison, qu'aujourd'hui la France va mal, que Le système économique est en panne, que les gens ont le sentiment d'être tirés vers le bas, qu'ils ont peur du déclassement."


- C'est la troisième fois que Le Canard Enchaîné accuse M. Sarkozy -

March 12, 2007

Discrimination : « un chien ici a plus de droits »

A lire dans le Parisien du jour. En page 15, un article revient sur l'affaire Sébastien. L'observation de l'abbé Wiel, plus bas, rapportée par la dépèche AFP, me parait assez correcte : « partout, la justice fonctionne de façon assez semblable. »

En août 2006, le Sénégal lançait un appel contre la condamnation d’une mineure pour abandon du domicile conjugal.

En novembre 2006, le parquet était embarassé : Léna (son prénom a été modifié) pouvait n'avoir que 11 ans, mais elle était incarcérée à la maison d'arrêt des femmes de Fleury-Mérogis (Essonne). Elle devait comparaitre 15 jours plus tard devant le juge pour enfant pour vol.




L'article de la page 15


BRIEY (AFP) - Une grand-mère, mise en examen pour avoir caché son petit-fils afin qu'il ne soit pas rendu à son père, s'est expliqué lundi devant un juge de Briey (Meurthe-et-Moselle) en assurant qu'il s'agissait de le "sauver" et en se plaignant que la justice n'écoute pas la parole de l'enfant.

"On dit que la justice écoute les enfants. C'est faux. Elle les entend peut-être, mais ne les écoute pas", a dénoncé à l'AFP Mireille Millet, 58 ans, regrettant que "les juges n'aient pas tenu compte de ce que (son petit-fils) Sébastien avait dit".

La grand-mère était entendue lundi par un juge d'instruction pour avoir caché de septembre à décembre 2003 son petit-fils afin qu'il ne soit pas rendu à son père, chez qui il ne souhaitait pas retourner, selon elle.

Mise en examen pour "non présentation d'enfant", elle avait à l'époque passé cinq jours en prison pour ce délit.

Avec son mari Guy, 68 ans, Mme Millet avait eu la garde de Sébastien, aujourd'hui âgé de 16 ans, depuis la séparation des parents en 1994, jusqu'à ce que son père ne le récupère en octobre 2002 - la mère n'étant pas en mesure de s'en occuper.

L'enfant, malheureux, avait alors tenté de se suicider, puis il avait cessé de s'alimenter normalement - il pesait 28 kilos à l'âge de 13 ans -, demandant à être à nouveau confié à ses grands-parents.

"Les Millet n'ont pas pris cette décision à la légère. Ils l'ont fait par nécessité. L'état de dépression dans lequel se trouvait l'enfant le plaçait en danger physique et psychologique", a affirmé Me Antoine Fittante, avocat des grands-parents, qui espère qu'un non-lieu sera prononcé à l'égard de ses clients.

"Le bon sens aurait suffi pour résoudre cette affaire à son origine. Après, on entre dans le maquis juridique, où le citoyen est placé en état d'infériorité", a commenté l'abbé Dominique Wiel, l'un des accusés d'Outreau, venu soutenir Mireille Millet.

"Ensuite, l'institution judiciaire a du mal à reconnaître ses erreurs. Partout, la justice fonctionne de façon assez semblable", a-t-il observé dans un entretien à l'AFP.


Le Parisien, 13/12/2003
Ecrouée pour avoir enlevé son petit-fils
Enlèvement

STEPHANE DELMAS est un père en détresse. Cet ingénieur installé dans les Hauts-de-Seine n'a plus revu son fils de 13 ans depuis le début de l'été 2003 où Sébastien a rejoint ses grands-parents maternels à Tierceley (Meurthe-et-Moselle). Aujourd'hui, personne ne sait où se trouve le garçon. Personne...


L'Humanité, 15/12/2003
Enlèvement - Sébastien était caché chez un policier


L'Humanité, 26/6/2004
Droit de suite - Sébastien, kidnappé par la justice


Républicain Lorrain, 14/11/2006
JUSTICE - La grand-mère de Sébastien assigne l'État


NANCY (AFP) - 10 mars 2007
Une grand-mère devant la justice pour avoir caché son petit-fils



PARIS (Reuters) - Le juge Fabrice Burgaud a été entendu par le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) dans le cadre des poursuites disciplinaires engagées contre lui pour le fiasco judiciaire de l'affaire de pédophilie d'Outreau, qu'il a instruite de 2000 à 2002.

Le magistrat, a-t-on appris auprès d'un de ses avocats, s'est expliqué à huis clos devant deux membres du CSM.

Il est assisté de ses deux avocats, Mes Patrick Maisonneuve et Jean-Yves Dupeux. L'audition devait durer toute la journée. Il est prévu qu'elle se poursuive mardi et mercredi.

Fabrice Burgaud dit qu'il n'a commis aucune faute. "La manière dont il a mené son instruction est à l'abri de tout reproche fonctionnel et disciplinaire. Il s'expliquera sur tous les points qui sont soulevés", a dit à Reuters Me Dupeux.

Le magistrat, actuellement en poste au service de l'exécution des peines du parquet de Paris, avait été interrogé une première fois en octobre dernier.

A l'issue de cette instruction, il comparaîtra devant la formation de jugement du CSM qui peut lui infliger une sanction pourrait aller du blâme à la révocation. Fabrice Burgaud est poursuivi avec Gérald Lesigne, procureur de Boulogne-sur-Mer.

L'instruction menée dans cette ville par Fabrice Burgaud sur un supposé réseau de pédophilie a été marquée par le décès en prison d'un suspect. Treize des 17 accusés ont été acquittés en 2004 et 2005. Douze de ces treize acquittés ont été incarcérés durant des périodes allant jusqu'à 39 mois.

Les poursuites disciplinaires devant le CSM ont été engagées par le ministre de la Justice, Pascal Clément, en dépit du rapport d'une mission d'enquête administrative qui a estimé le 9 juin 2006 qu'aucune faute professionnelle n'avait été commise.

Dans sa saisine du CSM, le ministre reproche à Fabrice Burgaud les mauvaises conditions d'enfants supposés victimes du dossier, l'absence de confrontation entre eux et les suspects qu'ils accusaient, la mauvaise prise en compte d'éléments à décharge et un respect insuffisant des droits de la défense.


- Page 15, édition des Hauts de Seine -

March 10, 2007

« Que gagne-t-on à humilier un père devant son fils ? »


PARIS (Reuters) - Après son départ de l'Elysée, Jacques Chirac serait en théorie menacé d'une action judiciaire dans plusieurs affaires, une mise en cause impossible tant qu'il bénéficiait de l'immunité pénale consentie au chef de l'Etat.

Le Monde - Affaire Elf : l'amende impayée d'André Tarallo
Tandis qu'est jugé le dernier volet de l'affaire Elf, on découvre qu'André Tarallo, l'une des personnalités condamnées, n'a toujours pas réglé les 2 millions d'euros de sa peine.

(...) Oui, vraiment, une affaire exceptionnelle : 305 millions d'euros de détournements de fonds publics, le "casse du siècle", avait-on dit ; des personnages hors du commun (...) ; un enjeu politique majeur - cinquante ans d'histoire de France à travers son pétrole, ses relations avec l'Afrique et le financement occulte de sa vie politique ; une audience d'une rare qualité ; et enfin, des sanctions exemplaires.

Mais une fois éteintes les lumières, quelque chose grippe dans l'autocongratulation généralisée.


(...) Lorsque l'exécution ne suit pas l'affichage, comme en témoigne le cas d'André Tarallo, c'est toute la question du sens de la peine prononcée qui se trouve posée. Et celle de ces grands procès financiers qui, dès lors, ressemblent à de trop clinquantes et finalement trompeuses vitrines.

Le Monde - Les pratiques du FBI mises en causes par le département de la justice américain
Selon le rapport du département de la justice américain, le FBI a outrepassé à de très nombreuses reprises les règles établies par le Patriot Act et a recueilli des informations sur des citoyens américains de manière illégale.

Le Monde - Un rapport de la Cour des comptes épingle les politiques publiques en faveur des SDF
Les politiques publiques en faveur des SDF sont mal coordonnées, inadaptées à la diversité des situations et mises en échec par la crise du logement.

Le Monde - A Caen, Nicolas Sarkozy fait l'éloge de la France et de ses valeurs
Le candidat UMP a prononcé, vendredi soir, un plaidoyer pour la France, la nation et la république




L'hymne national à la fin du meeting de
campagne de vendredi soir



Le Pr Antoine Flahault, directeur de l'EHESP, plaide pour son établissement, officiellement créé mais toujours embryonnaire:
«Cette école de santé publique est une véritable urgence»
Par Eric FAVEREAU
Libé, samedi 10 mars 2007

(...) Elle existe très officiellement depuis le 1er janvier 2007, suite à la loi de santé publique. Mais tout ou presque est à construire. Car en France on décide de la création d'une pareille école par la loi et le décret, alors qu'aux Etats-Unis une telle école n'apparaît qu'après une longue accréditation.

(...) il faut être capable de délivrer un master dans au moins cinq disciplines (les biostatistiques, l'épidémiologie, la santé et l'environnement, la santé et les sciences sociales, et l'administration de la santé) et avoir trois filières doctorales. Nous, en France, pour atteindre ce niveau, il nous faudra au minimum trois ans. Il n'empêche, nous sommes nés, nous existons.


«Que gagne-t-on à humilier un père devant son fils?»
A Garges-lès-Gonesse, polémique après l'arrestation des parents de délinquants. Motif: ils se sont «soustraits à leurs obligations légales». Pendant plusieurs heures, ils ont été mis en garde à vue, avec déshabillage intégral à la clef.
Libé, samedi 10 mars 2007

(...) Informé après trois heures, le parquet de Pontoise a ordonné la libération immédiate des quatre hommes. Depuis, le dossier fait pas mal de vagues. Après avoir analysé la situation de ces familles d'un peu plus près, le magistrat en charge du parquet mineur a adressé au procureur de la République Xavier Salvat un rapport très critique tant sur l'initiative en elle-même que sur la manière dont la procédure a été exécutée.

Abandons. Les policiers ont agi sous couvert de l'article 227-17 du code pénal qui sanctionne le fait, pour les parents, «de se soustraire, sans motif légitime, à [leurs] obligations légales, au point de compromettre la santé, la sécurité, la moralité ou l'éducation de [leur] enfant mineur». Cet article quasiment inusité jusqu'à sa retouche en septembre 2002 (le législateur a ôté «gravement» ) connaît un regain d'intérêt : 144 condamnations en 2005, dont 14 à des peines de prison ferme. Classé dans un chapitre visant à sanctionner les maltraitances et les abandons, cet article est désormais utilisé pour punir les parents de délinquants.

(...) Est-ce à dire que leurs parents sont démissionnaires et complices de leurs agissements ? «Pas du tout. Ils n'ont d'ailleurs pas les mêmes problèmes avec leurs autres enfants, alors qu'il s'agit de fratries nombreuses», explique Me Evelyne Hunau, qui les a assistés en garde à vue. «L'un des pères m'a dit : "Je ne peux quand même pas l'attacher !"» raconte l'avocate. Sachant que ces jeunes sont d'ailleurs suivis par des juges et des éducateurs, elle demande : «Ont-ils failli, eux aussi, à leur obligation de surveillance ?»

«A froid». Xavier Salvat, le procureur de Pontoise, souligne que, pour caractériser cette infraction «peu usuelle», il est «nécessaire d'examiner la situation à froid». Dans le cas présent, c'est l'inverse qui a été fait, reconnaît-il. Or les conséquences peuvent être désastreuses. «Que gagne-t-on à humilier un père devant son fils ? Sur qui va-t-on s'appuyer ensuite ?» interroge Hélène Franco, juge des enfants. Jouer à la légère avec ce 217-17, c'est donner au fils le pouvoir de faire du père un délinquant.


- Faire pleurer l'enfant à l'audience -

December 11, 2006

Journée des mères et des tantes maternelles


Le bien-être des femmes va de pair avec celui des enfants, souligne l'ONU
Le Monde avec AFP, 11.12.06

L'amélioration du sort des enfants dans le monde et l'élimination des discriminations envers les femmes "sont inextricablement liés", souligne l'Unicef (Fonds des Nations unies pour l'enfance) dans son rapport annuel, publié lundi 11 décembre. Ce document est cette année entièrement consacré à la place des femmes au sein de la famille, dans la vie économique ou en politique, et à son incidence sur les enfants.

(...) [Le rapport] établit un lien étroit entre le degré de responsabilité des femmes sur les dépenses familiales, leur propre santé, leurs sorties et le bien-être des enfants.

(...) Le rapport fait plusieurs recommandations pour lutter contre les discriminations sexistes.

(...) Enfin, l'Unicef souligne que lutter contre l'inégalité homme-femme, le troisième des "objectifs du Millénaire" fixés par l'ONU, permettra d'atteindre d'autres buts : faire disparaître l'extrême pauvreté, développer l'éducation, combattre les grandes épidémies et défendre l'environnement.






Le rapport 2007 de l'UNICEF


D'un article de l'UNICEF en relation avec le précédent `' rapport '', « Behind Closed Doors » - « derrière les portes fermées » :

« La violence se rencontre dans les écoles, les établissements spécialisés (tels que les orphelinats et autres établissements de soins), dans la rue, sur le lieu de travail et dans les établissements pénitentiaires. Les enfants sont confrontés à la violence chez eux, au sein de leur famille et de la part d'autres enfants. Une faible proportion des actes de violence commis contre les enfants entraînent leur mort, mais le plus souvent, la violence ne laisse même pas de traces visibles. C'est pourtant l'un des plus graves problèmes auxquels les enfants soient confrontés aujourd'hui. »

Un réquisitoire contre les « bagnes d'enfants »

2) La censure de Vichy

Jean Victor : « Il ne faut plus que l'on traite les enfants comme des bêtes et que les pénitenciers soient des fabriques de révoltes. On les bride, on les écrase sous prétexte de les redresser et puis [ensuite] on les rejette à la rue comme des épaves. Ce système-là a fait faillite. C'est une honte pour notre pays de l'avoir toléré si longtemps... Il ne doit plus y avoir de bagnes pour les enfants » [...]

Le fonctionnaire : « Il ne faut rien exagérer ! Moi qui vous parle, j'ai appartenu autrefois à l'administration pénitentiaire. Je connais bien la question... je vous assure qu'il court beaucoup de légendes sur les pénitenciers de jeunes délinquants »


Quelques éléments pour l'histoire du "Conseil technique de l'enfance déficiente et en danger moral" de 1943
Un article de Christian Rossignol
RHEI.org, numéro 1, 1998, extraits :

Dans le courant des années 30, plusieurs projets de coordination des oeuvres concernées par la protection de l'enfance seront élaborés. Mais, dans le contexte particulier de la Illème République, où les gouvernements sont paralysés par l'équilibre des intérêts antagonistes, aucune réforme d'ensemble n'est envisageable, et cette situation n'est pas propre aux institutions de l'enfance. Dans ce contexte, aucune réforme, même minime ou relevant d'un simple bon sens technique, ne peut aboutir.

Après la défaite de juin 1940 et la remise du pouvoir entre les mains du Maréchal Pétain, des réformateurs de tous horizons, qui avaient rongé leur frein sous la IIIème République, caressent l'espoir de pouvoir enfin mener à bien leurs projets. Bon nombre d'entre eux, d'ailleurs, commettent l'erreur de croire qu'il est possible d'entreprendre une réforme durable et profonde des institutions dans un pays occupé. Cet espoir et cette illusion sont d'autant plus forts que le Maréchal Pétain n'est pas l'homme de l'extrême droite, mais le représentant d'un consensus national. Ses premiers gouvernements ne comportent aucun représentant de l'extrême droite pro-nazie, et ceux-ci n'y accéderont qu'après le 15 avril 1942 et le retour de Laval au pouvoir imposé par l'occupant.

Pour comprendre ce qui a pu se passer, il faut, je crois, garder à l'esprit qu'il n'y a pas eu "un" gouvernement de Vichy ; il y en a eu au moins six, et ceux-ci étaient loin d'être politiquement homogènes. Ils étaient traversés par des courants politiques et philosophiques souvent très différents et dont le seul ciment semble avoir été leur anti-bolchevisme. Ces courants, à tour de rôle, se sont trouvés en position dominante.

Les historiens ont coutume de distinguer trois périodes principales.

(...) Pour le Maréchal, « le redressement intellectuel et moral de la jeunesse » ( P. Pétain, déclaration du 25 juin 1940 ) occupe une place centrale dans la doctrine de la « Révolution nationale » et constitue pour lui l'assise sur laquelle elle devrait s'établir.

(...) Ces hommes - d'autres, à partir d'avril 1942, avec le retour de Laval au pouvoir - utilisent toujours la Révolution nationale comme référence, mais, s'ils gardent l'expression, ils en changent le contenu ; il ne s'agit plus dès lors d'offrir à la jeunesse « des vieilleries poussiéreuses sentant la naphtaline et l'encens ». Il ne s'agit plus, écrit Je suis partout, d'une Révolution nationale française, mais d'une « Révolution nationale et sociale européenne ». (...) Le projet politique du gouvernement est fondé sur l'hypothèse d'une victoire de l'Allemagne et défini comme un projet d'intégration européenne ; c'est le projet Laval d'« une Europe unifiée sous l'égide de l'Allemagne, où la France pourrait jouer le rôle d'un brillant second ». (...) À la fin de l'année 1941, faute de documents d'archives, et probablement aussi d'un travail suffisant, je perds la trace de ce que j'ai appelé le "Plan Plaquevent" jusqu'à l'ouverture, en 1943, des travaux du "Conseil technique de l'enfance déficiente ou en danger moral", dont la mission sera d'élaborer un nouveau projet appelé à le remplacer.

(...) « Lorsque le Conseil technique a été créé, par arrêté du 25 juillet 1943, nous avons pensé qu'il avait pour but d'établir le statut de l'enfance déficiente et en danger moral et de fournir, dans toutes les circonstances où l'enfant a besoin d'être assisté, les techniques et les méthodes qui permettent d'assurer son dépistage, son observation et son reclassement dans la vie sociale. » G. Heuyer, "Le Conseil technique, son fonctionnement, ses travaux", in La santé de l'homme, n° 27, janvier 1945

(...) Si nous ne disposons que de peu de documents originaux, il reste que les questions de choix terminologiques occupent une place importante, tant dans les travaux du conseil que dans les discours autojustificatifs postérieurs à la Libération. Si nous les interprétons en fonction du contexte politique et des circonstances que nous commençons à bien connaître, ils sont susceptibles de nous éclairer sur bien des points.

(...) En guise de conclusion

Le moment n'est pas venu, je crois, de tirer des conclusions ; je n'ai fait qu'effleurer le problème et bien d'autres questions mériteraient d'être posées.

Il reste que vouloir comprendre ce que l'on récuse n'a rien de réjouissant ; mais il faut reconnaître que le rejet dans l'inexprimé a quelque chose de paralysant.

Les travailleurs sociaux connaissent les conséquences que peuvent avoir sur la vie d'un être humain les zones d'ombre persistantes autour des circonstances de sa naissance ou les effets d'une paternité falsifiée. En serait-il de même en ce qui concerne un secteur professionnel ?

L’OSE : Oeuvre de Secours aux Enfants

3) Enfants ayant fait l’objet de mesures d’arrestations par la préfecture de police et dirigés sur l’UG.I.F., au lieu d’être dirigés sur Drancy. Enfants libérés de Drancy sur notre intervention comme enfants isolés, c’est-à-dire n’ayant aucune famille au camp, ou que nous parvenions avec l’aide de la police judiciaire à faire reconnaître comme tels.

Ces enfants devaient rester dans nos maisons sous le contrôle théorique de la police judiciaire et des autorités allemandes, contrôle qui pratiquement ne fut jamais exercé et qui permit ainsi à l’U.G.I.F. d’en disperser un très grand nombre.

2.4.1. Le camouflage des enfants en zone nord par le Comité-O.S.E. - A partir de 1941, les patronages de l’O.S.E. deviennent progressivement des vitrines légales pour l’activité clandestine. En effet, le Comité-O.S.E. profite de la présence des mères de familles pour les convaincre de leur confier les enfants et les préserver ainsi d’une menace potentielle.


- Les droits de l'homme, de l'enfant, c'est une ère révolue -