August 4, 2007

« Qui rackette ? voyoux ? nationalistes ? »


Ni père ni mère : Histoire des enfants de l'Assistance publique (1874-1939)

Ivan Jablonka, chez Seuil, février 2006

Présentation de l'éditeur - Les orphelins de saint Vincent de Paul, les pupilles de l'Assistance publique et les enfants de la DDASS incarnent le dénuement des petites victimes face à la dureté des hommes. Les figures du Petit Poucet et de Cosette, délaissés tout jeunes par leurs parents, peuplent notre imaginaire. Aujourd'hui, l'abandon d'enfants n'existe quasiment plus en France; pourtant, au début du XIXe siècle, ce sont 30000 nouveau-nés qui étaient recueillis chaque année par les hospices. Dans les villages où ils étaient placés, le quotidien des "bâtards" était bien souvent marqué par le froid, la faim, la maladie et la honte. Renouant avec l'optimisme de la Révolution française, la Troisième République a eu la volonté de mettre un terme à cette situation; mais l'égalité des chances est restée un mirage. Cette ambition manquée engage l'historien à ressusciter un univers de filles-mères, de meneurs, de nourrices, de gratte-papier, qui tous vivaient de la circulation des enfants sans famille, cette industrie à la fois humanitaire et cruelle. En faisant entendre les voix qui vibrent dans les archives, Ni père ni mère tente de comprendre l'expérience du vivre-sans-parents, où se mêlent sentiment d'humiliation, solitude et liberté.

Biographie de l'auteur - Ivan Jablonka, né en 1973, ancien élève de l'ENS, est maître de conférences à l'université du Maine.

Extrait du 19/20 de France 3 du 4 août au soir : « aujourd'hui, difficile, en Corse, de savoir qui est racketté (...) et qui rackette ? voyoux ? nationalistes ? mais une certitude : la situation est grave (...) le problème avec les affaires de racket en Corse, c'est qu'elles sont très très rarement élucidées » :






AMSTERDAM (Reuters) - L'ancien émissaire des Nations unies au Soudan, Jan Pronk, est sceptique quant à l'efficacité que pourra avoir la force de l'Onu au Darfour, le gouvernement soudanais ayant fait obstacle à l'application de précédentes résolutions de l'Onu, rapportent les médias néerlandais.

Le Conseil de sécurité de l'Onu a autorisé mardi le déploiement de 26.000 soldats et policiers au Darfour et a approuvé le recours à la force pour protéger les civils dans cette région de l'ouest du Soudan où l'on estime à 200.000 le nombre de personnes qui ont péri dans des violences ces quatre dernières années.

"Il faudra beaucoup de temps avant que cette mission soit totalement opérationnelle", a déclaré Pronk dans un entretien au quotidien néerlandais Trouw.

Pronk, qui a dirigé la mission de l'Onu au Soudan pendant près de deux ans avant d'en être expulsé en octobre pour avoir critiqué son gouvernement, a déclaré que ce dernier avait par le passé dressé des obstacles face aux missions de l'Onu.

"(Le gouvernement) n'a appliqué aucune des résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu. Ils sont passés outre", a déclaré Pronk, selon le journal.

Le Soudan a promis mercredi de coopérer avec la nouvelle force, baptisée Mission des Nations unies et de l'Union africaine au Darfour (Unamid), et qui incorporera 7.000 soldats de l'UA déjà sur place. Khartoum a participé aux discussions sur la rédaction de la résolution de l'Onu.

L'Unamid aura du mal à trouver des soldats, les pays africains n'étant pas en mesure de fournir des contingents suffisants, prédit Pronk, cité par le quotidien néerlandais NRC Handelsblad.

Il se dit préoccupé par le fait que l'Unamid ne soit pas autorisée à confisquer et détruire les armes illégales, et estime que la résolution a été "énormément" édulcorée.

"Tout a été enlevé. Pour que les réfugiés puissent rentrer chez eux, il faut d'abord chasser les activistes. C'est le travail des soldats. Cela n'est pas abordé", a déclaré Pronk au journal Trouw.



- Des affaires très très rarement élucidées -

François Hollande « plein d'indulgence » pour le ministre des Affaires étrangères


L'élection d'un séropositif à Tokyo ravive le scandale du sang contaminé
LE MONDE | 04.08.07 | Extrait

Contrairement à la candidate des minorités sexuelles, Kanako Otsuji, lesbienne déclarée, qui n'a pas été élue aux élections sénatoriales du 29 juillet, un autre candidat représentant d'une minorité l'a été. Hémophile contaminé à l'âge de 10 ans par le virus du sida à la suite d'une transfusion sanguine, Ryuhei Kawada (31 ans), élu à Tokyo comme indépendant, n'est pas que le porte-parole des personnes atteintes de cette maladie : il est aussi une victime emblématique des coupables négligences du ministère de la santé, du travail et du bien-être.

Pour le nouvel élu, ce ministère de tutelle des services d'assurances sociales est responsable du fiasco de la gestion des retraites (gigantesque cafouillage électronique qui se traduit par 50 millions de dossiers égarés ou incomplets), qui a été une des causes de la cuisante défaite de la coalition gouvernementale aux élections sénatoriales. "A l'origine de l'affaire des retraites, il y a une cause analogue à celle du sang contaminé : l'arrogance irresponsable de ce ministère", dit-il. Un argument auquel les électeurs ont été sensibles.


PARIS (AP) - Nicolas Sarkozy, actuellement en vacances aux Etats-Unis, "devrait rencontrer la presse de façon informelle dans la matinée" de dimanche, a-t-on appris samedi dans l'entourage du président français.

L'Elysée avait confirmé vendredi que Nicolas Sarkozy et son épouse Cécilia avaient choisi de passer leurs vacances aux Etats-Unis, où ils séjournent "à l'invitation d'amis dans une maison située au bord d'un lac à deux heures de route de Boston".

PARIS (AFP) - Le premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande, dénonce le fait que "l'omniprésidence" que pratique, selon lui, le président Nicolas Sarkozy "échappe au principe de responsabilité", dans une interview à paraître samedi dans Le Parisien/Aujourd'hui en France.

Réaffirmant que le chef de l'Etat "pratique le coup d'éclat permanent", M. Hollande déclare que "celui qui veut recueillir tous les lauriers doit en en assumer les épines".

"Le risque, c'est que que cette omniprésidence échappe au principe de responsabilité", ajoute-t-il, en soulignant que "dans notre constitution, c'est le Premier ministre qui doit répondre de ses actes devant le Parlement".

"Le problème avec Nicolas Sarkozy, c'est qu'il n'y a plus de chef de gouvernement, ni ministres, ni diplomates. Seulement lui, rien que lui", conclut-il.

M. Hollande se déclare par ailleurs "plein d'indulgence" pour le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, dans l'affaire des infirmières bulgares et du contrat d'armement avec la Libye.

"Je dis qu'il n'a joué aucun rôle dans cette histoire, qu'il n'a été informé de rien. Qu'il n'a rien dissimulé puisqu'il ignorait tout. Cette affaire, si je puis dire, lui est donc étrangère", ironise François Hollande.


Le numéro un du PS réitère en outre sa demande de constitution d'une commission d'enquête parlementaire "non pas seulement sur les conditions de libération des infirmières, mais sur les relations entre la France et le régime de Kadhafi".

Vendredi, le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer, le Premier ministre François Fillon et M. Sarkozy se sont successivement déclarés favorables à la création d'une telle commission d'enquête, l'Elysée précisant que ses travaux porteraient "sur les développements récents des relations entre la France et la Libye, y compris en matière d'armement".


- « Seulement lui, rien que lui », conclut-il -

Il semblait bénéficier d'une bonne réputation


"C'est la première fois que je vois un policier avec 2 kilos de cocaïne scotchés sur lui, explique le vice-procureur. Cela arrive, mais en général, c'est sur ordre de leur hiérarchie pour piéger des trafiquants." - Le Monde


Actualité | France
La délicate surveillance des « prédateurs » dissimulés sous de fausses identités sur la Toile
Le Figaro, extrait

Les préconisations sont d'avantage adressées aux adolescents : « Ne donne aucune information sur toi ou sur ta famille (nom, téléphone, adresse). Et si tu envisages de rencontrer quelqu'un que tu as connu en ligne, vas-y avec un ami, ou plutôt avec tes parents. » Alarmisme ou mise en garde inconciliable avec les volontés d'indépendances de l'adolescence ? Un magistrat rétorque que dans l'affaire survenue cette semaine « le risque de dérapage encore plus grand était réel et que, comme absolument personne ne savait où se trouvait la jeune femme, nous avons eu de la chance de la sauver ».

Quand un CRS sert de "mule" pour transporter 2 kilos de cocaïne
LE MONDE | 04.08.07

Quand les portiques de sécurité de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) se sont mis à sonner, Bertrand B. a brandi sa carte professionnelle de CRS. En signe de faveur, les agents de sécurité lui ont proposé d'être fouillé par ses collègues de la police des frontières. Ils ont découvert des enveloppes scotchées le long de l'abdomen, contenant 2 kilos de cocaïne. Après avoir été placé en garde à vue samedi 28 juillet, il a été mis en examen et écroué, mercredi 1er août à Pointe-à-Pitre, pour infraction à la législation sur les stupéfiants.

Agé de 44 ans, Bertrand B. travaillait depuis plus d'une dizaine d'années à la compagnie de CRS 1, basée à Velizy-Villacoublay (Yvelines), une compagnie qui est chargée de la protection des personnalités (motards ou surveillance de bâtiments). Ces dernières années, Bertrand B. y occupait un emploi administratif. La police a démenti, vendredi 3 août les informations selon lesquelles il aurait été affecté à la protection rapprochée de Nicolas Sarkozy lorsque celui-ci était ministre de l'intérieur.

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- Il sera probablement révoqué de la police -

August 3, 2007

Projet de lettre ouverte


Un projet de lettre ouverte à l'attention de Monsieur Thierry Reveneau, juge pour enfant à Nanterre. Je vais encore y réfléchir quelques jours, j'ai le temps, nous sommes en pleine période de vacances judiciaires.

Monsieur le juge pour enfant,

Vous trouverez ci-joint un tract avec, au verso, une correspondance récente de la place Vendôme. Selon ces services, vous seriez seul habilité et votre décision, qui serait limitée dans le temps, pourrait être modifiée ou rapportée au vu d'éléments nouveaux.

Je dispose de nombreux élements qui ont été tous systématiquement balayés par le juge pour enfant de Nanterre. Je dispose également d'éléments qui ne sont pas connus du juge pour enfant de Nanterre.

Question : seriez vous disposé à me rececevoir afin que je vous expose une partie de ces éléments ?

Il est évident que s'il se présentait l'opportunité de vous rencontrer à nouveau, je rappellerais que, selon mon opinion, le juge pour enfant de Nanterre a fait montre de partialité, à plusieurs occasions.

Dans l'attente de vous lire, je vous prie de croire en l'expression de la considération qui vous est due.

EVRY (AFP) - (...) M. Sarkozy a insisté sur ce "mot autorité". (...) Il a toutefois appelé les "détenteurs de l'autorité" que sont policiers et gendarmes à l'"exercer avec discernement et sens de la responsabilité". "Les fautes graves, les compromissions, les abus d'autorité ne sauraient faire l'objet d'aucune mansuétude", a-t-il prévenu.


Judicial corruption includes : (...) influence of any trial or court settlement, and the enforcement - or not - of court decisions and sentences

De source Transparency International.


- Suspens -

Aujourd'hui, il y a quand même toujours une homophobie rampante ?


Otpor: the youths who booted Milosevic
the Courrier/UNESCO, march 2001

It took a generation of 20 year-olds without a manifesto or leader to shake Serbia out of its lethargy. Armed only with slogans and spray paint, they dealt a fatal blow to the dictatorship


Elise Vincent : « Et d'une condamnation de l'homosexualité on est passé à la condamnation de l'homophobie. »

Frédéric Martel : « La question homosexuelle est sans doute l'un des sujets sur lequel la société française a le plus, et le plus rapidement avancé. »




Paris, « marche des fiertés », le 30 juin 2007


Frédéric Martel, enseignant en sociologie à sciences po Paris
Frédéric Martel : "La société a beaucoup avancé sur l'homosexualité"
LE MONDE | 03.08.07

On a l'habitude de dire que c'est avec la loi du 4 août 1982 que l'homosexualité a été dépénalisée en France. Est-ce juste ?

La "dépénalisation" est plus une formule qu'elle n'a été une réalité à l'époque. L'homosexualité n'était en effet plus "pénalisée" en France, en tant que telle, depuis le code Napoléon. Il existait encore des discriminations juridiques imposant aux fonctionnaires d'être de "bonnes mœurs" ou aux locataires des "bons pères de famille", ainsi que de nombreux fichages et contrôles de police. Mais le vrai problème c'était une inégalité dans l'âge de la majorité sexuelle. Les hétérosexuels l'étaient à 15 ans, les homosexuels à 18 ans. Ainsi, un jeune couple d'homosexuels de 17 ans pouvait être inculpé de "coups et blessures réciproques". Reste que même si Robert Badinter a dit que, pour lui, cela avait été plus dur que l'abolition de la peine de mort, la dépénalisation n'a pas déchaîné les passions à la différence du débat sur le pacs ! Avec la loi du 4 août 1982, c'est juste la majorité sexuelle qui été ramenée à 15 ans pour tous.

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- « On » est passé à la condamnation de l'homophobie -

A Metz, la bataille d'un homme pour porter le nom de son père


Un mail... Sujet: A Metz, la bataille d'un homme pour porter le nom de son père

Comme en décallage avec l'annonce récente de Sarkozy (au sujet de la reconnaissance juridique du beau parent). Des collectifs, des individus et des associations ont bataillé rude pour que les enfants de la DDASS puissent avoir plus facilement accès à leurs origines ou pour que des parents, le plus souvent des mères, aient accès aux dossiers administratifs, parfois sujets à contentieux. CADCO, X-en-colère, mères de l'ombre et j'en oublie.

Puis à la suite, une toute autre affaire, dans le secteur du Val d'Oise, rapportée par Oise Hebdo du 1er août 2007: "un papa avec trois enfants à charge, c'est toujours mal vu". Cette région semble avoir pour usage d'étouffer les affaires. En effet, ma fille aînée était elle aussi placée dans ce département et lorsqu'elle a rencontré des difficultés assez graves, le juge pour enfant de Nanterre a bouclé le dossier, suspendant tous les droits et interdisant toutes communications.

Cdt

A Metz, la bataille d'un homme pour porter le nom de son père
La Croix, le 1/8/2007

À 39 ans, Fabien Corvisier demande à changer de nom de famille, pour prendre celui de son père biologique, un homme marginal mort assassiné il y a trente ans.

Il a passé plus de vingt ans à rechercher ses origines.
Aujourd’hui, c’est en recourant à la justice qu’il espère rendre sa dignité à son père biologique, un homme sans domicile fixe, et enfin tourner la page. Fabien Corvisier veut changer de nom.

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- Plus de vingt ans à rechercher ses origines -

Et puis, il y a ce procès, ces « erreurs qui s'enchaînent »


De source ethique.inserm.fr,
1838 : La première loi sur les aliénés

• « Les malheureux aliénés, tantôt sont jetés dans des cachots pour prévenir les dangers que leur divagation pourrait occasionner, tantôt sont abandonnés sur la voie publique, spectacle digne de pitié, qui offense à la fois l’humanité, l’ordre social et les bonnes moeurs », déclaration du ministre de l’Intérieur, janv. 1837

• Le vote est acquis après de très nombreux mois de discussions et plusieurs versions du projet de loi sont écrites avant la version définitive.

• La loi est votée à une immense majorité et elle est promulguée le 30 juin 1838, c’est-à-dire au cours du règne du roi Louis-Philippe (1830-1848)

• Les principes généraux de la loi :
Principe d’assistance : Tout département doit se doter d’un établissement expressément réservé aux aliénés
Principe de protection : protection du malade contre lui-même et protection de la société contre les actes du malade en proie à des délires ou tout type de trouble sur la voie publique (dangerosité)

• Deux procédures d’internements ont été conçus:
le placement volontaire : demande écrite par l’intéressé/e accompagnée d’un certificat médical. L’établissement d’accueil doit informer le préfet de l’internement
le placement d’office : procédure réservée pour les personnes menaçant l’ordre public et pour lesquelles le préfet demande l’internement. Un rapport semestriel doit demander la prolongation ou la fin du P.O.

Quelle est la nature de la folie?
• Le XIXe développe des structures de soin du malade mental mais l’explication de la maladie demeure une interrogation sans réponse précise
• Difficultés techniques car manque de données
• On explique traditionnellement la folie à partir de deux catégories : causes physiques et causes morales
• Pluralité des opinions et influence des options philosophiques et politiques
• A partir des années 1850, consensus progressif autour de la nature héréditaire de la folie


De source ethique.inserm.fr,
1838 Loi sur les asiles d’aliénés

Pourquoi cette loi était-elle fondamentale ? Elle place durablement le fou du côté de la médecine, reconnaît au psychiatre une fonction d’expert et illustre également un souci de réguler la menace potentielle qu’incarne l’aliéné.

Reportage
Condamné à mort pour avoir vu un crime
LE MONDE | 03.08.07 |Extrait

... Depuis mai, ce jeune détenu de 30 ans sait que les autorités texanes ont fixé le jour de son exécution pour le 30 août, un jeudi, vers 18 heures. Une date, une heure comme programmées presque dix ans, jour pour jour, après avoir été condamné à la peine capitale par un tribunal de San Antonio non pas pour avoir tué quelqu'un mais pour n'avoir, d'après les jurés, ni prévu ni anticipé un crime et avoir pris la fuite au volant d'une voiture avec l'assassin.

(...) Et puis, il y a ce procès, ces "erreurs qui s'enchaînent", cette première avocate commise d'office "qui visiblement débutait", ce magistrat aussi qui a refusé de le juger séparément du meurtrier, ce témoignage confus encore de Julius Steen, le troisième larron, qui reviendra deux fois sur sa déposition, des années plus tard, pour affirmer qu'il n'avait joué aucun rôle direct ou indirect dans la mort du jeune Lahood.

Kenneth Foster a été jugé dans le cadre de la loi dite des parties (law of parties), qui permet de condamner des acteurs secondaires d'un crime. Une loi adoptée par une demi-douzaine d'Etats à la fin des années 1970, mais que seul le Texas applique jusqu'à la peine capitale. Au total, les spécialistes estiment qu'elle a été déterminante dans l'exécution d'une vingtaine de détenus.


- Une loi adoptée à la fin des années 1970 -

André Vallini : « Concessions, contreparties, négociations : il faut y voir clair »


PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy et François Fillon se déclarent favorables à la création d'une commission d'enquête parlementaire sur les relations entre la France et la Libye, "y compris en matière d'armement."




« USA » ? Le Figaro/AP


Aujourd'hui.ma, 19/5/2006 - Après 25 années d'embargo drastique, Washington rétablit ses relations diplomatiques et commerciales avec Tripoli. La Libye, guidée par Kadhafi depuis 1969, passe ainsi du stade d'Etat-voyou terroriste à celui de sage élève des Etats-Unis. La réconciliation entre les deux Etats est désormais totale. Les échanges commerciaux vont pouvoir reprendre légalement entre les Etats du Nord -impatients de pouvoir s'approvisionner en pétrole libyen- et Tripoli qui accueillera prochainement une ambassade au drapeau étoilé. Une nouvelle page s’ouvre entre la Libye et les Etats-Unis. Le blocus est officiellement levé. Le Guide voit son pays disparaître de la liste rouge américaine mentionnant les Etats terroristes. La secrétaire d'Etat américaine, Condoleeza Rice, a annoncé lundi 15 mai la levée des sanctions réservées à la Libye depuis 1979. "Je suis heureuse d'annoncer que les Etats-Unis reprennent des relations diplomatiques complètes avec la Libye. La Libye sera également retirée de la liste annuelle des Etats qui ne coopèrent pas complètement avec les efforts antiterroristes des Etats-Unis". Tripoli redevient donc fréquentable aux yeux de la Maison-Blanche "reconnaissante de l'engagement de la Libye dans sa renonciation au terrorisme". Washington entend bien marquer le coup en plaçant la Libye désormais comme exemple à suivre. La Corée du Nord, l'Iran ou encore la Syrie et le Soudan savent vers qui se tourner et s'inspirer pour s'attirer l'œil bienveillant des Etats-Unis. Cette confiance retrouvée est le fruit d'un travail de longue haleine. Les années 80 plaçaient la Libye et son Guide comme chef de file d'un mouvement terroriste anti-américain. (...) Libéralisation économique et ouverture aux investissements étrangers en constituent les ingrédients majeurs, se substituant à l'ex-politique socialiste. Après vingt ans d'isolement, la Libye a besoin d'investissements, de transferts de technologies pour moderniser ses infrastructures. Or, la Libye vit d'une économie de rente basée sur les hydrocarbures. Cela tombe bien, les Américains en sont friands. Antichambre de la diplomatie, l'économie semble quelque peu guider cette réconciliation.

28/7/2007, Israelvalley.com, édito - Aux yeux d’Israël le Colonel Kadhafi est un homme dangereux. Selon des sources publiques en Israël, les services du Mossad sont derrière lui en permanence et analysent tous ses propos et actions. Les Américains ont un avis similaire sur Kadhafi. La CIA ne le lâche pas une minute.

PARIS (AP) - Face aux critiques de l'opposition sur le manque de transparence de l'Elysée, le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer s'est dit vendredi "très favorable" à la création d'une commission d'enquête parlementaire sur les négociations autour de la libération des personnels soignants bulgares.

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- Bernard Accoyer s'est dit vendredi « très favorable » -

Oise Hebdo : une fillette de 12 ans victime d'attouchements

« "Comme cela se passe souvent dans ces affaires là, il y a eu une enquête sociale. Un papa avec trois enfants à charge, c'est toujours assez mal vu. Et comme souvent, l'enquête s'est révélée défavorable, et a entrainé un placement", souligne le délégué. Ce dernier affirme d'ailleurs que l'association a de gros soucis avec la juge des enfants de Compiègne, "qui place systématiquement les enfants dans ce genre de cas" remarque, amer, Didier Quiertant. »

« Courageusement, le papa est revenu nous voir début 2006 et détailla les actes de maltraitance dont ses filles étaient victimes au sein de ce foyer. La seule réponse apportée aux appels au secours de ce père digne et responsable et de ses enfants fut le restriction autoritaire de son lien avec ses filles", déplore Didier Quiertant... »




Un article de Oise Hebdo du 1er août 2007


PARIS (AFP) - L'association SOS Papa a dénoncé vendredi le projet de création d'un "statut du beau-parent" dans les familles recomposées, estimant que ce nouveau droit se ferait au détriment des pères qui n'ont pas la garde de leur enfant et ont déjà du mal à garder des liens avec lui.

"Il semble bien curieux d'envisager un statut de beau-parent dans les familles recomposées alors que le simple statut de parent, lui, est très loin d'être garanti en cas de séparation et divorce", souligne, dans un communiqué, l'association de défense des droits des pères divorcés.

"Dans 90% des séparations, le père ne peut plus voir son enfant qu'un week-end sur deux", rappelle l'association, et "dans 30% des cas de droit de visite et d'hébergement, le parent +non-gardien+ (le père donc) perd tout contact avec son enfant au bout de trois ans en moyenne".

"Ce projet de +statut du beau parent+ semble donc bien dangereux" écrit SOS Papa, pour qui "il serait indispensable de commencer par garantir et pérenniser le statut de parent et de garantir à l'enfant son droit à aimer ses deux parents".

"Ce +statut de beau parent+ va sérieusement entrer en conflit avec le rôle de +vrai+ parent-non gardien", estime l'association. Nicolas Sarkozy a demandé au ministre de la Solidarité, Xavier Bertrand, de créer un "statut" du beau-parent dans les familles recomposées.

"L'objectif", explique Nicolas Sarkozy dans sa lettre de mission à Xavier Bertrand "est de permettre aux adultes vivant avec des enfants dont ils ne sont pas les parents biologiques de pouvoir procéder pour eux aux démarches habituelles de la vie quotidienne, et de protéger juridiquement" les liens affectifs entre ces enfants et ces adultes.


Grâce au congé parental, le nombre de "papas poules" croît en Allemagne
LE MONDE | 03.08.07


Le «statut du beau-parent» loin de faire l’unanimité
20minutes.fr, extrait

«Conflits d’autorité». Experts et associations sont divisés sur la question. L'Unaf (Union nationale des associations familiales) y est opposée, craignant que cela ne «génère de nombreux conflits d'autorité et contentieux dont l'enfant subira les conséquences». La sociologue Sylvie Cadolle estime pour sa part que la création de ce statut risque de «décourager» le parent extérieur. «Ce n'est pas simple d'être le beau-parent», convient-elle, «il faut lui donner une place, mais en respectant les prérogatives des parents». Comme de nombreux spécialistes, la sociologue préfère «le cas par cas à une mesure générale».


- A la maison d'enfants Saint-Joseph -

August 2, 2007

Un an ferme pour un ex-notaire


PARIS (AFP) - Cinq cent soixante-dix jouets "Dora l'exploratrice" vendus en France et suspectés de contenir des peintures toxiques à base de plomb sont concernés par la procédure de rappel initiée par le géant américain du jouet Fisher-Price, a annoncé jeudi sa maison mère Mattel.

NANCY (AP) - Un ancien notaire de Nancy (Meurthe-et-Moselle) a été condamné à quatre ans de prison, dont trois avec sursis, pour avoir détourné 1,5 million d'euros entre 1991 et 2002 à des fins personnelles, a-t-on appris jeudi de sources judiciaires.

Le tribunal correctionnel a, en outre, prononcé mercredi l'interdiction d'exercer sa profession. Le sexagénaire, qui avait reconnu sa faute lors de l'audience du 6 juillet, a expliqué s'être laissé emporté par un "cycle infernal" qui l'avait conduit à détourner de l'argent des comptes séquestres liés à la vente de commerce. Toutes les victimes ont, depuis, été indemnisées par la caisse de garantie des notaires. Le conseil régional des notaires, qui s'était porté partie civile, a obtenu un euro symbolique de dommages et intérêts.


- Coupable d'avoir détourné 1,5 million d'euros -

Un contrat d'armement de 168 millions d'euros


SAO PAULO (AFP) - L'enquête sur l'accident de l'Airbus A320 à Sao Paulo le 17 juillet va tenter d'établir si les problèmes de freinage de l'avion ont été provoqués par une erreur de pilotage ou une défaillance technique, après la révélation du contenu des boîtes noires.

Paris et Tripoli auraient signé un contrat d'armement de 168 millions d'euros
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 02.08.07

Alors que Bernard Kouchner a démenti une nouvelle fois l'existence de contreparties dans la libération des infirmières bulgares, un responsable libyen a affirmé qu'un contrat d'armement de 168 millions a été signé, jeudi, avec la France.

(...) Le démenti apporté par Nicolas Sarkozy, mercredi, à l'existence d'éventuelles contreparties françaises n'avait pas apaisé les interrogations du Parti socialiste et du Parti communiste. La gauche a continué, jeudi, de demander des explications sur cette affaire et dénonçait un "troc" avec un "Etat voyou".


PARIS (AFP) - La gauche a de nouveau réclamé jeudi la "transparence" sur d'éventuelles contreparties à la libération des infirmières bulgares en Libye, après les déclarations d'un fils du colonel Kadhafi sur un contrat d'armement avec la France, démenti par les autorités françaises.

(...) Mercredi, le président de la République avait assuré qu'il n'y avait eu "aucune" contrepartie aux libérations, tandis que M. Martinon déclarait qu'"il n'y a pas eu de contrat d'armement signé à l'occasion de la visite de Nicolas Sarkozy en Libye".

André Vallini, porte-parole du groupe SRC (socialiste, radical et citoyen) à l'Assemblée nationale, a trouvé Nicolas Sarkozy "un peu laconique, lui qui aime tellement parler", souhaitant que le chef de l'Etat "s'explique devant les Français".

"Tout ça commence à ressembler à une affaire d'Etat. J'espère que ce ne va pas apparaître comme un mensonge d'Etat", a-t-il ajouté.

(...) A droite, le député UMP Claude Goasguen a accusé le fils Kadhafi "de faire un amalgame pour des raisons de politique intérieure libyenne".

"Je crois surtout que les déclarations de M. Kadhafi fils sont à destination de sa propre opinion publique", a également estimé le président UMP de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, Axel Poniatowski.


PARIS (AFP), 1/8/07 - Un fils de Mouammar Kadhafi a affirmé mercredi qu'un contrat d'armement avec la France et une décision de justice en Grande-Bretagne sur un ancien agent libyen avaient joué un rôle important dans la libération des infirmières et du médecin bulgares détenus en Libye.

Le président Nicolas Sarkozy a immédiatement réaffirmé la position française depuis le début de cette affaire, assurant qu'il n'y avait eu "aucune" contrepartie à ces libérations.

Paris et Tripoli ont conclu le 25 juillet un mémorandum sur un projet de fourniture d'un réacteur nucléaire civil permettant la dessalinisation de l'eau de mer, ainsi qu'un accord dans le domaine militaire, lors d'une visite à Tripoli de M. Sarkozy au lendemain de la libération des infirmières.

Selon des propos du fils du numéro un libyen, Seif el-Islam Kadhafi, publiés par Le Monde, le "coeur du sujet" entre Paris et Tripoli n'est pas ce projet nucléaire, critiqué notamment en Allemagne, mais "l'affaire militaire".

Le premier secrétaire du PS François Hollande a jugé "troublants" ces propos, assurant que "le gouvernement et le président de la République ont manqué à l'effort de transparence qui était attendu".

Selon le fils du numéro un libyen, acteur-clef des négociations sur les infirmières, ce deuxième accord -dont le contenu exact n'a pas été révélé- porterait sur des exercices militaires conjoints, l'achat "à la France des missiles antichar Milan, à hauteur de 100 millions d’euros" et "un projet de manufacture d’armes".

Selon lui, des "représentants" des groupes français Thalès et Sagem "sont en Libye en ce moment même" pour ces contrats.

M. Sarkozy, interrogé sur ces affirmations en marge d'un déplacement mercredi, a réaffirmé qu'il n'y avait eu "aucune" contrepartie à l'élargissement des personnels médicaux bulgares et répondu "non" à la question de savoir si le contrat militaire avait joué un rôle. Il n'a fait aucun autre commentaire.

Une porte-parole du fabricant du missile Milan, MBDA (filiale de BAE Systems, EADS et Finmeccanica), interrogée par l'AFP, n'a pas souhaité commenter.

Thales n'a pas non plus souhaité faire de commentaire, tandis qu'aucun responsable de Sagem n'était disponible pour les commenter.

En 2004, un embargo européen sur les ventes d'armes à la Libye a été levé, mais selon le fils du colonel Kadhafi, "un embargo non dit persistait contre mon pays".

Dans son entretien au Monde, il exprime l'espoir d'un prochain retour en Libye d'un ancien agent libyen Abdel Basset Ali al-Megrahi, emprisonné en Grande-Bretagne pour l'attentat de Lockerbie (Ecosse) qui avait fait 270 morts en 1988.

Ce dernier a été autorisé, fin juin, à faire appel de sa condamnation pour la seconde fois.

"Nous allons bientôt avoir un accord d’extradition avec le Royaume-Uni", dit le fils du dirigeant libyen. "Nos gens", ajoute-t-il en parlant d’officiels libyens, "étaient à Londres il y a un mois environ" pour en discuter.

Les autorités britanniques n'ont pas réagi dans l'immédiat.

Seif el-Islam Kadhafi, qui selon Le Monde assure n’avoir pas cru en la culpabilité des infirmières bulgares, affirme à nouveau "qu’aucun argent libyen" n’a été versé aux familles d’enfants libyens malades du sida, qui ont reçu au total 460 millions de dollars.

"Ce que je peux dire, c’est que les Français ont arrangé le coup. Les Français ont trouvé l’argent pour les familles. Mais je ne sais pas où ils l’ont trouvé", dit-il, refusant de confirmer une intervention du Qatar.

Dès la libération des Bulgares, la France et l'UE avaient remercié le Qatar pour son intervention "humanitaire", tout en refusant de préciser le rôle de l'émirat.


- La gauche dénoncait un « troc » avec un « Etat voyou » -

La presse s’acharne sur Britney


GAUHATI, Inde - De fortes pluies de mousson et des inondations provoquées par les précipitations ont coûté la vie à au moins 166 personnes et fait quelque 19 millions de déplacés dans des régions du nord de l'Inde et du Bangladesh, ont annoncé jeudi des représentants des autorités.

La presse s’acharne sur Britney
20minutes.fr, le 2/8/07

La presse américaine n’en finit plus de douter des capacités de Britney Spears à assurer son rôle de mère. «Sauvez-les», titre le magazine «Life & Style Weekly» en parlant des rejetons de la chanteuse. L’argument est d’ordre bucco-dentaire: son premier enfant, Sean, 22 mois, aurait des caries. Un autre journal surenchérit: normal, explique «US Magazine», puisque Britney lui enfourne en permanence un biberon de jus de fruit dans la bouche, afin d’éviter qu’il pleure.

Une autre source croit savoir qu’en avril, la chanteuse aurait demandé à un dentiste s’il était possible de blanchir les dents de ses bébés.

Pour enfoncer le clou, la presse raconte le séjour de la chanteuse avec ses enfants dans un hôtel de Las Vegas. La star aurait mangé des chips au fromage à même la moquette de la chambre, laissant les miettes à ses progénitures et son chien.

Décidément, une partie de la presse semble avoir choisi son parti: celui de son ex-mari, Kevin Federline, qui demande la garde des enfants.

A l'initiative de l'Union des démocrates-chrétiens, des parlementaires se soumettent à un test anti-drogue
LE MONDE | 02.08.07 | Extrait

Une "opération-vérité" dont elle se serait bien passée. Car, depuis samedi 28 juillet, tous les projecteurs sont braqués sur le petit parti centriste en raison d'un scandale qui remet en question ses valeurs. Un député UDC, marié et père de famille, a en effet été surpris alors qu'il s'adonnait à un festin avec drogue et prostituées dans une suite de luxe d'un hôtel de la Via Veneto à Rome, la rue de la Dolce Vita.

La soirée s'est terminée aux urgences d'un hôpital où l'une des prostituées avait été admise pour une surdose de cocaïne. Le secret sur le nom de l'homme politique impliqué n'a duré que l'espace d'un matin. Une fois son identité révélée, le parlementaire a démissionné de son parti "pour ne pas lui créer d'embarras".




«Souvenir» fabriqué en excrément de panda,
Chine, le 26 juillet 2007. 20minutes.fr


Actualité | International
Poutine réhabilite le passé communiste

Le Figaro, le 2 aout 2007, extrait

Au nom du "patriotisme", les autorités poussent à la resoviétisation de l'histoire du pays, au risque de perpétuer les méthodes criminelles du régime communiste. Enquête.

UN VENT révisionniste souffle sur la Russie poutinienne et son rapport à l'histoire communiste. Preuve que, comme disait Orwell, « rien n'est plus imprévisible que le passé ». Lors d'une rencontre avec des spécialistes de sciences humaines en juin, Vladimir Poutine a jugé que l'histoire de l'URSS avait eu « moins de pages noires que celle des États-Unis » et que les répressions staliniennes avaient été « moins terribles » que la guerre au Vietnam ou le nazisme. « Nous n'avons pas utilisé d'armes nucléaires contre la population civile », a-t-il dit en allusion au bombardement d'Hiroshima par les Américains, ajoutant que la Russie n'avait « pas arrosé d'agents chimiques des milliers de kilomètres carrés » comme ce fut le cas au Vietnam. « Nos pages noires n'étaient pas si terribles... », a insisté le président qui, au nom d'un étrange relativisme historique, prône une approche « patriotique » de l'histoire.

Le message est clair. Plus question de condamner le totalitarisme communiste et ses millions de morts, comme le souhaitait son prédécesseur Boris Eltsine qui avait rêvé d'un procès de Nuremberg du communisme, avant d'y renoncer fin 1992 sous la pression de la nomenklatura ex-soviétique.
Loin de vouloir exorciser les démons totalitaires, la Russie de Poutine semble au contraire tentée de puiser dans le passé communiste une forme de légitimité et de continuité, au risque d'en perpétuer les méthodes criminelles.

On voit aujourd'hui ressurgir des méthodes oubliées. Exemple : le subit internement, il y a quatre jours, de la journaliste russe Larissa Arap, punie d'avoir osé dénoncer les mauvais traitements infligés à des enfants dans un hôpital psychiatrique. La Russie n'a d'ailleurs jamais fait son mea culpa quant à l'utilisation répressive de ce type d'établissements par l'URSS. De même, films et livres « patriotiques » sous-estimant les crimes de Staline pour souligner son rôle de vainqueur du nazisme font fureur.


Larissa Arap, membre de l'opposition russe, serait internée en hôpital psychiatrique
LEMONDE.FR avec AFP et reuters | 31.07.07 | Extrait

... Un porte-parole du gouverneur de la région a jugé impossible que qui que ce soit soit hospitalisé dans la région pour des raisons politiques. "J'exclus complètement l'idée que ce puisse être un cas de répression politique. Il n'y a aucune persécution d'opposants. Chacun a la possibilité d'exprimer son point de vue", affirme-t-il.


- Une partie de la presse semble avoir choisi son parti -

Pourquoi un Défenseur des Enfants et un contrôleur des lieux privatifs de liberté sans pouvoirs ?


EVRY (AFP) - Nicolas Sarkozy a tenu mercredi, lors d'une visite à Evry, un discours appelant à la mobilisation de "tous les moyens de l'Etat" pour la sécurité des Français rappelant ceux qu'il tenait lorsqu'il était ministre de l'Intérieur.

(...) M. Sarkozy a insisté sur ce "mot autorité".

"Il ne me fait pas peur, l'autorité, ce n'est pas l'autoritarisme, ce n'est pas l'obéissance aveugle, c'est l'obéissance consentie, l'autorité ce n'est pas la crainte, c'est le respect, ce n'est pas la force, c'est la légitimité", a martelé le président.

Il a toutefois appelé les "détenteurs de l'autorité" que sont policiers et gendarmes à l'"exercer avec discernement et sens de la responsabilité". "Les fautes graves, les compromissions, les abus d'autorité ne sauraient faire l'objet d'aucune mansuétude", a-t-il prévenu.

EVRY, Essonne (Reuters) - Nicolas Sarkozy a réaffirmé sa volonté de faire du rétablissement de l'autorité républicaine "sa priorité" et redit qu'il n'y aurait "pas de pause" dans la lutte contre l'insécurité.

Il a aussi, à l'occasion d'un déplacement en banlieue parisienne, souligné avoir fait adopter le projet de loi renforçant la lutte contre la récidive.

"J'avais pris l'engagement auprès des Français de donner à la justice les moyens de lutter contre ce fléau du quotidien qu'est la récidive, j'ai tenu cet engagement", a-t-il déclaré.

"Le message que nous adressons aux délinquants est clair : l'emprisonnement est désormais la règle pour les multirécidivistes et, plus important encore, ils ne peuvent ignorer la peine minimale qui leur sera infligée", a ajouté le chef de l'Etat lors d'une visite du commissariat de police d'Evry, dans l'Essonne.

Nicolas Sarkozy était accompagné de Michèle Alliot-Marie, à laquelle il a récemment fixé pour objectif d'obtenir une baisse de la délinquance "de 5% en deux ans, pour la délinquance générale, de 10% pour la délinquance de voie publique".

Il a demandé à la ministre de l'Intérieur de "préparer une nouvelle loi d'orientation et de programmation pour la sécurité intérieure" afin, notamment, de "développer la place des nouvelles technologies".

Nicolas Sarkozy a souligné que la France pouvait disposer à tout moment de 150.000 policiers et 100.000 gendarmes, auxquels il associe les 250.000 sapeurs-pompiers civils et militaires.

Il a expliqué s'être rendu au commissariat d'Evry "par fidélité" avec les femmes et les hommes de la sécurité intérieure qu'il avait dirigés lorsqu'il était ministre de l'Intérieur.

POLICIERS BLESSES

Le chef de l'Etat a d'abord visité un bureau d'accueil aux victimes
avant de se faire expliquer par le directeur départemental de la sécurité publique, Jean-André Graviassy, la situation dans l'Essonne.

Le responsable policier a souligné que de 2002 à 2006 la délinquance générale avait baissé de 4,5% dans le département et que le seul point noir restait la hausse de 8,7% des atteintes à l'intégrité physique.

Evoquant les violences urbaines, Jean-André Graviassy a souligné que des coups de feu avaient été tirés à plusieurs reprises ces six derniers mois contre des fonctionnaires, "avec des blessures deux fois sur trois."

Pour tenter de mettre fin à ces agressions, ses services traitent désormais les lieux des incidents comme des "scènes de crimes" et multiplient les recherches de témoignages, de façon à interpeller "les auteurs essentiels dans la semaine."

"Nous avons réussi à résoudre pratiquement toutes les affaires", a-t-il dit.

Venu accueillir Nicolas Sarkozy, Julien Dray, député socialiste de l'Essonne, a déploré que le gouvernement s'en tienne dans la lutte contre la délinquance, en particulier des jeunes, au "tout-carcéral" au lieu de jouer la prévention.

"Mon sentiment, c'est que tant qu'on sera dans l'inflation législative et dans le tout-carcéral, on n'apportera pas les solutions adéquates", a-t-il dit aux journalistes.

"Le problème aujourd'hui, c'est qu'on a pas concentré les moyens sur ce qu'on appelle la prévention précoce, ce qu'on fait d'autres pays comme le Canada par exemple et qui ont donc de meilleurs résultats", a-t-il estimé.

En marge de la visite
, Jean-Pascal Stadler, secrétaire régional de l'Unsa-police, a rappelé que son organisation avait fait circuler un cahier de doléances évoquant le problème de la baisse des effectifs.

Selon lui, entre 400 et 600 postes n'ont pas été pourvus dans les quatre départements de la Grande Couronne parisienne, sur un effectif total de 12.000 hommes, en raison notamment de la faiblesse des mesures incitant les jeunes policiers à rester dans la banlieue parisienne.

Bain de flics à Evry pour Sarkozy • Le chef de l’Etat s’est autofélicité pour sa lutte contre l’insécurité.
Libé, extrait

Le commissariat, c’est tout ce que Nicolas Sarkozy, flanqué de la ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie, aura vu au cours de sa visite d’une heure et demie hier à Evry, banlieue réputée difficile de l’Essonne.

Dans son discours en présence des policiers d’Evry mais aussi du député socialiste de l’Essonne Julien Dray et du procureur de la République Jean-François Pascal, le chef de l’Etat a une fois de plus insisté sur la «fermeté» dans la lutte contre la délinquance et sur la «culture du résultat». «La pensée unique nous disait qu’on ne pouvait rien faire contre la délinquance, que c’était la société qui était comme ça. J’ai prouvé, nous avons prouvé qu’une autre politique était possible», a-t-il rappelé aux policiers réunis devant lui, avant de les inciter à «poursuivre dans cette voie».

Sans relâche. Dans cet objectif de lutte sans relâche contre la délinquance, il s’est ensuite engagé à donner l’exemple, en déclarant vouloir «être le Président d’une France dans laquelle tous les moyens de l’Etat seront mobilisés pour améliorer la sécurité des Français».


- La priorité serait-elle au renforcement des micro-pouvoirs locaux ? -

August 1, 2007

Un nouveau danger pourrait menacer les enfants


Au 20h de France 2 du 9 avril 2007 les informations étaient spectaculaires, « cela ressembl[ait] à de la science fiction », à de l'anticipation, nous apprennions que des enfants allaient être attribués par tirage au sort : 28 000 familles attendaient un enfant or il n'y en avait pas assez dans les circuits de l'adoption. Nous apprennions aussi que des psychiatres auraient bientôt une solution pour effacer un souvenir bien précis de la mémoire d'un être humain, cela pourrait être utile à oublier que nous avons eu des enfants.

Si nous nous penchons un instant sur la politique de certains prétoires, nous pouvons constater que les enfants des familles recomposées ainsi que les beaux parents sont pour le moment « épargnés » par les procédures judiciaires. Mais sous peu, ces conjoints et leurs enfants pourraient également être livrés à l'arbitraire socio-judiciaire. En effet, si jusqu'à présent les affaires dites « de familles » ne concernaient pas les beaux parents et les enfants de la famille recomposée, ceux-ci devraient bientôt avoir une existence juridique.

Si nous persistons dans le dévoiement des textes, c'est tout à fait possible - et même encouragé dans certains secteurs ? - en l'absence de contrôles et de voies de justice, beaucoup plus d'enfants pourraient alimenter les circuits de l'adoption ou être tout simplement livrés à ces services dits « de la protection de l'enfance ». Cela apporterait une réponse à la demande annoncée à la suite : « "développer la politique en faveur de l'adoption", et (..) faire de la protection de l'enfance "une question majeure" ».

PARIS (AFP) - Le président Nicolas Sarkozy a chargé Xavier Bertrand de créer "un statut" pour donner aux beaux-parents des familles recomposées une existence juridique, dans sa lettre de mission au ministre du Travail et de la Solidarité rendue publique mercredi.

"En lien avec la ministre de la Justice, garde des Sceaux, vous créerez un statut du beau-parent", écrit le président dans cette lettre.

"L'objectif est de permettre aux adultes qui vivent avec des enfants dont ils ne sont pas les parents biologiques de pouvoir procéder pour eux aux démarches habituelles de la vie quotidienne", explique-t-il, "et de protéger juridiquement" les liens affectifs entre ces enfants et ces adultes.

Le chef de l'Etat lui demande également de "développer la politique en faveur de l'adoption", et de faire de la protection de l'enfance "une question majeure".

Pour assurer l'égalité professionnelle entre hommes et femmes, souvent pénalisées par les problèmes de garde des enfants, il lui fixe comme objectif "la mise en place d'un droit de garde opposable effectif à la fin de la présente législature".

Pour relever "le défi majeur" de la dépendance des personnes âgées, le chef de l'Etat lui demande de proposer "les modalités d'organisation et de financement" d'une future cinquième branche de la protection sociale.

Sur les retraites, il le charge de définir "en concertation avec les partenaires sociaux les voies et moyens d'assurer à long terme le financement des retraites".

"Vous ferez converger les règles des régimes spéciaux vers celles des autres régimes", poursuit le chef de l'Etat, "et vous examinerez les conditions dans lesquelles les petites retraites et les pensions de réversion devront être revalorisées pour mettre un terme à l'érosion du pouvoir d'achat subie par certains retraités".

Au sujet de l'insertion professionnelle des personnes handicapées, M. Sarkozy demande à ce que "l'administration atteigne elle-même le quota de 6% avant la fin du quinquennat".

Actuellement, le taux de handicapés dans la Fonction publique est de 3,5%, soit près de deux fois moins que le quota obligatoire de 6%.

Pour les personnes handicapées, "le droit d'accès aux transports publics, aux services publics, aux établissements culturels ou sportifs" doit devenir "opposable dans les meilleurs délais", ajoute la lettre.


- Une politique de rafle d'enfants -

A propos de contrôles et de faits du prince


Un contrôleur des prisons aux pouvoirs limités vient à point complèter une CNIL à bout de souffle, un CNDS à court de budget, un Défenseur des Enfants sans autorité, une HALDE quelque peu partiale et des Médiateurs qui ne savent que faire des griefs qu'on peut leurs communiquer.

Des informations de ce 1er août 2007 on peut encore constater et retenir que 900km de marche et la faveur de deux millions de signatures ne suffisent pas à faire infléchir une décision du prince.

Le Sénat critique le contrôle des prisons • Sa légitimité, ses pouvoirs et les fonds alloués à sa mise en place ne convainquent pas la Chambre.
Libé, mercredi 1 août 2007

Sur le principe, ils sont tous d’accord. Sénateurs de droite comme de gauche appelaient hier de leurs vœux la création d’un «contrôleur général des lieux privatifs de liberté», comme le prévoit le projet de loi porté par la ministre de la Justice. Pour créer cette autorité, Rachida Dati s’est inspirée du modèle de l’inspecteur en chef des prisons britanniques.

Champ. Le contrôleur général est nommé pour une durée de six ans, non renouvelable. Ses fonctions sont «incompatibles avec tout autre emploi public, toute activité professionnelle et tout mandat électif». Il aura pour mission de «contrôler les conditions de prise en charge des personnes privées de liberté, afin de s’assurer du respect de leurs droits fondamentaux».

Le projet de loi prévoit d’étendre son champ d’investigation aux locaux de garde à vue, dépôts de palais de justice, centres de rétention administrative et jusqu’aux hôpitaux psychiatriques. Ces lieux sont au nombre de 5788, selon le ministère de la Justice.

L’instauration d’un contrôleur concrétise un projet ancien: le Sénat avait prévu sa création en 2001, mais il n’y avait pas eu de suite.

L’unanimité des sénateurs a vite achoppé hier sur les détails du texte. D’abord, tous ne sont pas convaincus par l’indépendance du futur contrôleur. Avec une nomination par simple décret ministériel, on ne peut pas dire que sa légitimité démocratique soit pleine et entière. «C’est en outre en discordance totale avec les propos de Nicolas Sarkozy quand en campagne, il a assuré qu’il n’y aurait plus de fait du prince», renchérit le sénateur UMP Jean-René Lecerf. Le Sénat a demandé que la nomination soit validée par «l’avis de la commission compétente de chaque assemblée».

Ensuite, et c’est là que les critiques sont les plus vives, les pouvoirs dévolus à cette nouvelle autorité sont jugés très insuffisants. «On a l’impression que les onze articles qui font suite au premier créant le contrôleur ne sont là que pour lui rogner les ailes», estimait ainsi le sénateur PS Charles Gautier.

Accès. De fait, lors des visites des prisons, le texte fait du préavis la règle et des arrivées à l’improviste l’exception. Le contrôleur ne pourra pas non plus avoir accès à tous les documents, sur les détenus, les plans de la prison et autres. Il pourra parfois même se voir refuser l’accès d’un établissement, par exemple en cas de «troubles sérieux».

Enfin, l’état catastrophique des prisons, vétustes et accablées par une surpopulation de 12000 détenus, est en décalage complet avec les moyens prévus: 2,5 millions d’euros de budget et une équipe de 18 contrôleurs délégués.

Patrick Marest, porte-parole à l’OIP, s’indigne: «Le dispositif en l’état était déjà incapable de chasser l’arbitraire du milieu carcéral. Mais là, avec les moyens alloués, il confine au ridicule.» Les débats devaient se poursuivre dans la nuit.

EVRY, Essonne (Reuters) - Nicolas Sarkozy a réaffirmé sa volonté de faire du rétablissement de l'autorité républicaine "sa priorité" et redit qu'il n'y aurait "pas de pause" dans la lutte contre l'insécurité.

Contrôleur des prisons : « une mesure tape à l’œil plus qu’efficace »
marianne en ligne, 01/08/2007

Le projet de loi instituant un contrôleur général des lieux de privation et de liberté, adopté en première lecture par le Sénat, est loin de faire consensus. Des moyens ridicules, des pouvoirs insuffisants et un mode de nomination contesté : les critiques fusent à droite, à gauche et chez les professionnels.

(...) Dernier point qui fait frémir les défendeurs des droits des prisonniers : les pouvoirs du contrôleur. « Le contrôleur n’a même pas le pouvoir de donner des injonctions, regrette le SDM, si c’est encore pour pondre un énième rapport, sans pouvoir jamais avoir un réel impact, cela ne sert à rien ».

Si les avancées obtenues devant le Sénat ne contentent pas l’IOP, il craint toutefois qu’elles ne disparaissent lorsque le projet de loi passera devant les députés. Rendez-vous début septembre.


900 km à pied pour obtenir la libération de son fils
20Minutes.fr, extrait

Le père d'un caporal de l'armée colombienne, otage de la guérilla des FARC depuis plus de neuf ans, est arrivé mercredi à Bogota, au terme d'une marche de 900 km à travers le pays. Gustavo Moncayo entendait ainsi faire pression sur les rebelles et le gouvernement pour la libération de son fils.

Plus de 2 millions de signatures

Pablo est otage des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC, marxistes) depuis 1997.
Son père a entamé sa marche le 18 juin en compagnie de sa fille depuis son village de Sandona, dans le département de Narino (sud), afin d'obtenir un échange humanitaire.

Au cours de son périple, cet enseignant a obtenu plus de deux millions de signatures de soutien. Sa marche a été régulièrement relatée par les journaux et les télévisions du pays et son arrivée sur la place Bolivar, dans le centre de la capitale colombienne, était attendue par plusieurs milliers de personnes.


- Les débats devaient se poursuivre -