January 27, 2008

La SocGen estime que ses contrôles peuvent être améliorés


PARIS (AFP) - Les policiers ont perquisitionné vendredi l'appartement de Jérôme Kerviel, le trader mis en cause dans la "fraude" dont aurait été victime la Société Générale, et se sont fait remettre des "pièces utiles" par la banque, tandis que le Pdg a réfuté samedi toute dissimulation.

PARIS (Reuters) - Une perquisition a eu lieu vendredi soir au siège de la Société générale dans le cadre de l'enquête sur la fraude massive imputée à l'un de ses traders, a-t-on appris samedi auprès de la banque.

PARIS (AP) - La garde à vue du courtier auquel la Société générale impute une "fraude" à l'origine de près de cinq milliards d'euros de perte a été prolongée dimanche après-midi de 24 heures, a confirmé dans l'après-midi le chef de la section financière du parquet de Paris, qui a ajouté que l'enquête est "extrêmement fructueuse".

PARIS (AP) - La Société générale a affirmé dimanche que le courtier auquel elle impute 4,9 milliards d'euros de pertes avait pris des positions frauduleuses dont le montant nominal "s'élève à environ 50 milliards d'euros".


Henri Guaino, conseiller du président Nicolas Sarkozy, a affirmé aujourd'hui qu'il fallait réfléchir à "la manière de corriger les règles" d'un système bancaire "devenu fou", lors du grand jury RTL/Le Figaro/LCI.

Interrogé sur l'affaire de la Société générale, qui affirme être victime d'une "fraude" record de 4,9 milliards d'euros de la part de l'un de ses traders, M. Guaino a estimé que dans le système bancaire "tel qu'il est, nulle part dans le monde, un patron de banque ne sait exactement ce qui se passe dans sa banque pour des raisons qui tiennent à la nature du capitalisme financier".

Source: AFP, le Figaro
Banque: "corriger les règles" (Guaino)

PARIS (Reuters) - La Société générale estime que la fraude dont elle a été victime montre que ses systèmes de contrôle doivent être améliorés.

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- Le trader aurait développé une expertise particulière -

January 26, 2008

Substances bannies, contrôles renforcés

BRUXELLES (AFP) - Quelques mois après le rappel par le géant américain Mattel de millions de jouets dangereux, la Commission européenne a proposé vendredi de rendre les jouets plus sûrs en interdisant les produits cancérigènes dans leur fabrication et en renforçant les contrôles.

"Nous ne transigerons pas sur la santé et sur la sécurité de nos enfants", a déclaré le commissaire à l'Industrie Günther Verheugen, assurant que ce texte n'était "pas une réaction précipitée aux retraits des jouets du marché".

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- Bruxelles veut des jouets plus sûrs -

Royal a dénoncé une « connivence » entre les puissants et « ceux qui jonglent avec les milliards »


PARIS (AFP) - Jérôme Kerviel, le trader mis en cause dans la "fraude" dont aurait été victime la Société Générale, a été placé samedi en garde à vue dans les locaux de la Brigade financière à Paris pour y être entendu par les policiers chargés de l'enquête. (...) Les plus hautes autorités de l'Etat, de Nicolas Sarkozy à François Fillon en passant par le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, se sont employées vendredi à rassurer aussi bien les marchés que l'opinion publique. Le Premier ministre a demandé "sous 8 jours" à Christine Lagarde (Economie) un rapport sur cette affaire.

Justice contre corruption, la lutte continue
LE MONDE | 26.01.08

PARIS (AFP) - Ségolène Royal (PS) a dénoncé samedi à Paris une "connivence" entre les puissants et "ceux qui jonglent avec les milliards", à propos de ce qu'elle a qualifié d'"invraisemblable scandale de la Société Générale".

L'ex-candidate à la présidentielle s'exprimait à la Bellevilloise, salle de spectacles du XXème arrondissement, devant quelque 300 militants de son association Désirs d'avenir, qui revendique 2.200 militants à Paris et 15.000 en France et est présidée par l'avocat Jean-Pierre Mignard.

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- Pendant qu'à la base les petits ont du mal à vivre, à survivre -

La santé, une chance pour la croissance


Médicaments : l'information sous influence ?
www.tessolidaire.com, le 21/1/08

Les médecins s'estiment globalement bien informés sur les médicaments qu'ils prescrivent. Malgré tout, ils sont de plus en plus nombreux à faire état d'un besoin crucial d'une information indépendante des enjeux commerciaux et visant à la clarté et à la simplicité.

Un rapport de l'Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) va dans ce sens et met en évidence l'influence des laboratoires dans ce domaine, en particulier par le biais des visiteurs médicaux.


L'information de certains médecins pourrait ainsi être sous influence des laboratoires pharmaceutiques et la pertinence de certaines prescriptions remise en question. Cette situation est dénoncée, depuis plusieurs années, par de nombreux médecins qui, déjà, se forment de façon indépendante, en déclinant notamment les petits cadeaux et les invitations aux séminaires de "travail au soleil" proposés par les plus grands laboratoires pharmaceutiques.

Le rapport de l'IGAS propose que la Haute Autorité de Santé devienne l'émetteur unique de l'information sur le médicament. On peut également appeler de nos voeux la création d'un "Observatoire de la prescription" pour une plus grande transparence en la matière.


Que Choisir, 15/01/08
Prescriptions de médicaments
Des prescriptions irrationnelles, un constat confirmé par la Cour des Comptes


La santé, une chance pour la croissance

www.tessolidaire.com, 25/1/08

Dans son rapport pour la libération de la croissance française, la commission Attali estime que "le secteur de la santé ne constitue pas une charge mais un moteur de croissance". C'est la première fois que la France reconnaît ainsi, par la voix d'experts de haut niveau, le bien-fondé d'une approche défendue depuis des années par l'OMS. La commission regrette notamment que la prévention soit actuellement considérée comme une "priorité secondaire". Elle propose donc de doubler progressivement (à budget public constant) son financement. Le Président de la République a déjà prévenu qu'il assumerait quelques désaccords avec ces conclusions. Attendons donc un peu avant de se réjouir.

Comprendre son enfant homosexuel
www.tessolidaire.com, 25/1/08

Une équipe de l'association Contact, regroupant des parents d'homosexuels, a réalisé une brochure destinée aux parents, familles et amis de gais et de lesbiennes : "Notre enfant est homosexuel". A travers l'évocation de leurs différentes expériences, ils se proposent d'aider les parents à comprendre l'homosexualité de leur enfant, fille ou garçon, loin de tout jugement ou de réponse toute faite.

Les troubles accrus des enfants du divorce
Le Figaro, le 14/10/07

DANS notre société où le divorce a été banalisé, les effets psychologiques de la séparation des pa­rents sur les enfants ont été très peu étudiés. D'une part, toutes les situations de séparation sont uniques et il est donc difficile de mener des études avec des populations homogènes. Surtout, il est encore tabou de mettre en avant les éventuelles conséquences négatives d'une séparation qui a mis longtemps à s'imposer, face no­tamment aux autorités religieuses. Les recherches scientifiques sont donc assez limitées sur ce sujet, pourtant important puisque les divorces se multiplient.

Des chercheurs canadiens viennent cependant d'ouvrir une brèche, en publiant pour la première fois, dans le journal de l'Association médicale canadienne, une étude évaluant la consommation d'un psychotrope, la Ritaline ou méthylphénidate, chez des enfants après que leurs parents se soient quittés. Pour mener ce travail à bien, Lisa Strohschein (université d'Alberta, Edmonton) a sélectionné dans le cadre d'une vaste en­quête prospective sur la santé des enfants et des adolescents, menée entre 1994 et 2000, 4 874 enfants qui, en 1994, vivaient encore avec leurs deux parents. Elle a ensuite comparé le taux de consommation de Ritaline, un médicament destiné à traiter les troubles de l'attention et l'hyperactivité, chez ceux dont les pa­rents avaient divorcé entre 1994 et 2000 et ceux dont les parents étaient restés ensemble pendant cette période. Les résultats soulignent d'abord que 633 enfants pendant cette période ont eu à subir la séparation de leurs pa­rents. Ils révèlent ensuite que 6,1 % des enfants dont les parents avaient divorcé recevaient de la Ritaline, contre 3,3 % pour ceux dont les parents vi­vaient en couple. Soit un taux deux fois plus important de prise de ce psychotrope lors de la séparation parentale. Pourquoi une telle association ? Les enfants de divorcés vivent-ils des situations particulièrement stressantes ? Ou bien bénéficient-ils plus de consultations préventives en pédopsychiatrie qui les conduiraient à prendre plus de médicaments.

Dépression et anxiété

Cette étude est surtout intéressante parce qu'elle pose des questions qui font aujourd'hui défaut, même si elle n'y répond pas. « Les enfants dont les parents sont divorcés souffrent plus souvent de dé­pression que les autres, soutient le docteur Hugues Desombre, pédo­psychiatre (CHU-Lyon). Comme tout enfant confronté à une perte, ils peuvent présenter des manifestations de dépression ou d'anxiété. L'importance des troubles exprimés dépend du climat familial qui entoure la séparation. Je vois en consultation un grand nombre d'adolescents en situation de crise grave ou pour des tentatives de suicide. Or, 85 % d'entre eux sont issus de familles dont les parents sont séparés. »


Le docteur Jacques Maillet, pédopsychiatre à Lyon, lui aussi a constaté que « le nombre de divorces a beaucoup augmenté en même temps que le mal-être des adolescents », et qu'une analyse scientifique approfondie devrait s'imposer sur ces questions. « Il y a peu de publications scientifiques solides sur les conséquences du divorce chez l'enfant », déplore-t-il. Il est temps de développer une recherche en pédopsychiatrie affranchie de considérations idéologiques sur ces sujets graves, d'abord pour informer les parents en cas de divorce des éventuelles conséquences sur leur descendance, ensuite pour mettre en place les moyens nécessaires de mieux protéger l'enfant d'une crise parentale qu'il subit, sans choisir.


- La santé, une chance pour la croissance -

January 25, 2008

Un haut fonctionnaire en charge de l'immigration, « évincé », se rebiffe

PARIS (AFP) - Yannick Blanc, un haut fonctionnaire en charge de l'immigration à Paris qui s'était attiré les foudres de Nicolas Sarkozy en 2006, s'est rebiffé vendredi après avoir été "évincé", selon des proches, la semaine dernière.

M. Blanc avait déclenché, en juillet 2006, une vive polémique en annonçant dans une interview au Monde que "plusieurs milliers de familles" sans papiers seraient "régularisées" dans le cadre de la circulaire du 13 juin du ministre de l'Intérieur de l'époque, Nicolas Sarkozy, en plein débat sur la régularisation de sans-papiers, chère à M. Sarkozy.

Quelques jours plus tard, ce dernier lui avait infligé publiquement un cinglant démenti en affirmant que "tous ceux qui parlent de chiffres aujourd'hui parlent de sujets qu'ils ne connaissent pas".

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- M. Blanc a dénoncé l'objectif chiffré en matière d'expulsions -

Affaire Halimi : une trentaine de demandes de renvoi


PARIS (AP) - Le parquet de Paris a demandé vendredi le renvoi devant la cour d'assises de Youssouf Fofana, mis en examen dans l'enquête sur l'enlèvement, la séquestration et la mort d'Ilan Halimi, décédé en février 2006, a-t-on indiqué vendredi de sources judiciaires.

Outre Youssouf Fofana, le parquet demande également le renvoi d'une trentaine de personnes, mises en examen dans ce dossier pour leur participation, à titre divers, à ce drame.
La décision de renvoyer les protagonistes de cette affaire devant la cour d'assises appartient aux juges d'instruction.


ROUEN (AP) - Pour ne pas être verbalisé par les gendarmes qui venaient de l'intercepter sur une route départementale près de Forges-les-Eaux (Seine-maritime), un routier de 27 ans a mangé le disque de son chronotachygraphe, a-t-on appris jeudi auprès des gendarmes.

Ce jeune homme originaire de la Sarthe a également été contrôle positif à l'alcootest, avec 0,70gr d'alcool dans le sang.

Il comparaîtra le 28 mars prochain devant le tribunal correctionnel de Dieppe (Seine-Maritime) pour "alcoolémie en récidive", "obstacle au contrôle" et "falsification de données".

PARIS (AFP) - Total a décidé de faire appel de sa condamnation dans le naufrage de l'Erika, un jugement "injustifié" selon le groupe pétrolier qui s'est aussi dit prêt à indemniser "immédiatement" les victimes à condition d'un renoncement au second procès qui s'annonce.

Après le jugement rendu le 16 janvier par le tribunal correctionnel de Paris, "Total décide de faire appel d'une décision de justice qu'il estime injustifiée et allant à l'encontre du but recherché: améliorer la sécurité dans le transport maritime", a annoncé le groupe vendredi dans un communiqué.

"Il est reproché à Total d'avoir provoqué le naufrage en commettant une faute d'imprudence dans la sélection du navire, alors que Total a été trompé par des certificats qui ne correspondaient pas à la réalité de l'état gravement dégradé de la structure du navire", ajoute le groupe, soulignant que ce n'est "ni son rôle, ni son métier" de se substituer aux sociétés de contrôle et de classification.




Le Parisien du 12 janvier, l'Arche de Zoé,
L'avocate de l'association sur le grill, extrait



Un automobiliste de 20 ans qui avait foncé sur les gendarmes mercredi après avoir été contrôlé à 170 km/h sur une route départementale du Var a été condamné vendredi soir à un mois de prison ferme, contre quatre requis par le tribunal correctionnel de Draguignan.

Ce dernier a ordonné le maintien en détention de l'automobiliste, Stevie Butzbach, un maçon du Luc-en-Provence (Var). Il a également annulé son permis de conduire avec interdiction de le représenter pendant un an. Il lui a également infligé une amende de 500 euros pour le délit de grande vitesse.

Le jeune conducteur, qui circulait entre Le Cannet-des-Maures et Grimaud (Var) sur une départementale limitée à 9O km/h mais sur laquelle il n'aurait pas dû dépasser 80 km/h en sa qualité de jeune conducteur, avait été contrôlé mercredi en fin d'après midi à 170 km/h par les gendarmes du peloton de l'autoroute.

Au lieu d'obtempérer, il avait délibérément foncé sur le contrôle, obligeant un gendarme à sauter dans le fossé pour ne pas être écrasé. Pris en chasse, il avait quelques instants plus tard forcé un second contrôle avant de se réfugier chez ses parents et d'y être interpellé.

Butzbach avait dans un premier temps affirmé aux gendarmes qu'il roulait vite pour faire sécher sa voiture qu'il venait de laver. Il a simplement expliqué vendredi qu'il avait eu peur du contrôle et de ses conséquences.

Source : AFP, le Figaro
Il fonce sur les gendarmes : 1 mois ferme


- Total affirme avoir été trompé -

Le parquet de Paris invite à la prudence

PARIS (Reuters), extrait - Le parquet de Paris a repris l'ensemble des plaintes visant la fraude massive imputée par la Société générale à un trader, Jérôme Kerviel, tout en invitant à la prudence sur les accusations portées contre ce dernier.

Le parquet de Nanterre (Hauts-de-Seine) s'est dessaisi officiellement
à son profit de la plainte déposée vendredi par la direction de la banque, qui parle d'une perte de 4,9 milliards d'euros. Le bureau du procureur de la capitale Jean-Claude Marin souligne que des investigations préalables sont nécessaires.

"Avant même que l'enquête policière ait démarré, le coupable est déjà désigné. Il faut savoir raison garder. Il faudra voir ce qu'il y a dans le dossier de la Société générale", a-t-on déclaré au cabinet du magistrat.

Doutes, interrogations et incrédulité chez les professionnels et les actionnaires
LEMONDE.FR avec Reuters et AFP | 24.01.08

... Christian Noyer, président de la Banque de France, a pour sa part souligné qu'il n'y avait "strictement aucun problème". "C'était un accident, une fraude inouïe, invraisemblable (...). Il faut faire en sorte que cela ne puisse plus jamais arriver", a-t-il ajouté, en promettant d'"examiner de très près les processus qui ont dysfonctionné".

... "Tout le monde s'interroge sur l'ampleur de la perte et sur le fait qu'un trader, seul dans son coin, ait pu battre tous les polytechniciens qui pullulent à la Société générale", explique un responsable des produits dérivés d'une banque américaine, cité anonymement par Reuters. "Cinq milliards d'euros de pertes, c'est énorme, ça représente une position de plusieurs dizaines de milliards d'euros. C'est quasi impossible à cacher", poursuit-il. "Ça jette le discrédit sur le système bancaire français", estime pour sa part un gérant de portefeuilles.


Pour les experts de la City, les dirigeants de la Société générale ont commis des erreurs grossières
LE MONDE | 25.01.08 | Extrait

Les déboires de la Société générale jettent en tout cas le discrédit sur l'ensemble des banques françaises dans la City, déjà échaudée par les mésaventures passées de Calyon ou de l'ex-Crédit lyonnais. BNP Paribas, qui a fait le choix de décentraliser toutes ses opérations européennes dans la capitale britannique, semble pour l'instant échapper à cet opprobre.


La Société générale, maillon faible de son secteur
LE MONDE | 25.01.08 | Extrait

La manière dont la Société générale a réussi à perdre 5 milliards d'euros en une seule année, certes difficile, reste un mystère. L'excuse du courtier isolé est un peu courte. Les dirigeants de la banque, et en premier lieu son président, Daniel Bouton, devraient trouver des explications plus convaincantes sur ce qui s'est passé et préciser quand, pourquoi, et quelles mesures ils envisagent de prendre pour modifier leurs procédures et leur culture du risque.


« L'affaire risque d'entacher la SocGen pendant 15 ans »
Le Figaro, le 25/01/08


"Il y a quelque chose de pourri dans l'état des banques"
LEMONDE.FR | 25.01.08 | Extrait

Elle avait été félicitée il y a un mois pour "la qualité de sa gestion des risques" par le magazine britannique Risk, mais c'est à cause de la fraude massive d'un de ses traders que la Société générale fait les gros titres de la presse internationale, vendredi 25 janvier. A l'instar du New York Times, les journaux étrangers s'étonnent de l'ampleur des opérations qui auraient été réalisées par Jérôme Kerviel, qui ont fait perdre près de 5 milliards d'euros à la banque, au sein d'une institution pourtant respectée sur les places financières.


PARIS (AP) - Le PDG de la Société générale Daniel Bouton a démenti vendredi l'accusation selon laquelle sa banque aurait en fait noyé d'importantes pertes dans le trou de 4,9 milliards d'euros qu'elle impute à un de ses jeunes courtiers. "Réfléchissons! Nous aurions transféré dans un trou nouveau des pertes provenant d'un autre trou? Cela ne tient pas debout, ni techniquement ni comptablement", dit-il au Figaro.fr.


- Il faudra voir ce qu'il y a dans le dossier -

« L'affaire s'annonce d'une très grande complexité », selon le parquet


Il est "prématuré de tirer une quelconque conclusion" sur les éventuelles conséquences judiciaires après l'annonce d'une "fraude" qui a coûté 4,9 milliards d'euros à la Société Générale, a affirmé le parquet de Paris.

"A l'heure actuelle, on ne peut pas dire ce qu'il y a derrière cette affaire", a-t-on affirmé au parquet, qui a ouvert jeudi une enquête préliminaire.

Dans une lettre aux actionnaires parue dans la presse, le PDG de la banque Daniel Bouton affirme que "samedi 19 janvier, nous avons découvert une très grosse fraude interne, commise par un collaborateur isolé".

"L'affaire s'annonce d'une très grande complexité", a expliqué le parquet, selon qui le mécanisme de la fraude, "un mot déjà connoté", ne pourra être compris qu'"au fur et à mesure" des auditions, des expertises informatiques et des confrontations menées par les enquêteurs de la brigade financière.

Source : AFP, le Figaro
SG:"prématuré de tirer une conclusion"

PARIS (AFP), extrait - Les autorités françaises, Nicolas Sarkozy en tête, s'employaient vendredi à rassurer les 10,5 millions de clients français de la Société Générale après l'annonce de pertes colossales dues à une fraude qui pose plus largement la question de la sécurité du système bancaire.

En visite en Inde, le président français a déclaré vendredi que cette fraude "interne" n'avait "pas touché la solidité ni la fiabilité du système financier français".

"Aucun client ne perd quoi que ce soit, le contribuable n'est pas appelé en quoi que ce soit, les emprunteurs ne verront aucun changement", a renchéri le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, sur RTL.

"Les emprunteurs pourront continuer à emprunter" à la Société Générale, a insisté M. Noyer, qui avait déjà tenté de rassurer le public la veille lors d'une conférence de presse convoquée en urgence après les révélations de la Société Générale.

PARIS (Reuters) - Deux parquets, Nanterre et Paris, sont en apparente concurrence pour traiter l'enquête judiciaire visant la fraude imputée par la Société générale à un trader unique et chiffrée à 4,9 milliards d'euros.

Selon deux sources judiciaires, l'arbitrage entre les deux parquets n'était pas encore rendu vendredi matin et les discussions devaient se poursuivre dans la journée.

Les spécialistes de l'informatique bancaire ne comprennent pas
LE MONDE | 25.01.08

Que pensent les spécialistes de l'informatique bancaire de la fraude massive à la Société générale ? La plupart se disent consternés, mais ne pensent pas que les défaillances soient d'origine technique.

"Ce n'est pas un problème de sous-équipement en informatique des banques : ces dernières années, pour des questions réglementaires, des établissements comme la Société générale ont considérablement investi dans des technologies visant notamment à automatiser le contrôle de leurs risques", assure-t-on à la direction d'un éditeur français de logiciels bancaires.


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- Il est « prématuré de tirer une quelconque conclusion » -

« Le système bancaire est aussi vulnérable que de (son) temps », selon Nick Leeson

Fraude à la Société Générale : Elie Cohen n'y croit pas
Le Figaro, le 24/01/08

Professeur à l'école des Sciences politiques, Elie Cohen estime que l'explication donnée par la Société Générale, qui a annoncé 4,9 milliards de pertes à cause de la fraude d'un de ses traders, est «difficile à croire».

«La Société Générale nous dit aujourd'hui qu'un trader senior a spéculé sur des actions, notamment des indices d'actions, sans se couvrir. Il aurait dissimulé des pertes devenues rapidement colossales. Il semble qu'il ait agi pendant toute l'année 2007», a indiqué Elie Cohen à l'AFP. Le professeur d'économie à Science Po et directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) estime que «cela semble un peu gros que pendant toute une année on puisse dissimuler une telle perte».

Un bouc émissaire ?

L'économiste estime que la Société Générale a préféré «charger un pauvre bougre» afin de faire passer des pertes qui «s'étaient accumulées» au cours de la crise des «subprimes» (prêts immobiliers à risques américains).

«Le sentiment des salles de marchés, c'est qu'il n'est pas possible qu'un individu seul ait pu faire cela. La Société Générale aurait chargé la barque sur le thème de la fraude pour faire passer plusieurs mauvaises opérations de marché» ajoute-t-il.


Cette thèse est appuyée par un analyste d'une société de gestion parisienne souhaitant garder l'anonymat, pour qui il reste «curieux que quelqu'un, qui semble-t-il n'avait pas de très grosses responsabilités», ait pu seul provoquer de telles pertes.

Pour le trader Nick Leeson, à l'origine la banqueroute de Barings en 1995, l'histoire de la Société Générale est «exactement la même» que la sienne, et «le système bancaire est aussi vulnérable que de (son) temps». L'ancien trader reconverti en dirigeant d'un club de foot irlandais, s'estime convaincu que les banques ne se préoccupent «que de faire de l'argent, pas de le protéger», et de ne pas «s'intéresser assez à ces zones de risques».

Même s'il a «du mal à croire qu'une chose d'une telle ampleur soit arrivée», il pense que «les opérations de courtage malhonnêtes arrivent probablement chaque jour», mais que «les banques n'aiment pas le révéler, parce que cela poserait un problème de confiance de la clientèle».

Sorti en 1999 de prison, après y avoir passé 6 ans pour fraude et faux en écriture, Leeson a écrit une autobiographie intitulée Rogue trader, portée par la suite au grand écran sous le titre de «Trader» («High Speed Money») avec Ewan McGregor dans le rôle principal.


- Cela poserait un problème de confiance de la clientèle -

Cinq suicides suscitent l'inquiétude des syndicats professionnels

PARIS (AFP) - Les récents suicides de policiers, - cinq depuis le début de l'année -, suscitent l'inquiétude des syndicats professionnels, l'un ayant réclamé jeudi l'ouverture d'un "large débat" sur la question, alors qu'un autre a dénoncé la "pression hiérarchique" exercée sur les fonctionnaires.

La question des suicides est un sujet brûlant dans la police depuis les années 1990 où une vague anormale de suicides avait été enregistrée. Cinquante policiers se sont donnés la mort l'an dernier, soit autant qu'en 2006.

L'administration policière avait dû mettre en place des mesures d'accompagnement, notamment psychologique, après que les syndicats eurent dénoncé cette série noire.

Alors que l'administration invoquait des "raisons personnelles" pour ces cas, les syndicats les imputaient aussi aux "difficultés du métier".

Une série de cinq cas relevés depuis début 2008 a relancé la polémique.


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- C'est facile de dire que les suicides sont liés à des raisons personnelles -

La jurisprudence, une « boite vide »

> Kerim a écrit :
> Je ne comprends pas… des homosexuels obtiennent
> gain de cause, des parents ne l’obtiennent pas.

Moi je constate que chacun des partis semble être bercé et berné par des illusions alimentées et entretenues par les arrêts et décisions des hautes cours de justice, et chacun d'en vouloir à l'Autre qui, lui, obtiendrait gain de cause dans ses propres affaires. J'avais moi même cité Kutzner contre Allemagne et toute la jurisprudence revue par un docteur en droit : en vain.

La loi belge sur l'adoption par les homosexuels, une "boîte vide"
LE MONDE | 24.01.08
BRUXELLES CORRESPONDANT

Les associations belges de lesbiennes et homosexuels hésitent à se réjouir de la décision de la Cour européenne des droits de l'homme qui, mardi 22 janvier, a condamné la France parce qu'elle avait refusé l'adoption à une enseignante homosexuelle en couple. Leurs réserves s'expliquent par un constat très clair : dans leur pays, où les homosexuels ont le droit de se marier mais, aussi, depuis mai 2006, d'adopter, aucun couple n'est parvenu, depuis, à faire aboutir un dossier d'adoption internationale.

Du côté francophone - cette compétence est régionalisée -, une quinzaine d'adoptions ont été prononcées. Mais il s'agit uniquement d'adoptions, par l'un des partenaires, de l'enfant que son conjoint a eu dans le cadre d'une relation antérieure. Ces quinze cas ne concernent que des couples de lesbiennes.

La situation est identique du côté flamand. Les couples homosexuels sont rarement retenus pour des bébés nés en Belgique et susceptibles d'être adoptés : 80 % de ces enfants sont mis au monde par des jeunes filles d'origine turque ou maghrébine qui refusent qu'ils soient confiés à des homosexuels. Pour ce qui est des adoptions internationales, les homosexuels se heurtent, affirment-ils, à "une opposition active" de l'administration. Le ministre compétent, Steven Vanackere, dément mais entend toutefois rechercher "d'autres canaux" pour permettre une meilleure application de la loi. "Cette loi n'est qu'une boîte vide", commente le député régional Jan Roegiers.

Depuis deux ans et un changement législatif, les délais d'attente ont, en moyenne, triplé. Les couples homosexuels estiment partir avec un handicap supplémentaire.

Jean-Pierre Stroobants
Article paru dans l'édition du 25.01.08


Le désarroi de la classe moyenne
LE MONDE | 24.01.08 | Extrait&
FRANCFORT-SUR-LE-MAIN ENVOYÉ SPÉCIAL

Onze pour cent ! Du jamais-vu depuis l'inflation à deux chiffres des "trente glorieuses". 11 %, c'est la hausse des rémunérations, toutes modalités comprises, que les conducteurs de train allemands ont obtenue le 13 janvier après plusieurs mois de conflit social et une paralysie totale du trafic pendant deux jours, en novembre 2007. "Nous sommes conscients d'écrire l'histoire", n'hésite pas à affirmer Thomas Huppeld, un des dirigeants du syndicat GDL à Francfort.

... La gauche modérée a décelé dans cette grève - des conducteurs de trains - un danger de "corporatisme", un risque d'émiettement des revendications et une mise en cause des grandes négociations, branche par branche, qui ont fait la force du syndicalisme allemand. "Je ne peux pas accepter qu'un groupe de salariés recherche des avantages uniquement pour lui, explique Jürgen Bothner, dirigeant régional du syndicat des services publics Ver.di. C'est très dangereux, parce que certains ont un pouvoir de nuisance plus important et peuvent s'en sortir mieux que d'autres, aux dépens de la solidarité."

... Pour beaucoup d'Allemands, la limite du supportable a été atteinte dans les sacrifices exigés depuis une quinzaine d'années. Alors que la chancelière proclame - à juste titre pour 2007 - que "la reprise est là", peu nombreux sont ceux qui en ont senti les effets. Le slogan popularisé par Gerhard Schröder - "quand l'industrie allemande va bien, l'ouvrier allemand va bien", version germanique de l'expression française "quand le bâtiment va, tout va" - ne se vérifie plus. L'idée traditionnelle selon laquelle un ouvrier spécialisé de l'industrie devait être bien payé a été minée par la mondialisation, les délocalisations, le développement des emplois précaires. D'ailleurs, déplore un syndicaliste, les diverses formes de flexibilité du travail ont tué le concept même de métier.

Les statistiques montrent que l'Allemagne est devenue un pays de bas salaires, relativement à d'autres pays européens. Cette constatation, qui contredit bien des clichés, s'explique par la conjonction de plusieurs facteurs, par les mesures décidées par le gouvernement, notamment l'Agenda 2010, concocté par la coalition Rouge-Verte de Gerhard Schröder, et poursuivi par la grande coalition des chrétiens et des sociaux-démocrates.

Elle s'explique aussi par la montée du chômage dans les années 1990, par le recours au temps partiel, multiplié par deux en dix ans, les contrats à durée déterminée et l'externalisation de certaines tâches. Des salariés licenciés sont encouragés à créer leur propre entreprise et à louer leurs services à leur ancien employeur pour un prix inférieur à leur rémunération précédente. Ou bien des entreprises licencient leurs employés et les réembauchent dans une filiale fondée à cet effet, avec des salaires plus bas, des horaires plus longs et des conditions plus dures.

Cette situation a pour autre conséquence un affaiblissement des syndicats.
Depuis les lendemains de la seconde guerre mondiale, le modèle allemand (à l'Ouest) était fondé sur l'équilibre entre les associations d'employeurs et les syndicats de salariés. Le vocabulaire lui-même reflétait cette parité supposée. Il n'y avait plus face-à-face des patrons et des travailleurs, mais des Arbeitgeber et des Arbeitnehmer, des fournisseurs et des preneurs de travail. C'est ce qu'on appelle "l'autonomie des partenaires sociaux". Aujourd'hui, beaucoup d'entreprises sortent de ce système qui impliquait des conventions collectives sectorielles et régionales, voire nationales. Le même mouvement encourage l'apparition de syndicats catégoriels, comme le GDL des conducteurs de train, qui peuvent engranger des succès ponctuels à la suite de conflits durs, mais qui paraissent incongrus au pays de la grève maîtrisée et du compromis social.


HOMOPARENTALITE.
« Moi, je me sens prête à élever un enfant »
vendredi 25 janvier 2008 | Le Parisien, extrait

Une franchise - elles n'ont pas feint être hétéro - qui lui a coûté une bataille judiciaire de dix ans, couronnée, il est vrai, par un succès aussi retentissant qu'inespéré. Est-elle fière du résultat, elle qui n'est pas militante pour deux sous ? Après un temps de réflexion, elle lâche : « Je suis fière d'être allée jusqu'au bout de la procédure. J'espère avoir fait avancer la cause homosexuelle. » Quant aux 10 000 € que vient de lui allouer la cour pour dommage moral, elle n'y croit qu'à moitié : « Je me demande si on va les toucher ! »


- Des homosexuels obtiendraient gain de cause -

January 24, 2008

Il n'est pas possible qu'un individu seul ait pu faire cela ?


PARIS (AFP), extrait - "Toutes les personnes de la ligne hiérarchique de supervision, jusqu'au patron mondial des actions" de la banque, soit "quatre ou cinq personnes", ont été renvoyées, a précisé M. Bouton.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire après la plainte d'un actionnaire.

La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a annoncé qu'elle avait demandé à la Commission bancaire, l'organe de surveillance des banques, des "contrôles additionnels" sur les banques. La Commission a diligenté une enquête.

"Comment se fait-il qu'en dépit des contrôles, aucune malversation n'ait été décelée?", s'est-elle interrogée.

Plusieurs experts ont par ailleurs émis des doutes sur l'explication donnée par la Société Générale. "Le sentiment des salles de marchés, c'est qu'il n'est pas possible qu'un individu seul ait pu faire cela", a déclaré à l'AFP Elie Cohen, professeur d'économie à Science Po. "La Société Générale aurait chargé la barque sur le thème de la fraude pour faire passer plusieurs mauvaises opérations de marché", a-t-il ajouté.

Au forum de Davos, le Premier ministre François Fillon a reconnu une "affaire sérieuse" mais qui, selon lui, n'a rien à voir "avec la situation des marchés financiers".

M. Bouton a insisté sur le fait qu'en dépit de cette fraude et de la crise financière, le résultat net de la banque restera positif en 2007, mais entre 600 et 800 millions d'euros. Une chute spectaculaire par rapport aux 5,2 milliards en 2006.

"La Société Générale est tellement solide dans l'ensemble de ses composantes qu'au contraire de la banque Barings, au jour où nous annonçons la fraude, la situation financière de la banque est non seulement restaurée, mais elle est plus forte", a-t-il dit.

Pour renforcer ses fonds propres, la banque va procéder à une augmentation de capital de 5,5 milliards d'euros dans les "jours qui viennent".


PARIS (Reuters), extrait - Une source de la SocGen a estimé que les pertes potentielles sur ses positions représentaient environ un milliard d'euros lorsqu'elles ont été découvertes samedi mais qu'elles avaient rapidement enflé lundi et mardi, la banque ayant décidé de les solder alors que les marchés boursiers du monde entier plongeaient.

"Par malchance, il y a eu des mouvements de marché qui font que les pertes sont énormes", a dit Daniel Bouton, le président de la SocGen, ajoutant que ces positions auraient pu dégager des plus-values si les Bourses avaient monté de lundi à mercredi.


Jérôme Kerviel, de par ses fonctions, était théoriquement soumis à des limites strictes en terme de positions qu'il était susceptible de prendre.

Mais, selon la banque, sa connaissance approfondie des procédures de contrôle, acquise pendant les cinq années passées dans les services de back et de middle-office du groupe au début de sa carrière, lui ont permis de contourner ces barrières, grâce "à un montage élaboré de transactions fictives".

Au 20h de France 2, la directrice du département ingénierie économique de Lyon II affirme que « ils sont formés pour éviter les dérapages, pour construire et organiser les contrôles, pour vérifier les systèmes informatiques, etc, pour éviter que ce genre de.. d'évènement ne survienne [...] et à toute personne à qui vous apprennez les contrôles, vous apprennez la façon de déjouer le contrôle ». Selon Paris AFP, "Toutes les personnes de la ligne hiérarchique de supervision, jusqu'au patron mondial des actions" de la banque, soit "quatre ou cinq personnes", ont donc été renvoyées.

N'est-ce pas aussi ce qu'apprennent les magistrats, les avocats et autres personnels de justice ou assimilés, exercer des contrôles ? Patrick Maisonneuve, ce 16 janvier, sur la chaine LCP : "Je vais vous répondre… Il a été, il était contrôlé, c’est la loi, par une chambre de l’instruction, composée de magistrats beaucoup plus confirmés que lui. Et cette chambre de l’instruction, elle a confirmé l’intégralité, je dis bien l’intégralité des ordonnances rendues par le juge Burgaud."




Extraits des JT de France 2 et de M6


2008, ou l'année noire annoncée de Nicolas Sarkozy
LE MONDE | 24.01.08 | Extrait

Et si 2008 était pour Nicolas Sarkozy l'annus horribilis, où le réel se rappelle au président sous la forme de résultats mitigés ou mauvais aux municipales et d'une économie qui patine ? En ce début d'année, où l'on ne voit pas la fin de la crise financière, où le risque de récession américaine se précise et où le dynamisme de la zone euro s'étiole, les chances de la France d'échapper au ralentissement économique sont quasi nulles.


Doutes, interrogations et incrédulité chez les professionnels et les actionnaires
LEMONDE.FR avec Reuters et AFP | 24.01.08 | Extrait

Immédiatement après l'annonce de la fraude qui a coûté 4,9 milliards d'euros à la Société générale, la direction de la banque a tenu à rassurer observateurs et investisseurs sur la santé de l'établissement. Le gouvernement français et la Banque de France ont promis d'éclaircir cette affaire, alors que des doutes sur la thèse d'une fraude isolée menée par un seul trader ont commencé à naître dans les milieux financiers et chez les actionnaires.


- la banque va procéder à une augmentation de capital -

Neuf fonctionnaires de Washington renvoyés

WASHINGTON (AFP) - Neuf employés municipaux de Washington, qui surfaient sur des sites pornographiques 200 fois par jour en moyenne pendant leurs heures de travail, vont être renvoyés et réprimandés, a annoncé le maire de la ville Adrian Fenty.

Les fonctionnaires-internautes qui, chacun ont fréquenté des sites pornographiques au moins 19.000 fois au cours de l'année passée, ont été repérés par un logiciel traquant la consultation de sites inappropriés sur 10.000 des ordinateurs des employés de la ville, a indiqué un communiqué de la ville.

Un collègue en avait dénoncé certains auprès de la direction des services informatiques.

"Les habitants du District de Columbia nous ont confié l'argent de leurs impôts pour leur apporter des services essentiels. Nous devons être sûrs que tous les fonctionnaires utilisent les ressources de la ville de manière appropriée", a déclaré mercredi le maire de Washington en annonçant les licenciements.

Au total, près d'une quarantaine d'employés auraient consulté ces sites, une action répréhensible au travail selon une réglementation adoptée par le District of Columbia en 1999.

Mais la plupart ne sont allés sur les sites pornographiques que 2.000 fois l'année passée et recevront seulement réprimandes et suspensions. Parmi les neuf employés renvoyés, trois ont consulté les sites jusqu'à 39.000 fois par an.

Les employés sont issus de plusieurs départements des services municipaux, allant du Bureau de la gestion immobilière aux Services à l'enfance, toutefois parmi les sites visités, il n'y avait pas de sites de pornographie infantile, ont assuré les services municipaux.

La semaine dernière, le jeune maire de Washington avait déjà renvoyé six fonctionnaires municipaux des services sociaux pour faute professionnelle, après que les corps putréfiés de quatre enfants d'une famille en difficulté eurent été découverts dans un quartier pauvre, probablement tués par leur mère.



- Ils surfaient sur des sites pornos -

L'abus de biens sociaux bientôt réformé


L'abus de biens sociaux bientôt réformé
23/01/2008 | Le Figaro

Le groupe de travail installé par Rachida Dati termine ses réflexions sur la dépénalisation du droit des sociétés. Principales pistes.


La ministre française de l'Economie Christine Lagarde a annoncé qu'elle avait demandé que des "contrôles additionnels" soient menés auprès des banques, après l'annonce par la Société Générale d'une fraude massive d'un montant de 4,9 milliards d'euros.

Source: AFP, le Figaro
Banque: Lagarde veut des "contrôles"




Sur metrofrance.com : « la gestion des
risques est totalement défaillante »


4,9 milliards d'euros ? Cinq plans pour la banlieue ou 500.000 Twingos... • Un jeune trader a fait perdre une fortune à la Société générale. Mais qu'est-ce que ça représente ? Libération vous aide à y voir plus clair.
LIBERATION.FR : jeudi 24 janvier 2008

«Il a failli faire sauter une banque française et il est à la pêche ?!» • Aujourd’hui libre, personne ne sait où se trouve le jeune trader qui a fait perdre 4,9 milliards d’euros à la Société générale. Les responsables de la banque, lors d'une conférence de presse surréaliste, ont laissé entendre qu'il ne s'était pas enrichi.
LIBERATION.FR : jeudi 24 janvier 2008

«Des traders fous, il y en aura toujours...»Pour l'économiste Olivier Pastré, il y aura toujours des failles dans les système de contrôle des banques, ouvrant la porte à des «traders fous» ou à des crises comme celle des subprimes.
LIBERATION.FR : jeudi 24 janvier 2008

Le trader « en cavale » ?
le Figaro, le 24/01/08, extrait

Jérôme Kerviel, qui aurait causé une perte de 4.9 milliards d'euros à la Société Générale, reste introuvable. Récit d'une escroquerie de haut vol.

«Il s'est enfui mais il n'est pas prêt d'être réembauché par des banques, croyez-moi » a déclaré le gouverneur de la Banque de France Christian Noyer. Jérôme Kerviel a donc pris la fuite, devenant en quelques heures l'homme le plus recherché de France. Il faut dire que son acte reste incompréhensible. Ce matin encore, l'ensemble des dirigeants de la Société Générale demeuraient perplexes quant aux motivations qui ont poussé un de leurs employés à se livrer à une fraude de très grande ampleur, soldée par une perte de 4.9 milliards d'euros. Selon les premiers éléments d'information, le responsable présumé «ne semble pas avoir touché de gain, direct ou indirect par ces opérations».


- A la Société Générale, une escroquerie de haut vol -

Une bonne dispute conjugale peut se révéler bénéfique pour la santé

Une bonne dispute conjugale peut se révéler bénéfique pour la santé
CHICAGO (AFP) - Metrofrance.com, le 24/01/08

Se disputer avec son conjoint peut se révéler bénéfique pour la santé, affirme une étude américaine à paraître dans l'édition de janvier du Journal of Family Communication.

Les ménages qui ne parviennent pas à exprimer leur colère ont un taux de mortalité deux fois plus important que ceux où au moins un partenaire extériorise, selon l'étude, qui a porté sur 192 couples américains pendant 17 ans. Et, après 17 ans, les couples où aucun conjoint n'avait exprimé son courroux avaient environ cinq fois plus de risques d'être tous deux décédés que ceux adeptes de la dispute, selon l'étude.

"Quand les couples s'unissent, l'une de leurs principales tâches est de savoir se réconcilier quand un conflit survient", a expliqué l'auteur principal de l'étude
, Ernest Harburg, professeur à l'Université du Michigan (nord). "Si vous enfouissez votre colère, que vous la ressassez et que vous éprouvez du ressentiment pour l'autre (...), et que vous n'essayez pas de résoudre le conflit, alors vous avez un problème".

De précédentes études avaient montré que le fait de réprimer sa colère augmentait les maladies liées au stress comme les problèmes cardiaques ou ceux liés à la tension artérielle. Cette enquête a porté sur l'impact de la colère enfouie et du ressentiment sur la mortalité au sein des couples.

Sur les 192 couples étudiés, 26 évitaient tout conflit, alors que chez les 166 autres, au moins un des conjoints exprimait sa colère. L'étude a été réalisée de 1971 à 1988 parmi la classe moyenne d'une petite ville du Michigan, et la plupart des femmes étaient mères au foyer. Une analyse des taux de survie de cette même population 30 ans après devrait prochainement fournir des résultats complémentaires, selon M. Harburg.


- L'une de leurs principales tâches est de savoir se réconcilier -