January 19, 2008

En suisse : les prêtres pédophiles dans l'ombre de l'Eglise


PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy s'est livré vendredi, devant les ambassadeurs étrangers, à un long plaidoyer en faveur de sa "diplomatie de la réconciliation", en assurant à ses détracteurs qu'elle n'était pas "de complaisance", notamment sur les droits de l'Homme.

Devant les marins-pêcheurs, Nicolas Sarkozy évoque la fin des quotas européens
LEMONDE.FR avec Reuters et AFP | 19.01.08 | Extrait

A Boulogne-sur-Mer, où il s'est rendu pour rencontrer les marins-pêcheurs, samedi 19 janvier, Nicolas Sarkozy a évoqué une remise à plat des quotas de pêche fixés par l'Union européenne pour certaines espèces de poisson, estimant qu'il fallait "une réponse beaucoup plus souple (...) quelles que soient les espèces et les lieux de pêche". "Il faut qu'on en sorte", a affirmé le chef de l'Etat à propos de ce système, pourtant approuvé par la France lors d'un accord avec ses partenaires européens en décembre.

Les prêtres pédophiles dans l'ombre de l'Eglise
Le Temps(.ch), 19 janvier 2008

SUISSE. Les révélations se multipliant, le pouvoir religieux dit vouloir attaquer le mal, mais son attitude est sujette à caution.


- Son attitude est sujette à caution -

Il y a mille et une façons d'être père et d'être mère


Il a raison. Je veux dire par là qu'il faut en effet être dérangé pour admettre des truismes moraux élémentaires et pour décrire des réalités qu'il ne faut pas décrire. C'est probablement vrai. • Noam Chomsky, Robert W. McChesney, Propagande, médias et démocratie, Echosociété, Q4 2004, p91.

« Penser (panser) la protection de l'enfance », c'était ce 18 janvier. Un fait remarquable à ce colloque, la parité n'était pas au rendez-vous : 750 participants, des centaines de femmes et très peu d'hommes. Penser la protection de l'enfance serait donc principalement une affaire de femmes.

On comprend peut être mieux pourquoi les institutions sont souvent dans le déni des violences qu'elles font à l'enfant, à la famille et à ses membres. Le Dalloz 2008-2008 Droit de la famille est en tous les cas formel : 235.151 Danger : preuve et risque. (...) Aux père et mère, on assimilera toute personne chez qui l'enfant vit habituellement (par ex., tuteur désigné par un conseil de famille) mais en aucun cas un service public comme l'Aide sociale à l'enfance, dont la tutelle met nécessairement à l'abri du danger.

un extrait de « la bientraitance »
Pr. Marie Rose Moro
Professeur de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent
Université Paris 13
Colloque de l'AFPSSU, Paris, le 18 janvier 2008

Le bébé, on le sait depuis les travaux de Cramer, Lebovici et Stern et bien d'autres, est un partenaire actif de l'interaction parents-enfants et par-là même de la construction de la parentalité. Il contribue à l'émergence du maternel et du paternel dans les adultes qui l'entourent, le portent, le nourrissent, lui procurent du plaisir dans un échange d'actes et d'affects qui caractérisent les tous premiers mois de la vie de l'enfant.

Il y a mille et une façons d'être père et d'être mère comme le montrent les travaux nombreux des sociologues et des anthropologues. Toute la difficulté réside donc dans le fait de laisser la place pour qu'émergent ces potentialités et que nous nous abstenions de tout jugement sur « la meilleure façon d'être père ou d'être mère ».

Mais c'est un travail ardu, car la tendance naturelle de tout professionnel est de penser qu'il sait mieux que les parents comment être avec l'enfant, quels sont ses besoins, ses attentes...
Notre rôle devient alors non pas de dire comment il faut être, ou même comment il faut faire, mais de permettre que les capacités émergent chez les parents et que nous les soutenions.

Des éléments sociaux et culturels participent donc à la fabrication de la fonction parentale. Les éléments culturels ont une fonction préventive en permettant d'anticiper le comment devenir parent et si besoin, de donner un sens aux avatars quotidiens de la relation parents-enfant, de prévenir l'installation d'une souffrance.


- Toute la difficulté réside donc dans le fait de laisser la place -

January 18, 2008

La justice valide la garde alternée de l'enfant d'un couple de femmes séparées


La justice valide la garde alternée de l'enfant d'un couple de femmes séparées
LE MONDE | 18.01.08 | Extrait

C'est une décision qui montre que le regard de la justice sur l'"homoparentalité" est en train de changer : en décembre 2007, une juge aux affaires familiales du tribunal de Lille a partagé l'autorité parentale entre deux femmes homosexuelles qui avaient élevé ensemble une petite fille avant de se séparer. "Il s'agit d'une avancée importante, note Eric Garnier, le coprésident de l'Association des parents et futurs parents gays et lesbiens. La justice a tenu compte de l'intérêt de l'enfant : elle a reconnu à chacune des deux femmes un rôle parental, même après leur séparation."

Reportage
Enquête sur un trafic européen de jeunes Africains depuis les Pays-Bas
LE MONDE | 18.01.08

Le mystère de la disparition de nombreux enfants étrangers est peut-être en partie résolu, aux Pays-Bas. Au cours des dix dernières années, plusieurs centaines d'entre eux, essentiellement d'origine nigériane, avaient quitté, sans laisser de trace, les centres où sont accueillis ceux que les Néerlandais ont baptisé les "ama's", à savoir les "mineurs non accompagnés", entrés aux Pays-Bas en affirmant qu'ils avaient perdu tout papier permettant de les identifier.

Mardi 15 janvier, la police italienne a, à l'issue d'une enquête conjointe de l'unité anti-mafia de Naples et des Pays-Bas, arrêté 66 personnes. Ces dernières seraient impliquées dans un réseau actif dans la prostitution et la drogue, organisant la prétendue disparition des jeunes Nigérians. Ceux-ci étaient, en fait, contraints de se prostituer ou d'intégrer des réseaux criminels dans divers pays européens.

Plus d'infos...


- Un trafic européen de jeunes Africains ? -

Au juge pour enfant de Nanterre, un projet


Ce contrôle - de la CEDH - permet une meilleure protection des familles pauvres et exclues qui n'ont pas commis de maltraitance contre leurs enfants et qui se retrouvent parfois bien désarmées devant les services sociaux, les expertises psychologiques et les juges des enfants. [...] Les dispositions nationales de chaque État partie à la Convention doivent respecter la vie familiale et l'État a une obligation d'agir pour permettre aux liens familiaux de se développer normalement. Lorsqu'il existe un lien familial de fait avec un enfant, l'État doit permettre à ce lien de se développer, dès sa naissance, l'enfant doit être intégré dans sa famille. En garantissant le droit au respect de la vie familiale, l'article 8 de la Convention présuppose l'existence d'une famille, c'est une conception « ouverte » et tolérante de la famille, on met l'accent sur l'effectivité de la vie familiale, aucune distinction n'est faite entre famille légitime ou naturelle. • RASJ-JDJ n° 233, mars 2004

Le rôle du juge va consister à doser la protection en recherchant l’intérêt supérieur de l’enfant. C’est là qu’il est important de savoir ne pas se faire instrumentaliser par les services sociaux. Or ces derniers optent presque toujours pour la solution la plus radicale, la plus protectrice selon eux. Il n’est pas évident que l’éloignement de l’enfant soit toujours indiqué, un maintien dans le milieu familial avec un suivi éducatif peut être plus opportun. • Françoise Baissus, Juge des enfants au TGI de Castres, mai 2005

Libé, 2 novembre 2006 • Bamberski démontre qu'il a toujours fallu tordre le bras des autorités françaises pour faire avancer les démarches.

« Pour faire marcher la boutique, on fait comme si, quitte à se mettre en marge des textes, déplore Bruno Thouzellier, président de l’USM, syndicat majoritaire chez les magistrats. Les collègues sont prêts à l’accepter, mais jusqu’à un certain point. » • La Croix, 27 novembre 2006

Par ailleurs, la qualité de l'action de l'administration s'obtient souvent par l'existence de pressions, de contre pouvoir, de contrôle qui oblige l'administration à respecter les textes, à produire de l'évaluation de son action, à respecter les intérêts et les droits des individus pris en charge. [...] Il appartiendra aux collectivité territoriales de se doter d'outils de contrôle, d'évaluation et de contre pouvoir interne et externe. Certains le feront, d'autres pas. • Michèle Créoff, des actes du colloque « Penser (panser) la protection de l'enfance » du 18 janvier 2008

Je constate que mes correspondances à votre attention des mois d’août, octobre et décembre 2007 sont toutes restées lettre morte. Il semblerait ainsi que vous persistiez à ignorer le foyer naturel de ma fille aînée Justine, où l'attendent avec amour et tendresse sa petite sœur, sa belle mère et son père. J’en prends acte.

En application de l'article 375-6 du Code Civil, je vous demande une fois encore de rapporter votre décision de placement de Justine. A mon avis, rien ne motive une décision aussi grave que celle en cours, jusqu’à l’interdiction de toutes correspondances depuis plus de deux ans déjà, alors même que la cour d’appel de Versailles a reconnu en 2006 que Justine n’encourait aucun danger auprès de moi : « il conteste avoir `’délaissé’’ sa fille, alors que toutes les photographies, comme les lettres de Justine, qu’il communique, démontrent qu’elle trouvait au sein de son foyer, notamment dans sa relation avec sa petite sœur Keïra, la sérénité suffisante à son épanouissement. »

Vous considérez que Justine « a exposé sans équivoque ne pas vouloir entrer en contacts » avec moi. J’attire encore une fois votre attention sur cet extrait du rapport 2005 du Défenseur des enfants, page 99 : « il arrive que les adultes se cachent derrière les voeux exprimés par l’enfant pour échapper à leurs propres responsabilités ou pour faire valoir leur propre point de vue ». D'autre part, d'après les éléments dont je dispose, Justine semble avoir été manipulée jusqu'à ce qu'elle exprime ce refus et depuis bien plus de deux ans, elle n'est plus dans un lieu neutre.
Vous considérez également le rapport cote D334 – le rapport de Madame Magalie Bodon-Bruzel ? – et concluez ensuite « qu’il en résulte […] que ne peut qu’être ordonnée la prolongation du placement » précédemment motivé par un rapport inattendu versé au dossier par les travailleurs sociaux de l’Oeuvre de Secours aux Enfants France. Mais pour qui maîtrise le langage de la psychologie, ces rapports et conclusions décriraient des lieux presque communs. Par ailleurs, aucun élément matériel ne semble étayer ces rapports. Des professionnels de la justice peuvent-ils se contenter de cela pour interdire à un enfant toutes relations, de quelques natures qu’elles soient, avec son père ou même avec sa petite soeur ?

Dans le RASJ-JDJ n° 233 de mars 2004 il est écrit que « l'ingérence de l'État dans les relations familiales, le placement d'un enfant doivent répondre à des motifs particulièrement impérieux, des circonstances suffisamment graves », que « un des buts ultimes [...] est la réunion d'une famille », que « le droit au respect de la vie familiale fait peser sur l'État l'obligation d'agir de manière à permettre aux intéressés de mener une vie familiale normale et de développer des relations affectives », « que pour qu'il y ait respect de la vie familiale cela suppose l'adoption de mesures permettant la réunion d'un parent et de son enfant placé par les services sociaux. L'obligation positive de permettre le développement d'un lien familial a des répercussions sur le droit de visite lorsqu'un enfant est placé », que « les ingérences dans ce domaine ne seront considérées comme justifiées que si elles obéissent à un but légitime et si les moyens utilisés pour atteindre ce but respectent une exigence de proportionnalité » et que, dans l'exemple, la Cour soulignant des contradictions - d'abord maltraitant, puis abandonnique, ensuite ambivalent, puis intrusif et enfin paranoïaque -, « les motifs restent flous et ne sont pas vraiment admissibles `' les parents créent pour leurs enfants une situation de danger ". La Cour rappelle que le fait qu'un enfant puisse être accueilli dans un cadre plus propice à son éducation ne justifie pas qu'on le soustrait de force aux soins de ses parents biologiques, une si grave ingérence doit se révéler `' nécessaire " en raison d'autres circonstances. » « Peut-être aurait-il été envisageable comme le mentionnent les requérants de faire un essai en nommant une autre assistante sociale [que Madame Carole BULOW] pour s'occuper de la famille ? »
Je vous joins un article de Monsieur Michel Huyette paru au Dalloz 2006 qui précise qu'il ne faut pas confondre « le malaise, la tristesse, les désagréments causés par les attitudes parentales avec un véritable danger au sens de l’assistance éducative ». Or, je pense qu'une telle confusion a conduit à une mesure de placement de Justine, à la suspension de mes droits sur Justine, puis à son refus d’entrer en contact avec moi ainsi qu’à la prorogation des mesures de placement.
Le Dalloz Droit de la famille 2008-2009 est tout aussi explicite : « 235.135 Indifférence de causalité. (...) De même, le juge, parce que la loi lui prescrit d'oeuvrer avec la famille plutôt que contre elle, comme nous le verrons, évite d'accumuler les reproches contre les parents pour légitimer son intervention. (...) Réciproquement, une requête sera dite mal fondée si aucun danger pour la santé, la sécurité ou la moralité de l'enfant n'y est caractérisé, ou encore l'échec éducatif grave. Tel est souvent le cas des requêtes en réalité dirigées contre un parent par l'autre, et fondées par de prétendues carences. »

Pour tous ces motifs, je compte sur votre intervention afin de faire cesser cette ingérence et pour que Justine puisse réintégrer son foyer naturel. Dans l’immédiat, je vous demande que des droits de correspondance ainsi que de visite et d'hébergement soient rétablis, de penser également au retour de Justine, à l’été prochain, après la fin de son année scolaire. Il serait en effet totalement disproportionné de continuer à couper totalement Justine de sa famille paternelle, d'interdire même tout dialogue, alors que nous ne présente aucun danger pour elle, bien au contraire.

D’autre part, dans la rédaction de l’article 375-3 le législateur a exclu que des membres de la famille puissent être désignés tiers dignes de confiance, ce que confirme la jurisprudence. C’est un élément de votre dispositif qui me parait illégal. Sans sa qualité de tiers digne de confiance, le couple CLEMENTZ - le pasteur protestant d'Urwiller et un médecin généraliste de Schweighouse sur Moder - perdra de sa superbe, cela ne pourra que rééquilibrer les débats en votre cabinet ainsi qu’auprès de la cour d’appel de Versailles. Ce sera d’autant plus pertinent que le couple CLEMENTZ a des intérêts particuliers dans cette affaire, notamment du fait de successions dont Justine est héritière ou héritière directe.

Enfin, je vous informe que si vous ne deviez pas partager mon analyse, j'épuiserai toutes les voies de recours jusqu'à la cassation afin que Justine puisse un jour retrouver sereinement sa famille paternelle. A toutes fins utiles, et sans que cela ne doive être interprété comme un moyen d'influencer votre décision, je vous informe aussi que mon affaire est suivie par des journalistes ainsi que par des responsables associatifs, ceux-ci s'étonnent très fortement du placement de Justine.

Je vous prie de croire en l’expression de la considération qui vous est due.

Des débats, ce 16 janvier 2008, sur la chaine LCP...

Karine Duchochois : Justement, dans notre affaire, le juge Burgaud, excusez moi Me Maisonneuve, mais il n’a instruit qu’à charge, tout ce qu’il y avait à décharge, il ne l’a pas fait, et aujourd’hui, on a l’inspection générale qui vient nous dire : « il n’a pas fait d’erreur. » Donc…

Patrick Maisonneuve : Je vais vous répondre… Il a été, il était contrôlé, c’est la loi, par une chambre de l’instruction, composée de magistrats beaucoup plus confirmés que lui. Et cette chambre de l’instruction, elle a confirmé l’intégralité, je dis bien l’intégralité des ordonnances rendues par le juge Burgaud.


- Rien ne motive une décision aussi grave -

January 17, 2008

« Dieu n'asservit pas l'homme mais le libère »

"Dieu n'asservit pas l'homme mais le libère"
LE MONDE | 17.01.08

Inquiétudes sur le rôle conféré aux religions par Nicolas Sarkozy
LE MONDE | 17.01.08 | Extrait

En présentant ses voeux aux autorités religieuses, jeudi 17 janvier, le président de la République, devait s'exprimer devant un auditoire en grande partie conquis. En quelques semaines, Nicolas Sarkozy s'est imposé comme le premier chef de l'Etat aussi soucieux de reconnaître aux religions une place dans la société et dans la "politique de civilisation". Cette conviction n'est pas nouvelle mais, dans le cadre de ses fonctions, M. Sarkozy ne l'avait encore jamais aussi fortement exprimée que ces derniers jours, à Rome et à Riyad, en Arabie Saoudite, déclenchant en France une polémique sur la laïcité.

Dans un discours critique envers la laïcité à la française, M. Sarkozy s'est d'abord adressé aux catholiques, lors de la prise de possession de son titre de chanoine de la basilique Saint-Jean-de-Latran, à Rome, le 20 décembre. "La France a besoin de catholiques", a-t-il affirmé, après avoir insisté sur les racines "essentiellement chrétiennes de la France" et fustigé une laïcité qui aurait tenté "de couper la France de ses racines chrétiennes".




Dans public.fr, le cas Britney,
Carla & Nicolas, tous les trucs de stars



En Toi Seigneur, j'ai mon refuge
Garde-moi d'être humilié pour toujours
Dans Ta justice, défends-moi, libère-moi
tends l'oreille vers moi et sauve-moi !

Sois le rocher qui m'accueille, toujours accessible
Tu as résolu de me sauver
ma forteresse et mon roc c'est Toi !

Mon Dieu, libère-moi de la main de l'impie
des prises du fourbe et du violent
Seigneur , mon Dieu, Tu es mon Espérance

mon appui dès ma jeunesse

...



- En France, une polémique sur la laïcité -

Un délinquant allemand expédié en Sibérie

Les autorités allemandes ont envoyé un délinquant de 16 ans en Sibérie pour lui apprendre à vivre. L'adolescent, coupable de multiples actes de violence, avait précédemment été placé dans un foyer éducatif et en hôpital psychiatrique, sans succès.

Les services sociaux de Hesse (centre) l'ont envoyé l'été dernier pour neuf mois à Sedelnikovo, un village reculé de Sibérie, un endroit "pauvre et dépourvu de produits de consommation" où il a dû construire ses propres toilettes dans un jardin et où il doit couper du bois pour se chauffer par des températures qui peuvent atteindre en hiver -55 degrés.

"Il ne s'agit pas d'une forme de sanction, mais d'une expérience éducative", selon Stefan Becker, responsable des services sociaux aux jeunes de Giessen, en Hesse. Selon la presse, le coût de la "rééducation" de l'adolescent, qui est surveillé, est de 150 euros par jour, soit le tiers de ce que coûterait son placement dans un établissement spécialisé en Allemagne.

Source : AFP, le Figaro
1 délinquant allemand expédié en Sibérie

La démission du ministre de la justice italien met à mal la majorité de Romano Prodi
LEMONDE.FR avec AFP | 17.01.08 | Extrait

Le ministre de la justice italien, Clemente Mastella, a confirmé sa démission du gouvernement jeudi 17 janvier. Une décision annoncée mercredi après la mise en cause de son épouse dans une affaire de corruption, mais que le chef du gouvernement, Romano Prodi, lui avait demandé de reconsidérer.

Selon la presse italienne, M. Prodi ignorait au moment de son entrevue avec M. Mastella que ce dernier était lui-même impliqué dans cette affaire : son implication n'a en effet été annoncée que plus tard dans la journée, mercredi. Au total, vingt-trois personnes sont mises en cause pour corruption et concussion (perception ou exigence illicite d'argent par un agent public), dont l'épouse de M. Mastella, Sandra Lonardo, présidente de l'exécutif régional de Campanie, assignée à résidence, et plusieurs dirigeants locaux du parti catholique centriste de son parti UDEUR, dirigé par M. Mastella. Sept chefs d'accusation pèseraient sur le ministre, dont "la tentative de concussion du président de la région Campanie, Antonio Bassolino", affirme jeudi le quotidien italien Corriere della Sera. "Je confirme cette démission pour préserver ma dignité et mon honneur", a précisé M. Mastella dans une conférence de presse.


La Commission européenne enquête sur les pratiques anticoncurrentielles dans le secteur pharmaceutique
LEMONDE.FR avec AFP et AP | 17.01.08

La résistance des bactéries aux antibiotiques a atteint une dimension planétaire
LE MONDE | 16.01.08

Les autochtones canadiens connaissent un boom démographique
LE MONDE | 17.01.08 | Extraits

... De toutes les villes canadiennes, Winnipeg, capitale de la province du Manitoba, est celle qui en compte le plus grand nombre, avec 10 % de sa population totale.

... L'étude ne livre que peu de détails sur les difficultés économiques et sociales des autochtones, que ne parviennent pas à enrayer les programmes mis en place pour lutter contre la toxicomanie, la violence conjugale, le suicide ou le sous-emploi. Seule nouvelle donnée : en 2006, un autochtone sur dix vivait dans un logement comptant plus d'une personne par pièce et un quart d'entre eux habitait des maisons vétustes, voire délabrées.


- En Sibérie pour lui apprendre à vivre -

Sur LCP :« alors, une montagne qui accouche d'une souris ? »


La chaine LCP a organisé un débat sur la justice avec pour invités Karine Duchochois, Philippe Houillon et Chistophe Caresche.

On en retient que les professionnels savaient, savent évidemment, c'est bien ce qu'on peut lire dans toutes leurs productions: colloques, débats, rapports, livres, etc.

Quelques unes de mes notes à la suite. Philippe Houillon a bien insisté sur les impératifs du contradictoire. Patrick Maisonneuve, l'avocat du juge Fabrice Burgaud a lui aussi bien insisté, rappellant que la chambre de l'instruction avait confirmé l'intégralité de son travail. Karine Duchochois a décrit les conséquences d'Outreau pour les enfants.



LCP, le 16 janvier au soir
Outreau, deux ans après : la Justice a-t-elle changé ?

Il y a deux ans, l'opinion était bouleversée par la retransmission en direct des travaux de la commission d'enquête parlementaire sur les problèmes de fonctionnement de la justice dans l'affaire d'Outreau, où des dizaines de personnes avaient été de manière abusive, mises en cause, placées en détention préventive, pour pédophilie. Dans la foulée de l'émotion, devait être mise en chantier une grande réforme de la justice, de l'instruction, de la détention provisoire, qui devait tirer les leçons de ce drame d'Outreau. Deux ans plus tard, où en est cette réforme ?




Un extrait


Philippe Houillon : Petit à petit on assiste à un changement de culture... J’arrive à l’instant de l’audience solennelle de la cour d’appel de Paris. J’ai entendu, là, tout à l’heure, des discours brillants du premier président Magendi et du procureur général Mr le Mesle. Et deux ans après, pas tout à fait deux ans après, qu’entend-on ? On entend qu’il est un impératif que les français aient confiance dans leur justice, qu’il faut impérativement faire une réforme de la justice - j’ai pas les discours écrits, c’est ce que j’en ai retenu - impérativement faire une réforme de la justice, que cette réforme, il faut la faire tous ensemble, pas les uns contre les autres, j’ai entendu cela tout à l’heure… qu’il faut que l’école de la magistrature se réforme, qu’il faut une ouverture, qu’il faut de la publicité, etc… Je ne suis pas sûr que s’il n’y avait pas eu cette affaire [dite d’Outreau], la maturation a demandé quelques mois… J’ai croisé le directeur de l’école nationale de la magistrature qui lui-même vient dire : « il faut faire une école du 21e siècle »… Sur le plan culturel, c’est un progrès extrêmement important.

Christophe Caresche : Ce que je trouve un peu regrettable, c’est que ce consensus politique n’a pas réussi à vivre par la suite (…) j’essaye de comprendre (…) il n’a pas été porté, ensuite, politiquement, voilà… Il y a dans le rapport d’Outreau tous les éléments d’une réforme vraiment importante pour la justice, des éléments de réforme qui font consensus, et paradoxalement, et bien, on ne voit pas la traduction politique.

Philippe Houillon : J’ai plein de choses à répondre en style télégraphique… que, oui, on savait avant, mais on savait dans les colloques, dans les cénacles qui faisaient des rapports, le public, il savait pas.A monsieur Caresche, que c’est une volonté politique, le premier ministre a encore redit hier ou avant-hier ou enfin ces jours-ci que ça [la réforme ? la justice] faisait partie des deux priorités du gouvernement pendant cette mandature.

Philippe Houillon, en réponse à un internaute : Les affaires à l’instruction sont certes les plus graves, mais [elles] ne représentent que 5% de l’ensemble des affaires pénales… nous avons suggéré que, parce que c’est ça le gros travail à faire, dans tous les domaines, que le contradictoire soit installé dans les 95% d’autres procédures… Moi je crois plutôt à une, à l’édification de bonnes pratiques, tout simplement au respect du code de procédure pénal et au contradictoire, et à sanctionner ce non respect, c’est ça qui est important, c’est les bonnes pratiques

Question de Pierre, au bandeau de l’écran : « Comment limiter le pouvoir d’interpretation des juges ? »

Karine Duchochois : Justement, dans notre affaire, le juge Burgaud, excusez moi Me Maisonneuve, mais il n’a instruit qu’à charge, tout ce qu’il y avait à décharge, il ne l’a pas fait, et aujourd’hui, on a l’inspection générale qui vient nous dire : « il n’a pas fait d’erreur. » Donc…

Patrick Maisonneuve : Je vais vous répondre… Il a été, il était contrôlé, c’est la loi, par une chambre de l’instruction, composée de magistrats beaucoup plus confirmés que lui. Et cette chambre de l’instruction, elle a confirmé l’intégralité, je dis bien l’intégralité des ordonnances rendues par le juge Burgaud.

Karine Duchochois à propos des enfants des acquittés d’Outreau : Les enfants (…) souffrent énormément, c’est des enfants qui sont placés en famille d’accueil, qui sont aussi quelque part mis en détention parce qu’on les enlève à toute leur famille, on vous les redonne au bour de deux ans, trois ans, et on vous dit : « Tenez, voilà vos enfants, et débrouillez vous » (…) j’ai une maman qui fait une pétition à l’école, pour que mon fils parte de l’école parce que mon fils a 5 ans et demie aujourd’hui, qu’il a un comportement qui est très difficile, il voit des pédopsychiatres toutes les semaines, on a un quotidien avec les enfants qui est très difficile et on le vit tous les jours, Outreau, et moi je le vis à travers mes enfants (…) toute leur vie, ils payeront les conséquences d’Outreau, une affaire comme cela on peut pas l’oublier (…) il faut qu’on travaille tous ensemble comme on l’a dit tout à l’heure.


- Oui, on savait avant, mais on savait dans les colloques -

« On murmure que Nicolas Sarkozy n’aime pas la justice et moins encore les juges »

Nicolas, Rachida et les juges
Libé, mercredi 16 janvier 2008
Par Bruno Thouzellier président de l’Union syndicale des magistrats (USM), extraits.

On murmure que Nicolas Sarkozy n’aime pas la justice et moins encore les juges. C’est pour nous magistrats une situation incompréhensible et inquiétante. Le Président reçoit beaucoup à l’Élysée, c’est un homme de contact et d’ouverture dit-on. L’USM, organisation ultramajoritaire des magistrats n’a jamais pu obtenir audience à l’Élysée… On aimerait savoir pourquoi le chef de l’Etat nous marque d’une telle indignité. Son statut d’ancien avocat expliquerait-il cette défiance profonde ? Pourtant, avocats et magistrats sont des partenaires de justice et concourent, chacun à leur place, à garantir l’Etat de droit. Les juges respectent les avocats et je sais que la réciproque est vraie. Les juges seraient-ils à ses yeux un contre-pouvoir gênant ? Une des missions constitutionnelles du président de la République est pourtant de garantir la liberté de juger. Sans cesse du côté des «victimes» Nicolas Sarkozy a ciblé le système judiciaire comme bouc émissaire de beaucoup de dysfonctionnements sociaux. En s’en prenant ainsi à la justice, il affaiblit les institutions et finalement les bases de l’autorité de l’Etat.

Opposer légitimité de l’élu et illégitimité du magistrat non élu, est un non-sens institutionnel. La justice est un pouvoir au sein de l’Etat puisqu’elle dit le droit et exerce une autorité régulatrice fondamentale.

... La justice fonctionne sur un postulat de base : le principe d’autorité. Affaiblir cette autorité en opposant constamment l’opinion aux juges ne peut constituer les bases d’une politique judiciaire.

... Troisième préoccupation : le rôle du parquet. La garde des Sceaux considère qu’un procureur n’est qu’un fonctionnaire de l’action publique chargé de défendre à l’audience l’enquête de police. Là encore, erreur d’analyse. Le parquet n’assiste pas la police judiciaire mais la contrôle. Il ne sert pas un gouvernement quel qu’il soit mais l’intérêt général. S’il exécute les directives de politique pénale gouvernementales, il doit apprécier au cas par cas les charges de chaque dossier dans le respect de la loi. Vouloir retirer au parquet son statut actuel en ferait un pur instrument de poursuite (ou de non poursuite) d’Etat et déséquilibrerait profondément l’équilibre de la procédure pénale au détriment des droits de la défense et de l’accès à la justice. Les procureurs sont des magistrats et doivent le rester.

Quatrième inquiétude : le Conseil supérieur de la magistrature.

A Metz, le juge des victimes critique "les professionnels de la compassion"
LE MONDE | 15.01.08

Le pape renonce à une prise de parole contestée dans une université de Rome
LE MONDE | 16.01.08

Le prêtre suisse confirme viols et attouchements • Un prêtre suisse accusé d’avoir violé des enfants dans son pays a reconnu avoir récidivé une fois en France, où il avait trouvé refuge entre 1989 et 2005.
Libé mercredi 16 janvier 2008

Sarkozy ramène l’Eglise dans l’Etat • Le Président multiplie les déclarations faisant référence aux racines chrétiennes de la France, suscitant les inquiétudes des défenseurs de la séparation entre Eglise et Etat.
Libé mercredi 16 janvier 2008, extrait

«Dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur, même s’il est important qu’il s’en rapproche, parce qu’il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d’un engagement porté par l’espérance» : c’est sous les ors de la basilique Saint-Jean de Latran, au Vatican, que Nicolas Sarkozy est allé le plus loin. «Les racines de la France sont essentiellement chrétiennes», avait-il asséné, remontant au baptême de Clovis à partir duquel la France est devenue, pour les catholiques, «la fille aînée de l’Eglise». Puis il a avancé un nouveau concept comme il les aime: celui d’une «laïcité positive, qui ne considère pas que les religions sont un danger, mais plutôt un atout».

Rigide. En Arabie Saoudite, le Président a été plus grandiloquent et plus général. Assimilant les religions à des philosophies, il en a loué les bienfaits même si, a-t-il reconnu, des horreurs sont parfois perpétrées en leur nom. Comme l’homme ne peut se satisfaire d’un monde purement matérialiste, a-t-il expliqué, il ne peut vivre sans religion. Ses propos ont au moins dû ravir les dirigeants saoudiens qui imposent un islam des plus rigides à leur société.

«Cette conception sociologique de la religion, fournissant "l’espérance" qui fait que les peuples se tiennent tranquilles, on croyait qu’elle était loin derrière nous!», s’est exclamé François Bayrou, l’un des premiers à réagir le 25 décembre après le discours de Latran.


- La justice dit le droit ? -

January 16, 2008

L'exigence de procès équitable

Mon avocat confirme bien évidemment que les éléments au dossier du juge pour enfant sont inaccessibles. Il ne me sera donc pas possible de faire lire et commenter par des experts ni le rapport des travailleurs sociaux de l'OSE France, ni le rapport cote D334 - l'expertise de Mme Magalie Bodon-Bruzel ?

Bien sûr, le juge pour enfant de Nanterre répondra que mon avocat ou moi même pourrions lire ces pièces sur place. Cependant, et contrairement à l'avis du juge Thierry Reveneau, je ne me surestime pas et je ne surestime pas non plus les compétences de mon avocat. En effet je pense que ni mon avocat ni moi-même n'avons les connaissances et compétences d'un médecin psychiatre ou d'un psychanalyste clinicien.

Il me resterait donc la solution de la contre expertise (contrer quoi au juste ?) mais cela me parait illusoir : le juge pour enfant de Nanterre a mis près de quatre années à produire le rapport de Mme Magalie Bodon-Bruzel or d'ici quatre ans de plus, ma fille aînée sera déjà majeure ! Ce serait d'autant plus illusoire que le juge Anne Valentini avait été très clair en audience : le juge pour enfant de Nanterre balayera toute contre-expertise.

Sur le moment, il me parait plus opportun de ressaisir le juge pour enfant de Nanterre avec des extraits du dernier Dalloz Droit de la famille (édition 2008-2009). Par exemple, celui ci : « 235.135 Indifférence de causalité. (...) De même, le juge, parce que la loi lui prescrit d'oeuvrer avec la famille plutôt que contre elle, comme nous le verrons, évite d'accumuler les reproches contre les parents pour légitimer son intervention. (...) Réciproquement, une requête sera dite mal fondée si aucun danger pour la santé, la sécurité ou la moralité de l'enfant n'y est caractérisée, ou encore l'échec éducatif grave. Tel est souvent le cas des requêtes en réalité dirigées contre un parent par l'autre, et fondées par de prétendues carences. »

A lire chez Michel Huyette ; un extrait d'un document paru aux éditions Dalloz, à propos du décret du 15 mars 2002 et de l'exigence de procès équitable :

La réforme de la procédure d'assistance éducative, on le sait, trouve son origine dans la non conformité de l'article 1187 du ncpc, qui interdit aux particuliers non assistés d'un avocat de prendre connaissance du dossier d'assistance éducative les concernant, avec l'exigence de procès équitable au sens de l'article 6 § 1 de la convention européenne des droits de l'homme. Selon les termes constants de la Cour européenne des droits de l'homme, l'équité impose une égalité de situation et notamment, pour tous les participants au processus judiciaire, la possibilité de débattre de tout ce qui est dit ou apporté par les autres.

Le décret du 15 mars 2002 réforme l'article 1187 afin, apparemment, de faire disparaître cette violation française de la norme internationale [1]. Les intéressés non assistés d'un avocat sont, à compter de septembre 2002, autorisés à venir lire le dossier au greffe du Tribunal pour enfants, ou de la chambre des mineurs de la Cour d'appel. Mais ils n'ont pas le droit de recevoir copie des pièces du dossier.


Autre source d'information, le rapport Dechamps ou encore aux archives de Lien Social, du n° 584, 12 juillet 2001 : « Il faut lever le secret dans l’assistance éducative ! »


- Le décret du 15 mars 2002 réformait l'article 1187 du NCPC -

January 15, 2008

Unfit to be a mother ?


By the mid-70s, contraception, changing attitudes to illegitimacy and welfare benefits for single parents meant the number of babies adopted dropped drastically. Adoption shifted from being a service for childless couples to a service for children needing families.


Jean-Marie Colombani accepte une mission de l'Elysée sur l'adoption
LEMONDE.FR avec AFP | 04.10.07 | Extrait

"L'objectif de la mission confiée à M. Jean-Marie Colombani, en raison de son intérêt de longue date pour cette question et de son expérience personnelle, est de proposer les moyens d'aider concrètement les candidats à l'adoption et de mieux suivre les enfants adoptés", indique le communiqué, soulignant que le nombre de personnes souhaitant adopter "a doublé en quinze ans".


AVORTEMENT
L'interruption volontaire de grossesse : une course d'obstacles
NOUVELOBS.COM | 14.01.2008

L'avortement relève "moins du droit que de la tolérance", d'après les associations. Trente ans après sa légalisation, l'accès à l'IVG, reste difficile en France.


Lien Social
Thèmes : Violences conjugales.
Accompagner les victimes de violences conjugales
Publication n° 788 du 9 mars 2006, extrait

Une femme qui subit des violences conjugales sera-t-elle plus facilement violente vis-à-vis de ses enfants ?

Non, ce n’est bien évidemment pas automatique et dépend de l’histoire de chacune. Il peut arriver qu’une femme battue ressente de l’agressivité envers son fils qui représente pour elle l’image du conjoint. Exerçant un déplacement, elle sera alors violente avec l’enfant. Mais la mère peut aussi attendre qu’il la console et la comble affectivement. L’empêchant de prendre son autonomie, elle constitue de manière indirecte une violence faite à la liberté de l’enfant contraint de rester auprès de sa mère déprimée.

Unfit to be a mother ? In the 60s, many women were forced to give up their illegitmate babies. Everyone now agrees that was a shocking practice. But a recent rise in the number of newborns up for adoption suggests we have found new reasons - or excuses - to take children from their parents. Kate Hilpern investigates

The Guardian, Tuesday January 15 2008

Laura was about to give birth in hospital when the authorities arrived to take her baby. "The doctor just handed her over and that was that," she says. "All I wanted was to die," she adds, barely audible. Laura had been in a violent marriage. She left her husband when she was pregnant, but went on to have a breakdown. She says she had recovered by the time social services got involved, but they encouraged her to sign papers consenting to the adoption of her unborn baby. She refused. They insisted. She still refused. They said they would take the baby anyway.

Laura's daughter was initially cared for by foster carers and she was allowed to visit five days a week, although there was no opportunity to breastfeed. Once the adopters had been identified, the meetings were reduced to one day a week at a time and finally she was offered a "goodbye visit".

"My life will never be the same again," she says. "Somewhere out there is my baby and I don't know where. You can't explain the psychological effects of something like that. It's beyond words. It's beyond anything."

Government statistics show that 1,300 babies under a month old are now being taken into care and subsequently adopted, compared with 500 in 1997. Campaigners, including members of the legal establishment, academics, an MP and even some social workers themselves, are worried that we are returning to the draconian attitude of the 1960s, when society was more eager to whisk babies away for adoption than support mothers in keeping their children. Today's social workers, they say, are rushing cases through to hit the government's adoption targets just as social workers decades ago hurried to fulfil the dreams of childless couples waiting in the wings.

Others view the increase in baby adoptions as positive. Far better that children begin life in a loving adoptive family than risk multiple placements in and out of the care system, they argue. When you consider that the key reasons for today's babies being removed are drug and alcohol abuse and domestic violence, this is clearly a danger. Then there's the Victoria Climbié case, where a little girl suffered horrific abuse and died under the noses of social workers - evidence that a rule of optimism can lead to fatal results.
"There are likely to be more children living unsafely in the community who should be in care than the other way round," says Anthony Douglas, chief executive of Cafcass (Children and Family Court Advisory and Support Service). "Only Poland and Italy take fewer children into care in Europe than we do. The UK public service is not a serial child-snatcher."

So which argument stands up? Are we repeating the mistakes of the past, or does the growth in baby adoptions demonstrate that we have learned from previous errors of judgment? And is there a "third way" - an alternative to adoption that is kinder to all concerned?

Plus d'infos...


- They said they would take the baby anyway -

Les « humanitaires » espèrent encore la clémence de la justice


ARCHE DE ZOE
Les « humanitaires » espèrent encore la clémence de la justice
mardi 15 janvier 2008 | Le Parisien, extrait

« Je suis très heureux d'être devant une vraie justice », enchaîne, très ému, Alain Péligat, le logisticien qui avoue « en baver depuis quatre mois ». Seule voix discordante dans cet appel à la clémence, celle d'Emilie Lelouch. « On est désolé d'avoir foiré l'opération, s'excuse la compagne d'Eric Breteau en s'adressant aux familles d'accueil. Même si je vais huit ans en prison, j'ai osé, je ne regrette rien ! »

A la barre, les avocats de la défense avaient, eux, pilonné sans relâche les conditions « scandaleuses » du procès de N'Djamena et son verdict « inique », multipliant les exemples et invoquant longuement la convention européenne des droits de l'homme. « Ou vous ne servez à rien, comme vous le demande le procureur, et vous prononcez une peine de huit ans de prison. Ou alors vous êtes juges et c'est votre honneur de juger », lance le bâtonnier Stasi en réclamant au tribunal le « courage » de ne pas exécuter une peine « honteuse ». Réponse le 28 janvier.


La Croix, 13/01/2008
Les familles d'accueil sont partagées sur l'Arche de Zoé

Parmi les familles qui étaient candidates à l'accueil d'un enfant, certaines ont porté plainte contre l'Arche de Zoé. D'autres, au contraire, estiment que ses membres paient trop cher leurs erreurs.

Amnesty International presse l'Iran de cesser les exécutions par lapidation
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 15.01.08 | Extrait

"Iran : arrêtez les exécutions par lapidation", appelle Amnesty International, dans un rapport publié mardi 15 janvier. L'organisation de défense des droits humains y dénonce le caractère "grotesque et épouvantable de cette pratique", pour laquelle le code pénal "stipule même d'utiliser des pierres suffisamment grosses pour faire souffrir, mais pas grosses au point de tuer la victime immédiatement", et que les hommes doivent être ensevelis jusqu'à la taille et les femmes jusqu'à la poitrine.

Alors que, selon elle, neuf femmes et deux hommes sont en passe d'être lapidés en Iran, comme d'autres en 2006 et 2007, l'ONG a demandé à ce que les autorités iraniennes abrogent ou amendent le code pénal du pays et que, dans l'intervalle, elles s'assurent du respect du moratoire de 2002 interdisant la lapidation.

Le chef du groupe socialiste au Parlement européen, l'Allemand Martin Schulz, a déploré que l'étalage de la vie privée du président français ait pris le dessus sur les affaires politiques dans les médias.

"Trois thèmes cruciaux sont sur la table pendant la présidence slovène de l'Union européenne au cours des prochains six mois: le changement climatique, l'avenir du Kosovo et la ratification du traité de Lisbonne. Mais au lieu de se concentrer sur ces importants défis politiques, l'UE le fait sur la vie privée de M. Sarkozy", a-t-il déclaré.


Le débat dans la presse a été dominé "pendant quatre mois par Cécilia, et maintenant qu'elle est +out+, c'est quatre mois avec Carla Bruni. C'est ridicule", a-t-il estimé lors d'un point presse en marge de la session du Parlement européen.

Source: AFP, le Figaro
Vie privée/Sarkozy: le chef du PSE en colère


BRUXELLES (AFP) - En pleine controverse sur les risques liés aux OGM, la Commission a promis lundi de consulter les consommateurs européens avant d'autoriser la vente de viande et de lait issus d'animaux clonés, tout en voulant faciliter l'autorisation des "nouveaux aliments".

PARIS (AFP) - Plus de deux ans après les émeutes en France, le "plan banlieue", annoncé depuis des mois, donne lieu à une cacophonie gouvernementale, avec le report de sa présentation par le président Sarkozy, et des propos de la ministre de la Ville exprimant des doutes sur un tel plan.

PARIS (AFP) - Pour la première fois depuis qu'il est président, Nicolas Sarkozy réunit plus d'opinions défavorables (48%) que de favorables (45%), en baisse de 6 points en un mois et 10 points en deux mois, selon un sondage BVA-Orange-Express publié mardi.


L'ancien président de l'UIMM, Denis Gautier-Sauvagnac, a été mis en examen aujourd'hui pour "abus de confiance", "travail dissimulé" et "recel d'abus de confiance" dans l'affaire des retraits suspects des caisses de l'organisation patronale.

Source : AFP, le Figaro
UIMM: Gautier-Sauvagnac mis en examen


- L'ONG a demandé une abrogation ou un amendement du code pénal -

January 14, 2008

Après le sapin, la bûche

BERLIN (Reuters) - Probablement inspiré par une publicité télévisée, un Allemand de Mönchengladbach a voulu lancer son sapin de Noël par la fenêtre mais a suivi le conifère dans sa chute.

Trois étages et sept mètres plus bas, des passants ont ramassé le malheureux sur le trottoir. Gravement blessé à la tête, l'homme a été hospitalisé dans un état critique.

LYON (AP) - Le procureur général de Lyon, Jean Olivier Viout, a saisi les autorités judiciaires helvétiques pour leur demander "l'audition détaillée" d'un prêtre vivant aujourd'hui dans un couvent franciscain du Jura suisse et soupçonné d'avoir abusé d'un enfant entre 1989 et 2005 alors qu'il séjournait en France, a-t-on appris lundi auprès du parquet.

C'est à la suite d'un article publié dans un hebdomadaire lyonnais que le procureur général de Lyon s'est intéressé à ce prêtre: cet homme de 67 ans a laissé entendre au journaliste venu l'interviewer qu'il avait abusé d'un enfant lorsqu'il était en France, sans préciser si les faits s'étaient déroulés dans la province de Grenoble ou dans la banlieue lyonnaise, où il a séjourné successivement entre 1989 et 2005.

"Cette audition nous permettra de savoir où se sont déroulés les faits, à quelle date, dans quelles circonstances et de connaître tous éléments propres à identifier le mineur", a ajouté Jean-Olivier Viout.

"J'espère donc que nous aurons dès le début de cette semaine une déposition. A ce moment-là, on pourra savoir si elle est de nature à donner une suite judiciaire à cette affaire en France. Je pourrai transmettre les informations au parquet concerné", a-t-il expliqué.

"S'il refuse de parler aux enquêteurs, il sera encore possible de faire ouvrir une information judiciaire, mais nous aurons un problème de compétence territoriale puisque nous ne savons pas si les faits sont du ressort du parquet de Lyon ou de celui de Grenoble", a ajouté le procureur général. "Mais dans la mesure où il a fait des aveux spontanés à un journaliste, il paraîtrait assez extraordinaire que l'intéressé refuse de parler".

Selon un article publié dans "Tribune de Lyon", ce frère capucin aurait été envoyé discrètement en 1989 dans la région de Grenoble par sa hiérarchie qui le soupçonnait déjà d'actes de pédophilie prescrits. En 2002, quand la télévision suisse a diffusé le témoignage d'une de ses supposées victimes, il aurait alors été placé dans la Fraternité des Capucins de Bron, dans la banlieue lyonnaise. Le diocèse de Lyon assure n'avoir jamais été au courant de cette affaire.


- L'homme a été hospitalisé dans un état critique -

Eric Breteau veut mener « jusqu'au bout » sa grève de la faim


Eric Breteau assure, dans une lettre révélée lundi par le magazine "VSD", qu'il mènera "jusqu'au bout" sa grève de la faim, entamée lors de sa détention au Tchad, si les cinq autres membres de L'Arche ne sont pas libérés.

Arche de Zoé : le procureur requiert une peine de substitution de huit ans de prison
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 14.01.08 | Extraits

Le procureur de Créteil a requis, lundi 14 janvier, une peine de substitution de huit ans d'emprisonnement à l'encontre des six membres de L'Arche de Zoé condamnés au Tchad à huit ans de travaux forcés pour tentative d'enlèvement d'enfants. Lors de cette audience, le magistrat a estimé qu'il n'y avait aucune autre option juridique alors que la défense a plaidé en faveur d'une annulation de la peine, celle-ci ayant été, selon les avocats, prononcée par un Etat non démocratique.

Seuls cinq des six membres de l'ONG – Eric Breteau, Dominique Aubry, Emilie Lelouch, Alain Péligat et Philippe Van Winkelberg – étaient présents au tribunal. L'infirmière Nadia Merimi, "épuisée et hospitalisée depuis la semaine dernière", selon son avocat, Mario Stasi, était absente.

... Le tribunal correctionnel de Créteil a mis sa décision en délibéré au 28 janvier. S'il suivait les réquisitions du parquet, les membres de L'Arche de Zoé, actuellement incarcérés à Fresnes, n'auraient comme seul espoir qu'une grâce du président tchadien, Idriss Déby, Nicolas Sarkozy n'ayant pas de pouvoir en la matière.


- Délibéré au 28 janvier -

Nu face à la justice ?

Accusé d'un quadruple meurtre au hachoir, Dany Leprince réclame la révision de son procès
LE MONDE | 14.01.08 | Extrait

Il y a un petit parfum de revanche, et le dossier de révision du procès de Dany Leprince grandit à l'ombre de l'affaire Seznec. Les deux affaires ne se ressemblent pas : Dany Leprince, soixante-treize ans après le vieux bagnard, a été condamné en 1997 à la réclusion criminelle à perpétuité et vingt-deux ans de sûreté pour avoir assassiné au hachoir son frère, sa belle-soeur et deux de leurs trois petites filles à Thorigné-sur-Dué, dans la Sarthe. La commission de révision des condamnations pénales, saisie le 20 mars 2006 "d'éléments nouveaux", a ordonné dès le 5 avril et contre l'avis du parquet, un complément d'information.

L'enquête a été confiée à l'un des membres de la commission, Jean Beyer, qui a travaillé dans une si parfaite discrétion que Dany Leprince, "nu face à la justice" et au bord du désespoir, a décidé, le 14 mars 2007, de rester dorénavant dévêtu dans sa cellule. Roland Agret, lui-même condamné à tort en 1970 et réhabilité quinze ans plus tard après s'être coupé deux doigts de la main, s'est chargé du dossier et a tenu par solidarité une conférence de presse tout nu.





Agence Bretagne Presse
Depeche : Herbignac le 9/01/08
Alain Guillou l'ancien grand photographe de Paris-Match se retrouve à la rue sans domicile

Alain Guillou est un photographe de réputation internationale (prix de la photo 1983 aux USA). Il a travaillé pour des magazines comme Paris Match, National Geographic, Forbes magazine... Il est avant tout un photographe de la mer et de la Bretagne qu'il aime passionnément. Son travail, largement publié par la presse mondiale, le place au rang des photographes marquant notre époque

Au faîte de sa gloire, son destin a basculé vers l'horreur en 2000. Une affaire de divorce qui a mal tourné. Sa fille qu'il chérissait plus que tout, sa maison face à la mer près du Croisic, son travail qui lui permettait de sillonner le globe avec les appareils photos les plus performants au monde, sa dignité et tout ce qui lui est cher, lui seront retirés brutalement par une justice qu'il réprouve avec une innocence et une force que vous ne pouvez mesurer que si vous avez rencontré le personnage.

Car Alain Guillou, malgré tous ses déboires, est devenu un personnage. Il sillonne la Bretagne sur son vélo couché, prêchant le retour aux énergies non polluantes face à la sur-pollution et aux changements climatiques, et dénonçant ce qu'il qualifie de « corruption des juges » et de « non respect par la France des conventions internationales sur le Droit Des Enfants ». Il tient a préciser que « ce n'est pas au pouvoir judiciaire qu'il s'en prend mais bien à ceux qui le font sortir de ses missions républicaines pour servir, en simple lobby irresponsable et non punissable, leurs intérêts personnels ou ceux de l'État ». Des accusations graves mais il a construit au fil des dernières années des dossiers accablants.

Dernièrement, les choses ont pris un ultime virage vers sa descente aux enfers. Sa propiétaire a décidé, elle en a le droit, de récupérer la maisonnette près d'Herbignac où il demeurait entre deux expéditions en tricycle.

Vivant depuis 1999 en permanence sous la menace de saisies et des huissiers, il avoue ironiquement qu'il n'y aura plus rien à saisir car il va se retrouver dans la rue. Il lui reste la vie certes, mais Alain y tient particulièrement. Il ne finira pas comme ces nombreux pères « suicidés » dont il déplore l'abandon par la société avec la complicité des juges.

Il ne peut bien sûr pas fournir les justificatifs nécessaires, si draconiens en France, pour simplement entrevoir la location d'un nouveau logement.

Avant de partir sur les routes continuer ses projets et son travail avec son vélo et sa tente - avec ou sans logement - Alain organisera au 25 rue des Fresches, 44410 Herbignac une vente de tous les biens qu'il a pu préserver. Il met en vente 200 tirages de plusieurs photos de collection numérotées en nombre limité pour tenter de financer l'acquisition associative d'un nouveau logement. Il en appelle aussi aux dons particuliers.




Alain Guillou cet été au pied du Parlement
de Bretagne à Rennes. Une cour d'appel qui
ne l'aurait jamais entendu.



- Par solidarité une conférence de presse tout nu -

Evaluation à géométrie variable


De la newsletter petite enfance des collectivités territoriales du jour :

Evaluation à géométrie variable,
www.tessolidaire.com, Petite enfance, 11/01/2008

Evaluation, évaluation, est-ce que j'ai une gueule d'évaluation ? ! Voilà donc la grande machine de la fonction publique (publique, et bientôt territoriale puis hospitalière...) soumise au grand ramdam de l'évaluation ! Dans le monde anglo-saxon, la chose est entendue depuis belle lurette : chaque action publique est soumise à évaluation et si cette dernière ne donne pas satisfaction, selon des critères objectifs, la dite action est ré-oreintée, voire proprement enterrée ! Reste cependant que tous les secteurs publics ne peuvent être passés au crible de l'évaluation.

Le jour où le nombre de placements d'enfants en danger dans les structures adaptées aura décru n'est pas pour demain.
Cette « activité », par nature inquantifiable, doit le rester, pour ne pas instiller le poison d'un regard biaisé inadapté au contexte.

L'augmentation du nombre de placements dans tel département peut dire tout et son contraire : tout aussi bien un surcroît qualitatif dans le repérage des situations d'urgence qu'un recours trop rapide à des solutions radicales mais faciles ou encore une défaillance en matière de prévention.

L'évaluation ne doit pouvoir se faire que sur des critères incontestablement objectifs : le recul de l'absentéisme dans les écoles, la prise en charge des « orphelins de 16h », la diversification active, dans les municipalités, des modes de garde, le recul significatif du nombre d'élèves sortant du système scolaire sans diplôme (160 000 aujourd'hui, limite négative à améliorer, etc.)...

Tout n'est donc pas évaluable et c'est tant mieux. La fièvre naissante sur l'évaluation au sein des fonctions publiques doit donc être ramenée à ses justes proportions.


Côte d'Or, 6 février 2006
http://www.cg21.fr/... ateliers, extrait :

Dans certaines situations, le processus de signalement et de saisine du juge des enfants est activé par défaut :

- un certain nombre d’enfants en danger psychologique du fait de la séparation ou du divorce très conflictuel de leurs parents ;
- un nombre croissant de grands adolescents en crise, voire en rupture familiale, pour lesquels la procédure de signalement aboutit aujourd’hui fréquemment à un placement et à une rupture durable des liens intrafamiliaux.

Suite à ces constats, il est proposé :

- de développer des mesures judiciaires de médiation familiale au croisement de l’intervention du JAF et du JE pour les enfants en danger psychologique du fait de séparations conflictuelles du couple parental ;
- d’élaborer une réponse spécifique pour les grands adolescents s’appuyant sur la médiation familiale, l’investigation intensive et pluridisciplinaire en amont de la décision judiciaire et pour éviter le placement.

PARIS (Reuters), extrait - Trente ans après les premières émeutes, le plan pour les banlieues préparé par Fadela Amara suscite de fortes attentes et des interrogations sur la capacité du gouvernement à réussir là où ses prédécesseurs ont échoué.

Pas moins de dix-neuf ministres de la Ville se sont penchés sur ce malaise français en 17 ans, sans parvenir à enrayer la violence et le phénomène de ghettoïsation qui, de l'avis des experts, s'accroît.


La secrétaire d'Etat à la politique de la Ville, qui devait initialement dévoiler son projet le 22 janvier, n'en présenterait finalement ce jour-là que les grandes orientations, un report qui semble traduire un flottement gouvernemental.

PARIS (Reuters) - La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, prévoit de relancer une forme de police de proximité dans les quartiers les plus difficiles.


- Un recours trop rapide à des solutions radicales mais faciles ? -