August 18, 2007

A charge pour les enquêteurs de vérifier ces affirmations


BRUXELLES (Reuters) - La fillette aperçue le mois dernier en Belgique n'est pas Madeleine McCann, la Britannique de quatre ans disparue le 3 mai au Portugal, a conclu la police belge, citée par différents médias locaux.

Une femme avait prévenu la police en juillet après avoir aperçu une fillette, pensant qu'il pouvait s'agir de Madeleine McCann. La petite fille était accompagnée d'un homme d'une quarantaine d'années et d'une jeune femme.

Il s'agit en fait de la fille d'un Belge vivant à Hoogstraten, dans le nord de la Belgique.

Depuis la disparition de Madeleine McCann, plusieurs témoignages l'ont signalée dans le monde entier, du Maroc à l'Argentine, mais aucun n'a été authentifié.

Actualité | France
Le violeur présumé d’Enis arrêté avec du Viagra sur lui
Le Figaro, le 18 août 2007

Le pédophile multirécidiviste a affirmé aux enquêteurs s’être fait prescrire ce médicament contre l’impuissance par le médecin chargé de son suivi judiciaire.

Du Viagra dans les poches d’un pédophile multirécidiviste ? Selon des sources concordantes de l’Agence France Presse confirmant une information du Parisien, Francis Evrard, le ravisseur présumé du petit Enis, avait en effet sur lui une plaquette entamée de ce puissant médicament contre l’impuissance au moment de son arrestation mercredi soir.

Le procureur adjoint de la République de Lille, Brigitte Lamy, s'est refusée à tout commentaire sur cet aspect de l'affaire, mais une enquête serait en cours pour déterminer la provenance des pilules bleues.

Comme l'annonçait Le Figaro, Francis Evrard aurait en effet affirmé aux enquêteurs, au cours de sa garde à vue, s’être fait prescrire le Viagra après sa sortie de prison, le 2 juillet dernier. Et le médecin ne serait autre que celui chargé de son suivi judiciaire, donc au courant de ses penchants pédophiles. Francis Evrard aurait demandé lui-même à se faire prescrire le médicament, au prétexte de troubles de l’érection. Il devait être soumis à une obligation de soins, de suivi médico-psychologique et de traitement hormonal, qui auraient dû être mis en œuvre à compter du 24 août. Il aurait enfin précisé aux enquêteurs dans quelle pharmacie de Rouen il aurait retiré le Viagra. A charge pour eux de vérifier ces affirmations.

"Totalement scandaleux"

« Si cela est avéré, c'est totalement scandaleux quand on connaît le profil de cet homme », a affirmé à l'AFP l'avocat du père d'Enis, Me Emmanuel Riglaire. Détaillant plusieurs éléments intrigants - les médicaments retrouvés en sa possession dont des somnifères vraisemblablement utilisés pour droguer l'enfant, le Viagra, des images pédophiles qui auraient été découvertes dans sa cellule – l'avocat a estimé qu’« on ne pouvait pas trouver pire organisation ».

Francis Evrard a été mis en examen vendredi et écroué pour « enlèvement et séquestration, viols et agressions sexuelles en récidive » sur mineur de moins de 15 ans. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

Fait Divers, PEDOPHILIE.
Le terrifiant profil du ravisseur d'Enis
Le Parisien.fr, le 18 août 2007

Hier soir, Francis Evrard a été mis en examen pour « enlèvement, viols et agressions sexuelles en récidive », puis écroué. Ce délinquant sexuel a longtemps été détenu à Caen (Calvados). Son dossier psychiatrique laissait prévoir une récidive.

Francis Evrard, 61 ans, a encore été longuement interrogé par les policiers, hier, avant d'être mis en examen pour « enlèvement et séquestration, viols et agressions sexuelles en récidive » et écroué dans la soirée. Durant sa garde à vue, l'agresseur présumé du petit Enis, 5 ans, retrouvé dans un garage quelques heures après le rapt mercredi soir à Roubaix (Nord), aurait évoqué des « pulsions » et une incapacité à « s'empêcher » de commettre ces crimes.

Ce délinquant sexuel multirécidiviste, qualifié par les experts psychiatres de « dangereux » et « peu réadaptable », a aussi raconté s'être fait prescrire du Viagra par « un médecin » peu avant de quitter la prison de Caen (Calvados), le 2 juillet

Les enquêteurs ont cherché à vérifier cette affirmation stupéfiante. Ils ont aussi tenté de reconstituer jour par jour ses déplacements et agissements depuis sa libération, ainsi que lors des trois permissions dont il avait bénéficié en 2006 et 2007 pour préparer sa sortie. L'homme n'aurait pas fait d'autres victimes durant ces périodes. Il appartiendra à l'instruction de le confirmer.

L'affaire, qui relance la question de la prévention de la récidive des crimes sexuels, a provoqué un très fort malaise au sein du personnel du centre de détention de Caen. Francis Evrard finissait d'y purger une condamnation à vingt-sept ans de prison, avec sûreté des deux tiers, pour un précédent viol sur mineur jugé en assises à Douai en octobre 1989. « Il fait partie de ces détenus dont on se dit, en les voyant partir, qu'ils risquent malheureusement de recommencer », soupire un surveillant. « On était tous convaincus qu'on le reverrait. Mais on reste impuissants. Au regard de la loi, il avait purgé sa peine. On connaît le problème des conditions du suivi dehors et du manque de structures et de moyens. Mais on s'interroge... On est tous père de famille. On est désolés pour le petit », soulignent plusieurs de ses collègues.

Dans ce centre de détention, 80 % des quelque 400 détenus sont des délinquants sexuels, dont nombre de pédophiles, condamnés à de très lourdes peines.
Francis Evrard y avait été transféré en 2000. « Il demandait peu de chose. Un gars très renfermé, qui n'avait pas de parloir. Sans problèmes au quotidien a priori, comme la plupart des condamnés de ce type. Mais on savait qu'il n'était pas guéri. Dans les propos qu'il tenait, il ne se cachait pas de ses pulsions », raconte un autre surveillant. L'homme s'était constitué une petite retraite en travaillant aux ateliers. Il envisageait d'aller « vivre en Belgique ». Quelques mois auparavant, son ordinateur avait été saisi pour « suspicion de détention d'images pédophiles ». L'analyse du disque dur était encore en cours le 2 juillet, à sa sortie de détention. Francis Evrard avait aussi fait l'objet d'une mesure disciplinaire : une carte postale représentant un petit enfant nu avait été découverte dans sa cellule.

« Une dangerosité criminologique »

En matière de suivi médical en détention, Francis Evrard devait rencontrer un psychiatre une fois tous les deux mois. Il se soumettait au rendez-vous sans problème. Des rapports d'expertises précédant sa sortie, dont « le Parisien » - « Aujourd'hui en France » ont pu connaître certains éléments, soulignaient la menace d'une récidive. L'un, en 2004, parle de « perversion pédophile homosexuelle » entraînant « une dangerosité criminologique » chez un détenu jugé « peu réadaptable ». L'injonction de soins dans le cadre d'un suivi socio-judiciaire est préconisée comme « justifiée » mais jaugée d'une « efficacité incertaine ». Un autre, en 2006, assène que Francis Evrard « n'éprouve pas de véritable culpabilité », bien qu'il soit « conscient et lucide du caractère inacceptable de ses agissements ».

Avis des psychiatres, inquiétudes des personnels... le dossier de Francis Evrard a conduit la justice à le placer, à sa sortie, en « surveillance judiciaire ».
« Il était convoqué par un juge d'application des peines le 24 août à Rouen, où il indiquait avoir élu domicile », a précisé dès avant-hier la vice-procureur de Lille. Cela n'a pas suffi. Lors de ses premiers interrogatoires, l'homme, « calme et loquace », a expliqué avoir dit à Enis, égaré quelques instants par sa grand-mère dans la foule d'une braderie : « Je vais te ramener chez toi. On va aller acheter un jouet. »


- « Si cela est avéré, c'est totalement scandaleux » -

Le royaume belge est menacé d'éclatement


Le MondeL'affaire Enis relance le débat sur le suivi des délinquants sexuels • Un pédophile devait être mis en examen pour "viol aggravé sur un mineur de moins de 15 ans". Récidiviste, il avait totalement purgé ses peines précédentes.

EclairagePlusieurs lois mais un manque cruel de moyens


Au 13 juin 2006, « La belgique veut croire que tout va mieux », extrait • Stacy Lemmens, 7 ans, et Nathalie Mahy, 10 ans, étaient toujours introuvables mardi, trois jours et demi après leur disparition samedi vers 2 heures du matin, à la fin de la braderie du quartier Saint-Léonard, où elles s'étaient rendues avec leurs parents.

NouvelObs, 29 juin 2006 • Le suspect en examen • L'homme âgé de 39 ans, toujours en détention préventive, nie toute implication dans cette double disparition. Déjà condamné à deux reprises pour des agressions sexuelles sur des fillettes, il était sorti de prison en décembre dernier après avoir purgé une peine de quatre ans de prison. Le 13 juin, il s'est présenté de lui-même à la police liégeoise, quelques heures après la diffusion de son nom et de sa photographie. Il a été mis en examen le lendemain pour enlèvements de mineures.




En encart du nouvelObs, 29 juin 2006


BRUXELLES (AFP) - Les négociations pour la formation d'un gouvernement en Belgique, infructueuses depuis plus de deux mois, ont été suspendues vendredi par le roi Albert II, qui va devoir désamorcer une crise entre Flamands et francophones qui pourrait menacer le royaume d'éclatement.

Plus d'infos...

- Une crise entre Flamands et francophones -

August 8, 2007

Le parquet de Cahors a ouvert une enquête

Questions autour du suicide d'un agriculteur dans le Lot
LE MONDE | 08.08.07

L'homme a été retrouvé pendu, le 5 août, le jour d'une manifestation de militants anti-OGM prévue devant une de ses parcelles de maïs transgénique. Le parquet de Cahors a ouvert une enquête.

Don Gelmini, célèbre prêtre italien, est mis en cause pour abus sexuels
LE MONDE | 08.08.07 | Extrait

L'opposition a lancé un mot d'ordre pour un rassemblement de soutien, le 15 août en Calabre, où le prêtre s'est réfugié depuis le scandale. Pas pour se taire : rompu à la communication, il n'a cessé de se répandre dans les médias. S'il se trouve aujourd'hui accusé d'abus sexuels, c'est, dit-il, parce qu'il avait chassé d'anciens drogués découverts en train de voler. Ceux-ci l'auraient menacé de le lui faire payer cher.

Le Père Don Mazzi, son alter ego dans les milieux politiques de gauche, aurait confirmé auprès de la justice un cas d'abus sexuel dont Don Gelmini aurait été l'auteur en 1993.

Don Gelmini se dit victime d'une conspiration qui a trouvé la complaisance de quelques juges "anticléricaux". Il a comparé son cas à celui des prêtres accusés de pédophilie aux Etats-Unis, dénonçant un complot du "lobby juif et radical-chic". Propos qualifiés d'antisémites qu'il a rectifiés, évoquant "une loge maçonnique radicale-chic qui combat l'Eglise".


Une adolescente est poursuivie en justice pour avoir volé le chéquier de sa mère, qui s'est portée partie civile contre elle
LE MONDE | 08.08.07 | Extrait

Fidèle à une tradition dont les origines remontent au droit romain, la loi répugne, pour des considérations tenant à la "cohésion des familles", à ce qu'une sanction pénale soit prononcée contre celui qui commet un vol au détriment de l'un des siens. "Il n'y a pas de vol entre époux", enseigne la doctrine juridique, mais la règle concerne en réalité tous les proches : ascendants, descendants et conjoints. "La force des liens familiaux a paru au législateur assez puissante pour légitimer l'existence d'immunités (pénales) particulières", notent dans leur Traité de droit criminel Roger Merle et André Vitu. Le vol dont l'auteur est l'époux, le père ou la fille est bien constitué, mais l'immunité familiale est assurée pour "éviter le scandale" (René Garraud) d'une poursuite présumée "contre nature". L'ancien code avait centré le principe sur le délit de vol. Depuis 1994, la règle vise expressément d'autres délits (escroquerie, abus de confiance...).

Mais alors, sur quelle base le parquet de Thionville a-t-il pu engager des poursuites ? La loi du 4 avril 2006 renforçant la répression et la prévention des violences conjugales pose une exception au principe de l'immunité familiale quand le vol "porte sur des objets ou documents indispensables à la vie quotidienne de la victime tels que des documents d'identité (...) ou des moyens de paiement". "Au regard des sommes détournées et en nous appuyant sur cette nouvelle disposition, nous avons jugé opportun de donner suite à la plainte de la mère", fait-on valoir au parquet de Thionville. Une décision que Me Le Menn-Meyer estime "contraire à l'esprit de la loi". "Celle-ci vise à éviter qu'un mari violent ne puisse exercer une contrainte morale sur son épouse, en lui volant par exemple ses papiers. Nous sommes loin de ce cas de figure. D'ailleurs, si ma cliente avait volé des bijoux, elle aurait bénéficié de l'immunité familiale", souligne-t-elle.

L'application du texte place, en tout cas, la mère dans une situation délicate : plaignante et victime, elle reste "civilement responsable" des agissements de sa fille mineure.


TBILISSI (Reuters) - Le missile non explosé retrouvé lundi en territoire géorgien a été largué et non pas tiré par un avion russe alors qu'il quittait l'espace aérien géorgien, déclare-t-on à Reuters de source proche des enquêteurs géorgiens.

Dans la confusion, le pilote de l'appareil russe, dit-on de même source, s'est débarrassé de son missile après avoir été pris dans des tirs d'éléments séparatistes au sol en Ossétie du Sud.

(...) Mardi, la Géorgie s'est déclarée victime d'un "acte d'agression" (...) La Russie, de son côté, dément (...) Des responsables russes ont laissé entendre que des avions géorgiens pouvaient avoir tiré le missile en question sur leur propre territoire (...) Le président géorgien Mikhaïl Saakachvili a estimé mardi que le missile s'inscrivait dans un contexte d'agressions russes contre ses voisins européens, et a appelé les pays européens à condamner Moscou.

L'Union européenne, mercredi, a demandé tout comme Washington à Tbilissi et à Moscou de faire preuve de retenue après cet incident.


Les Flamands belges veulent réduire les "facilités" accordées aux francophones
LE MONDE | 08.08.07 | Extraits

(...) Ici, pas une indication routière bilingue qui ne soit maculée ou rendue carrément illisible. Une vieille tradition dans cette périphérie flamande de Bruxelles, un lieu où, comme le proclame un slogan, "Les Flamands sont chez eux".

(...) L'avenir ? "Pas très encourageant, car je ne vois malheureusement personne qui veuille faire un pas vers l'autre", assure Damien Thiéry, lui-même bilingue et désireux de "développer une vision pacifique".

(...) Près de deux mois après les élections, le "formateur" et premier ministre présumé, le chrétien démocrate flamand Yves Leterme, piétine. Certains misent désormais sur son échec et n'hésitent plus à envisager un scénario "tchécoslovaque" : les partis francophones seraient obligés de suspendre les négociations et des Flamands déclareraient que le pays étant devenu ingouvernable, "il faudrait le liquider", selon une formule du politologue Vincent De Coorebyter.


Après les inondations, les réfugiés d'Asie du Sud sont menacés d'épidémies
LEMONDE.FR avec AFP et AP | 08.08.07

Avec l'accalmie, les eaux stagnantes constituent désormais un milieu favorable pour toutes sortes de maladies et les organisations humanitaires peinent à offrir une eau saine aux réfugiés.


Le désarroi des éleveurs anglais autour de Woolfords Farm
LE MONDE | 08.08.07


Actualité | International
Hitler écoutait de la musique russe jouée par des juifs
Le Figaro, le 8/8/07

La collection de disques du Führer vient d'être retrouvée dans la datcha d'un militaire russe décédé.




« Souvenir aus dem Bunker », spiegel.de


Cyclisme : l'équipe Astana à nouveau éclaboussée par un cas de dopage
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 08.08.07

Le Kazakh Andrej Kashechkin aurait eu recours à une transfusion sanguine homologue au début du mois d'août. Sa formation, pointée du doigt dans l'affaire Vinokourov, a décidé de le suspendre.


Hospitalor étend hors de la Lorraine son concept de maison de retraite
18/04/2007 01:30

L'association qui a su développer le patrimoine hospitalier des Houillères du Bassin de Lorraine veut élargir à d'autres régions son activité médico-sociale avec l'objectif d'ouvrir de deux à trois établissements par an.
Source : Les Echos/boursoinfo.com


La voie sans issue du collège allemand • Les problèmes insolubles des «Hauptschule» illustrent la faiblesse d’un système scolaire à trois vitesses.
Libé, le 8/8/07

Il y a un an, un tremblement de terre secouait l’univers scolaire outre-Rhin. Une poignée d’enseignants lançaient par voie de presse un appel au secours, constatant leur incapacité de continuer à enseigner dans leur collège de Neukölln, un quartier défavorisé de Berlin. Indiscipline, racisme entre minorités, violences, vandalisme… «Nous formons ici de futurs criminels et terroristes», résumait alors une professeure. L’école Rütli présentait tous les syndromes du dysfonctionnement d’une bonne partie des Hauptschule, ces établissements du secondaire réservés aux adolescents en échec scolaire. «Dans 16 % des Hauptschule allemandes, il n’est plus du tout possible d’enseigner», rappelle une étude de l’Institut Max-Planck, en listant ces dysfonctionnements.

Aujourd’hui, le calme est revenu à l’école Rütli. «Nous avons de nouveau un directeur, davantage d’enseignants, de moyens, et même trois travailleurs sociaux issus de l’immigration», pour faciliter le dialogue entre familles et professeurs. Près de 83 % des adolescents de l’école Rütli sont issus de l’immigration (contre 33 % au milieu des années 80). En un an, l’ambiance au sein de l’établissement s’est améliorée. Des initiatives ont été lancées pour développer des ateliers de musique, de boxe ou de danse. Un groupe d’élèves a même lancé Rütli-Wear, une collection de tee-shirts vendus à l’extérieur de l’établissement.

«Mais, pour les élèves, pour leurs chances d’avenir, rien n’a vraiment changé», déplore Petra Eggebrecht, professeure à l’école Rütli, «par conviction», depuis 1970. «Les rares élèves qui parviennent à décrocher leur diplôme de fin d’études ne trouvent pas de place d’apprentissage. Il est temps d’abolir le système scolaire à trois vitesses», en vigueur dans la plupart des Länder allemands et qui fait des Hauptschule un «dépotoir» aux yeux des employeurs potentiels.

(..) «Echec». A l’origine, les Hauptschule étaient le pilier du secondaire en Allemagne. Seuls quelques élèves passaient par les prestigieux lycées (Gymnasium), conduisant au bac (40 % d’une classe d’âge obtient ce diplôme). Aujourd’hui, la moitié des élèves atterrissent en Realschule, de niveau intermédiaire et pouvant aussi déboucher sur un bac. Les moins chanceux échouent sur les bancs des Hauptschule.


- Faire preuve de retenue -

Accident de car « polonais » sur l'A16

Actualité | France
Trois morts dans un accident de car polonais
Le Figaro, le 8/8/07

Deux semaines après la mort de 26 pèlerins tombés dans un ravin des Alpes, nouveau drame ce matin sur l’autoroute A 16 près de Dunkerque. La pluie et une vitesse excessive seraient en cause.




Le car dit « polonais » - AFP/Metrofrance


20minutes.fr • La route a fait 478 morts en juillet en France contre 471 au mois de juillet 2006, soit une augmentation de 1,5% en un an, selon les chiffres de la sécurité routière communiqués mercredi par le ministère de l'Écologie, du Développement et de l'Aménagement durables.


Fil news de metrofrance...

MONDE > Maddie
10h20> La fillette aperçue en Belgique n'était pas la petite Maddie

FRANCE > Accident
10h07> Accident de car polonais : Borloo appelle les conducteurs à la "vigilance"

MONDE > Transports
09h58> La justice allemande interdit une grève des trains jeudi


«Les circonstances exactes de l'accident ne sont pas encore connues mais il y avait un violent orage avec de fortes pluies. Le chauffeur n'a peut-être pas apprécié les distances et est rentré un peu vite dans la bretelle», a expliqué Philippe Vanberselaert.

L'alcool ne serait pas en cause et le car est seul impliqué, selon le préfet délégué à la sécurité dans le Nord, Alain Perret, présent sur les lieux de l'accident. Selon Eugeniusz Kowalski, du consulat de Pologne à Lille, qui a pu parler au chauffeur, ce dernier lui a expliqué «qu'en raison de la pluie il pensait être toujours sur l'autoroute» alors qu'il était déjà engagé sur la bretelle d'accès à l'aire de repos.

De source 20minutes.fr.


- La pluie et une vitesse excessive seraient en cause -

August 7, 2007

Un étudiant congolais demande le retrait de la vente de de l'album « Tintin au Congo »


Hergé s’était expliqué • «Il faut laisser la justice belge faire son travail», a réagi un porte-parole de Moulinsart, Marcel Wilmet. Il en a profité pour rappeler que Moulinsart n'était pas l'éditeur de Tintin. Celui-ci, Casterman, n'était pas joignable mardi pour un commentaire.

«Sur le fond, a-t-il ajouté, nous sommes étonnés que cette polémique renaisse aujourd'hui, alors qu'Hergé s'était expliqué, disant qu'il s'agissait d'une oeuvre naïve qu'il fallait replacer dans le contexte des années 30, où tous les Belges pensaient faire du très bon travail en Afrique».

«Préjugés bourgeois» • Dans les années 70, Hergé avait en effet reconnu que pour cet album, il «s'était nourri des préjugés du milieu bourgeois dans lequel (il) vivait». «Je ne connaissais de ce pays que ce que les gens en racontaient à l'époque.»

De source 20minutes.fr.

BRUXELLES (AFP) - Un étudiant congolais a porté plainte fin juillet devant la justice belge pour dénoncer le caractère "raciste" de l'album controversé "Tintin au Congo" et demandé qu'il soit retiré de la vente, a-t-on appris mardi auprès du parquet de Bruxelles.

Etudiant en sciences politiques à Bruxelles, Bienvenu Mbutu Mondondo (38 ans), a déposé plainte contre X et contre la société Moulinsart, en charge de l'exploitation commerciale de l'oeuvre d'Hergé, a expliqué le porte-parole du parquet, Jos Colpin.

L'enquête n'en est qu'à ses prémices, le juge d'instruction Michel Claise n'ayant pas encore décidé si la plainte était recevable.

Dans cette album publié en 1930-31, alors que la Belgique colonisait le Congo, et qui est encore vendu à plusieurs dizaines de milliers d'exemplaires chaque année, le dessinateur belge Hergé représentait l'Afrique "de manière naïve", reflétant l'esprit paternaliste de l'époque, reconnaît Moulinsart sur son site internet.

Le plaignant fait part de son "désarroi face à la persistance de Moulinsart à ne pas décider une fois pour toute de mettre fin à la publication et à la commercialisation de la bande dessinée Tintin au Congo", qu'il juge "raciste et xénophobe".

Plus d'infos...


- Publié en 1930-31, alors que la Belgique colonisait le Congo -

July 29, 2007

Lu chez Sedire : « Violence extrême avec l’alcool comme décor .. ou comme excuse ? »


Extrait de l'AG 2006 de l'association Sedire, du rapport moral :

« Ce rapport moral ne peut faire l'impasse sur un évènement majeur de l'année 2006 et qui, à l'instant où je vous parle, nous garde toutes et tous mobilisés. Je veux évoquer bien sûr le procès dans lequel un homme violent a entrainé son ex-compagne et leurs enfants, Mauricette Sauvignon comme directrice à l'époque et moi-même représentant notre association. Assignés en mai 2006, nous nous sommes retrouvées en audience au Tribunal d'Instance de Dunkerque le 8 décembre ce qui a eu le retentissement que vous savez.

Confrontées à cette absurdité juridique dans laquelle le coupable se pourvoit contre ses victimes au motif que quoi que violent il peut être un `'bon père", permettez moi de partager avec vous un peu de l'intensité et du poids psychique et physique que représente une telle assignation pour Mauricette et moi-même. Notre engagement militant ne nous met pas à l'abri de l'inquiétude et de la douleur. Dans le même temps je veux avoir une pensée très affectueuse pour Aynur qui éprouve les pires difficultés à faire reconaitre son droit face à cet ex-mari.

La question politique de la mise en sécurité des femmes victimes de violences et de leurs enfants reste posée. La rédactrice de Fémina a bien raison d'écrire dans son édito : `'On a du mal à comprendre que la Loi retire d'une main ce qu'elle a donné d'une autre" ! »


A lire sur le site de Sedire, en réaction à la récente condamnation, extrait :

« Il est important de dire que le Tribunal a bien précisé que l’association ne peut être poursuivie pour des fait antérieurs à janvier 2006, ce qui a pour conséquence directe que de mêmes faits postérieurs à janvier 2006 peuvent être poursuivis...

Une telle décision met en difficultés toutes les femmes et toutes les associations.
 »


A lire également, un article de VDN vu chez Sedire :

La Voix du Nord - 17 juillet 2007
DRAME
À Saint-Pol-sur-Mer, il immole sa compagne par le feu

Un drame particulièrement horrible s’est joué dans la nuit de samedi à dimanche à Saint-Pol-sur-Mer, près de Dunkerque. Au cours d’une soirée copieusement arrosée avec des amis, un homme a immolé sa concubine par le feu. Âgée d’une quarantaine d’années, la victime a été brûlée à 80 %.

C’est encore un drame de l’alcool.
« Comme souvent chez eux, la soirée a été copieusement arrosée, et comme d’habitude, la musique marchait à fond », résument deux voisins. « On ne peut pas dire que c’était un couple sans histoires. Ce n’est pas la première fois qu’ils se disputaient et je dirais même qu’à chaque fois, c’était plutôt violent », enchaîne un autre.

« Une soirée alcoolisée »

Il est 2 h 45. Au cinquième étage d’un immeuble de la résidence Guynemer, à Saint-Pol-sur-Mer, un homme se dispute pour l’énième fois avec sa compagne. « Il s’agit d’un différend conjugal dans le cadre d’une soirée alcoolisée », confirme-t-on de source policière.

Excédé par le bruit, un voisin, qui vient d’entendre les cris d’une femme, prévient alors la police. Lorsque celle-ci arrive, il est malheureusement trop tard : le Saint-Polois, âgé d’une trentaine d’années et notoirement connu des services de police pour ses problèmes conjugaux, a déjà saisi un bidon d’essence et a aspergé sa concubine.

Transférée en Belgique

En allumant le feu, Il s’est lui-même sérieusement brûlé aux deux mains. Interpellé, il a été placé en garde à vue et sera interrogé une fois ses blessures soignées.

Deux autres hommes, apparemment des amis du couple qui se trouvaient dans l’appartement au moment des faits, ont visiblement tenté de secourir la victime.

En vain. « Cette femme avait deux enfants d’une première liaison. Ce soir-là, heureusement pour eux, ils étaient chez leur père », confie une autre voisine.

Transportée dans un premier temps au centre hospitalier de Lille, la victime a ensuite été transférée dans un service de grands brûlés en Belgique. Le pronostic vital a été engagé.

Inserm, unité 472
Enquête PJJ, 1998, adolescents (14 - 21 ans) de la protection judiciaire de la jeunesse et leur santé, extrait :

« La consommation de drogues concerne autant les produits licites (en particulier, le tabac et l'alcool) que les produits illicites (en particulier, le cannabis).

Comparés à la population scolaire, le tabagisme quotidien et la recherche répétée d'ivresse sont très fréquents, particulièrement parmi les filles.

Parmi les produits illicites, le cannabis est le plus consommé. A l'âge de la majorité, plus d'un tiers des jeunes de la P.J.J. a une consommation habituelle de cannabis. »


Santé et Forme
Le cannabis continue de se banaliser
Le Monde, édition du 11.07.07, extrait

C'est la « bible » du cannabis. Diffusé à compter de mardi 10 juillet, l'ouvrage Cannabis, données essentielles constitue la première monographie réalisée par l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) sur la substance illicite la plus répandue en France. Tous les résultats des études, enquêtes et données épidémiologiques, scientifiques ou sociologiques les plus récentes, et parfois inédites, sont ici synthétisés pour livrer un tableau au plus proche de la réalité du cannabis sur le territoire. On le sait, le « joint » s'est largement banalisé. Il compte près de quatre millions de consommateurs, dont 1,2 million d'usagers réguliers et 550 000 usagers quotidiens.

Ces chiffres placent la France parmi les pays les plus consommateurs en Europe, aux côtés de la République tchèque, de l'Espagne et du Royaume-Uni. Chez les jeunes, toutes catégories sociales confondues, l'expérimentation du cannabis est devenue un « modèle dominant », souligne Jean-Michel Costes, directeur de l'OFDT. Depuis 2000, son usage régulier atteint presque le même niveau que celui de l'alcool. En 2005, 49,5 % des jeunes âgés de 17 ans ont déclaré avoir déjà pris du cannabis au cours de leur vie, 27,9 % au cours des trente derniers jours, 10,8 % de façon régulière et 5,2 % quotidiennement.

En hausse très nette depuis le début des années 1990, l'expérimentation est également devenue plus précoce.

(...) Ce tableau cache quelques surprises. Ainsi, les cadres s'avèrent plus souvent des consommateurs réguliers que les ouvriers. Quant aux étudiants de l'enseignement supérieur, ils ne sont pas plus « accros » que les actifs de leur âge. « Le cannabis est une réalité complexe. Des jeunes parviennent à gérer leur consommation et à en sortir, tandis que chez d'autres ce produit ne fait que renforcer leurs difficultés », explique M. Costes.


De cette « bible »... « Ainsi compte-t-on deux garçons pour une fille consommateurs réguliers (au moins 10 fois dans le mois) avant 18 ans et quatre hommes pour une femme après 25 ans. (...) Les filles disent plus souvent que les garçons bénéficier de dons, alors qu’elles sont presque autant à cultiver du cannabis. »


- « heureusement pour eux, ils étaient chez leur père » -

July 24, 2007

Nicolas Sarkozy défend le rôle de son épouse en Libye


BRUXELLES (AFP) - Le leader flamand Yves Leterme, chargé de former le gouvernement belge, a reconnu avoir commis une "faute" en entonnant la Marseillaise lorsque la télévision publique francophone l'avait invité à chanter l'hymne belge.

COLMAR, Bas-Rhin (Reuters) - Les seize co-accusés de Pierre Bodein, qui ont été acquittés il y a deux semaines par la cour d'assises du Bas-Rhin, ne seront pas rejugés, le parquet général ayant renoncé à faire appel.

(...) Le procureur général, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse, a précisé que sa décision avait été prise à l'issue d'une "vaste concertation" avec les magistrats du parquet et la partie civile et qu'elle était "consensuelle".

(...) Il s'est élevé contre les parallèles établis par certains avocats et médias entre l'affaire Bodein et celle d'Outreau qui avait abouti à l'acquittement de 13 des 17 personnes accusées de pédophilie lors de deux procès en 2004 et 2005.

Dans les deux affaires, la mise en cause des accusés était fondée sur des témoignages d'enfants suivis de leurs propres aveux et mises en cause réciproques, sans qu'aucun élément matériel irréfutable ne vienne soutenir l'accusation.

(...) Quant aux seize acquittés, dont huit ont été incarcérés et cumulent près de 15 années de détention provisoire, ils pourront engager une procédure en indemnisation dès mercredi soir, terme du délai d'appel au-delà duquel l'arrêt de la cour d'assises sera définitif.


Alexandre Vinokourov contrôlé positif, son équipe quitte le Tour de France
LE MONDE | 24.07.07 | Extrait

"Une surprise ? Même pas. Rien à dire. Dehors ! Circulez, y a rien à voir", a ainsi déclaré Marc Madiot, le directeur sportif de La Française des jeux. "Je suis triste, c'est un de mes coureurs préférés. On ne peut pas faire ça au cyclisme, on ne peut pas faire ça aux coureurs propres, on ne peut pas faire ça au Tour de France", avouait de son côté le Britannique David Millar, convaincu de dopage par le passé et qui se veut aujourd'hui un ardent défenseur du cyclisme propre.


BRUXELLES (Reuters), 13 juillet - Parlant sous couvert de l'anonymat, des responsables européens n'ont pas caché leur agacement face à ce que certains considèrent comme une tentative du vibrionnant président français de tirer la couverture à lui, à la dernière minute, dans l'éventualité d'un règlement de cette crise à laquelle l'UE travaille depuis des années.




Des dessins du jour du Monde.fr

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a défendu le rôle de son épouse Cécilia dans les tractations qui ont abouti à la libération de cinq infirmières bulgares et d'un médecin qui étaient détenus depuis huit ans en Libye.

"Cécilia a fait un travail tout à fait remarquable", a déclaré le président de la République lors d'une conférence de presse improvisée à l'Elysée.

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- « Une surprise ? Même pas » -

July 13, 2007

Tintin interdit aux mineurs en Grande-Bretagne

Culture Loisirs | Culture
Tintin interdit aux mineurs en Grande-Bretagne
Le Figaro • L’album «Tintin au Congo» a été jugé raciste par la commission britannique pour l'égalité raciale.

Extraits

Des critiques en partie justifiées. L’album, publié à l’époque de la colonisation par les Belges du Congo, justifie la présence coloniale et présente volontiers les Noirs comme de «grands enfants» naïfs. Une vision qui dominait dans l’Europe des années 1930. «Hergé lui-même qualifiait de ‘péché de jeunesse’ » ce second album, reconnaît le Studio Hergé, qui défend l’œuvre du dessinateur.

(...) Borders a retiré l’album de ses rayons «enfants». Le studio Hergé s’est dit «surpris car nous pensions la controverse terminée. Mais nous pouvons comprendre les sensibilités».

«Egmont, l'éditeur britannique de Tintin, a longtemps refusé d'éditer cet album, en raison justement de son caractère colonial, des violences infligées à des animaux et même de la présence de missionnaires catholiques»
, explique le Studio.




Quatre documents sur ac-lille.fr


- 30.000 exemplaires vendus en Grande-Bretagne -

June 30, 2007

Marche des fiertés : « égalité, ne transigeons pas »


La haine envers les homosexuels reste bien vivace en France
LE MONDE | 17.05.07 • Mis à jour le 29.06.07, extrait

Débats, projections de films, réunions publiques, expositions : comme chaque année depuis 2005, la Journée mondiale contre l'homophobie a lieu le 17 mai. La date n'a pas été choisie au hasard : elle commémore la suppression, en 1990, de l'homosexualité de la liste des maladies mentales dressée par l'Organisation mondiale de la santé.


PARIS (AP) - La 7e édition de la Marche des fiertés (ex-Gay Pride) qui s'est déroulée samedi à Paris a de nouveau fait le plein avec quelque 700.000 participants selon les organisateurs et 600.000 personnes (400.000 marcheurs, 200.000 spectateurs), selon la préfecture de police.

Le rendez-vous était ce samedi 30 juin 2007 à Montparnasse pour le départ en direction de la Bastille. Au niveau du parc du palais du Luxembourg :





















PARIS (AP), 29 juin - Les organisateurs de la Marche des fiertés (ex-Gay Pride), qui se déroulera samedi à Paris avec pour mot d'ordre "Egalité: ne transigeons pas!", sont bien décidés à provoquer un nouveau dialogue avec les pouvoirs publics, avec en toile de fond des désaccords fondamentaux, mais aussi des lueurs d'espoir, suite à l'élection à la présidence de Nicolas Sarkozy.

L'Interassociative lesbienne, gaie, bisexuelle et transgenre (Inter-LGBT), qui organise -sans aucune subvention- la Marche des fiertés depuis sept ans dans la capitale, rassemble en moyenne plus d'un demi-million de personnes dans la rue, faisant de cette manifestation, celle qui rencontre le plus gros succès en France.

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- 500 000 personnes, marchant de Montparnasse à Bastille -


June 10, 2007

« Sans mes enfants », reportages sur ARTE

Le combat douloureux, par-delà les frontières, d'hommes et de femmes privés de leur enfant.

Ce sujet ne concerne qu'indirectement l'ASE et la PJJ. Dans le cadre de ces rapts internationaux, la justice est saisie et le placement provisoire des enfants, l'implication des services de la protection de l'enfance est très fréquent.

Sans mes enfants - 1. L'absence
lundi, 18 juin 2007 à 20:15

Sabine, qui n'a pas revu sa fille depuis deux ans, s'efforce de faire valoir ses droits auprès des tribunaux allemands et des autorités belges. La souffrance est vive chez Olivier, un Français coupé de son petit Julian depuis sept ans, qui explique à quel point cette séparation a bouleversé sa vie. De son côté, Gilles recherche Raphaël, qui vit au Brésil et dont il est sans nouvelles. Ex-"rapteuse" rattrapée par la police, Brigitte cherche à plaider sa cause devant la justice américaine.


Sans mes enfants - 2. Le combat
mardi, 19 juin 2007 à 20:15

Malgré une grève de la faim pour interpeller les autorités belges et allemandes, Sabine ne parvient pas à revoir sa fille Maëliss, retenue en Allemagne chez son ex-mari. Gilles, lui, a décidé de partir au Brésil avec son avocate sur les traces de son ex-femme Claudia et de son fils Raphaël...


Sans mes enfants - 3. Les retrouvailles
mercredi, 20 juin 2007 à 20:15

À Porto Alegre, Gilles et son avocate font la connaissance de Luis Carlos Piva, un avocat brésilien qui les représente devant la justice locale. En route pour l'Allemagne, Sabine a retrouvé le sourire. Des médiateurs lui ont permis de voir sa fille dans un centre de protection pour l'enfance. En Floride, Brigitte a obtenu des tribunaux le droit de passer le réveillon de Noël avec son fils Mattew.


Sans mes enfants - 4. Les cadeaux
jeudi, 21 juin 2007 à 20:15

Le lendemain de Noël, Brigitte, Franck, Mattew et Olivier ouvrent les cadeaux au pied du sapin. Franck annonce à Olivier qu'il a pardonné à Brigitte le rapt de Mattew et la fuite en France pendant deux ans. Au tribunal de Porto Alegre, Gilles, Catherine et Luis Carlos attendent en vain Claudia, l'ex-femme de Gilles. Sabine, elle, accompagne Pascal à Francfort, sur les traces de son ex-femme et de leur fils, enlevé depuis huit ans en Allemagne.


- Des années de « combat » -

May 29, 2007

« adoptée dans l'espoir d'une vie meilleure »

VERSAILLES (AFP) - Godwin Okpara, ex-footballeur du Paris Saint-Germain (PSG) soupçonné avec sa femme d'avoir violé, torturé et traité en esclave leur fille adoptive mineure à leur domicile du Vésinet (Yvelines), est apparu totalement dépassé, mardi, à l'ouverture de son procès à Versailles.

Godwin Okpara et sa femme Linda, détenus depuis leurs mises en examen en août 2005 pour "viols aggravés commis sur mineure par un ascendant" et "pour avoir soumis une mineure à des conditions de travail et d'hébergement contraires à la dignité humaine", nient l'ensemble des faits.

Jugé aux assises, l'homme aujourd'hui âgé de 34 ans encourt vingt ans de réclusion criminelle (viols aggravés par personne ayant autorité) et sa femme la perpétuité (viols et tortures), au terme du procès où le huis clos n'a pas été requis. La belle-mère de l'ancien footballeur comparaît également pour ne pas être intervenue.

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- Verdict vendredi -

May 25, 2007

La journée internationale des enfants disparus




Les jardins du palais du Luxembourg


Il y avait une conférence de presse aux Salons de Boffrand dans le cadre de la journée internationale des enfants disparus. J'ai eu l'opportunité de discuter avec des journalistes. Du dossier de presse : « La disparition d'un enfant (fugue, enlèvement parental, disparition accidentelle ou criminelle) est toujours un moment de grand désarroi pour les parents. »

Un petit clip devrait être bientôt disponible sur Internet  « quand un enfant disparait, c'est tout un monde qui s'écroule ».

Ce clip de « SOS enfants disparus » et le sujet, des disparitions d'enfants ont été le thème d'un dossier du 20h de France 2 du 25 mai, après les informations consacrées aux récentes tentatives de suicides de trois adolescentes.

« Deux adolescentes, collégiennes à Ajaccio, ont tenté de se suicider (...) tous les parents du collège ont été alertés, une troisième adolescente aurait pu présenter un comportement silimilaire. C'est aujourd'hui la journée mondiale des enfants disparus, fugues enlèvement par un des deux parents, disparition inquiétante, les cas sont de plus en plus nombreux. (...) Chaque année en France, 1500 adolescents se suicident. Si les filles sont plus nombreuses à faire des tentatives, la mortalité est plus importante chez les garçons (...) Dominique Versini, la Défenseure des Enfants, a annoncé qu'elle consacrerait son prochain rapport à la souffrance psychique des adolescents. (...) La France compte une dizaine, seulement, de maison des adolescents. C'est aujourd'hui la journée internationale des enfants disparus et pour alerter parents, amis, un film de sensibilisation a été tourné par SOS enfants disparus (...) Et parmis, en effet, ces disparitions il y a ceux qui sont enlevés par un des deux parents. C'est le cas de Nathalie, après son divorce elle avait la garde de ses quatre enfants âgés de 8 à 17 ans. Et puis un jour, le père, sujet britanique, est venu les chercher pour un week-end, c'était en juillet 2005, ils ne sont jamais revenus » :






Un message de solidarité et d’espoir aux parents d’enfants disparus ou enlevés, une réponse aux sollicitations des familles en prévention des risques de fugue ou d’enlèvement parental :




Sur Internet : http://www.sosenfantsdisparus.fr/

Plus tard, place Vendôme, une personne de l'accueil m'expliquait qu'un sit-in n'avait aucun sens car le nouveau Ministre n'aurait pas encore composé son cabinet. J'y retournerais certainement la semaine prochaine, cette personne devrait avoir informé la Ministre que je souhaiterai la rencontrer pour discuter du dossier de Justine.

Il semblerait que le message de l'USM a été bien reçu au ministère - « Nous avons besoin d'une ministre gestionnaire », voir au 21 mai - car, en effet, les nombreux drapeaux neufs qui ornaient sa facade ce 16 mai ont été retirés :



Le ministère de la Justice


J'ai pu constater que les alentours de l'Elysée sont inaccessibles avec une grande pancarte à la main, ces lieux pourraient même être dangereux pour un manifestant. J'ai renoncé à faire un sit-in dans ce secteur hautement surveillé et encadré. Une prochaine fois peut-être, après en avoir averti la Présidence.



Le palais de l'Elysée




Le Conseil d'Etat


La place des droits de l'Homme, à Nanterre, avec, en arrière plan, le tribunal de commerce :



Le TGI est à quelques pas de cette place


« Des chefs d'entreprise qui jugent des chefs d'entreprise, cette pratique est courante, elle se fait dans l'enceinte des tribunaux de commerce. (...) une institution parfois critiquée, mieux encadrée aujourd'hui (...) des réformes tardives qui devraient faire taire les critiques », France 2, 20h, voir au 10 février 2007.

PARIS (AFP) - A l'occasion de la journée des enfants disparus, policiers, magistrats et associations ont insisté vendredi sur la nécessaire coopération entre Etats pour régler notamment les enlèvements commis par des parents, tout en déplorant un manque de moyens.

Selon des chiffres de l'Office central chargé de la répression des violences aux personnes (OCRVP), rendus publics au cours d'une conférence de presse à Paris, 43.245 fugues de mineurs ont été recensées en 2006 en France, dont 23.234 filles, en hausse de 7% par rapport à 2005.

La grande majorité des fugueurs sont retrouvés (42.366). Au 1er janvier 2007, il y avait selon le directeur de l'OCRVP, Frédéric Malon, 65 mineurs disparus, parfois depuis de nombreuses années, "susceptibles d'avoir été victimes de crime ou délit".

Parmi eux on relevait, en France, en 2006, 380 enfants enlevés par un père ou une mère. Selon François Thomas, du Bureau de l'entraide internationale au ministère de la Justice, 280 mineurs ont été conduits dans un autre Etat en 2006.

Ce magistrat a insisté sur "la coopération entre Etats pour lutter contre ces déplacements illicites" dans un "contexte de mobilité accrue de la cellule familiale". "Il y a une internationalisation du contentieux familial" au sein notamment des couples binationaux, a renchéri Mahrez Abassi, magistrat détaché au ministère des Affaires étrangères.

Les textes internationaux, comme la Convention de la Haye de 1980 qui lie la France à 61 autres Etats, "ont permis de régler plus de 90% des situations" avec le plus souvent un retour de l'enfant auprès du parent qui en a la garde, a insisté François Thomas.

Il reste les Etats avec lesquels n'existe aucune convention. Le parent parti avec l'enfant refuse généralement de délivrer une autorisation de sortie et le pays où il réside ne reconnaît pas les jugements prononcés en France et demandant le retour de l'enfant. C'est le cas notamment de la Russie.

Le quai d'Orsay "pousse les pays à adhérer aux conventions", comme l'Ukraine qui vient de signer la Convention de la Haye, a souligné Mahrez Abassi. Quand ce n'est pas possible, "ne restent alors que les relations diplomatiques".

Les associations insistent aussi sur une meilleure coopération entre les services français. Alain Boulay, président d'Aide aux parents d'enfants victimes (Apev), évoque le cas d'une jeune majeure signalée disparue dans les fichiers du ministère de l'Intérieur mais recensée comme résidente au Canada par l'ambassade de France.

Autre sujet de préoccupation : le financement. Les procédures (voyages, frais d'avocat) coûtent en moyenne 75.000 euros, selon le Collectif de solidarité aux mères d'enfants enlevés. Le ministère des Affaires étrangères "n'a pas de fonds propres" pour prendre sa part de ces dépenses, a regretté Mahrez Abassi.

Les associations se sont alarmées aussi du financement du futur numéro unique européen (le 116.000) qui doit permettre de signaler les disparitions d'enfants dans toute l'UE. La France veut le financer "à moyens constants", s'est inquiété Arnauld Gruselle, de la Fondation pour l'enfance.

En comparaison avec les "moyens importants" du "centre national des enfants disparus" dont se sont dotés les Etats-Unis, "nous en Europe, on est à l'ère du bricolage", a déploré Eric Mouzin, le père de la petite Estelle (disparue en 2003), à l'occasion d'un lâcher de ballons organisé vendredi après-midi à Paris au pied de la Tour Eiffel pour ne pas oublier les enfants disparus.


PARIS (AFP) - La cinquième Journée des enfants disparus est organisée vendredi en France, marquée par plusieurs manifestations pour sensibiliser le public au sort des quelque 40.000 enfants disparaissant chaque année dans le pays, dont la plupart sont retrouvés dans les huit jours.

A l'occasion de cette journée, des associations de parents ont fait part vendredi de leur impatience à propos de la mise en place et du financement du numéro unique européen sur les disparitions d'enfants.

La Commission européenne a annoncé en février la création d'un numéro téléphonique unique et gratuit, le 116.000, qui doit permettre à partir de cet été de signaler les disparitions d'enfants dans toute l'Union européenne. "Il a été annoncé mais pas mis en place car cela bloque au niveau des Etats chargés de le financer", a expliqué au cours d'une conférence de presse à Paris Arnauld Gruselle, directeur de la Fondation pour l'enfance.

M. Gruselle a expliqué que le gouvernement français attendait des associations, qui gèrent notamment le numéro national "SOS enfants disparus" (0800.012.014), qu'elles mettent en place le numéro européen "à moyens constants".

Or, le dispositif français actuel reçoit chaque année 175.000 euros de l'Etat. A titre de comparaison, son équivalent en Belgique est doté de 4 millions d'euros, a précisé Alain Boulay, président de l'Association des parents d'enfants victimes (Apev), qui s'est interrogé: "la France a-t-elle les moyens de sa politique ?"


Selon des chiffres fournis vendredi par le directeur de l'Office central chargé de la répression des violences aux personnes (OCRVP), Frédéric Malon, 43.245 fugues de mineurs ont été recensées en 2006, dont 23.234 filles, en hausse de 7% par rapport à 2005.

La grande majorité des fugueurs sont retrouvés : 42.366 ont ainsi été découverts sains et saufs, dont certains disparus les années précédentes, a précisé le policier. M. Malon a indiqué qu'au 1er janvier 2007, il restait 65 mineurs disparus, parfois depuis de nombreuses années, "susceptibles d'avoir été victimes de crime ou délit".

Autre catégorie, sur laquelle ont insisté les associations : les enfants enlevés par l'un de leurs parents
, 380 en 2006 contre 392 l'année précédente. Selon François Thomas, du Bureau de l'entraide internationale au ministère de la Justice, 280 mineurs ont été conduit dans un autre Etat en 2006. Ce magistrat a insisté sur "la coopération entre Etats pour lutter contre ces déplacements illicites".

En souvenir d'Etan Patz, un petit garçon de 6 ans enlevé à New York le 25 mai 1979 et jamais retrouvé, la journée du 25 mai a été proclamée en 1983 Journée internationale des enfants disparus. En 2003, la Fondation pour l'enfance et plusieurs associations ont lancé la première Journée des enfants disparus en France.

"L'objectif de cette journée est de mobiliser le grand public sur la problématique des disparitions d'enfants" et "d'adresser un message de solidarité et d'espoir aux parents", expliquent dans un communiqué certains des organisateurs, la Fondation pour l'enfance, le dispositif d'écoute SOS enfants disparus (0810.012.014) et l'Institut national d'aide aux victimes et de médiation (Inavem).

Pour cette cinquième édition, un clip est diffusé jusqu'à vendredi à la télévision pour sensibiliser le public. L'association Aide aux parents d'enfants victimes (Apev) lance une campagne d'affichage pour la recherche de douze jeunes disparus.

Un rassemblement doit être organisé vendredi après-midi à Paris sur le Champ de Mars (place Jacques-Rueff) où un lâcher de ballons aura lieu à 16H00. Des marches silencieuses et rassemblements auront lieu en Bretagne, à Brest, Saint-Brieuc et Rennes. Dans le Lot-et-Garonne, des informations sur la prévention des disparitions seront données aux élèves du département.


- 0810 012 014, un numéro que je vais certainement tester -

May 20, 2007

Siemens veut rompre avec la corruption


Le Monde, le 19 mai
Un conseiller de M. Sarkozy inculpé en Belgique

Patrick Ouart, fraîchement nommé conseiller à la justice du président, est soupçonné dans une affaire de piratage nocturne chez Electrabel.

MUNICH (AFP) - Le conglomérat Siemens a choisi dimanche pour patron l'Autrichien et spécialiste de la pharmacie Peter Löscher, un recrutement en externe très inhabituel pour le groupe allemand démontrant la volonté d'en finir avec les scandales de corruption.

M. Löscher "a été nommé par le conseil de surveillance lors d'une réunion extraordinaire", a indiqué le groupe dans un communiqué.

Cet homme de 49 ans, dirigeant de la division "Global Human Health" du laboratoire américain Merck (MERK.JK - actualité) , prendra ses nouvelles fonctions le 1er juillet.

Le président du conseil de surveillance Gerhard Cromme vante dans un communiqué "sa bonne réputation internationale, sa grande expérience en matière de stratégie, de questions financières et technologiques", mais surtout sa "droiture."

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- Un homme droit à sa tête -

May 19, 2007

Martin Hirsch : « je ne suis ni dupe ni naïf »


AIX-EN-PROVENCE (AP), extrait - L'ex-président de l'université d'Aix-Marseille III et ancien doyen de la faculté de droit d'Aix, Charles Debbasch, 69 ans, condamné pour avoir détourné des oeuvres du peintre Victor Vasarély, a été interpellé mercredi par la police à l'aéroport de Bruxelles, alors qu'il était sur le point de quitter la Belgique pour le Togo, a-t-on appris vendredi auprès de la cour d'appel d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône).

Juriste éminent, professeur de droit administratif et conseiller du président togolais Faure Gnassingbé, il faisait l'objet d'un mandat d'arrêt international lancé par la France. Il a été présenté au parquet de Bruxelles, puis remis en liberté surveillée jeudi matin, avec interdiction de quitter la Belgique, précise-t-on de même source. Son passeport a été saisi. Il doit désormais résider en Belgique et se soumettre aux éventuelles convocations de la justice.

PARIS (AP) - Martin Hirsch, nommé Haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, n'est "ni dupe, ni naïf", affirme-t-il dans un entretien au "Monde" daté de dimanche-lundi, mais "j'ai trop bataillé pour convaincre qu'il fallait une réforme des minima sociaux (...) pour me défiler quand il s'agit de la mettre en oeuvre", se justifie-t-il, interrogé sur son entrée dans un gouvernement de droite.

"Je préférais rester à l'extérieur, (mais le président Nicolas Sarkozy) a fait valoir les arguments d'efficacité et de moyens", explique-t-il. "Si je refusais et que la réforme n'allait pas dans le bon sens, chaque fois que j'aurais critiqué on m'aurait rétorqué: 'Il n'avait qu'à y aller'."

Cependant, "je ne suis ni dupe ni naïf. J'ai conscience que, sur un certain nombre de sujets, l'équipe de (François) Fillon va agir dans un sens qui ne correspondra pas forcément à mes orientations", souligne-t-il, mais dans la mesure où il ne possède pas le titre de ministre, il se sent "moins impliqué que les autres membres du gouvernement dans les choix politiques qui seront effectués en dehors de (son) champ d'attributions".

"Je reste dans l'engagement non partisan qui était le mien jusqu'à présent", insiste le président démissionnaire d'Emmaüs France. Et de prévenir: "Je ne vais pas passer mon temps à commenter ce que (le gouvernement) va faire."

Martin Hirsch veut transformer le Revenu minimum d'insertion (RMI) créé en 1990 par un Revenu de solidarité active (RSA) qui permettrait de reprendre une activité salariée, même partielle et peu payée, sans gagner moins qu'en touchant des prestations sociales.

"Je souhaite peser à 100% pour que le RSA devienne une réalité", déclare-t-il au "Monde", précisant que "M. Sarkozy a souhaité qu'un projet de loi soit élaboré dès cette année". "Le président et le gouvernement ont, par ailleurs, conscience que la réforme dont j'ai la charge nécessitera un effort budgétaire substantiel", assure-t-il.


- « j'ai trop bataillé pour convaincre » -

April 26, 2007

La Commission européenne reste muette


La Commission européenne reste muette
7sur7.be, 28/03/07

La Commission européenne s'est refusée à tout commentaire, mercredi midi, après l'annonce de la mise sous mandat d'arrêt de trois personnes, dont un de ses fonctionnaires, dans le cadre d'un présumé scandale de corruption lié à la location de bâtiments. Elle s'est bornée à préciser que cette affaire trouvait son origine dans une plainte déposée par un tiers sous la Commission Prodi.

L'exécutif européen prendra, si les soupçons sont confirmés, toutes les mesures nécessaires pour récupérer les sommes qui ont été détournées, sans chiffrer encore celles-ci. Selon les maigres informations livrées par la Commission européenne, c'est une plainte d'un tiers auprès de l'OLAF (Office européen de lutte anti-fraude) déposée à l'époque de la Commission Prodi (1999-2004) qui est à l'origine de cette enquête qui a débouché mercredi sur l'inculpation et l'arrestation de trois personnes pour faux et usage de faux, corruption, escroquerie et association de malfaiteurs. (belga)

Faux, corruption et escroquerie à la Commission européenne

7sur7.be, 28/03/07

Trois personnes ont été placées sous mandat d'arrêt suite aux perquisitions menées à Bruxelles, notamment à la Commission européenne et dans le bureau d'un assistant parlementaire au Parlement européen.

Association de malfaiteurs
La première personne inculpée est un fonctionnaire européen italien (46 ans), la seconde est l'assistant italien (60 ans) d'un parlementaire européen également italien et, enfin, la troisième personne est un Italien qui émane du privé (39 ans), actif au sein d'une société immobilière. Tous trois ont été inculpés de faux et usage de faux, corruption, escroquerie et association de malfaiteurs.

Opération internationale
Une trentaine de perquisitions avaient été menées hier/mardi en Belgique. D'autres perquisitions avaient été menées simultanément en Italie, en France, au Grand-Duché de Luxembourg mais le parquet de Bruxelles ignore si celles-ci ont débouché sur des interpellations.

Marchés publics
Suite à une dénonciation (datant du 30 juin 2004) de l'OLAF (l'Office européen de Lutte Anti-Fraude), une enquête visant des faits présumés de corruption de fonctionnaires européens, d'infractions aux lois sur les marchés publics, d'association de malfaiteurs, d'organisation criminelle, de violation du secret professionnel et de faux et usage de faux, a été ouverte par le parquet de Bruxelles. Elle s'intéresse aux conditions dans lesquelles certains marchés publics européens ont été passés dans le cadre de la recherche d'immeubles destinés à abriter les délégations de la Commission européenne en dehors des pays membres de l'Union européenne et dans le cadre de l'installation d'équipements de sécurité destinés à ces bâtiments.

Plus de 10 ans de fraude
Le dossier a été mis à l'instruction le 1er juillet 2004. Selon le parquet de Bruxelles, le montant de la fraude est estimé à plusieurs millions d'euros. La période infractionnelle s'étendrait sur plus de dix ans.

La justice belge prononce un non-lieu au bénéfice d'Edith Cresson
Article paru dans le Monde du 01.07.04

(...) « TOLÉRANCE ZÉRO »

Confronté à une tempête médiatique et à la fronde du Parlement européen, l'exécutif bruxellois avait démissionné en 1999. L'Italien Romano Prodi, successeur de Jacques Santer, avait ensuite décrété la « tolérance zéro » à l'égard de toute fraude et ou corruption.

C'est sans doute ce qui explique la volonté de la Commission européenne, engagée dans une opération « transparence », et qui s'était constituée partie civile devant la justice belge, de faire durer l'« affaire Cresson ». Mercredi 30 juin, l'ensemble des commissaires devaient d'ailleurs recevoir l'ancien responsable de la recherche, à laquelle l'exécutif reproche toujours d'avoir enfreint ses obligations professionnelles. Des membres de la Commission avaient même évoqué une action devant la Cour européenne de justice.

La position de Mme Cresson, qui a laissé à Bruxelles le souvenir d'une très bonne commissaire au caractère difficile, semblait toutefois renforcée avant cette séance d'explication, qu'elle avait sollicitée il y a plusieurs mois. Le fait d'être officiellement « blanchie » par la justice belge est évidemment un atout que ses avocats ne manqueront pas d'utiliser.


L'Express, le 11 juillet 2006
Union européenne
Edith Cresson jugée coupable de favoritisme

L'ancien Premier ministre français Edith Cresson s'est bien rendue coupable de favoritisme quand elle était membre de la Commission européenne, mais elle peut garder sa retraite, a estimé la Cour de justice de l'Union européenne.

La Cour de justice de l'Union européenne a estimé que l'ancien Premier ministre français Edith Cresson s'est bien rendue coupable de favoritisme quand elle était membre de la Commission européenne.

Les juges de Luxembourg n'ont pas entièrement suivi la Commission, qui demandait la suppression totale de ses droits à la retraite, ni l'avocat général de la Cour, qui prônait la réduction de moitié de ses émoluments et avantages.

Ils ont estimé que la publicité donnée à cette affaire, qui a entraîné la démission collective de la Commission en mars 1999, avait suffisamment nui à la réputation d'Edith Cresson.

"Si la violation des obligations découlant de la charge de membre de la Commission appelle en principe l'application d'une sanction, la Cour juge (qu'il) y a lieu de considérer que le constat du manquement constitue en soi une sanction appropriée et de dispenser par conséquent Mme Cresson de sanction sous la forme d'une déchéance de son droit à pension ou d'autres avantages en tenant lieu", peut-on lire dans leur arrêt.


Actualité | International
Scandale financier à la Commission européenne
Le Figaro, 29 mars 2007

Trois Italiens, dont un fonctionnaire de la Commission, sont détenus à Bruxelles. L'affaire a des ramifications en France.

LA COMMISSION Barroso est éclaboussée depuis hier par un scandale financier visant des fonctionnaires européens, soupçonnés d'avoir reçu, pendant dix ans, des pots-de-vin de plusieurs millions d'euros en échange de l'attribution de marchés publics. Révélée au lendemain des célébrations du cinquantenaire du traité de Rome, l'affaire embarrasse l'exécutif européen, qui prêche la « tolérance zéro » à l'égard de la corruption.

Trois Italiens ont été mis en examen et écroués hier à Bruxelles pour « corruption, faux et usage de faux, escroquerie et association de malfaiteurs »
par la juge belge ­Berta Barnardo-Mendez. Arrêtés à Bruxelles, où ils résident, les trois inculpés sont Giancarlo Ciotti, 46 ans, fonctionnaire de la Commission, ancien chef d'unité, chargé des infrastructures immobi­lières ; Sergio Tricarico, 39 ans, attaché parlementaire du député de centre gauche Gianni Rivera ; et Angelo Troiano, 60 ans, promoteur immobilier. Les deux derniers inculpés sont originaires du même village du sud de l'Italie, Potenza, entre les Pouilles et la Calabre, ce qui donne à l'affaire un parfum mafieux.

Très organisés, les trois associés ont mis sur pied un système de trucage des marchés publics proposés par la Commission pour ses représentations à l'étranger, notamment en Inde ou en Albanie. Grâce à des complicités internes et à un accès privilégié aux infor­mations, ils garantissaient à des entreprises « amies » de remporter les appels d'offres de la Commission pour les locations d'immeubles et les contrats de sécurité de ces bâtiments. Les marchés concernés s'élèvent à une dizaine de millions d'euros.

« Il nous faudrait un parquet européen pour aller plus vite »

Dans cette enquête tentaculaire, où la justice belge s'avoue déjà débordée, l'ensemble des complices n'ont pas encore été identifiés. En France, le gérant d'une entreprise de sécurité de Moselle a été mis en garde à vue ; un entrepreneur du Val-de-Marne, en contact avec les Italiens de Bruxelles, a été interrogé par la brigade financière ; une agence immobilière a été perquisitionnée dans le Finistère. Aucune arrestation n'a eu lieu en France. Des comptes bancaires ont été saisis en Belgique et au Luxembourg et les domiciles des suspects ont été fouillés en Italie.

Découverte à l'époque de la Commission Prodi, cette affaire a été dénoncée au parquet de Bruxelles en 2004 par l'intermédiaire de l'Office européen de lutte antifraude, l'Olaf. La justice belge aura attendu trois ans avant de lancer, ce mardi, des perquisitions simultanées dans quatre pays européens, mobilisant 150 policiers au total. « C'est là où le bât blesse, regrette-t-on à l'Olaf. Nos enquêtes ne sont absolument des priorités pour les justices nationales. Il nous faudrait un parquet européen pour aller plus vite. »

Après l'affaire Cresson, qui a contraint la Commission Santer à démissionner en 1999, puis l'affaire « Eurostat » qui a ébranlé la Commission Prodi en 2003, ce scandale rattrape l'équipe de José Manuel Barroso, prise au dépourvu lors des perquisitions à son ­siège, mardi.
Prête à lâcher ses fonctionnaires malhonnêtes, la Com­mission s'estime victime de cette affaire de corruption, qui a conduit à une hausse abusive de ses loyers et de ses achats de matériels. L'exécutif européen n'exclut pas de se porter partie civile dans le dossier ouvert en Belgique.


- Plus de 10 ans de fraude -